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INTRODUCTION (SUITE)
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INTRODUCTION (SUITE)
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INTRODUCTION (SUITE)
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INTRODUCTION (SUITE)
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QU’EST-CE QU’UNE
PERTE DE
PRODUCTIVITÉ?
QU’EST-CE QU’UNE PERTE DE
PRODUCTIVITÉ?
• Définition
– Différence entre la productivité que l’entrepreneur a estimée
pour réaliser un ouvrage et la productivité réelle qui a été
diminuée à cause du changement
• Exemples
– Accélération ayant entraîné de la fatigue
– Encombrement du chantier par la juxtaposition de plusieurs
activités
– Conditions hivernales
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QU’EST-CE QU’UNE PERTE DE
PRODUCTIVITÉ? (SUITE)
• Confusion entre « coûts d’impact » et « perte de productivité »
– Les tribunaux et les auteurs confondent parfois la perte de productivité
avec les coûts d’impact, alors que d’autres voient en la perte de
productivité une manière de mesurer les coûts d’impact
– Il est par ailleurs possible que des coûts d’impact puissent survenir sans
entraîner de perte de productivité
– Les coûts d’impact représentent l’ensemble des coûts additionnels
résultant de l’impact qu’ont eu les changements sur l’exécution d’autres
travaux et sur l’échéancier en général, tandis que la perte de
productivité constitue l’un des éléments pouvant être réclamés à titre de
coûts d’impact.
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QUI EST RESPONSABLE
DES PERTES DE
PRODUCTIVITÉ?
QUI EST RESPONSABLE DES PERTES
DE PRODUCTIVITÉ?
• Responsabilité
– Seules les pertes de productivité causées par le maître de l’ouvrage peuvent être
réclamées par l’entrepreneur
– Ne sont généralement pas indemnisables les pertes de productivité découlant de
perturbations que l’entrepreneur devait raisonnablement anticiper ou qui sont
expressément exclues par le contrat
• Fardeau de la preuve
– Il revient à l’entrepreneur de démontrer la responsabilité du propriétaire dans la
survenance des événements perturbateurs
– C’est également à l’entrepreneur qu’appartient le fardeau d’établir l’existence
d’un préjudice qui en découle, ainsi que de quantifier le préjudice en question
– Il est important pour les entrepreneurs de se munir d’un système adéquat de
contrôle des coûts
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LES MÉTHODES POUR
CALCULER L’IMPACT
D’UNE PERTE DE
PRODUCTIVITÉ
LES MÉTHODES POUR CALCULER L’IMPACT
D’UNE PERTE DE PRODUCTIVITÉ
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LES MÉTHODES POUR CALCULER L’IMPACT
D’UNE PERTE DE PRODUCTIVITÉ (SUITE)
• La méthode du coût total (« total cost approach »)
– La méthode du coût total implique de comparer les coûts réels encourus
lors du projet avec le montant estimé au début des travaux, souvent au
moment de la soumission, afin de réclamer au donneur d’ouvrage la
différence entre les deux montants
– Établit souvent de manière imprécise le lien causal direct entre les coûts
réclamés et la cause
– Ne permet pas d’isoler les causes qui sont dues au donneur d’ouvrage
de celles qui résultent des difficultés propres à l’entrepreneur
– Les tribunaux en permettent parfois l’utilisation lorsqu’il n’existe aucune
autre méthode d’évaluation du préjudice
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LES MÉTHODES POUR CALCULER L’IMPACT
D’UNE PERTE DE PRODUCTIVITÉ (SUITE)
• La méthode du coût total modifié
– Les tribunaux semblent plus réceptifs à cette méthode (voir
Dawcolectric et Birdair)
– Le requérant doit, en plus de soustraire les coûts prévus aux coûts
réels, ajuster cette différence par toute augmentation des coûts pouvant
résulter de sa propre faute, que ce soit en raison d’erreurs dans sa
soumission initiale ou dans la réalisation des travaux
– Établit souvent de manière imprécise le lien causal direct entre les coûts
réclamés et la cause
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LES MÉTHODES POUR CALCULER L’IMPACT
D’UNE PERTE DE PRODUCTIVITÉ (SUITE)
• La méthode différentielle (« measured mile approach »)
– Consiste à comparer la productivité réelle réalisée par l’entrepreneur
pendant une période au cours de laquelle ses travaux n’ont pas été
perturbés et celle qu’il a réalisée pendant les périodes où il prétend que
ses travaux ont été perturbés par des retards, de l’accélération ou
d’autres perturbations
– Permet davantage de quantifier séparément les coûts supplémentaires
dont on impute la responsabilité au propriétaire de ceux qui relèvent de
la responsabilité de l’entrepreneur
– Largement acceptée par les tribunaux puisqu’elle permet d’établir un
lien de causalité solide entre la cause et les dommages
– Limite : il doit y avoir eu une période dite « normale » suffisamment
longue et similaire à celle affectée durant l’exécution des travaux.
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LES MÉTHODES POUR CALCULER L’IMPACT
D’UNE PERTE DE PRODUCTIVITÉ (SUITE)
• La méthode estimative
– Estimation afin d’établir ce qu’auraient été les coûts si aucune
perturbation n’était intervenue
– Cette estimation doit être distincte de celle utilisée par l’entrepreneur
dans sa soumission
– Généralement déterminé par un expert qui calculera les heures ou les
coûts prévisibles selon ce qui était annoncé VS ceux qu’il estime en
fonction des conditions réelles
– Méthode utilisée dans l’affaire Kiewit
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LES MÉTHODES POUR CALCULER L’IMPACT
D’UNE PERTE DE PRODUCTIVITÉ (SUITE)
• La méthode statistique
– Déterminer le pourcentage de la perte de productivité par l’utilisation
d’études publiées par des organisations reconnues
– Un pourcentage est alors multiplié par le nombre d’heures travaillées et
par le taux horaire moyen afin de déterminer le coût lié à la perte de
productivité
– Méthode utilisée lorsqu’il sera impossible de quantifier autrement la
perte de productivité, pour estimer à l’avance le coût des pertes, ou
simplement afin de valider l’exactitude des résultats d’une autre
méthode de calcul principale (affaire Kiewit)
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