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2019
constitutionnel L1-S1 traité à travers
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Prix : 12,80 €
ISBN 978-2-297-06838-3
9 782297 068383 www.lextenso-editions.fr
Sous la direction
d’Aurélien Baudu
Principes fondamentaux
de droit constitutionnel
Semestre 1
•La Constitution
•L’État
•La séparation des pouvoirs
•La souveraineté et l’histoire constitutionnelle
Sujet 14 Questions à réponse courte
Vous répondrez, en 40 lignes maximum, aux questions suivantes :
Durée de l’épreuve :
1 h 30
Aucun document
1 Quelle est la différence entre une séparation
n’est autorisé souple et une séparation stricte des pouvoirs ?
2 Le contrôle juridictionnel de constitutionnalité
des lois porte-t-il atteinte à la séparation des
pouvoirs ?
3 Le régime présidentiel
4 Spécialisation et indépendance des pouvoirs
aux États-Unis
QUESTION N° 1
106
La conception stricte suppose la spécialisation et l’indépendance des trois pou-
voirs. D’une part, la spécialisation s’entend comme une séparation fonctionnelle,
c’est-à-dire que chaque organe exerce exclusivement une seule fonction. À ce
titre, aucun pouvoir ne peut participer à l’exercice d’une fonction attribuée à un Bon exemple pertinent.
L’argumentation par l’exemple
autre pouvoir. Par exemple, dans la Constitution fédérale des États-Unis d’Amérique permet de prouver concrètement
de 1787, la fonction législative est théoriquement monopolisée par le Congrès. vos propositions antérieures.
D’autre part, l’indépendance se conçoit comme une séparation organique, c’est-
à-dire qu’aucun pouvoir ne peut participer à la nomination ou à la révocation des
membres d’un autre pouvoir. Ainsi, aux États-Unis, le législatif et l’exécutif sont élus
indépendamment l’un de l’autre et ne peuvent se révoquer réciproquement. Le but
de la conception stricte est que les pouvoirs se font mutuellement contrepoids, « le
pouvoir arrête le pouvoir » dans la pensée de Montesquieu.
À l’inverse, la conception souple de la séparation des pouvoirs autorise une cer-
taine « ingérence » d’un organe dans les fonctions exercées par un autre. Les pou-
voirs ne sont alors ni totalement spécialisés ni complètement indépendants, ce qui
implique leur collaboration au sein du jeu institutionnel. Ainsi, en ce qui concerne
la spécialisation, la fonction législative pourra être partagée entre les organes exé-
cutif et législatif, c’est-à-dire au gouvernement et au Parlement. À titre d’exemple, Idem. Bon exemple.
la Constitution française du 4 octobre 1958 prévoit une initiative des lois partagée
entre le Premier ministre et les membres du Parlement (Const. 1958, art. 39). En ce
qui concerne l’indépendance des pouvoirs, l’interprétation souple de la théorie
implique des mécanismes de responsabilités entre les pouvoirs. En France, l’Assem-
blée nationale peut renverser le Gouvernement en votant une motion de censure
à son encontre (Const. 1958, art. 49). En contrepartie, le président de la République
dispose du droit de dissoudre cette assemblée (Const. 1958, art. 12).
Traditionnellement, la séparation stricte des pouvoirs caractérise le régime prési-
dentiel, alors que la séparation souple s’applique au régime parlementaire.
QUESTION N° 2
107
Cette proposition, sous forme L’idée de contrôler la loi ne procède pas en réalité d’une trahison mais d’une sau-
affirmative, est essentielle. Vous avez
compris l’intérêt du sujet. Attention :
vegarde de la séparation des pouvoirs. Le contrôle de constitutionnalité confirme
le mot « trahison » est un peu fort ainsi le caractère de véritable contre-pouvoir de la fonction judiciaire, protectrice
pour décrire ce phénomène... des droits et libertés fondamentaux.
Vos exemples pertinents vérifient L’acte fondateur du contrôle de constitutionnalité des lois est la décision Marbury
empiriquement votre hypothèse. vs Madison de 1803 rendue par la Cour suprême des États-Unis, qui accepte de
Bien. contrôler la conformité de la loi à la Constitution au cours d’un procès. En France,
l’idée d’un contrôle de constitutionnalité avait été formulée par Sieyès dès 1795. Ce
dernier voulait établir un « jury constitutionnaire » chargé d’exécuter cette fonction,
mais la peur du « gouvernement des juges » a empêché l’instauration de ce type
de mécanisme. Les juges ordinaires se déclarent incompétents pour apprécier la
constitutionnalité d’une loi (Cass. crim., 11 mai 1833, Paulin, Bulletin ; CE, sect., 6 nov.
1936, Arrighi) et il faudra attendre la Constitution du 4 octobre 1958 pour qu’une
véritable institution dédiée à ce type particulier de mission soit créée. C’est en ef-
fet le Conseil constitutionnel qui est exclusivement compétent pour juger de la
conformité des lois à la Constitution. Depuis la décision « Liberté d’association »
(Cons. const., 16 juill. 1971, n° 71-44 DC), le juge constitutionnel français accepte
d’utiliser, dans son contrôle, les normes contenues dans le Préambule de la Consti-
tution, notamment la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789.
Vous auriez peut-être dû évoquer Cette extension du contrôle de constitutionnalité en France a permis d’imposer au
la question prioritaire de législateur non seulement le respect du partage de compétences entre chaque
constitutionnalité pour la France...
pouvoir constitué, mais aussi la garantie des droits et libertés fondamentaux. Dans
Bonne conclusion concise cette logique, le contrôle de constitutionnalité des lois ne porte pas atteinte à la
et tranchante. séparation des pouvoirs mais en assure plutôt l’effectivité.
QUESTION N° 3
Le régime présidentiel
Très bien de commencer par Le régime présidentiel résulte d’une interprétation spécifique des écrits de Mon-
un rappel historique de l’origine
de cette notion. tesquieu. Dans L’esprit des lois, l’existence de rapports entre les différents pouvoirs
n’est pas littéralement bannie, l’auteur estimant que les pouvoirs doivent « aller de
concert ». Ainsi ces derniers ne peuvent que collaborer. Les lois ne peuvent par
exemple être exécutées si elles n’ont pas été préalablement adoptées par le légis-
latif. La différence d’interprétation s’établit ensuite dans la résolution des situations
Bien, bonne définition avec des de blocages.
mots-clés pertinents. Mettre la
définition au début de la réponse Le régime présidentiel est un régime politique dans lequel existe une séparation
et l’origine de la notion juste stricte entre les pouvoirs. Plus précisément, chaque pouvoir (exécutif, législatif, ju-
après... aurait été parfait ! diciaire) est confié à un organe spécifique ayant son propre domaine de compé-
tences et étant indépendant envers un autre. À l’inverse du régime parlementaire,
il n’existe alors pas ou peu de mécanismes de responsabilité politique d’un des
pouvoirs envers un autre. Ainsi l’organe exécutif ne pourra pas intervenir dans la
procédure législative même s’il peut exister une forme de droit de veto. De la même
manière, le pouvoir législatif ne peut pas renverser le pouvoir exécutif.
Le régime présidentiel suppose un exécutif monocéphale, c’est-à-dire que le pou-
voir est entre les mains du Chef de l’État (un Président comme aux États-Unis, ou
même un organe collégial comme le Directoire en 1795 en France). À l’inverse
du régime parlementaire, il n’existe pas de pouvoirs de révocation réciproques :
C’est exactement cela. Ils sont
aussi spécialisés.
l’exécutif ne peut dissoudre le législatif et le législatif ne peut renverser l’exécutif. Les
deux pouvoirs sont donc indépendants l’un vis-à-vis de l’autre.
108
Dans la pratique, cette séparation n’est pas aussi stricte. Il existe des systèmes de Bien, vous avez compris la
différence entre la théorie et la
poids et contrepoids (« checks and balances ») permettant d’éviter le blocage du pratique avec de bons exemples
régime. Cela a permis au régime américain de fonctionner pendant plus de deux (cette étude, plus poussée,
siècles. À l’inverse, les exemples de certaines constitutions françaises, plus particu- tempère et atténue vos propos
précédents ou les confirme).
lièrement celle de 1795, montrent qu’un régime où les pouvoirs sont séparés de
manière trop stricte, voire « isolés », conduit au blocage total et à l’échec pratique
de la théorie.
L’exemple le plus topique est celui du Directoire instauré par la Constitution du
22 août 1795. Cet organe collégial détenteur du pouvoir exécutif ne pouvait inter-
venir dans la procédure législative : il n’a pas de droit d’initiative, pas de droit de
veto ni de droit d’assister aux séances des assemblées. Il était donc obligé de pro-
mulguer et d’exécuter les lois. Aucune possibilité de contacts directs entre les deux
pouvoirs n’était prévue. En effet, les rares communications ne s’effectuaient que par
le biais de « messagers d’État ». Bien entendu, le Directoire et le Parlement n’avaient
pas le pouvoir de se révoquer mutuellement.
Bonne conclusion concise
En conclusion, le régime présidentiel issu d’une interprétation stricte de la sépara- indiquant des éléments importants
tion des pouvoirs implique néanmoins une certaine forme de collaboration entre à retenir.
les pouvoirs, garantissant ainsi la pérennité du régime. Toutefois, cette collaboration
n’est pas aussi poussée que dans le régime parlementaire.
QUESTION N° 4
109
En ce qui concerne la spécialisation, nous pouvons tout d’abord mentionner « le
Bien, vous avez trouvé de bons droit de message du président » qui lui permet de recommander au Congrès les
exemples. Attention toutefois à
toujours indiquer les articles de la mesures qu’il estime nécessaires et opportunes. Ensuite, le Sénat dispose d’un pou-
Constitution quand c’est possible voir important sur les nominations de certains fonctionnaires de l’État fédéral (les
ambassadeurs et les juges fédéraux par exemple). Il doit en effet donner son d’ac-
cord afin qu’elles puissent être entérinées. Par ailleurs, le Président dispose d’un
droit de veto à l’égard des lois en vertu de l’article 7 de la Constitution. Enfin, le
Président possède d’une certaine manière un pouvoir judiciaire à travers le droit
de grâce.
En ce qui concerne l’indépendance, il faut mentionner la procédure d’impeach-
ment en vertu de laquelle le Congrès peut destituer le Président ainsi que certains
Vous auriez pu indiquer les articles des membres les plus importants de son administration (Vice-Président, hauts
de la Constitution. fonctionnaires, etc.) lorsque dans l’exercice de leurs fonctions, ils sont coupables
de trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs. De plus, les juges de la
Cour suprême des États-Unis sont nommés par le Président après avis conforme du
Sénat.
110
Votre PROGRAMME de droit
2019
constitutionnel L1-S1 traité à travers
les DIFFÉRENTES ÉPREUVES
rencontrées en TD et lors de l’EXAMEN
Les CORRIGÉS sont CONFORMES
aux attentes de votre professeur et à ce que ANNALES
er cette anecdote.
Il faudrait expliqu
Introduction rare, tution
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L’actuelle Constitutio ou prou, le mêm nce à deux que cette révision
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Commentaire de
tution
alors que le texte
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dénominations différe belge semble être résumée
la
isions
deux de nouvelles subdiv
Sous la direction
texte et n
17 février 1994. Un de la Constitutio le langage.
Sujet 12
et en simplifiant
Toute la complexité
dates différentes.
LICENCE 1
dans cette anec
dote. l’impulsion de
ait décidé, sous
de Belgique, que la Belgique n du nouvel
d’Aurélien Baudu
extraits de la Cons État Cette Constitutio se sépa rer des Pays-
t d’être soumise les : l’article 96,
À la lumière des e politique de cet t (en France), de en cinq jours, avan Donnez des exemp
Durée de l’épreuve
:
le type de régim la révolution Juille ission ad hoc
l’époque, dont on notamment qui
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Les 150 représenta qui peut être interrompu prématuré i prévu à l’article 46 qui,
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1° soit rejette
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L’exercice est assez transformer l’exer t citer au cœur du dispo que si… », phrase
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nnelle.
pratique constitutio
94
a ve c d e s c o n s e i l s d e m é t h o d o l o g i e
Prix : 12,80 €
ISBN 978-2-297-06838-3
9 782297 068383 www.lextenso-editions.fr