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"acide aminé essentiel"
"bon" cholestérol
"mauvais" cholestérol
1-25-dihydroxy-vitamine D (Calcitriol)
17-Hydroxyprogestérone
17-OH progestérone
17-OHP
25 OH vitamine D; 1-25 diOH vitamine D
25-hydroxy-vitamine D (Calcidiol)
5-HIAA
A
A1AT; AAT
A1c
AAP
ACAN
ACE
Acétaminophène
Acétylcholinestérase érythrocytaire
Acide 5-hydroxy-indole-acétique
Acide folique ou vitamine B9
Acide lactique
Acide Méthylmalonique
Acide urique
Acide valproïque
ACTH
Activité Anti-Xa
Activité et Antigène de l'Antithrombine
Adrénaline (épinéphrine)
AFP
AFP marqueur tumoral
Alanine aminotransférase
ALAT - TGP
Albumine
Albumine glyquée (test apparenté)
Albumine plasmatique
Albumine sanguine
Albumine sérique
Albuminémie
Alcool
Alcool éthylique
Aldolase
Aldostérone - Rénine
Alpha-1 Antitrypsine
Alpha-foetoprotéine
AML
AMM
Ammoniaque
Ammoniaque plasmatique
Ammoniémie
Amylase
Amylase plasmatique
Amylase urinaire
Amylasémie
Amylasurie
ANA.
Analyse ADN de la mucoviscidose
Analyse d’urine de dépistage
Analyse de la mutation génétique PSEN1
Analyse du LCR
Analyse du liquide amniotique; amniocentèse
Analyse du Liquide Céphalo-Rachidien
Analyse du liquide péritonéal
Analyse moléculaire pour le diagnostic de mucoviscidose
ANCA
Anti-ADN double brin
Anti-ADN
Anticoagulant lupique
Anticoagulant lupique
Anticorps anti-ADN natif double-brin
Anticorps anti-ADNdb
Anticorps anti-antigènes nucléaires solubles
Anticorps anti-antigènes solubles
Anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles
Anticorps anti-ENA
Anticorps anti-M2
Anticorps anti-microsome
Anticorps anti-mitochondries
Anticorps anti-mitochondries de type M2
Anticorps anti-muscles lisses
Anticorps anti-neutrophiles cytoplasmiques
Anticorps anti-nucléaires
Anticorps anti-nucléaires fluorescents (FAN)
Anticorps antiphospholipides
Anticorps antiphospholipides et cofacteurs
Anticorps anti-récepteur de la TSH
Anticorps anti-récepteur de la TSH (TRAK) (TBII)
Anticorps anti-streptolysine O
Anticorps anti-thyroglobuline
Anticorps anti-thyroglobuline (Ac anti-Tg)
Anticorps anti-thyroïde
Anticorps anti-thyroïdiens
Anticorps anti-thyroperoxidase
Anticorps anti-thyroperoxidase(Ac anti-TPO)
Anticorps anti-Toxoplasma gondii
Anticorps anti-transglutaminase (anti-TG); anticorps anti-endomysium
Anticorps anti-VIH
Anticorps contre l'antigène de la capside virale du virus Epstein-Barr - VCA IgM/IgG
Anticorps contre l'antigène nucléaire du virus Epstein-Barr - EBNA IgG
Anticorps contre l'antigène précoce D - EAD
Anticorps EBV
Anticorps EBV IgG VCA
Anticorps EBV IgM VCA
Anticorps hétérophiles (voir MNI-test)
Anticorps IgG EA
Anticorps IgG EBNA
Anticorps thyréostimulants
Anti-ECT
Antigène carcino-embryonnaire
Antigène de cancer 125
Antigène de cancer 15-3
Antigène de cancer 19-9
Antigène spécifique de la prostate
Antistreptolysine O
Anti-Tg
Antithrombine
Antithrombine III fonctionnelle
Anti-TPO
Anti-Xa; inhibition du Xa; héparine anti-facteur Xa
Apo A-I
Apo B
Apo B-100
Apolipoprotéine A-I
Apolipoprotéine B-100
Appellation par leur numéro (facteur I
ASAT-TGO
ASLO
Aspartate aminotransférase
Aspiration de moelle osseuse; Biopsie de moelle osseuse; Biopsie médullaire au trocart. Tests
apparentés : NFS
AT III
Auto-anticorps thyroïdiens
Azote
Azotémie
B
B12 & Folates
B2M; ß2M; ß2-Microglobuline
BAAR : coloration et culture
Bactérie responsable de la maladie
Bandelettes urinaires
BCR-ABL
Béta hCG
Béta-2 Microglobuline marqueur tumoral
Béta2 Microglobuline
Bicarbonates
Bilan du fer
Bilan électrolytique
Bilan hépatique
Bilan lipidique
Bilan martial
Bilirubine
Bilirubine directe (ou bilirubine conjuguée)
Bilirubine indirecte (ou bilirubine non conjuguée)
Bilirubine néonatale
Bilirubine totale
Biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer
Blennorragie
BNP
BNP pour peptide natriurétique de type B (en anglais « Brain Natriuretic Peptide »)
Bordella pertussis
BRCA
BRCA-1 et BRCA-2
BReast CAncer Gene 1 et 2 – gènes du cancer du sein 1 et 2
C
C2H5OH
CA 15-3
CA 19-9
CA-125
Caféine
Calcémie
Calcitonine
Calcium
Calciurie
C-ANCA
Capacité totale de fixation de la transferrine
Carbamazépine
Carbamazépine totale
Carbatrol®
Carbohydrate Antigène 125
Carbohydrate Antigène 15-3
Carbohydrate Antigène 19-9
Catécholamines
Catécholamines Libres Urinaires
Catécholamines plasmatiques
Catécholamines urinaires
CCMH
CD4 - CD8
C-erbB-2
Céruléoplasmine
Céruloplasmine
CgA
Chaines légères Kappa et Lambda
Chaines légères libres
Chlamydia trachomatis
Chlamydiae
Cholestérol
Cholestérol des lipoprotéines de faible densité
Cholestérol des lipoprotéines de haute densité
Cholestérol sanguin
Cholestérol total
Cholinestérase
Chromogranine A
Chromosome Philadelphie (Ph)
Ciclosporine
Ciclosporine
CK
CK totale
CK-MB
Clairance de la créatinine
Clairance de la créatinine mesurée
CLL
CLLS
Clostridium difficile
Coefficient de saturation de la transferrine
Cofacteurs de la coagulation sanguine
Coloration de Gram
Combinaison de tests pour la recherche d’anticoagulant lupique; Inhibiteur Lupique; TCA sensible;
TCA-LA; temps de venin de vipère Russell dilué (TVVRd); temps de venin de vipère Russell modifié
(TVVRm)
Comptage des globules rouges
Comptage des plaquettes
Comptage des thrombocytes
Comptage globulaire
Comptage T4 - T8
Concentration de glucose dans le sang ou Glycémie ou Glucose sanguin
Concentration en CO2
Corticotrophine
Cortisol
CPK
CPK-MB
Créat
Créatine Kinase
Créatine Kinase–MB
Créatine phosphokinase
Créatinine
CRP
CRP haute sensibilité
CRP hs
CRP ultrasensible
CRP us
Cuivre
Cuivre (symbole chimique: Cu)
Cuivre hépatique
Cuivre sérique libre
Cuivre sérique total
Cuivre sérique ultrafiltrable
Cuivre urinaire des 24H
Culture de Clostridium difficile
Cystatine C
Cystatine C
D
D-dimères
Débit de filtration glomérulaire estimé
Depakine
Dépistage des anomalies chromosomiques foetales : marqueurs du second trimestre
Dépistage des anomalies chromosomiques foetales: marqueurs du premier trimestre
Dépistage des streptocoques du groupe B
Dépistage du virus du SIDA
Dépistage urinaire par bandelettes
Dépistage VIH
Dérivé protéinique purifié (DPP ou PPD = Purified Protein Derivative)
Dérivés méthoxylés plasmatiques
Déshydrogénase lactique
Détection des anticorps spécifiques par fluorescence
Détection par PCR de Toxoplasma gondii
DFG estimé
Diagnostic biologique de la maladie cœliaque
Diagnostic de la coqueluche
Dipeptidyl-dipeptidase A (EC-3.4.15.1)
Dopamine
Dosage et ratio des chaines légères libres
Dosage quantitatif des immunoglobulines
Dosage sérique des chaines légères libres
Dosages des cofacteurs
E
EBV test
ECA
ECBC
ECBU
Electrolytes
Electrophorèse des protéines
Electrophorèse des protéines et Immunofixation
Electrophorèse des protéines sériques
Electrophorèse des protéines urinaires
Enzyme de Conversion de l’Angiotensine
Enzyme de conversion de l'angiotensine I
ERBB2
Ethanol
Ethanol
Etude de l’agrégation plaquettaire; étude des fonctions plaquettaires ; PFA
Examen bactériologique des crachats
Examen biochimique et cyto-bactériologique du LCR
Examen cyto-bactériologique des crachats
Examen cytobactériologique des urines
Examen microscopique après coloration de Gram
Examen parasitologique des selles
Exploration d'une anomalie lipidique
F
Facteur I
Facteur II) ou par leur nom (fibrinogène
Facteur Rhumatoïde
Facteur V Leiden
Facteur V Leiden et Mutation G20210/A du gène de la Prothrombine
Facteur Von Willebrand
Facteur Von Willebrand antigène et activité
Facteurs de la coagulation
Facteurs de risque cardiovasculaire
Fe
Fer sanguin
Fer sérique
Fer total
Ferritine
Ferritine sérique
Fibrinogène
Fibronectine foetale
Fibronectine foetale
Folates érythrocytaires
Folliculostimuline
Formule leucocytaire
Formule sanguine
Formule sanguine au microscope
FR
Fraction du cuivre sérique non liée à la céruloplasmine
Fragments de dégradation de la fibrine
FRCV
Frottis de sang périphérique
Frottis sanguin
Fructosamines
FSH
FTA qui sont des noms de tests. Tréponema pallidum
FVW:Ag ; FVW:RCo ; cofacteur de la ristocétine
G
G6PD
G-6-PD
Gamma-glutamyl transférase
Gamma-glutamyl transpeptidase
Gaz du sang
Gaz du sang artériel
GDS
Gène de fusion bcr-abl
Genotypage de dépistage de résistance du HIV aux antirétroviraux
Génotypage de la mucoviscidose
Génotypage de l'apolipoprotéine E
Génotype de l'Apo E
GGT
GGTP
GH
Glucose
Glucose-6-Phosphate Déhydrogénase
Glycémie
Glycémie à jeun
Glycohémoglobine
Glycosurie ou Glucose urinaire
Gonocoques
Gonorrhée
Groupage ABO et Rhésus
Groupage sanguin
Groupe HLA
Groupe sanguin
H
Haptoglobine
Hb
HbA1c
hCG
HCG qualitative
HCG quantitative
Hct
HDL
HDL cholestérol
HDL-C
Hématocrite
Hémoculture
Hémoglobine
Hémoglobine A1c
Hémoglobine glycosylée
Hémoglobine glyquée
Hémogramme
Hépatite virale A
Hépatite virale B
Hépatite virale C
Her-2/neu
HER-2/neu
Hg
HIAA
HLA-B27
HLA-B27 antigène
Home tests
Homocystéine
Homocystéine plasmatique totale
Hormone adrénocorticotrope
Hormone chorionique gonadotrope humaine
Hormone de croissance
Hormone de croissance (GH)
Hormone de croissance humaine (hGH)
Hormone folliculo-stimulante
Hormone lutéinisante
Hormone parathyroïdienne
Hormone parathyroïdienne
Hormone somatotrope
Hp
HPT
HPV
Human epidermal growth factor receptor 2 (Récepteur 2 du facteur de croissance épidermique humain)
Amplification du gène Her2/neu par FISH (Hybridation in situ en fluorescence); surexpression Her2
par IHC (immunohistochimie)
Human Leukocyte Antigen
Human leukocyte antigen B27
Hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO)
I
IDR
IgE totales
IGF-1
IgG
IgM
IgM)
IgM/IgG anti-borrelia burgdorferi
IMA
Immunoglobulines
Immunoglobulines E totales
Immunoglobulines totales; Immunoglobuline A (IgA); Immunoglobuline G (IgG) ; Immunoglobuline
M (IgM)
Immunophénotypage
Immunophénotypage par cytométrie en flux ou par immunohistochimie
Indices éryhtrocytaires : VGM, TCMH, CCMH, IDR
Infection par le gonocoque
Insuline
Insuline-like Growth Factor - 1
International Normalized Ratio (INR)
Intradermoréaction à la tuberculine
Intradermoréaction à la tuberculine (IDR) ou test à la tuberculine
Ionogramme
Ischemia-Modified Albumin (Albumine modifiée par l'ischémie)
Isoenzymes de la LDH
K
K
L
LA
Lactate
Lactate déshydrogénase
LD
LDH
LDH totale
LDL
LDL cholestérol
LDL-C
LH
Lipase
Lipoprotéine (a)
Lipoprotéine petit a (prononciation)
Liquide amniotique
Lithiémie; Nom des spécialités : Théralite
Lithium
Lp(a)
Lupus Anticoagulant
Lutéostimuline
Lymphocytes CD4-CD8
M
Magnésémie
Magnésium
Mais aussi Thyréostimuline et Thyréotropine
Marqueurs cardiaques
Marqueurs sériques de la trisomie 21 au cours du premier trimestre
Marqueurs sériques de la trisomie 21 au second semestre
Marqueurs Trisomie 21 (1er trimestre)
Marqueurs Trisomie 21 (2ème trimestre)
Marqueurs tumoraux
Mercure
Métabolite de la sérotonine
Métanéphrines libres plasmatiques
Métanéphrines plasmatiques
Microalbumine
Microalbumine urinaire
Microalbuminurie
Micropakine
Mise en culture
MNI-test
Moelle osseuse; analyse médullaire
Morphologie des globules rouges.
MTHFR
Mutation du Facteur V Leiden: Résistance à la Protéine C activée; Facteur V R506Q; Mutation 20210
de la prothrombine: Prothrombine G20210A; Facteur II 20210
Mutation du gène de la méthylènetétrahydrofolate réductase
Mutation du gène de la MTHFR
Mutation G20210/A
Mutations gène CFTR
Mycobactéries : examen microscopique et culture
Myélogramme
Myoglobine
N
Na
Neisseria gonorrhoeae
Neurolithium
NFS
NGB
Nicotine ou Cotinine
Nicotine/Cotinine
Nom de la spécialité: Gardénal
Nom de la spécialité: Rapamune
Nom de spécialité: Di-Hydan
Nom des spécialités : Néoral
Nom formel : acide delta aminolévulinique (ALA)
Nombre de globules rouges; nombre d'érythrocytes
Noradrénaline (norépinéphrine)
NT-proBNP
NT-proBNP pour propeptide N-terminal du peptide natriurétique de type B (en anglais « N-terminal
Pro-Brain Natriuretic Peptide »)
Numératio
Numération des Globules Blancs
Numération des Globules Rouges
Numération des leucocytes
Numération des leucocytes; nombre de globules blancs
Numération Formule Sanguine
Numération plaquettaire
O
Oestradiol (17 béta oestradiol ou E2)
Oestriol (E3)
Oestrogènes
Oestrone (E1)
Osmolalité
Osmolalité
Osmolarité
P
P
PAL
P-ANCA
Papillomavirus humain
Paracétamol
Parathormone
PCR
Peptide Béta Amyloïde 42
Peptide-C
Peptide-C de l'insuline
Phénobarbital
Phénylalanine
Phénytoïne
Phosphatase Alcaline
Phosphate inorganique
Phosphate
Phosphore
PO4
Ponction biopsie médullaire
Porphobilinogène (PBG)
Porphyrines
Potassium
Préalbumine
Préalbumine liant la thyroxine
Préalbumine riche en tryptophane
Préséniline 1
PRL
ProBNP
Profil électrolytique
Progestérone
Progestérone
Prolactine
Prolactine sérique
Protéine S
Protéine C
Protéine C Fonctionnelle ou Antigène
Protéine C-réactive
Protéine C-réactive ultrasensible
Protéine fixant l'hémoglobine
Protéine S Libre (Fonctionnelle) ou Antigène (Totale)
Protéine Tau
Protéines glyquées plasmatiques
Protéines sériques totales
Protéines totales
Protéinurie
Protéinurie des 24H
Protéinurie totale
Prothrombine)comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
PSA
PSA complexé
PSA libre
PSA total
PSEN1
Pseudocholinestérase (butylcholinestérase) sérique
PTH
PTH intacte
R
Ratio Albumine/Globulines
Ratio Albumine/Globulines
Ratio Protéinurie/ Créatininurie
Recherche d’un portage de SARM
Recherche d’un portage de Staphylococcus aureus Résistant à la Méthicilline (SARM)
Recherche d’une infection à Clostridium difficile
Recherche d'anticorps anti-VHA
Recherche d'anticorps contre Borrélia burgdorferi
Recherche de bacilles acido-alcoolo-résistants (BAAR)
Recherche de drogues illicites
Recherche de mycobactéries
Recherche des mutations du gène CFTR
Recherche des toxines A et B de Clostridium difficile. coproculture
Recherche du bacille de Koch (BK)
Recherche étiologique d’une diarrhée péri- ou post-antibiothérapie
Recherche étiologique d’une gastro-entérite virale.
Réticulocytes
RPR
S
Sandimmun
S-DHEA
Sensibilité aux antibiotiques
Sensibilité aux antimicrobiens
Sérodiagnostic de la rubéole
Sérodiagnostic de la syphilis (ex BW)
Sérologie
Sérologie anti-Bordetella pertussis (détection des anticorps de type IgA
Sérologie EBV
Sérologie Hépatite A
Sérologie Hépatite B
Sérologie Hépatite C
Sérologie Maladie Cœliaque
Sérologie Maladie de Lyme
Sérologie Rubéole
Sérologie Toxoplasme
Sidérémie
Sidérophylline
Sirolimus
Sodium
Somatomédine C
Somatotropine
Streptococcus agalactiae
Streptococcus pyogenes
Streptocoque bêta-hémolytique du groupe A
Streptocoque du groupe A
Streptocoques béta-hémolytiques du groupe B
Streptocoques du groupe B
Streptotest
Suivi thérapeutique
Sulfate de Déhydroépiandrostérone
Sulfate de DHEA
Syphilis
Système rénine-angiotensine-aldostérone
T
T3
T3 Libre (T3L)
T3 Totale (T3T)
T4
T4 Libre (T4L)
T4 Totale (T4T)
Tau/Aß42
Taux de Prothrombine (TP)
Taux d'héparine
TCA
TCMH
TCO2
Tégrétol®
Temps de céphaline activé
Temps de Céphaline plus Activateur
Temps de Prothrombine
Temps de Quick
Test de diagnostic rapide (TDR)
Test de diagnostic rapide des angines
Test de grossesse
Test de l’infection tuberculeuse latente
Test de la mononucléose infectieuse; recherche d'anticorps hétérophiles anti-EBV (virus d'Epstein-
Barr)
Test de la sueur
Test de Mantoux (Heaf test en Angleterre)
Test VIH
Testostérone
Testostérone totale
Tests à Domicile
Tests des fonctions plaquettaires
TG
TGO
TGP
Théophylline
Théophylline et Caféine
Thyroglobuline
Thyroglobuline (Tg)
Thyroid Stimulating Hormone (Hormone stimulant la thyroïde)
Thyrotropine (le plus souvent)
Thyroxine
Total CO2
Toxoplasma gondii
TP
TPHA
Transaminase glutamo-oxaloacétique
Transaminase glutamo-pyruvique sérique
Transferrine
Transthyrétine
TRIG
Triglycérides
Triiodothyronine
Troponine
Troponine I (TnI)
Troponine I cardio-spécifique (cTnI)
Troponine T (TnT)
Troponine T cardio-spécifique (cTnT)
Trypsine immunoréactive
Trypsine immunoréactive (TIR)
Tryptase
Tryptase mastocytaire ; alpha tryptase ; beta-tryptase ; tryptase mature
TSH
Typage HLA; typage tissulaire; test d'histocompatibilité;
Typtase totale
U
Urate de sodium
Urée
Urée sanguine
Uricémie
Uroculture
V
Valproate de sodium
Vancomycine
Variants de l'hémoglobine
VDRL
VGM
VHA
VHB
VHC
Virus de la Grippe
Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH)
Virus génital du papillome humain
Virus Influenza
Virus Respiratoire Syncytial
Vitamine B12 et folates (ou acide folique)
Vitamine B12 ou cobalamine
Vitamine D
Vitesse de sédimentation
Vitesse de sédimentation des globules rouges
VRS
VS
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Phénylalanine
Synonymes: "acide aminé essentiel"
Nom officiel: Phénylalanine
Examens apparentés: 17-Hydroxyprogestérone, TSH, Trypsine immunoréactive, Drépanocytose
Pourquoi faire cet examen de biologie médicale ?
Pour dépister une maladie, la phénylcétonurie et pour suivre l'efficacité du régime instauré dans cette
pathologie.
LDL cholestérol
Vitamine D
Synonymes: 25 OH vitamine D; 1-25 diOH vitamine D
Nom officiel: 25-hydroxy-vitamine D (Calcidiol), 1-25-dihydroxy-vitamine D (Calcitriol)
Examens apparentés: Calcium, PTH, Phosphates, Magnesium
La vitamine D possède une double origine: a) production au niveau de la peau suite à une exposition
solaire (endogène) et b) apport par les aliments et les additifs alimentaires (exogène). Ces deux types
de vitamine D ont des structures chimiques légèrement différentes et elles se distinguent par les
indices de leur nom chimique mais ont toutes deux la même activité biologique. La vitamine D2
(ergocalciférol) se retrouve dans les aliments d’origine végétale et dans la plupart des préparations de
vitamines et de suppléments tandis que la vitamine D3 (cholécalciférol) est la seule forme produite par
le corps, présente dans les aliments d’origine animale elle est également utilisée dans certaines
formulations avec des doses élevées pour le traitement de carence sévère en vitamine D.
Les deux types de vitamine D2 et D3 sont transformés une première fois au niveau hépatique en 25-
hydroxy-vitamine D, puis une deuxième fois au niveau rénale en 1,25-dihydroxy-vitamine D. Le
principal rôle de la vitamine D est d’aider à la régulation de l’absorption du calcium, des
phosphates et à un degré moindre du magnésium. La vitamine D est essentielle pour la croissance
et la santé osseuse; sans elle, les os sont fragiles, malformés et incapables de se réparer normalement,
ce qui est à l’origine d’une maladie dénommée rachitisme chez l’enfant et ostéomalacie chez l’adulte.
La vitamine D a également été impliquée dans la régulation de l’auto-immunité.
La vitamine D est une vitamine liposoluble qui est absorbée par l’intestin comme de la même façon
qu’une matière grasse. C’est pourquoi son dosage est parfois prescrit pour surveiller et garantir aux
patients atteints de maladie qui interfèrent avec l’absorption des graisses, comme la mucoviscidose et
la maladie de Crohn, que leurs concentrations en vitamine D soient suffisantes. Le dosage de la
vitamine D est aussi prescrit quelque fois pour apprécier l’efficacité d’un traitement par de la vitamine
D, du calcium, des phosphates et/ou une supplémentation en magnésium.
Si la concentration en calcium est élevée ou si le patient est atteint d’une maladie à l’origine d’une
production en quantités excessives de 1,25-dihydroxy-vitamine D, tels que la sarcoïdose ou certaines
formes de lymphomes, le dosage de la 1,25-dihydroxy-vitamine D peut alors être demandé.
Le dosage de la vitamine D peut également être prescrit pour aider dans le diagnostic ou la
surveillance des dysfonctionnements des glandes parathyroïdes, car l’hormone parathyroïdienne
(PTH) est essentielle à l’activation de la vitamine D.
Lorsqu’une supplémentation en vitamine D, calcium, phosphates, ou magnésium est nécessaire, les
concentrations en vitamine D sont parfois mesurées pour surveiller l’efficacité du traitement.
Si les concentrations en magnésium sont trop faibles, cela peut entraîner une concentration faible en
calcium qui est résistante à la vitamine D et à la régulation par l’hormone parathyroïdienne. Il peut être
nécessaire de recourir à une supplémentation à la fois en calcium et en magnésium pour retrouver un
fonctionnement normal.
17-Hydroxyprogestérone
Synonymes: 17-OHP, 17-OH progestérone
Nom officiel: 17-Hydroxyprogestérone
Examens apparentés: Cortisol, ACTH, Testostérone
5-HIAA
Synonymes: Acide 5-hydroxy-indole-acétique, HIAA, Métabolite de la sérotonine
Nom officiel: Acide 5-hydroxy-indole-acétique
Examens apparentés: Créatinine, Serotonin
Alpha-1 Antitrypsine
Synonymes: A1AT; AAT
Nom officiel: Alpha-1 Antitrypsine
Examens apparentés: Electrophorèse des protéines, Gaz du sang
L’AAT aide à désactiver plusieurs enzymes, dont la plus importante est l’élastase. L’élastase est une
enzyme produite par les globules blancs sanguins appelés polynucléaires neutrophiles et elle fait partie
de la réponse physiologique aux blessures et à l’inflammation. L’élastase dégrade des protéines afin
qu’elles puissent être épurées et recyclées. Si son action n’est pas régulée par l’AAT, l’élastase va
alors dégrader le tissu pulmonaire.
Chaque individu a hérité de deux copies du gène qui code pour l’AAT ou gène inhibiteur de la
protéase (SERPINA1). Ce gène est co-dominant, ce qui signifie que chaque copie du gène
SERPINA1 est responsable de la production de la moitié de l’AAT. S’il y a une mutation sur l’une ou
les deux copies du gène, il peut y avoir des anomalies qualitatives ou quantitatives de l’AAT. Quand la
production d’AAT ne dépasse pas 30% de la production physiologique, on parle de déficit en alpha-1
antitrypsine. Les porteurs de ce déficit ont un très grand risque de développer un emphysème, une
maladie progressive du poumon, au début de l’âge adulte. En cas d’exposition à des fumées ou de
tabagisme, les dégâts pulmonaires apparaissent plus tôt et sont plus sévères.
Certaines formes d’AAT anormales s’accumulent dans les cellules hépatiques où ils sont produits.
Cette accumulation aboutit à la formation de dépôts de protéines anormales, ce qui détruit les cellules
et causes des dommages hépatiques. Environ 10% des nouveaux nés porteurs de déficit en AAT ont
des atteintes hépatique et font une jaunisse (ou ictère). Dans les cas sévères, ces enfants nécessitent
une transplantation hépatique pour survivre. Le déficit en AAT est la cause génétique la plus répandue
de maladies hépatiques en pédiatrie.
Environ 15% des adultes avec un déficit en AAT développent une cirrhose, la plupart ont un risque
plus élevé de développer un cancer hépatique (hépatocarcinome).
- Un enfant en bas âge présente une jaunisse depuis plus d’une semaine, une splénomégalie, une
accumulation de liquide dans l’abdomen (ascite), des démangeaisons persistantes (prurit) et autres
atteintes hépatiques;
- Une personne de moins de 40 ans développe une toux chronique, des râles ou est essoufflée après un
effort, ou montre d’autres signes d’emphysème. C’est particulièrement le cas pour des personnes non
fumeuses et non exposées à des toxiques pulmonaires, ainsi que quand les dommages semblent être
localisés dans la région basse des poumons;
- Un individu a un parent proche affecté et veut connaître la probabilité de transmettre la maladie à ses
enfants.
- Taux d’AAT: Un niveau bas dans le sang indique que le sujet est déficitaire en AAT. Plus le taux
d’AAT est bas, plus le risque de développer un emphysème est important.
- Examen phénotypique: Chez les patients présentant une forme anormale d’AAT, le risque de
développer la maladie dépend de la quantité et du variant d’AAT produit. Un variant à très basse
activité peut entraîner un emphysème (parce qu’il n’y a pas de protection des poumons), et une
maladie hépatique (par accumulation).
- Génotypage: Lorsque le test ADN démontre la présence d’une ou de deux copies potentiellement
pathogène du gène SERPINA1, une quantité moindre d’AAT ou une forme anormale d’AAT sera
synthétisée. Le degré du déficit en AAT et le degré d’atteinte pulmonaire et/ou hépatique peut
énormément varier. Deux personnes ayant la même mutation peuvent avoir deux expressions cliniques
différentes de la maladie. Comme pour tous les examens génétiques, une consultation de conseil
génétique est recommandée pour évaluer le risque de transmission à la descendance.
Les patients ayant un allèle normal (M) et un muté (S ou Z) produiront une quantité moindre d’AAT
mais suffisante pour qu’elle assure ses fonctions. Ce sont alors des porteurs sains, ils peuvent
transmettre l’allèle muté à leurs enfants.
Les patients possédant deux copies mutées SS seront asymptomatiques ou modérément atteints par la
maladie (ils synthétisent environ 60% d’AAT fonctionnelle).
Les personnes avec un allèle muté S et un allèle muté Z (SZ) ont un risque élevé de développer un
emphysème (ils synthétisent environ 40% de forme fonctionnelle d’AAT)
Les individus présentant deux copies de l’allèle muté (ZZ) sont les plus sévèrement atteints, (ils ne
produisent qu’environ 10% d’AAT fonctionnelle), avec les personnes ayant une mutation nulle du
gène SERPINA1 (qui donc ne synthétisent pas d’AAT du tout).
Le niveau d’AAT peut être diminué dans les syndromes de détresse respiratoire néonataux, et dans les
affections menant à un défaut de protéines sanguines: maladie rénale, malnutrition, certains cancers.
L’électrophorèse des protéines est un test qui évalue un grand nombre de protéines différentes dans le
sang. Parfois ce test détecte un déficit en AAT inattendu quand il est effectué dans un autre but. Dans
ces cas, les examens complémentaires confirmeront le déficit même sans signes cliniques associés.
1) Que puis-je faire pour mon bien-être si j’ai un déficit en alpha-1 antitrypsine ?
Il ne faut pas fumer et prendre soin de ses poumons afin d’augmenter son espérance de vie en retardant
l’apparition de l’emphysème. Eviter les produits irritant pour les poumons comme les poussières et
fumées, se faire vacciner régulièrement contre le Pneumocoque, l’Haemophilus influenzae de type b et
la grippe saisonnière. Prendre un avis médical rapidement en cas d’infection pulmonaire et faire des
exercices de respiration réguliers.
D'autres tests de diagnostic et de confirmation peuvent être utilisés, parmi lesquels on peut citer le
temps de venin de vipère Russel dilué (TVVRd), la procédure de neutralisation des plaquettes (PNP),
le temps de kaolin (TK) et / ou le test de neutralisation par des phospholipides purifiés en phase
hexagonale (Staclot LA).
Si les tests indiquent la présence d’un anticoagulant lupique contrôlé sur un deuxième prélèvement, le
patient est positif pour l'anticoagulant lupique. Les patients qui ont un ou plusieurs anticorps
antiphospholipides et cofacteurs ont un risque accru d'avoir des épisodes récurrents de thrombose, des
fausses couches à répétition, et une thrombocytopénie, sans préjuger du risque de complication qui est
spécifique d’un individu.
1. Est-ce que je peux faire quelque chose pour éviter d’avoir des anticorps antiphospholipides et
cofacteurs ou m’en débarrasser?
Non, le processus qui explique leur production n'est pas bien compris. Cependant, il existe des facteurs
de risque contrôlables, comme le tabagisme et l'obésité, qui augmentent également le risque de
coagulation et le développement de thromboses.
Anticorps anti-nucléaires
Synonymes: Anticorps anti-nucléaires fluorescents (FAN), ACAN, ANA.
Nom officiel: Anticorps anti-nucléaires
Examens apparentés: Anticorps anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles, Anticorps anti-
ADNdb
Un test AAN positif peut aussi indiquer que le patient présente un lupus médicamenteux induit. Cette
situation s’observe lorsque l’organisme synthétise des anticorps dirigés contre des composants de la
double hélice d’ADN appelés histones. La recherche d’anticorps anti-histone peut être utilisée pour
étayer le diagnostic de lupus induit.
Un résultat AAN positif peut également être retrouvé chez les patients avec une maladie de Raynaud,
une arthrite chronique juvénile, ou un syndrome des anti-phospholipides. Le médecin doit tenir
compte des symptômes cliniques et de l'histoire clinique pour le diagnostic différentiel.
Le seuil de positivité des AAN augmente avec l’âge.
Un résultat AAN négatif chez un patient rend le diagnostic de LED peu probable. Toutefois, en raison
de l’évolution des maladies auto-immunes au cours du temps, il peut être utile de répéter la recherche
d’AAN si les signes cliniques persistent.
2- Si j'ai un test AAN négatif, mon médecin va-t-il me prescrire d’autres recherches d’anticorps
?
Si les critères cliniques d’une connectivite (en particulier d’un LED) sont présents, il peut être utile de
demander les spécificités des AAN (anti-ADN, anti-SSA) sans que ceux-ci soient positifs, cet
évènement est très rare.
3- Mon médecin m'a dit que la recherche d’AAN est positive, mais il n'est pas certain que je sois
atteint d’un lupus ? Pourquoi ?
Un résultat AAN positif signifie que vous avez une concentration supérieure aux valeurs usuelles,
cette augmentation peut être liée à une maladie auto-immune ou à une autre maladie, ce sont les
critères cliniques qui aident à qualifier la maladie. Cependant, vous pouvez être en parfaite santé et
avoir une concentration supérieure aux valeurs usuelles, en particulier quand on avance en âge ou lors
d’une infection. Même chez les personnes atteintes de lupus, ces résultats peuvent varier
considérablement en fonction des individus - pour une concentration donnée d’AAN, une personne
peut ne présenter aucun symptôme, tandis qu'une autre peut avoir des signes cliniques très sévères.
Votre médecin peut avoir besoin de suivre au cours du temps vos résultats d’AAN et l’évolution de la
gravité de vos symptômes afin de faire un diagnostic correct. Ce délai supplémentaire peut également
permettre à votre médecin d'éliminer d'autres étiologies possibles de vos symptômes. Dans chaque cas,
le contrôle d’un résultat positif en AAN est obligatoire, le diagnostic de maladie auto-immune,
rarement immédiat, se fait après un suivi qui peut durer plusieurs années.
Antigène carcino-embryonnaire
Synonymes: ACE
Nom officiel: Antigène carcino-embryonnaire
Examens apparentés: Marqueurs tumoraux
2. Si je suis un fumeur, est-ce qu'une concentration élevée d'ACE signifie que j'ai un cancer ?
Pas nécessairement. Les fumeurs peuvent avoir une concentration plus élevée que les non-fumeurs et
ne pas avoir de cancer.
Paracétamol
Synonymes: Acétaminophène
Nom officiel: Paracétamol
Examens apparentés: TP
Cholinestérase
Synonymes:
Nom officiel: Acétylcholinestérase érythrocytaire, pseudocholinestérase (butylcholinestérase) sérique
Examens apparentés:
- Pour déterminer si vous avez été en contact et/ou si vous avez été intoxiqué par des substances
organophosphorées que l’on trouve dans certains pesticides;
- Pour surveiller votre niveau de cholinestérase sanguine si vous travaillez avec des pesticides.
- Pour détecter une anomalie héréditaire des pseudocholinestérases, par exemple avant une anesthésie
avec utilisation de succinylcholine qui est un relaxant musculaire ou pour déterminer la cause d’une
reprise tardive de la respiration après une anesthésie ou apnée prolongée.
- Si vous ou un apparenté proche avez présenté une apnée prolongée ou une paralysie musculaire
prolongée après une intervention chirurgicale.
Le dosage des cholinestérases mesure l’activité de ces enzymes et sert à détecter une anomalie de ces
enzymes due à des facteurs acquis ou héréditaires. Il existe particulièrement deux cas où l’on fait ce
dosage dans le sang:
- L’exposition aux pesticides organophosphorés. Les insecticides contenant des organophosphorés
peuvent diminuer l’activité des cholinestérase et pseudocholinestérase. Les symptômes peuvent être
très sévères s’il s’agit d’une intoxication aigüe ou peuvent apparaître plus progressivement si
l’exposition est chronique. Cette exposition peut être due à une inhalation, une ingestion du produit ou
par contact sur la peau. Le dosage de l’acétylcholinestérase érythrocytaire (des globules rouges) et de
la pseudocholinestérase sérique (sérum sanguin) peuvent être réalisés pour diagnostiquer une
intoxication aigüe (forte dose) ou pour contrôler les patients qui sont exposés de façon chronique
(petites doses) à ces produits, comme les agriculteurs ou les personnes travaillant dans la fabrication
industrielle de ces substances.
- Le déficit héréditaire en pseudocholinestérase. Certaines personnes ont un déficit de cette enzyme du
à une anomalie génétique sur le gène de la pseudocholinestérase. Dans le corps, cette enzyme
métabolise (destruction progressive) la succinylcholine, un médicament relaxant musculaire puissant
ou curare paralysant utilisé pour la chirurgie. Les personnes qui ont un niveau faible de cette enzyme
ou une enzyme anormale (problème génétique) peuvent avoir des effets prolongés du médicament,
c’est-à-dire une paralysie musculaires très prolongée et donc une apnée prolongée après l’anesthésie.
De plus, les personnes dites homozygotes pour cette anomalie génétique ont un risque plus important
d’avoir ces effets indésirables que celles qui sont dites hétérozygotes. Cette analyse est donc réalisée
chez les patients ayant dans leur famille des personnes qui ont déjà présenté une apnée prolongée après
utilisation de succinylcholine, pour savoir s’ils ont ce risque d’effets indésirables.
Une préparation particulière est-elle requise pour avoir un échantillon de bonne qualité ?
Aucune préparation particulière.
5-HIAA
Lactate
Synonymes: Acide lactique
Nom officiel: Lactate
Examens apparentés: Gaz du sang, Pyruvate
Egalement si votre médecin suspecte une maladie héréditaire du métabolisme ou une pathologie
mitochondriale.
Le type B est rencontré lorsque la production de lactate est augmentée sans déficit de l’oxygénation
(infection bactérienne sévère, leucémie, lors de la prise de certains médicaments) ou lorsque
l’élimination du lactate par l’organisme est diminuée (insuffisance hépatique, insuffisance rénale) ainsi
que dans certaines maladies héréditaires du métabolisme et des maladies mitochondriales (formes de
dystrophie musculaire avec production normale d'ATP). Dans la plupart des cas, l’hyperlactacidémie
résulte à la fois d’un excès de production et d’un défaut d’élimination du lactate.
Un exercice intensif peut également augmenter la concentration sanguine en lactate.
2 - Pourquoi mon médecin choisit-il de mesurer la concentration artérielle en lactate plutôt que
la concentration veineuse ?
La mesure de la concentration en lactate dans le sang artériel peut être préférable au sang veineux car
il reflétera mieux le lactate circulant dans l’organisme dans son ensemble. Votre médecin peut préférer
le dosage du lactate artériel pour ces raisons ou parce que les gaz du sang sont réalisés en même temps
(et le même prélèvement peut être utilisé). Quand d'autres tests artériels ne sont pas utiles, le médecin
peut demander un lactate veineux car il donne un très bon reflet de vos concentrations en lactate et le
prélèvement est beaucoup moins inconfortable.
Est-il nécessaire d’avoir une préparation quelconque avant l’examen pour en assurer sa qualité
?
Pour le dosage sanguin d’AMM, le patient doit être à jeun. Pour un échantillon urinaire simple, le
patient aura du respecter un jeûne durant toute la nuit et écarter le premier recueil urinaire du matin
pour ne conserver que le second.
Dans quel but est-il prescrit ?
Le dosage d’AMM, parfois en association avec celui de l’homocystéine, est prescrit pour aider au
diagnostic d’une carence précoce ou modérée en vitamine B12. L’examen peut être demandé pour le
suivi d’un dosage de vitamine B12 se trouvant dans les valeurs basses de l’intervalle de référence.
Des travaux de recherche ont suggéré l’utilisation de l’AMM en tant qu’indicateur utile pour le
dépistage du déficit en vitamine B12, tout particulièrement chez la personne âgée chez qui on trouve
fréquemment un tel déficit et chez qui les symptômes sont peu reconnaissables. Cependant cette
pratique est toujours controversée au sein de la communauté médicale et seulement quelques médecins
utilisent le dosage d’AMM dans cet objectif. Le dosage d’AMM ne serait peut être pas approprié au
suivi car ce paramètre est sujet à de nombreuses variations et les résultats à la hausse ou à la baisse
obtenus ne pourront pas être rattachés de manière fiable à la réponse thérapeutique induite par
l’administration de vitamine B12.
Plus rarement, des dosages spécifiques d’AMM peuvent être demandés pour le diagnostic d’acidémie
méthylmalonique avec homocystinurie, une maladie héréditaire du métabolisme rare qui intervient
chez 1 personne sur 50 à 100 000. Les nouveaux-nés atteints par cette maladie sont incapables de
convertir le méthylmalonyl CoA en succinyl CoA. Ils ont une apparence normale à la naissance mais
ils commencent à montrer des symptômes à partir du moment où ils commencent à manger des
protéines : crises, troubles de croissance, retard mental, accidents vasculaires cérébraux et acidose
métabolique sévère. Le dépistage néo-natal systématique de cette maladie n'est pas encore réalisé en
France.
2 - Est-ce que l’on peut se servir aussi bien d’un échantillon sanguin ou urinaire pour pratiquer
le dosage biologique d’AMM ?
C’est effectivement vrai dans la plupart des cas : on peut aussi bien utiliser des urines qu’un
échantillon sanguin. Cependant dans certains cas, votre médecin voudra peut être le résultat des
dosages à la fois urinaire et sanguin pour comparer les deux résultats d’AMM obtenus. Depuis que le
dosage sanguin d’homocystéine est réalisé, il paraît plus judicieux de réaliser le dosage d’AMM et
celui d’homocystéine sur prélèvement sanguin lorsque ces deux paramètres sont demandés ensemble.
Acide urique
Synonymes: Urate de sodium, Uricémie
Nom officiel: Acide urique
Examens apparentés: CRP
2. Qu’est-ce la goutte ?
La goutte est un des formes les plus communes d’arthrite (inflammation des articulations). La crise de
goutte apparaît essentiellement la nuit en quelques heures, et est responsable d’une douleur vive au
niveau des articulations. La goutte atteint généralement une ou deux articulations en même temps,
typiquement les pieds et les chevilles. L’affection est souvent localisée au niveau du gros orteil avec
une rougeur et une douleur importante des extrémités. La goutte apparaît lorsque les cristaux dérivés
de l’acide urique s’accumulent dans les articulations. Ces cristaux causent une inflammation.
Sans traitement, une première crise de goutte régresse généralement en une semaine. Il peut se passer
des mois ou des années sans qu’il y ait une autre crise. Au fur et à mesure du temps, d’autres
articulations peuvent être atteintes, et la maladie peut entraîner une invalidité chez le patient. Il est
donc important de traiter la goutte dès son apparition. Votre médecin peut vous prescrire un dosage
d’acide urique et un prélèvement de liquide articulaire pour la recherche de cristaux microscopiques.
2. Les femmes ne font jamais de goutte. Est-ce vrai ?
Non, mais la goutte affecte de préférence les hommes et est très rarement observée chez les
femmes jusqu’à la ménopause.
Acide valproïque
Synonymes: Valproate de sodium,Depakine, Micropakine
Nom officiel: Acide valproïque
Examens apparentés: Carbamazépine, Phénytoïne, Suivi thérapeutique, ALAT
Les effets secondaires sont plus souvent observés chez des patients très jeunes ou très âgés. La sévérité
de certains des effets secondaires de l’acide valproïque nécessite parfois de recourir à un autre
médicament.
En général, si les résultats du dosage de l’acide valproïque sont dans la fourchette thérapeutique, le
patient n’a plus de convulsions, de changement d’humeur, ou de migraines et ne souffre pas non plus
d’effets secondaires indésirables : sa posologie en acide valproïque est correcte. Un patient épileptique
traité par l’acide valproïque ne doit ni augmenter, ni arrêter ou diminuer son traitement sans avis
médical. Il risque la réapparition des convulsions et une modification des effets de ses autres
médicaments. Tous les ajustements de posologie d’acide valproïque doivent être faits au cas par cas
par le médecin.
En cas de grossesse, une femme traitée par l’acide valproïque présente un risque accru de
malformations sévères de l’enfant, en particulier au niveau de la fermeture du tube neural (spina
bifida). Une femme traitée par acide valproïque et désireuse d’avoir un enfant doit impérativement
prendre un avis médical.
ACTH
Synonymes: Corticotrophine
Nom officiel: Hormone adrénocorticotrope
Examens apparentés: Cortisol, Dexamethasone suppression test
Cortisol ACTH
Maladie
Maladie de Cushing (tumeur de l’hypophyse secrétant de l’ACTH) Augmenté Augmenté
Tumeur surrénalienne Augmenté Diminué
Production ectopique d'ACTH, c’est-à-dire production par une
tumeur extra-hypophysaire (le plus fréquemment pulmonaire ou Augmenté Augmenté
digestive)
Maladie d’Addison (insuffisance surrénalienne primitive) Diminué Augmenté
Insuffisance hypophysaire Diminué Diminué
Dans certains cas, les résultats des dosages ne sont pas suffisamment informatifs pour permettre une
bonne interprétation. Des épreuves dynamiques qui ont pour objet de modifier les sécrétions d’ACTH
et/ou de cortisol par l’effet de médicaments, permettent souvent de préciser le diagnostic. Les
médicaments les plus couramment utilisés sont le tétracosactide, proche de l'ACTH (Synacthène®) et
la dexaméthasone.
Une augmentation de l’ACTH peut être la conséquence de la maladie de Cushing, de la maladie
d’Addison ou d’une tumeur ectopique productrice d’ACTH.
Une diminution de l’ACTH peut signifier l’existence d’une tumeur surrénalienne sécrétrice de cortisol
en excès ou d’un hypopituitarisme (altération de l’hypophyse).
Le Synacthène, comme l’ACTH, stimule normalement la sécrétion du cortisol par les glandes
surrénales. Lorsque la cortisolémie (cortisol sanguin) n’augmente pas après son injection, cela indique
une insuffisance surrénale (maladie d’Addison).
La dexaméthasone est un corticoïde médicamenteux qui agit comme le cortisol. Chez les sujets en
bonne santé, il freine la production d’ACTH et de cortisol. La capacité de différentes doses de
dexaméthasone à freiner la production d’ACTH et/ou de cortisol, permet de diagnostiquer le syndrome
de Cushing et aide à en déterminer la cause.
D'autres médicaments sont parfois utilisés pour aider à préciser le diagnostic : insuline, corticolibérine
(synonymes : CRF ou CRH pour Corticotropin Releasing Factor ou Hormone) et Métopyrone.
Mécanisme et lieu de production de l'ACTH (d'après l'ouvrage "Claude Fortier : une grande histoire de
la neuroendocrinologie" de William Rostène)
Y a-t-il d’autres choses à savoir ?
La concentration sanguine de l’ACTH peut augmenter sous l’influence de certains médicaments
(amphétamines, insuline, levodopa et métoclopramide).
Les médicaments contenant des corticoïdes (déxaméthasone, prednisone, hydrocortisone, prednisolone
et methylprednisolone) qui agissent comme le cortisol, provoquent une diminution de la sécrétion de
l'ACTH.
La concentration d’ACTH dans le sang varie fortement au cours de la journée, avec un maximum vers
8 heures et un minimum vers minuit. On dit que la concentration d’ACTH varie selon un rythme
circadien (ou nycthéméral). C'est pourquoi l'échantillon doit normalement être recueilli le matin à 8
heures. Des études du rythme de sécrétion peuvent être réalisées, par la répétition du dosage à
différents moments du nycthémère (période de 24 h).
La sécrétion d'ACTH peut augmenter avec le stress.
1. Quelle est la différence entre la maladie de Cushing et le syndrome de Cushing ?
La maladie de Cushing est le nom donné au syndrome de Cushing lorsqu’il est dû à une maladie de
l’hypophyse. L’hypersécrétion d’ACTH par une tumeur, généralement bénigne de l’hypophyse,
provoque une stimulation excessive des glandes surrénales avec hypersécrétion de cortisol.
Les mêmes symptômes (qui constituent le syndrome de Cushing) sont provoqués lorsqu’il y a excès de
sécrétion de cortisol par une tumeur d’une glande surrénale ou sous l’influence d’une sécrétion
ectopique d’ACTH par une tumeur, le plus souvent localisée au niveau des poumons.
Un traitement corticoïde peut provoquer un syndrome de Cushing.
2. Qu'est-ce que la maladie d’Addison ?
La maladie d’Addison (insuffisance surrénalienne primitive) est due à la destruction de la partie des
glandes surrénales qui produit les hormones que sont le cortisol et l’aldostérone. Elle peut être la
conséquence d'une tuberculose (principale cause dans le monde), d'une atteinte auto-immune
(principale cause en Europe), d'une hémochromatose, ou d'une hémorragie. Le déficit en cortisol et en
aldostérone est à l’origine des symptômes : asthénie, amaigrissement, faiblesse musculaire,
hypotension artérielle, coloration de la peau (due à l'ACTH), troubles digestifs.
3. Mon médecin m'a dit que l’ACTH en excès n’est pas produit par mon hypophyse. Que se
passe-t-il?
Dans certains cas, une tumeur située dans un organe autre que l’hypophyse (les poumons le plus
souvent) peut sécréter de l’ACTH. On parle de production ectopique d’ACTH, laquelle peut
provoquer un syndrome de Cushing.
Activité Anti-Xa
Synonymes: Anti-Xa; inhibition du Xa; héparine anti-facteur Xa, taux d'héparine
Nom officiel: Activité anti-Xa
Examens apparentés: TCA
La coagulation du sang est une réaction normale face à des lésions des vaisseaux sanguins ou des
tissus. C'est un processus qui implique le déclenchement de la cascade de la coagulation - une
activation séquentielle de facteurs de coagulation, les protéines qui régulent la formation des caillots
sanguins. De nombreuses situations aiguës ou chroniques, comme la chirurgie, la grossesse et la prise
certains contraceptifs oraux, les maladies graves où les patients sont alités et d'autres troubles
d’hypercoagulabilité sont associés à la formation inappropriée de caillots de sang (thrombus) dans les
veines - en particulier dans les jambes. Ces caillots peuvent obstruer la circulation du sang et causer
des dommages aux tissus dans la zone atteinte. Des parties du caillot sanguin peuvent se détacher et se
déplacer vers les poumons - provoquant une embolie pulmonaire. Chez les femmes enceintes, la
formation de caillots de sang peut parfois affecter le flux sanguin vers le fœtus et entraîner des fausses
couches ou d'autres complications de la grossesse.
L'héparine peut également inhiber la formation de caillot de sang dans les artères malades, phénomène
qui peut parfois causer des crises cardiaques ou des accidents cérébro-vasculaires.
L'héparine, du fait de son action sur la protéine antithrombine, interfère avec le processus de
coagulation par accélération de l'inhibition des facteurs de coagulation, notamment les facteurs Xa et
IIa (thrombine). Les HNF affectent à la fois le Xa et le IIa, ont une activité inhibitrice plus variable, et
doivent être étroitement surveillés. Les complications du traitement peuvent inclure des thromboses,
des saignements excessifs, et parfois une complication grave appelée "TIH" (thrombopénie induite par
l’héparine) où les plaquettes s’agrègent ensemble dans le sang et bloquent la circulation sanguine.
L'HNF est habituellement administrée en milieu hospitalier et la surveillance du traitement fait appel
au temps de céphaline activée (TCA), mais ce traitement peut aussi être contrôlé en utilisant la mesure
de l’activité anti-Xa. Au cours d’actes chirurgicaux avec circulation extracorporelle, on donne de
fortes doses d'héparine non fractionnée et la surveillance du traitement est effectuée l'aide de la mesure
du temps de coagulation activé (TCA). Les HBPM ont une activité anti-Xa plus élevée que leur
activité anti-IIa et la réponse au traitement est plus prévisible. Elles peuvent être prescrites dans un
cadre ambulatoire ou hospitalier. La surveillance systématique du traitement par HBPM est rarement
nécessaire mais quand elle est pratiquée, elle utilise la mesure de l’activité anti-Xa.
Les traitements par héparines de bas poids moléculaire (HBPM) ne sont généralement pas surveillés,
mais les médecins peuvent demander des tests d’activité anti-Xa, dans certains cas. Cela peut se
produire pour les femmes enceintes, les patients qui sont, obèses, très jeunes, pour les personnes âgées
et celles qui ont une maladie rénale. Les HBPM sont principalement éliminées de l'organisme par les
reins. Toute condition qui altère la fonction rénale peut potentiellement diminuer la clairance des
HBPM, entrainant l'augmentation de sa concentration dans le sang et augmentant le risque de
saignement excessif.
Quand elle est utilisée comme un outil de contrôle du traitement par HBPM, la mesure de l’activité
anti-Xa est principalement prescrite comme mesure de la concentration maximale. Le prélèvement est
effectué environ 4 heures après l’injection d’une dose d’HBPM, lorsque la concentration de l’HBPM
dans le sang est à son plus haut niveau. Des mesures à des temps aléatoires peuvent être prescrites
lorsque le médecin soupçonne qu'un patient n’élimine pas l’HBPM à un rythme normal. Des mesures
de valeur résiduelle peuvent être effectuées sur un prélèvement obtenu juste avant la prochaine
injection, lorsque les concentrations d'héparine sont à leur plus bas niveau.
En général, pour l'HNF et l’HBPM, si les concentrations se situent dans une zone thérapeutique établie
et si le patient se porte bien sur le plan clinique - pas de coagulation, pas de saignements excessifs, et
pas d'autres complications - alors la posologie est jugée appropriée. Si la valeur de l’activité d'anti-Xa
est élevée, cela signifie soit que le patient reçoit une dose excessive, soit qu’il n’élimine pas l’héparine
à la vitesse normale, ce qui peut accroitre le risque de saignements excessifs.
Si l’activité anti-Xa est inférieure à la fourchette thérapeutique, il peut être nécessaire d'augmenter la
dose d'héparine. Quand une personne ne reçoit pas d'héparine, les concentrations en activité anti-Xa
dans son sang doivent être nulles ou indétectables.
Antithrombine
Synonymes: Antithrombine III fonctionnelle, AT III
Nom officiel: Activité et Antigène de l'Antithrombine
Examens apparentés: TCA, Facteurs de la coagulation, D-dimères, Fibrinogène, Homocystéine,
Anticoagulant lupique, Protéine C et protéine S, Protéine C et protéine S, TP, Facteur V Leiden et
Mutation G20210/A du gène de la Prothrombine, Facteur V Leiden et Mutation G20210/A du gène de
la Prothrombine
Catécholamines
Synonymes: Dopamine, Adrénaline (épinéphrine), Noradrénaline (norépinéphrine), Catécholamines
Libres Urinaires
Nom officiel: Catécholamines plasmatiques, Catécholamines urinaires
Examens apparentés: Urine Metanephrines, Vanillylmandelic acid
ALAT
Synonymes: Transaminase glutamo-pyruvique sérique, TGP
Nom officiel: Alanine aminotransférase
Examens apparentés: ASAT, PAL, Bilirubine, Bilan hépatique
Albumine
Synonymes: Albuminémie, Albumine sérique, Albumine plasmatique, Albumine sanguine
Nom officiel: Albumine
Examens apparentés: Préalbumine, Microalbuminurie, Bandelettes urinaires, Bilan hépatique
3. Quelle est la différence entre ces trois tests : albumine, pré-albumine et micro-albumine ?
L ’albumine et la micro-albumine sont les mêmes molécules, tandis que la pré-albumine est une
molécule entièrement différente. L’examen micro-albumine correspond à la mesure d’albumine
urinaire en petite quantité et permet de mesurer le risque pour un individu de développer une maladie
rénale. La pré-albumine est un excellent marqueur de dénutrition, plus sensible et précoce que
l’albumine, permettant de dépister des atteintes infra-cliniques, par exemple en cas d’hospitalisation
prolongée. Il s’agit plus volontiers (que pour l’albumine) d’un marqueur de seconde intention et de
suivi de dénutrition.
Fructosamines
Synonymes: Albumine glyquée (test apparenté)
Nom officiel: Protéines glyquées plasmatiques
Examens apparentés: Glucose, HbA1c
Ethanol
Synonymes: Alcool, Alcool éthylique, C2H5OH
Nom officiel: Ethanol
Examens apparentés: Recherche de drogues illicites, NFS, Glucose, Electrolytes
Aldolase
L’aldolase est une enzyme qui aide à transformer le glucose en énergie. On trouve cette enzyme un
peu partout dans l’organisme. Il existe 3 formes différentes d’aldolase, c’est-à-dire 3 isoenzymes qui
sont spécifiques d'un tissu. La forme A (dite musculaire) est prépondérante dans le cœur et les
muscles rouges. La forme B (dite hépatique) est prépondérante dans le foie, mais est aussi présente
dans le rein et l’intestin grêle; elle permet l'utilisation du fructose. La forme C (dite cérébrale) est
localisée dans le cerveau, les globules rouges, les globules blancs et les tissus fœtaux.
Dans le sérum, une grande partie de l’aldolase est de type A. Sa concentration sérique s’élève donc
surtout en présence d’une souffrance musculaire. Dans les hépatomes (cancers du foie) et parfois les
cirrhoses, il peut y avoir augmentation de l’activité aldolasique sérique ou plasmatique (aldolasémie)
par production d’isoenzymes fœtales (forme C) et apparition de forme A au détriment de la forme B.
Dans les maladies hépatiques bénignes, l’aldolasémie est en revanche normale.
Un dosage d’aldolase sérique ou plasmatique est prescrit pour diagnostiquer ou bien suivre l’évolution
de diverses situations cliniques en lien avec des désordres musculaires. Ce test a été partiellement
supplanté par une autre enzyme : la CK (creatine kinase) qui est un indicateur plus spécifique d’une
souffrance musculaire. Néanmoins, l’aldolasémie est un examen qui conserve de l’intérêt pour le suivi
des patients souffrant de dystrophie musculaire (comme la myopathie de Duchenne), les
dermatomyosites et autres myosites; elle est plus modestement augmentée dans les myasthénies et les
séquelles de polyomyélite. Elle n'est pas toujours corrélée à l'activité CK sérique.
A noter qu’il faut effectuer le prélèvement sanguin après 30 minutes de repos afin d’éviter les
interférences liées à l’activité musculaire. Il faut également éviter toute hémolyse car les globules
rouges sont très riches en aldolase.
Aldostérone - Rénine
Synonymes: Système rénine-angiotensine-aldostérone
Nom officiel: Aldostérone - Rénine
Examens apparentés: Cortisol, Electrolytes, Potassium
Le tableau ci-dessous reprend les variations de l’aldostérone, du cortisol et de la rénine en fonction des
principales pathologies incriminées.
Des concentrations élevées d’aldostérone dans le plasma et l'urine, associées à une rénine plasmatique
basse, donc donnant un rapport aldostérone/rénine très augmenté, indiquent un hyperaldostéronisme
primaire (syndrome de Conn). L’hyperaldostéronisme secondaire est lui caractérisé par une
augmentation conjointe de l'aldostérone et de la rénine, donc donnant un rapport peu modifié. Une
aldostérone basse est généralement associée à une insuffisance surrénalienne (maladie d'Addison); le
rapport est donc très diminué; et le cortisol est bas le plus souvent. Une rénine élevée peut aussi être
retrouvée dans les "tumeurs à rénine" ou réninomes (rares), et dans le traitement par les inhibiteurs de
l'enzyme de conversion, généralement associée à une aldostérone basse.
Insuffisance surrénalienne
Basse Bas Elevée
(Maladie d’Addison)
L’hyperaldostéronisme primaire (syndrome de Conn) est causé par une surproduction d'aldostérone
par les glandes surrénales. Il a en général pour origine une tumeur bénigne d'une des glandes. Les
concentrations circulantes d’aldostérone vont entraîner une augmentation de la réabsorption de sodium
et une perte plus importante de potassium par les reins, aboutissant finalement à un déséquilibre
électrolytique. Les symptômes ne sont pas toujours typiques, car la faiblesse musculaire ne survient
généralement que lorsque le potassium est très bas. La présence d’une hypokaliémie associée à une
hypertension artérielle incitera à rechercher un hyperaldostéronisme; c'est le rôle de la détermination
systématique de la kaliémie (potassium plasmatique) dans le bilan de découverte d'une hypertension
artérielle.
L’hyperaldostéronisme secondaire est plus commun et peut survenir à la suite d’une baisse de la
perfusion sanguine rénale ou encore d’une diminution de la pression artérielle. La cause la plus
fréquente est le rétrécissement du diamètre des vaisseaux sanguins qui approvisionnent les reins,
encore appelé «sténose de l'artère rénale ». Cela stimule la production de rénine et d'aldostérone, ce
qui provoque à son tour l'hypertension artérielle appelée alors réno-vasculaire. Les autres causes
d’hyperaldostéronisme secondaire comprennent l'insuffisance cardiaque congestive, la cirrhose par
l'insuffisance hépatique, différentes maladies des reins, la grande dénutrition protéique et la pré-
éclampsie pendant la grossesse.
L’hypoaldostéronisme se produit généralement dans le cadre d'insuffisance surrénalienne (maladie
d'Addison). Peuvent y être associées la déshydratation, l’hypotension, l'hyperkaliémie (potassium
élevé) et l’hyponatrémie (sodium bas). Chez les nouveau-nés présentant une hyperplasie congénitale
des surrénales (cas où l’enzyme nécessaire à la synthèse du cortisol est absente), les concentrations
d’aldostérone peuvent également être diminuées. Il s'agit cependant d'une cause rare d’aldostérone
abaissée, tout comme dans le syndrome de Liddle (hypoaldostéronisme génétique avec hypertension
artérielle).
Alpha-1 Antitrypsine
Synonymes: A1AT; AAT
Nom officiel: Alpha-1 Antitrypsine
Examens apparentés: Electrophorèse des protéines, Gaz du sang
L’AAT aide à désactiver plusieurs enzymes, dont la plus importante est l’élastase. L’élastase est une
enzyme produite par les globules blancs sanguins appelés polynucléaires neutrophiles et elle fait partie
de la réponse physiologique aux blessures et à l’inflammation. L’élastase dégrade des protéines afin
qu’elles puissent être épurées et recyclées. Si son action n’est pas régulée par l’AAT, l’élastase va
alors dégrader le tissu pulmonaire.
Chaque individu a hérité de deux copies du gène qui code pour l’AAT ou gène inhibiteur de la
protéase (SERPINA1). Ce gène est co-dominant, ce qui signifie que chaque copie du gène
SERPINA1 est responsable de la production de la moitié de l’AAT. S’il y a une mutation sur l’une ou
les deux copies du gène, il peut y avoir des anomalies qualitatives ou quantitatives de l’AAT. Quand la
production d’AAT ne dépasse pas 30% de la production physiologique, on parle de déficit en alpha-1
antitrypsine. Les porteurs de ce déficit ont un très grand risque de développer un emphysème, une
maladie progressive du poumon, au début de l’âge adulte. En cas d’exposition à des fumées ou de
tabagisme, les dégâts pulmonaires apparaissent plus tôt et sont plus sévères.
Certaines formes d’AAT anormales s’accumulent dans les cellules hépatiques où ils sont produits.
Cette accumulation aboutit à la formation de dépôts de protéines anormales, ce qui détruit les cellules
et causes des dommages hépatiques. Environ 10% des nouveaux nés porteurs de déficit en AAT ont
des atteintes hépatique et font une jaunisse (ou ictère). Dans les cas sévères, ces enfants nécessitent
une transplantation hépatique pour survivre. Le déficit en AAT est la cause génétique la plus répandue
de maladies hépatiques en pédiatrie.
Environ 15% des adultes avec un déficit en AAT développent une cirrhose, la plupart ont un risque
plus élevé de développer un cancer hépatique (hépatocarcinome).
- Un enfant en bas âge présente une jaunisse depuis plus d’une semaine, une splénomégalie, une
accumulation de liquide dans l’abdomen (ascite), des démangeaisons persistantes (prurit) et autres
atteintes hépatiques;
- Une personne de moins de 40 ans développe une toux chronique, des râles ou est essoufflée après un
effort, ou montre d’autres signes d’emphysème. C’est particulièrement le cas pour des personnes non
fumeuses et non exposées à des toxiques pulmonaires, ainsi que quand les dommages semblent être
localisés dans la région basse des poumons;
- Génotypage: Lorsque le test ADN démontre la présence d’une ou de deux copies potentiellement
pathogène du gène SERPINA1, une quantité moindre d’AAT ou une forme anormale d’AAT sera
synthétisée. Le degré du déficit en AAT et le degré d’atteinte pulmonaire et/ou hépatique peut
énormément varier. Deux personnes ayant la même mutation peuvent avoir deux expressions cliniques
différentes de la maladie. Comme pour tous les examens génétiques, une consultation de conseil
génétique est recommandée pour évaluer le risque de transmission à la descendance.
Les patients ayant un allèle normal (M) et un muté (S ou Z) produiront une quantité moindre d’AAT
mais suffisante pour qu’elle assure ses fonctions. Ce sont alors des porteurs sains, ils peuvent
transmettre l’allèle muté à leurs enfants.
Les patients possédant deux copies mutées SS seront asymptomatiques ou modérément atteints par la
maladie (ils synthétisent environ 60% d’AAT fonctionnelle).
Les personnes avec un allèle muté S et un allèle muté Z (SZ) ont un risque élevé de développer un
emphysème (ils synthétisent environ 40% de forme fonctionnelle d’AAT)
Les individus présentant deux copies de l’allèle muté (ZZ) sont les plus sévèrement atteints, (ils ne
produisent qu’environ 10% d’AAT fonctionnelle), avec les personnes ayant une mutation nulle du
gène SERPINA1 (qui donc ne synthétisent pas d’AAT du tout).
Le niveau d’AAT peut être diminué dans les syndromes de détresse respiratoire néonataux, et dans les
affections menant à un défaut de protéines sanguines: maladie rénale, malnutrition, certains cancers.
L’électrophorèse des protéines est un test qui évalue un grand nombre de protéines différentes dans le
sang. Parfois ce test détecte un déficit en AAT inattendu quand il est effectué dans un autre but. Dans
ces cas, les examens complémentaires confirmeront le déficit même sans signes cliniques associés.
1) Que puis-je faire pour mon bien-être si j’ai un déficit en alpha-1 antitrypsine ?
Il ne faut pas fumer et prendre soin de ses poumons afin d’augmenter son espérance de vie en retardant
l’apparition de l’emphysème. Eviter les produits irritant pour les poumons comme les poussières et
fumées, se faire vacciner régulièrement contre le Pneumocoque, l’Haemophilus influenzae de type b et
la grippe saisonnière. Prendre un avis médical rapidement en cas d’infection pulmonaire et faire des
exercices de respiration réguliers.
Est-il nécessaire d’avoir une préparation quelconque avant l’examen pour en assurer sa qualité
?
Pour le dosage sanguin d’AMM, le patient doit être à jeun. Pour un échantillon urinaire simple, le
patient aura du respecter un jeûne durant toute la nuit et écarter le premier recueil urinaire du matin
pour ne conserver que le second.
Dans quel but est-il prescrit ?
Le dosage d’AMM, parfois en association avec celui de l’homocystéine, est prescrit pour aider au
diagnostic d’une carence précoce ou modérée en vitamine B12. L’examen peut être demandé pour le
suivi d’un dosage de vitamine B12 se trouvant dans les valeurs basses de l’intervalle de référence.
Des travaux de recherche ont suggéré l’utilisation de l’AMM en tant qu’indicateur utile pour le
dépistage du déficit en vitamine B12, tout particulièrement chez la personne âgée chez qui on trouve
fréquemment un tel déficit et chez qui les symptômes sont peu reconnaissables. Cependant cette
pratique est toujours controversée au sein de la communauté médicale et seulement quelques médecins
utilisent le dosage d’AMM dans cet objectif. Le dosage d’AMM ne serait peut être pas approprié au
suivi car ce paramètre est sujet à de nombreuses variations et les résultats à la hausse ou à la baisse
obtenus ne pourront pas être rattachés de manière fiable à la réponse thérapeutique induite par
l’administration de vitamine B12.
Plus rarement, des dosages spécifiques d’AMM peuvent être demandés pour le diagnostic d’acidémie
méthylmalonique avec homocystinurie, une maladie héréditaire du métabolisme rare qui intervient
chez 1 personne sur 50 à 100 000. Les nouveaux-nés atteints par cette maladie sont incapables de
convertir le méthylmalonyl CoA en succinyl CoA. Ils ont une apparence normale à la naissance mais
ils commencent à montrer des symptômes à partir du moment où ils commencent à manger des
protéines : crises, troubles de croissance, retard mental, accidents vasculaires cérébraux et acidose
métabolique sévère. Le dépistage néo-natal systématique de cette maladie n'est pas encore réalisé en
France.
Quand est-il prescrit ?
Le dosage d’AMM n’est pas demandé fréquemment. Cet examen ne sera pas utilisé en routine par les
médecins tant qu’il n’y aura pas plus de données sur son utilisation et de consensus sur son utilité
clinique et ses bénéfices à long terme.
Cependant, le dosage d’AMM peut être demandé, parfois en association avec un dosage
d’homocystéine, lorsqu’un dosage de vitamine B12 se situe dans des valeurs basses de l’intervalle des
valeurs de référence, surtout si le patient présente des symptômes évocateurs d’un déficit en vitamine
B12. Un dosage d’AMM peut également être demandé dans le suivi d’une concentration haute
d'homocystéine si les deux tests n’ont pas été demandés en même temps.
Plus rarement, des dosages spécifiques d’AMM peuvent être demandés lorsque le médecin suspecte
une poussée aiguë d’acidémie méthylmalonique héréditaire chez un enfant. Le dosage d'AMM peut
également être pratiqué dans le cadre d’un dépistage de maladies néo-natales.
2 - Est-ce que l’on peut se servir aussi bien d’un échantillon sanguin ou urinaire pour pratiquer
le dosage biologique d’AMM ?
C’est effectivement vrai dans la plupart des cas : on peut aussi bien utiliser des urines qu’un
échantillon sanguin. Cependant dans certains cas, votre médecin voudra peut être le résultat des
dosages à la fois urinaire et sanguin pour comparer les deux résultats d’AMM obtenus. Depuis que le
dosage sanguin d’homocystéine est réalisé, il paraît plus judicieux de réaliser le dosage d’AMM et
celui d’homocystéine sur prélèvement sanguin lorsque ces deux paramètres sont demandés ensemble.
Ammoniaque
Synonymes: Ammoniaque plasmatique, Ammoniémie
Nom officiel: Ammoniaque
Examens apparentés: Bilan hépatique
Pourquoi faire cet examen de biologie médicale ?
Pour détecter des concentrations élevées d’ammoniaque dans le sang, pour évaluer les variations
des concentrations en connaissance de cause, ou pour diagnostiquer une encéphalopathie hépatique ou
un syndrome de Reye.
Amylase
Synonymes: Amylasémie, Amylasurie, Amylase plasmatique, Amylase urinaire
Nom officiel: Amylase
Examens apparentés: Lipase
2. Les valeurs d’amylase sont-elles les mêmes chez les enfants et chez les adultes ?
L'activité amylase est plus faible à la naissance en raison de l'immaturité pancréatique. Les valeurs
adultes sont atteintes progressivement entre 5 et 10 ans.
Anticorps anti-nucléaires
Un test AAN positif peut aussi indiquer que le patient présente un lupus médicamenteux induit. Cette
situation s’observe lorsque l’organisme synthétise des anticorps dirigés contre des composants de la
double hélice d’ADN appelés histones. La recherche d’anticorps anti-histone peut être utilisée pour
étayer le diagnostic de lupus induit.
Un résultat AAN positif peut également être retrouvé chez les patients avec une maladie de Raynaud,
une arthrite chronique juvénile, ou un syndrome des anti-phospholipides. Le médecin doit tenir
compte des symptômes cliniques et de l'histoire clinique pour le diagnostic différentiel.
Le seuil de positivité des AAN augmente avec l’âge.
Un résultat AAN négatif chez un patient rend le diagnostic de LED peu probable. Toutefois, en raison
de l’évolution des maladies auto-immunes au cours du temps, il peut être utile de répéter la recherche
d’AAN si les signes cliniques persistent.
2- Si j'ai un test AAN négatif, mon médecin va-t-il me prescrire d’autres recherches d’anticorps
?
Si les critères cliniques d’une connectivite (en particulier d’un LED) sont présents, il peut être utile de
demander les spécificités des AAN (anti-ADN, anti-SSA) sans que ceux-ci soient positifs, cet
évènement est très rare.
3- Mon médecin m'a dit que la recherche d’AAN est positive, mais il n'est pas certain que je sois
atteint d’un lupus ? Pourquoi ?
Un résultat AAN positif signifie que vous avez une concentration supérieure aux valeurs usuelles,
cette augmentation peut être liée à une maladie auto-immune ou à une autre maladie, ce sont les
critères cliniques qui aident à qualifier la maladie. Cependant, vous pouvez être en parfaite santé et
avoir une concentration supérieure aux valeurs usuelles, en particulier quand on avance en âge ou lors
d’une infection. Même chez les personnes atteintes de lupus, ces résultats peuvent varier
considérablement en fonction des individus - pour une concentration donnée d’AAN, une personne
peut ne présenter aucun symptôme, tandis qu'une autre peut avoir des signes cliniques très sévères.
Votre médecin peut avoir besoin de suivre au cours du temps vos résultats d’AAN et l’évolution de la
gravité de vos symptômes afin de faire un diagnostic correct. Ce délai supplémentaire peut également
permettre à votre médecin d'éliminer d'autres étiologies possibles de vos symptômes. Dans chaque cas,
le contrôle d’un résultat positif en AAN est obligatoire, le diagnostic de maladie auto-immune,
rarement immédiat, se fait après un suivi qui peut durer plusieurs années.
Bandelettes urinaires
Synonymes: dépistage urinaire par bandelettes, analyse d’urine de dépistage
Nom officiel: Bandelettes urinaires
Examens apparentés: ECBU, Protéinurie
Gène PSEN1
Synonymes: Préséniline 1
Nom officiel: Analyse de la mutation génétique PSEN1
Examens apparentés: Génotypage de l'Apo E
Jusqu’ici, plus de 150 mutations différentes sur le gène PSEN1 ont été identifiées dans un nombre
limité de familles venant du monde entier. La raison pour laquelle les mutations de PSEN1 sont
associées à la forme familiale de la maladie d’Alzheimer n’est pas encore complètement connue.
PSEN1 code pour une protéine appelée préséniline 1, protéine ayant un rôle dans le développement
du cerveau et de la moelle épinière. C’est une protéase dont l’action est de couper certaines protéines
en fragments plus petits (comme une de ces cibles, le peptide bêta amyloïde). Une mutation sur le
gène PSEN1 produit une préséniline anormale qui ne peut exercer correctement sa fonction. Il en
résulte une augmentation de la production de peptides beta-amyloïdes non clivés et plus aggrégables,
qui sont toxiques pour le système nerveux et qui finalement sont responsables de la formation des
plaques amyloïdes caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
L’analyse des mutations du gène PSEN1 n’est pratiquée que dans un nombre limité de laboratoires. Le
grand nombre de mutations connues actuellement suggère l’existence d’autres mutations inconnues.
L’analyse est plus aisée quand une mutation du gène PSEN1 est déjà identifiée dans la famille du
patient.
C’est un examen rarement recommandé en prénatal car il nécessite une amniocentèse, il n’est effectué
uniquement lorsqu’il existe des cas familiaux documentés et qu’une consultation spécialisée
multidisciplinaire a donné son accord.
Cet examen n’est pas utile pour dépister l’ensemble de la population, il ne l’est pas plus chez les
personnes présentant une maladie d’Alzheimer à début tardif.
Si l’analyse du gène PSEN1 ne retrouve pas une des mutations connues pour ce gène, il est toujours
possible de développer la maladie; en effet, elle pourrait être associée à une mutation non identifiée du
gène PSEN1 ou à une mutation dans un autre gène non encore identifié.
L’analyse du gène PSEN1 est un examen nouveau, relativement couteux ce qui limite son usage et
rend sa prescription assez rare. Elle n’est pratiquée que dans de rares laboratoires spécialisés et votre
échantillon devra être envoyé dans un centre de référence. Les résultats seront longs à obtenir.
1) On a diagnostiqué chez mon père la forme familiale de la maladie d’Alzheimer, mon médecin
peut-t-il déterminer si mon père a une mutation génétique sans un test génétique ?
Non, les symptômes des différentes formes de la maladie d’Alzheimer sont les même excepté l’âge
d’apparition de la maladie. On ne peut dire si oui ou non la mutation est présente sur les seuls critères
cliniques et sur l’histoire de la maladie. Si l’histoire familiale est informative et qu’une mutation a été
retrouvée chez un membre de la famille, le médecin peut fortement suspecter un problème génétique
mais celui-ci devra obligatoirement être confirmé par un examen génétique.
2) Y’a-t-il d’autres gènes impliqués dans cette maladie, si oui peuvent-ils être analysés ?
Il existe deux autres gènes connus pour être impliqués dans l’apparition de cette maladie: ce sont les
gènes PSEN2 et APP (amyloid precursor protein). L’analyse de PSEN2 est disponible mais celle
d’APP est encoretrès peu répandue dans le monde. Les mutations des gènes PSEN2 et APP sont très
rares et n’ont été identifiées quand dans un très petit nombre de familles.
Analyse du LCR
Synonymes: Examen biochimique et cyto-bactériologique du LCR
Nom officiel: Analyse du Liquide Céphalo-Rachidien
Examens apparentés: Glucose, Protéines sériques totales et ratio A/G, NFS, Lactate, Hémoculture,
Sérologie Rubéole, Syphilis, Sérologie Maladie de Lyme, West Nile Virus, VS, CRP
Une barrière protectrice (la barrière hémato-encéphalique) sépare le cerveau du flux sanguin et régule
la distribution de substances entre le sang et le LCR. Elle permet notamment de retenir les grosses
molécules, les toxines, ainsi que la plupart des cellules sanguines. La moindre perturbation de cette
barrière protectrice aboutit à un changement dans les constituants du LCR.
Puisque le LCR enveloppe le cerveau et la moelle épinière, il est très utile de l’examiner dans le
diagnostic de nombreuses affections du système nerveux central. Bien que les échantillons de LCR
soient plus difficiles à obtenir que, par exemple, un échantillon de sang ou d’urine, cela révèle plus
directement l’origine de symptômes associés à des atteintes du système nerveux central.
Les infections et inflammations des méninges, couches de tissu qui enveloppent le cerveau et la moelle
épinière, peuvent perturber la barrière hémato-encéphalique et permettre le passage decellules
sanguines, ainsi que l’augmentation du taux de protéine dans le LCR. La méningite (l’infection des
méninges) et l’encéphalite (l’infection du cerveau) peuvent aussi aboutir à la production d’anticorps.
Les maladies immunes pouvant affecter le système nerveux central comme le syndrome de Guillain-
Barré et la sclérose en plaques entraînent aussi la production d’anticorps pouvant se retrouver dans le
LCR.
Certains cancers comme les leucémies entraînent une augmentation des globules blancs dans le LCR,
et des tumeurs peuvent aboutir à la présence de cellules anormales dans le LCR. Tous ces
changements par rapport à la constitution normale du LCR font de l’examen du LCR un test très utile.
Une grande variété d’examens complémentaires peuvent être prescrits en fonction des résultats des
premiers tests. Les examens spécifiques sont prescrits en fonction des symptômes et de la maladie
recherchée par le médecin.
Ces examens peuvent être groupés par type :
- Caractéristiques physiques: pression pendant le prélèvement et apparence
- Examens chimiques: mesure des composants chimiques du LCR, souvent en comparaison à leur
concentration dans le sang. Ex: protéines, glucose.
- Examens microscopiques: Identification et décompte des cellules du LCR sous un microscope
- Tests de maladies infectieuses: de nombreux examens peuvent être effectués pour détecter et
identifier des microorganismes si une infection est suspectée.
Les symptômes associés à des affections du système nerveux central peuvent varier énormément et
être le signe de plusieurs affections. On peut les classer en symptômes apparaissant brusquement,
signe généralement d’une maladie aiguë ou d’une hémorragie, et en symptômes lents à se développer
indiquant une maladie chronique comme un cancer ou une sclérose en plaque.
En tenant compte de l’historique médical du patient, un médecin peut prescrire une analyse du LCR
quand des symptômes de la liste suivante apparaissent:
- Troubles psychiatriques ou de l’état de conscience
- Maux de tête sévères d’apparition brutale ou raideur de la nuque
- Confusion, hallucinations, attaque
- Léthargie, faiblesse musculaire
- Nausées sévères et/ou prolongées
- Symptômes pseudo-grippaux s’aggravant au bout de quelques heures/jours
- Fièvre, éruption cutanée
- Sensibilité à la lumière
- Engourdissement, frissons
- Vertiges
- Difficultés d’élocution
- Difficulté à la marche, manque de coordination
- Dépression, changements d’humeurs
- Enfants irritables, refusant la nourriture, raides avec les fontanelles gonflées
Afin d’aider au diagnostic d’une maladie du système nerveux central, le médecin peut se renseigner
sur les vaccinations récentes, les maladies, les contacts avec des personnes malades, les voyages
effectués récemment ainsi que la durée des symptomes.
1 - Qu’est-ce qu’une ponction lombaire, comment est-elle pratiquée ?
La ponction lombaire est un geste relativement routinier. Il est généralement effectué allongé sur le
côté en position fœtale, parfois assis. Il est important de ne pas bouger durant la procédure. Une fois
bien installé, le dos est désinfecté avec un antiseptique local et une anesthésie locale est pratiquée.
Quand la zone est insensibilisée, une aiguille spéciale (trocart) est insérée entre deux vertèbres
jusqu’au canal lombaire. Le LCR est recueilli puis l’aiguille est retirée etle médecin applique une
pression à l’aide d’un pansement stérile. Il faut ensuite rester allongé sans lever la tête durant une
heure ou deux afin d’éviter les maux de tête post-ponction lombaire.
L’ensemble de la procédure prend moins d’une demi-heure, et pour la plupart des patients l’inconfort
est minime. La gène la plus courante est une sensation de pression quand l’aiguille est introduite. Il
faut tout de même avertir son médecin en cas de maux de têtes, sensations anormales, vertiges,
engourdissement, frissons dans les jambes.
La ponction lombaire est effectuée dans le bas du dos, après la fin de la moelle épinière. Il y a des
nerfs spinaux dans cette zone mais ils ont l’espace pour s’écarter de l’aguille. L’aiguille peut aussi
rencontrer de petites veines sur son trajet. Cela cause un « robinet traumatique » ce qui signifie qu’une
petite quantité de sang est recueillie dans un ou plusieurs tubes collectés. Cela arrive parfois et les
résultats devront en tenir compte.
3 - Pourquoi dois-je faire une ponction lombaire, pourquoi ne pas examiner mon sang ou mes
urines ?
Le LCR est souvent le meilleur reflet d’une affection du système nerveux central puisque le LCR
baigne le cerveau. Les changements associés à une maladie du système nerveux central sont détectés
plus facilement et plus précocément dans le LCR que dans le sang. On utilise généralement le sang et
les urines pour les comparer aux résultats du LCR.
Anomalies du fœtus
L'analyse du liquide amniotique permet de tester le défaut de fermeture du tube neural tel que le spina
bifida ou l'anencéphalie car des métabolites sont présents en concentration anormale dans le liquide
amniotique comme:
o Alpha-foetoprotéine: augmente lors du défaut de fermeture du tube neural
o Acétylcholinestérase: augmente lors du défaut de fermeture du tube neural ainsi que dans d'autres
anomalie anatomiques.
Incompatibilité sanguine
Quand la mère a été préalablement exposée lors des grossesses précédentes ou lors de transfusions de
sang à des antigènes qu'elle ne porte pas, elle peut développer des anticorps contre ces antigènes de
globules rouges. Si ces antigènes sont présents sur les globules rouges du fœtus (hérités du père), le
fœtus a un risque d'incompatibilité foeto-maternelle. Les anticorps de la mère peuvent traverser le
placenta, se lier aux globules rouges et détruire les globules rouges du fœtus causant une anémie
hémolytique. Dans ce cas, la bilirubine peut être mesurée dans le liquide amniotique.
3. Est-ce que les maladies détectées dans le liquide amniotique peuvent être évitées ?
Les anomalies génétiques et chromosomiques ne peuvent pas être évitées. Le risque de défaut de
fermeture du tube neural peut être diminué chez la femme en prenant de l'acide folique avant et
pendant la grossesse.
5. Le prélèvement de liquide amniotique peut-il être réalisé dans le cabinet de mon médecin ?
Non, il nécessite un équipement et des médecins spécialisés. Il nécessite également un laboratoire
spécialisé.
Les concentrations en ANCA peuvent changer en fonction du temps. Ainsi ce test peut parfois être
utilisé d'une manière générale pour surveiller l'activité de la maladie et / ou la réponse au traitement.
4) Y-a-t-il des situations autres que la vascularite qui peuvent entraîner un résultat positif en
ANCA ?
Oui, il y en a plusieurs. Il s'agit notamment de certaines autres maladies auto-immunes telles que les
maladies inflammatoires de l'intestin ou la polyarthrite rhumatoïde, de certaines infections (cœur,
système respiratoire), et de la prise de certains médicaments.
Anticorps anti-ADNdb
Synonymes: Anticorps anti-ADNdb, Anticorps anti-ADN natif double-brin , Anti-ADN
Nom officiel: Anti-ADN double brin, IgG
Examens apparentés: Anticorps anti-muscles lisses, Anticorps anti-antigènes nucléaires solubles
Anticoagulant lupique
Il n'existe aucun test unique permettant à lui tout seul de diagnostiquer des anticoagulants de type
lupique. La présence de LA est généralement déterminée en utilisant un panel de tests séquentiels. Les
analyses initiales utilisent généralement un ou plusieurs tests qui dépendent de la présence de réactifs
phospholipidiques pour fonctionner, habituellement le TCA, le TCA sensible à l’anticoagulant lupique
(TCA-LA) ou le temps de venin de vipère Russell dilué (TVVRd). Si un anticoagulant lupique est
présent dans l'échantillon de sang d'une personne, il se lie aux phospholipides du test, les empêchant
de participer à la réaction de coagulation et donc allongeant le temps de coagulation. Selon les
résultats de ces premiers tests, certains tests de suivi sont effectués pour confirmer ou exclure la
présence d'anticoagulant lupique. Pour en savoir plus, consultez la section intitulée «Comment
interpréter son résultat ? ».
L'anticoagulant lupique est l'un des trois anticorps antiphospholipides primaires qui sont associés à un
risque accru de thrombose. Les deux autres sont les anticorps anticardiolipine et l’anticorps anti-bêta2
glycoprotéine-1 (anti-beta2-GP-1, moins fréquent). Les patients atteints du syndrome des
antiphospholipides (aussi appelé syndrome de Hughes) ont un ou plusieurs de ces anticorps détectables
dans leur sang. Chaque anticorps interfère avec le processus de coagulation d'une manière qui n'est pas
encore bien comprise. Séparément et ensemble, ils augmentent la tendance à coaguler de manière
inappropriée, entraînant une thrombose et/ou une thromboembolie.
Quand une personne n’a pas l'anticoagulant lupique, mais présente une maladie auto-immune comme
le lupus ou une autre connectivite mixte (les connectivites ou collagénoses sont un groupe de
maladies internes qui ont en commun une atteinte diffuse, inflammatoire et chronique, du tissu
conjonctif), le médecin peut parfois prescrire de façon répétée un ou plusieurs des tests de dépistage de
l’anticoagulant lupique, en général des TCA, pour déterminer si l'anticorps n’est pas apparu depuis le
test précédent. Ceci en raison du fait que ce type de patient peut développer un anticoagulant lupique à
tout moment.
Le tableau suivant résume quelques uns des résultats qui peuvent être observés.
La recherche de l’anticoagulant lupique est souvent effectuée en conjonction avec celle des anticorps
anticardiolipine et des anticorps anti-bêta2-glycoprotéine-1 pour diagnostiquer un éventuel syndrome
des antiphospholipides. Les résultats de ces différentes recherches sont interprétés ensemble dans le
but d'établir un diagnostic.
D'autres tests peuvent être effectués pour éliminer les autres causes d'un allongement du TCA:
• Si le temps de thrombine est normal, la contamination par l'héparine peut être exclue comme cause
de l’allongement du TCA.
• Si le dosage du fibrinogène est normal, alors il est probable qu'il y a suffisamment de fibrinogène
pour permettre la coagulation in vitro au cours des tests.
D'autres tests peuvent être effectués pour confirmer la présence d'un anticoagulant lupique:
Parfois, la recherche de LA peut être prescrite pour aider à déterminer la cause de la positivité de tests
pour la syphilis, comme le VDRL (Venereal Disease Research Laboratory) ou le RPR (Rapid Plasma
Reagin), car l’anticorps anticardiolipine peut induire une fausse positivité de ces tests.
Les patients traités par traitement anticoagulant à base d’héparine ou de dérivés de substitution (tels
que l'hirudine, le danaparoïde, ou l’argatroban) peuvent avoir des résultats faussement positifs pour les
anticoagulants de type lupique, ce qui n’est pas le cas chez les patients traités par la warfarine
(Coumadine). La recherche d’anticoagulant lupique devrait être effectuée, si possible, avant le début
du traitement anticoagulant. Si une personne qui présente une thrombose a un anticoagulant lupique, il
peut être nécessaire de prolonger et d’augmenter l'intensité de son traitement anticoagulant.
Il peut parfois être nécessaire de mesurer le taux du facteur VIII de la coagulation, en plus de la
recherche des anticoagulants de type lupique. En effet, un inhibiteur puissant du facteur VIII
(anticorps spécifiques dirigés contre le facteur VIII) peut diminuer les taux de facteur VIII et induire
des faux tests positifs pour l’anticoagulant lupique. A l’inverse, une forte élévation du taux de facteur
VIII, comme on le voit dans une infection aiguë ou lors d’une thérapie de substitution utilisée chez un
patient atteint d'hémophilie A, peuvent raccourcir le TCA, conduisant temporairement à une recherche
d’anticoagulant faussement négative.
1. Est-ce que la qualité du prélèvement a une influence sur la recherche d’anticoagulant lupique
?
Oui. Outre la contamination par l’héparine, d'autres variables préanalytiques peuvent avoir un impact
significatif sur la détection des anticoagulants de type lupique. L'échantillon de sang est recueilli dans
un tube spécial contenant du citrate et centrifugé pour récupérer le plasma pour les tests. Il doit y avoir
la bonne quantité de sang dans le tube et il ne doit pas être coagulé. Quand le sang est centrifugé
correctement, la plupart des plaquettes sont retirées de l'échantillon testé. S'il y a trop de plaquettes
dans l'échantillon de plasma, les résultats des tests peuvent être faussés car les plaquettes sont une
source de phospholipides. En outre, si l'hématocrite d'une personne est très élevé, les résultats des tests
peuvent être affectés.
Les concentrations en ANCA peuvent changer en fonction du temps. Ainsi ce test peut parfois être
utilisé d'une manière générale pour surveiller l'activité de la maladie et / ou la réponse au traitement.
Y a-t-il d’autres choses à savoir ?
Dans la plupart des cas, une biopsie d'un vaisseau sanguin atteint est nécessaire de confirmer le
diagnostic de la vascularite auto-immune.
1) Les ANCA, anticorps anti-PR3 et/ou anti-MPO vont-ils disparaître au cours du temps ?
Les concentrations en anticorps peuvent fluctuer, mais une fois qu'une personne a développé un auto-
anticorps elle va le garder.
4) Y-a-t-il des situations autres que la vascularite qui peuvent entraîner un résultat positif en
ANCA ?
Oui, il y en a plusieurs. Il s'agit notamment de certaines autres maladies auto-immunes telles que les
maladies inflammatoires de l'intestin ou la polyarthrite rhumatoïde, de certaines infections (cœur,
système respiratoire), et de la prise de certains médicaments.
Ces tests peuvent aider au diagnostic de la CBP et la distinguer d'autres maladies auto-immunes qui
provoquent également des lésions hépatiques. Ces tests peuvent fournir des informations sur le degré
d'atteinte hépatique. Le meilleur test pour le diagnostic de la CBP reste la biopsie hépatique (le
fibrotest apporte-t-il un élément dans ce diagnostic et peut-il être envisagé à la place de la biopsie ?
Le fibrotest reste conseillé par la HAS dans les cas d’hépatite C, mais pas encore dans les cas de CBP
où il y a 1 inflammation chronique donc où la biologie est faussement indicative)
L’affection est souvent suspectée devant une augmentation des enzymes évoquant une atteinte
hépatique. L'enzyme phosphatase alcaline (PAL) est souvent élevée, ce qui peut être détecté au cours
d’un bilan sanguin de routine.
Une recherche des AAM de type M2 peut être demandée avec ou suite à un bilan de diagnostic
différentiel avec d’autres maladies présentant des lésions du foie (les hépatites virales, celles liées aux
médicaments, à l'abus d'alcool, à des toxines, les maladies génétiques métaboliques, et les hépatites
auto-immunes).
Comment interpréter son résultat ?
Les concentrations sanguines élevées d’AAM anti-M2 sont le plus souvent observées lors de la CBP.
Des concentrations faibles d’AAM de type M2 peuvent également être présentes chez les patients
atteints d’hépatite auto-immune, lors d'obstruction biliaire, et lors d’infections telles que la syphilis ou
les hépatites aiguës infectieuses. Les AAM de type M2 peuvent également être mis en évidence chez
les patients atteints d'autres maladies auto-immunes telles que le lupus érythémateux disséminé, la
polyarthrite rhumatoïde, le syndrome de Gougerot-Sjögren, la sclérodermie et la thyroïdite.
La concentration d’AAM de type M2 n'est pas corrélée à la sévérité des symptômes de la CBP ni au
pronostic.
Anticorps anti-thyroïdiens
Synonymes: Auto-anticorps thyroïdiens, Anticorps anti-thyroïde, Anticorps anti-microsome,
Anticorps anti-thyroperoxidase, Anti-TPO, Anticorps anti-thyroglobuline, Anti-Tg, Anticorps anti-
récepteur de la TSH (TRAK) (TBII), Anticorps thyréostimulants, Immunoglobulines
thyréostimulantes, Immunoglobulines stimulant la thyroïde (TSI), Immunoglobuline inhibant la
fixation de la TSH
Nom officiel: Anticorps anti-thyroperoxidase(Ac anti-TPO), Anticorps anti-thyroglobuline (Ac anti-
Tg), Anticorps anti-récepteur de la TSH
Examens apparentés: T3, T4, Thyroglobuline
Les anticorps thyroïdiens peuvent également être demandés lorsqu’un patient a des problèmes de
fertilité et que le médecin suspecte une cause liée à des auto-anticorps.
Comment interpréter son résultat ?
Une concentration modérée à élevée d’anticorps thyroïdiens peut être retrouvée dans une grande
variété de maladies de la thyroïde telles que les nodules colloïdaux de la thyroïde et transitoirement
dans la thyroïdite de DeQuervain.
Le cancer de la thyroïde est une tumeur très rare, dans laquelle la concentration d’auto-anticorps reste
basse.
Une concentration significativement élevée démontre le plus souvent une maladie thyroïdienne auto-
immune comme la thyroïdite de Hashimoto, le myxœdème primaire et la maladie de Basedow. En
général, plus la concentration d’autoanticorps est élevée, plus le risque de développer une maladie
auto-immune de la thyroïde est important. Pour tous ces anticorps, une présence chez la mère accroît
le risque d’hypo ou d’hyperthyroïdie chez le fœtus ou le nouveau-né.
Des anticorps anti-thyroïdiens peuvent également être retrouvés dans d’autres maladies immunitaires
comme le diabète de type 1, l’anémie pernicieuse, la polyarthrite rhumatoïde et le lupus érythémateux
disséminé (LED).
Chez certains patients sains, la recherche d’un ou de plusieurs anticorps thyroïdiens peut s’avérer
positive. Leur prévalence a tendance à être plus élevée chez les femmes et à augmenter avec l’âge. Si
un patient sans problème thyroïdien apparent possède des anticorps thyroïdiens, son médecin va
surveiller son état de santé et pratiquer des examens de la fonction thyroïdienne (TSH, T4, T3). Car
même si la majorité de ces personnes n’aura aucun trouble thyroïdien, quelques-uns peuvent en
développer au cours du temps.
Exploration des cancers thyroïdiens
Les Anticorps anti-TG et la thyroglobuline peuvent être utilisés comme marqueurs dans certains types
de cancers thyroidiens. Les Anticorps anti-TG peuvent, pour des raisons techniques, interférer avec les
résultats de dosage de la thyroglobuline. Lorsque la TG et les Anticorps anti-TG sont utilisés comme
outil de surveillance et restent à des valeurs élevées (ou sont bas initialement puis au fur et à mesure
du temps augmentent), cela peut être lié au traitement qui n’est pas efficace ou au fait que la maladie
est encore présente ou réapparaît. À l’inverse, si les concentrations diminuent et/ou sont devenues très
basses ou indétectables, alors le traitement est efficace.
D'autres tests de diagnostic et de confirmation peuvent être utilisés, parmi lesquels on peut citer le
temps de venin de vipère Russel dilué (TVVRd), la procédure de neutralisation des plaquettes (PNP),
le temps de kaolin (TK) et / ou le test de neutralisation par des phospholipides purifiés en phase
hexagonale (Staclot LA).
Si les tests indiquent la présence d’un anticoagulant lupique contrôlé sur un deuxième prélèvement, le
patient est positif pour l'anticoagulant lupique. Les patients qui ont un ou plusieurs anticorps
antiphospholipides et cofacteurs ont un risque accru d'avoir des épisodes récurrents de thrombose, des
fausses couches à répétition, et une thrombocytopénie, sans préjuger du risque de complication qui est
spécifique d’un individu.
1. Est-ce que je peux faire quelque chose pour éviter d’avoir des anticorps antiphospholipides et
cofacteurs ou m’en débarrasser?
Non, le processus qui explique leur production n'est pas bien compris. Cependant, il existe des facteurs
de risque contrôlables, comme le tabagisme et l'obésité, qui augmentent également le risque de
coagulation et le développement de thromboses.
Antistreptolysine O
Synonymes: ASLO
Nom officiel: Anticorps anti-streptolysine O
Examens apparentés:
Le test doit être effectué deux fois, avec des échantillons de sang prélevés à environ deux semaines
d’intervalle, pour mesurer le titre en ASLO. Ceci est fait afin de déterminer s’il y a une élévation, une
baisse du taux d’anticorps ou si celui-ci reste stable.
Si le test est négatif ou si l’ASLO est présent à des concentrations très faibles, alors il est probable que
la personne ayant subit le test n’a pas eu d’infection streptococcique récente. Ceci est d’autant plus
vrai si un deuxième échantillon prélevé 10-14 jours plus tard est également négatif ou contient de
faibles concentrations d’anticorps ASLO, et si un test anti-ADNase B est aussi négatif. Un faible
pourcentage de personnes ayant une complication post-streptococcique n’auront pas d’ASLO élevées.
Si la concentration en ASLO est élevée ou augmente, alors il est probable qu’une infection
streptococcique se soit produite récemment. Des titres initialement élevés d’ASLO et qui diminuent
ensuite suggèrent qu’une infection streptococcique s’est produite et que celle-ci a probablement
guérie.
Le dosage sanguin des ASLO ne permet pas de prédire si des complications suite à une infection
streptococcique se produiront, ni de prédire le type et la gravité de la maladie. Si les symptômes de la
fièvre rhumatismale ou de la glomérulonéphrite sont présents, une concentration élevée en ASLO peut
aider à confirmer le diagnostic.
Sérologie Toxoplasmose
Synonymes: Anticorps anti-Toxoplasma gondii, IgG, IgM, Détection par PCR de Toxoplasma gondii
Nom officiel: Toxoplasma gondii
Examens apparentés:
* Autres tests
Le test d'avidité des IgG peut être effectué dans des laboratoires de référence pour confirmer une
infection à Toxoplasma gondi et faciliter la datation de l’infection.
* Sérologie toxoplasmique
IgM IgG Commentaires
Négative Positive Infection ancienne
Négative Négative Pas d'infection ou infection très récente
Positive Négative Infection récente; chez le nouveau-né cela indique une infection congénitale
Infection chronique; réactivation; parfois les IgM peuvent être positifs
Positive Positive
plusieurs mois après la fin de l'infection
Il existe parfois des faux positifs; aussi la plupart du temps, les anticorps IgM doivent être testés par
une autre méthode et sont envoyés dans un laboratoire de référence spécialisé dans le diagnostic de la
toxoplasmose.
*Détection d'ADN
Si le test moléculaire est positif pour l'ADN de Toxoplasma gondii, la personne testée présente alors
une toxoplasmose active. En début d'infection, la détection de l’ADN peut être négative si le nombre
de toxoplasmes présents dans le sang ou les liquides est insuffisant.
3. Si j'ai déjà eu une infection à Toxoplasma gondii est-ce que je peux en faire une autre ?
En général, après la première infection le système immunitaire produit des IgG qui forment une
protection à long terme. Toutefois, si votre système immunitaire décline pour quelques raisons que ce
soit, l'infection "dormante" peut être réactivée. C'est le cas des personnes immunodéprimées telles que
les patients atteints de VIH.
4. Pourqoui l'infection à Toxoplasma gondii peut-elle atteindre 95% dans certaines régions ?
Le taux d'infection est élevé dans les régions chaudes et humides et peut être influencé par
l'alimentation locale. Il est plus important dans les régions où l'alimentation est servie non cuite.
5. Est-ce que la toxoplasmose est traitable ?
La majorité des personnes ne nécessitent aucun traitement. Un traitement sera donné aux femmes
enceintes et aux patients immunodéprimés.
6. Que doit faire une femme enceinte pour éviter une toxoplasmose ?
Ne pas nettoyer la litière du chat. Si vous avez un chat, le laisser dehors, ne pas avoir de nouveaux
chats pendant la grossesse.
Se laver les mains après le jardinage ou jardiner avec des gants,
Ne pas manger d'aliments non cuits ni non lavés, ne pas boire du lait non pasteurisé et éplucher les
fruits et les légumes.
Les anticorps de type IgA sont recherchés sauf si vous êtes porteur d'un déficit en IgA qui pourrait
fausser le diagnostic en rendant un résultat faussement négatif. Dans ce cas, ce sont le
immunoglobulines G qui seront recherchées: Ig G anti-TG ou anti-endomysium
Ces examens sont aussi prescrits après 6 et 12 mois de régime sans gluten pour vérifier la bonne
efficacité et la bonne observance d’un régime sans gluten, chez un patient suivi. La concentration
d’anticorps devrait alors baisser et les symptômes s’atténuer. Une remontée des anti-TG doit faire
suspecter des écarts de RSG, parfois involontaires.
Une anémie ferriprive réfractaire au traitement martial, ou d’autres signes carentiels en folates ou en
vitamine D, voire en Vit B12/facteur intrinsèque, une hypocalcémie ou un taux de prothrombine bas
inexpliqués, doivent faire rechercher une MC.
Le syndrome de sensibilité au gluten non coeliaque (SGNC) est une entité clinique définie
actuellement par :
- des symptômes digestifs ou extra-digestifs apparaissant rapidement à l’ingestion de gluten,
disparaissant rapidement sous RSG et réapparaissant rapidement lors de la reprise de gluten,
- l’élimination d’une allergie au gluten (IgE spécifiques (RAST Gluten) et tests cutanés négatifs),
- une négativité des IgA anti-TG et une positivité des IgG anti-gliadine dans ~ 50%,
- une augmentation des lymphocytes intra-épithéliaux plus importante que la population normale mais
moindre que dans la MC mais sans atrophie duodénale,
- une positivité du groupage HLA DQ2/DQ8 dans ~ 50%, donc plus élevée que la population normale
et moins que dans la MC.
1) Y a-t-il un traitement médicamenteux pour la maladie coeliaque ?
Non, il n'y a pas pas de traitement médicamenteux mais seulement un régime strict sans gluten.
2) Lors de mon régime sans gluten, puis-je consommer tout aliment dont l'étiquettage ne
mentionne pas la préence de blé .
En fait, on doit être très prudent car le blé peut être caché dans l’étiquetage sous forme d'amidon de
blé, d'huile de germe de blé,… Attention aussi au produits dits "bio" contenant souvent du seigle. Pour
votre régime consultez http://www.afdiag.fr
4) J'ai été diagnostiquée cœliaque il y a 4 ans, mes anticorps sont redevenus normaux et mes
villosités ont repoussé, y a-t-il un suivi médical à effectuer en dehors du contrôle des anticorps
une fois par an ?
Si le régime est bien suivi, une consultation annuelle avec le dosage des anticorps anti-
transglutaminases est suffisante.
5) J'ai une maladie cœliaque et je suis enceinte. Quelles précautions prendre pendant ma
grossesse ?
Si vous suivez bien le régime sans gluten, il n'y a aucune précaution particulière. Vous êtes alors dans
la situation de toute grossesse normale.
Anticorps anti-VIH
Synonymes: Dépistage VIH, Test VIH, Dépistage du virus du SIDA
Nom officiel: Virus de l'Immunodéficience Humaine (VIH)
Examens apparentés:
5. Peut-on effectuer une sérologie VIH pour dépister l’infection à VIH chez un nouveau-né ?
Non car les anticorps maternels sont transmis au bébé et persistent chez le nouveau-né pendant 6 à 12
mois, parfois plus. Un autre test doit être utilisé pour mettre en évidence le génome du virus dans le
sang du bébé.
Sérologie EBV
Synonymes: Anticorps EBV, Anticorps EBV IgM VCA, Anticorps EBV IgG VCA, Anticorps IgG
EBNA, Anticorps IgG EA
Nom officiel: Anticorps contre l'antigène de la capside virale du virus Epstein-Barr - VCA IgM/IgG,
Anticorps contre l'antigène nucléaire du virus Epstein-Barr - EBNA IgG, Anticorps contre l'antigène
précoce D - EAD, Anticorps hétérophiles (voir MNI-test)
Examens apparentés: MNI-test, WBC, NFS
EBV est un virus du groupe des herpès virus. Il se transmet par la salive et cause une infection
fréquente: il infecte 95% de la population mondiale (Traité de virologie médicale, Hureaux, 2003).
Après l’exposition au virus, il y a une période d’incubation de plusieurs semaines. L’infection causée
par le virus se résout et le virus entre ensuite en dormance. L’EBV reste présent à vie dans
l'organisme, se réactivant de manière périodique, mais reste silencieux (sauf chez une personne
immunodéprimée).
La plupart des gens sont infectés dans l’enfance par l’EBV et ne ressente que peu ou aucun symptôme.
Quand l’infection a lieu à l’adolescence, l’EBV engendre la mononucléose infectieuse (MNI) dans 35-
50 % des cas. La MNI est responsable d’un ensemble de symptômes comprenant fatigue, fièvre, maux
de gorge, adénopathies, splénomégalie, et parfois hépatomégalie. Ces symptômes durent en général un
mois ou deux avant de s’améliorer. Plus rarement, chez certains patients, ces symptômes durent
plusieurs mois.
Il y a plusieurs anticorps anti-EBV: Les anticorps sont des protéines produites par l'organisme en
réponse à la présence de différents antigènes de l’EBV, il y a des IgM et IgG dirigées contre la capside
du virus (VCA), des IgG dirigées contre l’antigène précoce D (EAD) de l’EBV et des anticorps anti
antigène nucléaire (EBNA).
Pendant une primo infection à EBV, chacun de ces anticorps apparaît indépendamment les uns des
autres et selon un timing propre.
Les IgM anti-VCA apparaissent en premier et ensuite tendent à disparaître après 4 à 6 semaines.
Les IgG anti-VCA sont maximum 2 à 4 semaines après l’infection, puis diminuent doucement, se
stabilisent et restent présent à vie.
Les anticorps anti-EAD apparaissent à la phase aigue de l’infection et tendent ensuite à disparaître en
3 à 6 mois; 20% des infectés restent positifs plusieurs années après leur primo infection.
Les anticorps anti-EBNA apparaissent après la phase aigue. Ils se développent 2 à 4 mois après la
primo infection et ils sont présents à vie, bien qu’ils deviennent indétectables chez les personnes
âgées.
Avec la combinaison de ces tests, on est capable de détecter une infection à EBV et de déterminer son
stade: en cours, récente ou passée.
Si les VCA IgM sont négatifs mais que les autres anticorps sont positifs, il est alors probable que vous
ayez une infection ancienne à EBV.
Si vous n’avez pas de symptômes et que les anticorps IgG sont négatifs, alors vous n’avez pas été
exposé à l’EBV et vous êtes vulnérable à une infection par ce virus.
En général, une augmentation du taux d’IgG tend à indiquer que l’infection est active, alors qu’une
diminution de la concentration indique la résolution de celle-ci.
Cependant, le taux d’anticorps peut ne pas être corrélé à la sévérité de l’infection ou avec la durée de
l’infection car des taux importants d’IgG anti-VCA peuvent être présents et persister à vie.
Infection Infection
Anticorps Prédisposition
EBV en ancienne à Commentaires
EBV testés à EBV
cours EBV
Apparaissent en premier, disparaissent en 4 à 6
IgM VCA + +
semaines.
Apparaissent en 1 semaine en cas d'infection et
IgG VCA - + +
restent présents toute la vie.
Deviennent positifs en quelques mois puis
IgG EBNA +
retent toute la vie.
Se positivent en 1 semaine, disparaissent en 2
IgG EAD + +
semaines, persistent chez 20% des patients.
IgM
Il existe des faux positifs, les faux négatifs sont
hétérophiles +
fréquents chez les enfants;
(MNI test)
L’EBV est aussi associé dans de rare cas de cancer, incluant le lymphome de Burkitt et les cancers
nasopharyngés.
La réactivation du virus est rarement grave sauf chez les patients atteints du sida ou les receveurs
d’organes; chez ces patients immunodéprimés, une primo-infection ou une réactivation du virus peut
être très sévère.
3- Est-ce que l’infection par EBV et la MNI sontrépandues partout dans le monde ?
Oui. En outre dans les pays développés, les gens font moins de forme symptomatique car la plupart
des gens sont infectés par l’EBV tôt dans leur vie, lorsque les symptômes sont minimums.
CA-125
Synonymes: Antigène de cancer 125
Nom officiel: Carbohydrate Antigène 125
Examens apparentés:
2- Ma concentration de CA-125 est élevée. Cela signifie-t-il que je suis atteinte d’un cancer ?
Non. Le CA-125 peut être élevé dans plusieurs autres situations et maladies. Le CA-125 peut être
normalement augmenté en début de grossesse et pendant les règles. Il peut également être augmenté
dans les maladies comme une inflammation pelvienne, l'endométriose et parfois dans les hépatites et la
cirrhose hépatique.
CA 15-3
Synonymes: Antigène de cancer 15-3
Nom officiel: Carbohydrate Antigène 15-3
Examens apparentés: Marqueurs tumoraux, Antigène carcino-embryonnaire, Her-2/neu, BRCA,
Estrogen Receptors, Progest. Receptors, CA 27.29
Le CA 15-3 est élevé chez environ 30% des femmes qui ont un cancer du sein et chez environ 75%
des personnes atteintes d’un cancer du sein qui a métastasé (propagation à d'autres organes). Le CA
15-3 peut également être élevé chez les personnes saines et chez les personnes atteintes d'autres
cancers ou maladies, tels que le cancer de l'intestin, le cancer du poumon, la cirrhose, l'hépatite, et
dans des maladies bénignes du sein.
Le CA 15-3 est aussi parfois utilisé pour donner des informations supplémentaires notamment donner
un sentiment général de l’étendue du cancer.
Si la concentration de CA 15-3 est élevée, elle peut être utilisée pour adapter le traitement. La
répétition régulière de ce dosage (réalisé dans le même laboratoire avec la même technique) dans le
temps permet aussi de détecter des récidives. Le CA 15-3 n'est pas toujours dosé lorsque le cancer du
sein est détecté tôt, avant qu'il ne soit métastasé car ses concentrations ne sont pas élevées dans la
majorité des cancers précoces.
Une concentration légèrement à modérément augmentée de CA 15-3 est également vue dans d’autres
affections, notamment le cancer du foie, du pancréas ou autres cancers digestifs, la cirrhose, et dans les
affections bénignes du sein ainsi que chez un certain pourcentage d'individus apparemment sains. Les
augmentations du CA 15-3 observées dans ces affections non cancéreuses ont tendance à être stables
dans le temps.
Une concentration normale de CA 15-3 ne peut pas être utilisée pour confirmer l'absence de cancer
chez un patient. En outre, 25% à 30% des personnes atteintes d’un cancer du sein avancé ont des
tumeurs qui ne produisent pas de CA 15-3.
CA 19-9
Synonymes: Antigène de cancer 19-9
Nom officiel: Carbohydrate Antigène 19-9
Examens apparentés: Bilirubine, Antigène carcino-embryonnaire, Bilan hépatique, Marqueurs
tumoraux
Le CA 19-9 est élevé chez la plupart des patients ayant un cancer du pancréas avancé, mais il peut
également être élevé dans d'autres cancers et des maladies comme le cancer de l'intestin, le cancer du
poumon, le cancer de la vésicule biliaire, les calculs biliaires, les pancréatites, la fibrose kystique, et
diverses maladies du foie. De très petites quantités de CA 19-9 peuvent également être trouvées chez
des patients sains.
Si le CA 19-9 est initialement élevé dans le cancer du pancréas, alors il peut être demandé plusieurs
fois au cours du traitement du cancer pour surveiller la réponse au traitement et, à des temps réguliers
après le traitement, pour aider à détecter des récidives.
Des concentrations modérées à élevées s'observent dans le cancer du pancréas, et d'autres cancers, et
dans plusieurs autres maladies. Les concentrations les plus élevées de CA 19-9 sont observées dans le
cancer du pancréas par obstruction canalaire, cancer qui est localisé dans les tissus du pancréas (qui
produit des enzymes permettant la digestion des aliments) et dans les canaux qui acheminent ces
enzymes dans l'intestin grêle.
Des dosages répétés de CA 19-9 peuvent être utiles pendant et après le traitement car les
concentrations augmentent ou diminuent ce qui peut donner à votre médecin des informations
importantes quant à savoir si le traitement de votre cancer est efficace, ou si tout le cancer a été enlevé
avec succès pendant la chirurgie, ou si le cancer récidive.
Le CA 19-9 n'est pas recommandé comme examen de dépistage pour les personnes qui n'ont pas de
symptômes du cancer du pancréas, car il y a beaucoup d'autres affections qui peuvent causer une
augmentation du CA 19-9. On est à la recherche d'autres marqueurs qui pourraient aider à détecter un
cancer du pancréas à un stade précoce et qui seraient plus appropriés pour le dépistage.
2. Quelles sont les autres examens que mon médecin pourrait prescrire en plus du dosage du
CA 19-9?
Votre médecin peut demander un scanner (tomodensitométrie), une échographie, une CPRE
(cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique, examen au cours duquel un petit tube avec une
lumière est passé par la bouche puis va dans l'estomac et puis dans l'intestin grêle) et/ou une biopsie
pour chercher des cellules cancéreuses au microscope.
Antithrombine
Synonymes: Antithrombine III fonctionnelle, AT III
Nom officiel: Activité et Antigène de l'Antithrombine
Examens apparentés: TCA, Facteurs de la coagulation, D-dimères, Fibrinogène, Homocystéine,
Anticoagulant lupique, Protéine C et protéine S, Protéine C et protéine S, TP, Facteur V Leiden et
Mutation G20210/A du gène de la Prothrombine, Facteur V Leiden et Mutation G20210/A du gène de
la Prothrombine
Activité Anti-Xa
Synonymes: Anti-Xa; inhibition du Xa; héparine anti-facteur Xa, taux d'héparine
Nom officiel: Activité anti-Xa
Examens apparentés: TCA
L'héparine peut également inhiber la formation de caillot de sang dans les artères malades, phénomène
qui peut parfois causer des crises cardiaques ou des accidents cérébro-vasculaires.
L'héparine, du fait de son action sur la protéine antithrombine, interfère avec le processus de
coagulation par accélération de l'inhibition des facteurs de coagulation, notamment les facteurs Xa et
IIa (thrombine). Les HNF affectent à la fois le Xa et le IIa, ont une activité inhibitrice plus variable, et
doivent être étroitement surveillés. Les complications du traitement peuvent inclure des thromboses,
des saignements excessifs, et parfois une complication grave appelée "TIH" (thrombopénie induite par
l’héparine) où les plaquettes s’agrègent ensemble dans le sang et bloquent la circulation sanguine.
L'HNF est habituellement administrée en milieu hospitalier et la surveillance du traitement fait appel
au temps de céphaline activée (TCA), mais ce traitement peut aussi être contrôlé en utilisant la mesure
de l’activité anti-Xa. Au cours d’actes chirurgicaux avec circulation extracorporelle, on donne de
fortes doses d'héparine non fractionnée et la surveillance du traitement est effectuée l'aide de la mesure
du temps de coagulation activé (TCA). Les HBPM ont une activité anti-Xa plus élevée que leur
activité anti-IIa et la réponse au traitement est plus prévisible. Elles peuvent être prescrites dans un
cadre ambulatoire ou hospitalier. La surveillance systématique du traitement par HBPM est rarement
nécessaire mais quand elle est pratiquée, elle utilise la mesure de l’activité anti-Xa.
Les traitements par héparines de bas poids moléculaire (HBPM) ne sont généralement pas surveillés,
mais les médecins peuvent demander des tests d’activité anti-Xa, dans certains cas. Cela peut se
produire pour les femmes enceintes, les patients qui sont, obèses, très jeunes, pour les personnes âgées
et celles qui ont une maladie rénale. Les HBPM sont principalement éliminées de l'organisme par les
reins. Toute condition qui altère la fonction rénale peut potentiellement diminuer la clairance des
HBPM, entrainant l'augmentation de sa concentration dans le sang et augmentant le risque de
saignement excessif.
En général, pour l'HNF et l’HBPM, si les concentrations se situent dans une zone thérapeutique établie
et si le patient se porte bien sur le plan clinique - pas de coagulation, pas de saignements excessifs, et
pas d'autres complications - alors la posologie est jugée appropriée. Si la valeur de l’activité d'anti-Xa
est élevée, cela signifie soit que le patient reçoit une dose excessive, soit qu’il n’élimine pas l’héparine
à la vitesse normale, ce qui peut accroitre le risque de saignements excessifs.
Si l’activité anti-Xa est inférieure à la fourchette thérapeutique, il peut être nécessaire d'augmenter la
dose d'héparine. Quand une personne ne reçoit pas d'héparine, les concentrations en activité anti-Xa
dans son sang doivent être nulles ou indétectables.
Apo A-I
Synonymes:
Nom officiel: Apolipoprotéine A-I
Examens apparentés: Apo B, Cholestérol, Bilan lipidique, Lp(a), LDL cholestérol, HDL cholestérol,
hs-CRP, Triglycérides, Homocystéine
Apo B
Synonymes: Apo B-100
Nom officiel: Apolipoprotéine B-100
Examens apparentés: Cholestérol, Bilan lipidique, Lp(a), LDL cholestérol, Homocystéine, HDL
cholestérol, Apo A-I, Triglycérides, hs-CRP
Facteurs de la coagulation
Synonymes: dosages des cofacteurs, cofacteurs de la coagulation sanguine
Nom officiel: appellation par leur numéro (facteur I, facteur II) ou par leur nom (fibrinogène,
prothrombine)comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Examens apparentés: Fibrinogène, TP, TCA, Facteur Von Willebrand
Une activité normale des facteurs de la coagulation signe habituellement un fonctionnement normal de
coagulation. La diminution d’un ou de plusieurs facteurs de la coagulation signifie généralement qu’il
existe une atteinte de la capacité de coagulation. Chaque facteur de la coagulation doit être présent en
quantité suffisante pour que la coagulation normale se produise, mais le niveau est différent pour
chaque facteur. Les résultats sont souvent exprimés en pourcentage (100% étant considéré comme
normal). Ainsi, un facteur VIII qui est à 30% sera considéré comme anormalement bas.
Les déficits en facteurs de la coagulation peuvent être acquis (dus à d'autres maladies) ou héréditaires,
modérés ou sévères, transitoires ou permanents. Les déficits héréditaires sont rares et tendent à
impliquer un seul facteur, qui peut être diminué ou absent. L'hémophilie A et B sont les exemples les
plus communs de déficit héréditaire. Ce sont des déficits héréditaires, liés au chromosome X, des
facteurs VIII et IX qui sont rencontrés presque exclusivement chez les hommes (les femmes sont
généralement des porteurs qui sont asymptomatiques ou qui présentent de légers saignements). Les
autres déficits héréditaires en facteur, non associés au chromosome X, se retrouvent aussi chez les
hommes et les femmes.
La gravité des symptômes présentés par un patient présentant un déficit héréditaire en facteur dépend
du facteur en cause et du taux de facteur disponible. Les symptômes peuvent varier d'un épisode à
l'autre, pouvant aller d'un saignement excessif après un acte chez le dentiste, jusqu’à des hémorragies
récidivantes graves dans les articulations ou les muscles. Les patients présentant une diminution
modérée des taux de facteur de coagulation peuvent ne pas avoir de symptômes et peuvent découvrir
leur déficit à l'âge adulte - après une intervention chirurgicale ou un traumatisme ou au décours de
tests de dépistage qui comprennent un taux de prothrombine (TP) ou un temps de céphaline plus
activateur (TCA). Ceux qui présentent un déficit important en facteurs de la coagulation peuvent avoir
un premier épisode hémorragique très tôt; par exemple, un nourrisson de sexe masculin avec un déficit
en facteur VIII, IX, ou XIII peut avoir une hémorragie après la circoncision.
Les déficits acquis peuvent être dus à des maladies chroniques, telles que les maladies du foie ou un
cancer, une affection aiguë telle que la coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) qui utilise des
facteurs de coagulation à un rythme rapide, une carence en vitamine K ou un traitement avec un
antagoniste de la vitamine K comme la warfarine (la production de facteurs II, VII, IX, X nécessite de
la vitamine K). S’il y a diminution de plus d’un facteur de la coagulation, cela est généralement dû à
une anomalie acquise. Les facteurs peuvent être diminués en raison:
• de la consommation due à une coagulation excessive
• d’une maladie du foie
• de certains cancers
• d’infections graves
• d’une exposition à un venin de serpent
• d’un déficit en vitamine K
• d’un traitement anticoagulant
• de l'ingestion accidentelle d’anticoagulant comme la warfarine ou de certains poisons
• de transfusions sanguines multiples (les unités de sang stockées perdent certains de leurs facteurs
de coagulation)
Des niveaux élevés de plusieurs facteurs sont rencontrés dans les situations de maladie aiguë, de
traumatisme, ou d'inflammation. Certains patients présentent une élévation persistante du facteur VIII
qui peut être associée à un risque accru de thrombose veineuse.
2. Pourquoi certains troubles héréditaires de la coagulation sont plus graves que d'autres ?
La gravité de l'hémorragie dépend de l'individu, du taux, de la fonctionnalité ou du type de facteur qui
est déficient. Les patients qui présentent un déficit total ou très sévère vont avoir des manifestations
plus sévères de la maladie. Les patients avec un gène normal et un gène altéré (patient hétérozygote)
auront tendance à avoir moins de saignements graves que ceux avec deux copies du gène altéré
(patient homozygote). Les patients ayant un déficit en facteur XII sont généralement
asymptomatiques. Ce déficit en facteur rare se traduit par des résultats anormaux de mesure du TCA
mais n’est pas associé à une augmentation des saignements.
ASAT
Synonymes: Transaminase glutamo-oxaloacétique, TGO
Nom officiel: Aspartate aminotransférase
Examens apparentés: ALAT, PAL, Bilirubine, Bilan hépatique
La ponction biopsie de moelle osseuse permet d’effectuer un prélèvement dans un but cytologique
(myélogramme sur frottis), histologique (biopsie) ou pour des examens complémentaires
(immunophénotypique ou cytogénétique) mais aussi pour la recherche de certains micro-organismes.
La ponction de moelle osseuse (sternum ou os iliaque) consiste à recueillir par aspiration un
échantillon de liquide contenant des cellules qui peuvent être étudiées sur frottis. Une biopsie ostéo-
médullaire (crête iliaque) prélève une carotte cylindrique qui conserve la structure de la moelle et dont
les coupes peuvent être étudiées. Ainsi la biopsie médullaire permet d’apprécier les relations des
cellules de la moelle osseuse entre elles et la cellularité globale, ainsi que le ratio entre les cellules
médullaires et les adipocytes ou d'autres éléments présents dans l'échantillon.
Les globules rouges (hématies), les plaquettes, et les cinq différents types de globules blancs
(leucocytes) sont produits dans la moelle osseuse en fonction des besoins. Le nombre et le type de
cellules produites à un moment donné dépend de l'utilisation des cellules, de la perte cellulaire, et doit
assurer un renouvellement continu des cellules âgées. Ainsi, les globules rouges, qui transportent
l'oxygène dans l’organisme, ont une durée de vie d'environ 120 jours. La moelle osseuse module sa
production de cellules afin de remplacer les globules rouges en fin de vie et d’en maintenir le nombre
relativement constant dans le sang. La moelle osseuse augmente sa production de globules rouges à
chaque fois que le nombre de globules rouges de la personne diminue, du fait de différents facteurs
tels que des saignements ou une hémolyse. L’augmentation de la production se poursuit jusqu'à
l’obtention d’un nombre suffisant de globules rouges dans le sang ou jusqu'à ce que la capacité
maximale de production de la moelle osseuse soit atteinte. Si le besoin approche de cette capacité
maximale, alors un nombre augmenté de réticulocytes (des globules rouges immatures) sera mis en
circulation et retrouvé dans la circulation sanguine puisque la moelle osseuse tente de compense la
perte accrue. Si les besoins dépassent la capacité de production de la moelle osseuse, alors le nombre
de globules rouges dans le sang diminuera et le patient deviendra de plus en plus anémique, avec des
symptômes tels qu’une pâleur, une fatigue et des difficultés respiratoires dues à la réduction du
contenu en oxygène du sang.
De nombreuses maladies de la moelle osseuse, des cancers comme les leucémies, des carences en
vitamines et en minéraux, des maladies héréditaires peuvent affecter la capacité de la moelle osseuse à
produire un nombre suffisant de chacun des différents types de cellules sanguines et à les mettre en
circulation. Ces maladies peuvent affecter le nombre total de cellules produites, la proportion des
différentes cellules produites et/ou la fonction des cellules. Certains troubles médullaires peuvent
conduire à un déficit en un ou plusieurs types cellulaires tandis que d'autres entraînent une production
excessive d'un type spécifique ou d'un clone spécifique d'une cellule – c'est-à-dire une cellule unique
qui se reproduit de façon incontrôlée.
La leucémie, par exemple, est un cancer des cellules sanguines. Elle se traduit par la production
excessive d'un (ou de quelques) types de globules blancs au détriment des autres types de cellules et
peut conduire à la libération de grandes quantités de globules blancs anormaux, immatures, dans le
sang. Ces globules blancs ne peuvent pas lutter contre l'infection comme le font les globules blancs
normaux, ce qui rend le patient plus vulnérable aux infections. Lorsque la production de globules
blancs leucémiques étouffe la production de globules rouges dans la moelle osseuse, le patient devient
anémique. De même, quand cette prolifération anormale entraine une diminution du nombre de
plaquettes produites, cela rend le patient vulnérable aux ecchymoses et à des saignements excessifs.
D'autres situations, telles que la carence en vitamine B12 ou en folates, conduisent à une anémie avec
des globules rouges de grande taille et, parfois, des anomalies des globules blancs et des plaquettes. La
carence en fer provoque une anémie avec des globules rouges de petite taille, parfois de forme
anormale. Un autre trouble, la myélofibrose, est caractérisé par l’augmentation de la fibrose dans la
moelle, ce qui comprime les cellules, conduisant à des modifications dans la forme des globules
rouges et à des anomalies dans le nombre de cellules.
La ponction et/ou la biopsie médullaire sont des actes qui comprennent à la fois le recueil
d’échantillons de moelle et l’examen de ceux-ci sous le microscope. Un biologiste spécialisé en
hématologie et/ou un anatomopathologiste examinent sous un microscope un frottis médullaire ou un
échantillon de biopsie médullaire coloré (à partir de la biopsie, on peut examiner le réseau fibreux et
l’architecture du tissu médullaire, tandis qu’à partir du frottis fait avec la ponction on peut examiner
les cellules). Le nombre, la taille et la forme de chacun des types de cellules présentes sont examinés,
de même que les proportions de cellules matures et immatures. Si une leucémie est présente, ou qu’un
autre cancer s'est propagé dans la moelle, il peut être diagnostiqué lors de cet examen; le type et la
gravité de la maladie (stade) peuvent être déterminés.
Selon le type d’anomalie auquel pense le médecin, des tests complémentaires peuvent être réalisés sur
l'échantillon de moelle. Dans le cas de la leucémie, des tests peuvent être effectués pour déterminer le
type de leucémie. Il s'agit notamment de colorations spéciales ou de la mise en évidence de marqueurs
antigéniques (immunophénotype ou "marqueurs de cellules") pour diagnostiquer exactement le type de
leucémie qui est présent. Des colorations spéciales peuvent également être utilisées pour analyser la
quantité de fer présente dans la moelle osseuse, et des tests sont parfois utilisés pour détecter des
anomalies chromosomiques ou génétiques. De plus, la moelle osseuse peut être utilisée pour
rechercher certains types d’infections qui peuvent s’accompagner d’une "fièvre d'origine inconnue".
Le site de collecte pour effectuer une ponction et une biopsie est la crête iliaque (arête supérieure)
située à l'arrière du bassin. Certains patients peuvent recevoir un sédatif léger avant l'intervention. Il
est généralement demandé au patient de se coucher sur le côté en chien de fusil pour la procédure. Le
site de prélèvement est nettoyé avec un antiseptique et un anesthésique local est injecté. Lorsque le site
de prélèvement est anesthésié, le médecin insère une aiguille à travers la peau et l'os. Pour une
aspiration, le médecin attache une seringue à l'aiguille et tire sur le piston, aspirant une petite quantité
de moelle dans la seringue - généralement quelques millilitres. Pour une biopsie de moelle osseuse, le
médecin utilise une aiguille spéciale qui permet la collecte d'une carotte (un échantillon cylindrique)
de moelle osseuse.
Même si le site de prélèvement a été anesthésié, il est habituel de ressentir des sensations brèves de
traction et/ou de poussée au cours de ces procédures. Une fois l'aiguille retirée, un pansement stérile
est placé sur le site de prélèvement et une pression est appliquée. On demande alors au patient de se
reposer en position allongée pendant quelques minutes, puis de garder le site de prélèvement au sec et
recouvert pendant environ 48 heures.
Un échantillon de moelle osseuse peut également être analysé et mis en culture pour rechercher la
présence de micro-organismes comme des champignons, des bactéries, ou des mycobactéries (comme
celles qui causent la tuberculose) lorsque le patient présente une fièvre d'origine inconnue. Des
analyses complémentaires peuvent être pratiquées sur la moelle osseuse lorsque l'on soupçonne que le
patient a une anomalie chromosomique et/ou une maladie qui a entraîné une augmentation du stockage
du fer dans la moelle.
Quand une personne est traitée pour un cancer, une ponction et/ou une biopsie de moelle osseuse
peuvent être prescrites pour évaluer la réponse au traitement et pour savoir si l’altération de la moelle
osseuse se corrige ou, en utilisant des tests spéciaux, pour rechercher la présence de cellules
leucémiques en petites quantités.
Une NFS et une numération des réticulocytes sont fréquemment prescrites en même temps que la
ponction-biopsie médullaire. Les résultats sont utilisés pour estimer la production de cellules dans la
moelle et pour la comparer aux populations de cellules présentes dans le sang.
Ces examens peuvent être utilisés pour la détermination du stade de certains cancers. La «
stratification» est un examen attentif et approfondi qui permet au médecin de déterminer dans quelle
mesure le cancer s'est propagé et quels sont les organes du corps qui sont également touchés. Cela peut
concerner la maladie de Hodgkin et les lymphomes non hodgkiniens.
Ils peuvent être utilisés pour rechercher une infection dans certains cas, tels que:
• La présence de fièvre au cours de l’infection par le VIH ou chez d'autres patients immunodéprimés
• Les patients potentiellement porteurs de maladies infectieuses telles que la brucellose ou la fièvre
typhoïde
Une ponction et /ou une biopsie de moelle osseuse peuvent être également pratiquées à intervalle
régulier quand une personne est traitée pour un cancer afin de savoir si la fonction médullaire est
affectée et, quand elle commence à se rétablir.
1. Vais-je être anesthésié pour une ponction et/ou une biopsie médullaire ?
Ce n'est généralement pas nécessaire, mais on peut vous donner un sédatif avant l'intervention.
2. Quelle différence y a-t-il entre une ponction et/ou une biopsie médullaire et un prélèvement
de moelle osseuse pour un don ?
Le processus de prélèvement est similaire, mais le donneur de moelle osseuse passe par un examen
physique et a fait des analyses de sang avant le prélèvement afin de s'assurer qu'il est en bonne santé et
que l'échantillon sera compatible avec la personne à qui la moelle sera greffée. Le donneur est
généralement sous anesthésie générale lors du prélèvement, car on doit prélever une plus grande
quantité de moelle - souvent autour d'un litre - et cela dans des conditions d’asepsie parfaite. Le
greffon est ensuite traité, filtré et injecté au receveur dans une veine. Les cellules souches du greffon
vont atteindre la moelle osseuse du receveur par le sang, s’y implanter et, si la greffe prend, vont
commencer à fabriquer des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes.
Urée
Synonymes: Azote, azotémie
Nom officiel: Urée sanguine
Examens apparentés: Créatinine, CMP, BMP
Béta-2 Microglobuline
Synonymes: B2M; ß2M; ß2-Microglobuline
Nom officiel: Béta2 Microglobuline
Examens apparentés: Albumine, Marqueurs tumoraux, Analyse du LCR, Urée, Créatinine,
Microalbuminurie, CMV
La B2M sanguine est fréquemment élevée dans des cancers comme le myélome multiple, les
leucémies, les lymphomes ainsi que dans les maladies auto-immunes et certaines infections (CMV,
VIH…). Puisque la B2M est élevée en cas de cancer du sang, elle est utilisée comme marqueur
tumoral. Cependant, elle peut aussi être utilisée comme marqueur de la fonction rénale. Cet article se
concentre sur son usage en tant que marqueur tumoral.
La concentration de B2M dans le LCR peut être élevée en cas de métastases méningées de cancers
sanguins (leucémies, lymphomes …) mais peut l’être aussi en cas de sclérose en plaque, certaines
infections…
Un dosage sanguin (et parfois urinaire) de B2M peut aussi être prescrit pour évaluer la sévérité et le
stade du myélome multiple. La B2M est parfois utile dans le suivi de l’évolution de la maladie et dans
le suivi du traitement.
Pour finir, un dosage dans le LCR peut rechercher une incidence de la maladie dans le système
nerveux central.
Dans le cadre d’une surveillance de traitement, si les concentrations diminuent cela signifie que le
patient répond bien au traitement. A l’inverse, si la concentration est stable ou si elle augmente le
patient ne répond pas.
Si le niveau de B2M augmente dans le LCR, cela indique que le système nerveux central est le siège
d’un mécanisme pathologique.
Les valeurs normales de B2M sont basses, elle doit être indétectable dans les urines et le LCR.
Les reins filtrent les déchets sanguins et réabsorbent la B2M, c’est pourquoi les concentrations
urinaires de B2M sont habituellement basses. S’il existe une atteinte des tubules rénaux, moins de
B2M est réabsorbée et les concentrations urinaires augmentent.
Enfin, certaines procédures de médecine nucléaire et de radiographie peuvent interférer avec le résultat
du dosage de la B2M.
1-Tout le monde est-il concerné par le dosage de la B2M ?
La plupart des gens n’auront jamais de dosage de la B2M, il n’est ni recommandé ni utile de faire un
dosage dans la population générale.
Dans la plupart des cas, l’échantillon requis dépend de la raison pour laquelle le dosage est effectué. Il
peut être nécessaire d’avoir un résultat sanguin ou urinaire ou les deux, les résultats sont rarement
interchangeables.
Syphilis
Synonymes: VDRL, RPR, TPHA, FTA qui sont des noms de tests. Tréponema pallidum, bactérie
responsable de la maladie
Nom officiel: Sérodiagnostic de la syphilis (ex BW)
Examens apparentés:
BCR-ABL
Synonymes: Chromosome Philadelphie (Ph)
Nom officiel: Gène de fusion bcr-abl
Examens apparentés: NFS, Numération des Globules Blancs, Ponction Biopsie Médullaire, Frottis
sanguin
Le gène bcr-abl code pour une protéine anormale. La protéine anormale BCR-ABL est une tyrosine-
kinase qui active en permanence les voies de signalisation cellulaire aboutissant au développement de
la LMC. Quand un grand nombre de cellules leucémiques anormales prennent la place des précurseurs
des cellules normales dans la moelle osseuse, les signes et symptômes de la leucémie commencent à
apparaître. Le traitement de ces leucémies implique généralement un inhibiteur de tyrosine-kinase
(ITK), par prise quotidienne d'un ou plusieurs comprimés.
L'examen cytogénétique des chromosomes, les examens de biologie moléculaire, et/ou la FISH
peuvent être prescrits pour établir le diagnostic initial de LMC ou de LAL à Ph positive. L'analyse
chromosomique et la FISH peuvent également aider à déterminer quel est le pourcentage de cellules de
la moelle osseuse ou du sang qui est affecté.
La recherche BCR-ABL qualitative peut aussi aider à déterminer les variants de l'anomalie BCR-ABL
produits. La taille et le poids de la protéine BCR-ABL produite dépend de l'endroit où la cassure s'est
produite sur le chromosome 22. Dans la LMC, le point de cassure se situe presque toujours au niveau
d'une région très précise (nommée major breakpoint cluster region, M-bcr) conduisant à la production
de la protéine BCR-ABL de plus grande taille (p210). Les cassures survenant dans une autre région
(entre le 1er et le 2ème exon du gène bcr) nommée m-bcr (minor bcr) conduisent à l'expression d'une
protéine de fusion plus courte (p190), qui est plus fréquemment associée aux LAL Ph positives. Savoir
si un patient a une cassure dans la région M-bcr ou m-bcr est important car la biologie moléculaire
quantifiant le transcrit de fusion bcr-abl pourra être mise en place pour quantifier un variant
spécifique, p210 ou p190, mais pas les deux à la fois.
La PCR quantitative est demandée une fois que la séquence du gène bcr-abl a été détectée et la région
de cassure établie. Elle peut être prescrite au moment du diagnostic initial afin d'avoir une valeur de
référence initiale, utilisée pour suivre périodiquement la réponse au traitement, et voir si la personne
est en rémission, ou surveiller l'apparition d'une récidive.
Une fois que la LMC ou que la LAL Ph positive a été diagnostiquée, des examens de biologie
moléculaire (PCR quantitative) sont prescrits périodiquement (en général tous les trois mois) pour
surveiller la réponse au traitement et l'apparition d'une récidive. S'il apparaît une résistance au
traitement ou une récidive, la recherche d'une mutation du domaine kinase de la protéine BCR-ABL
est effectuée pour adapter le traitement.
Un petit pourcentage de patients atteints de LMC aura la séquence du gène bcr-abl, mais pas le
chromosome Ph. Ces cas sont dus à une translocation variante qui implique un troisième, voire un
quatrième chromosome en plus des chromosomes 9 et 22, ou bien à une translocation impliquant les
chromosomes 9 et 22 cryptiques non détectables par les examens génétiques de routine. Comme le
traitement de ces leucémies cible spécifiquement la protéine à activité tyrosine kinase BCR-ABL, ces
patients peuvent aussi être surveillés par des examens de biologie moléculaire (PCR quantitative).
En général, si la quantité de bcr-abl dans le sang ou la moelle osseuse diminue avec le temps, alors la
personne répond au traitement. Si la quantité de bcr-abl descend en dessous du seuil de détection de
l'examen, et que le nombre de cellules sanguines est normal, le patient est considéré comme étant en
rémission. Si les quantités de bcr-abl augmentent, cela indique une progression ou une récidive de la
maladie. Cela peut aussi indiquer que la personne est devenue résistante au traitement par ITK. Si un
patient est identifié comme résistant à un ITK, on pourra le remplacer par un autre inhibiteur de
tyrosine kinase différent du premier.
Si un patient est atteint de LAL Ph-négative, sans séquence du gène bcr-abl, alors un inhibiteur de
tyrosine kinase ne sera pas prescrit et les examens de biologie moléculaire bcr-abl ne pourront pas être
utilisés pour surveiller le patient.
4- Les examens BCR-ABL peuvent-ils être effectués dans le cabinet de mon médecin ?
Non, les examens BCR-ABL nécessitent un équipement et une expertise spécialisés. Ils doivent être
réalisés par un laboratoire hospitalier ou par un laboratoire de référence.
hCG
Synonymes: Test de grossesse, hCG qualitative, hCG quantitative, Béta hCG
Nom officiel: Hormone chorionique gonadotrope humaine
Examens apparentés: AFP Maternal
Béta-2 Microglobuline
Synonymes: B2M; ß2M; ß2-Microglobuline
Nom officiel: Béta2 Microglobuline
Examens apparentés: Albumine, Marqueurs tumoraux, Analyse du LCR, Urée, Créatinine,
Microalbuminurie, CMV
La B2M sanguine est fréquemment élevée dans des cancers comme le myélome multiple, les
leucémies, les lymphomes ainsi que dans les maladies auto-immunes et certaines infections (CMV,
VIH…). Puisque la B2M est élevée en cas de cancer du sang, elle est utilisée comme marqueur
tumoral. Cependant, elle peut aussi être utilisée comme marqueur de la fonction rénale. Cet article se
concentre sur son usage en tant que marqueur tumoral.
La concentration de B2M dans le LCR peut être élevée en cas de métastases méningées de cancers
sanguins (leucémies, lymphomes …) mais peut l’être aussi en cas de sclérose en plaque, certaines
infections…
Un dosage sanguin (et parfois urinaire) de B2M peut aussi être prescrit pour évaluer la sévérité et le
stade du myélome multiple. La B2M est parfois utile dans le suivi de l’évolution de la maladie et dans
le suivi du traitement.
Pour finir, un dosage dans le LCR peut rechercher une incidence de la maladie dans le système
nerveux central.
Dans le cadre d’une surveillance de traitement, si les concentrations diminuent cela signifie que le
patient répond bien au traitement. A l’inverse, si la concentration est stable ou si elle augmente le
patient ne répond pas.
Si le niveau de B2M augmente dans le LCR, cela indique que le système nerveux central est le siège
d’un mécanisme pathologique.
Les valeurs normales de B2M sont basses, elle doit être indétectable dans les urines et le LCR.
Enfin, certaines procédures de médecine nucléaire et de radiographie peuvent interférer avec le résultat
du dosage de la B2M.
1-Tout le monde est-il concerné par le dosage de la B2M ?
La plupart des gens n’auront jamais de dosage de la B2M, il n’est ni recommandé ni utile de faire
un dosage dans la population générale.
Dans la plupart des cas, l’échantillon requis dépend de la raison pour laquelle le dosage est
effectué. Il peut être nécessaire d’avoir un résultat sanguin ou urinaire ou les deux, les résultats sont
rarement interchangeables.
Bicarbonates
Synonymes: Total CO2, TCO2
Nom officiel: Concentration en CO2
Examens apparentés: Sodium, Potassium, Chlorures, Electrolytes
Aperçu général
Le fer est nécessaire pour la formation d'un nombre adéquat de globules rouges normaux qui
transportent l'oxygène à travers l'organisme. Le fer est une partie critique de l'hémoglobine, la protéine
des globules rouges qui lie l'oxygène dans les poumons et le libère, après transport dans le sang, au
niveau des autres parties de l'organisme. Des concentrations faibles en fer peuvent conduire à une
anémie, situation dans laquelle l'organisme n'a pas assez de globules rouges. D'autres situations
pathologiques peuvent entraîner une accumulation d'un excès de fer dans votre organisme. Ceci peut
produire des dommages au niveau de certains organes tels que le foie, le coeur et le pancréas.
Le statut en fer est évalué par plusieurs examens qui ne sont pas toujours réalisés ensemble. Ceux-ci
comprennent:
- Le fer sérique. Il mesure la concentration de fer dans la partie liquide du sang.
- La capacité totale de fixation du fer (TIBC). Elle mesure la quantité de fer qui peut être transportée
par le sang, par la transferrine. La transferrine est une protéine qui transporte le fer depuis le tube
digestif jusqu'aux cellules qui l'utilise. Votre organisme produit la transferrine en fonction de vos
besoins en fer; lorsque les concentrations de fer sont basses, les concentrations de transferrine
augmentent et vice versa. Chez les sujets sains, environ un tiers des sites de liaison de la transferrine
sont utilisés pour transporter le fer. Ce nombre est appelé le coefficient de saturation de la transferrine.
- La ferritine sérique: elle reflète la quantité de fer stocké dans votre organisme; la ferritine est la
protéine de stockage principal du fer à l'intérieur des cellules.
Ces examens sont souvent prescrits ensemble, les modifications de chacun aident votre médecin à
déterminer si vous avez une carence ou un excès de fer dans l'organisme.
Plusieurs autres examens peuvent aussi être utilisés pour aider à évaluer les problèmes liés au statut en
fer:
- Hémoglobine et hématocrite: ces examens font partie de l'ensemble « Numération - Formule
Sanguine (NFS) ». Une valeur basse de l'un d'eux indique que le patient présente une anémie; la
carence en fer est une cause très courante d'anémie. La taille moyenne des globules rouges (volume
globulaire moyen, VGM) et la teneur corpusculaire moyenne en hémoglobine (TCMH) sont
également mesurées dans une NFS. Dans la carence en fer, une quantité insuffisante d'hémoglobine est
produite, conduisant à des globules rouges plus petits et plus pâles que la normale. À la fois le VGM et
le TCMH sont diminués.
- La protoporphyrine-Zinc (Z.P.P.): la protoporphyrine est le précurseur d'une partie de l'hémoglobine,
l'hème, qui contient le fer. S'il n'y a pas assez de fer, le zinc s'attache à la protoporphyrine à sa place et
la quantité de protoporphyrine-zinc dans les globules rouges augmente dans la carence en fer. Z.P.P.
est quelquefois utilisé comme examen de dépistage, spécialement chez les enfants. Cependant, le
dosage n'est pas spécifique pour la carence en fer, et des valeurs élevées doivent être confirmées par
d'autres examens.
- l'examen du gène H. F. E.: l'hémochromatose est une maladie génétique commune qui
conduit l'organisme à absorber trop de fer. Cela est généralement du à une anomalie héréditaire d'un
gène spécifique, appelé gène H. F. E., qui régule la quantité de fer absorbé par l'intestin grêle. Chez les
patients qui ont deux copies du gène anormal, beaucoup trop de fer est absorbé, et l'excès de fer est
déposé dans différents organes, où il peut produire des dommages et un dysfonctionnement de
l'organe. L'examen du gène H. F. E. utilise un échantillon de sang veineux pour voir si vous possédez
les mutations qui causent la maladie (la plus courante est appelée C282Y).
L'excès de fer
Trop de fer peut également endommager un certain nombre d'organes incluant le coeur, le foie, le
pancréas (où est fabriqué l'insuline) et les articulations. La cause la plus fréquente d'un excès de fer est
rencontrée dans une maladie héréditaire appelée Hémochromatose. Dans cette maladie, l'organisme
absorbe plus de fer par l'intestin que cela n'est nécessaire et l'excès s'accumule progressivement au
niveau des organes au cours du temps. La maladie est transmise par voie héréditaire lorsque vous
obtenez une copie du gène anormal HFE de chacun de vos parents. Les personnes qui n'ont qu'une
copie du gène HFE ne montrent aucun signe de la maladie.
Beaucoup de personnes porteuses d'une hémochromatose peuvent ne présenter aucun symptome tout
au long de leur vie, alors que d'autres présenteront dès leurs 20 ou 30 ans des symptômes tels que
douleurs articulaires, douleurs abdominales et faiblesse musculaire. L'abus d'alcools forts semble
augmenter la quantité de fer absorbée, tandis que les femmes sont quelque peu protégées parce qu'elles
perdent du fer chaque mois avec les règles. Il existe maintenant un examen pour détecter les formes
anormales du gène; il peut être utilisé si vous présentez des concentrations de fer anormalement
élevées ou bien si vous avez une histoire familiale d'hémochromatose.
Certaines personnes développent une surcharge en fer mais ne présentent pas la maladie génétique,
l'hémochromatose. Leur maladie est celle d'une surcharge secondaire en fer ou hémosidérose. Elle se
produit chez les patients ayant subi de nombreuses transfusions sanguines telles que dans les
thalassémies ou dans d'autres formes d'anémie. Le fer de chaque unité de sang transfusé reste dans
l'organisme entraînant potentiellement un fort stockage tissulaire. Certains alcooliques avec une
maladie hépatique chronique développent aussi une hémosidérose.
L'intoxication au fer se produit lorsqu'une grande quantité de fer est absorbée en une seule fois. Bien
que cela soit rare, cela peut se arriver parfois chez un enfant qui prend les suppléments en fer de sa
mère. Si l'intoxication est suffisamment sévère, elle peut être mortelle; aussi il est recommandé de
mettre tous les suppléments en fer hors de portée des enfants.
Un résumé des variations des paramètres du fer observés dans différentes situations pathologiques est
représenté dans ce tableau:
Sources
Cet article très général est basé sur l'expérience collective des éditeurs de Lab Tests Online. Pour plus
de renseignements, nous vous invitons à consulter chaque pathologie ou chaque examen décrit en
particulier.
Electrolytes
Synonymes: Bilan électrolytique, profil électrolytique
Nom officiel: Ionogramme
Examens apparentés: Sodium, Potassium, Bicarbonates, Chlorures, CO2
Bilan hépatique
ALAT | PAL | ASAT | Bilirubine | Albumine | Protéines sériques totales et ratio A/G | GGT | LDH | TP
De quoi s'agit-il ?
Les examens de la fonction hépatique plus connus sous le terme de « bilan hépatique » sont utilisés
pour mettre en évidence les atteintes ou maladies hépatiques. C’est la combinaison de plusieurs
paramètres (jusqu'à 5) mesurés sur un même échantillon de sang. Ils sont choisis parmi:
Alanine Aminotransférase (ALAT), une enzyme retrouvée surtout dans le foie, le meilleur
test pour détecter une hépatite,
Aspartate Aminotransférase (ASAT), une enzyme retrouvée dans le foie mais aussi dans les
muscles et le cœur,
Phosphatase alcaline (PAL), une enzyme en partie excrétée par la bile, souvent augmentée
dans les obstructions des voies biliaires,
Bilirubine totale et bilirubine conjuguée (directe), souvent évaluées dans les pathologies du
foie, et aussi chez les nouveaux-nés présentant un ictère (jaunisse),
Albumine, protéine la plus abondante dans le sang, fabriquée par le foie, dont le dosage
permet de connaître les capacités de synthèse du foie,
Protéines totales, c'est-à-dire l’albumine mais aussi d’autres protéines dont les anticorps,
produits en réponse à une infection.
D’autres examens sanguins peuvent être prescrits, dont la gamma-glutamyl transférase (GGT) et
des tests de coagulation (taux de prothrombine), mais aussi la recherche de bilirubine dans les
urines.
Bilan lipidique
Cholestérol | HDL cholestérol | LDL cholestérol | Triglycérides
Bilirubine
Synonymes: Bilirubine totale, Bilirubine néonatale, Bilirubine directe (ou bilirubine conjuguée),
Bilirubine indirecte (ou bilirubine non conjuguée)
Nom officiel: Bilirubine
Examens apparentés: Bilan hépatique, GGT, PAL
3. Y a-t-il quelque chose à faire pour maintenir la bilirubine à des valeurs usuelles ?
Même s’il n’y a rien de spécifique à faire, il est évident qu’une consommation excessive et chronique
d’alcool peut conduire à des atteintes hépatiques jusqu’à la cirrhose.
Eviter la consommation excessive d’alcool, certaines drogues toxiques et avoir une bonne alimentation
aide à maintenir le foie dans un état sain.
4. Quels sont les signes et symptômes d’une augmentation des concentrations de la bilirubine ?
L’ictère (ou la « jaunisse »), les urines brunes, les selles décolorées et le prurit (démangeaisons)
généralisé sont fréquents et retrouvés dans les cholestases (ictères par obstruction). Dans les cas
graves, des douleurs abdominales importantes, de l’anorexie, des vomissements et de la fièvre peuvent
être observés. Des élévations de la bilirubine peuvent aussi être observées dans les cancers et atteintes
de la rate.
Tau/Aß42
En cas de symptômes de démence, tels que des pertes de mémoire, modifications du comportement,
difficultés d’exécution des tâches quotidiennes, le médecin pratiquera un bilan de santé minutieux
pour en déterminer la cause. Ce bilan inclura plusieurs tests cognitifs comme le test MMSE (Minimal
Mental State Exam) évaluant l’état de la mémoire, et éventuellement une imagerie cérébrale PET scan
(au 18-FDG, 18 fluorodeoxyglucose) pour déceler certaines anomalies.
Ces dosages et leur interprétation sont en constante évolution. Par exemple, on a découvert l’existence
de multiples variants de la protéine AB42, comme AB40 ou encore AB38, et dont on cherche à établir
la potentielle utilisation comme biomarqueur de la MA.
Gonocoques
Synonymes: Blennorragie, gonorrhée, infection par le gonocoque
Nom officiel: Neisseria gonorrhoeae
Examens apparentés: Chlamydiae
Un diagnostic exact est important parce que les symptômes de la blennorragie peuvent ressembler à
ceux d’une infection par Chlamydia trachomatis, alors que ces deux maladies exigent un traitement
différent.
BNP
Synonymes: proBNP, NT-proBNP
Nom officiel: BNP pour peptide natriurétique de type B (en anglais « Brain Natriuretic Peptide ») ,
NT-proBNP pour propeptide N-terminal du peptide natriurétique de type B (en anglais « N-terminal
Pro-Brain Natriuretic Peptide »)
Examens apparentés: Marqueurs cardiaques
Diagnostic de la Coqueluche
Synonymes: Mise en culture, PCR, détection des anticorps spécifiques par fluorescence, sérologie
anti-Bordetella pertussis (détection des anticorps de type IgA, IgG, IgM)
Nom officiel: Bordella pertussis
Examens apparentés: RSV, Flu Tests
La coqueluche était une infection très répandue aux Etats-Unis touchant environ deux cent mille
personnes lors d’épidémies se produisant à intervalle régulier. En France, depuis l'introduction d'un
vaccin contre la coqueluche et la vaccination généralisée des nourrissons, le nombre de personnes
touchées a considérablement diminué à quelques milliers par an. Cependant, étant donné que ni le
vaccin ni l‘infection naturelle par la coqueluche ne confère une immunité durable, les
professionnels de la santé sont encore confrontés à des flambées épidémiques périodiques de la
coqueluche chez les nourrissons non vaccinés, les adolescents et les adultes.
Les tests de dépistage de la coqueluche sont indiqués pour diagnostiquer ces infections et pour
minimiser la propagation de la maladie à d'autres personnes.
Plusieurs types de tests sont disponibles pour dépister la coqueluche.
Parmi ces tests, on compte:
• la culture
• la détection du matériel génétique (ADN) de la bactérie responsable de la coqueluche (Polymerase
Chain Reaction, PCR)
• l'immunofluorescence indirecte (IFI) permettant de détecter les anticorps spécifiques
• la détection des anticorps sanguins IgA, IgG, IgM dirigés contre B. pertussis
La coqueluche peut être difficile à diagnostiquer précocement parce que les symptômes de la phase
cattarhale sont indiscernables de ceux d'autres maladies respiratoires, comme la bronchite, la grippe, et
chez les enfants, une infection par le virus respiratoire syncytial (VRS). Dans la phase paroxystique,
de nombreux adultes et les patients vaccinés qui ont la coqueluche présenteront seulement une toux
persistante. La suspicion d'infection par la coqueluche est accrue chez les patients qui présentent le
classique caractère bruyant de la réponse inspiratoire dite du chant du coq, chez des personnes
présentant des symptômes de rhume et ayant été en contact étroit avec un patient atteint par la
coqueluche, ou lorsqu’il y a une épidémie de coqueluche connue dans la communauté. Un écouvillon
destiné à la mise en culture de B. pertussis / ou à une technique de PCR est généralement prélevé chez
ces patients, mais un prélèvement ne devrait pas être effectué chez les contacts étroits
asymptomatiques.
Typiquement, la culture de B. pertussis sera demandée le plus précocement possible dans la maladie. Il
existe moins de chance d’isoler la bactérie lorsque la maladie évolue déjà depuis 2 à 3 semaines. De
plus la mise en évidence de la bactérie en culture est moins fréquente si le patient est traité par
antibiotiques.
Depuis l'introduction des techniques de PCR, l'utilisation d’un test d'immunofluorescence directe a
considérablement diminué. Lorsqu'il est utilisé, il devrait être demandé en parallèle avec une culture
de la bactérie responsable de la coqueluche afin d’identifier le germe pour enquêter sur le potentiel
épidémique et tester la sensibilité aux antibiotiques.
Le dépistage des anticorps spécifiques de la coqueluche n'est pas utilisé fréquemment. Des
prélèvements effectués au stade aigu de la maladie et lors de la convalescence à plusieurs semaines
d'intervalle sont parfois demandés à un patient n’ayant pas reçu de traitement jusqu'à la fin de la
maladie ou à un adulte ayant toussé pendant une période prolongée. Ils sont utilisés pour déterminer si
la personne a eu une infection récente par la coqueluche. Les anticorps Ig G anti-coqueluche sont
présents chez toutes les personnes vaccinées. Mais les anticorps Ig A et Ig M anti-coqueluche ne sont
habituellement détectés que dans les suites récentes d’une vaccination ou d’une infection.
Ces tests peuvent parfois être prescrits pour évaluer et étudier la propagation de la coqueluche dans la
population. Plus rarement, la détection des anticorps peut être effectuée pour évaluer une réponse
immunitaire adéquate au vaccin anti-coquelucheux.
Les symptômes au cours de la première phase de l'infection, appelée phase catarrhale, peuventse
présenter comme ceux d’un rhume avec écoulement nasal, des éternuements, et une toux modérée
avec ou sans fébricule. Après environ deux semaines, la phase paroxystique commence au cours de
laquelle on observe des symptômes tels que:
• de fréquents accès majeurs de toux pouvant être suivis de vomissements
• plusieurs accès d’une toux rapide suivie du fameux « chant du coq » quand le patient inspire, les
adultes affectés peuvent que tousser , alors que les enfants peuvent avoir des troubles de la respiration
allant même jusqu’à s’étouffer.
Ces symptômes peuvent durer pendant une ou deux semaines ou persister pendant deux ou trois mois.
Pendant la phase de convalescence, la sévérité des symptômes faiblit, la fréquence de la toux
diminuant progressivement au cours des semaines suivantes.
L’IFI/D (Immunofluorescence directe ) n'est pas aussi sensible ou spécifique que les autres méthodes.
Si elle est positive, le patient peut avoir la coqueluche, mais cela doit être confirmé par une culture. De
plus, un résultat négatif par IFI/D n'exclut pas la coqueluche.
Des anticorps IgG anti-B. pertussis peuvent être mis en évidence lors d’une infection récente, mais
également après la vaccination. Une augmentation de la concentration d'anticorps IgG anti-B. pertussis
entre les échantillons prélevés à la phase aiguë et à la phase de convalescence et la mise en évidence
d'anticorps IgM et IgA sont la preuve d'une coqueluche récente.
5. Mon médecin m’ a dit que je présentais une infection due à Bordetella parapertussis. Est-ce
que c'est la même infection que la coqueluche ?
B. parapertussis est une bactérie qui infecte des personnes de la même manière que B. pertussis, mais
l'infection cause habituellement une atteinte respiratoire plus modérée. Les méthodes de culture et de
PCR peuvent détecter et distinguer B. parapertussis de B. pertussis. Ces deux agents bactériens sont
généralement dépistés simultanément puisque la présentation clinique peut être semblable chez les
patients avec l'une ou l'autre infection. Il n'y a aucun vaccin pour protéger d’une infection par B.
parapertussis.
BRCA
Synonymes: BRCA-1 et BRCA-2
Nom officiel: BReast CAncer Gene 1 et 2 – gènes du cancer du sein 1 et 2
Examens apparentés: CA-125
2. Si la recherche de mutations de BRCA est positive, quel est mon risque de développer un
cancer du sein ou de l’ovaire ?
Votre risque dépend de votre histoire familiale et devra être déterminé par un conseiller en
génétique. Des études ont rapporté que, pour 1000 femmes présentant des mutations de BRCA,
entre 330 et 423 développeront un cancer du sein avant 50 ans, et entre 70 et 90 développeront un
cancer de l’ovaire avant 50 ans. Le risque augmente avec l’âge.
3.Si la recherche de mutations de BRCA est négative, quel est mon risque de développer un
cancer du sein ou de l’ovaire ?
La même étude (citée ci-dessus) rapporte que, pour 1000 femmes dont la recherche de mutations de
BRCA est négative, entre 12 et 45 développeront un cancer du sein avant 50 ans, et entre 3 et 4
développeront un cancer de l’ovaire avant 50 ans. Le risque augmente avec l’âge.
Ethanol
Synonymes: Alcool, Alcool éthylique, C2H5OH
Nom officiel: Ethanol
Examens apparentés: Recherche de drogues illicites, NFS, Glucose, Electrolytes
Pour adapter une posologie, et par rapport à la théophylline, le recours au dosage de caféine est moins
fréquent. En général, on choisit d’adapter la posologie des bébés traités par la caféine pour des
épisodes d’apnée en se fondant sur la clinique, tout en observant attentivement les signes de toxicité et
les effets physiologiques du médicament. La plupart des bébés traités répondent avec une dose
standard de caféine. Le dosage est prescrit lorsqu’un bébé n’est pas amélioré sous traitement ou
lorsqu’il montre des signes de toxicité. Chez les prématurés où le médicament est administré tous les
jours et présente une longue demi vie, la concentration sanguine sera stable, on prélèvera un dosage
pour un taux à l’équilibre, pas à un taux résiduel.
La zone thérapeutique efficace de la caféine pour le traitement des apnées du prématuré est comprise
entre 8 et 20 mg/L.; les concentrations supérieures à 20 mg/l peuvent se montrer toxiques.
Avec une concentration sanguine comprise dans la zone thérapeutique, la plupart des patients voient
disparaître les symptômes et ne présentent pas d’effets secondaires gênants. Les effets secondaires et
le risque de convulsions augmentent avec les fortes concentrations.
L’organisme du nouveau né est capable de transformer une part importante de théophylline en caféine.
Cette capacité existe dans une moindre mesure chez l’enfant et l’adulte. Lorsqu’ un nouveau né
présente des signes de toxicité alors que sa concentration de théophylline se situe à l’intérieur des
zones thérapeutiques, il faut penser à faire un dosage de caféine. L’inverse est vrai: la caféine peut se
métaboliser en théophylline.
1. Dois –je dire à mon médecin traitant que je prends de la théophylline?
Oui, c’est un aspect très important de votre dossier médical, la théophylline peut avoir un impact sur
vos autres traitements.
Calcium
Synonymes: Calcémie, calciurie
Nom officiel:
Examens apparentés:
Deux examens mesurent le niveau de calcium sanguin: le dosage du calcium total qui correspond à la
mesure des formes libre et liée, et le dosage du calcium ionisé qui correspond à la mesure de la forme
libre uniquement, c'est à dire la forme métaboliquement active.
Une partie du calcium est éliminée chaque jour de l’organisme, par filtrage sanguin grâce aux reins
puis excrétion dans les urines.
La mesure du calcium urinaire (calciurie) est utilisée pour déterminer dans quelle proportion le
calcium est éliminé par les reins.
La mesure de la calcémie totale est souvent demandée lors des bilans de routine. Lorsque le taux de
calcium total est anormal, des examens supplémentaires sont souvent nécessaires, comme la mesure
du calcium ionisée, de la calciurie, et des taux de phosphate, de magnésium, de vitamine D et de
l’hormone parathyroïdienne (PTH). La PTH et la vitamine D sont responsables du maintien du taux de
calcium sanguin dans une gamme étroite de valeurs.
La mesure simultanée de la calcémie et de la PTH est utile pour déterminer si les glandes
parathyroïdes fonctionnent correctement. La mesure de la calciurie renseigne sur la capacité des reins
à excréter correctement le calcium, tandis que les taux de phosphate, vitamine D, et magnésium aident
à déterminer si d’autres électrolytes sont également perturbés. Le sens de variation de ces substances
est aussi important que leurs concentrations en elles-même.
Le calcium a une utilité diagnostique si le patient présente des symptômes suggérant la présence:
- de calculs rénaux
- d’une pathologie osseuse
- de troubles neurologiques
La mesure du calcium total est le test utilisé le plus fréquemment pour évaluer le statut calcique.
Dans la plupart des cas, cette mesure est un bon reflet du taux de calcium libre, puisque le rapport
calcium libre/calcium lié est stable et prévisible. Néanmoins, chez certains patients, cet équilibre est
perturbé et la mesure de la calcémie totale n’est alors pas un bon reflet du statut calcique. Dans ces
circonstances, la mesure du calcium ionisé est nécessaire.
Les cas où la mesure de la calcémie ionisée est le test le plus pertinent sont: les patients de réanimation
nécessitant des transfusions ou des perfusions de fluides intraveineux, les patients devant subir une
chirurgie lourde, et les patients ayant des anomalies au niveau des protéines sanguines, telle qu’une
albuminémie basse. Des fluctuations importantes de la calcémie ionisée peuvent être responsables
d’une bradycardie ou une tachycardie, de spasmes musculaires (tétanie), une confusion voire un coma.
Dans le cas des patients de réanimation, la surveillance de la calcémie ionisée est très importante, pour
prévenir et traiter d’éventuelles complications.
Une mesure de la calcémie ionisée peut être prescrite en cas d’engourdissement autour de la bouche,
des mains et des pieds, et de spasmes musculaires dans ces zones: ils peuvent être les symptômes
d’une diminution de la calcémie ionisée, bien qu’une diminution lente de la calcémie puisse passer
inaperçue et n’entraîner aucun symptôme.
La surveillance de la calcémie peut être nécessaire dans certains cancers (particulièrement pour les
cancers du sein, du poumon, du rein, les tumeurs cérébrales et le myélome multiple), certaines
pathologies rénales, ou chez les transplantés rénaux. Cette surveillance peut être également nécessaire
pour évaluer l’efficacité d’un traitement par calcium ou vitamine D chez les patients ayant une
calcémie anormale.
Une mesure du calcium urinaire peut être prescrite pour les patients présentant des symptômes
évoquant des calculs rénaux, tels que des douleurs aiguës dans la zone des reins, cette douleur pouvant
progresser vers le bas de l’abdomen, et/ou du sang dans les urines.
Dans la plupart des cas, on mesurera la calcémie totale puisque ce dosage est plus aisé que celui de la
calcémie ionisée, et ne nécessite pas de traitement particulier de l’échantillon de sang. La calcémie
totale est un bon reflet du calcium libre, car le calcium libre représente environ la moitié du calcium
total. En revanche, puisque la moitié du calcium est liée aux protéines, la mesure de la calcémie totale
peut être influencée par une augmentation ou une diminution du taux de protéines sanguin. Dans ce
cas, il est alors recommandé de mesurer directement la calcémie ionisée.
Calcémie normale:
Une calcémie totale ou ionisée normale est généralement le reflet d’un métabolisme et d’une
régulation calciques normaux.
Hypercalcémie:
Les deux causes les plus fréquentes d’hypercalcémie sont:
- l’hyperparathyroïdie, qui est une augmentation de l’activité des glandes parathyroïdes: cette
pathologie est souvent due à une tumeur bénigne de la glande. Cette forme d’hypercalcémie est
généralement légère, et peut être présente depuis plusieurs années sans avoir été diagnostiquée.
- Les cancers: ils peuvent être responsables d’une hypercalcémie lorsqu’ils s’étendent à l’os et
provoquent la libération de calcium osseux dans le sang, ou lorsqu’ils sont responsables de la synthèse
d’une hormone similaire à la PTH, provoquant une augmentation du taux de calcium sanguin.
Hypocalcémie:
La cause la plus commune d’hypocalcémie est liée à la diminution du taux de protides sanguins, plus
particulièrement de l’albumine. Dans ce cas la, seul le calcium lié est diminué, la partie ionisée restant
dans les normales et l’équilibre calcique reste stable.
La calciurie peut également être affectée par ces pathologies. En cas de calculs rénaux, la cause peut
être liée à un taux élevé de calcium dans les urines. L’hypercalciurie est une maladie héréditaire qui
provoque une augmentation de la concentration de calcium dans les urines, ce qui entraine la
formation de cristaux dans les reins et d’autres parties de l’arbre urinaire. L’hypercalciurie héréditaire
est responsable de la moitié des cas de calculs rénaux.
La calcémie et la calciurie ne sont pas le reflet de la quantité de calcium osseux. Pour évaluer celle-ci,
on pratiquera une ostéodensitométrie.
Calcitonine
Synonymes: Calcitonine
Nom officiel: Calcitonine
Examens apparentés:
Dans deux cas rares, l’hyperplasie des cellules C et le cancer médullaire de la thyroïde (CMT), des
quantités excessives de calcitonine sont produites. L’hyperplasie des cellules C est un état bénin qui
peut évoluer ou non en CMT. Le CMT est malin, il peut s’étendre au-delà de la thyroïde et peut être
difficile à traiter s’il n’est pas diagnostiqué précocement.
Environ 75-80 % des CMT sont sporadiques, mais environ 20-25 % sont liés à une mutation
héréditaire dans l’oncogène RET qui conduit à une NEM2, un syndrome associant de nombreuses
maladies dont le CMT. La mutation de l’oncogène RET est transmise sur un mode autosomique
dominant, donc seule une copie de l’oncogène muté, provenant de votre mère ou de votre père, est
nécessaire pour augmenter considérablement le risque de développer un CMT. La plupart des cas de
CMT sporadiques débute à l’âge de 40-50 ans et la prévalence est plus élevée chez les femmes, mais
les CMT héréditaires affectent les deux sexes de la même manière et peuvent débuter plus tôt.
Comment l’échantillon est-il recueilli ?
L’échantillon de sang est obtenu par prélèvement veineux à jeun. L’échantillon doit être placé dans la
glace et acheminé le plus rapidement possible au laboratoire pour être centrifugé.
Les tests de stimulation de la sécrétion de calcitonine sont plus sensibles que la mesure du taux de
calcitonine seule. Ces tests impliquent le recueil d’un échantillon avant stimulation puis il est injecté
au patient du calcium et /ou de la pentagastrine en intra-veineux pour stimuler la production de
calcitonine. Plusieurs échantillons de sang sont ensuite collectés quelques minutes plus tard pour
évaluer l’effet de la stimulation. Les patients atteints d’hyperplasie des cellules C et/ou de CMT auront
une augmentation significative de leur taux de calcitonine durant ce test.
Avec un traitement réussi du CMT (ablation de la glande thyroïde et souvent certains tissus
environnants), le taux de calcitonine diminue très fortement en général. Si les taux restent bas au cours
du temps, il est probable que le traitement ait été efficace. Dans certains cas, le taux de calcitonine
chute mais persiste modérément élevé après traitement. Cela signifie que la production de calcitonine
par certains tissus perdure. Le médecin suivra le taux de calcitonine et détectera les élévations au cours
du temps. Si le taux de calcitonine commence à augmenter, alors il est probable qu’il s’agisse d’une
rechute de CMT.
Transferrine
Synonymes: Sidérophylline, Capacité totale de fixation de la transferrine, Coefficient de saturation de
la transferrine
Nom officiel: Transferrine
Examens apparentés: Fer sérique, Ferritine
Carbamazépine
Synonymes: Tégrétol®, Carbatrol®
Nom officiel: Carbamazépine totale
Examens apparentés: Acide valproïque, Phénytoïne, Suivi thérapeutique, Sodium, WBC
Les concentrations de carbamazépine sont suivies pour maintenir la carbamazépine dans une marge
thérapeutique étroite. Si le niveau est trop bas, le patient peut voir apparaître les symptômes de leur
pathologie (par exemple crise d’épilepsie, trouble maniaque ou douleur). Si la concentration est trop
élevée, une toxicité concentration dépendante peut se dévoiler (troubles du système nerveux, de
l’appareil respiratoire, cario-vasculaire, rénal ou digestif).
Le maintien de la concentration de carbamazépine dans la zone thérapeutique peut être difficile pour
plusieurs raisons:
- L’absorption dans le tube digestif des formes orales est différente pour chaque patient.
- Toute atteinte de la fonction hépatique peut faire varier la concentration de carbamazépine, celle-ci
étant métabolisée majoritairement par le foie.
- Le principal métabolite de la carbamazépine, le 10-11 epoxyde-carbamazépine, est également actif et
contribue à l’effet thérapeutique.
- De nombreuses molécules, dont certains antiépileptiques pris en association pour traiter la
pathologie, peuvent perturber le métabolisme de la carbamazépine et donc modifier les concentrations
sanguines.
La posologie de la carbamazépine doit être ajustée avec précaution et seulement lorsque le traitement
est à l’équilibre. Le temps pour atteindre l’état d’équilibre (5 fois la demi-vie d’élimination de la
carbamazépine) varie entre les individus et peut varier dans le temps chez un même sujet.
Utilisée dans des pathologies chroniques, comme l’épilepsie, les troubles bipolaires et la névralgie du
trijumeau, le suivi de la carbamazépine se fait habituellement sur le long terme.
L’épilepsie atteint la capacité du cerveau à transmettre les signaux électriques et à réguler l’activité
nerveuse. Lors de la survenue d’une crise, le sujet peut présenter une absence ou des convulsions ou
des troubles sensitifs ou sensoriels (crise visuelle, gustative, olfactive). La fréquence des crises
d’épilepsie peut varier entre les individus, allant d’un seul épisode à des crises récurrentes. La
classification distingue les crises généralisées et partielles. La carbamazépine est prescrite pour
diminuer l’apparition de crises récurrentes.
Les troubles bipolaires se caractérisent par des cycles de dépression et d’épisodes maniaques qui
peuvent durer des jours, des semaines, des mois voire des années. Un épisode dépressif se caractérise,
par exemples, par une humeur dépressive (sentiment de tristesse, vide, désespoir), une diminution de
l’intérêt ou du plaisir, d’un trouble l’appétit, du sommeil, un ralentissement psychomoteur. L’épisode
maniaque peut se présenter, entre autre, par une augmentation de l’estime de soi, une réduction du
besoin de sommeil, un désir permanent de parler, une fuite des idées.
La névralgie du trijumeau, toujours unilatéral, se caractérise par une douleur névralgique à type de
décharge électrique.
Un dosage peut être prescrit si des symptômes de la maladie traitée ou une toxicité imputable à la
carbamazépine apparaissent sous traitement mais aussi si un médicament connu pour perturber la
pharmacocinétique, et tout particulièrement le métabolisme hépatique, de la carbamazépine est ajouté
ou supprimé.
En routine, c’est le dosage de la carbamazépine totale, comprenant la forme libre et liée aux protéines
plasmatiques, qui est réalisé, généralement par immuno-analyse. Il peut être parfois utile de doser le
métabolite actif, le 10-11 epoxyde-carbamazépine par chromatographie liquide. Le dosage de la forme
libre reste exceptionnel.
Le dosage peut être prescrit en cas d’apparition de symptômes de la pathologie, révélant une
inefficacité du traitement, comme des crises d’épilepsie, des troubles de l’humeur ou des douleurs
névralgiques. Ceci peut s’expliquer par une non-observance du traitement ou une posologie inadaptée
au traitement. La conséquence est une concentration de carbamazépine inférieure au seuil
thérapeutique.
L’évaluation de la concentration peut être aussi demandée en cas d’apparition d’une toxicité imputée à
une concentration circulante élevée en carbamazépine. C’est le cas pour:
- Les troubles du système nerveux: désorientation, somnolence, agitation, hallucination, visioin
trouble, trouble à l’élocution, nystagmus, coma, ataxie, dyskinésie, hyper pui hypo réfléxie,
convulsions, troubles psychomoteur, myoclonies, hypothermie
- Troubles du système respiratoire: dépression respiratoire, œdème pulmonaire
- Troubles de l’appareil cardio-vasculaire: tachycardie, modification de la pression sanguine
(hypotension, avec possibilité d'épisodes d'hypertension), arythmies, troubles de la conduction avec
élargissement du complexe QRS, syncope.
- Troubles de l’appareil digestif: vomissements, ralentissement de la vidange gastrique, diminution du
transit intestinal
- Troubles de la fonction rénale: rétention urinaire, oligurie ou anurie; œdèmes, intoxication hydrique
imputables à l'effet antidiurétique de la carbamazépine
- Anomalies à l’examen biologique: hyponatrémie, possibilité d'acidose métabolique, possibilité
d'hyperglycémie, augmentation de la créatine-phosphokinase
Les effets indésirables sont à dissocier de la toxicité du traitement: la toxicité est concentration
dépendante, les effets indésirables peuvent apparaître à concentration thérapeutique.
Le dosage du métabolite 10-11 epoxy-carbamazépine présente un intérêt seulement dans les cas de
toxicité non expliqué par la concentration de la carbamazépine ou en cas de cotraitement avec la
phénytoïne, qui augmente le rapport carbamazépine/10-11 epoxy-carbamazépine.
Les patients sous carbamazépine doivent demander au médecin suivant leur traitement ou au biologiste
médical quand le prélèvement doit être réalisé. Il est généralement recommandé d’effectuer le
prélèvement juste avant la prise suivante.
La majorité des patients vont répondre correctement à leur traitement en étant dans la zone
thérapeutique. Il est toutefois possible que certains patients, tout en ayant des concentrations de
carbamazépine dans la zone thérapeutique, présentent un traitement inefficace ou des effets toxiques.
Ces effets peuvent être le fait d’une variabilité dans la concentration libre de carbamazépine ou de son
métabolite principal, le 10-11 epxy-carbamazépine. Dans ces situations, la posologie devra être
adaptée en fonction de la clinique du patient et des résultats du dosage de la carbamazépine.
Si la concentration de carbamazépine est dans la zone thérapeutique, en étant efficace sans présenter
de toxicité, la posologie sera considérée comme adaptée au traitement.
En juillet 2012, l’Agence Européenne du Médicament a publié des recommandations pour la recherche
de l’allèle HLA B*1502 chez les individus d’origine asiatiques (chinois Han et Thaïlandais). Cette
recherche doit se faire si possible avant la mise en route d’un traitement par carbamazépine. La
présence de cet allèle contre indique le traitement, le risque de réaction cutanée sévère induit par la
carbamazépine étant trop important.
L’effet potentiellement tératogène de la carbamazépine et l’effet inducteur du métabolisme sur certains
contraceptifs oraux doivent pris en compte par le médecin traitant chez les femmes en âge de procréer.
1- Quelle sera la durée de mon traitement par carbamazépine ?
Les pathologies traitées par la carbamazépine, épilepsie, troubles bipolaires et névralgie du trijumeau,
sont chroniques et entraîne un traitement à vie. Si l’efficacité de la carbamazépine décroit ou que les
effets indésirables de la molécule empêchent une bonne observance, la carbamazépine peut être
échangée par une autre molécule.
Ce sont des paramètres mesurés ou calculés qui concernent les globules rouges (GR) et qui font partie
des résultats de l’hémogramme, un test courant de biologie demandé dans de nombreuses
circonstances. Pour obtenir plus de données à propos de l’hémogramme et ses différents paramètres,
referez-vous à la fiche de NFS, notamment la section “L'examen de biologie médicale: comment
interpréter son résultat”.
• Le volume globulaire moyen (VGM) ou volume moyen corpusculaire (VMC) représente le volume
moyen des globules rouges. Il peut être directement mesuré par les automates de numération, ou
calculé en divisant l’hématocrite par le nombre de globules rouges. Sa valeur normale est comprise
entre 80 et 100 femtolitres (10-15 litres). Le VGM est augmenté quand les globules rouges sont plus
gros que la normale (macrocytose), comme par exemple lors des anémies causées par un déficit en
vitamine B12. Quand le VGM diminue, les globules rouges sont plus petits que la normale
(microcytose), comme cela se voit dans les carences en fer ou les thalassémies.
• L'indice de distribution des globules rouges (IDR) correspond à un calcul fait par les automates
de la variabilité de la taille des globules rouges. La plage normale de la largeur de distribution des
globules rouges (IDR) est de 11 à 15. Une valeur plus élevée indique une plus grande variation de la
taille des hématies que la normale (anisocytose) et se voit dans de nombreux types d’anémies.
CD4 - CD8
Synonymes: lymphocytes CD4-CD8, comptage T4 - T8
Nom officiel:
Examens apparentés: Viral Load
Les cellules CD4 sont aussi appelées cellules T auxiliaires. Elles sont nommées ainsi car elles
aident les autres lymphocytes à identifier, attaquer et détruire les bactéries, champignons et virus qui
nous infectent. Les cellules CD4 sont les cibles principales du VIH (virus de l’immunodéficience
humaine), c'est-à-dire les cellules que le virus infecte préférentiellement. Le virus se lie au niveau de la
surface de la cellule, entre à l’intérieur et se multiplie en tuant la cellule. Le nombre des cellules CD4
diminue donc avec la progression de la maladie.Ce processus peut continuer pendant plusieurs années
avant que le nombre de CD4 atteigne un niveau assez bas pour que les symptômes associés au SIDA
apparaissent. Le traitement antirétroviral diminue le nombre de virus présent dans le corps et ralentit la
progression de la maladie. Quand le traitement est actif le nombre de CD4 augmente ou se stabilise.
Les cellules CD8 sont des lymphocytes qui sont aussi appelés lymphocytes T cytotoxiques. Les CD8
identifient et détruisent les cellules infectées par un virus ou les cellules atteintes par le cancer. Ils
jouent un rôle important dans la réponse immunitaire contre le VIH en tuant les cellules infectées par
le virus et en bloquant la réplication du VIH par production de substances spécifiques.
Avec la progression de la maladie du VIH, le nombre de cellules CD4 diminue ainsi que le nombre de
lymphocytes totaux et de CD8. Pour donner une image plus claire de l'état du système immunitaire, les
résultats de ces examens sont exprimés sous forme valeur absolue (nombre de CD4 par ul ou G/l de
sang), de pourcentage de CD4 par rapport aux lymphocytes totaux ou sous forme de ratio CD4/CD8.
L’examen des CD4 et CD8 est le plus souvent réalisé pour aider à surveiller la progression de la
maladie du VIH, mais il peut être également parfois prescrit dans d'autres situations pathologiques,
telles que les lymphomes et la transplantation d'organes. (Voir Questions fréquentes # 4)
Les cellules CD4 sont les cibles principales du VIH, le nombre de CD4 va diminuer quand l’infection
par le VIH va progresser. Le résultat de cet examen permet au médecin de connaitre l’état des défenses
immunitaire et d’aider à prévoir le risque de complications et d’infections opportunistes. Cet examen
est plus utile quand il est comparé aux résultats obtenus antérieurement. Généralement il est fait en
association avec la charge virale VIH, c'est-à-dire le nombre de virus dans le sang.
Cet examen de biologie peut être également prescrit pour apprécier l’état des défenses immunitaires
lors de traitements comme la greffe de cellules souches ou, la transplantation d’organe, ou pour aider
au diagnostic de lymphome, ou de déficits primitifs de l’immunité tels que le syndrome de Di George.
Quand est-il prescrit ?
Lors du diagnostic de l’infection pour avoir une valeur de base. Puis il est répété 2 à 8 semaines après
le début du traitement ou lors d’un changement de traitement. Ensuite il est fait tous les 3 à 4 mois
(voire 6 mois si le patient est stable depuis plusieurs années). Cet examen est généralement fait en
association avec la charge virale VIH, c'est-à-dire le nombre de virus dans le sang.
Si le nombre de CD4 a diminué depuis plusieurs mois, c’est en général parce que la maladie
progresse. Lorsque le traitement est bien conduit, c’est donc en faveur d’un échappement au
traitement. Le médecin peut alors recommander de commencer un traitement antirétroviral si le
patient n’est pas traité ou bien de changer celui –ci. A partir d’un certain seuil (<200/mm3) le
médecin peut prescrire en plus un traitement prophylactique pour éviter que des infections
opportunistes ne surviennent.
En France, le rapport 2013 propose la mise en route d’un traitement chez toute personne vivant avec
le VIH quelque soit son nombre de CD4.
La classification de l’infection à VIH par le CDC en 1993 (Centers of disease), en trois stades de
sévérité repose sur les paramètres cliniques et sur le nombre des CD4.
La numération des lymphocytes CD8 permet d’établir le ratio CD4/CD8. Ils sont augmentés au début
de l'infection, et ne diminuent qu'au stade SIDA avéré.
2- Quelles sont les infections opportunistes que je peux avoir si j’ai le VIH ?
L’ HAS (Haute autorité de santé) inclus 25 infections opportunistes dans la définition du SIDA.
3- Quelles sont mes options de traitement si mes CD4 sont trop bas ?
Vous et votre médecin devront discuter de votre traitement pour déterminer lequel sera le plus adapté.
4- Le nombre de CD4 et CD8 peut il être réalisé dans d’autres circonstances que le VIH ?
Oui, cet examen peut être demandé dans d’autres pathologies:
- Lors d’une transplantation d’organe pour aider à évaluer l’effet des traitements immunosuppresseurs.
Lorsque le médicament immunosuppresseur fonctionne la réponse immunitaire diminue pour éviter un
rejet de l’organe. Dans ce cas, il est désirable d’avoir une valeur basse. C’est pourquoi une numération
des CD4 et CD8 peut être indiqué pour suivre l’efficacité de la thérapie.
- Pour aider à classifier les lymphomes. En général, plusieurs marqueurs de surface des lymphocytes
sont évalués, parmi lesquels CD4 et CD8. Ces examens aident à déterminer si le lymphome est dû à
une prolifération de lymphocytes B ou T et quel type spécifique. Cette information est utile au
médecin pour déterminer le traitement approprié.
- Pour aider dans le diagnostic du syndrome de Di George. C’est une maladie congénitale rare
caractérisée par une faible concentration de lymphocytes T dans le sang. Pour plus
d’information: https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Deletion22q11-FRfrPub126.pdf
Her-2/neu
Synonymes: HER-2/neu, c-erbB-2, ERBB2
Nom officiel: Human epidermal growth factor receptor 2 (Récepteur 2 du facteur de croissance
épidermique humain) Amplification du gène Her2/neu par FISH (Hybridation in situ en fluorescence);
surexpression Her2 par IHC (immunohistochimie)
Examens apparentés: Marqueurs tumoraux, Progest. Receptors
Le dosage de la protéine Her-2/neu dans le sang est parfois utilisé pour le suivi du traitement. Si la
quantité d’Her-2/neu présente dans le sang est initialement élevée et diminue au cours du traitement,
on peut supposer que le traitement est efficace; si le concentration d’Her-2/neu reste élevée, le
traitement est inefficace; et si elle diminue puis remonte, on est probablement face à une rechute.
Céruléoplasmine
Synonymes: Céruloplasmine
Nom officiel: Céruléoplasmine
Examens apparentés: Cuivre
Anémies
Qu'est-ce qu'une anémie ?| Examens de laboratoire| Anémie ferriprive| Anémies par carence en
vitamine B12 et/ou folates| Anémies aplasiques| Anémies Hémolytiques| Anémie provoquée par les
maladies chroniques| Liens à visiter
Qu'est-ce qu'une anémie ?
L'anémie est définie par la quantité d'hémoglobine présente dans les globules rouges lorsqu'elle est
en dessous de la valeur normale. Les globules rouges et l'hémoglobine qu’ils contiennent, sont
nécessaires pour transporter l'oxygène des poumons vers le reste du corps. Sans un approvisionnement
suffisant en oxygène, de nombreuses parties de l’organisme ne fonctionneront pas correctement.
L'anémie peut être légère, modérée ou sévère en fonction du degré de diminution de la concentration
de l'hémoglobine. Il s'agit d'une affection fréquente qui touche aussi bien les hommes que les femmes
de tous âges et de tous groupes ethniques. Certaines personnes présentent un risque accru de
développer une anémie. Il s'agit notamment de personnes ayant une alimentation pauvre en fer et en
vitamines, des sujets porteurs de maladies chroniques telles que les maladies rénales, le diabète, les
cancers, les maladies inflammatoires de l'intestin, ou ayant des antécédents familiaux d'anémie
héréditaire, des infections chroniques comme la tuberculose ou le VIH et des personnes qui ont subi
une perte de sang importante du fait d'une blessure ou d’un acte chirurgical.
• Une capacité anormale ou diminuée de la production de globules rouges, qui peut survenir lors une
carence en fer, de carences en vitamines ou au cours d’un certain nombre de maladies affectant la
capacité de la moelle osseuse à produire des globules rouges.
• Une diminution de la survie ou une destruction des globules rouges, qui peut se produire lors
des saignements ou d’une hémolyse.
Il existe plusieurs types d'anémie et des causes diverses. Les causes les plus courants sont données
dans le tableau ci-dessous.
Cliquez sur les liens pour en savoir plus sur chacun d’entre eux.
Type d’anémie Description Exemples de causes
Le manque de fer entraîne une
diminution de la production
d'hémoglobine qui, à son tour, Pertes sanguines, carence d’apport
Carence en fer
conduit à une diminution de la ou d’absorption du fer
production de globules rouges
normaux
Le manque de vitamine B12 ou de Déficit en facteur intrinsèque; régime
Carence en
folates empêche la synthèse d’ADN à faible teneur en vitamine B12 ou
vitamine B12
dans les précurseurs des globules en folates, diminution de l'absorption
ou en folates
rouges dans la moelle, ce qui conduit de la vitamine B12 ou des folates
Type d’anémie Description Exemples de causes
à une production diminuée de liées à des maladies comme la
globules rouges normaux maladie de Crohn ou après ablation
chirurgicale d'une partie de l'intestin
Baisse de la production de toutes les
cellules produites par la moelle
osseuse, dont font partie les globules Thérapeutiques anticancéreuses,
Aplasie rouges. Les érythroblastopénies sont exposition à des toxiques, désordres
des maladies similaires où seule la auto-immuns, infections virales
production de globules rouges est
affectée.
Parmi les causes héréditaires, on
compte la drépanocytose et les
Les globules rouges ont une durée de
thalassémies; parmi les autres
vie raccourcie dans la circulation, ce
Hémolytique causes, citons les réactions à
qui conduit à une diminution de leur
certaines transfusions ou à des
nombre.
médicaments (pénicilline), les
maladies auto-immunes.
Des maladies auto-immunes comme
Anémie des Diverses maladies chroniques la polyarthrite rhumatoïde, ou bien
maladies conduisent à une diminution du des maladies rénales, le diabète, les
chroniques nombre des globules rouges. infections chroniques, dont la
tuberculose ou le HIV
L'anémie peut être aiguë ou chronique - ce qui signifie qu’elle apparaît rapidement ou qu’elle est
présente depuis longtemps.
L’anémie chronique peut se développer lentement, sur une longue période de temps au cours de
maladies chroniques telles que la polyarthrite rhumatoïde, le diabète, une maladie rénale chronique ou
un cancer. Dans ces situations, l'anémie peut ne pas être évidente car les symptômes sont masqués par
la maladie principale. La présence de l'anémie dans des maladies chroniques peut passer inaperçue
pendant un certain temps et être découverte seulement lors d’examens biologiques effectués pour
d'autres causes.
L'anémie peut également se présenter de façon aiguë, lors de saignements ou dans certaines anémies
hémolytiques, lorsque les globules rouges sont brutalement détruits. Les signes et les symptômes
peuvent se développer rapidement et conduire ainsi à un examen clinique, une recherche des
antécédents médicaux et à la prescription d’examens de laboratoire.
Signes et symptômes
Bien que les différents types d'anémie puissent avoir différentes causes, les signes et les symptômes
peuvent être très similaires. Les formes légères ou modérées d'anémie peuvent présenter peu ou pas de
symptômes. Les symptômes les plus courants sont:
Les symptômes qui sont typiques de la carence en fer et qui peuvent apparaître lorsque les réserves en
fer de l’organisme diminuent comprennent: des ongles cassants ou en forme de cuillère, des fissures
ou des ulcères aux coins de la bouche (perlèche) ou un besoin anormal d’ingérer des substances non
alimentaires telles que de la glace ou de la terre (également connu sous le nom de "pica").
Le fer est un oligoélément essentiel et nécessaire pour la production des globules rouges. C’est un
composant de l'hème, qui fait lui-même partie de l'hémoglobine. L’hémoglobine est la protéine
contenue dans les globules rouges qui se lie à l'oxygène et leur permet de transporter l'oxygène dans
tout le corps. S’il n’y a pas assez de fer absorbé par l’organisme, le fer qui est stocké dans le corps sera
utilisé. Si ces réserves en fer sont faibles, la personne produira moins de globules rouges qui
contiendront moins d'hémoglobine, ce qui entraîne une anémie.
Le frottis sanguin peut montrer des globules rouges qui sont plus petits et plus pâles que la normale
ainsi qu’une variation de leur taille (anisocytose) et parfois de leur forme (poïkilocytose). Les
anomalies des globules rouges peuvent inclure la présence de cellules cibles et des annulocytes. Le
frottis sanguin peut également donner des indices sur les causes de l'anémie.
Si votre médecin soupçonne que votre anémie est due à une carence en fer, il peut prescrire plusieurs
examens complémentaires pour confirmer la carence en fer. Il peut s'agir:
• Du fer sérique- Mesure de la concentration en fer dans le sang qui est généralement diminuée. Il est
important que les patients soient à jeun avant de pratiquer ce dosage, sinon le résultat peut être
faussement élevé. Le dosage isolé du fer sérique n’est cependant pas un bon examen pour déceler une
carence en fer car il peut varier selon les périodes de la journée (cycle nycthéméral) et ce que vous
avez mangé.
• De la capacité totale de fixation du fer (CTF) ou de la Capacité Latente de Fixation du fer (CLF)-Ce
sont des calculs effectués à partir du dosage de la protéine (transferrine) qui transporte le fer dans le
sang. On observera une augmentation.
• Du coefficient de saturation de la transferrine (rapport entre le fer sérique et capacité totale de
fixation du fer). Un rapport inférieur à 15% peut indiquer une carence en fer.
• De la ferritine, une protéine qui reflète la quantité de fer stockée dans l’organisme et qui est
généralement abaissé au cours de l'anémie. La ferritine est considérée comme le marqueur le plus
spécifique pour identifier l'anémie ferriprive, sauf si une infection ou une inflammation sont présentes.
Toutes les examens sanguins en rapport avec le fer peuvent être influencés par d'autres maladies ou
certains facteurs et ils doivent être interprétés avec prudence. Parfois, ils indiquent clairement la
carence en fer, parfois ils ne sont pas clairs, et parfois ils peuvent être trompeurs et inutiles.
Si la carence en fer est en rapport avec une perte de sang anormale, comme des saignements
chroniques de l'intestin, alors d'autres examens peuvent être effectués, y compris une coloscopie pour
objectiver des saignements intestinaux.
Une recherche d’Helicobacter pylori permet dans certains cas de détecter la bactérie responsable
d’ulcères du tube digestif et qui peut être une cause de saignements chroniques. Les analyses
sérologiques montrant la présence d’anticorps dirigés contre Helicobacter peuvent cependant être
trompeuses, et l'examen des selles pour rechercher la bactérie (recherche de l'antigène d’Helicobacter
fécal) peut être utilisé à la place.
Si un de ces tests est positif, ou si on soupçonne fortement une hémorragie digestive, on peut alors
pratiquer des examens tels que l'endoscopie ou la coloscopie pour trouver le lieu de l'hémorragie, afin
de pouvoir la traiter.
L'anémie pernicieuse est une situation dans laquelle le corps ne produit pas assez d'une substance
appelée facteur intrinsèque. Le facteur intrinsèque est une protéine produite par les cellules de la paroi
de l'estomac. Il se lie à la vitamine B12 et lui permet d'être absorbée par l'intestin grêle. La vitamine
B12 est importante pour la production de globules rouges (hématies). En l’absence de quantités
suffisantes de facteur intrinsèque, l'organisme ne peut absorber la vitamine B12 contenue dans
l'alimentation et ne peuvent pas produire suffisamment de globules rouges normaux, ce qui conduit à
l'anémie.
Les autres causes de carence en vitamine B12 avec anémie sont les situations qui affectent l'absorption
de la vitamine au niveau de l'intestin grêle, comme l’ablation chirurgicale de cette portion du tube
digestif, certains médicaments, certains troubles digestifs (maladie cœliaque, maladie de Crohn) et les
infections.
La carence en vitamine B12 peut entraîner les symptômes généraux de l'anémie ainsi que des
problèmes neurologiques. Il peut s'agir:
• de faiblesse ou fatigue
• de manque d'énergie
• d’engourdissements et de picotements qui apparaîtront au niveau des mains et des pieds
D'autres symptômes peuvent inclure une faiblesse musculaire, un ralentissement des réflexes, une
perte d'équilibre et une instabilité à la marche. Les cas graves peuvent s’accompagner d’une confusion,
de perte de mémoire, de dépression et/ou de démence.
L'acide folique est une autre vitamine du groupe B (vitamine B9) et la carence en cette vitamine peut
aussi conduire à l'anémie. L'acide folique, également appelé folate, se trouve dans de nombreux
aliments, en particulier dans les légumes verts à feuilles. Certaines céréales pour petit déjeuner sont
enrichies en acide folique. L'acide folique est nécessaire pendant la grossesse pour le développement
normal du cerveau et de la moelle épinière du bébé. Il est recommandé aux femmes qui envisagent de
débuter une grossesse d’avoir un apport optimal en folates avant et pendant la grossesse afin de
s'assurer qu'elles ne seront pas carencées en folates. Une carence en acide folique au début de la
grossesse entraîne des problèmes dans le développement embryonnaire du cerveau et de la moelle
épinière du bébé (par exemple, un défaut de fermeture du tube neural ou"spina bifida").
Les anémies résultant d’une carence en vitamine B12 ou en folates sont appelés anémies
macrocytaires parce que les globules rouges sont plus grands que la normale, on les nomme aussi
anémies "mégaloblastiques" en raison de la présence de précurseurs des globules rouges de grande
taille et immatures dans la moelle osseuse. En effet, l'absence de ces vitamines ne permet pas aux
précurseurs des globules rouges de se diviser normalement comme ils le font au cours de leur
maturation, ce qui conduit à leur grande taille. Cela entraîne une diminution du nombre de globules
rouges qui sont de plus anormalement grands, ainsi qu’une anémie.
Un frottis sanguin montrera des globules rouges anormalement grands, de forme anormale, et
occasionnellement des globules blancs géants.
La carence en acide folique conduit aux mêmes anomalies de la concentration d'hémoglobine et de la
taille des globules rouges que la carence en vitamine B12.
Si votre médecin suspecte une anémie pernicieuse ou une carence alimentaire en vitamine B12 ou en
acide folique, des examens supplémentaires sont généralement prescrits pour établir le diagnostic.
Citons notamment:
• La mesure de la concentration de vitamine B12 sérique - peut être très faible lors d’une carence
profonde en vitamine B12
• La mesure de la concentration d'acide folique dans les globules rouges qui est abaissée s’il y a
carence en folates
• L’acide méthylmalonique (AMM) - peut être augmenté s’il y a carence en vitamine B12
• L’homocystéine plasmatique – acide aminé soufré qui est augmenté s’il y a carence en vitamine B12
et/ou en folates
• Le nombre de réticulocytes est habituellement normal ou abaissé
• Des anticorps anti-facteur intrinsèque ou des anticorps anti-cellules pariétales peuvent être présents
dans l'anémie pernicieuse
Une ponction de moelle osseuse est parfois effectuée. Elle peut révéler une taille anormalement
augmentée des précurseurs des globules rouges (précurseurs "mégaloblastiques") ou des précurseurs
de globules blancs géants.
Le traitement consiste en une supplémentation avec la vitamine manquante. La vitamine B12 est
habituellement administrée par injection, généralement tous les 3 mois, bien que des comprimés
puissent parfois être donnés. Le traitement de causes sous-jacentes, comme un trouble digestif ou une
infection, peuvent aider à traiter l'anémie.
Pour en savoir plus, consultez l'article sur la carence en vitamine B12 et en folates.
Anémies aplasiques
L'anémie aplasique est une maladie rare, causée par une diminution du nombre de tous les types de
cellules sanguines produites par la moelle osseuse. Normalement, la moelle osseuse produit un nombre
suffisant de nouveaux globules rouges (hématies), de globules blancs (leucocytes) et de plaquettes
pour qu’ils exercent une fonction normale dans l’organisme. Chaque type de cellule entre dans le flux
sanguin, circule et meurt après un certain laps de temps. Ainsi, la durée de vie normale des globules
rouges est d'environ 120 jours. Si la moelle osseuse n'est pas en mesure de produire suffisamment de
cellules sanguines pour remplacer celles qui meurent, des symptômes, y compris ceux dus à une
anémie, peuvent apparaître.
Les symptômes de l'anémie aplasique peuvent apparaître brutalement ou peuvent se développer plus
lentement. Certains signes généraux qui sont communs aux différents types d'anémie peuvent
apparaître en premier et sont dus à la diminution de l’hémoglobine et du nombre des globules rouges.
Il s'agit notamment:
• d’une sensation de fatigue
• d’un manque d'énergie
Certains signes et symptômes qui se produisent dans l’anémie aplasique sont notamment dus à la
diminution du nombre des plaquettes:
• saignements prolongés
• saignements de nez fréquents
• saignement des gencives
• ecchymoses
ou dus à un faible nombre de globules blancs, à savoir l’augmentation du nombre et la gravité des
infections.
Les causes de l'anémie aplasique peuvent être en rapport avec une atteinte des cellules souches
médullaires qui sont responsables de la production des cellules sanguines. Certains facteurs peuvent
être impliqués dans les lésions de la moelle osseuse et peuvent entraîner une anémie aplasique,
notamment:
• l’exposition à des substances toxiques comme l'arsenic, le benzène ou des pesticides
• le traitement du cancer (radiothérapie ou chimiothérapie)
• les maladies auto-immunes comme le lupus ou l'arthrite rhumatoïde
• les infections virales comme les hépatites, ou les infections à EBV, VIH ou CMV.
L'anémie aplasique est plus rarement due à une maladie héréditaire (génétique) telle que l'anémie de
Fanconi. Pour en savoir plus, visiter le site des maladies orphelines.
Un examen clinique et l’analyse des antécédents médicaux peuvent révéler les causes possibles de
l'anémie aplasique, comme l'exposition à des toxines ou à certains médicaments (par exemple, le
chloramphénicol) ou le traitement préalable d’un cancer.
Certains cas d'anémie aplasique sont temporaires alors que d'autres ont une durée prolongée. Le
traitement dépend de la cause. Réduire ou éliminer l'exposition à certaines toxines ou à des
médicaments peut être la solution. Des médicaments peuvent être administrés pour stimuler la
production de la moelle osseuse, pour traiter les infections ou pour inhiber le système immunitaire en
cas de maladies auto-immunes. Les transfusions sanguines et une greffe de moelle osseuse peuvent
être nécessaires dans les cas graves.
Les cas d'érythroblastopénie pure sont une situation proche de celle de l'anémie aplasique, mais seuls
les précurseurs des globules rouges sont absents (et non ceux des autres lignées cellulaires). Ils
peuvent également être liés à des cancers (en particulier du thymus) ou à des maladies auto-immunes.
L'infection par le parvovirus B19 peut causer des cas d'érythroblastopénie temporaire.
Anémies Hémolytiques
L'anémie peut être due à des anomalies qui conduisent une destruction prématurée ou à une durée de
vie raccourcie des globules rouges (hématies). Normalement, les globules rouges vivent dans le sang
pendant environ 4 mois. En cas d'anémie hémolytique, ce temps de vie est réduit, parfois à quelques
jours seulement. La moelle osseuse n'est pas en mesure de produire assez rapidement de nouveaux
globules rouges pour remplacer ceux qui ont été détruits, entraînant une diminution du nombre de
globules rouges dans le sang qui, à son tour, conduit à une diminution de leur capacité à transporter
l'oxygène à toutes les parties du corps. Cela se traduit par les symptômes typiques de l'anémie, y
compris:
• la faiblesse et / ou la fatigue
• le manque d'énergie
En fonction de sa cause, une anémie hémolytique peut être chronique, se développant sur une longue
période ou même à vie, ou peut être aiguë, survenant très rapidement avec apparition de signes et de
symptômes graves. Les différentes formes d'anémie hémolytique peuvent induire un large éventail de
signes et de symptômes.
Les causes d'anémie hémolytique peuvent être séparées en deux catégories principales:
• Les formes héréditaires dans lesquelles un ou plusieurs gènes mutés transmis d'une génération à
l'autre, induisent l’apparition de globules rouges anormaux ou d’une hémoglobine anormale.
• Les formes acquises dans lesquelles une cause autre qu’une anomalie héréditaire est à l’origine de la
destruction rapide des globules rouges.
Cette maladie génétique s’observe fréquemment chez des personnes d’origine méditerranéenne,
africaine ou asiatique. Le défaut de production peut toucher l’une ou l’autre des deux composantes de
l'hémoglobine appelées chaîne alpha et chaîne bêta de la globine. La maladie est appelée alpha- ou
bêta-thalassémie selon la chaîne atteinte. La «bêta-thalassémie mineure » (parfois appelée « trait bêta-
thalassémique ») survient quand une personne hérite de gènes normaux de l’un de ses parents et de
gènes de bêta-thalassémie de l’autre parent. Elle provoque éventuellement une anémie légère, mais
aucun autre symptôme. Le risque est celui de transmettre une forme sévère à son enfant si le conjoint
est également porteur d’un trait bêta thalassémique. Si vous êtes porteur d’une forme mineure de
thalassémie, il est donc important de faire dépister votre conjoint si vous désirez avoir des enfants. La
«bêta-thalassémie majeure » (liée à la transmission de deux gènes de bêta-thalassémie et également
appelée anémie de Cooley) est plus grave et peut entraîner une anémie sévère, des problèmes de
croissance, un ictère (jaunissement de la peau et du blanc des yeux).
• La sphérocytose héréditaire - une anomalie de la paroi des globules rouges qui se traduit par une
forme anormale des globules rouges qui sont plus petits et plus denses lorsqu’ils sont observés sur
lame (frottis sanguin)
• l’elliptocytose héréditaire, un autre défaut de la membrane des globules rouges causant la présence
de globules rouges en forme de bâtonnets arrondis aux deux extrémités lorsqu’ils sont observés sur
lame (frottis sanguin)
• Le déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase (G6PD)- la G6PD est une enzyme qui est
nécessaire pour la survie des globules rouges. Sa carence peut être diagnostiquée par un test mesurant
son activité.
• Le déficit en pyruvate kinase- La pyruvate kinase est une autre enzyme importante pour la survie
des globules rouges et sa carence peut aussi être diagnostiquée par un test mesurant son activité.
• Les hémoglobines anormales (ou hémoglobinopathies) autres que l’HbS - il y en a de nombreux
types, dont certains sont extrêmement rares.
Ces formes d'anémies hémolytiques acquises sont souvent identifiées au début à partir des signes et
des symptômes révélés par l'examen clinique et après une recherche des antécédents médicaux.
L’histoire médicale peut révéler, par exemple, une transfusion récente, un traitement par la pénicilline
ou une chirurgie cardiaque. Une NFS peut montrer différents résultats anormaux. En fonction de ces
constatations, d'autres examens complémentaires peuvent être effectués. Certains de ces examens
peuvent comprendre:
• des tests à la recherche d’auto-anticorps en cas de suspicion de troubles auto-immuns
• un test à l’antiglobuline directe (également appelé "test de Coombs") pratiqué dans les cas de
réaction transfusionnelle, d'incompatibilité sanguine Rhésus mère-enfant, ou d’anémie hémolytique
auto-immune
• la mesure de l’haptoglobine - cette protéine transporte l'hémoglobine libre dans le sang pour assurer
son recyclage après que les cellules du sang aient été hémolysées. Elle peut être abaissée dans le sang
pendant les épisodes d'hémolyse.
• la numération des réticulocytes - les réticulocytes sont des globules rouges jeunes et une
augmentation des réticulocytes reflète une production accrue de globules rouges dans la moelle
osseuse pour compenser l'hémolyse.
Le traitement de l'anémie hémolytique dépend de la cause. Néanmoins, les objectifs sont les mêmes:
traiter la cause sous-jacente de l'anémie, diminuer ou arrêter la destruction des globules rouges et
augmenter le nombre de globules rouges et / ou la concentration d'hémoglobine pour soulager les
symptômes. Il peut s'agir, par exemple:
• des médicaments utilisés pour diminuer la production d'auto-anticorps qui détruisent les globules
rouges
• de transfusions sanguines pour augmenter le nombre de globules rouges sains
• d’une greffe de moelle osseuse afin d’augmenter la production de globules rouges normaux
• d’éviter les facteurs déclenchants qui causent l'anémie, tels que le froid dans certaines formes
d'anémie hémolytique auto-immune, ou l’ingestion de fèves et de certains médicaments pour les
personnes présentant un déficit en G6PD.
Anémie provoquée par les maladies chroniques
Les maladies chroniques (à long terme) peuvent provoquer une anémie. Souvent, les anémies causées
par les maladies chroniques ne sont pas détectées avant qu'un test de routine comme une numération
formule sanguine ne révèle des résultats anormaux. Plusieurs examens complémentaires peuvent être
utilisés pour découvrir la cause sous-jacente. De nombreux problèmes de santé ou maladies
chroniques peuvent entraîner une anémie. En voici quelques exemples:
• L’insuffisance rénale - Les globules rouges sont produits par la moelle osseuse en réponse à une
hormone appelée érythropoïétine, fabriquée principalement par les reins. L'insuffisance rénale
chronique peut provoquer une anémie, résultant de la production insuffisante de cette hormone. Dans
ce cas, l'anémie peut être traitée par des injections d'érythropoïétine.
• Les maladies inflammatoires - Chaque fois qu’une maladie chronique stimule le système
inflammatoire de l'organisme, la capacité de la moelle osseuse à répondre à l'érythropoïétine est
réduite. Par exemple, la polyarthrite rhumatoïde (une maladie articulaire auto-immune sévère où
l’organisme attaque ses propres articulations) peut provoquer une anémie en diminuant l'efficacité de
l'érythropoïétine sur la moelle osseuse.
• Les autres maladies qui peuvent entraîner une anémie de même mécanisme que les pathologies
inflammatoires comprennent: les infections chroniques (comme le VIH ou la tuberculose), le cancer et
la cirrhose.
Des examens complémentaires peuvent être prescrits si les premiers tests (NFS) ont été jugés
anormaux. Ces examens permettront de diagnostiquer la cause sous-jacente de l'anémie chronique.
Parmi ces examens on compte:
• Une numération des réticulocytes
• Des tests de l'inflammation, tels que la vitesse de sédimentation (VS) ou la CRP (protéine C réactive)
• Des tests de la fonction rénale, tels que la créatinine sérique
• La mesure de l'érythropoïétine
Le traitement de l'anémie des maladies chroniques implique habituellement que l’on a pu déterminer
et / ou traiter la maladie sous-jacente. Les transfusions sanguines peuvent être utilisées pour traiter la
maladie à court terme.
Liens à visiter
Sur ce site:
Examens de biologie médicale: fer sérique, ferritine, CTF, NFS, hémoglobine, hématocrite, formule
leucocytaire, numération des réticulocytes, ponction médullaire, frottis sanguin, recherche de
drépanocytes, dosage de la vitamine B12 et des folates, G6PD, test de Coombs direct, haptoglobine,
acide méthylmalonique, érythropoïétine, recherche de sang dans les selles, variants de l'hémoglobine,
Helicobacter pylori
Céruléoplasmine
Synonymes: Céruloplasmine
Nom officiel: Céruléoplasmine
Examens apparentés: Cuivre
Chromogranine A
Synonymes: CgA
Nom officiel: Chromogranine A
Examens apparentés: Serotonin, 5-HIAA, Catécholamines, Marqueurs tumoraux
Si les concentrations sanguines en CgA sont élevées avant le traitement, puis chutent, alors le
traitement est susceptible d'avoir été efficace. Une majoration des concentrations sanguines de CgA
pourrait, chez un patient préalablement traité, indiquer une récidive de la tumeur.
De nombreuses méthodes sont disponibles pour doser la CgA. Ces examens ont été développés et
validés par différents laboratoires, et leurs résultats ne sont pas interchangeables. Pour cette raison, si
un patient doit avoir plusieurs dosages de CgA (comme dans le cas d'une surveillance), son médecin
recommandera d'effectuer cet examen de biologie médicale dans le même laboratoire.
Chaque type d’immunoglobulines est constitué de quatre chaines protéiques: deux chaines lourdes
identiques et deux chaines légères identiques. Un plasmocyte ne peut produire qu’un seul type
d’immunoglobulines. Normalement, il y a un léger excès de la production des chaines légères libres,
ce qui rend détectable dans le sang des concentrations faibles de chaines légères libres kappa et
lambda.
Un excès de production de chaines légères libres peut être observé avec une pathologie plasmocytaire
comme un myélome multiple, une gammapathie monoclonale de signification indéterminée (appelée
en anglais MGUS: c’est une affection pouvant évoluer en myélome multiple), et l’amylose à chaine
légère monoclonale (primitive). Au début, ces affections peuvent être peu symptomatiques, mais avec
le temps, elles peuvent être caractérisées par des douleurs et des fractures osseuses, une anémie, de la
fatigue, une perte de poids et une insuffisance rénale.
Est-il nécessaire d’avoir une préparation quelconque avant l’examen pour en assurer sa qualité
?
Non
Dans quel but est-il prescrit ?
Un dosage des chaines légères libres sériques est demandé pour aide à détecter, diagnostiquer et suivre
des pathologies plasmocytaires, dont le myélome multiple et l’amylose primitive, ainsi que pour
surveiller l’efficacité du traitement.
Les chaines légères sont des protéines produites par les plasmocytes. Elles sont utilisées dans
l’assemblage des immunoglobulines (Ig), des anticorps neutralisant spécifiquement les bactéries et les
virus. Deux chaines légères et deux chaines lourdes sont combinées pour former une immunoglobuline
(dont il existe 5 types: IgG, IgM, IgA, IgD ou IgE).
Traditionnellement, les désordres plasmocytaires ont été diagnostiqués en réalisant une électrophorèse
des protéines sérique et urinaire (ELPS, ELPU), suivi par une immunofixation (IF) pour déterminer
quelle immunoglobuline est présente en excès. D’autres examens sanguins peuvent être demandés
pour doser les concentrations en immunoglobulines intactes (IgG, IgM, IgA).
Le dosage des chaines légères libres sériques donne des informations complémentaires. Il permet de
détecter de faible quantité de chaines légères libres qui sont parfois le seul élément révélateur d’un
désordre plasmocytaire,et permet de mettre en évidence des changements dans le ratio de production
kappa et lambda, ce qui indique un excès d’un clone de plasmocytes.
Initialement, le dosage de chaines légères libres sériques est demandé en même temps qu’une
électrophorèse des protéines sériques afin de détecter la production anormale d’une protéine
monoclonale et de calculer le rapport des chaines légères libres kappa/lambda. Si l’électrophorèse des
protéines est anormale, une immunofixation est réalisée pour determiner la nature de
l’immunoglobuline produite en excès. Si un trouble plasmocytaire est détecté, le dosage des chaines
légères libres peut être demandé régulièrement pour suivre la maladie et évaluer l’efficacité du
traitement.
Un praticien peut aussi demander cet examen si un patient a des symptômes associés a une amylose
primitive. L’amylose se développe quand une protéine anormale est produite dans certains organes ou
tissus, en particulier le cœur, le foie, les reins, la rate, le système digestif, et le système nerveux. Dans
les amyloses primitives, ces protéines sont des chaines légères libres.
En fonction des organes atteints, une personne peut présenter des symptômes variés comme:
• Gonflements des chevilles et des jambes
• Asthénie, fatigue,
• Engourdissement, faiblesses ou fourmillements dans les bras et les jambes,
• Souffle court, difficulté respiratoire,
• Rythme cardiaque irrégulier,
• Ecchymoses,
• Plaques violettes autour des yeux (œil au beurre noir),
• Gonflement de la langue.
Quand une anomalie des chaines légères est diagnostiquée, l’examen des chaines légères libres peut
être utilisé régulièrement pour suivre l’affection et évaluer l’efficacité d’un traitement.
2. Est-ce qu’un dosage des chaines légères libres doit être fait chez tout le monde ?
Non, ce dosage n’est pas un examen de dépistage de routine; il est destiné à détecter un excès de
production de chaines légères libres monoclonales. La plupart des gens n’auront pas besoin de réaliser
cet examen. Il n’est pas prescrit en dehors de ce contexte.
Chlamydiae
Synonymes:
Nom officiel: Chlamydia trachomatis
Examens apparentés: Gonocoques
Cholestérol
Synonymes: Cholestérol sanguin, Cholestérol total
Nom officiel: Cholestérol
Examens apparentés: Triglycérides, Bilan lipidique, LDL cholestérol, HDL cholestérol
4. Quel est mon risque d’accident cardiaque si mon cholestérol est élevé ?
Un cholestérol élevé augmente votre risque d’accident cardiaque. Plus le cholestérol est élevé, plus le
risque est grand. Quoi qu’il en soit, il existe d’autres facteurs qui augmentent ce risque tel que le
tabagisme, le diabète, l’âge, et l’hypertension artérielle.
5. Je n’ai modifié ni mon régime ni mon exercice physique mais mon cholestérol a augmenté
depuis la dernière fois où je l’ai dosé ?
Le cholestérol fluctue au cours du temps. Le cholestérol mesuré peut varier jusqu’à 10% d’un mois sur
l’autre. Parfois il augmente, parfois il diminue. Ces changements sont appelés variation biologique et
ils représentent une variabilité normale inhérente au métabolisme humain.
6. Mon médecin m’a indiqué que j’avais un cholestérol élevé mais au lieu de me donner un
traitement, il m’a dit d’attendre un mois et de le mesurer à nouveau. Pourquoi ?
Le cholestérol fluctue au cours du temps. Une simple détermination du cholestérol ne reflète pas
toujours la valeur « usuelle » du cholestérol. Pour cette raison, il est conseillé de pratiquer deux
déterminations du cholestérol espacées de plusieurs semaines à plusieurs mois avant d’entreprendre
tout traitement. Le traitement est basé sur la valeur moyenne.
Cholinestérase
Synonymes:
Nom officiel: Acétylcholinestérase érythrocytaire, pseudocholinestérase (butylcholinestérase) sérique
Examens apparentés:
- Si vous ou un apparenté proche avez présenté une apnée prolongée ou une paralysie musculaire
prolongée après une intervention chirurgicale.
Le dosage des cholinestérases mesure l’activité de ces enzymes et sert à détecter une anomalie de ces
enzymes due à des facteurs acquis ou héréditaires. Il existe particulièrement deux cas où l’on fait ce
dosage dans le sang:
- L’exposition aux pesticides organophosphorés. Les insecticides contenant des organophosphorés
peuvent diminuer l’activité des cholinestérase et pseudocholinestérase. Les symptômes peuvent être
très sévères s’il s’agit d’une intoxication aigüe ou peuvent apparaître plus progressivement si
l’exposition est chronique. Cette exposition peut être due à une inhalation, une ingestion du produit ou
par contact sur la peau. Le dosage de l’acétylcholinestérase érythrocytaire (des globules rouges) et de
la pseudocholinestérase sérique (sérum sanguin) peuvent être réalisés pour diagnostiquer une
intoxication aigüe (forte dose) ou pour contrôler les patients qui sont exposés de façon chronique
(petites doses) à ces produits, comme les agriculteurs ou les personnes travaillant dans la fabrication
industrielle de ces substances.
- Le déficit héréditaire en pseudocholinestérase. Certaines personnes ont un déficit de cette enzyme du
à une anomalie génétique sur le gène de la pseudocholinestérase. Dans le corps, cette enzyme
métabolise (destruction progressive) la succinylcholine, un médicament relaxant musculaire puissant
ou curare paralysant utilisé pour la chirurgie. Les personnes qui ont un niveau faible de cette enzyme
ou une enzyme anormale (problème génétique) peuvent avoir des effets prolongés du médicament,
c’est-à-dire une paralysie musculaires très prolongée et donc une apnée prolongée après l’anesthésie.
De plus, les personnes dites homozygotes pour cette anomalie génétique ont un risque plus important
d’avoir ces effets indésirables que celles qui sont dites hétérozygotes. Cette analyse est donc réalisée
chez les patients ayant dans leur famille des personnes qui ont déjà présenté une apnée prolongée après
utilisation de succinylcholine, pour savoir s’ils ont ce risque d’effets indésirables.
Une préparation particulière est-elle requise pour avoir un échantillon de bonne qualité ?
Aucune préparation particulière.
Dans quel but est-il prescrit ?
- pour détecter et diagnostiquer une exposition et /ou une intoxication aux pesticides
organophosphorés; pour contrôler les personnes qui ont un risque d’exposition augmenté comme les
agriculteurs ou ceux qui travaillent dans l’industrie chimique; pour contrôler les personnes traitées
pour exposition aux organophosphorés. Habituellement pour ces indications, les dosages suivants sont
réalisés: acétylcholinestérase érythrocytaire (des globules rouges) ou AChE et pseudocholinestérase
sérique (du sérum sanguin) ou PChE.
- pour déterminer avant un acte chirurgical s’il existe un risque de paralysie prolongée due à
l’utilisation de succinylcholine, un curare (paralysant) communément utilisé, pour ceux qui ont des
antécédents de complication de ce type ou des antécédent familiaux car c’est une affection héréditaire.
Un deuxième test peut alors être effectué pour connaître la sévérité de la déficience enzymatique et
ainsi le risque de complication: le test d’inhibition à la dibucaïne.
Ciclosporine
Synonymes: Nom des spécialités : Néoral, Sandimmun
Nom officiel: Ciclosporine
Examens apparentés: Suivi thérapeutique, Urée, Créatinine, Bilan lipidique, Bilan hépatique
Les propriétés immunosuppressives de la ciclosporine sont également utilisées dans le traitement des
symptômes des pathologies auto-immunes. Dans ces pathologies, la ciclosporine aide à maîtriser la
réponse immunitaire excessive du malade et contribue à l’amélioration des troubles cliniques. Les
pathologies concernées sont la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis, l’anémie par aplasie et la maladie
de Crohn.
Dans les pathologies auto–immunes, la ciclosporine est prescrite lorsque les troubles observés sont
sévères, étendus, invalidants et uniquement lorsque les autres traitements n’ont pas apporté
d’amélioration. Dans les pathologies auto-immunes, la ciclosporine doit être utilisée avec prudence ;
une surveillance étroite des concentrations sanguines est indispensable.
La mesure de la concentration sanguine en ciclosporine permet de vérifier que le médicament est
présent dans l’organisme en concentration adéquate. Si la concentration en ciclosporineest trop faible,
on risque un rejet d’organe (dans le contexte d’une greffe) ou une réactivation des symptômes
(pathologies auto-immunes). Si la concentration en ciclosporine est trop forte, on risque l’apparition
d’effets toxiques.
La fréquence des dosages de ciclosporine dépend de l’organe transplanté, de l’âge, et de l’état de santé
général du patient. Chez un greffé du foie par exemple, on réalisera des dosages très rapprochés car la
ciclosporine est principalement dégradée par cet organe : si le fonctionnement hépatique est ralenti,
on risque d’observer une élévation de la concentration sanguine de ciclosporine. Les dosages seront
prescrits si on soupçonne un rejet de l’organe transplanté ou une toxicité rénale.
La plupart des laboratoires réalisent le dosage sur le sang total, le plasma ou le sérum ne conviennent
pas. Le prélèvement de sang se fera soit 12 heures après la dernière prise de ciclosporine, soit juste
avant la prise suivante (taux résiduel). Certaines techniques analytiques dosent uniquement la forme
parente du médicament : la ciclosporine au sens strict, alors que d’autres techniques dosent à la fois la
forme parente et les métabolites ; c’est la raison pour laquelle les zones thérapeutiques diffèrent d’un
laboratoire à un autre.
Si le taux résiduel est inférieur à la valeur attendue, il y a risque de rejet d’organe ou risque de
réapparition des symptômes des maladies auto-immunes. Si la concentration est supérieure à la valeur
attendue, les effets secondaires toxiques pourront s’observer.
La ciclosporine peut provoquer une atteinte du rein en particulier si les concentrations sanguines sont
trop élevées pendant un temps prolongé. Votre médecin surveillera votre fonction rénale. Une
augmentation des lipides sanguins a également été notée au décours du traitement par ciclosporine
ainsi qu’une altération de la fonction hépatique. Votre médecin pourra prescrire d'autres examens
biologiques afin de surveiller votre état de santé.
Pour les patients présentant un trouble auto-immun comme la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de
Crohn, ou le psoriasis, le traitement par la ciclosporine est justifié uniquement si les symptômes se
sont installés rapidement et si les autres traitements n’ont pas eu d’effet. Compte tenu de la forte
probabilité de survenue d’effets indésirables toxiques à terme, il est recommandé de ne pas dépasser
un an de traitement. On privilégiera un traitement à court terme ou des séquences de traitement d’une
durée de 12 semaines.
Ciclosporine
Synonymes: Nom des spécialités : Néoral, Sandimmun
Nom officiel: Ciclosporine
Examens apparentés: Suivi thérapeutique, Urée, Créatinine, Bilan lipidique, Bilan hépatique
Pourquoi faire cet examen de biologie médicale ?
Pour mesurer la concentration en ciclosporine sanguine. Selon le résultat, le médecin ajustera la
posologie car il est indispensable que cette concentration se situe dans la zone thérapeutique pour que
le traitement soit efficace. Ce dosage permet de détecter les concentrations toxiques.
Les propriétés immunosuppressives de la ciclosporine sont également utilisées dans le traitement des
symptômes des pathologies auto-immunes. Dans ces pathologies, la ciclosporine aide à maîtriser la
réponse immunitaire excessive du malade et contribue à l’amélioration des troubles cliniques. Les
pathologies concernées sont la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis, l’anémie par aplasie et la maladie
de Crohn.
Dans les pathologies auto–immunes, la ciclosporine est prescrite lorsque les troubles observés sont
sévères, étendus, invalidants et uniquement lorsque les autres traitements n’ont pas apporté
d’amélioration. Dans les pathologies auto-immunes, la ciclosporine doit être utilisée avec prudence ;
une surveillance étroite des concentrations sanguines est indispensable.
La mesure de la concentration sanguine en ciclosporine permet de vérifier que le médicament est
présent dans l’organisme en concentration adéquate. Si la concentration en ciclosporineest trop faible,
on risque un rejet d’organe (dans le contexte d’une greffe) ou une réactivation des symptômes
(pathologies auto-immunes). Si la concentration en ciclosporine est trop forte, on risque l’apparition
d’effets toxiques.
La fréquence des dosages de ciclosporine dépend de l’organe transplanté, de l’âge, et de l’état de santé
général du patient. Chez un greffé du foie par exemple, on réalisera des dosages très rapprochés car la
ciclosporine est principalement dégradée par cet organe : si le fonctionnement hépatique est ralenti,
on risque d’observer une élévation de la concentration sanguine de ciclosporine. Les dosages seront
prescrits si on soupçonne un rejet de l’organe transplanté ou une toxicité rénale.
La plupart des laboratoires réalisent le dosage sur le sang total, le plasma ou le sérum ne conviennent
pas. Le prélèvement de sang se fera soit 12 heures après la dernière prise de ciclosporine, soit juste
avant la prise suivante (taux résiduel). Certaines techniques analytiques dosent uniquement la forme
parente du médicament : la ciclosporine au sens strict, alors que d’autres techniques dosent à la fois la
forme parente et les métabolites ; c’est la raison pour laquelle les zones thérapeutiques diffèrent d’un
laboratoire à un autre.
Si le taux résiduel est inférieur à la valeur attendue, il y a risque de rejet d’organe ou risque de
réapparition des symptômes des maladies auto-immunes. Si la concentration est supérieure à la valeur
attendue, les effets secondaires toxiques pourront s’observer.
La ciclosporine peut provoquer une atteinte du rein en particulier si les concentrations sanguines sont
trop élevées pendant un temps prolongé. Votre médecin surveillera votre fonction rénale. Une
augmentation des lipides sanguins a également été notée au décours du traitement par ciclosporine
ainsi qu’une altération de la fonction hépatique. Votre médecin pourra prescrire d'autres examens
biologiques afin de surveiller votre état de santé.
Pour les patients présentant un trouble auto-immun comme la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de
Crohn, ou le psoriasis, le traitement par la ciclosporine est justifié uniquement si les symptômes se
sont installés rapidement et si les autres traitements n’ont pas eu d’effet. Compte tenu de la forte
probabilité de survenue d’effets indésirables toxiques à terme, il est recommandé de ne pas dépasser
un an de traitement. On privilégiera un traitement à court terme ou des séquences de traitement d’une
durée de 12 semaines.
CK
Synonymes: CK totale, Créatine phosphokinase, CPK
Nom officiel: Créatine Kinase
Examens apparentés: CK-MB, Myoglobine, Troponine, Marqueurs cardiaques
2. Si j’ai une douleur dans la poitrine, est-ce que cela signifie que j’ai une crise cardiaque ?
Plusieurs autres causes peuvent induire des douleurs dans la poitrine et il n’est pas toujours possible de
relier cette douleur à un infarctus du myocarde. Beaucoup de sujets peuvent avoir des serrements ou
des pressions dans la poitrine, et les douleurs peuvent être liées à des problèmes pulmonaires. Les
douleurs de la poitrine peuvent être un signe de durcissement des artères coronaires (insuffisance
coronarienne). Les douleurs survenant pendant un exercice physique, un travail physique intense ou
des situations de stress et disparaissant après quelques minutes de repos correspondent à des situations
appelées « angine de poitrine ». Les douleurs durant au-delà de quelques minutes et spécialement dans
la période de repos, nécessitent une attention médicale immédiate.
Clairance de la créatinine
Synonymes:
Nom officiel: Clairance de la créatinine mesurée
Examens apparentés: Créatinine, DFG estimé, GFR
Clostridium difficile
Synonymes: Recherche étiologique d’une diarrhée péri- ou post-antibiothérapie
Nom officiel: Recherche d’une infection à Clostridium difficile, culture de Clostridium difficile,
recherche des toxines A et B de Clostridium difficile. coproculture, examen parasitologique des selles,
recherche étiologique d’une gastro-entérite virale.
Examens apparentés:
Facteurs de la coagulation
Synonymes: dosages des cofacteurs, cofacteurs de la coagulation sanguine
Nom officiel: appellation par leur numéro (facteur I, facteur II) ou par leur nom (fibrinogène,
prothrombine)comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Examens apparentés: Fibrinogène, TP, TCA, Facteur Von Willebrand
Une activité normale des facteurs de la coagulation signe habituellement un fonctionnement normal de
coagulation. La diminution d’un ou de plusieurs facteurs de la coagulation signifie généralement qu’il
existe une atteinte de la capacité de coagulation. Chaque facteur de la coagulation doit être présent en
quantité suffisante pour que la coagulation normale se produise, mais le niveau est différent pour
chaque facteur. Les résultats sont souvent exprimés en pourcentage (100% étant considéré comme
normal). Ainsi, un facteur VIII qui est à 30% sera considéré comme anormalement bas.
Les déficits en facteurs de la coagulation peuvent être acquis (dus à d'autres maladies) ou héréditaires,
modérés ou sévères, transitoires ou permanents. Les déficits héréditaires sont rares et tendent à
impliquer un seul facteur, qui peut être diminué ou absent. L'hémophilie A et B sont les exemples les
plus communs de déficit héréditaire. Ce sont des déficits héréditaires, liés au chromosome X, des
facteurs VIII et IX qui sont rencontrés presque exclusivement chez les hommes (les femmes sont
généralement des porteurs qui sont asymptomatiques ou qui présentent de légers saignements). Les
autres déficits héréditaires en facteur, non associés au chromosome X, se retrouvent aussi chez les
hommes et les femmes.
La gravité des symptômes présentés par un patient présentant un déficit héréditaire en facteur dépend
du facteur en cause et du taux de facteur disponible. Les symptômes peuvent varier d'un épisode à
l'autre, pouvant aller d'un saignement excessif après un acte chez le dentiste, jusqu’à des hémorragies
récidivantes graves dans les articulations ou les muscles. Les patients présentant une diminution
modérée des taux de facteur de coagulation peuvent ne pas avoir de symptômes et peuvent découvrir
leur déficit à l'âge adulte - après une intervention chirurgicale ou un traumatisme ou au décours de
tests de dépistage qui comprennent un taux de prothrombine (TP) ou un temps de céphaline plus
activateur (TCA). Ceux qui présentent un déficit important en facteurs de la coagulation peuvent avoir
un premier épisode hémorragique très tôt; par exemple, un nourrisson de sexe masculin avec un déficit
en facteur VIII, IX, ou XIII peut avoir une hémorragie après la circoncision.
Les déficits acquis peuvent être dus à des maladies chroniques, telles que les maladies du foie ou un
cancer, une affection aiguë telle que la coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) qui utilise des
facteurs de coagulation à un rythme rapide, une carence en vitamine K ou un traitement avec un
antagoniste de la vitamine K comme la warfarine (la production de facteurs II, VII, IX, X nécessite de
la vitamine K). S’il y a diminution de plus d’un facteur de la coagulation, cela est généralement dû à
une anomalie acquise. Les facteurs peuvent être diminués en raison:
• de la consommation due à une coagulation excessive
• d’une maladie du foie
• de certains cancers
• d’infections graves
• d’une exposition à un venin de serpent
• d’un déficit en vitamine K
• d’un traitement anticoagulant
• de l'ingestion accidentelle d’anticoagulant comme la warfarine ou de certains poisons
• de transfusions sanguines multiples (les unités de sang stockées perdent certains de leurs facteurs
de coagulation)
Des niveaux élevés de plusieurs facteurs sont rencontrés dans les situations de maladie aiguë, de
traumatisme, ou d'inflammation. Certains patients présentent une élévation persistante du facteur VIII
qui peut être associée à un risque accru de thrombose veineuse.
2. Pourquoi certains troubles héréditaires de la coagulation sont plus graves que d'autres ?
La gravité de l'hémorragie dépend de l'individu, du taux, de la fonctionnalité ou du type de facteur qui
est déficient. Les patients qui présentent un déficit total ou très sévère vont avoir des manifestations
plus sévères de la maladie. Les patients avec un gène normal et un gène altéré (patient hétérozygote)
auront tendance à avoir moins de saignements graves que ceux avec deux copies du gène altéré
(patient homozygote). Les patients ayant un déficit en facteur XII sont généralement
asymptomatiques. Ce déficit en facteur rare se traduit par des résultats anormaux de mesure du TCA
mais n’est pas associé à une augmentation des saignements.
Coloration de Gram
Synonymes: Examen microscopique après coloration de Gram
Nom officiel: Coloration de Gram
Examens apparentés:
Les champignons (sous forme de levures ou de moisissures) peuvent également être identifiés
rapidement grâce à la coloration de Gram. Les virus en revanche ne peuvent pas être vus à la
coloration de Gram.
Faut-il prendre des précautions particulières pour être assuré de la qualité du prélèvement ?
Non.
2. Pourquoi une coloration de Gram n'est elle pas effectuée sur tous les échantillons mis en
culture ?
La coloration de Gram est inutile si elle ne permet pas de différencier les bactéries pathogènes des
bactéries de la flore normale de l'organisme. Par exemple une coloration de Gram sur des selles ne
procure en général pas d'information utile à votre médecin car les "bonnes" et les "mauvaises"
bactéries ne peuvent être dfférenciées au microscope.
3. Qu'arrive-t-il si mon médecin a besoin plus d'informations que celles fournies par la
coloration de Gram ?
La coloration de Gram est habituellement effectuée en même temps que la culture du prélèvement.
Ceci permet d'identifier plus précisément la bactérie responsable de l'infection et de déterminer quel
antibiotique est le plus approprié pour traiter l'infection.
Vivre à haute altitude entraîne une augmentation du nombre de globules rouges. C’est la réponse
normale de l’organisme à une diminution de l’oxygène disponible en altitude.
Certains médicaments peuvent augmenter le nombre de globules rouges. D’autres peuvent engendrer
une anémie.
3. Est-ce que l’alimentation peut aider à maintenir ses globules rouges à un nombre normal ?
Oui, dans la mesure où si vous adoptez un régime alimentaire bien équilibré, vous pouvez prévenir
l'anémie ferriprive (par carence en fer). Certaines anomalies des globules rouges ne sont pas
susceptibles d'être corrigées par l'alimentation.
4. Y a-t-il des symptômes que je devrais connaître dans le cas où mon nombre de globules rouges
est dangereusement abaissé ou augmenté ?
La fatigue peut se voir en cas d’une diminution du nombre de globules rouges avec diminution de
l’hémoglobine (anémie). La pâleur (décoloration anormale de la peau) et l'essoufflement peuvent
également indiquer que les globules rouges sont diminués, de même que des étourdissements et une
altération de l'état psychique.
Numération plaquettaire
Synonymes: Comptage des thrombocytes
Nom officiel: Comptage des plaquettes
Examens apparentés: NFS, Platelet aggregation
Numération plaquettaire
Synonymes: Comptage des thrombocytes
Nom officiel: Comptage des plaquettes
Examens apparentés: NFS, Platelet aggregation
NFS
Synonymes: Comptage globulaire, Hémogramme
Nom officiel: Numération Formule Sanguine
Examens apparentés: Blood Smear, Hémoglobine, Hématocrite, RBC, WBC, Formule leucocytaire,
Numération plaquettaire
Si un patient a des symptômes associés à l'anémie, comme la fatigue ou de faiblesse, ou présente une
infection, une inflammation, des hématomes ou des saignements, le médecin peut prescrire une NFS
pour aider à en diagnostiquer la cause. Une augmentation importantes des GB peut aider à confirmer
qu’une infection est présente et qu'il est nécessaire de pratiquer des tests supplémentaires pour en à
identifier la cause. La cause d’une diminution du nombre de globules rouges (anémie) peut être
évaluée plus précisément en analysant les changements de taille ou de forme des globules rouges, ce
qui aide à déterminer la cause de l’anémie: diminution de la production, augmentation de la perte, ou
destruction exagérée des globules rouges. Un nombre de plaquettes faible ou très élevé peut être la
cause d’un saignement excessif ou d’une coagulation excessive.
De nombreuses situations pathologiques se traduiront par des augmentations ou des diminutions des
différentes populations de cellules. Certaines d'entre elles peuvent nécessiter un traitement, tandis que
d'autres se résoudront de façon spontanée. Certaines maladies, comme le cancer (et le traitement par
chimiothérapie), peuvent affecter la production de cellules par la moelle osseuse, accroître la
production d'un type de cellule au détriment des autres ou induire une baisse globale de production des
cellules. Certains médicaments peuvent diminuer le nombre de globules blancs, et certaines carences
en vitamines et minéraux peuvent induire une anémie. La NFS peut être prescrite de façon régulière
par le médecin pour suivre l’évolution de l’état du patient ou les traitements médicamenteux.
Comment interpréter son résultat ?
NOTE: Une table standard de valeurs de référence n'est pas disponible pour ce dosage. En effet,
comme les valeurs de référence sont tributaires de nombreux facteurs, y compris l'âge du patient, le
sexe, l'échantillon de la population, et la méthode de test, les résultats des tests numériques ont
différentes significations dans différents laboratoires. Votre compte-rendu d’analyse doit mentionner
les valeurs de référence du laboratoire pour ce test. « Tests de laboratoire en ligne » recommande
vivement que vous discutiez de vos résultats d’analyse avec votre médecin. Pour plus d'informations
concernant les valeurs de référence, merci de consulter « valeurs de référence » et « ce qu'elles
signifient ».
Polynucléaires
basophiles
CD4 - CD8
Synonymes: lymphocytes CD4-CD8, comptage T4 - T8
Nom officiel:
Examens apparentés: Viral Load
Les cellules CD4 sont aussi appelées cellules T auxiliaires. Elles sont nommées ainsi car elles
aident les autres lymphocytes à identifier, attaquer et détruire les bactéries, champignons et virus qui
nous infectent. Les cellules CD4 sont les cibles principales du VIH (virus de l’immunodéficience
humaine), c'est-à-dire les cellules que le virus infecte préférentiellement. Le virus se lie au niveau de la
surface de la cellule, entre à l’intérieur et se multiplie en tuant la cellule. Le nombre des cellules CD4
diminue donc avec la progression de la maladie.Ce processus peut continuer pendant plusieurs années
avant que le nombre de CD4 atteigne un niveau assez bas pour que les symptômes associés au SIDA
apparaissent. Le traitement antirétroviral diminue le nombre de virus présent dans le corps et ralentit la
progression de la maladie. Quand le traitement est actif le nombre de CD4 augmente ou se stabilise.
Les cellules CD8 sont des lymphocytes qui sont aussi appelés lymphocytes T cytotoxiques. Les CD8
identifient et détruisent les cellules infectées par un virus ou les cellules atteintes par le cancer. Ils
jouent un rôle important dans la réponse immunitaire contre le VIH en tuant les cellules infectées par
le virus et en bloquant la réplication du VIH par production de substances spécifiques.
Avec la progression de la maladie du VIH, le nombre de cellules CD4 diminue ainsi que le nombre de
lymphocytes totaux et de CD8. Pour donner une image plus claire de l'état du système immunitaire, les
résultats de ces examens sont exprimés sous forme valeur absolue (nombre de CD4 par ul ou G/l de
sang), de pourcentage de CD4 par rapport aux lymphocytes totaux ou sous forme de ratio CD4/CD8.
L’examen des CD4 et CD8 est le plus souvent réalisé pour aider à surveiller la progression de la
maladie du VIH, mais il peut être également parfois prescrit dans d'autres situations pathologiques,
telles que les lymphomes et la transplantation d'organes. (Voir Questions fréquentes # 4)
Les cellules CD4 sont les cibles principales du VIH, le nombre de CD4 va diminuer quand l’infection
par le VIH va progresser. Le résultat de cet examen permet au médecin de connaitre l’état des défenses
immunitaire et d’aider à prévoir le risque de complications et d’infections opportunistes. Cet examen
est plus utile quand il est comparé aux résultats obtenus antérieurement. Généralement il est fait en
association avec la charge virale VIH, c'est-à-dire le nombre de virus dans le sang.
Cet examen de biologie peut être également prescrit pour apprécier l’état des défenses immunitaires
lors de traitements comme la greffe de cellules souches ou, la transplantation d’organe, ou pour aider
au diagnostic de lymphome, ou de déficits primitifs de l’immunité tels que le syndrome de Di George.
Quand est-il prescrit ?
Lors du diagnostic de l’infection pour avoir une valeur de base. Puis il est répété 2 à 8 semaines après
le début du traitement ou lors d’un changement de traitement. Ensuite il est fait tous les 3 à 4 mois
(voire 6 mois si le patient est stable depuis plusieurs années). Cet examen est généralement fait en
association avec la charge virale VIH, c'est-à-dire le nombre de virus dans le sang.
Si le nombre de CD4 a diminué depuis plusieurs mois, c’est en général parce que la maladie
progresse. Lorsque le traitement est bien conduit, c’est donc en faveur d’un échappement au
traitement. Le médecin peut alors recommander de commencer un traitement antirétroviral si le
patient n’est pas traité ou bien de changer celui –ci. A partir d’un certain seuil (<200/mm3) le
médecin peut prescrire en plus un traitement prophylactique pour éviter que des infections
opportunistes ne surviennent.
En France, le rapport 2013 propose la mise en route d’un traitement chez toute personne vivant avec
le VIH quelque soit son nombre de CD4.
La classification de l’infection à VIH par le CDC en 1993 (Centers of disease), en trois stades de
sévérité repose sur les paramètres cliniques et sur le nombre des CD4.
La numération des lymphocytes CD8 permet d’établir le ratio CD4/CD8. Ils sont augmentés au début
de l'infection, et ne diminuent qu'au stade SIDA avéré.
2- Quelles sont les infections opportunistes que je peux avoir si j’ai le VIH ?
L’ HAS (Haute autorité de santé) inclus 25 infections opportunistes dans la définition du SIDA.
3- Quelles sont mes options de traitement si mes CD4 sont trop bas ?
Vous et votre médecin devront discuter de votre traitement pour déterminer lequel sera le plus adapté.
4- Le nombre de CD4 et CD8 peut il être réalisé dans d’autres circonstances que le VIH ?
Oui, cet examen peut être demandé dans d’autres pathologies:
- Lors d’une transplantation d’organe pour aider à évaluer l’effet des traitements immunosuppresseurs.
Lorsque le médicament immunosuppresseur fonctionne la réponse immunitaire diminue pour éviter un
rejet de l’organe. Dans ce cas, il est désirable d’avoir une valeur basse. C’est pourquoi une numération
des CD4 et CD8 peut être indiqué pour suivre l’efficacité de la thérapie.
- Pour aider à classifier les lymphomes. En général, plusieurs marqueurs de surface des lymphocytes
sont évalués, parmi lesquels CD4 et CD8. Ces examens aident à déterminer si le lymphome est dû à
une prolifération de lymphocytes B ou T et quel type spécifique. Cette information est utile au
médecin pour déterminer le traitement approprié.
- Pour aider dans le diagnostic du syndrome de Di George. C’est une maladie congénitale rare
caractérisée par une faible concentration de lymphocytes T dans le sang. Pour plus
d’information: https://www.orpha.net/data/patho/Pub/fr/Deletion22q11-FRfrPub126.pdf
Glucose
Synonymes: Concentration de glucose dans le sang ou Glycémie ou Glucose sanguin, Glycémie à
jeun, Hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), Glycosurie ou Glucose urinaire
Nom officiel: Glycémie
Examens apparentés: Bandelettes urinaires, Insuline, Peptide-C, HbA1c, Microalbuminurie
*Si deux ou plus des valeurs sont au-dessus des seuils, le diabète
gestationnel est confirmé.
**Une dose de 75 grammes de glucose est parfois utilisée, mais
cette charge n’est pas aussi largement utilisée que la charge de
100 grammes. En cas de charge de 75 grammes, le prélèvement à
3 heures n’est pas effectué.
En dehors du diabète, parmi les maladies et situations pathologiques qui peuvent provoquer des
augmentations de glycémie, citons:
- l’acromégalie
- les situations de stress aigu (par exemple en réponse à un traumatisme, à une attaque cardiaque, à un
infarctus)
- l’insuffisance rénale chronique,
- le syndrome de Cushing,
- la prise de médicaments tels que les corticoïdes, les antidépresseurs tricycliques, les diurétiques, les
estrogènes (pilules contraceptives ou hormonothérapie substitutive), le lithium, la phénytoïne
(Dilantin), les salicylés (Aspirine),
- les excès alimentaires,
- les hyperthyroïdies,
- les cancers du pancréas,
- les pancréatites.
Une glycosurie normale doit être à indétectable. Dès que le glucose sanguin augmente, la glycosurie
augmente également. En dehors du diabète, une glycosurie augmentée peut se voir lors des traitements
par des médicaments tels que les estrogènes, ainsi que dans certaines maladies rénales.
Des concentrations modérément élevées de glucose sanguin signent souvent l’existence d’un pré-
diabète. Cette situation, si elle ne fait pas l’objet d’une prise en charge médicale, évolue souvent en
diabète de type 2.
Des concentrations basses de glucose sanguin (hypoglycémie) se voient également en cas:
- d’insuffisance surrénale,
- d’alcoolisme,
- de prise de médicaments tels que le paracétamol ou les stéroïdes anabolisants,
- d’insuffisance hépatique avancée,
- d'insuffisance hypophysaire,
- d’hypothyroïdie,
- de surdosage en insuline,
- d’insulinome,
- de dénutrition avancée.
Y a-t-il d’autres choses à savoir ?
L’hypoglycémie correspond à une baisse de la concentration du glucose sanguin. Cette baisse
commence par affecter le système nerveux et entraîne des symptômes tels que sueurs, palpitations,
faim, tremblements, anxiété. Si l'hypoglycémie s’aggrave, le cerveau est ensuite touché, ce qui
entraîne alors une confusion, des hallucinations, des troubles de la vision et parfois un coma et même
la mort. Un véritable diagnostic d’hypoglycémie nécessite que les trois critères de la "triade de
Whipple" soient présents. Ces trois critères sont:
- une glycémie de moins de 2,2 mmol/L (0,4 g/L), que l’on documente souvent à l’aide de dosages
d’insuline et parfois de peptide C,
- des symptômes d’hypoglycémie (mentionnés ci-dessus),
- le caractère réversible des symptômes dès que la glycémie retourne à la normale.
L'hypoglycémie primitive est une maladie rare que l'on diagnostique généralement dans l'enfance. Les
patients peuvent avoir des symptômes d'hypoglycémie sans que leur glycémie soit franchement
abaissée. Dans cette pathologie, des modifications diététiques, consistant à prendre plusieurs petits
repas et petites collations par jour composés de glucides complexes plutôt que de sucres simples,
peuvent suffire à atténuer les symptômes. Si les mesures diététiques ne suffisent pas et s’il y a une
hypoglycémie à jeun, un traitement par glucose intra-veineux peut être nécessaire.
1. Puis-je mesurer moi-même ma glycémie chez moi?
Si vous n’êtes ni diabétique ni pré-diabétique,il n’y a aucune raison pour que vous mesuriez votre
glycémie vous-même à la maison. Un dépistage effectué régulièrement à l’occasion de visites
médicales devrait être suffisant.
Toutefois, si un diagnostic de diabète a été posé, votre médecin pourra être amené à vous prescrire une
auto-surveillance de la glycémie, surtout si vous souffrez de diabète de type 1. Cette auto-surveillance
se pratique à l’aide d’un glucomètre ou, parfois, d’un système apparenté dont le principe est d’utiliser
de très faibles volumes de sang ou de liquide interstitiel (c’es-à-dire le liquide dans lequel baigne les
cellules) pour mesurer le glucose. Un guide vous sera alors fourni qui vous précisera quelles doivent
être vos valeurs de glycémie en fonction des différents moments d’une journée. En contrôlant vos
glycémies régulièrement, vous verrez si votre alimentation ou votre traitement sont bien adaptés.
Puis-je mesurer ma glycosurie plutôt que ma glycémie ?
Non dans la plupart des cas. Le glucose n’est généralement présent dans l’urine que si les quantités
présentes dans le sang sont si élevées que l’organisme est forcé de s’en débarrasser dans l’urine, ou
bien s’il y a une maladie rénale qui entraîne la fuite de glucose dans l’urine. Toutefois, le glucose
urinaire est parfois utilisé comme l’indicateur d’hyperglycémies franches. La bandelette urinaire que
l’on utilise pour détecter le sucre dans l’urine sert en même temps à dépister la présence de protéines
et de corps cétoniques.
2. Quels sont les traitements habituels du diabète ?
Pour le diabète de type 2, qui est le type le plus fréquent de diabète, perdre du surpoids, avoir une
alimentation saine, riche en fibres et appauvrie en glucides (parfois appelés "carbohydrates"), et
pratiquer un exercice physique régulier, peut suffire à diminuer la glycémie. Toutefois, très souvent,
des anti-diabétiques oraux qui augmentent la sécrétion d’insuline et la sensibilité de l'organisme à
l’insuline sont nécessaires pour atteindre la concentration de la glycémie désirée. En cas de diabète de
type 1 (et de diabète de type 2 qui ne répond pas assez bien aux médicaments oraux), des injections
d’insuline plusieurs fois par jour sont nécessaires.
3. Un éducateur thérapeutique peut-il m’aider ?
Si vous êtes diabétique, un éducateur thérapeutique (en général une infirmière qui a été spécialement
formée) peut vous aider à apprendre:
- A préparer des repas appropriés à votre maladie (une diététicienne peut également être utile pour
cela). L’alimentation est extrêmement importante pour minimiser les variations brusques de la
glycémie.
- A identifier et apprendre à traiter les hypoglycémies et les hyperglycémies.
- A mesurer, enregistrer et archiver vos résultats de glycémie.
- A ajuster vos traitements.
- A vous administrer le ou les bons types d’insuline qui répondront le mieux à vos besoins.
- A bien prendre vos autres traitements.
- A surveiller vos pieds, votre peau et vos yeux pour dépister les problèmes le plus précocement
possible.
- A acheter les produits destinés aux patients diabétiques et les stocker dans de bonnes conditions
Cortisol
Synonymes:
Nom officiel: Cortisol
Examens apparentés: ACTH, Aldostérone - Rénine
2. Comment savoir si une concentration élevée du cortisol n'est pas due au seul stress ?
Plusieurs approches sont possibles. La plus simple consiste à répéter l’examen à un moment plus
favorable. Le test de freinage par la dexaméthasone doit répondre par la diminution de la cortisolémie.
Plusieurs examens sont souvent nécessaires pour dire si une concentration élevée du cortisol est
simplement due au stress ou à une maladie.
Créatinine
Synonymes: Créat
Nom officiel: Créatinine
Examens apparentés: Urée, DFG estimé, Clairance de la créatinine, CMP, BMP
CRP
Synonymes:
Nom officiel: Protéine C-réactive
Examens apparentés: CRP ultra sensible, VS
2. Quelle est la différence entre le dosage classique de CRP et le dosage de protéine C-réactive
ultrasensible (CRPus) ?
Les deux dosages mesurent la même molécule dans le sang. Le dosage de CRPus, qui mesure de très
faibles concentrations de CRP sanguine, est actuellement utilisé en recherche clinique; il pourrait, à
l'avenir, être prescrit chez des personnes en bonne santé apparente afin de préciser leur risque de
complications cardiaques. Le dosage classique de CRP est demandé chez les patients qui présentent un
risque de complications infectieuses bactériennes ou virales (après un acte de chirurgie) ou chez les
patients qui souffrent de maladies inflammatoires chroniques (ex: arthrite rhumatoïde…).
Cuivre
Synonymes: Cuivre urinaire des 24H, Cuivre sérique total, Cuivre sérique libre, Cuivre sérique
ultrafiltrable, Fraction du cuivre sérique non liée à la céruloplasmine, Cuivre hépatique
Nom officiel: Cuivre (symbole chimique: Cu)
Examens apparentés: Céruléoplasmine
Cystatine C
Synonymes:
Nom officiel: Cystatine C
Examens apparentés: Créatinine, Clairance de la créatinine, DFG estimé, Microalbuminurie, GFR
D-dimères
Synonymes: Fragments de dégradation de la fibrine
Nom officiel: D-dimères
Examens apparentés: TP, TCA, Fibrinogène, Numération plaquettaire, Facteur Rhumatoïde,
Triglycérides, Bilirubine, Fibrin Degradation Products (FDP)
2. Quelles sont les autres examens que le médecin prescrira si j’ai un taux de D-dimères positif?
Votre médecin prescrira très probablement des examens non invasifs, comme une échographie-doppler
veineuse. Des examens complémentaires peuvent inclure une scintigraphie de ventilation/perfusion ou
un angio-scanner pulmonaire.
DFG estimé
Synonymes:
Nom officiel: Débit de filtration glomérulaire estimé
Examens apparentés: Créatinine, Clairance de la créatinine, Microalbuminurie, Cystatine C,
Protéinurie
Acide valproïque
Synonymes: Valproate de sodium,Depakine, Micropakine
Nom officiel: Acide valproïque
Examens apparentés: Carbamazépine, Phénytoïne, Suivi thérapeutique, ALAT
Les effets secondaires sont plus souvent observés chez des patients très jeunes ou très âgés. La sévérité
de certains des effets secondaires de l’acide valproïque nécessite parfois de recourir à un autre
médicament.
En général, si les résultats du dosage de l’acide valproïque sont dans la fourchette thérapeutique, le
patient n’a plus de convulsions, de changement d’humeur, ou de migraines et ne souffre pas non plus
d’effets secondaires indésirables : sa posologie en acide valproïque est correcte. Un patient épileptique
traité par l’acide valproïque ne doit ni augmenter, ni arrêter ou diminuer son traitement sans avis
médical. Il risque la réapparition des convulsions et une modification des effets de ses autres
médicaments. Tous les ajustements de posologie d’acide valproïque doivent être faits au cas par cas
par le médecin.
En cas de grossesse, une femme traitée par l’acide valproïque présente un risque accru de
malformations sévères de l’enfant, en particulier au niveau de la fermeture du tube neural (spina
bifida). Une femme traitée par acide valproïque et désireuse d’avoir un enfant doit impérativement
prendre un avis médical.
On recherche Streptoccocus agalactiae, streptocoque du groupe B qui est une bactérie commune
colonisant le tractus gastro-intestinal et génital. Elle est rarement responsable d'infections chez l'adulte
sain, mais peut être responsable d'infections sévères chez le nouveau-né.
Le dépistage du streptocoque du groupe B (SGB) met en évidence la présence, ou non, de la bactérie
dans la flore vaginale de la femme enceinte au moment du test.
Le SGB peut être transmis de la mère à l'enfant avant ou pendant l'accouchement, ce qui peut
provoquer une maladie d'apparition précoce, dans les heures ou quelques jours suivant la naissance.
Les symptômes chez le nouveau-né incluent fièvre, difficultés à la tétée et à respirer, irritabilité ou
léthargie et un teint bleuté. Le SGB est responsable d'infections sévères telles que pneumonie,
septicémie et méningite.
C'est la première cause d'infections materno-foetales (IMF), elle représente 60% des IMF.
Le portage vaginal du SGB au cours de la grossesse varie entre 5 et 40% selon les techniques utilisées.
Le taux de transmission de la mère à l'enfant est variable, en moyenne 50%; mais seulement 1 à 2%
des nouveau-nés développeront une infection, et cela en l'absence d'antibioprophylaxie.
Les femmes dont le test est positif recevront un traitement d'amoxicilline par intraveineuse dès le
début du travail. Cela diminue considérablement le risque de transmission de la bactérie au nouveau-
né.
Actuellement, il n'existe pas de vaccin capable de prévenir l'infection à SGB et le traitement de toutes
les femmes enceintes par antibiotique n'est pas justifié.
Le dépistage du SGB et le traitement des porteuses reste le meilleur moyen de prévenir les infections
materno-foetales à SGB.
L'examen doit être réalisé si une femme entre en travail prématurément (avant la 35ème SA) pour
déterminer son statut vis à vis du SGB.
L'évaluation de la sensibilité aux antibiotiques (antibiogramme) doit être réalisée en cas d'allergie à
l'amoxicilline pour choisir un traitement alternatif.
Les femmes enceintes dont un examen urinaire est positif pour le SGB durant leur grossesse devront
recevoir elles aussi, un traitement antibiotique approprié lors du travail.
Un résultat négatif signifie que la femme n'est pas colonisée au moment de l'examen. Aucun traitement
n'est recommandé.
3. Toutes les femmes doivent-elles être traitées par un antibiotique contre le SGB lors de leur
grossesse ou de leur accouchement ?
Non. La prévalence de la colonisation par le SGB est de 10%. Il est plus approprié de ne traiter que les
femmes enceintes qui portent réellement le SGB plutôt que de traiter 90% des femmes inutilement.
4. Les nourrissons peuvent-ils avoir une infection à SGB 7 jours après leur naissance
Oui. Les nourrissons peuvent contracter des infections tardives à SGB. Ces infections ne sont pas
prévenues par l'administration d'antibiotique lors de l'accouchement car la bactérie n'est pas transmise
au cours de la grossesse ou de l'accouchement.
5. Quelle est la différence entre les streptocoques du groupe A et les streptocoques du groupe B ?
Les streptocoques du groupe A (SGA) et du groupe B sont des bactéries proches, mais elles ne causent
pas les mêmes types d'infections.
Les SGA ne font pas partie de la flore bactérienne normale. Les SGA sont des bactéries qui
provoquent des angines diagnostiquées par un test de diagnostic rapide (TDR). Le SGA est également
responsable d'infections cutanées sévères. Il est très rarement responsable d'infections materno-
foetales.
Le SGB peut faire partie de la flore digestive et vaginale normale. Il est responsable d'infections chez
le nouveau-né ou l'adulte immunodéprimé.
La tuberculose peut provoquer une infection latente (c’est-à-dire sans symptôme) ou une maladie
active évolutive. Environ 90% des personnes infectées par Mycobacterium tuberculosis sont capables
de combattre la bactérie et de limiter sa progression à quelques cellules de l’organisme. Les bactéries
présentes dans ces cellules sont inactives mais encore vivantes. Le patient n'est pas malade, est
asymptomatique et n’est pas contagieux: on parle d’infection tuberculeuse latente.
Une infirmière (ou un médecin) va désinfecter la face antérieure de l’avant-bras du patient avec de
l'alcool et laisser ensuite sécher la peau. Puis avec une seringue de 1ml et une aiguille très fine, elle (il)
va injecter une petite quantité (0,1 ml) d’une solution de DPP dans la couche superficielle du derme.
Lorsque l’injection est correctement réalisée, elle provoque l’apparition d’une petite papule en peau
d’orange. Le site d’injection doit être laissé tel quel (pas de pansement, pas de manipulation
supplémentaire). Aucun parfum ou cosmétique ne doit être appliqué. Le site d’injection cutané devra
être examiné par un médecin après 48 ou 72 heures pour voir si une réaction cutanée locale
(induration) s'est produite.
Dans quel but est-il prescrit ?
L’intradermoréaction à la tuberculine est utilisée pour le dépistage de populations particulières à risque
de tuberculose:
• Les personnes souffrant de maladies ou de situations pathologiques affaiblissant leur système
immunitaire, comme les patients infectés avec le VIH ou atteints du SIDA, affections les rendant plus
vulnérables à une infection tuberculeuse.
• Les personnes vivant dans des collectivités (maisons de soins infirmiers, écoles) ou dans des
conditions de promiscuité (milieu carcéral).
• Les personnels de santé et les personnes dont la profession les met en contact étroit avec des
personnes pouvant être atteintes de tuberculose maladie.
• Les personnes qui ont été en contact étroit avec un patient atteint de tuberculose maladie.
• Les personnes qui viennent ou qui ont vécu dans un pays étranger où la tuberculose est fréquente.
L’intradermoréaction à la tuberculine est également utilisée pour surveiller les patients à haut risque
(test généralement réalisé une fois par an). En cas de réaction positive, des examens complémentaires
tels que des radiographies des poumons, sont effectués pour chercher les signes de la maladie active.
La tuberculose étant une maladie contagieuse transmise par les sécrétions respiratoires, l’IDR peut être
demandée chez les personnes ayant été en contact étroit avec un patient atteint de tuberculose maladie
active. Cependant, le test ne se positive habituellement qu’environ 6 à 8 semaines après le contact et
l'infection initiale. L’intradermoréaction à la tuberculine peut également être demandée si vous avez
voyagé dans un pays étranger où la tuberculose est fréquente.
L’intradermoréaction à la tuberculine ne doit pas être réalisée chez les personnes qui ont un antécédent
d’infection tuberculeuse active (tuberculose maladie) ou de réaction sévère à la tuberculine. En effet,
les personnes déjà sensibilisées peuvent développer une réaction très importante au site d’injection,
alors que le diagnostic déjà établi par ailleurs ne justifie pas l’IDR.
Un résultat négatif peut signifier que vous n'avez pas été exposé à la tuberculose ou que l’IDR a été
réalisée trop tôt après un éventuel contage, puisqu’il faut environ 6 à 8 semaines après l'infection pour
que le test cutané se positive. Si votre médecin veut confirmer un résultat négatif, il peut répéter
l’intradermoréaction à la tuberculine.
Un résultat positif peut être dû à une infection tuberculeuse latente ou à une tuberculose maladie active
ou occasionnellement être un faux positif. Un résultat positif peut également être observé chez les
personnes vaccinées par le BCG (Bacille de Calmette et Guérin).
Un résultat positif doit être suivi par des tests complémentaires tels que la radiographie pulmonaire
pour rechercher des signes de tuberculose active. Si une tuberculose active est suspectée, des examens
bactériologiques des crachats doivent être réalisés pour confirmer le diagnostic.
Vous pouvez ne pas répondre à une intradermoréaction à la tuberculine si vous avez eu une infection
virale récente ou bénéficié d’un vaccin vivant comme celui de la rougeole, des oreillons, de la
varicelle, de la grippe, ou si vous avez une tuberculose très sévère, une autre infection bactérienne, ou
si vous prenez une thérapie immunosuppressive comme des corticostéroïdes.
1. Qu'en est-il des tests par multipuncture pour le diagnostic de l’infection tuberculeuse ?
Les tests par multipuncture (Heaf test en Angleterre) sont rarement utilisés. Ces tests sont formés d'un
dispositif à pointes multiples qui sont plongées dans une solution de tuberculine. Le dispositif est
ensuite appliqué sur la peau, ou la peau est piquée à travers un peu de tuberculine déposée à sa surface.
Le test par multipuncture n'est pas considéré comme fiable car la quantité de tuberculine présente sur
chaque pointe ne peut pas être certifiée. Tout résultat positif obtenu par un test par multipuncture doit
être confirmé par une intradermoréaction classique à la tuberculine.
Métanéphrines plasmatiques
Synonymes: Dérivés méthoxylés plasmatiques
Nom officiel: Métanéphrines libres plasmatiques
Examens apparentés: Urine Metanephrines, Catécholamines
2. Est-ce que la quantité de métanéphrines libres plasmatique dosée est liée à la taille de la
tumeur ?
Non, elle est liée surtout aux caractéristiques de la tumeur. Une très petite tumeur peut produire des
quantités importantes de catécholamines.
LDH
Synonymes: LD, Lactate déshydrogénase, Déshydrogénase lactique, LDH totale, Isoenzymes de la
LDH
Nom officiel: Lactate déshydrogénase
Examens apparentés: CK, CK-MB, Troponine, Myoglobine
Diagnostic de la Coqueluche
Synonymes: Mise en culture, PCR, détection des anticorps spécifiques par fluorescence, sérologie
anti-Bordetella pertussis (détection des anticorps de type IgA, IgG, IgM)
Nom officiel: Bordella pertussis
Examens apparentés: RSV, Flu Tests
La coqueluche était une infection très répandue aux Etats-Unis touchant environ deux cent mille
personnes lors d’épidémies se produisant à intervalle régulier. En France, depuis l'introduction d'un
vaccin contre la coqueluche et la vaccination généralisée des nourrissons, le nombre de personnes
touchées a considérablement diminué à quelques milliers par an. Cependant, étant donné que ni le
vaccin ni l‘infection naturelle par la coqueluche ne confère une immunité durable, les
professionnels de la santé sont encore confrontés à des flambées épidémiques périodiques de la
coqueluche chez les nourrissons non vaccinés, les adolescents et les adultes.
Les tests de dépistage de la coqueluche sont indiqués pour diagnostiquer ces infections et pour
minimiser la propagation de la maladie à d'autres personnes.
Plusieurs types de tests sont disponibles pour dépister la coqueluche.
Parmi ces tests, on compte:
• la culture
• la détection du matériel génétique (ADN) de la bactérie responsable de la coqueluche (Polymerase
Chain Reaction, PCR)
• l'immunofluorescence indirecte (IFI) permettant de détecter les anticorps spécifiques
• la détection des anticorps sanguins IgA, IgG, IgM dirigés contre B. pertussis
La coqueluche peut être difficile à diagnostiquer précocement parce que les symptômes de la phase
cattarhale sont indiscernables de ceux d'autres maladies respiratoires, comme la bronchite, la grippe, et
chez les enfants, une infection par le virus respiratoire syncytial (VRS). Dans la phase paroxystique,
de nombreux adultes et les patients vaccinés qui ont la coqueluche présenteront seulement une toux
persistante. La suspicion d'infection par la coqueluche est accrue chez les patients qui présentent le
classique caractère bruyant de la réponse inspiratoire dite du chant du coq, chez des personnes
présentant des symptômes de rhume et ayant été en contact étroit avec un patient atteint par la
coqueluche, ou lorsqu’il y a une épidémie de coqueluche connue dans la communauté. Un écouvillon
destiné à la mise en culture de B. pertussis / ou à une technique de PCR est généralement prélevé chez
ces patients, mais un prélèvement ne devrait pas être effectué chez les contacts étroits
asymptomatiques.
Typiquement, la culture de B. pertussis sera demandée le plus précocement possible dans la maladie. Il
existe moins de chance d’isoler la bactérie lorsque la maladie évolue déjà depuis 2 à 3 semaines. De
plus la mise en évidence de la bactérie en culture est moins fréquente si le patient est traité par
antibiotiques.
Depuis l'introduction des techniques de PCR, l'utilisation d’un test d'immunofluorescence directe a
considérablement diminué. Lorsqu'il est utilisé, il devrait être demandé en parallèle avec une culture
de la bactérie responsable de la coqueluche afin d’identifier le germe pour enquêter sur le potentiel
épidémique et tester la sensibilité aux antibiotiques.
Le dépistage des anticorps spécifiques de la coqueluche n'est pas utilisé fréquemment. Des
prélèvements effectués au stade aigu de la maladie et lors de la convalescence à plusieurs semaines
d'intervalle sont parfois demandés à un patient n’ayant pas reçu de traitement jusqu'à la fin de la
maladie ou à un adulte ayant toussé pendant une période prolongée. Ils sont utilisés pour déterminer si
la personne a eu une infection récente par la coqueluche. Les anticorps Ig G anti-coqueluche sont
présents chez toutes les personnes vaccinées. Mais les anticorps Ig A et Ig M anti-coqueluche ne sont
habituellement détectés que dans les suites récentes d’une vaccination ou d’une infection.
Ces tests peuvent parfois être prescrits pour évaluer et étudier la propagation de la coqueluche dans la
population. Plus rarement, la détection des anticorps peut être effectuée pour évaluer une réponse
immunitaire adéquate au vaccin anti-coquelucheux.
Les symptômes au cours de la première phase de l'infection, appelée phase catarrhale, peuventse
présenter comme ceux d’un rhume avec écoulement nasal, des éternuements, et une toux modérée
avec ou sans fébricule. Après environ deux semaines, la phase paroxystique commence au cours de
laquelle on observe des symptômes tels que:
• de fréquents accès majeurs de toux pouvant être suivis de vomissements
• plusieurs accès d’une toux rapide suivie du fameux « chant du coq » quand le patient inspire, les
adultes affectés peuvent que tousser , alors que les enfants peuvent avoir des troubles de la respiration
allant même jusqu’à s’étouffer.
Ces symptômes peuvent durer pendant une ou deux semaines ou persister pendant deux ou trois mois.
Pendant la phase de convalescence, la sévérité des symptômes faiblit, la fréquence de la toux
diminuant progressivement au cours des semaines suivantes.
L’IFI/D (Immunofluorescence directe ) n'est pas aussi sensible ou spécifique que les autres méthodes.
Si elle est positive, le patient peut avoir la coqueluche, mais cela doit être confirmé par une culture. De
plus, un résultat négatif par IFI/D n'exclut pas la coqueluche.
Des anticorps IgG anti-B. pertussis peuvent être mis en évidence lors d’une infection récente, mais
également après la vaccination. Une augmentation de la concentration d'anticorps IgG anti-B. pertussis
entre les échantillons prélevés à la phase aiguë et à la phase de convalescence et la mise en évidence
d'anticorps IgM et IgA sont la preuve d'une coqueluche récente.
5. Mon médecin m’ a dit que je présentais une infection due à Bordetella parapertussis. Est-ce
que c'est la même infection que la coqueluche ?
B. parapertussis est une bactérie qui infecte des personnes de la même manière que B. pertussis, mais
l'infection cause habituellement une atteinte respiratoire plus modérée. Les méthodes de culture et de
PCR peuvent détecter et distinguer B. parapertussis de B. pertussis. Ces deux agents bactériens sont
généralement dépistés simultanément puisque la présentation clinique peut être semblable chez les
patients avec l'une ou l'autre infection. Il n'y a aucun vaccin pour protéger d’une infection par B.
parapertussis.
DFG estimé
Synonymes:
Nom officiel: Débit de filtration glomérulaire estimé
Examens apparentés: Créatinine, Clairance de la créatinine, Microalbuminurie, Cystatine C,
Protéinurie
ECA
Synonymes: Enzyme de Conversion de l’Angiotensine, Dipeptidyl-dipeptidase A (EC-3.4.15.1)
Nom officiel: Enzyme de conversion de l'angiotensine I
Examens apparentés: BAAR : coloration et culture, Bilan hépatique, NFS, Calcium
Si lorsqu’on vous a diagnostiqué une sarcoïdose votre dosage initial d’ECA était élevé, votre médecin
peut réclamer un dosage d’ECA à intervalles réguliers pour suivre les variations des concentrations
avec le temps.
Les concentrations sanguines d’ECA ont été trouvé moyennement élevées dans :
- le VIH
- certaines maladies fungiques
- le diabète
- l’hyperthyroïdisme
- le lymphome
- la cirrhose alcoolique
- la maladie de Gaucher (une maladie héréditaire rare du métabolisme des lipides)
- la tuberculose
- la lèpre.
Le test d’ECA est cependant utilisé communément en routine pour diagnostiquer et suive ces
pathologies (son absence d’intérêt n’a pas été démontrée).
1 - Quels autres examens peuvent être utilisés pour diagnostiquer une sarcoïdose ?
Une variété d’examens peut être demandée pour aider au diagnostic de sarcoïdose et à l’extension de
la maladie. Les examens de laboratoire peuvent inclure : des tests fonctionnels hépatiques et rénaux,
une numération sanguine, et un dosage de calcium. D’autres examens peuvent comprendre un examen
des problèmes de peau, un test fonctionnel pulmonaire (dans environ 90% des cas, un problème
pulmonaire est mis en évidence), une bronchoscopie (un fin tube flexible est utilisé pour vérifier le
surfactant bronchique et faire une biopsie pulmonaire), une radiographie pulmonaire, une scintigraphie
au gallium (le gallium radioactif permet d’évaluer l’inflammation). Les biopsies de peau, poumon,
nodules lymphatiques et parfois du foie peuvent aussi être utiles, ainsi qu’un examen de l’œil à travers
une lampe à fente. Un examen du liquide-céphalorachidien (prélevé par ponction lombaire à l’aiguille)
peut être demandé pour étayer un diagnostic de neurosarcoïdose.
Les immunoglobulines jouent un rôle clé dans le système immunitaire. Ce sont des protéines produites
par les cellules immunitaires particulières appelées plasmocytes et lymphocytes B. Elles sont
produites en grande quantité en réponse à des bactéries, virus ou d’autres micro-organismes ainsi
qu’après exposition à des substances reconnues comme étrangères ou à des antigènes nocifs.
La première fois qu'une personne est infectée ou simplement exposée à une substance étrangère
(antigène), son système immunitaire reconnaît le micro-organisme ou la substance comme du «non-
soi» et stimule les plasmocytes afin qu'ils produisent des immunoglobulines spécifiques ou anticorps
capables de se fixer et de neutraliser l'antigène. Lors d’une nouvelle exposition, le système
immunitaire "se souvient" de l'antigène qu'il a rencontré et va produire rapidement une importante
quantité d'anticorps pour contrôler la réinfection.
Est-il nécessaire d’avoir une préparation quelconque avant l’examen pour en assurer sa qualité
?
Non
Dans quel but est-il prescrit ?
Un dosage pondéral d’immunoglobulines (Ig) est réalisé pour quantifier une Ig anormale d’une des 3
classes d’Ig (IgG, IgA et IgM) dans le sérum et parfois dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) ou la
salive. Il est utilisé pour aider au diagnostic de plusieurs situations pathologiques ou maladies qui
affectent la quantité d’une ou plusieurs des classes d’Ig. Certaines situations pathologiques entraînent
une augmentation tandis que d’autres entraînent une baisse des Ig ; certaines pathologies donnent à la
fois une baisse de certaines classes d’Ig et une augmentation d’autre(s) classe(s) d’Ig.
• Hyper-gammaglobulinémie
o polyclonale : conséquences de la production d’Ig par de nombreux plasmocytes différents.
o monoclonale : conséquence de la production d’un seul type d’Ig par les mêmes clones d’un
plasmocyte.
• Hypo-gammaglobulinémie
o Secondaire (acquise)
ce sont les causes les plus fréquentes et en général la conséquence d’une pathologie sous-jacente.
o Primaire (congénitale)
ce sont des maladies rares dans lesquelles l’organisme n'est pas capable de produire une ou plusieurs
classes d'immunoglobulines.
Un dosage d’immunoglobuline peut être demandé conjointement avec d’autres examens. Une
électrophorèse des protéines sériques et/ou urinaires peut aider au diagnostic et au suivi de
pathologies associées à une production anormale, en excès d’immunoglobulines. Si une quantité
excessive d’un ou plusieurs types d’immunoglobulines est diagnostiqué dans un sérum, une
immunofixation sérique doit être réalisée pour déterminer si les immunoglobulines proviennent d’un
clone plasmocytaire anormal (typage de la gammapathie monoclonale). Selon le type de gammapathie
monoclonale, il est possible de diagnostiquer un myélome multiple, un cancer des plasmocytes. Un
dosage sérique des chaînes légères libres (Kappa et Lamda) pourra compléter le bilan.
Un dosage d’IgM est utile chez le nouveau-né pour dépister une infection contractée avant la naissance
(congénitale).
* Hypergammaglobulinémies
Une augmentation polyclonale des immunoglobulines peut être observée lors d’une cirrhose,
d’infections, d’un syndrome inflammatoire et dans certaines tumeurs.
Une immunoglobuline monoclonale peut être observe dans des cancers hématopoïétiques touchant des
lymphocytes ou des plasmocytes : un lymphome, la maladie de Waldenström, la leucémie lymphoïde
chronique et le myélome multiple. Dans ces pathologies, il y’a classiquement une augmentation
franche d’une classe d’immunoglobulines et une diminution des 2 autres classes d’immunoglobulines.
Bien que certains patients puissent avoir une augmentation de la totalité des immunoglobulines, ils
sont en fait immunodéprimés car la majeure partie des immunoglobulines sont anormales et ne
contribuent pas à une bonne réponse immunitaire.
Le tableau ci-dessous montre quelques exemples de pathologies causant une augmentation des
immunoglobulines :
* Hypogammaglobulinémies
Les déficits acquis en immunoglobulines sont ceux qui sont causés par une pathologie sous-jacente
(secondaire) empêchant la synthèse normale des immunoglobulines par le système immunitaire ou des
pathologies entrainant une perte accrue de protéines (lymphome, patients gravement brulés …). Des
déficits en Ig peuvent être causés par des médicaments ( immunosuppresseurs, corticoïdes,
phénytoïne, carbamazépine) ou par des toxines.
Les déficits héréditaires sont rares mais peuvent affecter la production de toutes les immunoglobulines
(une seule classe ou d’une ou plusieurs sous-classes).
Dans le LCR, les immunoglobulines sont normalement présentes en faible quantité. Une augmentation
des immunoglobulines dans le LCR peut être observée dans des infections du système nerveux central,
un syndrome inflammatoire ou la sclérose en plaque.
Un déficit en IgA dans la salive peut être observé dans les infections respiratoires récidivantes.
Les enfants avec un système immunitaire normal peuvent avoir temporairement une baisse des IgG
quand leur production est retardée. La protection contre les infections se perd au fur et à mesure en
quelques mois quand les IgG de la mère dans le sang du nouveau-né diminuent. La quantité d’IgG
reste relativement basse jusqu'à ce que le nouveau-né démarre sa production d’IgM et d’IgG. C’est
pendant cette période de 3 à 6 mois que le nouveau-né est sujet à un risque accru d’infections
récidivantes.
Les enfants nourris au sein ont des IgA apportés par le lait maternel. Ces IgA peuvent protéger l’enfant
de certaines infections, en particulier durant la période entre la disparition des anticorps de la mère et
l’apparition de ceux du nouveau-né.
Les patients porteurs de pathologies avec une baisse des immunoglobulines, n’ont pas souvent une
bonne réponse immunitaire aux vaccins. Ils ne produisent pas suffisamment d’anticorps pour assurer
une protection correcte et ne doivent pas recevoir de vaccins vivants, comme celui du virus de la polio
ou de la rougeole.
Plusieurs autres types d’examens de biologie existent pour doser les anticorps dans le sang. Les
patients ayant un déficit en immunoglobulines peuvent avoir un résultat faussement négatif pour
certaines analyses. Par exemple, dans la recherche de maladie cœliaque, les IgA anti-transglutaminases
sont recherchés. Si un patient a un déficit en IgA, le résultat du dosage sera négatif, même s’il
présente une maladie cœliaque. En pratique, le dosage des IgA doit être réalisé pour exclure ces
possibilités.
S’il y a une baisse des IgG ou des IgA, ou si on suspecte un déficit en sous-classes d’Ig, le dosage des
sous-classes d’Ig peut être réalisé pour détecter et confirmer ce déficit. Un déficit en sous-classe peut
exister même avec un dosage de classes d’immunoglobulines normales.
Certaines personnes avec un déficit en IgA peuvent développer des anticorps anti-IgA. Si on transfuse
des produits dérivés du sang contenant des IgA (comme du plasma ou des immunoglobulines
thérapeutiques) à un patient ayant des anti-IgA, elle peut faire un choc anaphylactique sévère.
1. Est-ce qu’un dosage des immunoglobulines doit être fait chez tout le monde ?
Un dosage pondéral des immunoglobulines n'est pas un examen de routine ou de dépistage général. Il
est uniquement demandé par votre médecin s’il suspecte un déficit ou un excès d’immunoglobulines.
La plupart des gens n'auront jamais besoin de faire ces analyses.
Les nouveau-nés perdent progressivement après la naissance la protection maternelle contre les
infections avec la décroissance des IgG maternelles reçues à travers le placenta. Une grande protection
est apportée au nouveau-né via l'allaitement au sein. Le lait maternel contient des IgA qui protègent
aussi contre les infections.
Les patients présentent des symptômes tels que fièvre, angine, toux sèche, ganglions et fatigue.
Environ 70 à 80% des patients présentant une mononucléose produisent ces anticorps hétérophiles, qui
ne sont pas spécifiques de l’infection par EBV.
Un résultat négatif du test signifie que la personne n’a pas la mononucléose ou que l’on est à un stade
trop précoce de la maladie pour détecter les anticorps. Le test peut devoir être répété si les symptômes
persistent. Les nourrissons et les jeunes enfants ne synthétisent pas d’anticorps hétérophiles lorsqu’ils
sont infectés par l’EBV, des tests de virologie plus spécifiques doivent donc être utilisés pour poser le
diagnostic.
Un crachat est un mucus épais ou un flegme qui est sécrété par le tractus respiratoire inférieur
(bronches et poumons), ce qui est différent de la salive. La collecte de l’échantillon doit être effectuée
avec soin pour s'assurer qu’il provient des voies respiratoires inférieures et non pas des voies
respiratoires supérieures. Si l’échantillon contient essentiellement de la salive, les micro-organismes
identifiés en culture ne seront pas nécessairement ceux responsables de l'infection. En outre, la
présence de salive et de bactéries de la bouche dans un échantillon de crachats va rendre plus difficile
l'identification de bactéries pathogènes présentes dans les poumons.
La première étape de l'analyse d'un échantillon de crachats frais est une coloration de Gram pour
identifier la morphologie générale des bactéries qui peuvent être présentes et vérifier la qualité de
l'échantillon prélevé. Si un échantillon contient beaucoup de cellules normales qui tapissent la bouche
(cellules épithéliales squameuses), l'échantillon n'est alors pas approprié pour la mise en culture et un
nouveau prélèvement peut être nécessaire. Si l'échantillon contient principalement des globules blancs
témoins de la réponse de l'organisme à une infection, alors l'échantillon est approprié pour la culture.
Une fois que la qualité de l’échantillon de crachats est jugée satisfaisante, celui-ci est ensemencé sur
des milieux de culture nutritifs appropriés qui sont incubés dans des conditions particulières. Les
milieux de culture favorisent la croissance des bactéries ce qui permet de faire des tests
supplémentaires d’identification. Les expectorations ne sont normalement pas exemptes de bactéries,
de ce fait lorsqu’une personne a une infection respiratoire bactérienne, l’échantillon de crachats
contient généralement à la fois des bactéries normalement présentes (commensales) et des bactéries
pathogènes. Les bactéries commensales sont en général présentes en moins grande quantité que les
bactéries pathogènes, sauf si le prélèvement est souillé par de la salive.
L'étape suivante consiste à identifier la bactérie la plus suspecte d'être pathogène, c'est à dire en
général celle qui est présente en quantité la plus élevée. Parfois deux bactéries (très rarement plus de
trois) peuvent être suspectées de jouer un rôle pathogènes et doivent donc toutes être identifiées.
L'identification d'une bactérie se fait en plusieurs étapes constituées notamment de plusieurs tests
biochimiques.
Un antibiogramme est fréquemment réalisé afin de prédire la sensibilité aux antibiotiques des bactéries
responsables de l’infection.
La mise en culture des expectorations, la coloration de Gram et les tests de sensibilité aux
antibiotiques contribuent à aider le médecin à connaître la bactérie responsable de l'infection et à
choisir le traitement antibiotique le plus approprié.
Certains agents infectieux présents dans les expectorations ne peuvent pas être cultivés et identifiés par
les techniques utilisées en routine. De ce fait, une coloration de Ziehl-Neelsen (recherche du bacille de
la tuberculose), l’ensemencement de milieux permettant la culture des champignons, ou une analyse
virale (généralement par PCR), peuvent être demandés en plus ou à la place de l’analyse
bactériologique de routine.
Des échantillons de crachats peuvent être « expectorés » au cours d’un effort de toux ou induits après
une séance de kinésithérapie. Les échantillons des expectorations sont recueillis et mis dans un pot
stérile fourni par le laboratoire. La bouche de la personne doit être rincée avec de l'eau stérile avant la
collecte de l'échantillon (gargarismes). Une toux profonde est généralement requise, et la personne
doit être informée de la nécessité de recueillir un mucus provenant des poumons (flegme) et non pas
de la salive. Si le patient est dans l’incapacité de produire un échantillon de crachats, celui-ci peut être
obtenu par l'inhalation d'un aérosol de sérum physiologique pendant plusieurs minutes afin de faciliter
le décollement des sécrétions.
Tous les échantillons prélevés doivent être acheminés rapidement au laboratoire pour l’analyse
bactériologique afin d’éviter le développement des bactéries commensales aux dépens des bactéries
pathogènes fragiles. La qualité de l’échantillon de crachats doit être vérifiée par le laboratoire avant
d’effectuer l’analyse. Pour que la culture des expectorations soit interprétable, le recueil de
l'échantillon doit être de qualité irréprochable. Un échantillon de qualité inadéquate doit être rejeté et
un autre échantillon doit être recueilli.
Se rincer la bouche avec de l'eau avant le recueil pour éliminer la salive et les cellules de la cavité
buccale (gargarismes).
Dans quel but est-il prescrit ?
Un examen cytobactériologique des crachats est demandé pour détecter et diagnostiquer les infections
bactériennes telles que la pneumonie bactérienne. Une infection bactérienne peut affecter les voies
respiratoires inférieures (poumons) de diverses façons. Les bactéries peuvent se propager à partir de la
bouche et de la gorge vers les voies respiratoires inférieures, les bactéries présentes dans les sécrétions
orales ou gastriques peuvent être inhalées dans les poumons via des gouttelettes en suspension dans
l'air. Ces gouttelettes sont produites quand une personne tousse ou éternue et peuvent passer dans les
poumons. Les bactéries peuvent également se propager dans le sang (septicémie) à partir d'une
infection locale, puis être transportées vers les poumons. La pneumonie bactérienne peut survenir de
novo chez une personne, ou peut se développer après une infection virale comme la grippe.
N'importe qui peut contracter une infection respiratoire bactérienne, mais les personnes âgées, les
personnes au système immunitaire affaibli, celles aux tissus pulmonaires altérés, les personnes
exposées à des substances irritant les poumons, comme par exemple le tabac, et celles souffrant de
maladies pulmonaires, comme la mucoviscidose, ont un risque accru de développer une infection
respiratoire bactérienne.
Conjointement à la culture d'un prélèvement de crachats, une NFS (Numération Formule Sanguine)
peut être effectuée pour évaluer la nature et le nombre de globules blancs et témoigner en faveur d'une
infection. Elle peut aussi être associée à une hémoculture (culture d'un échantillon de sang) pour
diagnostiquer une septicémie qui va souvent de pair avec une pneumonie.
Si des bactéries pathogènes sont isolées dans une culture d'expectorations, alors un antibiogramme est
généralement réalisé afin de prescrire le traitement antibiotique le plus approprié.
4- Je suis malade depuis plus d'une semaine. Pourquoi mon médecin demande un ECBC que
maintenant ?
Il se peut que votre médecin soupçonne que vous avez développé une surinfection bactérienne après
une infection virale initiale, ou que votre infection n'a pas répondu correctement au traitement prescrit.
5- Une fois que j'ai été traité pour une infection bactérienne des voies respiratoires inférieures,
l'infection peut-elle revenir ?
Chez la plupart des gens, une fois l'infection traitée avec succès, elle ne reviendra pas. Si le traitement
est un échec alors l'infection peut persister ou réapparaître. Si une personne présente un terrain
augmentant le risque d'infection pulmonaire, alors de nouvelles infections peuvent survenir. Dans
certains cas, les infections récurrentes sont difficiles à traîter.
ECBU
Synonymes: Uroculture
Nom officiel: Examen cytobactériologique des urines
Examens apparentés: Bandelettes urinaires, Hémoculture, Sensibilité aux antimicrobiens
Nombre
Nombre de Nombre de
de types
leucocytes colonies Réponse du laboratoire
de
par mm3 par mL
bactéries
<5a 0 Cultures stériles
La présence d'une leucocyturie sans bactéries suggère
plusieurs causes possibles: traitement antibiotique
0, à confirmer
préalable, recueil défectueux de l'urine, diurèse abondante,
>5a après 48 heures
atteinte rénale, infection génitale, tuberculose ou toute
d'incubation
infection à bactérie ne cultivant pas sur les milieux usuels
(anaérobies notamment).
Culture mono-microbienne non significative
<5a <10 000 1 quantitativement avec absence de leucocyturie
significative.
Culture poly-microbienne non significative
<5a <10 000 >1 quantitativement avec absence de leucocyturie
significative.
La discordance entre l'absence de leucocyturie significative
<5a >=100 000 1b
et la bactériurie mono-microbienne ne permet pas de
conclure.
La discordance entre l'absence de leucocyturie significative
<5a >=100 000 >1b et la bactériurie poly-microbienne ne permet pas de
conclure.
La culture de bactéries en quantité non significative rend
>5 <10 000 1g cet ECBU difficilement interprétable malgré la
leucocyturie.
La culture de bactéries variées et en quantité non
>5a <10 000 >1g significative rend cet ECBU difficilement interprétable
malgré la leucocyturie.
La culture de bactéries variées rend cet ECBU difficilement
>5a >=100 000 >1g
interprétable malgré la leucocyturie.
Est-ce qu'une préparation aux tests est nécessaire pour assurer la qualité de l'échantillon ?
Il peut vous être demandé de vous abstenir de prendre certains médicaments pouvant affecter les
résultats de ces tests, tels que l'aspirine, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), ou des
médicaments en vente libre qui contiennent des molécules de ce type. Les AINS les plus courants sont
l'ibuprofène, le naproxène et inhibiteurs de la COX-2. Il est nécessaire d’être à jeun pour les tests
d’agrégométrie plaquettaire.
Qu'est-ce qui est analysé ?
Les plaquettes (aussi connu sous le nom de thrombocytes) sont de petits fragments de cellules rondes
qui sont indispensables pour un bon fonctionnement de la coagulation sanguine normale. Elles sont
produites dans la moelle osseuse et circulent dans le sang. Quand il y a une lésion d'un vaisseau
sanguin et qu’un saignement débute, les plaquettes aident à arrêter les saignements de 3 façons:
• elles adhérent à l'endroit de la blessure
• elles s’agrègent avec d’autres plaquettes
• elles libèrent des composés qui stimulent l'agrégation d'autres plaquettes
Ces réactions se traduisent par la formation d'un clou plaquettaire dans un processus appelé hémostase
primaire. Dans le même temps, les plaquettes interviennent dans la cascade de la coagulation, une
série d'étapes qui implique l'activation séquentielle de protéines appelées facteurs de coagulation. Ce
processus d’hémostase secondaire aboutit à la formation de brins de fibrine qui sont tissés à travers le
clou plaquettaire, réticulés pour former un réseau de fibrine, et rétractés pour former un caillot stable
qui reste en place jusqu'à ce que la blessure soit guérie. Lorsque le caillot n'est plus nécessaire, d'autres
facteurs vont découper le caillot pour l’éliminer.
Chaque composante de l'hémostase primaire et secondaire doit être présent, activé au bon moment, et
doit fonctionner correctement pour que la coagulation soit adéquate. S'il y a insuffisance du nombre de
plaquettes (thrombopénie), ou si elles ont une anomalie dans l'une de leurs trois principales fonctions,
un caillot stable ne peut pas se former et la personne peut être à risque accru de saignement excessif.
Le nombre de plaquettes dans le sang peut être déterminé par une numération plaquettaire et peut aider
à diagnostiquer les troubles en rapport avec un défaut ou un excès de plaquettes. Toutefois, la capacité
globale des plaquettes à fonctionner correctement est plus difficile à mesurer.
Les tests de la fonction plaquettaire sont un groupe de tests qui utilisent un équipement spécialisé pour
mesurer la capacité des plaquettes à s'agréger et à favoriser la coagulation dans un échantillon de sang.
L'objectif de ces tests est d'évaluer dans quelle mesure les plaquettes ont une fonction normale. Il
existe de nombreux tests disponibles, mais aucun test n’est capable d’identifier toutes les anomalies de
la fonction plaquettaire. Il n’existe par ailleurs pas d’accord consensuel entre les professionnels
concernant le choix du meilleur test pour telle ou telle circonstance.
Outre leur intérêt dans l’évaluation des saignements excessifs, les tests de la fonction plaquettaire
peuvent être utilisés dans d'autres circonstances. Il existe des situations dans lesquelles il est
souhaitable de diminuer la capacité des plaquettes à s'agréger, comme chez les personnes qui ont un
risque accru de développer un caillot sanguin ou un risque accru de crise cardiaque. On peut ainsi
prescrire à ces patients des médicaments qui réduisent l'activation plaquettaire ou leur capacité à
agréger. Les patients prenant ces types de médicaments peuvent avoir des tests de la fonction
plaquettaire prescrits comme moyen de suivi de leur traitement.
Temps de saignement
Dans le passé, le test principal de dépistage d’un dysfonctionnement plaquettaire était le temps de
saignement - un test qui consistait à faire deux petites coupures, peu profondes, standardisées sur
l'intérieur de l'avant-bras et à mesurer le temps nécessaire à l’arrêt du saignement. La mesure du temps
de saignement n’est plus utilisée ces dernières années. De nombreux hôpitaux ne le pratiquent plus, et
plusieurs organismes nationaux ont publié des déclarations prenant position contre son utilisation en
routine. Le temps de saignement n'est pas sensible ou spécifique, et il ne reflète pas nécessairement le
risque ou la sévérité des saignements après un acte chirurgical. Il est peu reproductible, peut être
modifié par l'ingestion d'aspirine et est dépendant de l'habileté de la personne effectuant le test. Il
laisse souvent, de plus, de petites cicatrices minces sur les avant-bras.
Les tests de diagnostic
Agrégométrie plaquettaire
De nombreuses substances différentes peuvent activer une plaquette, dont des protéines présentes dans
la lésion, d'autres facteurs libérés par les plaquettes activées, et des facteurs produits par le système de
coagulation qui aide les plaquettes à former un caillot suffisamment solide pour arrêter le saignement.
De nombreuses anomalies plaquettaires différentes ont été décrites en rapport avec une anomalie de
réponse à un ou plusieurs de ces systèmes d'activation. L’agrégométrie des plaquettes met en œuvre de
4 à 8 tests séparés. Dans chaque test, une substance différente d'activation des plaquettes est ajoutée à
du sang, et on mesure l'agrégation plaquettaire par suivi pendant plusieurs minutes. Une fois le test
terminé, un médecin examine et interprète le panel complet de tests pour déterminer s'il existe un
quelconque indice de la présence d’une anomalie de la fonction plaquettaire. Les tests d'agrégation
plaquettaire permettent de diagnostiquer une variété de troubles héréditaires et acquis de la fonction
plaquettaire. Ils sont généralement effectués dans des centres hospitalo-universitaires ou dans des
grands hôpitaux en raison de la complexité des tests et de la difficulté de leur interprétation.
Cytométrie en flux
Les anomalies de fonctionnement des plaquettes peuvent être évaluées en utilisant la cytométrie en
flux. Ce test utilise des lasers pour détecter certaines protéines qui sont présentes sur la surface des
plaquettes, après qu’elles ont été marquées par des anticorps fluorescents, et la variation de leur
expression lorsque la plaquette est activée. L’étude par cytométrie en flux des plaquettes est une
méthode hautement spécialisée disponible seulement dans quelques laboratoires de référence pour
diagnostiquer des troubles héréditaires de la fonction plaquettaire.
Est-ce qu'une préparation aux tests est nécessaire pour assurer la qualité de l'échantillon?
En général, aucune préparation aux tests n’est nécessaire. Il peut vous être demandé de vous abstenir
de prendre des médicaments qui peuvent affecter les résultats de ces tests, tels que l'aspirine, les anti-
inflammatoires non stéroïdiens (AINS), ou des médicaments en vente libre qui contiennent des
molécules de ce type. Les AINS les plus courants sont l'ibuprofène, le naproxène et inhibiteurs de la
COX-2.
Dans quel but est-il prescrit ?
Différents tests de la fonction plaquettaire sont utilisés pour évaluer la capacité des plaquettes à
s'agglutiner entre elles et à commencer à former un caillot. Ils peuvent être prescrits pour de
nombreuses raisons, parmi lesquelles:
• Pour identifier et aider à diagnostiquer une anomalie de la fonction plaquettaire chez les patients
ayant des antécédents de saignement excessif. C'est dans ce domaine que les tests de la fonction
plaquettaire sont le plus utile. Ils peuvent être utilisés pour le dépistage des anomalies et, en
combinaison avec d’autres tests, pour aider à caractériser la nature de l’anomalie de fonction
plaquettaire héréditaire ou acquise. La maladie de Willebrand, par exemple, est l’anomalie plaquettaire
héréditaire la plus répandue. Elle est liée à la production diminuée ou à un dysfonctionnement du
facteur Willebrand (VWF) et se traduit par une adhérence réduite des plaquettes au vaisseau sanguin
lésé et une augmentation du risque hémorragique.
• Pour surveiller la thérapie antiplaquettaire donnée à certains patients après un accident vasculaire
cérébral ou cardiaque pour aider à inhiber la coagulation du sang. Actuellement, la plupart des
thérapies antiplaquettaires ne sont pas automatiquement surveillées par des tests de la fonction
plaquettaire. Comme de plus en plus de traitements antiagrégants plaquettaires sont mis sur le marché,
de nouvelles méthodes ont été développées pour le suivi de ces traitements.
• Pour détecter la résistance à l'aspirine. L’aspirine à faible dose est prescrite comme thérapie
antiplaquettaire à de nombreuses personnes qui ont eu un accident cardiovasculaire, comme une crise
cardiaque ou un AVC. Certains de ces patients qui reçoivent de l’aspirine, mais qui font une récidive
de l’accident cardiovasculaire, sont supposés être résistants à l'aspirine. À l'heure actuelle la «
résistance » à l'aspirine est un terme quelque peu vague, sans consensus concernant: sa définition, le
nombre de personnes qui sont touchées, la meilleure façon de la mettre en évidence, le fait que sa mise
en évidence par des examens biologiques pourrait prédire ce qui arrivera réellement chez le patient, le
fait que la résistance va persister ou être transitoire, sa possible association à une résistance aux autres
traitements antiagrégants plaquettaires tels le clopidogrel (Plavix). De plus, il n’y a pas non plus de
consensus sur la façon de modifier le traitement pour remédier à cette résistance. De nombreux
biologistes recommandent de ne pas tester la résistance à l'aspirine pour le moment et / ou de
considérer ce test avant tout comme un outil de recherche. La plupart d’entre eux conviennent qu'il y a
encore beaucoup de travail à faire sur la détermination de sa pertinence clinique. Peu de médecins
tentent de mettre en évidence une résistance à l'aspirine chez leurs patients, en prescrivant un ou
plusieurs tests de la fonction plaquettaire.
• Pour contrôler la fonction plaquettaire au cours des interventions chirurgicales complexes, comme la
chirurgie avec circulation extracorporelle (CEC), le cathétérisme cardiaque, la transplantation
hépatique, et la chirurgie traumatologique. Les patients sous CEC reçoivent des anticoagulants donnés
pour empêcher la coagulation, ce qui entraîne un risque accru de saignements excessifs. Dans le même
temps, la CEC active un grand nombre de plaquettes, les rendant non fonctionnelles. La numération
des plaquettes dans le sang pendant la chirurgie cardiaque aide aussi les praticiens à maintenir un
équilibre délicat entre excès de saignements et de coagulation.
• Pour dépister les patients à risque en préopératoire afin de déterminer s'ils sont susceptibles de
saigner de façon excessive au cours d'une procédure chirurgicale invasive. Il s'agit, par exemple, des
personnes ayant des antécédents de problèmes de saignement ou celles qui reçoivent des médicaments
qui affectent la capacité du sang à coaguler, comme l'aspirine et les anti-inflammatoires non
stéroïdiens (AINS). D’une façon générale, le dépistage de ce type de patients repose sur l’analyse des
facteurs de risque connus et s'appuye sur l'histoire clinique de la personne et sur des tests de
coagulation (TP et TCA) pour déterminer le risque global de saignements excessifs. Il n'existe aucun
examen isolé de dépistage d’une anomalie des fonctions plaquettaires qui peut prédire quelles
personnes seront susceptibles de saigner pendant la chirurgie.
Parmi certains autres tests qui peuvent être fait en combinaison ou en seconde intention avec les tests
de fonction plaquettaire, on peut citer la NFS, la numération plaquettaire, le TP, le TCA, et le facteur
Willebrand.
• la maladie de Willebrand – qui est associée à une diminution de la production ou à une anomalie de
fonction du facteur Willebrand et qui se traduit par une adhérence réduite des plaquettes au vaisseau
sanguin lésé et une augmentation du risque hémorragique.
• la thrombasthénie de Glanzmann – une maladie qui affecte la capacité des plaquettes à agréger
• la maladie de Jean Bernard-Soulier – qui est caractérisée par une adhésion plaquettaire réduite
• les déficits de libération des granules – qui peuvent affecter la capacité des plaquettes à libérer des
substances qui favorisent l'agrégation
Une dysfonction plaquettaire acquise – qui n’est pas héréditaire - peut-être due à des maladies
chroniques telles que:
Quand une personne prend un médicament qui peut affecter la fonction plaquettaire, comme l'aspirine,
les résultats des tests refléteront la réponse plaquettaire à la médication.
La plupart des échantillons prélevés pour effectuer les tests de la fonction plaquettaire ne sont stables
que pour une période de temps très courte. Le choix des tests est souvent limité à ce qui est disponible
localement.
Il existe plusieurs médicaments qui peuvent affecter les résultats des tests de la fonction plaquettaire. Il
s'agit notamment:
Fibrinogène
Synonymes: Facteur I
Nom officiel: Fibrinogène
Examens apparentés: TP, TCA, D-dimères, Facteurs de la coagulation, Numération plaquettaire,
CRP, Cholestérol, HDL cholestérol, Thrombin Time
Synonymes: FR
Nom officiel:
Examens apparentés: ANA, Autoantibodies
Un test FR négatif n'exclut pas le diagnostic de PAR. Environ 20% des patients atteints de polyarthrite
rhumatoïde auront un test FR négatif.
Un résultat FR positif peut également être observé chez les patients en bonne santé et chez des patients
atteints d'affections telles que: infections bactériennes et virales, endocardite, tuberculose, syphilis,
lupus érythémateux disséminé (lupus), sarcoïdose, cancer, ou atteinte hépatique, pulmonaire ou rénale.
Le test FR n'est pas utilisé pour diagnostiquer ou surveiller ces maladies.
Les experts ne recommandent pas le dépistage dans la population générale et sont divisés sur les tests
à effectuer chez les membres de la famille des patients qui ont un facteur V Leiden ou une mutation
20210 de la PT. Si la mutation est présente, alors la personne est à plus haut risque de développer une
thrombose, mais il existe une variabilité d’expression du gène. Avec le facteur V Leiden, par exemple,
seulement 10% des personnes hétérozygotes pour la mutation présenteront un épisode thrombotique.
2. Est-ce qu’un patient qui a une mutation du facteur V Leiden doit recevoir un
traitement anticoagulant au long cours?
En général, aucun. Le traitement anticoagulant est utilisé quand il y a une TEV. Le
traitement à long terme peut être envisagé pour certaines personnes, surtout si elles
sont homozygotes pour le facteur V Leiden et / ou ont eu des épisodes récurrents de
thrombose.^
Quel prélèvement ?
Une échantillon de sang veineux prélevé au pli du coude
L'examen du facteur Von Willebrand (FVW) mesure la quantité et/ou l'activité du FVW. Le FVW est
une protéine et un des nombreux composants qui fonctionnent ensemble, et dans un ordre séquentiel
pour arrêter un saignement à l'intérieur du corps.
L'étude du facteur Von Willebrand (FvW ou FVW) consiste en une évaluation de sa concentration et
de son activité fonctionnelle. Le FVW est une protéine qui fait partie des nombreux composants
intervenant dans l'arrêt d'un saignement.
Normalement, quand un vaisseau sanguin est lésé, le FVW forme des ponts entre la paroi lésée et les
plaquettes, c'est l'adhésion plaquettaire. Cette étape est suivie de l'agrégation plaquettaire et entraine
l'activation de la cascade de la coagulation. Il en résulte la formation d'un caillot stable.
Rarement, la maladie de VW peut être acquise; il n'y a pas d’antécédents familiaux ni personnels de
saignements. Ceci est observé principalement chez les patients présentant:
- Lymphome, myélome ou pathologies autoimmunes (apparition d'anticorps anti FVW)
- Syndromes myéloprolifératifs avec hyperplaquettose (tout le FVW est lié aux plaquettes)
- Hypothyroïdisme
- Tumeurs solides
- Certains traitements.
Les tests d'exploration du FVW incluent le FVW antigène, qui consiste en une mesure de la quantité
de FVW et le FVW activité (aussi appelé activité cofacteur ristocétine) qui évalue la qualité (fonction)
du FVW. On peut parfois associer également une quantification du F VIII.
REMARQUE: Si subir des tests médicaux vous fait vous sentir anxieux, gêné, ou si vous trouvez ceci
difficile à gérer, vous pourriez envisager de lire un ou plusieurs des articles suivants: Faire face aux
effets de la douleur, à l'inconfort, et à l'anxiété, Conseils sur les tests sanguins, Conseils pour aider les
enfants pour les tests médicaux, et conseils pour aider les personnes âgées pour leurs tests médicaux.
Dans quel but est-il prescrit ?
Le dosage du facteur de von Willebrand (VWF) est utilisé pour étudier les causes de saignements
excessifs ou récurrents ou une histoire personnelle ou familiale de saignement excessif. Le test est
utilisé pour aider à diagnostiquer la maladie de von Willebrand (VWD) et pour permettre la distinction
entre les différents types de maladie de von Willebrand.
Le VWF est une protéine, l'une des nombreux composants du système de la coagulation qui
fonctionnent ensemble pour arrêter les saignements et former un caillot sanguin stable. Si le VWF est
en quantité insuffisante ou s'il ne fonctionne pas correctement, le saignement peut être excessif ou
prolongé. C'est ce qu'on appelle la maladie de von Willebrand et c’est le trouble de la coagulation
héréditaire le plus fréquent. La maladie de von Willebrand est séparée en différents types: le type 1, le
type 2 et le type 3. Le type 1 est le plus courant et a tendance à être plus modéré que les autres types.
Plus rarement, une maladie de von Willebrand peut être due à une carence en facteur Willebrand
acquis (voir Questions Fréquentes n ° 7).
• VWF antigène - ce test mesure la quantité de protéine VWF présente dans le sang
• L'activité VWF (également appelé cofacteur de la ristocétine) - ce test détermine si la protéine
fonctionne correctement.
Ces tests peuvent être prescrits isolément ou simultanément avec un test de l'activité du facteur de
coagulation VIII et après d'autres tests, comme une numération formule sanguine (NFS), la
numération plaquettaire, des tests de la fonction plaquettaire (par exemple, l'agrégation des plaquettes,
etc), un TP (taux de prothrombine), et / ou un TCA (temps de céphaline plus activateur).
D'autres tests peuvent être prescrits après le test de VWF pour obtenir plus d'informations et pour faire
la distinction entre les sous-types. Ceux-ci peuvent inclure:
• Ratio VWF:RCo/VWF:Ag
• Test de liaison au facteur VIII
• Etude du VWF plaquettaire
• Dosage de l'activité de liaison au collagène
• Agrégation plaquettaire induite par la ristocétine - (APIR) ou étude de la liaison aux plaquettes
• Ratio propeptide VWF (ppVWF) sur antigène VWF
• Analyse génétique moléculaire de la maladie de von Willebrand (par exemple pour confirmer le
Type 2N et le Type 3)
• Analyse des multimères - Le VWF est un complexe protéique qui existe sous la forme de «
multimères » de tailles différentes. Ce test analyse la distribution des différentes tailles de multimères
pour aider à distinguer entre les sous-types de type 2.
Les tests portant sur le VWF sont prescrits après que des tests de dépistage initiaux effectués pour un
trouble de la coagulation (tels que les tests de la fonction plaquettaire, le TP ou le TCA) aient été
réalisés pour étudier l'histoire personnelle ou familiale d’un patient présentant des épisodes de
saignements excessifs ou récurrents. Les signes et symptômes qui peuvent inciter à pratiquer ces tests
varient en fonction du type de maladie de von Willebrand présenté par le patient et peuvent
comprendre:
Les tests du VWF peuvent être répétés quand ils sont initialement normaux, mais que la suspicion de
maladie de von Willebrand est importante.
Lorsque les tests du VWF suggèrent une maladie de von Willebrand, d'autres analyses peuvent être
effectuées pour déterminer le sous-type présenté par le patient.
L’interprétation des résultats des tests de VWF peut être difficile et peut nécessiter la consultation avec
un médecin qui est spécialisé dans les troubles de la coagulation, comme un hématologiste ou un
spécialiste des troubles de la coagulation, en particulier lors de la détermination des sous-types. Les
patients qui ont une maladie modérée peuvent avoir un VWF antigène et des résultats des tests de
l'activité normaux, et les patients qui n'ont pas de maladie de Willebrand peuvent avoir des résultats de
tests modérément diminués.
Chez une personne dont les résultats du test de dépistage des troubles de la coagulation sont normaux
ou à peu près normaux, un taux d’antigène VWF significativement diminué suggère que la personne
présente un déficit quantitatif en VWF et peut avoir une maladie de Willebrand de type 1 ou, plus
rarement une maladie de Willebrand acquise.
Si le test de l'antigène du VWF est normal ou presque normal et que l'activité VWF (cofacteur de la
ristocétine) est diminuée, alors le patient peut avoir une maladie de Willebrand de type 2. D'autres
tests (par exemple, analyse des multimères du VW) seront nécessaires pour déterminer le sous-type
qui est présent.
S’il n’y a pas ou très peu de VWF et de facteur VIII présents, le patient peut avoir une maladie de
Willebrand de Type 3. Ceci est généralement observé chez un enfant qui subit des épisodes
hémorragiques tôt dans la vie. Il peut sembler être dû (ou en fait être réellement dû) à l'hémophilie A,
un trouble de la coagulation lié à un déficit en facteur VIII qui affecte les garçons uniquement.
L'augmentation des concentrations de l’antigène VWF et de l'activité VWF n’est pas considérée
comme diagnostic. Le facteur Willebrand fait parti des nombreux marqueurs la phase aiguë
l’inflammation. Cela signifie que les niveaux seront augmentés temporairement suite à une infections,
une maladie inflammatoire, un traumatismes ou lors de stress physique et émotionnel. Ils sont
également augmentés lors la grossesse et lors de l'utilisation de médicaments œstrogéniques tels que
les contraceptifs oraux.
Le groupe sanguin ABO d'une personne affecte les concentrations en facteur Willebrand. Les
personnes de groupe sanguin O ont des niveaux de VWF qui sont jusqu'à 25 % inférieurs à ceux des
personnes des autres groupes sanguins.
La mesure des autres protéines de la phase aiguë tels que la CRP et le fibrinogène peut être utile si les
niveaux de VWF sont à la limite de la normale. Par exemple, un VWF à la limite de la normale avec
une augmentation significative de la CRP et/ou du fibrinogène peut suggérer la présence d’une
maladie de von Willebrand.
Le facteur Willebrand est produit par les mégacaryocytes et par les cellules endothéliales qui tapissent
les vaisseaux sanguins. Il est libéré par les plaquettes et les cellules endothéliales en cas de besoin.
1. L'examen doit-il être prescrit à tout le monde ?
Non, les tests de VWF sont pas destinés à être utilisés pour le dépistage général ou pour l’enquête
initiale de troubles de la coagulation. La plupart des sujets n'auront jamais besoin d'avoir des tests du
facteur Willebrand.
Non. Il doit être réalisé dans un laboratoire de biologie médicale et est souvent envoyé à un laboratoire
de référence. Il nécessite un équipement et une interprétation spécialisés.
C'est possible, mais beaucoup de femmes qui ont des saignements abondants pendant leurs règles ne
sont pas atteintes d'une maladie de Willebrand.
Oui. Certains types de cette maladie entraînent peu voire pas de symptômes, même avec un déficit
qualitatif ou quantitatif..
5. Dois-je prévenir mes autres médecins que l'on m'a diagnostiqué une maladie de Willebrand ?
Oui. Il est important d'informer vos médecins et votre dentiste. Ils auront besoin de planifier
chirurgies, accouchement ou procédures dentaires si nécessaire.
Remarque: Il est important de prévenir tous vos médecins d'un diagnostic ou d'un traitement prescrit
par un autre.
Oui. Un traitement peut être donné de façon intermittente, le plus souvent en prévention des gestes
pouvant provoquer des saignements. Il existe un médicament appelé Desmopressine qui favorise la
libération de FVW; il existe également des concentrés de FVIII ou de FVW utilisés comme traitement
de substitution. Enfin, il y a des mesures sans rapport avec le facteur Willebrand qui peuvent être
prises pour limiter les saignements.
7. Y a-t-il d’autres causes de déficit en facteur Willebrand qui ne soient pas héréditaires ?
Oui, un déficit en VWF peut être dû à une autre maladie, où il n’y a pas d’antécédents familiaux ou
personnels de saignement au point jusqu’à ce que les signes et les symptômes se développent, mais
cela se produit rarement. Ce déficit est parfois observé chez les patients présentant:
• Les situations pathologiques qui causent la rupture du facteur Willebrand, comme une pression
accrue dans les artères menant du cœur vers les poumons (hypertension pulmonaire) et les anomalies
structurelles du cœur (par exemple, sténose de la valve aortique)
• Les lymphomes, le myélome ou les maladies auto-immunes (comme le lupus érythémateux
disséminé) qui provoquent la production d'anticorps dirigés contre le facteur Willebrand
• Les syndromes myéloprolifératifs associés à une augmentation de la production de plaquettes qui
provoquent une augmentation de la liaison du facteur Willebrand aux plaquettes
• L’hypothyroïdie, qui peut diminuer la production de VWF
• La tumeur de Wilms et d'autres anomalies qui fixent le facteur Willebrand et le retirent du sang
• Certains médicaments tels que l'acide valproïque, la ciprofloxacine ou l’hydroxyéthyle amidon.
Facteurs de risque cardiovasculaire
Synonymes: FRCV
Nom officiel:
Examens apparentés:
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit un facteur de risque comme une situation sociale
ou économique, un état biologique, un comportement ou un environnement qui sont liés, par une
relation de cause à effet, à une vulnérabilité accrue à une maladie. L’évaluation conjointe de vos
facteurs de risque permet d’établir votre degré global de risque: faible, moyen, élevé.
Quels sont les facteurs de risque cardiovasculaire ?
Parmi les facteurs de risque cardiovasculaire (FRCV), il faut distinguer les FRCV non modifiables,
antécédents médicaux personnels et familiaux, âge, facteurs héréditaires, et les facteurs modifiables
par une meilleure hygiène de vie, un régime alimentaire ou un traitement médicamenteux. Les FRCV
modifiables sont le tabagisme, l’hypertension artérielle, un bilan lipidique perturbé (dyslipidémies), la
sédentarité (pratique d’exercice physique insuffisante), le surpoids et le diabète (surtout de type 2). Le
bilan lipidique est l'examen sanguin le plus important dans l'évaluation du risque.
L'imagerie invasive ou non peut être utilisée pour l'évaluation du risque cardiovasculaire. Les examens
non-invasifs comprennent l'électrocardiogramme (ECG), l'épreuve d'effort, la tomographie.
Si un ou plusieurs de vos résultats sont significativement hors des bornes, votre risque
cardiovasculaire est augmenté. Régime, exercice et/ou traitement peuvent réduire ces concentrations,
et donc réduire votre risque cardiovasculaire.
Les objectifs thérapeutiques sont fonction du niveau de risque:
- Chez les sujets à très haut risque: <1,8 mmol/L (0,70 g/l), et si cette cible ne peut être atteinte,
réduction d'au moins 50% de la valeur initiale.
- Chez les sujets à haut risque: < 2,5 mmol/L (1 g/l).
- Chez les à risque modéré: < 3 mmol/L (1,15 g/l).
(recommandations européennes 2011)
Quels sont les autres examens utilisés pour évaluer le risque cardiovasculaire ?
D'autres examens peuvent être utilisés pour évaluer votre risque cardiovasculaire:
hs-CRP (high-sensitivity C-reactive protein ou CRP ultra-sensible) : Les études montrent que le
dosage hautement sensible de la CRP peut aider à évaluer le risque de déveloper une maladie
cardiovasculaire (MCV). Cet examen est différent du dosage classique de la CRP, qui détecte des
concentrations élevées de CRP, signe d'inflammation importante (>10 mg/l). L'examen hs-CRP
distingue les personnes ayant une CRP < 2 mg/ldes personnes ayant une CRP>2 mg/l mais inférieure
à 10 mg/l. Une telle augmentation de la CRP, confirmée par une deuxième détermination, est
considérée comme un FRCV. Le dosage de la CRP permet de mieux évaluer le risque initial et
d’orienter la prise en charge chez les sujets à risque intermédiaire.
Lipoprotéine (a) [Lp(a)] : La Lp(a) est une lipoprotéine constituée d'une LDL liée à une autre
protéine [Apolipoprotéine (a)]. La Lp(a) ne répond pas aux stratégies de diminution du LDL-C telles
que les mesures hygiénodiététiques, l'exercice ou les traitements hypolipémiants. Puisque la
concentration en Lp(a) semble être génétiquement déterminée et difficilement modifiable, une
concentration élevée de Lpa pourrait être utilisée comme marqueur d'identification des individus
devant bénéficier d'un traitement plus agressif contre les autres facteurs de risque.
L’apolipoprotéine B (Apo B) : lorsque les triglycérides sont > 3,4 g/L (3,75 mmol/l) ce qui empêche
de calculer le LDL-C ou dans l’estimation du risque et le suivi des patients présentant un syndrome
métabolique ou un diabète.
Votre traitement sera établi en fonction des résultats des examens cités précédemment, de vos
antécédents médicaux personnels et familiaux, ainsi que de votre mode de vie.
Oui. Les sujets en surpoids, tabagique, hypertendus ou diabétiques présentent un risque accru de
troubles cardiaques, tout comme les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies
cardiovasculaires.
Non. L'évaluation du risque cardiovasculaire est basée sur l'association de plusieurs examens
mentionnés précédemment ainsi que votre histoire médicale personnelle et familiale; cette évaluation
est propre à chaque patient et nécessite la consultation d'un médecin.
Fer sérique
Synonymes: Sidérémie, Fe
Nom officiel: Fer sanguin
Examens apparentés: Ferritine, Variants de l'hémoglobine, Hématocrite, Hémoglobine, Transferrine,
ZPP, TIBC
5. Un ami m’a dit que je devais prendre trop de fer. Est-ce vrai ?
A moins que vous n’ayez une carence en fer ou une alimentation très pauvre en fer, vous n’avez
probablement pas besoin d’apports supplémentaires. Si vous absorbez beaucoup plus de fer que cela
n’est recommandé, vous pouvez développer une hémosidérose, qui provoque une élévation du fer et de
la ferritine dans le sang. Si vous avez une maladie héréditaire appelée hémochromatose, prendre un
supplément de fer peut entraîner une accumulation rapide du fer et accélère probablement la vitesse de
dégradation de vos organes.
Ferritine
5. Un ami m’a dit que je devais prendre trop de fer. Est-ce vrai ?
A moins que vous n’ayez une carence en fer ou une alimentation très pauvre en fer, vous n’avez
probablement pas besoin d’apports supplémentaires. Si vous absorbez beaucoup plus de fer que cela
n’est recommandé, vous pouvez développer une hémosidérose, qui provoque une élévation du fer et de
la ferritine dans le sang. Si vous avez une maladie héréditaire appelée hémochromatose, prendre un
supplément de fer peut entraîner une accumulation rapide du fer et accélère probablement la vitesse de
dégradation de vos organes.
Fibronectine
Synonymes:
Nom officiel: Fibronectine foetale
Examens apparentés:
Selon le collège national des gynécologues obstétriciens français (CNGOF), une grossesse normale
dure 40 semaines, le travail commençant entre 37 et 42 semaines. La détection de fibronectine dans le
liquide cervico-vaginal après 36 semaines n’est pas inhabituelle, puisqu’elle est libérée par le corps
quand il est prêt pour la naissance. La concentration élevée de fibronectine dans les fluides vaginaux
en début de grossesse refléterait simplement la croissance et la mise en place des tissus à la jonction
utéro-placentaire, la quantité de fibronectine diminuant après que cette phase est achevée. La
fibronectine ne doit pas être détectée entre la 22ème et la 35ème semaine de grossesse. Une
concentration élevée durant cette période est le reflet d’une anomalie au niveau de la jonction utéro-
placentaire, et est associée à un risque augmenté de travail et d’accouchement prématurés.
4. Quels autres examens peut-on utiliser pour déterminer le risque d’accouchement prématuré ?
Il existe d’autres examens, parmi lesquels la mesure de la longueur du col utérin, déterminée par
échographie trans-vaginale, et la recherche d’infections bactériennes vaginales (voir grossesse et tests
prénataux: vaginoses bactériennes).
FSH
2. Je suis une jeune femme. J’ai de plus en plus de poils sur le visage et j’ai des règles
irrégulières. Quelle peut être la cause ?
Il est possible que vous présentiez un syndrome des ovaires polykystiques, problème hormonal que
rencontrent chez 7 à 10 % des femmes et qui constitue une des causes principales d’infertilité. Il est
possible que la sécrétion de la testostérone soit alors augmentée. Différentes analyses de sang peuvent
être prescrites, FSH, LH, et testostérone, afin de vérifier le diagnostic. Un traitement hormonal peut
aider à corriger ces symptômes.
3. Pourquoi prescrit-on les dosages de FSH et LH chez l’homme comme chez la femme ?
Les sécrétions de FSH et de LH existent chez l’homme et chez la femme. Ces hormones ont un rôle
important de régulation des organes de la reproduction dans les deux sexes. Chez l’homme, la FSH
stimule la production de spermatozoïdes par les testicules de la même manière qu’elle stimule la
maturation de l’œuf chez la femme.
Formule leucocytaire
Synonymes: Frottis de sang périphérique, formule sanguine au microscope, morphologie des globules
rouges.
Nom officiel: Frottis sanguin
Examens apparentés: NFS, Formule leucocytaire, Numération des Globules Rouges, Numération des
Globules Blancs, Numération plaquettaire, Hémoglobine, Variants de l'hémoglobine
- Lorsque les résultats de la numération des cellules sanguines (hémogramme) sont anormaux, on
effectue un frottis sanguin avec lecture au microscope pour regarder la forme des globules rouges (par
exemple: hématies en faucille de la drépanocytose) ou des plaquettes; déterminer la formule
leucocytaire ou rechercher des cellules anormales (par exemple: lymphocytes bleutés de la
mononucléose infectieuse) ou immatures (blaste d’une leucémie);
- Lorsque le médecin soupçonne une carence, une maladie ou un trouble qui peut affecter la
production des cellules sanguines;
- Lorsque vous êtes traité pour une maladie avec des médicaments qui peuvent avoir une incidence sur
la production des cellules sanguines.
- Il permet aussi de diagnostiquer des infections telles que le paludisme en repérant le parasite dans les
globules rouges.
Un échantillon de sang prélevé dans une veine du bras ou par piqûre au bout du doigt ou, chez un
bébé, par piqûre au talon.
Qu'est-ce qui est analysé ?
Un frottis sanguin permet d’observer les globules blancs (leucocytes), globules rouges (hématies) et
plaquettes (thrombocytes). Il permet aussi de dénombrer les différents types de globules blancs. Ces
cellules sont produites et se différencient dans la moelle osseuse puis sont libérées dans la circulation
sanguine en cas de besoin. La fonction principale des globules blancs est de combattre l'infection,
tandis que les globules rouges transportent l'oxygène à l'ensemble du corps. Les plaquettes
apparaissent comme des fragments de petites cellules et, lorsqu'elles sont activées, vont s’agréger
ensemble pour former un bouchon (thrombus), ce qui constitue l’une des première étapes des
mécanismes mis en jeu pour arrêter le saignement. Le nombre et le type de chaque cellule présente
dans le sang peuvent fluctuer, mais les changements sont normalement contrôlés par l'organisme pour
maintenir les chiffres dans des fourchettes spécifiques. On peut observer des modifications de ces
valeurs en période de maladie ou de stress; l'exercice intense ou le tabagisme peuvent aussi affecter le
nombre des cellules sanguines.
Un frottis sanguin représente un cliché instantané des cellules qui sont présentes dans le sang au
moment où l'échantillon est obtenu. Pour obtenir un frottis sanguin, on étale une goutte de sang en
couche mince sur une lame de verre, on la sèche, puis on la colore avec une coloration spéciale (May-
Grünwald Giemsa, MGG). Le frottis sanguin coloré ainsi obtenu est ensuite examiné au microscope
par un technicien de laboratoire ou par un biologiste médical.
La goutte de sang étalée sur la lame contient des millions de globules rouges, des milliers de globules
blancs, et des centaines de milliers de plaquettes. Sous le microscope, les globules blancs colorés
peuvent être facilement vus et comptés afin d’estimer le nombre de chaque type de cellule présente. En
outre, la taille, la forme et l'apparence générale des cellules peut être comparée à celle des cellules
«normales». Il est possible de distinguer cinq différents types de globules blancs et d’établir le
pourcentage relatif de chaque type de leucocytes en en comptant 100 consécutivement. Au cours de
cet examen on peut aussi estimer la taille, la forme et la coloration (un indicateur de la teneur en
hémoglobine) des globules rouges, ainsi que le nombre et l’aspect des plaquettes.
Autrefois, on préparait un frottis sanguin pour pratiquement tous les patients à qui on effectuait une
numération formule sanguine (NFS). Les automates d’hématologie cellulaire utilisés actuellement
permettent de rendre inutile l’examen systématique du frottis sanguin. Toutefois, dans le cas où on
soupçonne la présence d’anomalies des globules blancs, des globules rouges ou des plaquettes, un
frottis sanguin, examiné par un œil expert, reste encore la meilleure méthode pour identifier les
cellules immatures et anormales.
Il existe de nombreuses maladies, troubles et carences qui peuvent avoir un effet sur le nombre et le
type de cellules sanguines produites, leur fonction et leur durée de vie. Bien que, généralement, seules
les cellules normales matures soient libérées dans la circulation sanguine, les circonstances peuvent
conduire à ce que la moelle osseuse libère des cellules immatures et/ou anormales dans le sang. Quand
un nombre important de cellules anormales est présent, ces cellules peuvent être le témoin d’une
maladie, ce qui conduit le médecin à prescrire des examens complémentaires.
Le frottis sanguin est principalement effectué quand une numération formule sanguine obtenue avec
un compteur de cellules sanguines automatisé, montre la présence de cellules anormales ou immatures.
Il peut également être effectué lorsque le médecin soupçonne l’existence d’une carence, d’une maladie
ou d’un trouble qui affecte la production des cellules sanguines, comme une anémie, une diminution
ou une production anormale de cellules dans la moelle osseuse, ou une augmentation de la destruction
cellulaire. Un frottis sanguin peut également être nécessaire chez un patient traité ou suivi pour une
maladie du sang.
Les résultats de l’analyse du frottis sanguin ne permettent pas toujours d’établir un diagnostic mais
indiquent souvent la présence d'une affection sous-jacente et sa gravité, et suggèrent qu’il est
nécessaire d’effectuer des tests complémentaires.
Les résultats qu’on peut obtenir à partir du frottis sanguin sont les suivants:
• les granulocytes - les trois types de cellules qui composent ce groupe, se distinguent par la présence
de granules de taille et de couleur caractéristiques dans leur cytoplasme.
* Les polynucléaires neutrophiles - Des cellules qui ont des granules roses ou violettes dans leur
cytoplasme. Ils composent la majorité des globules blancs chez un adulte en bonne santé. Ils
augmentent en cas d'inflammation classique, telles que des infections bactériennes ou la polyarthrite
rhumatoïde.
* Les polynucléaires éosinophiles – Ils sont facilement reconnaissables dans les frottis colorés car ils
présentent de grosses granulations orangées. Généralement peu nombreux (1-3% des leucocytes), ils
peuvent augmenter au cours des allergies et des infections parasitaires.
* Les polynucléaires basophiles – Ils présentent tous des grosses granulations noires et sont le type de
globules blancs le moins représenté (1%). Une augmentation du nombre de basophiles n’est pas
fréquente. Ils peuvent augmenter dans certaines leucémies, la varicelle, la colite ulcéreuse, ou après
une vaccination.
• Les monocytes – Ce sont généralement les plus grands des globules blancs (12-20 µm) et ils sont
souvent appelés cellules « scavenger » car ils sont capables de phagocytose. Ils peuvent ingérer des
particules telles que les débris cellulaires, des bactéries ou d'autres particules insolubles.
• Les cellules lymphoïdes – Les lymphocytes sont de plus petite taille (10-12 µm) et ont un cytoplasme
homogène et un noyau rond et lisse. Ces cellules sont responsables de la production d'anticorps
(immunoglobulines) ou ont un rôle complexe dans l'organisation des réponses d'autres globules blancs.
Certains peuvent aussi reconnaître et attaquer des certains micro-organismes ou même des cellules
cancéreuses.
Voir la fiche « globules blancs » pour plus de détails.
Les plaquettes
Ce sont des fragments de cellules qui proviennent de grandes cellules de la moelle osseuse appelées
mégacaryocytes. Ils sont libérés dans le sang périphérique sous forme de fragments de cytoplasme à
partir de la moelle osseuse. Quand il y a lésion des vaisseaux sanguins ou d'autres causes de
saignements, les plaquettes sont activées et commencent à s'agglutiner pour former des agrégats, qui
vont initier la formation d'un caillot de sang. Vous devez avoir un nombre suffisant de plaquettes pour
contrôler le saignement. S’il y en a trop peu, la capacité à former un caillot est altérée et cela peut
mettre en danger le pronostic vital. Chez certaines personnes, il y a production d’un trop grand nombre
de plaquettes, ce qui interfère avec la fluidité de la circulation du sang et augmente le risque de
développer un caillot sanguin. Ces mêmes personnes peuvent également avoir des saignements parce
que certaines des plaquettes produites en excès peuvent ne pas être fonctionnelles malgré un aspect
normal.
L’analyse des plaquettes est généralement effectuée au cours de la NFS. Un nombre anormalement bas
ou élevé de plaquettes peut être évalué sur le frottis sanguin qui permettra de visualiser directement les
anomalies de forme ou de taille.
Voici quelques exemples de situations qui peuvent modifier ou invalider les résultats d'un frottis
sanguin:
• Le patient a reçu une transfusion sanguine récemment
• Le patient a une concentration augmentée des protéines dans le sang
• L’échantillon de sang est coagulé
• Le sang a été collecté dans un mauvais tube à échantillon ou le tube n’a pas été assez rempli
• Le frottis sanguin a été mal étalé ou mal coloré
• L’échantillon sanguin est trop vieux pour permettre de faire un frottis sanguin
1. Pourquoi le compteur automatique de globules n’a pas totalement remplacé le frottis sanguin
?
L’automate de cytologie cellulaire (compteur automatique de globules) a remplacé une bonne partie
des lecture de lames de routine, mais cet automate compte et différencie habituellement les globules
rouges, les globules blancs et les plaquettes en fonction de leur forme, de leur taille, et de leurs
propriétés électriques ou photométriques. Il peut y avoir quelques variations dans les nombres et types
de chaque cellule en raison d'une variété de stimuli physiologiques et externes. L'utilisation d'un
instrument automatisé peut souvent permettre de détecter la présence de cellules anormales, mais
l’appareil n'a pas la capacité de les classer définitivement. Les fragments de cellules et les agrégats
plaquettaires, en particulier s’ils sont de grande taille, peuvent être considérés à tort comme des
globules blancs, ce qui peut induire une fausse augmentation des globules blancs. Un technicien de
laboratoire ou un biologiste médical peuvent voir ces anomalies sur un frottis sanguin et ont été formés
pour les identifier et les classer de façon appropriée.
G
G6PD
Synonymes: G-6-PD
Nom officiel: Glucose-6-Phosphate Déhydrogénase
Examens apparentés: NFS, Blood Smear
3. Si j'ai un nouveau médecin, est-il important de lui indiquer que j'ai un déficit en G6PD si je
n'ai aucun symptôme ?
Oui, il est important pour votre médecin de connaître votre histoire médicale et ceci, pour établir des
traitements corrects. Votre médecin doit également savoir si vous avez un déficit en G6PD ou si vous
êtes un porteur asymptomatique. Il faut noter que certaines catégories de médicaments peuvent
provoquer une anémie hémolytique massive nécessitant une correction immédiate par transfusion
sanguine.
GGT
2. Je suis alcoolique, mais j’ai arrêté de boire. Est-ce que ma GGT reviendra à des valeurs
normales ?
Votre concentration de GGT chutera du niveau où elle se trouvait au moment où vous avez arrêté de
boire de l’alcool à un niveau pratiquement normal. Cela prend environ un mois pour que la GGT
retourne à son niveau normal après que vous ayez arrêté l’alcool. L’abstinence diminuera vos chances
d’une altération de votre foie et permettra à vos fonctions hépatiques de s'améliorer.
Gaz du sang
Synonymes:
Nom officiel:
Examens apparentés: Viral Load
Cet examen est demandé lors de la découverte de l’infection à VIH avant l’initiation d’un traitement,
ou si votre charge virale VIH continue d’augmenter malgré la prise correcte d’un traitement
antirétroviral.
Le génotypage de dépistage de résistance du VIH aux antirétroviraux est un examen utilisé pour
déterminer si un individu est infecté par une souche de VIH résistant à un ou plusieurs antirétroviraux.
L’examen détecte la présence d’une ou plusieurs mutations associée(s) avec une résistance à un
antirétroviral dans le génome du virus afin d’adapter le traitement.
Le génotypage est essentiellement utilisé dans l’évaluation de la souche VIH infectant l’individu.
Cet examen peut également être utilisé en cas d’échec thérapeutique. La trithérapie est destinée à
réduire la charge virale chez le patient pour ralentir la progression de la maladie et minimiser la
réplication virale et les mutations. L’échec au traitement est identifié par l’augmentation de la charge
virale malgré le traitement.
Le génotypage de dépistage de résistance du VIH aux antirétroviraux peut être prescrit dans plusieurs
situations:
- Lors de la découverte de l’infection à VIH pour évaluer la souche virale et savoir si le virus est
résistant à certains médicaments antirétroviraux
- Avant le début d’un traitement si cela n’a pas été déjà fait antérieurement.
- Lors d’un échec thérapeutique, en général un traitement est considéré en échec quand la charge virale
est en augmentation trois fois de suite. Si une résistance est trouvée, un nouveau traitement sera donné.
- Chez les femmes enceintes séropositives avant le début du traitement et pour les femmes qui tombent
enceintes sous antirétroviraux et qui ont une charge virale détectable.
- Chez les enfants infectés avec les mêmes conditions que l’adulte.
La présence d’une mutation précise indique que le virus risque d’être résistant au médicament. Cette
information aide le médecin à adapter le traitement pour chaque patient. Cependant, toutes les
mutations donnant des résistances ne sont pas à ce jour identifiées et le résultat doit toujours être
interprété avec précautions.
Le génotypage de résistance du VIH peut ne pas détecter une mutation de résistance inconnue.
L’examen ne détecte pas une souche résistante à un médicament si le virus est dans une proportion
inférieure à 20% des virus totaux circulant dans le sang.
L’examen n’est pas recommandé après l’arrêt d’un traitement. Quand il n’y a plus la pression de
sélection, c’est à dire en sl’absence du médicament, le pourcentage de souches résistantes diminue
considérablement jusqu’à un seuil où il n’est plus détectable.
1- Combien de temps cela prend t-il pour avoir le résultat de l’examen ?
Cela dépend du laboratoire dans lequel votre examen est fait, il peut être fait sur place ou envoyé dans
un centre de référence. Cela prend en général 2 semaines.
Génotypage de l'Apo E
Synonymes:
Nom officiel: Génotypage de l'apolipoprotéine E
Examens apparentés: HDL cholestérol, LDL cholestérol, Bilan lipidique, Triglycérides, Tau/Aß42
Pourquoi faire cet examen de biologie médicale ?
Pour confirmer le diagnostic d’une dyslipidémie de type III (dysbêtalipoprotéinémie), pour rechercher
une cause génétique d’athérosclérose ou pour aider au diagnostic de la maladie d’Alzheimer en
présence de signes évocateurs.
Quand est-il demandé ?
Si votre médecin pense que vos concentrations élevées de cholestérol et de triglycérides pourraient
être dues à une anomalie génétique ou si vous présentez des xanthomes (petits nodules jaunes) sur la
peau. Il peut être également prescrit si vous présentez des troublescognitifs et que votre médecin
recherche des facteurs de risque pour la maladie d’Alzheimer.
Quel type de prélèvement ?
Un échantillon de sang veineux.
Fréquence de l'examen
L’examen concerne un caractère génétique invariable donc une seule détermination suffit.
Qu'est-ce qui est analysé ?
Le test consiste à analyser l’ADN du patient pour déterminer quelles sont les formes d’apo E qui sont
présentes dans ses chromosomes. Le gène de l’apo E existe sous 3 formes différentes appelées allèles
e2, e3 et e4. L’allèle e3 est le plus répandu. La combinaison des 2 allèles d’un individu caractérise son
génotype. Avec 3 allèles différents, 6 combinaisons sont possibles: e3/e3, e2/e2, e4/e4, e3/e2, e3/e4 et
e2/e4.
L’apo E est synthétisée par le foie et le cerveau. Elle participe au transport des lipides dans le sang et à
leur transfert dans les cellules.
La forme E2 est moins efficace pour transférer les lipides du sang vers les cellules. Par conséquent, les
personnes dont le génotype est e2/e2 éliminent moins vite les lipides transportés dans le sang et ont
plus de risque d’être atteints d’une pathologie vasculaire du fait que les lipides auront tendance à
s’accumuler dans la paroi de leurs artères. Cependant ce test en lui-même n’a pas de valeur
pronostique puisque d’autres facteurs comme l’obésité, le diabète et l’hyperthyroïdie peuvent
conditionner le développement de la maladie.
Il a été montré que la présence de l’allèle e4 est associée à une plus grande probabilité d’être atteint de
la forme tardive de la maladie d’Alzheimer (qui se manifeste après l’âge de 65 ans). Bien que la
présence d’une copie de l’allèle e4 (génotypes e3/e4 ou e2/e4) ou de 2 copies (génotype e4/e4)
augmente le risque de maladie d’Alzheimer, le risque réel pour une personne donnée ne peut pas être
affirmé.
Comment l'échantillon est-il recueilli ?
L'échantillon de sang est obtenu par ponction veineuse au pli du coude.
Dans quel but est-il prescrit ?
Le génotypage de l’apo E est parfois demandé pour rechercher un facteur héréditaire pouvant
contribuer à l’élévation des concentrations de cholestérol et de triglycérides dans le sang de certains
patients. Ce test n’est pas pratiqué couramment et quand il est prescrit, il est souvent associé à d’autres
analyses comme l’électrophorèse des lipoprotéines.
Le génotypage de l’apo E peut être également utile pour confirmer le diagnostic de la forme tardive
de maladie d’Alzheimer chez des sujets présentant des symptômes de cette maladie. L’allèle e4 est
considéré comme un facteur prédisposant ou facteur de risque parce qu’il ne permet pas d’établir le
diagnostic de la maladie d’Alzheimer mais seulement de dire si le risque d’être atteint de la maladie
est augmenté. Il n’existe pas de test permettant d’affirmer avec certitude le diagnostic de maladie
d’Alzheimer. Le mieux que le médecin puisse faire en l’état actuel des connaissances, c’est d’exclure
les autres causes de troubles cognitifs et de rechercher une prédisposition génétique à la maladie (par
le génotypage de l’apo E parfois associé à la mesure du rapport Tau / Aß42 dans le liquide céphalo-
rachidien).
Quand est-il prescrit ?
Le génotypage de l’apo E est parfois prescrit quand un patient présente des concentrations élevées de
cholestérol et de triglycérides qui ne répondent pas aux modifications du mode de vie (habitudes
alimentaires et activité physique); quand le patient présente des xanthomes cutanés (petits nodules
jaunes) et que le médecin suspecte une dyslipidémie de type III; ou encore quand des proches du
patient ont un génotype e2/e2 et que le médecin veut savoir si le patient présente un risque accru de
maladies cardiovasculaires.
Le génotypage de l’apo E est parfois prescrit aussi chez des patients qui présentent des troubles
cognitifs comme une baisse des facultés intellectuelles, des troubles du langage, de la mémoire ou des
troubles du comportement et de la personnalité qui commencent à retentir sur la vie quotidienne.
Après avoir écarté d’autres causes comme la surmédication, les démences vasculaires (causées par les
accidents vasculaires cérébraux) et les dysfonctionnements de la thyroïde, le génotypage de l’apo E
peut aider au diagnostic de maladie d’Alzheimer.
Comment interpréter son résultat ?
Les patients dont le génotype est e2/e2 ont un risque accru de maladie cardio-vasculaire mais ils
peuvent très bien ne jamais déclarer la maladie. A l’opposé des patients qui n’ont pas d’allèle e2
peuvent être atteints de maladie cardio-vasculaire parce que d’autres facteurs sont en cause. Le
génotypage de l’apo E fournit des renseignements complémentaires et si les symptômes sont présents,
le génotype e2/e2 affirme le diagnostic de dyslipidémie de type III (bien que ce diagnostic doive
prendre en compte les résultats des autres analyses et les antécédents cliniques du patient).
Les patients qui ont un génotype e4/e4 ont plus de risque d’être atteints par l’athérosclérose. Ceux qui
présentent des symptômes de maladie d’Alzheimer et ont au moins un allèle e4 dans leur génotype ont
plus de risque d’être atteints par la maladie d’Alzheimer. Cependant, ce test n’est pas un test de
diagnostic et il ne doit pas être utilisé pour dépister des patients asymptomatiques ou des membres de
leur famille. Beaucoup de gens ont un allèle e4 dans leur génotype et ne feront jamais de maladie
d’Alzheimer. Seuls 60% environ des patients atteints de maladie d’Alzheimer ont un allèle e4 dans
leur génotype d’apo E.
Y a-t-il d’autres choses à savoir ?
Bien que le génotypage de l’apo E soit utilisé par les spécialistes de la maladie d’Alzheimer, il ne peut
au mieux que fournir un élément supplémentaire au sujet d’un patient souffrant de troubles cognitifs.
Le diagnostic de maladie d’Alzheimer ne peut être affirmé que par l’examen post-mortem du tissu
cérébral.
Le génotypage de l’apo E n’est réalisé que par des laboratoires spécialisés. Si le médecin prescrit cet
examen, l’échantillon sera envoyé à un laboratoire agréé et les résultats seront rendus après un délai
plus long que pour les examens courants.
1. Le diagnostic de maladie d’Alzheimer probable a été posé pour mon père et son génotype de
l’apo E est négatif pour l’allèle e4. Son médecin doit-il prescrire d’autres analyses génétiques ?
Non, pas actuellement. 40% des patients atteints de maladie d’Alzheimer sont négatifs pour l’allèle e4
de l’apo E. Certaines mutations des gènes PSEN1, PSEN2 ou APP sont associées à la maladie
d’Alzheimer dans quelques rares familles touchées par la forme précoce de la maladie, mais pas la
forme tardive. Si votre père n’a pas présenté de symptômes avant l’âge de 65 ans, il est inutile de
rechercher d’autres facteurs génétiques que le génotype de l’apo E. (En présence d’antécédents
familiaux caractéristiques, si plusieurs membres de la famille sur plusieurs générations ont été atteints
par la maladie d’Alzheimer, il faudra discuter avec le médecin de votre père, de ce risque familial)
2. J’ai un frère de 50 ans atteint de trisomie 21 chez lequel on a diagnostiqué une maladie
d’Alzheimer. Est-ce que cela signifie qu’il y a un risque élevé de maladie d’Alzheimer dans la
famille ?
Pas nécessairement. La plupart des trisomiques pourront présenter des signes de maladie d’Alzheimer
plus ou moins prononcés. La trisomie 21 se caractérise par une surproduction du précurseur de la
protéine amyloïde. Un fragment de cette protéine appelé peptide amyloïde bêta (Aß42) est impliqué
dans la formation des plaques séniles (zones du cerveau dans lesquelles s’accumulent de dépôts
protéiques et des neurones morts) caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
Hormone de croissance
Test de stimulation de la GH
Si vos concentrations de GH ne sont pas significativement augmentées pendant un test de stimulation
(elles restent plus basses qu’elles ne devraient) et que :
• vous avez des signes de déficit en GH,
• les concentrations des autres hormones hypophysaires sont normales et / ou bien contrôlées,
• votre concentration d’IGF-1 est basse,
il est probable que vous avez un déficit en GH que votre médecin peut traiter.
Si votre TSH est basse, il faut en priorité en tenir compte car les déficits thyroïdiens peuvent donner
des signes similaires à ceux du déficit en GH. Vous pouvez aussi avoir un déficit plus général des
fonctions hypophysaires.
3. Pourquoi d’autres examens sanguins peuvent être demandés pour évaluer ma production de
GH ?
Bien qu’ils ne soient pas systématiques, d’autres examens comme la mesure de l’insulin-like growth
factor-1, la binding protein-3 (IGFBP-3), et le test à la GHRH (growth hormone releasing hormone)
peuvent être prescrits pour aider à évaluer la production de GH.
Glucose
Synonymes: Concentration de glucose dans le sang ou Glycémie ou Glucose sanguin, Glycémie à
jeun, Hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO), Glycosurie ou Glucose urinaire
Nom officiel: Glycémie
G6PD
Synonymes: G-6-PD
Nom officiel: Glucose-6-Phosphate Déhydrogénase
Examens apparentés: NFS, Blood Smear
Groupe sanguin
Lorsque vous avez besoin d’être transfusé avec des produits sanguins ou lorsque vous donnez votre
sang lors d’une collecte. Chez les femmes enceintes afin de déterminer le risque d’avoir une
incompatibilité Rhésus (D) entre la mère et le fœtus.
Avant toute transfusion, tout patient doit faire l’objet de deux déterminations indépendantes des
groupes sanguins ABO et Rh. Cela nécessite deux prélèvements effectués à des moments différents de
préférence par deux personnes différentes. Le prélèvement est veineux au pli du coude chez l’adulte
ou capillaire dans le cas d’un nourrisson.
Les globules rouges présentent des marqueurs (=antigènes) à leur surface cellulaire. Les deux
antigènes majeurs de surface sur les globules rouges humains sont les antigènes A et B. Le groupe
sanguin est déterminé en fonction de la présence ou de l’absence de ces antigènes à la surface
cellulaire.
Les individus, avec des globules rouges ayant l’antigène A, sont considérés comme étant du groupe
sanguin A; ceux avec l’antigène B sont du groupe B; ceux avec les antigènes A et B sont du groupe
AB et ceux qui n’ont aucun de ces antigènes sont de groupe sanguin O.
Un autre antigène de surface important est appelé le facteur Rhésus(D), en abrégé Rh. S’il est présent
sur la surface des globules rouges, le groupe sera Rh+ (positif), s’il est absent le groupe sera Rh-
(négatif).
Notre organisme produit naturellement des anticorps contre les antigènes A et B que nous n’avons pas
sur nos globules rouges. Par exemple, une personne dont le groupe sanguin est A produira des
anticorps contre l’antigène B et quelqu’un qui est du groupe B produira des anti-A et ainsi de suite.
Le tableau suivant indique le type d’anticorps susceptible d’être présent en fonction de son groupe
sanguin:
Une personne avec un groupe sanguin A aura:
- des anticorps A Anti-B et B Anti-A
- aucun anticorps AB
- des anticorps O Anti-A et anti-B
Ces anticorps sont utiles pour déterminer le groupe sanguin ABO d'une personne et sont importants
dans la définition des types de produits sanguins qu'il peut recevoir en toute sécurité. Si une personne
qui est de groupe A avec des anticorps dirigés contre l'antigène B, par exemple, devait être transfusé
avec du sang de groupe B, les anticorps cibleraient et détruiraient les globules rouges transfusés,
entraînant des complications graves et potentiellement mortelles. Il est donc essentiel de faire
correspondre à une personne de groupe sanguin donné le sang qui doit lui être transfusé.
Avant toute transfusion, tout patient doit faire l’objet de deux déterminations des groupes sanguins
ABO et Rh. Cela nécessite deux prélèvements effectués à des moments différents, de préférence par
deux personnes différentes. Un échantillon de sang est prélevé dans une veine du bras ou au bout du
doigt. Chez le nouveau né, le sang du cordon ombilical ou une petite quantité de sang capillaire peut
être utilisé pour les tests.
REMARQUE: Si subir des tests médicaux vous rend, vous ou quelqu'un de proche, anxieux, gêné,
voire difficile à gérer, vous pourriez envisager de lire un ou plusieurs des articles suivants: Faire face
aux prélèvements douleureux, à l’inconfort et à l'anxiété, Conseils sur les tests sanguins, Conseils
pour aider les enfants à vis-à-vis des tests médicaux, et conseils pour aider les personnes âgées vis-à-
vis de leurs tests médicaux.
Un autre article, Suivez cet échantillon, donne un aperçu de la collecte et du traitement d'un
prélèvement de sang ou d’un prélèvement de gorge pour culture.
Y a-t-il une préparation nécessaire avant le test pour garantir la qualité de l'échantillon ?
En ce qui concerne le groupe Rh, c’est un peu différent. Naturellement, en dehors d’une transfusion ou
grossesse, un individu Rh(D) négatif n’a pas d’anticorps anti Rh(D). Par contre, si cet individu Rh
négatif est transfusé avec du sang Rh positif, il produira probablement des anticorps contre les
globules rouges Rh positif. Ce ne sera pas un problème pour la personne durant la transfusion, mais
une future transfusion avec du Rh positif pourrait engendrer une réaction transfusionnelle grave.
Le typage Rh est particulièrement important lors de la grossesse parce qu’une mère et son fœtus
peuvent être incompatibles. Si la mère est Rh négatif mais que le père est Rh positif, le fœtus peut être
positif pour l’antigène Rh. A la suite de la première grossesse, l’organisme de la mère peut développer
des anticorps contre l’antigène Rh. Les anticorps pourront alors, lors d’une seconde grossesse,
traverser le placenta et causer la destruction des globules rouges du fœtus, conduisant à la maladie
hémolytique du nouveau-né. Pour prévenir le développement de ces anticorps anti-Rh, une mère Rh
négative recevra une injection d’immunoglobuline anti-Rh(D) pendant sa grossesse et après
l’accouchement si l’enfant est Rh positif. Les immunoglobulines anti- Rh(D) se lient et masquent tout
les antigènes Rh sur les globules rouges du fœtus avec lesquels la mère a pu être en contact pendant sa
grossesse et l'accouchement. Ceci empêche la mère de se sensibiliser et de développer des anticorps
dirigés contre l'antigène Rh.
Le groupage sanguin est aussi utilisé pour déterminer le groupe des donneurs de sang dans les
collectes. Les unités de sang qui sont collectées à partir des donneurs sont groupées et étiquetées de
manière appropriée pour qu’elles soient utilisées pour les personnes qui ont besoin d’un groupe ABO
et Rh spécifique.
Le groupage ABO et le typage Rh sont réalisés chez tous les donneurs de sang. Ils sont aussi réalisés
pour toutes les personnes qui nécessitent une transfusion sanguine. Les cas dans lesquels les produits
sanguins sont nécessaires pour le traitement peuvent inclure:
- Anémie sévère et les circonstances causant une anémie comme la drépanocytose et la thalassémie
- Lors d’une intervention chirurgicale chez les patients présentant un saignement per ou post-
opératoire
- Traumatismes et blessures
- Hémorragies importantes
- Cancer et effets de la chimiothérapie
- Troubles de la coagulation comme l’hémophilie.
Toutes les femmes enceintes doivent être testées pour déterminer si elles sont Rh positif ou Rh négatif.
Tous les nouveaux-nés de mère Rh négatif doivent êtres aussi testés pour déterminer si la mère a
besoin de recevoir les immunoglobulines Rh après l’accouchement.
Les résultats du groupage sanguin vont déterminer si la personne est du groupe A, B, AB ou O et si, il
ou elle est Rh négatif ou Rh positif. Ces résultats dépendent de quels antigènes sont présents sur les
globules rouges. Lors d’une transfusion le résultat permettra au médecin de savoir quel produit
sanguin peut être administré en toute sécurité au patient.
Chez une femme enceinte, le résultat permettra de savoir si elle est Rh positif ou Rh négatif et donc si
elle doit recevoir des immunoglobulines anti-Rh(D) pour l’empêcher de produire des anticorps contre
les globules rouges de son fœtus.
Lors des collectes de sang chez les donneurs, le résultat permet d’étiqueter les produits sanguins
suivant le groupe ABO Rh et donc qui peut recevoir en sécurité son sang.
Le tableau suivant résume la distribution des groupes sanguins dans la population française:
Votre groupage sanguin devra toujours être réalisé avant que vous receviez du sang pour être sûr que
c’est sans danger pour vous. La seule circonstance où du sang est transfusé sans groupage sanguin
préalable est lors d’une extrême urgence et qu’il n’y a pas assez de temps pour réaliser l’analyse avant
que le sang ait besoin d’être transfusé. Dans ce cas, du sang de groupe O négatif (sang de donneur
universel) est administré puisque ce sang n’a pas d’antigènes A, B et Rh qui pourraient
potentiellement causer une réaction transfusionnelle hémolytique (destruction des globules rouges
transfusés)
Un donneur de sang universel est quelqu’un qui est de groupe O négatif. Les globules rouges O négatif
peuvent donc être transfusés à une personne, quelque soit son groupe ABO et son Rh. En effet, les
sujets O négatif n’ont pas d’antigènes A, B ou Rh à la surface de leurs globules rouges qui pourraient
réagir avec les anticorps du receveur qui a groupe sanguin différent. Donc, il n’y a pas de réaction
transfusionnelle hémolytique due à une incompatibilité ABO ou Rh.
Un receveur universel est une personne qui est de groupe AB et Rh positif. Ils peuvent recevoir des
globules rouges de tous les groupes ABO ou Rh sans risque d’une réaction transfusionnelle
hémolytique due à une incompatibilité.
3. Hormis ABO et Rh, il y a-t-il d’autres types d’antigènes sur les globules rouges ?
Oui, il y a de nombreux autres antigènes à la surface des globules rouges. Ces groupes d’antigènes
mineurs des globules rouges, incluent par exemple: Kell, Kidd, Duffy et d’autres antigènes Rhésus.
Les anticorps de ces antigènes ne sont pas fabriqués naturellement et sont seulement produits quand
l’organisme est exposé à eux comme lors d’une transfusion sanguine ou lorsque la mère est exposée au
sang de son bébé pendant la grossesse. Ces anticorps ne sont pas détectés par les tests usuels de
groupage sanguin mais peuvent être détectés par la recherche d’agglutinines irrégulières (RAI). (Voir:
Groupe sanguin et recherche d’agglutinines irrégulières (RAI))
Typage HLA
Le HLA (de l’anglais "Human Leukocyte Antigens", antigènes des leucocytes humains) appartient
au complexe majeur d’histocompatibilité (CMH). Il se réfère à des protéines spécialisées
(antigènes) présentes sur la surface de toute les cellules (dont les globules blancs) et aux gènes qui
codent pour celles-ci. Chaque individu a hérité de ses parents d’une combinaison d’antigènes HLA.
Le typage HLA identifie les gènes HLA majeurs de l’individu et les antigènes correspondants qui sont
présents sur la surface cellulaire.
Ces antigènes jouent un rôle important dans l’organisation de la réponse immunitaire. Ils aident
notre système immunitaire à distinguer quelles cellules sont les nôtres « soi » et quelles cellules sont
étrangères « non soi ». Toutes les cellules reconnues comme appartenant au « non soi » vont
déclencher une réponse immunitaire, incluant la production d’anticorps.
Ceci est important en médecine lorsque l’on transplante un tissu ou un organe.
Dans la greffe de cellules souches hématopoïétiques, les gènes HLA du donneur et du receveur ont
besoin d’être identiques ou du moins être les plus proche possible pour le succès de la transplantation.
En effet, les donneurs de cellules souches hématopoïétiques et les receveurs doivent correspondre
étroitement pour que les globules blancs de la moelle osseuse du donneur n’attaquent pas les cellules
du receveur, ce processus s’appelle la GVH (graft versus host = réaction du greffon contre l’hôte).
Dans le cas d’une greffe d’organe solide, comme un rein ou un poumon,, il est idéal de faire
correspondre les antigènes entre le donneur et le receveur. Cependant, les incompatibilités sont moins
critiques tant que le receveur ne produit pas d’anticorps contre les antigènes du donneur.
Divers médicaments peuvent être administrés pour aider à diminuer la réponse du système
immunitaire du receveur, le but étant de minimiser le rejet d’organe. Quand l’organe du donneur est
compatible avec le receveur destiné, il est plus probable qu’il soit reconnu comme « soi » par le
receveur et ne soit pas rejeté. Le typage HLA, avec détermination du groupe sanguin, est utilisé pour
identifier et faire correspondre les donneurs d’organes et tissus avec les receveurs qui ont le même ou
un nombre acceptable de similitude des gènes et antigènes HLA.
Trouver un donneur compatible avec un receveur peut parfois être difficile. La raison, en partie, c’est
que chaque gène HLA peut avoir de nombreuses variations possibles: il est polymorphique. Il y a, en
effet, plus de 200 gènes qui composent la grande famille du système HLA. Avec toutes les possibilités
de combinaisons HLA à prendre en compte, c’est un défi de trouver un donneur adapté.
Cependant, les gènes HLA sont situés sur le chromosome 6, ils sont hérités ensemble par groupe que
l’on appelle haplotype; une personne a deux haplotypes et hérite donc d’un haplotype de chacun de ses
parents. Grâce à cela, il y a plus de chance qu’un membre de la famille du patient ait le même groupe
de gènes HLA qu’un autre donneur potentiel. Souvent, un parent, enfant ou les frères et soeurs du
receveur ont de meilleure chance d’être compatibles pour la transplantation.
Dans cette illustration, chacun des parents va donner un haplotype a chaque enfant, avec un total de 4
combinaisons possible. Les frères et sœur ont une chance sur 4 (25%) d’avoir un HLA identique.
L’enfant 2 et 4 ont les mêmes gènes HLA.L’enfant 1 et 2 ou 1 et 3 n’ont qu’un seul haplotype en
commun. Il y a parfois des cross-overs entre les gènes HLA qui peuvent modifier l’haplotype mais ceci
est rare.
Quelque fois, le typage HLA est réalisé pour aider au diagnostic de certaines maladies auto immunes.
Le système HLA est impliqué dans la reconnaissance des antigènes du « soi » et du « non soi » par les
globules blancs et donc dans réponse immunitaire. Il arrive que l’organisme réponde de façon
inappropriée contre ses propres cellules, créant des auto-anticorps, qui induisent une maladie auto-
immune. Certains allèles HLA ont été associés à des maladies auto immunes.
La recherche d’anticorps anti HLA peut être faite régulièrement et après certains évènements
(grossesse ou la transfusion de sang), pour voir si le receveur a développé de nouveaux anticorps anti-
HLA. Parfois les anti-HLA se développent chez ceux qui reçoivent fréquemment des transfusions de
sang ou de plaquettes. L’identification et le suivi périodique des anticorps peuvent être nécessaires.
L’évaluation des anti-HLA est aussi utilisée après la transplantation, pour déterminer si le receveur a
développé de nouveau ou augmenté la concentration d’anticorps contre les antigènes du donneur et
donc de l’organe transplanté. La présence d’anticorps contre les antigènes du donneur, ainsi que
d'autres évaluations telles qu’un échantillon de biopsie de tissu de l'organe transplanté, peuvent
indiquer que le receveur rejette l'organe transplanté. Cette information est importante pour le médecin
pour évaluer et traiter le rejet.
Lors d’une transplantation avec un donneur vivant. Le typage HLA est réalisé chez les membres de la
famille qui se sont portés volontaires pour le don et vérifier s'ils sont compatibles avec un parent qui a
besoin d’une greffe de rein, foie, poumon, moelle osseuse, ou un autre type de transplantation. Le
typage HLA est aussi réalisé chez des personnes non parentes qui souhaitent devenir donneur de
moelle osseuse par le registre des donneurs. Quand un organe est issu d’un donneur décédé, le typage
HLA est réalisé le plus vite possible. Il est enregistré par l’agence de la Biomédecine et un listing des
receveurs compatibles est édité. La viabilité de l’organe ou des tissus varie de quelques heures à deux
jours.
Le cross-match est effectué après qu’un receveur potentiel ait été identifié par son typage HLA. Ce test
est réalisé juste avant que l’organe soit transplanté pour s’assurer qu’il n’y a pas d’incompatibilité.
Dans le cas d’un don d’organe du vivant, le cross-match est généralement réalisé plusieurs fois, quand
le donneur est initialement identifié et juste avant la procédure de transplantation.
L’absence d’anticorps anti HLA contre le HLA du donneur est très importante. Il ne faut pas apporter
les antigènes contre lesquels le receveur s’est immunisé. Un patient avec anticorps, doit être considéré
avec attention car le risque de rejet est plus élevé.
Une réaction positive au cross-match est généralement une contre indication à la greffe. Si elle est
autorisée c’est une transplantation à risques.
3) Mon groupe sanguin est t-il relié à mes gènes ou antigènes HLA ?
Non. Bien que les deux systèmes sont hérités de nos parents et qu’ils sont importants pour la
compatibilité tissulaire, ils sont indépendants l’un de l’autre.
H
Haptoglobine
Synonymes: Hb
Nom officiel: Hémoglobine
Examens apparentés: NFS
Le dosage de l’hémoglobine n'est généralement pas utilisé pour le dépistage d’une polyglobulie (trop
de globules rouges). On utilise plutôt la mesure de l’hématocrite qui est un test mieux adapté dans ce
cas.
Les concentrations d'hémoglobine sont légèrement inférieures chez les hommes âgés, les femmes et
les enfants.
1. Est-ce que l’exercice peut avoir une influence sur la concentration d'hémoglobine?
Non, néanmoins la déshydratation peut l’augmenter transitoirement.
3. Y a-t-il des personnes qui ont un plus grand risque d’avoir une concentration d'hémoglobine
anormale?
Les femmes en âge de procréer peuvent présenter une diminution transitoire pendant les menstruations
et la grossesse.
HbA1c
Synonymes: Hémoglobine A1c, Glycohémoglobine, Hémoglobine glyquée, Hémoglobine glycosylée
Nom officiel: A1c
Examens apparentés: Glucose, Fructosamines, Microalbuminurie
hCG
Synonymes: Test de grossesse, hCG qualitative, hCG quantitative, Béta hCG
Nom officiel: Hormone chorionique gonadotrope humaine
Examens apparentés: AFP Maternal
Hématocrite
Synonymes: Hct
Nom officiel: Hématocrite
Examens apparentés: NFS
Le sang est constitué de différents types de cellules, incluant les globules rouges (GR) les globules
blancs (GB) et les plaquettes en suspension dans un milieu liquide appelé plasma. L'hématocrite est la
proportion du sang d'un individu représentée par les GR. C'est un rapport entre le volume total des GR
et le volume sanguin total. Sa valeur est exprimée en pourcentage ou comme une fraction. Par
exemple, une valeur d'hématocrite de 40% correspond à 40 millilitres de GR dans 100 millilitres de
sang total.
L'hématocrite est une manière assez simple et rapide d'évaluer les GR d'un individu. Il est souvent
effectué conjointement à un dosage de l'hémoglobine et est également un des composant de la
numération formule sanguine (NFS), un examen biologique souvent utilisé dans les bilan d'évaluation
de santé de routine.
Les GR sont produits par la moelle osseuse et libérés dans le sang circulant après leur maturation. Ils
constituent habituellement 37% à 49% du volume sanguin. Les GR contiennent de l'hémoglobine, une
protéine liant l'oxygène. La fonction principale des GR est de transporter l'oxygène des poumons vers
les organes et les tissus du corps. Ils transportent également le dioxyde de carbone (CO2), un sous-
produit du métabolisme cellulaire, des tissus et des organes vers les poumons où il est expiré. La
moelle osseuse doit continuellement produire des GR pour remplacer ceux qui vieillissent et se
dégradent ou sont perdus par saignement. La durée de vie habituelle d'un GR est de 120 jours. Il existe
de nombres pathologies qui peuvent affecter soit la production de nouveaux GR soit la durée de vie
des GR circulants ou encore provoquer des saignements significatifs
L'hématocrite reflète à la fois le nombre de GR et leur volume (volume globulaire moyen ou VGM). Si
la taille des GR diminue, l'hématocrite également et vice versa. En général, l'hématocrite s'élèvera
lorsque le nombre de GR augmente et il diminuera en dessous de la normale lorsqu'il y a une baisse de
production de GR par la moelle osseuse, une augmentation de la destruction des GR ou une perte de
sang due à un saignement. Une baisse du nombre de GR, de l'hémoglobine et de l'hématocrite peut
provoquer une anémie, une situation dans laquelle l’organismen'a pas la capacité de délivrer
suffisamment d'oxygène aux tissus provoquant des défaillances et une fatigue. Si trop de Gr sont
produit par la moelle osseuse (provoquant une élévation de l'hématocrite) alors le sang peut devenir
plus visqueux causant un ralentissement du flux sanguin et les problèmes qui y sont liés.
Comment l'échantillon est-il recueilli ?
Un échantillon de sang est prélevé dans une veine du bras ou par une piqure au bout du doigt (enfants
et adultes) ou par une piqure au talon (nouveaux-nés)
Certaines pathologies affectent la production de GR par la moelle osseuse et peuvent provoquer une
augmentation ou une baisse des GR matures dans le sang circulant. D'autres pathologies peuvent
affecter la durée de vie des GR dans le sang circulant. S’il existe une destruction augmentée des GR
(hémolyse) ou une perte de GR (saignement) et/ou si la moelle osseuse n'est pas capable de produire
de nouveaux GR suffisamment rapidement, alors le nombre total de GR et l'hématocrite vont
diminuer, provoquant une anémie.
Cet examen peut indiquer si il existe un problème de production et/ou de durée de vie des GR mais il
ne peut pas déterminer la cause sous jacente. En plus de la NG, les autres examens pouvant être
réalisés dans le même temps ou par la suite pour établir une cause comprennent un frottis sanguin, un
dosage des réticulocytes, un bilan martial, un dosage de vitamine B12 et folates et, dans les
pathologies plus sévères, un myélogramme.
Il peut parfois être prescrit devant des symptômes de déshydratation sévère, comme une soif intense,
une sensation de bouche séche ou un manque de sueur ou d'urine.
Cet examen peut être réalisé plusieurs fois ou de façon régulière si un diagnostic de saignements actifs
ou d'anémie chronique ou de polyglobulie à été posé, afin de déterminer l'efficacité du traitement. Il
peut également être prescrit systématiquement chez les patients bénéficiant d'un traitement
anticancéreux connu pour affecter la moelle osseuse.
Puisque l'hématocrite est souvent réalisé dans le cadre d'une NFS, les autres résultats sont pris en
compte. Une hausse ou une baisse de l'hématocrite doit être interprétée en fonction d'autres paramètres
comme le nombre de GR, l'hémoglobine, le nombre de réticulocytes et/ou les indices érythrocytaires
(VGM, CCMH, TCMH, IDR …). L'âge, le sexe et l'origine géographique du patient sont d'autres
facteurs à prendre en compte. En général, l'hématocrite reflète les résultats du nombre de GR et de
l'hémoglobine.
Les femmes en âge de procréer ont un hématocrite plus bas que les hommes à cause de pertes de fer et
de sang durant les règles et d'une augmentation des besoins en fer durant la grossesse. Les individus
souffrant de maladies chroniques comme les maladies rénales, le cancer, l'infection à VIH, toute
infection ou trouble auto-immun (exemple polyarthrite rhumatoïde) sont à risque d'hématocrite
anormalement bas. Les autres personnes présentant un risque accru d'hématocrite bas comprennent les
individus avec des troubles nutritionnels, un régime pauvre en fer ou en vitamines, les individus ayant
bénéficié d'une chirurgie ou ayant subit une blessure grave. Toute personne ayant dans sa famille une
cause génétique d'anémie comme la drépanocytose ou la thalassémie a également un risque accru de
développer cette pathologie et donc un risque accru d'anémie.
Hémoculture
Synonymes:
Nom officiel: Hémoculture
Examens apparentés: ECBU, Flu Tests
Les infections sanguines sont causées majoritairement par des bactéries (bactériémie), mais peuvent
aussi être dues à des champignons (fongémie) ou à des virus (virémie). Si le système de défense
immunitaire et les globules blancs sanguins ne peuvent pas contenir une infection à sa source, par
exemple dans la vessie pour une infection du tractus urinaire, l’infection peut se propager via la
circulation sanguine à l’ensemble du corps. L' endocardite, inflammation et infection du cœur et /ou
des valves cardiaques, peut résulter d’une infection de la circulation sanguine. Les personnes ayant des
valves cardiaques ou des prothèses artificielles ont un plus grand risque d’infection suite à une
chirurgie, bien que ces infections ne soient pas fréquentes. La contamination directe du sang par des
aiguilles "sales " (ayant déjà servi lors de l’administration de drogues par voie intraveineuse) ou
potentielle à partir de cathéters intraveineux ou de drains chirurgicaux peut conduire à des infections
de la circulation sanguine. De la même façon, toute personne dont le système immunitaire est déficient
à cause d’une pathologie sous-jacente (par exemple, une leucémie) ou des traitements médicamenteux
(par exemple, des agents immunosuppresseurs) a un plus grand risque de développer des infections
systémiques.
Le sang collecté est récupéré par l’intermédiaire d’une aiguille insérée dans une veine du bras. Le site
de prélèvement doit être rigoureusement nettoyé, classiquement par une solution alcoolique facile à
sécher. La personne réalisant le prélèvement prend environ 20 millilitres de sang et l’insère dans deux
flacons contenant les milieux de culture pour bactéries aérobies et anaérobies. Ces deux flacons
constituent une paire d’hémocultures. Une deuxième série d’hémocultures peut être effectuée sur un
site différent 5 à 60 minutes plus tard, selon la procédure qui doit être suivie. Les prélèvements
ultérieurs suivront aux intervalles prévus.
Dans quel but est-il prescrit ?
Les hémocultures ont pour but de détecter la présence de bactéries ou de levures dans le sang qui
peuvent s’être propagées à partir d’un autre site du corps. Par exemple, si une personne souffre d’une
pneumonie ou d’une méningite d’origine bactérienne, le microorganisme responsable peut être
identifié dans le sang, et les résultats des cultures aideront le médecin à comprendre comment traiter.
Un résultat positif peut aussi être un faux positif à cause d’une contamination cutanée. Dans le cas de
deux séries d’hémoculture positive pour la même bactérie, la bactérie trouvée dans la culture est
probablement responsable de l’infection. Si une série est positive et l’autre est négative, il peut s’agir
soit d’une infection soit d’une contamination. C’est au médecin d’évaluer le type de bactérie trouvé en
fonction de l'état clinique du patient.
Si les deux séries d'hémocultures sont toutes les deux négatives, la probabilité qu’il y ait un sepsis
causé par des bactéries ou des levures est faible. Cependant, certains microorganismes sont plus
difficiles à cultiver et d’autres examens peuvent être requis. Les symptômes peuvent être dus à des
virus qui ne se développeront pas sur les milieux de culture utilisés en routine et nécessiteront d’autres
examens de laboratoire. Le médecin devra évaluer chaque cas individuellement.
Les symptômes des septicémies comme la fièvre, l’hypothermie, les douleurs musculaires, la fatigue
peuvent aussi être observés lors d’une grippe. Si vous êtes malade lors de la saison grippale, le
médecin peut réaliser une recherche de la grippe afin d’éliminer cette infection respiratoire virale. La
septicémie et la grippe sont toutes les deux des maladies à prendre au sérieux chez les personnes
âgées, les plus jeunes et les patients immunodéprimés. Il est important de différencier une septicémie
d’une infection virale car, même si elles doivent être traitées rapidement, les traitements sont différents
(antibiotique versus antiviral).
1. Pourquoi continuer de prendre des antibiotiques même si je me sens mieux maintenant ?
Il est important d’éliminer toutes les bactéries à l’origine du problème infectieux. Pour certaines
infections, plusieurs semaines de traitement sont nécessaires. C’est particulièrement important pour les
endocardites qui requièrent une thérapie au long cours.
Hémoglobine
Synonymes: Hb
Nom officiel: Hémoglobine
Hémogramme
Synonymes: Comptage globulaire, NFS
Nom officiel: Numération Formule Sanguine
Sérologie Hépatite A
Les Immunoglobulines M (IgM) anti-VHA sont les premiers anticorps produits lorsque
l'organisme est exposé au virus. La recherche d'IgM anti-VHA est utilisée pour détecter une
infection récente par le VHA chez un patient présentant des signes d'hépatite aiguë tels que
jaunisse (ictère), urines foncées, selles décolorées, fièvre et perte d'appétit. Les IgM
apparaissent deux à trois semaines après l'infection, dès les signes cliniques et persistent trois
à six mois.
Les Immunoglobulines G (IgG) anti-VHA apparaissent après les IgM et sont présentes en
général à vie, elles protègent le patient contre une autre infection symptomatique par le
VHA.en raison du haut niveau de l’immunité acquise après primo-infection.
Il existe un examen spécifique pour les IgM anti-VHA; un résultat positif est confirme un
diagnosticque d'une infection récente par le VHA.
Il n'existe pas de test'examen spécifique des IgG anti-VHA, par conséquent, un examen détectant les
anticorps totaux (IgM et IgG) anti-VHA est utilisé. Si l'examen IgM anti-VHA est négatif, un examen
positif pour les anticorps totaux anti-VHA est le marqueur d'une infection ancienne ou d'une
vaccination.
Le virus peut êtreest présent dans l'eau et est retrouvé dans les selles de sujets infectés.
Vous avez pu manger des fruits ou des crudités manipulés par une personne infectée qui ne s'est pas
lavé proprement les mains, ou souillés par de l’eau contaminée. ou vVous avez pu manger des fruits
de mer crus ou peu cuits, élevés ou récoltés en eau contaminée. Les enfants présentent peu de
symptômes, et il n’y a pas de forme chronique d’hépatite liée au VHA. Le diagnostic de l’infection
n’est pas toujours fait si celle-ci est asymptomatique.
Non. Cet examen doit être réalisé dans un laboratoire de biologie médicale et être interprété par un
biologiste médical en fonction de la technique utilisée.
Sérologie Hépatite B
Synonymes: VHB
Nom officiel: Hépatite virale B
Examens apparentés: Sérologie Hépatite C, Sérologie Hépatite A, ALAT, ASAT, GGT
L’antigène HBe (Ag HBe) est une protéine virale associée à l’infection par le virus de l’hépatite.
L’antigène HBe est retrouvé dans le sang seulement lorsque les particules virales sont présentes.
Lorsque le virus se présente sous une « forme cachée », l’antigène HBe ne reste pas longtemps présent
dans le sang. L’antigène HBe est souvent utilisé comme marqueurs de capacité à infecter d’autres
personnes.
La mesure de l’antigène HBe peut aussi être utilisée pour mesurer l’efficacité thérapeutique; en cas de
traitement efficace, on constate en effet l’élimination de l’antigène HBe du sang et le développement
des anticorps anti-HBe (anti-HBe). Il existe des variants viraux qui ne produisent pas de l’antigène
HBe. Ces variants sont habituellement retrouvés en Asie et au Moyen Orient. Ils sont également
maintenant fréquents en Europe. Dans ces pays, la recherche de l’antigène HBe n’est donc pas
réellement utile.
Les anticorps anti-HBc (anti-HBc) sont des anticorps dirigés contre l’antigène de core du virus.
L’antigène de Core est retrouvé dans les particules virales mais disparaît précocément au cours de
l’infection. Ces anticorps sont produits pendant et après une hépatite aiguë et sont également
habituellement retrouvés en cas d’infection chronique, de même que chez ceux pour lesquels on
observe une clairance virale; dans ce cas, les anticorps persistent définitivement.
L’ADN du VHB est un test plus sensible que l’antigène HBe pour détecter la présence de virus dans
le sang. Il est habituellement utilisé avec les autres tests et il est extrêmement important pour suivre un
traitement antiviral ce d’autant que l’on dispose maintenant de tests ultra-sensibles (PCR temps réel).
Synonymes: VHC
Nom officiel: Hépatite virale C
Examens apparentés: Sérologie Hépatite A, Sérologie Hépatite B, ALAT, ASAT, Prothrombin
Consumption Time (PCT)
Her-2/neu
Synonymes: HER-2/neu, c-erbB-2, ERBB2
Nom officiel: Human epidermal growth factor receptor 2 (Récepteur 2 du facteur de croissance
épidermique humain) Amplification du gène Her2/neu par FISH (Hybridation in situ en fluorescence);
surexpression Her2 par IHC (immunohistochimie)
Examens apparentés: Marqueurs tumoraux, Progest. Receptors
Mercure
Synonymes: Hg
Nom officiel: Mercure
Examens apparentés: Lead, Arsenic, Heavy metals
Pourquoi faire cet examen de biologie médicale ?
Pour détecter une exposition excessive au mercure
Cet examen mesure la quantité de mercure présente dans le sang, l'urine, ou (plus rarement) les
cheveux pour détecter une exposition aiguë ou chronique excessive.
Normalement le mercure est présent en petites quantités dans l'environnement. En cas de pollution, par
exemple lors de la combustion de combustibles fossiles dans les centrales électriques fonctionnant au
charbon (qui peut être plus ou moins riche en mercure selon sa provenance et selon les filons), lors
d’activités minières, notamment celles d’orpaillage, ou lors de l'incinération de déchets riches en
mercure (plombages dentaires et, moins maintenant, incinérateurs hospitaliers dans lesquels on
pouvait trouver d'importants résidus de mercurochrome ou de thermomètres cassés). Notons à ce
propos que le parlement européen depuis 2007 a interdit les thermomètres au mercure à usage médical
en Europe.
Le mercure est inhalé avec l'air que nous respirons, absorbé par la peau, et surtout ingéré avec les
aliments. Les faibles quantités auxquelles la grande majorité des gens sont exposées ne causent
généralement pas de problèmes de santé, en tout cas en France. Les personnes sensibles aux faibles
concentrations (le fœtus, voire le petit enfant) ou ceux qui sont exposés à des concentrations
dangereuses de mercure (comme cela peut être le cas sur un site de déchets dangereux) ou sont
exposés de façon chronique au mercure (les travailleurs des professions sus-mentionnées), peuvent
avoir des symptômes liés à l’intoxication au mercure et à ses complications. L’intoxication au mercure
ou hydrargyrisme (le symbole de cet élément étant Hg) est une maladie professionnelle. La quantité
de mercure absorbée par un individu et ses effets sur sa santé dépendent de l’individu (le fœtus est
particulièrement exposé), de la forme de mercure (les formes les plus préoccupantes étant les
composés organiques dits organo-mercuriels), de la concentration et du temps d'exposition. Selon
l'Agence pour le Registre des Substances Toxiques et Maladies (ATSDR), si le mercure est sous forme
métallique liquide, moins de 0,01% est absorbé par le corps, même s’il est avalé. Sous forme de
vapeur en revanche, 80% est absorbé, essentiellement par les poumons. Environ 95% du mercure
méthylique, qui est le composé organo-mercuriel le plus communément retrouvé dans les poissons,
crustacés ou autres fruits de mer, est absorbé par le tractus digestif. La source la plus courante
d'exposition humaine au méthyl-mercure est due à une importante consommation de produits de la mer
contaminés. Les poissons qui proviennent d'eaux contaminées et les grands poissons prédateurs
peuvent présenter des concentrations beaucoup plus élevées de méthyl-mercure, surtout s’ils vivent
longtemps car ils accumulent plus de mercure (thons, espadons en particulier). C'est pourquoi il est
recommandé de bien connaître la provenance du poisson que vous consommez, leur espèce, et de
limiter votre consommation de poisson prédateur, surtout chez l'enfant en bas âge ou la femme
enceinte (risque d’empoisonnement fœtal).
Une fois que le mercure est absorbé, il est capté par différents organes, notamment les reins et le
cerveau. Le corps va lentement se débarrasser du mercure par élimination dans l'urine et les selles.
Cependant, si des quantités excessives sont accumulées, cela peut endommager de façon permanente
les reins, le système nerveux et le cerveau.
Les femmes enceintes avec des concentrations élevées de mercure peuvent le transmettre à leur fœtus,
affectant en particulier le développement du cerveau, des reins et des nerfs. Le mercure peut aussi être
transmis de la mère à l'enfant par le lait maternel pendant l'allaitement.
HIAA
Synonymes: Acide 5-hydroxy-indole-acétique (5-HIAA)
, HIAA, Métabolite de la sérotonine
Nom officiel: Acide 5-hydroxy-indole-acétique
Examens apparentés: Créatinine, Serotonin
HLA-B27
Les protéines HLA aident le système immunitaire de l’organisme à identifier nos cellules et distinguer
le « soi » du « non soi ». Chacun a hérité de ses parents d’une combinaison de gènes HLA qui code
pour les nombreux antigènes présents sur la surface cellulaire. La présence ou l’absence de chaque
antigène crée une combinaison HLA distincte pour chaque personne.
Le HLA B27 est trouvé chez 7 à 8% des français. Les personnes avec le HLA B27 ont un risque
augmenté de développer une maladie auto-immune telle que la spondylarthrite ankylosante, l’arthrite
rhumatoïde juvénile, l’arthrite réactionnelle (syndrome oculo-urétro-synovial ou syndrome de
Fiessinger-Leroy-Reiter), ou l’uvéite antérieur aigue isolée. La recherche du HLA B27 est aussi
indiquée dans les maladies inflammatoires intestinales et certaines autres maladies chroniques.
L'antigène HLA B27 n'a pas été établi comme étant la cause de tout ces troubles mais on a remarqué
qu’il y a une plus grande prévalence de cet antigène chez les patients atteints.En effet 88% des
malades avec une spondylarthrite ankylosante sont positifs pour HLA B27, mais toutes les personnes
porteuses du HLA B27 (8%) ne sont pas malades.
Introduction
L'utilisation des tests à domicile est de plus en plus fréquente, ce qui place le consommateur devant de
nouvelles responsabilités vis-à-vis de sa santé.
Il est très important de lire avec attention les instructions qui se trouvent dans chaque test et de
demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien ou à votre biologiste si vous n'êtes pas
certain de l'interprétation du résultat.
Glucose
Circonstances: Diabète
Objectif: Contrôle de la glycémie (concentration sanguine de glucose) chez le sujet diabétique
Présentation: Test autonome à résultat immédiat
Disponibilité: Pharmacie, généralement sur prescription médicale
Commentaires: Ce test sanguin du dosage du glucose a remplacé la recherche de sucre dans les urines.
Il se fait par piqûre au bout du doigt pour récupérer une goutte de sang. C'est un test facile pour le
patient et les médecins dans la surveillance quotidienne de la glycémie (glucose dans le sang).
HCG Hormone Chorionique Gonadotrope
Homocystéine
Synonymes: Homocystéine plasmatique totale
Nom officiel: Homocystéine
Examens apparentés: B12 & Folates, Folate, Cholestérol
Hormone adrénocorticotrope
Synonymes: ACTH, Corticotrophine
Nom officiel: Hormone adrénocorticotrope
Examens apparentés: Cortisol, Dexamethasone suppression test
Hormone de croissance
Synonymes: Hormone de croissance humaine (hGH), GH, Hormone somatotrope, Somatotropine
Nom officiel: Hormone de croissance (GH)
Hormone folliculo-stimulante
Synonymes: FSH, Folliculostimuline
Nom officiel: Hormone folliculo-stimulante
Examens apparentés: LH, Testostérone, Progestérone, Estrogen
LH
Synonymes: Lutéostimuline
Nom officiel: Hormone lutéinisante
Examens apparentés: FSH, Testostérone, Progestérone, Estrogen, Total estogens
2. Je suis une jeune femme. J’ai de plus en plus de poils sur le visage et j’ai des règles
irrégulières. Quelle peut être la cause ?
Il est possible que vous présentiez un syndrome des ovaires polykystiques, problème hormonal que
rencontrent chez 7 à 10 % des femmes et qui constitue une des causes principales d’infertilité. Il est
possible que la sécrétion de la testostérone soit alors augmentée. Différentes analyses de sang peuvent
être prescrites, FSH, LH, et testostérone, afin de vérifier le diagnostic. Un traitement hormonal peut
aider à corriger ces symptômes.
3. Pourquoi prescrit-on les dosages de FSH et LH chez l’homme comme chez la femme ?
Les sécrétions de FSH et de LH existent chez l’homme et chez la femme. Ces hormones ont un rôle
important de régulation des organes de la reproduction dans les deux sexes. Chez l’homme, la FSH
stimule la production de spermatozoïdes par les testicules de la même manière qu’elle stimule la
maturation de l’œuf chez la femme.
Hormone parathyroïdienne
Synonymes: PTH, PTH intacte, Parathormone
Nom officiel: Hormone parathyroïdienne
Examens apparentés: Calcium, Phosphates, Vitamin D, Magnesium
Une concentration basse de calcium dans le sang (appelé 'hypocalcémie') peut être due à une
hypoparathyroïdie, une insuffisance des glandes parathyroïdes à produire de la PTH.
La mesure de la concentration de PTH peut également être utilisée pour surveiller les patients qui
souffrent de maladies ou d'affections qui provoquent un déséquilibre chronique du calcium, et
surveiller ceux qui ont subi une chirurgie ou d'autres traitements pour les tumeurs parathyroïdes
Quand une personne présente une hyperparathyroïdie, le traitement habituel est l'ablation chirurgicale
de la glande élargie ou des glandes. Dans 85-90% des hyperparathyroïdies primaires, une seule glande
parathyroïde est anormale, mais dans les autres cas, deux ou plus des glandes sont anormales. Dans
l'hyperparathyroïdie secondaire, habituellement les quatre glandes parathyroïdes sont touchées.
Pendant la chirurgie, il est important que le chirurgien s'assure que toutes les glandes anormales ont
été enlevées. Si toutes sont anormales, cela signifie en principe l'ablation complète de trois glandes et
d'une partie de la quatrième, laissant derrière elle juste assez de tissu parathyroïdien pour empêcher
une hypoparathyroïdie. Une façon de s'assurer que tout le tissu anormal a été enlevé est de mesurer la
PTH avant et après la suppression d'une glande apparemment anormale. Si tout le tissu anormal est
enlevé, la concentration de PTH va diminuer de plus de 50% dans les 10 minutes. Ceci exige que le
laboratoire soit en mesure de fournir rapidement les résultats (c’est ce que l’on appelle la mesure
rapide ou per-opératoire de la PTH).
PTH
Synonymes: PTH intacte, Parathormone, Hormone parathyroïdienne
Nom officiel: Hormone parathyroïdienne
Examens apparentés: Calcium, Magnesium, Vitamin D, Phosphates
Une concentration basse de calcium dans le sang (appelé 'hypocalcémie') peut être due à une
hypoparathyroïdie, une insuffisance des glandes parathyroïdes à produire de la PTH.
La mesure de la concentration de PTH peut également être utilisée pour surveiller les patients qui
souffrent de maladies ou d'affections qui provoquent un déséquilibre chronique du calcium, et
surveiller ceux qui ont subi une chirurgie ou d'autres traitements pour les tumeurs parathyroïdes
Quand une personne présente une hyperparathyroïdie, le traitement habituel est l'ablation chirurgicale
de la glande élargie ou des glandes. Dans 85-90% des hyperparathyroïdies primaires, une seule glande
parathyroïde est anormale, mais dans les autres cas, deux ou plus des glandes sont anormales. Dans
l'hyperparathyroïdie secondaire, habituellement les quatre glandes parathyroïdes sont touchées.
Pendant la chirurgie, il est important que le chirurgien s'assure que toutes les glandes anormales ont
été enlevées. Si toutes sont anormales, cela signifie en principe l'ablation complète de trois glandes et
d'une partie de la quatrième, laissant derrière elle juste assez de tissu parathyroïdien pour empêcher
une hypoparathyroïdie. Une façon de s'assurer que tout le tissu anormal a été enlevé est de mesurer la
PTH avant et après la suppression d'une glande apparemment anormale. Si tout le tissu anormal est
enlevé, la concentration de PTH va diminuer de plus de 50% dans les 10 minutes. Ceci exige que le
laboratoire soit en mesure de fournir rapidement les résultats (c’est ce que l’on appelle la mesure
rapide ou per-opératoire de la PTH).
Hormone somatotrope
Synonymes: Hormone de croissance humaine (hGH), GH, Hormone de croissance, Somatotropine
Nom officiel: Hormone de croissance (GH)
Examens apparentés: IGF-1, Glucose, Cortisol, ACTH, TSH, Prolactine, T4, FSH, LH, Testostérone,
Growth Hormone releasing hormone
HPV
Synonymes: Papillomavirus humain
Nom officiel: Virus génital du papillome humain
Examens apparentés: Pap Smear, Anticorps anti-VIH
Typage HLA
Synonymes: Typage HLA; typage tissulaire; test d'histocompatibilité;
Nom officiel: Human Leukocyte Antigen
Examens apparentés: Groupe sanguin, HLA-B27
Le HLA (de l’anglais "Human Leukocyte Antigens", antigènes des leucocytes humains) appartient
au complexe majeur d’histocompatibilité (CMH). Il se réfère à des protéines spécialisées
(antigènes) présentes sur la surface de toute les cellules (dont les globules blancs) et aux gènes qui
codent pour celles-ci. Chaque individu a hérité de ses parents d’une combinaison d’antigènes HLA.
Le typage HLA identifie les gènes HLA majeurs de l’individu et les antigènes correspondants qui sont
présents sur la surface cellulaire.
Ces antigènes jouent un rôle important dans l’organisation de la réponse immunitaire. Ils aident
notre système immunitaire à distinguer quelles cellules sont les nôtres « soi » et quelles cellules sont
étrangères « non soi ». Toutes les cellules reconnues comme appartenant au « non soi » vont
déclencher une réponse immunitaire, incluant la production d’anticorps.
Ceci est important en médecine lorsque l’on transplante un tissu ou un organe.
Dans la greffe de cellules souches hématopoïétiques, les gènes HLA du donneur et du receveur ont
besoin d’être identiques ou du moins être les plus proche possible pour le succès de la transplantation.
En effet, les donneurs de cellules souches hématopoïétiques et les receveurs doivent correspondre
étroitement pour que les globules blancs de la moelle osseuse du donneur n’attaquent pas les cellules
du receveur, ce processus s’appelle la GVH (graft versus host = réaction du greffon contre l’hôte).
Dans le cas d’une greffe d’organe solide, comme un rein ou un poumon,, il est idéal de faire
correspondre les antigènes entre le donneur et le receveur. Cependant, les incompatibilités sont moins
critiques tant que le receveur ne produit pas d’anticorps contre les antigènes du donneur.
Divers médicaments peuvent être administrés pour aider à diminuer la réponse du système
immunitaire du receveur, le but étant de minimiser le rejet d’organe. Quand l’organe du donneur est
compatible avec le receveur destiné, il est plus probable qu’il soit reconnu comme « soi » par le
receveur et ne soit pas rejeté. Le typage HLA, avec détermination du groupe sanguin, est utilisé pour
identifier et faire correspondre les donneurs d’organes et tissus avec les receveurs qui ont le même ou
un nombre acceptable de similitude des gènes et antigènes HLA.
Trouver un donneur compatible avec un receveur peut parfois être difficile. La raison, en partie, c’est
que chaque gène HLA peut avoir de nombreuses variations possibles: il est polymorphique. Il y a, en
effet, plus de 200 gènes qui composent la grande famille du système HLA. Avec toutes les possibilités
de combinaisons HLA à prendre en compte, c’est un défi de trouver un donneur adapté.
Cependant, les gènes HLA sont situés sur le chromosome 6, ils sont hérités ensemble par groupe que
l’on appelle haplotype; une personne a deux haplotypes et hérite donc d’un haplotype de chacun de ses
parents. Grâce à cela, il y a plus de chance qu’un membre de la famille du patient ait le même groupe
de gènes HLA qu’un autre donneur potentiel. Souvent, un parent, enfant ou les frères et soeurs du
receveur ont de meilleure chance d’être compatibles pour la transplantation.
Dans cette illustration, chacun des parents va donner un haplotype a chaque enfant, avec un total de 4
combinaisons possible. Les frères et sœur ont une chance sur 4 (25%) d’avoir un HLA identique.
L’enfant 2 et 4 ont les mêmes gènes HLA.L’enfant 1 et 2 ou 1 et 3 n’ont qu’un seul haplotype en
commun. Il y a parfois des cross-overs entre les gènes HLA qui peuvent modifier l’haplotype mais ceci
est rare.
Quelque fois, le typage HLA est réalisé pour aider au diagnostic de certaines maladies auto immunes.
Le système HLA est impliqué dans la reconnaissance des antigènes du « soi » et du « non soi » par les
globules blancs et donc dans réponse immunitaire. Il arrive que l’organisme réponde de façon
inappropriée contre ses propres cellules, créant des auto-anticorps, qui induisent une maladie auto-
immune. Certains allèles HLA ont été associés à des maladies auto immunes.
La recherche d’anticorps anti HLA peut être faite régulièrement et après certains évènements
(grossesse ou la transfusion de sang), pour voir si le receveur a développé de nouveaux anticorps anti-
HLA. Parfois les anti-HLA se développent chez ceux qui reçoivent fréquemment des transfusions de
sang ou de plaquettes. L’identification et le suivi périodique des anticorps peuvent être nécessaires.
L’évaluation des anti-HLA est aussi utilisée après la transplantation, pour déterminer si le receveur a
développé de nouveau ou augmenté la concentration d’anticorps contre les antigènes du donneur et
donc de l’organe transplanté. La présence d’anticorps contre les antigènes du donneur, ainsi que
d'autres évaluations telles qu’un échantillon de biopsie de tissu de l'organe transplanté, peuvent
indiquer que le receveur rejette l'organe transplanté. Cette information est importante pour le médecin
pour évaluer et traiter le rejet.
Lors d’une transplantation avec un donneur vivant. Le typage HLA est réalisé chez les membres de la
famille qui se sont portés volontaires pour le don et vérifier s'ils sont compatibles avec un parent qui a
besoin d’une greffe de rein, foie, poumon, moelle osseuse, ou un autre type de transplantation. Le
typage HLA est aussi réalisé chez des personnes non parentes qui souhaitent devenir donneur de
moelle osseuse par le registre des donneurs. Quand un organe est issu d’un donneur décédé, le typage
HLA est réalisé le plus vite possible. Il est enregistré par l’agence de la Biomédecine et un listing des
receveurs compatibles est édité. La viabilité de l’organe ou des tissus varie de quelques heures à deux
jours.
Le cross-match est effectué après qu’un receveur potentiel ait été identifié par son typage HLA. Ce test
est réalisé juste avant que l’organe soit transplanté pour s’assurer qu’il n’y a pas d’incompatibilité.
Dans le cas d’un don d’organe du vivant, le cross-match est généralement réalisé plusieurs fois, quand
le donneur est initialement identifié et juste avant la procédure de transplantation.
L’absence d’anticorps anti HLA contre le HLA du donneur est très importante. Il ne faut pas apporter
les antigènes contre lesquels le receveur s’est immunisé. Un patient avec anticorps, doit être considéré
avec attention car le risque de rejet est plus élevé.
Une réaction positive au cross-match est généralement une contre indication à la greffe. Si elle est
autorisée c’est une transplantation à risques.
3) Mon groupe sanguin est t-il relié à mes gènes ou antigènes HLA ?
Non. Bien que les deux systèmes sont hérités de nos parents et qu’ils sont importants pour la
compatibilité tissulaire, ils sont indépendants l’un de l’autre.
4) Qu’est ce que la GVH (Greffon versus hôte) ?
La GVH se produit quand les cellules immunitaires de la moelle osseuse du donneur commencent à
attaquer les cellules et tissus du receveur. Le système immunitaire du receveur n’initie pas cette
réponse.
La moelle osseuse est le tissu mou dans le centre des os, qui d’une part produit les globules rouges et
les globules blancs. Dans la GVH, un type de globules blancs du donneur, les lymphocytes T,
produisent une réponse immune contre les cellules et tissus du receveur « étrangère ». La réaction peut
être légère ou sévère et parfois mettre la vie en danger. Elle peut être aigue, c'est-à-dire survenant dans
les 100 jours après la greffe, ou elle peut être chronique et se développer sur une période plus longue.
Le plus grand nombre d’allèle HLA compatible entre la moelle osseuse du donneur et le receveur,
diminue le risque de GVH. Parfois la réaction peut être traitée par un traitement immunosuppresseur
qui diminue la réponse immune de la moelle osseuse du donneur.
Ce sont des paramètres mesurés ou calculés qui concernent les globules rouges (GR) et qui font partie
des résultats de l’hémogramme, un test courant de biologie demandé dans de nombreuses
circonstances. Pour obtenir plus de données à propos de l’hémogramme et ses différents paramètres,
referez-vous à la fiche de NFS, notamment la section “L'examen de biologie médicale: comment
interpréter son résultat”.
• Le volume globulaire moyen (VGM) ou volume moyen corpusculaire (VMC) représente le volume
moyen des globules rouges. Il peut être directement mesuré par les automates de numération, ou
calculé en divisant l’hématocrite par le nombre de globules rouges. Sa valeur normale est comprise
entre 80 et 100 femtolitres (10-15 litres). Le VGM est augmenté quand les globules rouges sont plus
gros que la normale (macrocytose), comme par exemple lors des anémies causées par un déficit en
vitamine B12. Quand le VGM diminue, les globules rouges sont plus petits que la normale
(microcytose), comme cela se voit dans les carences en fer ou les thalassémies.
• L'indice de distribution des globules rouges (IDR) correspond à un calcul fait par les automates
de la variabilité de la taille des globules rouges. La plage normale de la largeur de distribution des
globules rouges (IDR) est de 11 à 15. Une valeur plus élevée indique une plus grande variation de la
taille des hématies que la normale (anisocytose) et se voit dans de nombreux types d’anémies.
IgE totales
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Synonymes: Somatomédine C
Nom officiel: Insuline-like Growth Factor - 1
Examens apparentés: Hormone de croissance, Glucose
- Chez les adultes, des concentrations anormalement basses en IGF-1 et/ou GH peuvent provoquer des
symptômes subtils, non spécifiques, tels que :
*Une diminution de la densité osseuse.
*Une fatigue.
*Des modifications notables de la concentration sanguine en lipides.
*Une diminution de la tolérance à l’exercice physique.
2- Quels signes et symptômes sont observés lors d’une production excessive de GH et d’IGF-1 ?
Chez un enfant, il n’est pas rare que la grande taille soit remarquée en premier lieu.
Chez un adulte, cela peut être plus subtil : un grand nez, des lèvres épaisses, une mâchoire plus
importante, ou des bagues et des chaussures qui ne sont plus adaptées à la taille. D’autres signes
peuvent exister :
Une voix grave, rauque
Une augmentation de la taille des organes (foie, cœur, reins et rate)
Une hypertrophie de la langue
Une dysfonction érectile
Une fatigue
Des maux de tête et des troubles de la vision.
Une douleur et un gonflement articulaire
Des irrégularités du cycle menstruel
Une faiblesse musculaire
Des ronflements
Une augmentation de la transpiration
Un épaississement de la peau et des phanères
Un coincement de nerfs (syndrome du canal carpien)
Synonymes:
Nom officiel: Ischemia-Modified Albumin (Albumine modifiée par l'ischémie)
Examens apparentés: Troponine, Myoglobine, Marqueurs cardiaques
Les immunoglobulines jouent un rôle clé dans le système immunitaire. Ce sont des protéines produites
par les cellules immunitaires particulières appelées plasmocytes et lymphocytes B. Elles sont
produites en grande quantité en réponse à des bactéries, virus ou d’autres micro-organismes ainsi
qu’après exposition à des substances reconnues comme étrangères ou à des antigènes nocifs.
La première fois qu'une personne est infectée ou simplement exposée à une substance étrangère
(antigène), son système immunitaire reconnaît le micro-organisme ou la substance comme du «non-
soi» et stimule les plasmocytes afin qu'ils produisent des immunoglobulines spécifiques ou anticorps
capables de se fixer et de neutraliser l'antigène. Lors d’une nouvelle exposition, le système
immunitaire "se souvient" de l'antigène qu'il a rencontré et va produire rapidement une importante
quantité d'anticorps pour contrôler la réinfection.
• Hyper-gammaglobulinémie
o polyclonale : conséquences de la production d’Ig par de nombreux plasmocytes différents.
o monoclonale : conséquence de la production d’un seul type d’Ig par les mêmes clones d’un
plasmocyte.
• Hypo-gammaglobulinémie
o Secondaire (acquise)
ce sont les causes les plus fréquentes et en général la conséquence d’une pathologie sous-jacente.
o Primaire (congénitale)
ce sont des maladies rares dans lesquelles l’organisme n'est pas capable de produire une ou plusieurs
classes d'immunoglobulines.
Un dosage d’immunoglobuline peut être demandé conjointement avec d’autres examens. Une
électrophorèse des protéines sériques et/ou urinaires peut aider au diagnostic et au suivi de
pathologies associées à une production anormale, en excès d’immunoglobulines. Si une quantité
excessive d’un ou plusieurs types d’immunoglobulines est diagnostiqué dans un sérum, une
immunofixation sérique doit être réalisée pour déterminer si les immunoglobulines proviennent d’un
clone plasmocytaire anormal (typage de la gammapathie monoclonale). Selon le type de gammapathie
monoclonale, il est possible de diagnostiquer un myélome multiple, un cancer des plasmocytes. Un
dosage sérique des chaînes légères libres (Kappa et Lamda) pourra compléter le bilan.
Un dosage d’IgM est utile chez le nouveau-né pour dépister une infection contractée avant la naissance
(congénitale).
* Hypergammaglobulinémies
Une augmentation polyclonale des immunoglobulines peut être observée lors d’une cirrhose,
d’infections, d’un syndrome inflammatoire et dans certaines tumeurs.
Une immunoglobuline monoclonale peut être observe dans des cancers hématopoïétiques touchant des
lymphocytes ou des plasmocytes : un lymphome, la maladie de Waldenström, la leucémie lymphoïde
chronique et le myélome multiple. Dans ces pathologies, il y’a classiquement une augmentation
franche d’une classe d’immunoglobulines et une diminution des 2 autres classes d’immunoglobulines.
Bien que certains patients puissent avoir une augmentation de la totalité des immunoglobulines, ils
sont en fait immunodéprimés car la majeure partie des immunoglobulines sont anormales et ne
contribuent pas à une bonne réponse immunitaire.
Le tableau ci-dessous montre quelques exemples de pathologies causant une augmentation des
immunoglobulines :
* Hypogammaglobulinémies
Les déficits acquis en immunoglobulines sont ceux qui sont causés par une pathologie sous-jacente
(secondaire) empêchant la synthèse normale des immunoglobulines par le système immunitaire ou des
pathologies entrainant une perte accrue de protéines (lymphome, patients gravement brulés …). Des
déficits en Ig peuvent être causés par des médicaments ( immunosuppresseurs, corticoïdes,
phénytoïne, carbamazépine) ou par des toxines.
Les déficits héréditaires sont rares mais peuvent affecter la production de toutes les immunoglobulines
(une seule classe ou d’une ou plusieurs sous-classes).
Dans le LCR, les immunoglobulines sont normalement présentes en faible quantité. Une augmentation
des immunoglobulines dans le LCR peut être observée dans des infections du système nerveux central,
un syndrome inflammatoire ou la sclérose en plaque.
Un déficit en IgA dans la salive peut être observé dans les infections respiratoires récidivantes.
Les enfants avec un système immunitaire normal peuvent avoir temporairement une baisse des IgG
quand leur production est retardée. La protection contre les infections se perd au fur et à mesure en
quelques mois quand les IgG de la mère dans le sang du nouveau-né diminuent. La quantité d’IgG
reste relativement basse jusqu'à ce que le nouveau-né démarre sa production d’IgM et d’IgG. C’est
pendant cette période de 3 à 6 mois que le nouveau-né est sujet à un risque accru d’infections
récidivantes.
Les enfants nourris au sein ont des IgA apportés par le lait maternel. Ces IgA peuvent protéger l’enfant
de certaines infections, en particulier durant la période entre la disparition des anticorps de la mère et
l’apparition de ceux du nouveau-né.
Les patients porteurs de pathologies avec une baisse des immunoglobulines, n’ont pas souvent une
bonne réponse immunitaire aux vaccins. Ils ne produisent pas suffisamment d’anticorps pour assurer
une protection correcte et ne doivent pas recevoir de vaccins vivants, comme celui du virus de la polio
ou de la rougeole.
Plusieurs autres types d’examens de biologie existent pour doser les anticorps dans le sang. Les
patients ayant un déficit en immunoglobulines peuvent avoir un résultat faussement négatif pour
certaines analyses. Par exemple, dans la recherche de maladie cœliaque, les IgA anti-transglutaminases
sont recherchés. Si un patient a un déficit en IgA, le résultat du dosage sera négatif, même s’il
présente une maladie cœliaque. En pratique, le dosage des IgA doit être réalisé pour exclure ces
possibilités.
S’il y a une baisse des IgG ou des IgA, ou si on suspecte un déficit en sous-classes d’Ig, le dosage des
sous-classes d’Ig peut être réalisé pour détecter et confirmer ce déficit. Un déficit en sous-classe peut
exister même avec un dosage de classes d’immunoglobulines normales.
Certaines personnes avec un déficit en IgA peuvent développer des anticorps anti-IgA. Si on transfuse
des produits dérivés du sang contenant des IgA (comme du plasma ou des immunoglobulines
thérapeutiques) à un patient ayant des anti-IgA, elle peut faire un choc anaphylactique sévère.
1. Est-ce qu’un dosage des immunoglobulines doit être fait chez tout le monde ?
Un dosage pondéral des immunoglobulines n'est pas un examen de routine ou de dépistage général. Il
est uniquement demandé par votre médecin s’il suspecte un déficit ou un excès d’immunoglobulines.
La plupart des gens n'auront jamais besoin de faire ces analyses.
Avec un immunophénotypage, un échantillon de sang, de moelle osseuse ou autre peut être testé pour
obtenir cette information. Elle est ensuite utilisée pour identifier précisément un type de leucémie ou
de lymphome et si possible, pour prédire son agressivité et/ou sa réponse aux traitements. Les
identifications et les prédictions faites sont basées sur une "bibliothèque" des associations de motifs
antigéniques qui ont été établies au fur et à mesure.
La plupart des antigènes détecté par immunophénotypage sont identifiés par un CD (cluster de
différenciation) plus un chiffre ou un nombre, tel que: CD1a, CD2, CD3, CD4, CD8, CD13, CD19,
CD20, CD33, CD61 ou CD235. Plusieurs centaines d’antigènes ont été identifiés et ont reçu une
désignation en CD, mais seulement un petit nombre d'entre eux sont régulièrement utilisés en clinique.
Traditionnellement, l'immunophénotypage était réalisé par immunohistochimie en colorant les cellules
fixées sur une lame de verre puis en les regardant au microscope. Bien que cette technique soit encore
utilisée, la plupart des immunophénotypages sont maintenant effectués par une méthode automatisée
appelée cytométrie de flux. Cette méthode consiste à ajouter des anticorps spécifiques marqués par des
molécules fluorescentes aux échantillons de sang, de moelle osseuse ou de liquides biologiques à
examiner. Ces anticorps se fixent aux antigènes correspondants de globules blancs, quand ils sont
présents. Les globules blancs sont ensuite envoyés par un flux de liquide devant plusieurs lasers et
détecteurs, ainsi chaque cellule est analysée individuellement.
Le cytomètre de flux mesure rapidement les caractéristiques de chaque cellule, telles que la taille et la
granulosité, et évalue le type et la quantité de complexes antigène-anticorps fluorescents qui sont
présents. Des milliers de cellules sont évalués au cours de l'analyse. Les résultats sont ensuite
comparés à des résultats "normaux" et aux associations connues pour être représentatives des
différentes leucémies et lymphomes. Ce processus permet au biologiste d'interpréter les résultats pour
déterminer les types de globules blancs présents, leur maturité, et les types et les quantités d'antigènes
présents sur ou dans ces cellules.
3. Les résultats des examens peuvent-ils être utilisés pour déterminer l’évolution de mon
cancer ?
Seulement d’une manière générale; en fonction des associations d’antigènes présents, un médecin peut
déterminer si le cancer est susceptible d'être plus agressif ou plus résistants aux traitements. Chaque
personne, son cancer, et son évolution sont uniques.
Synonymes: Somatomédine C
Nom officiel: Insuline-like Growth Factor - 1
Examens apparentés: Hormone de croissance, Glucose
1- Quels sont les signes et les symptômes observés lors d’un déficit en GH et IGF-1 ?
- Chez les enfants :
*Ralentissement de la croissance au cours de la petite enfance par rapport aux normes du groupe du
même âge.
*Stature plus petite que les autres enfants du même âge.
*Retard de puberté.
*Radiographie osseuse montrant un retard de croissance osseuse.
- Chez les adultes, des concentrations anormalement basses en IGF-1 et/ou GH peuvent provoquer des
symptômes subtils, non spécifiques, tels que :
*Une diminution de la densité osseuse.
*Une fatigue.
*Des modifications notables de la concentration sanguine en lipides.
*Une diminution de la tolérance à l’exercice physique.
2- Quels signes et symptômes sont observés lors d’une production excessive de GH et d’IGF-1 ?
Chez un enfant, il n’est pas rare que la grande taille soit remarquée en premier lieu.
Chez un adulte, cela peut être plus subtil : un grand nez, des lèvres épaisses, une mâchoire plus
importante, ou des bagues et des chaussures qui ne sont plus adaptées à la taille. D’autres signes
peuvent exister :
Une voix grave, rauque
Une augmentation de la taille des organes (foie, cœur, reins et rate)
Une hypertrophie de la langue
Une dysfonction érectile
Une fatigue
Des maux de tête et des troubles de la vision.
Une douleur et un gonflement articulaire
Des irrégularités du cycle menstruel
Une faiblesse musculaire
Des ronflements
Une augmentation de la transpiration
Un épaississement de la peau et des phanères
Un coincement de nerfs (syndrome du canal carpien)
En cas d’IDR positive, des tests complémentaires sont effectués pour rechercher des signes de
tuberculose maladie évolutive.
Une infirmière (ou un médecin) va désinfecter la face antérieure de l’avant-bras du patient avec de
l'alcool et laisser ensuite sécher la peau. Puis avec une seringue de 1ml et une aiguille très fine, elle (il)
va injecter une petite quantité (0,1 ml) d’une solution de DPP dans la couche superficielle du derme.
Lorsque l’injection est correctement réalisée, elle provoque l’apparition d’une petite papule en peau
d’orange. Le site d’injection doit être laissé tel quel (pas de pansement, pas de manipulation
supplémentaire). Aucun parfum ou cosmétique ne doit être appliqué. Le site d’injection cutané devra
être examiné par un médecin après 48 ou 72 heures pour voir si une réaction cutanée locale
(induration) s'est produite.
Dans quel but est-il prescrit ?
L’intradermoréaction à la tuberculine est utilisée pour le dépistage de populations particulières à risque
de tuberculose:
• Les personnes souffrant de maladies ou de situations pathologiques affaiblissant leur système
immunitaire, comme les patients infectés avec le VIH ou atteints du SIDA, affections les rendant plus
vulnérables à une infection tuberculeuse.
• Les personnes vivant dans des collectivités (maisons de soins infirmiers, écoles) ou dans des
conditions de promiscuité (milieu carcéral).
• Les personnels de santé et les personnes dont la profession les met en contact étroit avec des
personnes pouvant être atteintes de tuberculose maladie.
• Les personnes qui ont été en contact étroit avec un patient atteint de tuberculose maladie.
• Les personnes qui viennent ou qui ont vécu dans un pays étranger où la tuberculose est fréquente.
L’intradermoréaction à la tuberculine est également utilisée pour surveiller les patients à haut risque
(test généralement réalisé une fois par an). En cas de réaction positive, des examens complémentaires
tels que des radiographies des poumons, sont effectués pour chercher les signes de la maladie active.
Quand est-il prescrit ?
Une intradermoréaction à la tuberculine (IDR) est prescrite lorsque le médecin veut dépister une
infection tuberculeuse latente chez un patient. Le test peut être répété tous les ans chez les patients
appartenant à un groupe à risque élevé, soit parce qu'ils présentent une maladie affaiblissant leur
système immunitaire, soit parce qu'ils travaillent ou vivent dans un groupe à risque élevé. Le test
cutané n’est pas utilisé comme un test de dépistage systématique dans la population générale (en effet
la tuberculose est relativement rare dans les pays occidentaux, malgré l’existence de disparités), mais
peut être réalisé chez les personnes qui fréquentent une collectivité (écoliers, collégiens, enseignants),
ou chez les professionnels de santé.
La tuberculose étant une maladie contagieuse transmise par les sécrétions respiratoires, l’IDR peut être
demandée chez les personnes ayant été en contact étroit avec un patient atteint de tuberculose maladie
active. Cependant, le test ne se positive habituellement qu’environ 6 à 8 semaines après le contact et
l'infection initiale. L’intradermoréaction à la tuberculine peut également être demandée si vous avez
voyagé dans un pays étranger où la tuberculose est fréquente.
L’intradermoréaction à la tuberculine ne doit pas être réalisée chez les personnes qui ont un antécédent
d’infection tuberculeuse active (tuberculose maladie) ou de réaction sévère à la tuberculine. En effet,
les personnes déjà sensibilisées peuvent développer une réaction très importante au site d’injection,
alors que le diagnostic déjà établi par ailleurs ne justifie pas l’IDR.
Un résultat négatif peut signifier que vous n'avez pas été exposé à la tuberculose ou que l’IDR a été
réalisée trop tôt après un éventuel contage, puisqu’il faut environ 6 à 8 semaines après l'infection pour
que le test cutané se positive. Si votre médecin veut confirmer un résultat négatif, il peut répéter
l’intradermoréaction à la tuberculine.
Un résultat positif peut être dû à une infection tuberculeuse latente ou à une tuberculose maladie active
ou occasionnellement être un faux positif. Un résultat positif peut également être observé chez les
personnes vaccinées par le BCG (Bacille de Calmette et Guérin).
Un résultat positif doit être suivi par des tests complémentaires tels que la radiographie pulmonaire
pour rechercher des signes de tuberculose active. Si une tuberculose active est suspectée, des examens
bactériologiques des crachats doivent être réalisés pour confirmer le diagnostic.
Vous pouvez ne pas répondre à une intradermoréaction à la tuberculine si vous avez eu une infection
virale récente ou bénéficié d’un vaccin vivant comme celui de la rougeole, des oreillons, de la
varicelle, de la grippe, ou si vous avez une tuberculose très sévère, une autre infection bactérienne, ou
si vous prenez une thérapie immunosuppressive comme des corticostéroïdes.
1. Qu'en est-il des tests par multipuncture pour le diagnostic de l’infection tuberculeuse ?
Les tests par multipuncture (Heaf test en Angleterre) sont rarement utilisés. Ces tests sont formés d'un
dispositif à pointes multiples qui sont plongées dans une solution de tuberculine. Le dispositif est
ensuite appliqué sur la peau, ou la peau est piquée à travers un peu de tuberculine déposée à sa surface.
Le test par multipuncture n'est pas considéré comme fiable car la quantité de tuberculine présente sur
chaque pointe ne peut pas être certifiée. Tout résultat positif obtenu par un test par multipuncture doit
être confirmé par une intradermoréaction classique à la tuberculine.
Tuberculose
La bactérie se transmet surtout par voie aérienne à partir des sujets tuberculeux bacillifères
(contagieux), lorsqu'ils crachent, toussent, éternuent ou rient. Ces sujets bacillifères projettent ainsi
dans l'air de minuscules gouttelettes contenant les mycobactéries qui peuvent être inhalées par toute
personne se trouvant à proximité Afin de prévenir la transmission du bacille à l'homme par voie
digestive après ingestion de viande ou de lait insuffisamment cuit ou pasteurisé, la plupart des pays
développés ont entrepris d'assainir leur cheptel bovin.
La tuberculose (ou phtisie) était autrefois très fréquente, au point de constituer l'une des premières
causes de mortalité aux USA ou en Europe au 19ème siècle. Elle était alors soignée dans les
sanatoriums, par des cures de soleil et de plein air. La tuberculose a été réduite par l'amélioration des
conditions de vie (meilleure nutrition, meilleure éducation sanitaire, amélioration de l'habitat, de
l'hygiène et plus généralement des conditions de vie, notamment de travail), mais aussi grâce aux
antibiotiques anti-tuberculeux, apparus au début des années 1950. Toutefois, la maladie tue encore
près de deux millions de personnes chaque année dans le monde, la plupart d'entre elles en Asie et en
Afrique, mais aussi dans une moindre mesure en Amérique du Sud et en Europe de l'Est. De plus, on
voit apparaître des souches multi-résistantes aux antibiotiques: les antibiogrammes en début de
traitement montrent un niveau de multi-résistance primaire inférieur à 1% en Europe de l'Ouest et du
Centre et très élevé dans les pays Baltes (8-17%).
Tous les sujets infectés ne font pas nécessairement une tuberculose. Le système immunitaire oppose
un rempart au bacille tuberculeux qui, séquestré au sein d'un amas cellulaire « le caseum », peut rester
quiescent pendant des années. Il s'agit alors d'une tuberculose-infection latente, qui ne provoque aucun
symptôme. Dans la plupart des cas, cette infection latente ne progresse pas vers une tuberculose active:
le sujet n'est pas malade et ne peut pas infecter son entourage, car le germe n'est pas présent dans ses
sécrétions broncho-pulmonaires. L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) estime ainsi qu'un tiers
de la population mondiale est actuellement infectée par M. tuberculosis. Chez 10% de ces sujets, les
mycobactéries peuvent se réactiver et se multiplier, conduisant alors à une tuberculose active (la
tuberculose-maladie). Cette réactivation peut se faire plusieurs années, voire dizaines d'années, après
le contact, mais peut aussi se faire beaucoup plus vite, tout particulièrement chez ceux dont le système
immunitaire est déficient, notamment chez les personnes infectées par le virus HIV, les jeunes enfants,
les toxicomanes par voie intra-veineuse, les personnes dénutries ou alcooliques, les diabétiques mal
équilibrés, les insuffisants rénaux en phase terminale.
La maladie affecte en priorité les populations pauvres et/ou migrantes et/ou marginalisées et/ou
présentant des difficultés d'accès aux soins et/ou souffrant d'une infection par le HIV. La tuberculose
maladie par réactivation d'un ancien foyer quiescent s'observe souvent chez les sujets âgés.
En France, cette maladie est sur la liste des maladies infectieuses à déclaration obligatoire. Cela
permet d'effectuer des investigations (enquête épidémiologique) destinées à limiter la propagation de
la maladie en recherchant d'éventuels cas contacts ou contagieux autour des nouveaux malades. Cela
permet aussi de suivre les niveaux de résistance aux antituberculeux. L'incidence de la tuberculose en
France était de 11,2 cas pour 100 000 habitants en 2000 et ne diminue plus depuis 1997. Les personnes
en provenance d'un pays d'endémie tuberculeuse ont un risque multiplié par 8 par rapport aux
nationaux et plus particulièrement les adultes jeunes.
Signes et Symptômes
L'infection latente ne cause aucun symptôme comme nous l'avons déjà indiqué. Les personnes qui ont
ce type d'infection peuvent demeurer infectées sans le savoir pendant des années.
Une fois la maladie réellement déclarée, les signes ou les symptômes de la tuberculose peuvent être
confondus avec ceux de nombreuses autres maladies. Ce sont:
amaigrissement,
fatigue (asthénie),
diminution de l'appétit (anorexie),
fièvre à prédominance nocturne,
sueurs nocturnes,
règles irrégulières,
évoluant sur des semaines, voire des mois, souvent attribués à un surmenage. La présence d'une toux
grasse avec parfois présence de crachats sanglants permet d'évoquer plus spécifiquement la maladie.
En cas de tuberculose extra-pulmonaire (infection en dehors des poumons), d'autres symptômes sont
possibles:
douleurs dorsales avec parfois des paralysies (tuberculose vertébrale),
anémie ou autres anomalies hématologiques par exemple des bi-cytopénies voire des pan-
cytopénies (tuberculose médullaire),
douleurs osseuses ou articulaires (tuberculose ostéo-articulaire),
douleurs de la sphère génitale ou urinaire en cas de tuberculose génito-urinaire qui peut être
responsable de stérilité,
douleurs abdominales,
fièvre avec un souffle court en cas de tuberculose péricardique ou de miliaire tuberculeuse
(dans ce cas le bacille tuberculeux est présent en grande quantité dans la circulation sanguine
ce qui s'accompagne notamment d'anomalies hématologiques),
altérations de la santé mentale, céphalées voire coma (tuberculose cérébrale ou du système
nerveux central).
Ces divers symptômes peuvent aussi se voir dans d'autres maladies. C'est pourquoi le diagnostic de
certitude de tuberculose nécessite que le laboratoire mette en évidence M. tuberculosis dans un ou
plusieurs prélèvements, par exemple dans les sécrétions broncho-pulmonaires, dans un prélèvement
sanguin ou médullaire, dans les urines, des biopsies, etc.
Examens de Laboratoire
Pour diagnostiquer une tuberculose-infection latente, on utilise l'intradermoréaction à la
tuberculine, qui consiste à injecter sous la peau un extrait d'une forme purifiée de cette protéine
produite par le bacille tuberculeux et voir apparaître une réaction autour du point d'injection
(gonflement et inflammation). La probabilité d'une infection varie selon la taille et l'intensité de cette
réaction observée 48 à 72 heures après l'injection.
L'intradermoréaction est un test de dépistage, que l'on utilise:
- chez les individus qui présentent un risque élevé d'avoir contracté la maladie, c'est à dire chez des
individus qui ont été en contact avec des tuberculeux contagieux,
- chez les enfants scolarisés ou au moment de l'embauche des personnels travaillant dans les hôpitaux
ou autres collectivités.
En cas d'intradermoréaction positive, d'autres tests diagnostiques peuvent être nécessaires, par
exemple une radiographie pulmonaire à la recherche de signes d'une tuberculose active.
Le test QuantiFERON-TB® est un test apparu récemment qui peut être utilisé en alternative à
l'intradermoréaction à la tuberculine ou alors comme un test de seconde intention après une
intradermoréaction positive. Ce test est plus coûteux que l'intradermoréaction, mais il présente
quelques avantages:
- son résultat n'est pas affecté par une vaccination préalable du sujet par le BCG (Bacille de Calmette
et Guérin),
- son résultat n'est pas non plus affecté par une intradermoréaction préalable,
- il nécessite un simple prélèvement sanguin et n'entraîne aucune réaction inflammatoire désagréable,
- il n'est pas nécessaire que le patient soit revu en consultation par son médecin (ou son infirmière) 48
à 72 heures plus tard.
Tuberculose active
Pour diagnostiquer une tuberculose pulmonaire, le laboratoire procède à l'analyse bactériologique du
premier crachat du matin. Afin d'augmenter la sensibilité de la méthode, on répète l'opération trois fois
(généralement trois jours consécutifs) car l'élimination des bacilles tuberculeux peut se faire de
manière intermittente. L'analyse de trois crachats matinaux peut être remplacée par l'analyse de trois
tubages gastriques matinaux. L'analyse des tubages gastriques obtenus au réveil est plus sensible que
l'analyse des crachats obtenus au réveil car un liquide gastrique du réveil contient tous les bacilles
tuberculeux éliminés dans les sécrétions bronchiques pendant toute la nuit (et les bacilles tuberculeux
résistent bien à l'acidité gastrique).
L'utilisation d'une sonde moléculaire permet d'obtenir une réponse le jour même, c'est-à-dire dans le
même délai que la recherche microscopique de BAAR. Ce test moléculaire consiste à amplifier le
matériel génétique de la bactérie éventuellement présente dans le prélèvement, ce qui permet
d'identifier la présence d'un groupe de mycobactéries auquel M. tuberculosis appartient. Toutefois, les
tests moléculaires, qu'ils soient positifs ou négatifs, nécessitent d'être confirmés par culture, parce que
des faux positifs et faux négatifs existent par ces méthodes moléculaires et aussi parce que pour faire
un antibiogramme, il faut disposer d'une culture de M. tuberculosis.
Un traitement anti-tuberculeux destiné à guérir la tuberculose est administré au patient dès que le
diagnostic est fait, par exemple en cas de recherche microscopique de BAAR positive. Une fois le
traitement démarré, le médecin pourra demander d'autres examens microscopiques avec mise en
culture des crachats de façon à vérifier que les BAAR disparaissent sous l'effet du traitement, ce qui
signe l'efficacité du traitement et permet au médecin de juger de la diminution du degré de contagiosité
du patient. Les mesures d'isolement ne pourront être levées que si le patient n'est plus contagieux.
Le vaccin BCG (pour Bacille de Calmette et Guérin) consiste à injecter un bacille vivant, mais ayant
perdu sa virulence, pour que l'organisme se défende. La vaccination est obligatoire dans un certain
nombre de pays, bien que ses résultats ne soient pas aussi satisfaisants qu'avec d'autres vaccins. En
France, compte-tenu, depuis 2007, de la faible prévalence de la maladie, la vaccination ne demeure
obligatoire que chez les enfants ou les adolescents à risque élevé de tuberculose, dans le but de les
protéger contre les formes graves c'est-à-dire les méningites tuberculeuses et les miliaires
tuberculeuses (correspondant à des tuberculoses généralisées touchant de nombreux organes), avec un
taux de protection proche de 80%. La vaccination par le BCG entraîne une positivité de
l'intradermoréaction à la tuberculine, ce qui signifie qu'en cas de vaccination par le BCG
l'intradermoréaction devient moins facile à interpréter. Il n'y a pas lieu de pratiquer une
intradermoréaction à la tuberculine après une vaccination par le BCG.
En revanche, si vous présentez un risque de développer une tuberculose active, votre médecin pourra
vous prescrire un traitement, généralement par isoniazide, pour une durée de 6 mois. Ce traitement ne
doit pas être interrompu sous risque de récidive plus difficile à traiter. Pendant votre traitement des
examens sanguins pourront vous être prescrits afin de vérifier que votre foie supporte bien l'isoniazide,
qui est un médicament qui peut affecter le foie.
Ionogramme
Synonymes: Bilan électrolytique, profil électrolytique
Nom officiel: Electrolytes
Examens apparentés: Sodium, Potassium, Bicarbonates, Chlorures, CO2
IMA
Synonymes:
Nom officiel: Ischemia-Modified Albumin (Albumine modifiée par l'ischémie)
Examens apparentés: Troponine, Myoglobine, Marqueurs cardiaques
K
Potassium
Synonymes: K
Nom officiel: Potassium
Examens apparentés: Sodium, Electrolytes, Chlorures, CO2
1. Quels sont les traitements pour les causes fréquentes de diminution du potassium
(hypokaliémie) et d'augmentation du potassium (hyperkaliémie) ?
Le traitement de l'hypokaliémie peut inclure l'utilisation de supplémentation en chlorure de potassium
et l'augmentation de l'apport par des aliments riches en potassium (bananes, bœuf ou épinard). Le
traitement de l'hyperkaliémie peut inclure l'utilisation de diurétiques, le recours à la dialyse ou à
l'injection d'insuline.
2. Quels sont les aliments riches en potassium ?
De nombreux fruits, légumes et viandes sont de bonnes sources de potassium. Par exemple, la banane,
le melon, le jus d'orange, la pomme de terre, l'épinard, le brocoli, le lait, le yaourt, la dinde et le bœuf.
3. Y a-t-il des examens disponibles pour que je mesure ma concentration de potassium ?
Non. Le dosage des électrolytes doit être effectué par des biologistes entraînés utilisant des appareils
très sensibles.
4. Est-ce que les boissons pour "sportifs" sont utiles pour maintenir ma concentration en
électrolytes ?
Les boissons pour "sportifs" permettent un remplacement rapide en électrolytes après un exercice,
mais votre corps peut restaurer cette concentration naturellement en utilisant son propre stock en
minéraux.
L
LA
Synonymes: Anticoagulant lupique
, Lupus Anticoagulant, combinaison de tests pour la recherche d’anticoagulant lupique; Inhibiteur
Lupique; TCA sensible; TCA-LA; temps de venin de vipère Russell dilué (TVVRd); temps de venin
de vipère Russell modifié (TVVRm)
Nom officiel: Anticoagulant lupique
Examens apparentés: TCA, Cardiolipin Antibodies, TP, Anticorps antiphospholipides et cofacteurs
LH
Synonymes: Lutéostimuline
Nom officiel: Hormone lutéinisante
Examens apparentés: FSH, Testostérone, Progestérone, Estrogen, Total estogens
Lipase
Synonymes:
Nom officiel: Lipase
Examens apparentés: Amylase
Liquide amniotique
Synonymes: analyse du liquide amniotique; amniocentèse
Nom officiel:
Examens apparentés: Fibronectine
Lithium
Pour déterminer la concentration sanguine en lithium, qui doit se situer dans une zone thérapeutique
pour que ce médicament soit efficace, ou encore pour détecter un surdosage
A intervalle régulier tout au long du traitement pour vérifier que la concentration sanguine en lithium
est correcte, et de plus chaque fois qu’on suspecte un sous dosage (concentration basse, traitement
inefficace) ou surdosage du médicament (concentration forte, apparition d’effets toxiques)
Le lithium est normalement pris tous les jours et à vie. La dépression bipolaire est une maladie
contrôlable, elle n’est pas guérissable.
Synonymes: Magnésémie
Nom officiel:
Examens apparentés:
Pour évaluer le niveau de magnésium dans votre sang et pour aider à déterminer la cause d’un
déséquilibre du taux de calcium et/ou de potassium sanguins.
En cas de symptômes tels que: fatigue, arythmie cardiaque, nausées et/ou diarrhée qui peuvent être dus
à un niveau trop bas ou trop élevé de magnésium ou bien en cas de niveau anormal de calcium ou de
potassium sanguins.
Il peut vous être demandé d’être à jeun depuis 12h; dans tous les cas, suivez les instructions qui vous
seront données.
Qu’est ce qui est analysé ?
L'examen mesure le taux de magnésium dans le sang. Le magnésium est un minéral essentiel à la
production d’énergie, la contraction musculaire, la fonction nerveuse et au maintien de la solidité des
os. Il provient de l’alimentation et est absorbé par l’intestin grêle et le colon. Le magnésium est stocké
dans les os, les cellules et les tissus de l’organisme. A l’état physiologique, environ 1% du magnésium
total de l’organisme est présent dans le sang.
Une grande variété d’aliments contient de petites quantités de magnésium, en particulier les légumes
verts comme les épinards, ou les céréales complètes et les noix. L’organisme maintient un niveau
stable de magnésium en régulant la quantité absorbée et la quantité excrétée ou conservée par le rein.
Une légère carence en magnésium peut n’entraîner que quelques symptômes non spécifiques, voire
aucun symptôme. Une carence sévère ou persistante peut entraîner nausées, fatigue, perte d’appétit,
confusions, crampes musculaires, épilepsie, arythmie cardiaque et sensations d’engourdissement. Elle
peut aussi affecter le métabolisme du calcium, en exacerbant une carence calcique.
Les symptômes d’excès de magnésium peuvent être les mêmes que ceux retrouvés en cas de carence:
nausées, faiblesse musculaire, perte d’appétit et arythmie cardiaque.
Des taux anormaux de magnésium sont le plus souvent rencontrés dans les maladies causant une
réduction ou un excès d’excrétion du magnésium par les reins, ou dans les situations d’altération de
l’absorption intestinale. Le dosage du magnésium peut faire partie du bilan prescrit en cas de désordre
rénal et/ou d’un diabète mal équilibré. Il peut aussi aider au diagnostic de maladies gastro-
intestinales.
Puisqu’un faible niveau de magnésium peut au fil du temps causer une carence en calcium et en
potassium, il doit être dosé pour aider au diagnostic en cas de désordres calciques, potassiques, de
phosphore et/ou d’hormone parathyroïdienne – un autre composant participant à la régulation du
calcium.
Enfin, le taux de magnésium peut être mesuré régulièrement pour surveiller la réponse à une
supplémentation orale ou intraveineuse en magnésium, et, couplé avec la mesure du taux de calcium et
de phosphore, il sert à surveiller une supplémentation calcique.
Un dosage de magnésium est envisagé comme une aide au diagnostic des carences chroniques en
calcium et potassium. Il peut aussi être conseillé aux personnes présentant des symptômes pouvant
être dus à une carence en magnésium tels que faiblesse musculaire, mouvements convulsifs, crampes,
confusion, arythmie cardiaque et épilepsie.
Un médecin peut recommander un dosage de magnésium pour dépister une éventuelle carence,
notamment dans l’évaluation de situations de malabsorption, malnutrition, diarrhée ou d’alcoolisme.
La prise de médicaments entraînant une excrétion rénale du magnésium doit faire envisager ce dosage.
Quand une supplémentation en calcium et/ou en magnésium est nécessaire, le taux de magnésium doit
être contrôlé à intervalles réguliers pour surveiller l’efficacité du traitement.
Dans le cas d’un désordre rénal ou d’un diabète mal contrôlé, le dosage de magnésium peut être
recommandé périodiquement, en plus du dosage de la créatinine et de l’urée, pour améliorer la
surveillance de la fonction rénale en s’assurant de l’absence d’excrétion ou de rétention anormale de
magnésium.
Un taux bas de magnésium indique une consommation ou une absorption insuffisante, ou bien une
excrétion trop importante. Une telle carence est typiquement observée dans des situations telles que:
Les hypermagnésémies sont rarement dues à un excès d’apports alimentaires mais sont plutôt le reflet
de problèmes d’excrétion ou de supplémentation excessive. On les rencontre dans les situations telles
que:
• Maladie rénale
• Hyperparathyroïdie
• Hypothyroïdie
• Déshydratation
• Acidocétose
• Maladie d’Addison
• Usage d’antiacides ou de laxatifs contenant du magnésium
Le magnésium étant un électrolyte, son dosage doit être effectué conjointement à d’autres électrolytes
comme le sodium, le potassium, les chlorures, les bicarbonates (ou le CO2 total), le calcium et le
phosphore pour évaluer l’équilibre électrolytique dans sa globalité. Il est par exemple courant que le
taux de potassium soit abaissé quand le magnésium l’est.
Le magnésium est dosé aussi fréquemment que les autres minéraux. Il est usuellement prescrit en cas
de taux de calcium anormal ou de symptômes évoquant une carence ou un excès de magnésium.
Les quantités de magnésium absorbées, utilisées et excrétées varient d’une personne à l’autre et
beaucoup prennent des médicaments affectant le niveau de magnésium. Le mieux est d’en parler à son
médecin traitant.
TSH
CK | CK-MB | Troponine | Myoglobine | BNP | ASAT | LDH | Gaz du sang | | | Electrolytes | NFS |
IMA
Note: Les marqueurs cardiaques ne sont pas les mêmes tests que ceux utilisés pour cribler la
population générale en termes d’évaluation du risque de développer une pathologie cardiaque. A ce
propos, vous pourrez consulter « Evaluation du risque cardiaque » quand il sera disponible.
Examens
Examens de laboratoire
- Marqueurs cardiaques actuels : ils sont utilisés pour aider au diagnostic, à l’évaluation et à la
surveillance de patients suspectés de présenter un syndrome coronarien aigu (SCA):
CK et CK-MB
Troponines cardiaques (TpIc ou TpTc)
Myoglobine
- Autres marqueurs qui pourraient être utilisés pour évaluer des complications cardiaques
futures (pronostic) :
- Marqueurs non utilisés actuellement dans ce cadre: ils ne sont pas spécifiques d’une atteinte
cardiaque et ne sont plus recommandés pour évaluer des patients suspectés de SCA :
AST ( ou TGO)
LDH
- Examens plus généraux: souvent demandés en même temps que les marqueurs cardiaques :
- Examen en discussion:
Albumine modifiée par l’ischémie (IMA) : cet examen a été approuvé par la FDA en association avec
la troponine et l’électrocardiogramme. Il n’est pas encore disponible, mais il pourrait devenir utile
prochainement pour identifier des patients à haut risque d’accident cardiaque.
Temps
pour Quand et
Qu’est-ce Origine Raison de son Délai pour
Marqueur revenir à comment
que c’est ? tissulaire augmentation augmenter
la valeur l’utiliser ?
normale
6à8
48 à 72
Cœur, Dommage aux heures
Enzyme: il heures,
cerveau et muscles après le
CK existe 3 sauf si le Avec CK-MB
muscles squelettiques dommage,
isoenzymes dommage
squelettiques ou cardiaque pic en 18 à
continue
24 heures
Moins
4à6
Cœur 24 à 48 spécifique
Iso-enzyme Dommage aux heures
surtout mais heures, que troponine,
dite muscles après le
CK-MB aussi sauf si le peut être
cardiaque squelettiques dommage,
muscles dommage utilisé si la
de la CK ou cardiaque pic en 12 à
squelettiques continue troponine n’est
20 heures
pas disponible
2à3
Parfois avec la
Protéine de Dommage aux heures En une
Cœur et troponine
stockage muscles après le journée
Myoglobine muscles permettant un
de squelettiques dommage, après le
squelettiques diagnostic
l’oxygène ou cardiaque pic en 6 à dommage
précoce
12 heures
Protéine
d’un
complexe
Diagnostique
de 4à8 Reste
l’atteinte
régulation: Dommage au heures, pic élevée
Troponine Cœur cardiaque, fixe
2 cœur en 12 à 24 pendant 7
le degré de
isoformes heures à 14 jours
l’atteinte
spécifiques
du cœur (I
et T)
Marqueurs pronostiques : ils sont utilisés pour évaluer le risque de survenue d’évènements
cardiaques dans le futur:
Ce sont des molécules, le plus souvent des protéines, synthétisées par l'organisme et présentes en
situation physiologique et dont la concentration augmente en réponse à la croissance tumorale ou
parfois synthétisées par la tumeur elle-même. Ces susbstances peuvent être détectées dans le sang, les
urines, le LCR ou tout autre fluide ou dans un un échantillon de tumeur. Certains marqueurs tumoraux
sont spécifiques de certains types de cancers alors que d’autres sont rencontrés dans plusieurs types de
cancers.
La plupart des marqueurs tumoraux peuvent être élevés dans d’autres situations que le cancer, c’est
pourquoi un marqueur tumoral seul ne peut être suffisant pour diagnostiquer un cancer.
Il n’existe qu’un petit nombre de marqueurs tumoraux validés, utilisés en routine par les médecins. Un
grand nombre de marqueurs potentiels sont toujours en phase d’évaluation. Souvent la découverte
d’un nouveau marqueur cause un fort engouement jusqu’à ce que les investigations supplémentaires
prouvent qu’il n’est pas plus utile que celui utilisé précédemment.
L’objectif des marqueurs tumoraux circulants est de disposer d‘un outil biologique, donc non invasif,
témoin de l’évolution de la pathologie tumorale. En dépistage aucun marqueur à ce jour n’est validé, à
l’exception de la thyrocalcitonine dans les cancers médullaires de la thyroïde. Le PSA a un intérêt en
détection précoce du cancer de la prostate. Plus généralement, les marqueurs ont un intérêt au
diagnostic, comme marqueur pronostique ou prédictif de la réponse au traitement.
Certaines personnes ont un risque élevé de développer un cancer à cause d’une mutation génétique
dont ils ont héritée. Même si ce n’est pas considéré comme un marqueur tumoral, des examens
recherchent ces mutations pour évaluer le risque de développement du cancer. C’est le cas pour les
allèles mutés des gènes BRCA1 et BRCA2, associés à un risque familial de développer un cancer du
sein ou des ovaires.
Seuls, ils ne peuvent pas établir le diagnostic. Le diagnostic du cancer se fait par biopsie du tissu
suspecté, puis analyse de l'exérèse chirurgicale de la tumeur, observé au microscope.
Les marqueurs tumoraux donnent des informations utiles pour:
• Le suivi de la maladie. Même s’il n’existe pas encore de marqueur utilisable pour la détection de
tous les cancers, certains marqueurs peuvent être utilisés pour le suivi des cancers. Les marqueurs
tumoraux génétiques peuvent être utilisés pour prédire le risque de développer un cancer lié à
l’hérédité pour chaque membre de la famille concernée.
• Une aide au diagnostic. Chez un patient symptomatique, les marqueurs tumoraux peuvent aider à
localiser le cancer (par exemple, le CA-125 pour le cancer des ovaires), et à différencier un cancer
d’une autre maladie. Mais les marqueurs tumoraux ne sont qu’une aide au diagnostic, et non pas un
diagnostic en eux-mêmes.
• Le stade de la maladie. Dans le cas d’un patient atteint d’un cancer, la concentration plasmatique
de marqueurs tumoraux peut aider à déterminer si le cancer s’est étendu à d’autres tissus et organes.
• Le pronostic. Certains marqueurs tumoraux peuvent être utilisés pour déterminer le degré
d’agressivité du cancer.
• Aider au choix du traitement. Les patients dont la tumeur surexprime Her2 pourront bénéficier
du traitement anti-Her2 (Herceptin®).
• Le suivi de l’efficacité du traitement. Les marqueurs tumoraux peuvent être utilisés pour suivre
l’efficacité du traitement, notamment dans le cas de cancers avancés. Si la concentration du marqueur
diminue, la tumeur répond au traitement; si elle reste élevée, des modifications du traitement seront
nécessaires. Cependant, ces résultats doivent être utilisés avec précaution. L’ACE, par exemple, est
utilisé pour le suivi des cancers des intestins, mais tous les cancers des intestins ne provoquent pas une
augmentation des concentrations d’ACE dans le sang. Si le marqueur n’est pas initialement en
concentration élevée dans le sang, il ne pourra pas être utilisé dans le suivi de l’efficacité du
traitement. Ceci ele cas pour tous les marqueurs circulants. On ne peut utiliser en suivi qu'un marqueur
dont la concentration initiale est élevée.
• Détecter d’éventuelles rechutes. Actuellement, l’utilisation la plus courante de ces marqueurs
tumoraux est la détection des récidives du cancer. Si un marqueur sanguin est élevé avant traitement,
puis diminue sous traitement, et recommence à s’élever quelques temps plus tard, ceci indique une
probable récidive du cancer (si le marqueur reste élevé après ablation chirurgicale du cancer, il est
probable que le tissu cancéreux n’ait pas été retiré dans son intégralité ou que des métastases
sécrétantes soient présentes).
Mercure
Synonymes: Hg
Nom officiel: Mercure
Examens apparentés: Lead, Arsenic, Heavy metals
Métanéphrines plasmatiques
Synonymes: Dérivés méthoxylés plasmatiques
Nom officiel: Métanéphrines libres plasmatiques
Examens apparentés: Urine Metanephrines, Catécholamines
Microalbuminurie
3- Y a-t-il d'autres raisons d'avoir des concentrations élevées de microalbumine dans l'urine ?
Oui, la microalbuminurie n’est pas spécifique du diabète. Elle peut être observée dans l’hypertension
artérielle, certaines anomalies lipidiques et plusieurs désordres immunitaires. Des concentrations
élevées peuvent aussi être la conséquence d’exercice physique intense, de la présence de sang dans les
urines, d’infections urinaires, de déshydratation ou de certains traitements médicamenteux.
Micropakine
Synonymes: Valproate de sodium, Depakine, Acide valproïque
Nom officiel: Acide valproïque
Examens apparentés: Carbamazépine, Phénytoïne, Suivi thérapeutique, ALAT
MNI-test
Synonymes: EBV test
Nom officiel: Test de la mononucléose infectieuse; recherche d'anticorps hétérophiles anti-EBV (virus
d'Epstein-Barr)
Examens apparentés: Virus d'Epstein-Barr
Ponction Biopsie Médullaire
Synonymes:
Nom officiel: Myoglobine
Examens apparentés: Troponine, Marqueurs cardiaques, CK-MB, CK
Puisque la myoglobine est aussi présente dans les autres muscles que le cœur, des concentrations
élevées de myoglobine sont retrouvées suite à des accidents traumatiques, de la chirurgie ou des
maladies musculaires. Dans le cadre du diagnostic de l’infarctus du myocarde, des valeurs élevées de
myoglobine nécessitent de réaliser un test plus spécifique des lésions du cœur, comme les troponines.
2. Si je ressens une douleur thoracique, est-ce que cela signifie que je fais un infarctus du
myocarde ?
Beaucoup d’autres pathologies peuvent causer une douleur thoracique et le type de douleur seul ne
permet pas le diagnostic d’infarctus du myocarde. Des douleurs à la pression des muscles de la
poitrine peuvent être d’origine pulmonaire. Elles peuvent également être un signe de durcissement des
artères (observé dans les atteintes des artères coronaires).
Des douleurs dans la poitrine qui apparaissent lors d’exercices musculaires intenses ou de situations de
stress, durent quelques minutes puis disparaissent. Si la douleur persiste, particulièrement lorsque vous
êtes au repos, prenez un avis médical immédiatement par téléphone en contactant le centre 15.
Sodium
Synonymes: Na
Nom officiel: Sodium
Examens apparentés: Potassium, Electrolytes, Bicarbonates, Chlorures, CO2
Le lithium est normalement pris tous les jours et à vie. La dépression bipolaire est une maladie
contrôlable, elle n’est pas guérissable.
NFS
Synonymes: Comptage globulaire, Hémogramme
Nom officiel: Numération Formule Sanguine
Examens apparentés: Blood Smear, Hémoglobine, Hématocrite, RBC, WBC, Formule leucocytaire,
Numération plaquettaire
Numération des Globules Blancs
Si votre médecin pense que vous pourriez avoir une infection, une maladie inflammatoire, un déficit
immunitaire, une maladie de la moelle osseuse ou une allergie mais aussi pour surveiller un traitement
connu pour engendrer des anomalies sur les globules blancs.
Dans le cadre d'une numération formule sanguine (NFS), qui peut être demandée pour de multiples
raisons.
Un échantillon de sang prélevé dans une veine du bras par piqûre au bout du doigt ou, chez un bébé,
par piqûre au talon.
Y a-t-il une préparation nécessaire pour cet examen ?
La numération des globules blancs (NGB) détermine le nombre de globules blancs dans un
échantillon de sang. Le nombre obtenu permet d’orienter le diagnostic vers certaines maladies. Les
globules blancs sont fabriqués dans la moelle osseuse, protègent l'organisme contre les infections et
interviennent dans la réponse immunitaire. Si une infection se développe, les globules blancs attaquent
et détruisent les micro-organismes causant l'infection.
L'échantillon de sang est obtenu par prélèvement à l’aide d’une aiguille insérée dans une veine du bras
ou par piqûre au bout du doigt ou, pour les nouveau-nés, par piqûre au talon.
Les situations telle l'infection à VIH ou des médicaments telle la chimiothérapie qui affaiblissent le
système immunitaire, entraînent une diminution du nombre de globules blancs..
Le résultat de la numération des globules blancs peut suggérer la présence d'une infection, d’une
allergie, ou d'un trouble de la moelle osseuse. Il est également utilisé la surveillance de la réaction de
l’organisme à différents traitements.
La numération des globules blancs fait partie de la numération formule sanguine (NFS), qui est
prescrite pour de nombreuses raisons. Les variations de la numération des globules blancs, si elles sont
en diminution ou en augmentation, permettent d’indiquer l’évolution d’une pathologie.
Un nombre élevé de globules blancs est appelée leucocytose. Cela peut être en rapport avec une
infection notamment bactérienne, une inflammation, une leucémie, des traumatismes, des
médicaments ou le stress..
Un nombre de globules blancs diminué est appelée leucopénie. Cette diminution peut résulter de
plusieurs situations différentes, telles que:
• des médicaments, notamment la chimiothérapie, ou suite à une radiothérapie
• une carence en vitamines, tels que l'acide folique (vitamine B9) ou la vitamine B12
• une pathologie du foie
• une hypertrophie de la rate
• dans certaines situations inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux
disséminé (LED),
• certaines infections
• des maladies du système immunitaire
.
Le nombre de globules blancs a tendance à être plus bas le matin et plus élevé dans l'après-midi. Le
nombre de globules blancs varie aussi avec l’âge: les nouveau-nés et les nourrissons ont généralement
un nombre plus élevé de globules blancs que les adultes. Il n'est pas rare pour les personnes âgées que
la réponse à l’infection soit plus modérée. Il existe de nombreux médicaments qui peuvent provoquer
soit une augmentation soit une diminution du nombre des globules blancs.
1. Y a t-il différents types de globules blancs ?
Oui. Il ya cinq principaux types de globules blancs: les polynucléaires neutrophiles, les polynucléaires
éosinophiles, les polynucléaires basophiles, les lymphocytes et les monocytes.
.Le traitement va dépendre des causes qui sont nombreuses et il n'est pas toujours nécessaire. Les
infections bactériennes induisent généralement une augmentation de la numération de globules blancs
et peuvent être traitées avec des antibiotiques.
Les leucémies (maladies de la moelle osseuse) peuvent nécessiter différents traitements, dont la
chimiothérapie ou une greffe.
Une leucopénie peut aussi nécessiter un traitement. En effet, une diminution importante du nombre de
globules blancs (par exemple après une chimiothérapie) s’accompagne d’un risque accru d’infection et
peut nécessiter un traitement par des injections sous-cutanées de facteurs de croissance (G-CSF ou
GM-CSF).
Nicotine / Cotinine
Synonymes:
Nom officiel: Nicotine ou Cotinine
Examens apparentés:
Parce que l’usage du tabac peut influer négativement sur la santé des individus, les compagnies
d’assurance demandent parfois à leurs clients de faire un test de dépistage du tabagisme actif.
La recherche de la nicotine et/ou de la cotinine peut faire l’objet d’un test qualitatif ou quantitatif. Une
mesure quantitative peut aider à faire la distinction entre les fumeurs actifs ou en phase de sevrage, les
non-fumeurs soumis au tabagisme environnemental (tabagisme passif) et les non-fumeurs non-exposés
à la fumée.
La cotinine peut être mesurée dans la salive ou dans les cheveux. La recherche de cotinine dans les
cheveux se conçoit surtout dans le cadre d’études cliniques, notamment chez des non-fumeurs exposés
à la fumée.
Le dosage de la nicotine dans le sang ou l’urine peut être prescrit seul si un médecin suspecte qu’un
sujet présente une intoxication aiguë.
Quand un patient déclare utiliser un traitement substitutif nicotinique et ne plus fumer, la recherche de
nicotine, de cotinine et d’anabasine peut être prescrite. L’anabasine est présente dans le tabac mais
absente des produits de substitution. Si un échantillon est positif pour l’anabasine, cela signifie que la
personne fume encore.
La cotinine et la nicotine sont parfois dosées quand un patient présente des symptômes qui font
suspecter une intoxication aiguë à la nicotine. Les symptômes sont les suivants:
- nausées, vomissements
- soif
- salivation profuse
- faiblesse
Une intoxication très grave peut entraîner:
- une augmentation de la pression artérielle et/ou une accélération du rythme cardiaque, qui ensuite
chute brutalement
- de la difficulté à respirer ou un ralentissement de la respiration
- des convulsions
- un état comateux
La recherche dans les cheveux est rarement faite dans un contexte clinique mais sert plutôt à évaluer
l’imprégnation tabagique sur le long terme.
Chez les patients pour lesquels l’intoxication aiguë est évidente, il est inutile de faire la recherche de
cotinine ou de nicotine. Les concentrations seront élevées et ne correspondent pas obligatoirement à la
sévérité des symptômes présentés par la personne.
Sirolimus
Synonymes: Nom de la spécialité: Rapamune
Nom officiel: Sirolimus
Examens apparentés: Suivi thérapeutique, Ciclosporine, Urée, Créatinine, Electrolytes, Numération
plaquettaire, Bilan lipidique, Tacrolimus, CMP
4. Dois-je prévenir les autres professionnels de santé qui s’occupent de moi de ma prise de
sirolimus ?
Oui, c’est une information importante pour eux; d’une part, en raison des interactions
médicamenteuses potentielles et d’autre part, en raison de son action immunosuppressive. Le sirolimus
peut influencer sur votre capacité à cicatriser, sur vos possibilités de vaccination et peut augmenter la
probabilité de développer certaines maladies cancéreuses (comme le cancer de la peau et le
lymphome).
Phénytoïne
Le maintien d’une concentration sanguine constante en phénytoïne n’est pas aisé. Le médicament est
métabolisé par le foie et éliminé par les urines. Les enzymes hépatiques qui métabolisent la phénytoïne
le font à des vitesses extrêmement variables d’un sujet à un autre, selon l’âge du sujet (les enfants
métabolisent plus vite, les sujets âgés plus lentement), et également selon l’état du foie. Lorsque
l’organisme atteint sa limite de métabolisation de la phénytoïne, une faible augmentation de posologie
provoquera une forte hausse de sa concentration sanguine avec une augmentation des effets
secondaires voire l’apparition d’effets toxiques. Dans le sang, la majeure partie de la phénytoïne est
liée aux protéines; seule la fraction de phénytoïne non liée, "libre", est active. Si un patient présente
une concentration sanguine de protéines plus faible que la normale, la fraction libre de phénytoïne va
se trouver augmentée. Associée à d’autres médicaments, la phénytoïne va augmenter ou diminuer leur
efficacité, et elle même verra son efficacité augmenter ou diminuer.
La phénytoïne est un antiépileptique difficile à manier car le rapport entre la dose administrée et la
concentration sanguine obtenue est variable, parfois même imprévisible. Les posologies de phénytoïne
devront être ajustées lentement jusqu’à ce que la concentration sanguine soit stable et dans la zone
efficace. La posologie nécessaire pour obtenir cette concentration sanguine efficace varie d’un sujet à
l’autre et peut,chez un même sujet, varier au cours du temps. Pendant toute cette phase initiale
d’ajustement de posologie puis tout au long du traitement, le médecin devra surveiller l’apparition
d’effets secondaires indésirables. Ces effets comprennent:
Ciclosporine
Synonymes: Nom des spécialités : Néoral, Sandimmun
Nom officiel: Ciclosporine
Examens apparentés: Suivi thérapeutique, Urée, Créatinine, Bilan lipidique, Bilan hépatique
Porphyrines
Synonymes:
Nom officiel: Nom formel : acide delta aminolévulinique (ALA) , porphobilinogène (PBG) ,
porphyrines
Examens apparentés:
Il existe six porphyries majeures, chacune étant associée à une enzyme déficiente particulière. La
plupart des porphyries sont héréditaires sur un mode autosomique dominant, avec un gène normal et
un gène pathologique. Ceci a pour conséquence une réduction d’environ 50 % de l’activité de
l’enzyme concernée en rapport avec l’hème. Il y a suffisamment d’hème synthétisé pour que la
personne atteinte ne devienne pas anémique, mais un ou plusieurs précurseur(s) est (sont) produit(s) en
excès.
Les porphyries peuvent être classées en fonction:
1. de l’enzyme atteinte
2. de l’endroit du corps où l’excès de porphyrines est produit:
• hépatique: au niveau du foie
• érythropoïétique: au niveau des globules rouges
ou
3. des signes et symptômes de la maladie (douleurs abdominales, signes
neurologiques/psychiatriques, signes cutanés, ou tous ces signes ensemble)
Les porphyries à l’origine de symptômes neuropsychiatriques se déclarent par des crises aiguës qui
peuvent durer des jours ou des semaines. Elles sont associées à des douleurs abdominales, des nausées,
une constipation, une dépression, une confusion, des hallucinations, des convulsions. Les crises
peuvent être déclenchées par plusieurs médicaments (comme des anti-convulsivants, des antibiotiques,
des hormones) ou par des facteurs environnementaux (comme un changement de régime alimentaire,
un stress, une exposition à des substances toxiques).
Les porphyries cutanées (touchant la peau) sont associées à une photosensibilité. L’exposition au
soleil, même à travers une vitre, est toxique pour la peau du patient. Cela peut causer des rougeurs, un
gonflement et une sensation de brûlure chez certains patients, alors que pour d’autres patients, cela
provoque des cloques (bulles), un épaississement de la peau, une hyperpigmentation (la peau
s’assombrit), et parfois des lésions cicatricielles.
- la porphyrie cutanée tardive (porphyria cutanea tarda) (PCT), la porphyrie la plus fréquente;
contrairement aux autres porphyries, la majorité des cas est due à une déficience enzymatique acquise
causée par une dysfonction du foie.
- la protoporphyrie (aussi appelée protoporphyrie érythropoïétique), qui se déclare typiquement
pendant l’enfance ou l’adolescence; la peau exposée au soleil rougit, ce qui s’accompagne de brûlures
et de démangeaisons, mais les lésions cicatricielles sont rares.
- la porphyrie érythropoïétique congénitale (PEC), une pathologie autosomique récessive très rare;
au fil du temps, l’extrême photosensibilité conduit à des lésions cicatricielles sévères et étendues des
zones exposées à la lumière.
Examens possibles
Les laboratoires de biologie médicale examinent les porphyrines et leurs précurseurs dans les urines, le
sang, les selles. Ces examens sont les suivants:
- porphobilinogène (PBG) dans les urines, et plus rarement l’acide delta aminolévulinique (ALA)
dans les urines
- les porphyrines dans les urines, les selles, ou le sang.
Les laboratoires spécialisés peuvent proposer d’examiner une ou plusieurs enzyme(s) affectée(s).
L’enzyme la plus fréquemment examinée est la porphobilinogène désaminase (PBG-D) dans les
globules rouges, utile pour les patients atteints de porphyrie aiguë intermittente. Les centres spécialisés
peuvent proposer de rechercher des mutations génétiques chez les patients ayant un diagnostic non
équivoque de porphyrie ou chez ceux dont un membre de la famille a eu précédemment un diagnostic
confirmé de porphyrie.
Les femmes sont plus à risque, à cause de l’effet déclencheur des hormones féminines, notamment la
progestérone, et les crises peuvent être liées au cycle menstruel. Les contraceptifs oraux et les
traitements hormonaux substitutifs contenant de la progestérone ou de proches composants
(progestatifs) doivent être évités, dans la mesure du possible, par les femmes atteintes de porphyrie
aiguë.
Dans le même ordre d’idée, l’exposition au soleil provoquera des lésions de la peau chez les patients
atteints de porphyrie cutanée. Le meilleur moyen de minimiser les conséquences de la porphyrie est de
changer son mode de vie pour éviter les facteurs aggravants.
Une porphyrie latente affectera-t-elle ma santé ?
Dans la plupart des cas, la réponse est non, et la porphyrie restera silencieuse. Cependant, il est
important de savoir que vous êtes atteint d’une porphyrie latente si vous avez une histoire familiale
pour que votre médecin puisse adapter un traitement médicamenteux, de manière à éviter les
médicaments et les circonstances qui pourraient déclencher des symptômes de votre porphyrie.
Synonymes: nombre de globules rouges; nombre d'érythrocytes, comptage des globules rouges
Nom officiel:
Examens apparentés: NFS, Frottis sanguin
Catécholamines
Si votre médecin pense que vous pourriez avoir une infection, une maladie inflammatoire, un déficit
immunitaire, une maladie de la moelle osseuse ou une allergie mais aussi pour surveiller un traitement
connu pour engendrer des anomalies sur les globules blancs.
La numération des globules blancs (NGB) détermine le nombre de globules blancs dans un
échantillon de sang. Le nombre obtenu permet d’orienter le diagnostic vers certaines maladies. Les
globules blancs sont fabriqués dans la moelle osseuse, protègent l'organisme contre les infections et
interviennent dans la réponse immunitaire. Si une infection se développe, les globules blancs attaquent
et détruisent les micro-organismes causant l'infection.
Les situations telle l'infection à VIH ou des médicaments telle la chimiothérapie qui affaiblissent le
système immunitaire, entraînent une diminution du nombre de globules blancs..
Le résultat de la numération des globules blancs peut suggérer la présence d'une infection, d’une
allergie, ou d'un trouble de la moelle osseuse. Il est également utilisé la surveillance de la réaction de
l’organisme à différents traitements.
La numération des globules blancs fait partie de la numération formule sanguine (NFS), qui est
prescrite pour de nombreuses raisons. Les variations de la numération des globules blancs, si elles sont
en diminution ou en augmentation, permettent d’indiquer l’évolution d’une pathologie.
Un nombre élevé de globules blancs est appelée leucocytose. Cela peut être en rapport avec une
infection notamment bactérienne, une inflammation, une leucémie, des traumatismes, des
médicaments ou le stress..
Un nombre de globules blancs diminué est appelée leucopénie. Cette diminution peut résulter de
plusieurs situations différentes, telles que:
• des médicaments, notamment la chimiothérapie, ou suite à une radiothérapie
• une carence en vitamines, tels que l'acide folique (vitamine B9) ou la vitamine B12
• une pathologie du foie
• une hypertrophie de la rate
• dans certaines situations inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde ou le lupus érythémateux
disséminé (LED),
• certaines infections
• des maladies du système immunitaire
.
Une augmentation du nombre de globules blancs peut être observée au cours des dernières semaines
de la grossesse.
Si vous avez eu une ablation de la rate, vous pouvez avoir une augmentation légère à modérée et
persistante du nombre globules blancs.
Le nombre de globules blancs a tendance à être plus bas le matin et plus élevé dans l'après-midi. Le
nombre de globules blancs varie aussi avec l’âge: les nouveau-nés et les nourrissons ont généralement
un nombre plus élevé de globules blancs que les adultes. Il n'est pas rare pour les personnes âgées que
la réponse à l’infection soit plus modérée. Il existe de nombreux médicaments qui peuvent provoquer
soit une augmentation soit une diminution du nombre des globules blancs.
1. Y a t-il différents types de globules blancs ?
Oui. Il ya cinq principaux types de globules blancs: les polynucléaires neutrophiles, les polynucléaires
éosinophiles, les polynucléaires basophiles, les lymphocytes et les monocytes.
Cet examen détermine le nombre de globules rouges (GR) dans un litre de sang. Les globules rouges,
qui sont fabriqués dans la moelle osseuse, transportent l'oxygène des poumons vers les cellules et le
dioxyde de carbone des cellules vers les poumons. Les femmes ont tendance à avoir un nombre de GR
plus bas que celui des hommes, et ces chiffres ont tendance à diminuer avec l'âge. Lorsque le nombre
des GR diminue et qu’il est associé à une diminution de l’hémoglobine, le patient est dit anémique. La
numération des globules rouges est toujours associée à une détermination de l’hémoglobinémie.
L'échantillon de sang est obtenu par prélèvement à l’aide d’une aiguille insérée dans une veine du bras
ou par piqûre au bout du doigt (pour les enfants ou les adultes) ou, pour les nouveau-nés, par piqûre au
talon.
Dans quel but est-il prescrit ?
Une numération des globules rouges est prescrite pour évaluer une anémie (diminution de
l'hémoglobine) ou polyglobulie (augmentation du nombre de GR).
Une numération des globules rouges est normalement prescrite dans le cadre de la numération formule
sanguine (NFS), qui peut être demandée pour différentes raisons.
Une diminution du nombre de globules rouges se voit normalement pendant la grossesse du fait
notamment de l’hémodilution physiologique liée à cet état.
Vivre à haute altitude entraîne une augmentation du nombre de globules rouges. C’est la réponse
normale de l’organisme à une diminution de l’oxygène disponible en altitude.
Certains médicaments peuvent augmenter le nombre de globules rouges. D’autres peuvent engendrer
une anémie.
1. Comment prendre en charge une anomalie du nombre de globules rouges ?
Tout d'abord, votre médecin doit déterminer la cause de l’anomalie de votre numération des globules
rouges, de sorte qu’il pourra prescrire le traitement approprié. Le traitement peut inclure une
supplémentation en vitamines ou en minéraux, une modification de votre alimentation, ou une
transfusion de globules rouges à partir d'un donneur de sang. Cette anomalie peut requérir un
changement de votre traitement actuel ou la prescription d’un médicament pour stimuler la production
de globules rouges dans votre moelle osseuse.
3. Est-ce que l’alimentation peut aider à maintenir ses globules rouges à un nombre normal ?
Oui, dans la mesure où si vous adoptez un régime alimentaire bien équilibré, vous pouvez prévenir
l'anémie ferriprive (par carence en fer). Certaines anomalies des globules rouges ne sont pas
susceptibles d'être corrigées par l'alimentation.
4. Y a-t-il des symptômes que je devrais connaître dans le cas où mon nombre de globules rouges
est dangereusement abaissé ou augmenté ?
La fatigue peut se voir en cas d’une diminution du nombre de globules rouges avec diminution de
l’hémoglobine (anémie). La pâleur (décoloration anormale de la peau) et l'essoufflement peuvent
également indiquer que les globules rouges sont diminués, de même que des étourdissements et une
altération de l'état psychique.
Numération plaquettaire
Synonymes: Comptage des thrombocytes
Nom officiel: Comptage des plaquettes
Examens apparentés: NFS, Platelet aggregation
Oestrogènes
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Pour mesurer ou surveiller les taux d'hormones féminines (oestrogènes), si vous êtes une femme qui
présente des anomalies du cycle menstruel, des règles anormales ou abondantes, des problèmes
d’infertilité, des signes de ménopause, ou toute autre altération hormonale. Par ailleurs ce test est
utilisé pour étudier le développement foeto-placentaire, au cours des premières étapes de la grossesse.
Quand votre médecin pense que vous présentez un déséquilibre hormonal, un saignement vaginal
anormal, un développement anormal ou précoce des organes sexuels (chez l’homme ou la femme).
Un échantillon sanguin est prélevé par ponction veineuse au pli du coude. Parfois, un échantillon
d’urines est nécessaire.
Qu’est ce qui est analysé ?
Les oestrogènes constituent un groupe d’hormones impliqués d’abord dans le développement des
organes sexuels féminins et ensuite dans l’apparition des caractéristiques sexuelles. Bien que les
œstrogènes appartiennent au groupe des hormones sexuelles de la femme adulte, ces hormones sont
aussi présentes en petite quantité chez l’homme. Chez la femme, l’hormone folliculo-stimulante (FSH,
produite par l’hypophyse), stimule, dans les ovaires, le développement des cellules qui entourent les
ovules. En retour, ces cellules réagissent en produisant des oestrogènes. Lorsque le taux d’oestrogènes
dépassent une valeur seuil, l’hypophyse produit l’Hormone Lutéinisante (LH), responsable
de l’expulsion de l’ovule et du début de la fécondation.
Les oestrogènes se répartissent en 3 entités: oestrone (E1), oestradiol (E2), et oestriol (E3).
- L’œstrone (E1) est le principal œstrogène retrouvé après la ménopause. Il est produit à partir de
substances synthétisées par les glandes surrénales et entraîne la production de tissu adipeux (graisse).
- L’oestradiol (E2) est produit principalement, chez les femmes, par les ovaires. Chez l’homme, les
testicules et les glandes surrénales sont la principale source d’oestradiol. Des taux normaux
d’oestradiol permettent un développement correct de l’ovulation, de la fécondation, et de la
grossesse; ils permettent aussi, chez la femme, le maintien d’une structure osseuse correcte et la
régulation des taux de cholestérol.
- L’oestriol (E3) est le principal œstrogène de la grossesse, produit essentiellement par le placenta (à
partir de substances sécrétées par les glandes surrénales et le foie du fœtus). Les concentrations
sanguines en oestriol augmentent dès la huitième semaine de grossesse et continuent à
augmenter jusqu’à l’accouchement. L’oestriol présent dans le sang maternel est rapidement éliminé
par les reins. Par conséquent, chaque mesure de l’oestriol est le reflet, à un instant donné, des
fonctions placentaires et fœtales. Les taux d’oestriol varient naturellement au cours de la journée.
Comment l’échantillon est-il recueilli ?
Un échantillon de sang est prélevé sur une veine de votre bras. Plus rarement, vous devez aussi fournir
les urines que vous aurez produites sur une durée de 24 heures.
Dans quel but est-il prescrit ?
Les mesures d’oestradiol aident à l'évaluation des fonctions ovariennes, et à la découverte des causes
de puberté précoce chez les filles (signes prématurés de puberté) et de gynécomastie chez l’homme.
L’indication principale est la recherche de causes en cas d’aménorrhée (par exemple, pour déterminer
si cela est due à une ménopause, une grossesse, ou un autre problème médical). Dans le traitement de
l’hypofertilité, au cours des jours qui précèdent la fécondation in vitro, des mesures répétées
permettent de suivre la croissance des follicules dans les ovaires. L’oestradiol est aussi utilisé pour
surveiller un traitement hormonal de la ménopause (implant délivrant du 17 oetradiol).
Votre médecin peut demander un dosage d’oestradiol (en association avec d’autres analyses) si vous
présentez des symptômes tels que des sensations de pesanteur pelvienne, des saignements anormaux
du vagin, des cycles menstruels irréguliers, des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des troubles
du sommeil, des règles irrégulières, et/ou des signes de ménopause. Si vous bénéficiez d’un traitement
hormonal, votre médecin peut s’aider de mesures répétées de l’oestradiol pour surveiller votre
traitement, mais uniquement si l’œstrogène a été délivré sous une forme mesurable par le laboratoire.
Si vous avez des difficultés pour concevoir et être enceinte, votre médecin peut faire mesurer votre
oestradiol: à différents moment du cycle menstruel; pour évaluer le développement des follicules
ovariens (qui se traduit par une augmentation des taux d’oestradiol) en prévision de techniques de
fécondation in vitro.
Si vous êtes enceinte, l’oestradiol libre (oestriol non associé avec la Sex Hormone-Biding globulin)
peut être mesuré entre la 15ème et la 20ème semaine de grossesse dans le cadre du triple test.
Les taux d’oestrogènes augmentent ou baissent selon les circonstances métaboliques. Il faut aussi
interpréter prudemment les taux d’oestrone, oestradiol, et oestriol en raison des variations habituelles
au cours de la journée et le long du cycle. Ainsi, si votre médecin surveille vos taux d’oetradiol, il
recherchera plus volontiers une augmentation ou une baisse à partir d’analyses répétées, plutôt qu’une
mesure unique. D’une manière générale, un seul examen ne suffit pas à poser un diagnostic.
Mises à part les variations journalières et au cours du cycle, les taux d’oestrogènes dans le corps
humain sont modifiés par certaines maladies telles que l’hypertension (augmentation de la pression
sanguine), l’anémie, et des dysfonctions rénales ou hépatiques.
1. Est-ce que tous les hommes ont des hormones femelles ?
Oui. Bien que les concentrations soient très inférieures à celles retrouvées chez les femmes, ces
hormones restent présentes et nécessaires à l’équilibre et au fonctionnement des autres glandes.
2. Que signifie le terme « récepteurs aux oestrogènes » ?
Les récepteurs aux oestrogènes sont des protéines, que l’on retrouve dans les cellules de certains
tissus, sur lesquelles se fixent les oestrogènes. L’augmentation du nombre de ces récepteurs est un
facteur de risque au développement du cancer du sein. Une exposition excessive aux oestrogènes
semble favoriser la croissance des cellules cancéreuses.
Les phytooestrogènes sont des substances ressemblant aux œstrogènes, retrouvées dans certaines
plantes. Les deux classes principales sont les isoflavones, présents dans le soja, et les lignanes,
présents dans tous les grains, et certains fruits et légumes. Il a été suggéré d’utiliser ces produits
comme alternatives au traitement hormonal substitutif (THS). Les premières études à ce sujet ont
suggéré l’atténuation de certains signes de la ménopause, comme les bouffées de chaleur; toutefois des
recherches complémentaires nécessitent d’être conduites.
L’environnement oestrogénique est constitué de substances, naturelles (provenant des plantes par
exemple) ou artificielles (par exemple certains insecticides de type DDT), qui reproduisent les effets
des oestrogènes et peuvent entrainer des anomalies de type infertilité, épaississement de la paroi
vaginale, croissance prématurée des seins, et féminisation des jeunes hommes. Ils ont tendance à se
maintenir longtemps dans l’organisme et leurs effets à long terme sont actuellement étudiés.
Votre médecin peut vous aider. En outre, de nombreuses informations sont accessibles sur internet (cf.
chapitre suivant « pages reliées »).
Osmolalité
Synonymes: Osmolarité
Nom officiel: Osmolalité
Examens apparentés: Urée, Créatinine, Electrolytes, Glucose, Sodium, Osmolal gap, Osmotic gap
Phosphates
PAL
Synonymes:
Nom officiel: Phosphatase Alcaline
Examens apparentés: ASAT, ALAT, Bilirubine, Bilan hépatique, Bone Markers
HPV
Synonymes: Papillomavirus humain
Nom officiel: Virus génital du papillome humain
Examens apparentés: Pap Smear, Anticorps anti-VIH
Paracétamol
Synonymes: Acétaminophène
Nom officiel: Paracétamol
Examens apparentés: TP
PTH
Synonymes: PTH intacte, Parathormone, Hormone parathyroïdienne
Nom officiel: Hormone parathyroïdienne
Examens apparentés: Calcium, Magnesium, Vitamin D, Phosphates
Diagnostic de la Coqueluche
Synonymes: Mise en culture, PCR, détection des anticorps spécifiques par fluorescence, sérologie
anti-Bordetella pertussis (détection des anticorps de type IgA, IgG, IgM)
Nom officiel: Bordella pertussis
Examens apparentés: RSV, Flu Tests
Tau/Aß42
Synonymes: Biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer
Nom officiel: Peptide Béta Amyloïde 42, Protéine Tau
Examens apparentés: Génotypage de l'Apo E, PSEN1
Peptide-C
Phénobarbital
Synonymes: Nom de la spécialité: Gardénal
Nom officiel: Phénobarbital
Examens apparentés: Phénytoïne
Phénylalanine
Synonymes: "acide aminé essentiel"
Nom officiel: Phénylalanine
Examens apparentés: 17-Hydroxyprogestérone, TSH, Trypsine immunoréactive, Drépanocytose
Phénytoïne
Phosphates
Synonymes: P, PO4, Phosphate
Nom officiel: Phosphate inorganique
Examens apparentés: Electrolytes, Hormone parathyroïdienne, Calcium, Vitamin D
Porphyrines
Synonymes:
Nom officiel: Nom formel : acide delta aminolévulinique (ALA) , porphobilinogène (PBG) ,
porphyrines
Potassium
Synonymes: K
Nom officiel: Potassium
Examens apparentés: Sodium, Electrolytes, Chlorures, CO2
Préalbumine
Synonymes: Préalbumine riche en tryptophane, Préalbumine liant la thyroxine
Nom officiel: Transthyrétine
Examens apparentés: Albumine
Gène PSEN1
Synonymes: Préséniline 1
Nom officiel: Analyse de la mutation génétique PSEN1
Examens apparentés: Génotypage de l'Apo E
Prolactine
Une concentration abaissée de la prolactine peut être indicative d'un hypopituitarisme (altération de la
production des hormones de l'hypophyse).
Une diminution de la concentration de prolactine peut aussi être due à certains médicaments
(dopamine, lévodopa et dérivés de l’ergot de seigle).
Les adénomes à prolactine sont souvent petits. Après la mise en évidence d’une hyperprolactinémie,
une imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau peut être prescrite pour visualiser une
tumeur de l'hypophyse et, si elle est mise en évidence, mesurer sa taille ainsi que celle de l'hypophyse
(qui est souvent agrandie).
1. Quels autres examens peuvent être réalisés pour évaluer les circonstances d’une
hyperprolactinémie ?
Le dosage de la testostérone (dont la concentration sanguine peut être diminuée chez l’homme lorsque
la prolactine est élevée), de FSH et LH (pour évaluer la fertilité), une IMR du cerveau (pour mesurer
l'hypophyse et localiser une tumeur) et un examen oculaire (pour évaluer les troubles visuels) peuvent
être nécessaires.
BNP
Synonymes:
Nom officiel: Progestérone
Examens apparentés: Estrogen, hCG, FSH, LH
Synonymes:
Nom officiel: Protéine C Fonctionnelle ou Antigène, Protéine S Libre (Fonctionnelle) ou Antigène
(Totale)
Examens apparentés: Facteur V Leiden et Mutation G20210/A du gène de la Prothrombine,
Homocystéine, Anticoagulant lupique, Antithrombine
Les anomalies de la protéine C ou de la protéine S peuvent être héréditaires ou acquises. Il existe deux
types de déficits en protéine C – le type 1 est lié à un déficit quantitatif et le type 2 à un
fonctionnement anormal (déficit qualitatif). La protéine S existe sous 2 formes, libre et liée, mais seule
la protéine S libre est disponible pour se combiner avec la protéine C. Il existe 3 types de déficit en
protéines S. Le type 1 correspond à un déficit quantitatif, le type 2 à un déficit qualitatif et le type 3 à
une anomalie de répartition entre la forme libre et la forme liée.
Un déficit quantitatif en protéine C et protéine S peut être relié à une production insuffisante ou à une
utilisation accrue. Comme les deux protéines sont synthétisées dans le foie et sont vitamine K
dépendantes, une maladie du foie, un manque de vitamine K, ou un traitement anticoagulant qui
s'oppose à la vitamine K, peuvent entraîner une diminution de synthèse de la protéine C et/ou de la
protéine S. Lors de la coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) qui provoque la coagulation et
des saignements dans tout le corps, il y a surconsommation des facteurs de coagulation, notamment la
protéine C et protéine S, ce qui peut ainsi, diminuer leur concentration dans le sang.
Bien que des mutations héréditaires dans les gènes qui produisent la protéine C et protéine S sont
relativement rares, elles peuvent aboutir à:
Lorsque ces mutations se produisent, elles le font indépendamment l’une de l’autre et la mutation est
susceptible d'être retrouvée soit dans l’une, soit dans l’autre des deux protéines (protéine C ou protéine
S). L’anomalie génétique peut être hétérozygote (une copie mutée du gène codant pour la protéine C
ou pour la protéine S) ou homozygote (deux copies mutées du gène codant pour la protéine C ou pour
la protéine S). Une anomalie sous forme hétérozygote augmente modérément le risque de développer
une TEV, mais une anomalie sous forme homozygote peut provoquer de graves troubles de la
coagulation – un purpura fulminans ou une CIVD chez le nouveau-né, avec risque vital. Ces sujets
homozygotes doivent être surveillés à vie car ils feront des épisodes récurrents de thrombose.
Une diminution de la concentration de la protéine C et protéine S peut être observée lors d’une carence
en vitamine K, d’une maladie du foie, d’infections graves (maladies inflammatoires), de maladies
rénales, de cancers, d’une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD), d’une infection par le VIH,
pendant la grossesse, immédiatement après un épisode thrombotique, ou avec un traitement
anticoagulant comme la warfarine ou l'héparine. Ces situations sont liées soit à une diminution de la
production, soit à une augmentation de la consommation en protéine C et /ou en protéine S.
L’anomalie peut être modérée et transitoire (comme au cours de la grossesse), ou peut avoir une
gravité variable et être aiguë, chronique ou progressive.
2. Est-ce qu’on doit tester les parents proches d’une personne atteinte de déficit héréditaire en
protéine C ou en protéine S?
Pas nécessairement. Le dépistage systématique n'est pas recommandé parce que la pénétrance de
l’anomalie génétique est faible (ce qui signifie que même si vous avez l’anomalie génétique vous
pouvez ne jamais avoir de problème de coagulation). Votre médecin pourrait choisir de prescrire les
tests génétiques, si vous avez des antécédents familiaux d'un déficit grave en protéine C ou en protéine
S ou un antécédent de développement d'une thrombose à un âge précoce.
CRP
Synonymes:
Nom officiel: Protéine C-réactive
Examens apparentés: CRP ultra sensible, VS
Haptoglobine
Synonymes: HPT, Hp, Protéine fixant l'hémoglobine
Nom officiel: Haptoglobine
Examens apparentés: NFS, Réticulocytes, Blood Smear
Tau/Aß42
Synonymes: Biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer
Nom officiel: Peptide Béta Amyloïde 42, Protéine Tau
Examens apparentés: Génotypage de l'Apo E, PSEN1
Fructosamines
Synonymes: Albumine glyquée (test apparenté)
Nom officiel: Protéines glyquées plasmatiques
Examens apparentés: Glucose, HbA1c
Facteurs de la coagulation
Synonymes: dosages des cofacteurs, cofacteurs de la coagulation sanguine
Nom officiel: appellation par leur numéro (facteur I, facteur II) ou par leur nom (fibrinogène,
prothrombine)comme indiqué dans le tableau ci-dessous.
Examens apparentés: Fibrinogène, TP, TCA, Facteur Von Willebrand
PSA (Prostate-Specific Antigen)
Gène PSEN1
Synonymes: Préséniline 1
Nom officiel: Analyse de la mutation génétique PSEN1
Examens apparentés: Génotypage de l'Apo E
Gène PSEN1
Synonymes: Préséniline 1
Nom officiel: Analyse de la mutation génétique PSEN1
Examens apparentés: Génotypage de l'Apo E
Cholinestérase
Synonymes:
Nom officiel: Acétylcholinestérase érythrocytaire, pseudocholinestérase (butylcholinestérase) sérique
Examens apparentés:
PTH
Synonymes: PTH intacte, Parathormone, Hormone parathyroïdienne
Nom officiel: Hormone parathyroïdienne
Examens apparentés: Calcium, Magnesium, Vitamin D, Phosphates
Protéinurie
Synonymes: Protéinurie des 24H, Protéinurie totale, Ratio Protéinurie/ Créatininurie
Nom officiel: Protéinurie
Examens apparentés: Bandelettes urinaires, Albumine, Microalbuminurie, Protéines sériques totales
et ratio A/G, Protein Electro.
Clostridium difficile
Synonymes: Recherche étiologique d’une diarrhée péri- ou post-antibiothérapie
Nom officiel: Recherche d’une infection à Clostridium difficile, culture de Clostridium difficile,
recherche des toxines A et B de Clostridium difficile. coproculture, examen parasitologique des selles,
recherche étiologique d’une gastro-entérite virale.
Sérologie Hépatite A
Synonymes: VHA, Recherche d'anticorps anti-VHA
Nom officiel: Hépatite virale A
Examens apparentés: Sérologie Hépatite B, Sérologie Hépatite C
Le dépistage des drogues illicites concerne les quatre grandes catégories de drogues:
opiacés, cannabis, amphétamines (ecstasy comprise) et cocaïne. Sur demande explicite, les drogues
utilisées dans les traitements de substitution (méthadone et buprénorphine) peuvent aussi être
recherchées. De même que deux classes médicamenteuses parfois impliquées dans des phénomène de
dépendance: benzodiazépines et barbituriques.
Un ordre de grandeur de la durée de détection après consommation des drogues est listé ci-dessous. Il
y a une forte variabilité d’un sujet à l’autre et de plus, la détection dépend aussi de la quantité
consommée, de la fréquence de la consommation, de la voie d’administration (orale, intra-veineuse),
de la concentration des urines, et de la vitesse de dégradation et d’élimination de la drogue par
l’organisme.
Les drogues illicites peuvent aussi être recherchées dans d’autres liquides biologiques comme la salive
mais la durée de détection y est beaucoup plus courte que dans l’urine.
2. Je pense qu’une boisson consommée en soirée a été surchargée en drogue, est-ce facile à
prouver ?
La mauvaise plaisanterie, le vol, le viol constituent les principales raisons de droguer une boisson lors
d’une soirée. La plupart de ces drogues dites « du violeur »: kétamine, GHB (gammahydroxybutyrate),
rohypnol (flunitrazépam) agissent très rapidement et sont éliminées par l’organisme en moins de 24
heures. Cette élimination très rapide impose qu’un avis médical soit demandé aussitôt que possible et
que l’échantillon d’urine soit prélevé dans les 24 heures.
3. Puis–je acheter des tests de dépistage des drogues à réaliser chez moi ?
Oui, on peut acheter via internet des dispositifs permettant de rechercher chez soi les drogues. Ces
dispositifs dépisteront la présence d’une catégorie de drogues (opiacés par exemple) plutôt que celle
d’un produit (morphine par exemple). L’analyse de confirmation, qui permet de mettre en évidence les
faux positifs n’est pas réalisable chez soi. La fiabilité d’un dépistage réalisé à domicile est inférieure à
celle d’un laboratoire, et ne peut avoir aucune valeur légale.
Clostridium difficile
Synonymes: Recherche étiologique d’une diarrhée péri- ou post-antibiothérapie
Nom officiel: Recherche d’une infection à Clostridium difficile, culture de Clostridium difficile,
recherche des toxines A et B de Clostridium difficile. coproculture, examen parasitologique des selles,
recherche étiologique d’une gastro-entérite virale.
Syphilis
Synonymes: VDRL, RPR, TPHA , FTA qui sont des noms de tests. Tréponema pallidum, bactérie
responsable de la maladie
Nom officiel: Sérodiagnostic de la syphilis (ex BW)
Examens apparentés:
Ciclosporine
Synonymes: Nom des spécialités : Néoral, Sandimmun
Nom officiel: Ciclosporine
Sulfate de DHEA
Synonymes: S-DHEA
Nom officiel: Sulfate de Déhydroépiandrostérone
Examens apparentés: Testostérone
Sérologie Rubéole
Synonymes:
Nom officiel: sérodiagnostic de la rubéole
Examens apparentés: Anticorps anti-VIH, TORCH
3. Quel est le traitement de la rubéole chez une personne qui n’a jamais été vaccinée ?
Il n’existe pas de traitement antibiotique ou antiviral pouvant prévenir ou guérir l’infection ou réduire
le risque de transmission de la rubéole au fœtus.
4. En combien de temps apparaissent les symptômes après avoir été contaminé par la rubéole ?
Dans les formes symptomatiques, l’éruption cutanée apparaît généralement 15 à 17 jours après avoir
été en contact avec une personne infectée, mais cela peut prendre jusqu’à 3 semaines.
Syphilis
Synonymes: VDRL, RPR, TPHA , FTA qui sont des noms de tests. Tréponema pallidum, bactérie
responsable de la maladie
Nom officiel: Sérodiagnostic de la syphilis (ex BW)
Sérologie principe
Synonymes:
Nom officiel: Sérologie
Examens apparentés:
Anticorps anti-mitochondrie
Anticorps anti-nucléaires
Anticorps thyroidiens
Anticorps anti-VIH
Facteur rhumatoïde
Sérologie hépatite B
Sérologie hépatite C
Sérologie rubéole
Sérologie toxoplasmose
Allergies
Auto-immunité
Polyarthrite rhumatoïde
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doscel/decouv/xtxt/zvie/immuNiv2_1.htm
Diagnostic de la Coqueluche
Synonymes: Mise en culture, PCR, détection des anticorps spécifiques par fluorescence, sérologie
anti-Bordetella pertussis (détection des anticorps de type IgA, IgG, IgM)
Nom officiel: Bordella pertussis
Examens apparentés: RSV, Flu Tests
Sérologie EBV
Synonymes: Anticorps EBV, Anticorps EBV IgM VCA, Anticorps EBV IgG VCA, Anticorps IgG
EBNA, Anticorps IgG EA
Nom officiel: Anticorps contre l'antigène de la capside virale du virus Epstein-Barr - VCA IgM/IgG,
Anticorps contre l'antigène nucléaire du virus Epstein-Barr - EBNA IgG, Anticorps contre l'antigène
précoce D - EAD, Anticorps hétérophiles (voir MNI-test)
Synonymes:
Nom officiel: sérodiagnostic de la rubéole
Examens apparentés: Anticorps anti-VIH, TORCH
3. Quel est le traitement de la rubéole chez une personne qui n’a jamais été vaccinée ?
Il n’existe pas de traitement antibiotique ou antiviral pouvant prévenir ou guérir l’infection ou réduire
le risque de transmission de la rubéole au fœtus.
4. En combien de temps apparaissent les symptômes après avoir été contaminé par la rubéole ?
Dans les formes symptomatiques, l’éruption cutanée apparaît généralement 15 à 17 jours après avoir
été en contact avec une personne infectée, mais cela peut prendre jusqu’à 3 semaines.
Sérologie Toxoplasmose
Synonymes: Anticorps anti-Toxoplasma gondii, IgG, IgM, Détection par PCR de Toxoplasma gondii
Nom officiel: Toxoplasma gondii
Fer sérique
Synonymes: Sidérémie, Fe
Nom officiel: Fer sanguin
Examens apparentés: Ferritine, Variants de l'hémoglobine, Hématocrite, Hémoglobine, Transferrine,
ZPP, TIBC
Transferrine
Synonymes: Somatomédine C
Nom officiel: Insuline-like Growth Factor - 1
Examens apparentés: Hormone de croissance, Glucose
Hormone de croissance
Alors que la plupart des angines ont une origine virale (50 à 90% selon l’âge), et vont évoluer
favorablement en quelques jours sans aucun traitement, les angines à SGA (SGA: première bactérie
responsable d’angines: 20% tous âges confondus) représentent 10 à 25% des angines de l’adulte et 25
à 40% des angines de l’enfant. Les angines streptococciques sont contagieuses et peuvent diffuser aux
sujets contacts.
Il est important que ces infections soient rapidement diagnostiquées et traitées par antibiotiques. Si
l’infection n’est pas traitée, des complications secondaires peuvent apparaître, tels que le rhumatisme
articulaire aigu (avec atteintes articulaire, cutanée et surtout cardiaque), et la glomérulonéphrite aiguë
post-streptococcique qui affecte les reins. Compte tenu du diagnostic et du traitement désormais
rapides des infections streptococciques, ces complications sont devenues exceptionnelles en France,
mais peuvent ponctuellement être observées. D’autres bactéries, en particulier d’autres streptocoques
bêta-hémolytiques (notamment C et G) peuvent être en cause mais de façon plus rare; ils ne partagent
pas le risque de rhumatisme articulaire aigu du SGA.
L’angine streptococcique est une inflammation d’origine infectieuse des amygdales voire de
l’ensemble du pharynx. Elle constitue un syndrome qui associe notamment une fièvre, une gêne
douloureuse à la déglutition, des modifications de l’aspect de l’oropharynx. Plusieurs aspects sont
possibles: angine érythémateuse (amygdales et pharynx congestifs), angine érythémato-pultacée
(enduit purulent recouvrant la surface de l’amygdale), angine vésiculeuse (vésicules présentes à la
surface du pharynx). D’autres symptômes peuvent être associés: douleurs abdominales, signes
respiratoires (rhinorrhée, toux, fatigue, perte d’appétit).
Deux techniques permettent de confirmer la présence d’un SGA: la pratique d’un test de diagnostic
rapide (TDR), et la mise en culture du prélèvement pharyngé (méthode microbiologique de référence)
pour identifier SGA et prescrire l’antibiothérapie adaptée.
Comment l'échantillon est-il recueilli ?
A l’aide d’un abaisse-langue, le médecin libère l’accès aux amygdales et à l’ensemble du pharynx
pour prélever à l’écouvillon les sérosités présentes, en évitant tout contact salivaire. L’écouvillon peut
être utilisé pour un TDR ou être adressé au laboratoire. Parfois, deux écouvillons seront utilisés, le
premier pour le TDR, le second pour la mise en culture au laboratoire, à des fins de suivi
bactériologique après la réalisation du TDR avec le premier écouvillon.
Une antibiothérapie récente, ou des bains de bouches peuvent perturber les résultats du TDR.
1. Combien de temps dure le traitement habituel d’une infection bactérienne de la gorge ?
Cinq à huit jours selon l’antibiotique prescrit.
2. Combien de temps dois-je rester à l’écart des autres personnes si mon examen est positif ?
Au moins 24 heures de traitement antibiotique avant de reprendre une vie en collectivité.
5. Qu’est-ce qu’une sérologie ASLO et comment est-elle utilisée pour détecter une infection
streptococcique ?
Le dosage des anti-streptolysines O (ASLO) est une analyse sanguine utilisée pour aider au diagnostic
d’une infection actuelle ou ancienne à Streptococcus pyogenes. Elle détecte des anticorps dirigés
contre la streptolysine O, un des nombreux antigènes du streptocoque du groupe A. Cette recherche est
beaucoup moins demandée qu’il y a quelques années. Pour les angines aiguës, le dosage des ASLO
n’est pas utile; le TDR ou la culture du prélèvement de gorge est suffisant.
Par contre, ce test peut être utile si le médecin recherche une infection streptococcique récente qui n’a
pas été diagnostiquée. De plus, il permet d’aider au diagnostic d’un rhumatisme articulaire aigu ou
d’une glomérulonéphrite, qui apparaissent plusieurs semaines après l’angine, alors que le TDR et la
culture du prélèvement de gorge ne seront plus d’aucun apport, à distance de l’épisode aigu initial.
Qu’est ce que le suivi thérapeutique?| Pourquoi est-ce important?| Quels sont les médicaments à
surveiller ?| Comment fonctionne le suivi thérapeutique?| Questions fréquentes
Qu’est ce que le suivi thérapeutique?
Le suivi thérapeutique est le terme utilisé lorsqu’on mesure la concentration sanguine d’un
médicament pour ensuite adapter la posologie nécessaire au patient, celle qui sera efficace sans être
toxique. Pour la majorité des médicaments, le suivi n’est pas nécessaire ; le médecin peut juger si la
posologie prescrite convient au patient en surveillant la disparition des symptômes ou en mesurant des
éléments tels que la tension artérielle, la température, la glycémie …
Pourquoi est-ce important?
Les médicaments qui doivent être suivis ont des caractéristiques particulières : pour la plupart, il s’agit
de médicaments efficaces dans une zone très étroite de concentration sanguine : en dessous de la zone,
le médicament est inefficace; au dessus, il est responsable d’effets indésirables ou toxiques qu’il faut
éviter. Par ailleurs, il est fréquent qu’un patient soit traité par plusieurs médicaments : les interactions
entre ces médicaments vont retentir sur la façon dont l’organisme absorbe, métabolise et élimine
chacun d’entre eux, et au final sur la concentration sanguine du médicament à surveiller. Le suivi met
en évidence ces phénomènes et permet d’y remédier.
Quels sont les médicaments à surveiller ?
Plusieurs classes médicamenteuses requièrent un suivi thérapeutique, vous trouverez ci-dessous
quelques exemples
Médicaments de
Classe thérapeutique Pathologie traitée
cette classe
Médicaments pour le Insuffisance cardiaque, angine de
Digoxine
coeur (cardiotoniques) poitrine, arythmie
Infections par des bactéries
Aminosides (ex :
Antibiotiques résistantes aux antibiotiques moins
Gentamicine)
toxiques
Phénobarbital,
Phénytoine, Epilepsie, Prévention des
Antiépileptiques
Valproate, convulsions
Carbamazépine
Asthme, Bronchopneumopathie
Théophylline, chronique obstructive (BPCO),
Bronchodilatateurs
Caféine Apnée du nouveau-né (trouble de la
respiration)
Ciclosporine,
Prévention du rejet d’un organe
Immunosupresseurs Sirolimus,
transplanté
Tacrolimus, et autres
Médicaments Cancers , Polyarthrite rhumatoïde,
Méthotrexate
Anticancéreux Psoriasis
Médicaments utilisés Trouble bipolaire (Psychose
Lithium
en psychiatrie maniacodépressive), dépression
Synonymes: S-DHEA
Nom officiel: Sulfate de Déhydroépiandrostérone
Examens apparentés: Testostérone
Synonymes: VDRL, RPR, TPHA , FTA qui sont des noms de tests. Tréponema pallidum, bactérie
responsable de la maladie
Nom officiel: Sérodiagnostic de la syphilis (ex BW)
Aldostérone - Rénine
T3
La T3, composé iodé, est l'une des deux hormones produites par la glande thyroïde (l'autre hormone
s'appelle la thyroxine, ou T4).
La glande thyroïde est située à la base du cou, devant la trachée. La T3 représente moins de 10% des
hormones thyroïdiennes circulantes; le reste est formé de T4 qui est l'hormone synthétisée de façon
majoritaire par la glande thyroïde. C’est la T3 qui entraîne la plupart des effets attribuées aux
hormones thyroïdiennes qui participent à la régulation de nombreux métabolismes.
Environ 99,7% de la T3 circulante est liée à des protéines de transport. Seule la forme libre de la T3
est responsable de son action sur les tissus. On sait mesurer aussi bien la T3 totale (libre+liée) que la
T3 libre mais actuellement, c’est le dosage de la T3 libre qui est réalisé le plus souvent.
Le dosage de T3 est inutile si votre médecin pense que vous présentez une l'hypothyroïdie.
Lors de certaines maladies non thyroïdiennes, la production de la T3, à partir de la T4, diminue. Par
exemple, la majorité des patients hospitalisés présentent une concentration basse de T3 totale et T3
libre. Pour cela et pour d’autres raisons, les médecins n’utilisent pas, couramment, le dosage de la T3.
1. Quel est le traitement de l’hyperthyroïdie?
Le traitement peut se faire à l’aide de comprimés qui vont bloquer la synthèse hormonale de la glande
thyroïde, de l’utilisation d’iode radioactif qui détruira le tissu thyroïdien ou par chirurgie avec ablation
partielle ou totale de la glande thyroïde.
3. Quel est l’effet de la grossesse sur la concentration circulante des hormones thyroïdiennes?
La grossesse entraîne une augmentation des hormones thyroïdiennes totales, T3 et T4, dues à une
augmentation des protéines liant ces hormones. Les concentrations d’hormones libres ne changent pas
de manière significative; il n'y aura donc pas d'hyperthyroïdie.
T4
La T4, composé iodé, est l'une des deux hormones produites par la glande thyroïde (l'autre hormone
s'appelle la triiodothyronine, ou T3). La glande thyroïde est située à la base du cou, devant la trachée.
La T4, synthétisée de façon majoritaire par la glande thyroïde, représente plus de 90% des hormones
thyroïdiennes circulantes; le reste est formé de T3. C’est la T3 et non la T4, qui entraîne la plupart des
effets attribués aux hormones thyroïdiennes, notamment la régulation de nombreux métabolismes.
Plus de 99% de la T4 circulante est liée à des protéines de transport. Seule la forme libre de la T4
pénètre dans les cellules pour être transformée, par désiodation, en T3 responsable de l’action sur les
tissus. On sait mesurer aussi bien la T4 totale (libre + liée) que la T4 libre mais actuellement, c’est la
T4 libre qui est réalisée le plus souvent. Le dosage de T4 totale est réservée à des situations
particulières, complexes.
Certains médicaments peuvent interférer dans l'interprétation du test; il faut donc signaler tout
traitement.
Dans quel but est-il prescrit ?
Le dosage de T4 permet de déterminer si la fonction thyroïdienne est normale. Il est utilisé pour aider
à diagnostiquer une hyperthyroïdie ou une hypothyroïdie. Il est aussi utile devant toute suspicion de
dysfonctionnement thyroïdien (goitre, infertilité, troubles psychiques, etc)..
Le dosage de la T4 peut être aussi influencé par d’autres facteurs. Ceci fait que le dosage utilisé
actuellement est celui de la T4 Libre, celui de la T4 Totale étant pratiquement abandonné.
1. Quel est le traitement de l’hyperthyroïdie?
Le traitement peut se faire à l’aide de comprimés qui vont bloquer la synthèse hormonale de la glande
thyroïde, de l’utilisation d’iode radioactif qui détruira le tissu thyroïdien ou par chirurgie avec ablation
partielle ou totale de la glande thyroïde.
3. Quel est l’effet de la grossesse sur la concentration circulante des hormones thyroïdiennes?
La grossesse entraîne une augmentation des hormones thyroïdiennes totales, T3 et T4, dues à une
augmentation des protéines liant ces hormones. Les concentrations d’hormones libres ne changent pas
de manière significative; il n'y aura donc pas d'hyperthyroïdie.
Tau/Aß42
TP
Synonymes: Taux de Prothrombine (TP), International Normalized Ratio (INR), Temps de Quick
Nom officiel: Temps de Prothrombine
Examens apparentés: TCA, Fibrinogène, Facteurs de la coagulation, ACT, Prothrombin
Consumption Time (PCT)
Un raccourcissement du TCA peut être observé lorsque le facteur VIII est élevé. Ceci peut se produire
au cours d'une réaction inflammatoire en phase aiguë. Il s'agit généralement d'un changement
temporaire qui n’est pas surveillé par le TCA. Lorsque la cause de la phase inflammatoire aiguë
disparait, le TCA retourne à la normale.
Un allongement du TCA signifie que la coagulation est plus longue à se produire que normalement et
peut être causé par une variété de facteurs (voir la liste ci-dessous). Le plus souvent, cela évoque une
carence en facteur de coagulation ou la présence d'un inhibiteur spécifique ou non spécifique affectant
la capacité de coagulation normale. Un déficit en facteurs de la coagulation peut être acquis ou
constitutionnel. Plusieurs facteurs coagulation sont vitamine K dépendants. Si un patient a par
exemple une maladie hépatique, ou plus rarement une carence en vitamine K, il peut y avoir un déficit
en un ou plusieurs facteurs de la coagulation. Les déficits constitutionnels en facteurs de coagulation
peuvent retentir sur la quantité et / ou les fonctions du facteur produit.
Les inhibiteurs peuvent être des anticorps qui ciblent spécifiquement certains facteurs de coagulation,
tels que les anticorps anti-facteur VIII, ou bien ils peuvent être non spécifiques, comme l’anticoagulant
lupique et les anticorps anticardiolipine qui se lient à des molécules de nature phospholipidiques
présentes à la surface des plaquettes. Comme les phospholipides sont des cofacteurs du processus de
coagulation, et puisque les réactifs utilisés pour effectuer un TCA contiennent des phospholipides, de
tels anticorps peuvent allonger le TCA, même si ils induisent plutôt une thrombose qu’un syndrome
hémorragique.
L'administration d'héparine peut également allonger le TCA, soit si elle est donnée dans le cadre d’un
traitement anticoagulant ou en tant que contaminant si elle est utilisée dans un catéther.
Un allongement du TCA peut être dû à:
1. des problèmes pré-analytiques qui peuvent correspondre à:
- un échantillon insuffisant. Il doit y avoir un volume de sang prélevé suffisant dans le tube de
prélèvement. Le ratio sang sur anticoagulant du tube doit être égal à 9:1.
- des patients avec un hématocrite élevé qui peuvent avoir un allongement du TCA.
- la contamination par de l'héparine. C'est le problème le plus courant, en particulier lorsque le sang
est recueilli à partir de cathéters posés à demeure et qui sont héparinés.
- des prélèvements coagulés. Le processus de coagulation consomme certains des facteurs de la
coagulation.
2. des déficits constitutionnels ou acquis en facteur de coagulation. Certains déficits en facteur de
coagulation provoquent des saignements, alors que d'autres, touchant les facteurs de la voie du contact,
allongent le TCA in vitro mais ne causent pas de saignement et ont peu de signification clinique. Un
allongement du TCA lié à un déficit en facteurs de la coagulation est habituellement "corrigé" après
mélange du plasma du patient avec du plasma normal. Le TCA peut être allongé dans la maladie de
Willebrand.
3. un inhibiteur non spécifique comme l’anticoagulant lupique. Si celui-ci allonge le TCA classique ou
le TCA sensible, il ne sera pas corrigé par mélange avec du plasma normal, mais il sera généralement
corrigé si un excès de phospholipides est ajouté au prélèvement.
4. un inhibiteur spécifique. Bien que ceux-ci soient relativement rares, ce sont des anticorps qui
inhibent un facteur particulier. Ils peuvent apparaître chez des patients avec un trouble de la
coagulation qui reçoivent des facteurs de substitution (tel que le facteur VIII, qui est utilisé pour traiter
l'hémophilie A) ou spontanément en tant qu’auto-anticorps. L'inhibiteur spécifique allongera le TCA,
qui ne sera pas corrigé par le mélange avec du plasma normal.
5. un traitement anticoagulant par l’héparine (la valeur du TCA à obtenir est le plus souvent environ
1,5 à 2,5 fois celle d’un plasma normal).
6. une anticoagulothérapie par AVK (Coumarine). Le TCA ne doit pas être utilisé pour surveiller ce
type de traitement, mais peut être allongé dans ce cas.
7. un allongement du TCA peut également être observé au cours de la leucémie.
Y a-t-il d’autres choses à savoir ?
Une fois que le traitement par l’héparine est débuté, l’analyse d’autres causes d’un allongement du
TCA est difficile. Quand un patient se présente avec des saignements ou une thrombose inexpliqués,
un TCA est souvent prescrit avec d'autres tests complémentaires avant de débuter le traitement. Si cela
n'est pas possible, on devra attendre, pour effectuer certains des tests complémentaires, la résolution
du problème en cause.
Les autres analyses qui peuvent être effectuées en même temps que le TCA sont:
- la numération des plaquettes: elle doit toujours être effectuée au cours d’un traitement par l'héparine
afin de détecter rapidement une thrombopénie induite par ce médicament.
- le temps de thrombine: il est parfois prescrit pour aider à exclure une contamination par héparine
- le dosage du fibrinogène: il est parfois prescrit pour aider à exclure une hypofibrinogénémie comme
cause de l’allongement du TCA.
Les patients doivent éviter les repas riches en lipides avant de se faire prélever pour la mesure du
TCA.
1. Le TCA est-il toujours utilisé pour surveiller un traitement par héparine ?
Il ne l'est pas dans deux situations. 1) Lorsque de très fortes doses d'héparine sont utilisées, comme
cela peut se produire au cours de la chirurgie à coeur ouvert, le TCA perd sa sensibilité, le sang
devenant incoagulable. À ce niveau d’anticoagulation, le temps de coagulation globale en présence
d’un activateur (Activated Clotting Time; ACT) est utilisé comme test de suivi à la place du TCA. 2)
Les héparines de bas poids moléculaire (HBPM), qui sont une forme d'héparine à effet rapide utilisées
dans d’autres applications thérapeutiques (comme la prévention des thromboses veineuses profondes),
ne nécessitent généralement pas de suivi.
2. Est-ce que tout le monde doit se faire tester ?
Ce n'est généralement pas nécessaire. Le TCA ne doit pas être utilisé comme un test de dépistage de
routine. Il est prescrit lorsqu’un patient présente des symptômes hémorragiques ou une thrombose. Les
patients asymptomatiques sont parfois explorés avant une intervention chirurgicale si le médecin
estime que cela contribuera à évaluer les risques de saignement excessif au cours de la chirurgie.
3. Comment puis-je modifier mon TCA ?
Le TCA n’est pas un test dont vous pouvez modifier le résultat par le biais d’un changement de mode
de vie (sauf bien sûr si vous présentez un déficit en facteur induit par une carence en vitamine K). Il
est le reflet de l'intégrité de votre système de coagulation. Si votre TCA est allongé en raison de déficit
en facteurs de coagulation acquis, traiter la pathologie responsable de ce déficit peut ramener les
résultats à la normale. S’il est allongé en raison d'une affection aiguë temporaire, il devrait revenir à la
normale de lui-même dans un court laps de temps.
Indices érythrocytaires : VGM, TCMH, CCMH, IDR
NFS
Bicarbonates
Synonymes: Total CO2, TCO2
Nom officiel: Concentration en CO2
Examens apparentés: Sodium, Potassium, Chlorures, Electrolytes
Carbamazépine
Synonymes: Tégrétol®, Carbatrol®
Nom officiel: Carbamazépine totale
Examens apparentés: Acide valproïque, Phénytoïne, Suivi thérapeutique, Sodium, WBC
Test de diagnostic rapide des angines
Synonymes: Dérivé protéinique purifié (DPP ou PPD = Purified Protein Derivative), test de Mantoux
(Heaf test en Angleterre), test de l’infection tuberculeuse latente
Nom officiel: Intradermoréaction à la tuberculine
MNI-test
Synonymes:
Nom officiel: Test de la sueur
Examens apparentés: Trypsine immunoréactive, Trypsin, Mutations gène CFTR
Synonymes: Dérivé protéinique purifié (DPP ou PPD = Purified Protein Derivative), test de Mantoux
(Heaf test en Angleterre), test de l’infection tuberculeuse latente
Nom officiel: Intradermoréaction à la tuberculine
Anticorps anti-VIH
Tests à domicile
Fonction plaquettaire
Synonymes: Etude de l’agrégation plaquettaire; étude des fonctions plaquettaires ; PFA
Nom officiel: Tests des fonctions plaquettaires
Triglycérides
Synonymes:
Nom officiel: Théophylline et Caféine
Examens apparentés:
A intervalle régulier pour surveiller la concentration en médicament, et à la demande pour détecter une
concentration trop basse ou trop forte.
Pour adapter une posologie, et par rapport à la théophylline, le recours au dosage de caféine est moins
fréquent. En général, on choisit d’adapter la posologie des bébés traités par la caféine pour des
épisodes d’apnée en se fondant sur la clinique, tout en observant attentivement les signes de toxicité et
les effets physiologiques du médicament. La plupart des bébés traités répondent avec une dose
standard de caféine. Le dosage est prescrit lorsqu’un bébé n’est pas amélioré sous traitement ou
lorsqu’il montre des signes de toxicité. Chez les prématurés où le médicament est administré tous les
jours et présente une longue demi vie, la concentration sanguine sera stable, on prélèvera un dosage
pour un taux à l’équilibre, pas à un taux résiduel.
La zone thérapeutique efficace de la caféine pour le traitement des apnées du prématuré est comprise
entre 8 et 20 mg/L.; les concentrations supérieures à 20 mg/l peuvent se montrer toxiques.
Avec une concentration sanguine comprise dans la zone thérapeutique, la plupart des patients voient
disparaître les symptômes et ne présentent pas d’effets secondaires gênants. Les effets secondaires et
le risque de convulsions augmentent avec les fortes concentrations.
L’organisme du nouveau né est capable de transformer une part importante de théophylline en caféine.
Cette capacité existe dans une moindre mesure chez l’enfant et l’adulte. Lorsqu’ un nouveau né
présente des signes de toxicité alors que sa concentration de théophylline se situe à l’intérieur des
zones thérapeutiques, il faut penser à faire un dosage de caféine. L’inverse est vrai: la caféine peut se
métaboliser en théophylline.
1. Dois –je dire à mon médecin traitant que je prends de la théophylline?
Oui, c’est un aspect très important de votre dossier médical, la théophylline peut avoir un impact sur
vos autres traitements.
Synonymes: Thyroglobuline
Nom officiel: Thyroglobuline (Tg)
Examens apparentés: T4, T3, TSH, Marqueurs tumoraux, Thyroglobulin antibody
Une fois que le traitement radical du cancer de la thyroïde a été effectué (chirurgie), et totalisation par
l’iode radioactif et à intervalles réguliers pour surveiller la récidive.
En cas de suspicion de thyrotoxicose factice
Non, aucune préparation avant l’examen n’est requise, mais, SVP, suivez les indications que vous
donnera votre médecin avant d’aller vous faire prélever le sang.
Dans quel but est-il prescrit ?
Le dosage sanguin de la thyroglobuline est essentiellement utilisé comme marqueur tumoral pour
déterminer l’efficacité du traitement du cancer thyroïdien et pour suivre l’apparition de récidive.
Puisque la thyroglobuline est produite seulement par la glande thyroïde, sa concentration dans le sang
devrait chuter à des niveaux indétectables chez les patients à qui on a enlevé la thyroïde pour cause de
cancer. Lorsque la thyroglobuline est dosée après la fin du traitement, elle peut être utilisée pour
évaluer l’efficacité du traitement et pour suivre l’apparition de récidives. Plusieurs dosages de
thyroglobuline peuvent être réalisés sur une large période de temps pour suivre les changements de
concentrations qui apportent souvent plus d’informations qu’un dosage isolé.
La recherche d’anticorps anti-thyroglobuline (TgAb) doit être prescrite en même temps qu’un dosage
de thyroglobuline. Les anticorps anti-thyroglobuline sont des protéines que le système immunitaire
produit contre la thyroglobuline. Ces anticorps peuvent apparaître à n’importe quel moment et
lorsqu’ils sont présents, ils peuvent altérer les résultats du dosage de thyroglobuline et les rendre
inexploitables. Lorsque la thyroglobuline n’est pas mesurable en présence d’Ac anti-thyroglobuline
positifs, ce sont les Ac anti-thyroglobuline qui sont alors évalués dans le suivi de la récidive du cancer
folliculaire de la thyroïde.
Un dosage de thyroglobuline peut être prescrit après suppression chirurgicale de votre glande thyroïde
pour cause de cancer, votre médecin vérifiera ainsi qu’aucun fragment de tissu thyroïdien normal ou
tumoral n’aura été laissé par le chirurgien. L’examen est souvent pratiqué de façon régulière, même si
le résultat est négatif après chirurgie, pour être sûr que la tumeur n’a pas réapparue.
Comment interpréter le résultat le résultat ?
La présence de de thyroglobuline est normale chez les patients avec une fonction thyroïdienne
normale. Les valeurs de thyroglobuline doivent être indétectables chez les patients après exérèse
chirurgicale de la glande et/ou après traitement par l’iode radioactif. Si les taux de thyroglobuline sont
encore détectables, il se peut que des fragments de tissu thyroïdien tumoral ou normal soient encore
présents dans l’organisme indiquant la nécessité d’un traitement complémentaire (souvent 2nde
injection d’iode radioactif). La production de thyroglobuline par des cellules restantes peut être accrue
lorsqu’on arrête le traitement thyroïdien substitutif ou lorsqu’on effectue des injections de TSH
recombinante, augmentant les chances de détecter des traces de cellules restantes. Cette technique est
utilisée seulement dans quelques cas et dépend de facteurs tels que la taille et le type de cancer.
.
Sur la base des résultats du dosage de thyroglobuline, le médecin peut demander une exploration
thyroïdienne par scintigraphie avec l’iode radioactif (l’iode est nécessaire à la production des
hormones thyroïdiennes) et/ou un traitement additionnel à l’iode radioactif pour identifier ou détruire
toute trace de cellules normales ou tumorales restantes. Un dosage de thyroglobuline est ensuite réalisé
quelques semaines ou quelques mois après le traitement.
Si les taux de thyroglobuline sont indétectables quelques semaines ou mois après chirurgie et ensuite
réaugmentent avec le temps, il est alors possible qu’il y ait une récidive du cancer. Seule la
scintigraphie thyroïdienne permettra de confimer ou pas la récidive.
Des taux élevés de thyroglobuline ne sont pas nécessairement d’un mauvais pronostic, eule la
scintigraphie thyroïdienne permettra de confimer ou pas la récidive et d’affiner le pronostic.
Dans la surveillance de la récidive, les changements de concentrations avec le temps sont plus
significatifs qu’un résultat d’un dosage isolé.
Il est important de faire réaliser les dosages sériés par le même laboratoire car les méthodes de dosage
peuvent être différentes entre les laboratoires et conduire à des résultats différents.
Environ 20% des patients avec cancer thyroïdien (un sur cinq) possèdent des anticorps anti-
thyroglobuline (également appelés autoanticorps anti-thyroglobuline). La présence de ces anticorps
peut fausser les résultats du dosage en plus ou en moins selon la méthode utilisée. En pratique, en
présence d’Ac anti-thyroglobuline positifs, c’est le suivi des Ac (par la même méthode de dosage) qui
permettra d’évaluer la récidive biologique.
1. Pourquoi mon médecin ne contrôle-t-il pas mon taux de thyroglobuline avant d’enlever ma
thyroïde ?
Le dosage de thyroglobuline n’est habituellement pas effectué avant traitement car elle est aussi
produite par les cellules thyroïdiennes normales.
Le dosage de thyroglobuline n’a de pertinence que dans le suivi du cancer folliculaire de la thyroïde. Il
peut aussi être prescrit en cas de suspicion de thyrotoxicose factice.
TSH
Synonymes: Anticorps anti-Toxoplasma gondii, IgG, IgM, Détection par PCR de Toxoplasma gondii
Nom officiel: Toxoplasma gondii
ASAT
T3
Synonymes: T3 Totale (T3T), T3 Libre (T3L)
Nom officiel: Triiodothyronine
Troponine
Synonymes:
Nom officiel: Trypsine immunoréactive (TIR)
Examens apparentés: Test de la sueur, Mutations gène CFTR, Trypsin
Tryptase
Synonymes: tryptase mastocytaire ; alpha tryptase ; beta-tryptase ; tryptase mature
Nom officiel: Typtase totale
Examens apparentés:
Est-il nécessaire d’avoir une préparation quelconque avant l’examen pour en assurer sa qualité
?
Non, mais il peut être important que le prélèvement soit fait peu après le début des symptômes.
N’hésitez pas à en parler à votre médecin si besoin.
Dans quel but est-il prescrit ?
Le dosage de la tryptase est un bon indicateur de l’activation des mastocytes. Les mastocytes sont des
grandes cellules retrouvés dans tous les tissus du corps humain. Ils sont présents en plus grande
quantité dans la peau, les muqueuses intestinales et des voies aériennes, et la moelle osseuse. Ils
libèrent normalement de la tryptase et d’autres substances en cas de réponse à une blessure, mais
peuvent aussi en libérer dans le cadre d’une réaction allergique.
Le dosage de la tryptase peut être utilisé:
• Pour confirmer un diagnostic de choc anaphylactique. Le choc anaphylactique est surtout
diagnostiqué cliniquement, mais un dosage de tryptase totale peut être demandé avec un dosage
d’histamine pour confirmer la cause d’un choc anaphylactique. En particulier en cas d’épisodes
récurrents et/ou si le diagnostic est incertain
• pour aider au diagnostic d’une mastocytose (un excès de mastocytes) ou d’une activation. Les
mastocytoses sont des affections rares associés à un nombre anormalement élevé de mastocytes qui
s’accumulent dans la peau (mastocytose cutanée) ou dans plusieurs organes (mastocytose systémique)
D’autres examens sont utilisés pour évaluer l’état de santé d’une personne et pour aider à écarter
d’autres pathologies causant des symptômes similaires. Ils peuvent comprendre:
Le dosage des IgE spécifiques pour aider à déterminer la cause d’une réaction allergique
Une numération formule sanguine (NFS) pour apprécier les quantités de globules blancs et
rouges
Un bilan biochimique pour évaluer les fonctions des différents organes
Un dosage urinaire de 5-HIAA pour éliminer une tumeur carcinoïde causant des symptômes
similaires comme des rougeurs, la diarrhée et/ou un essoufflement.
Un dosage de gastrine pour regarder si cette hormone est secrétée en excès, ce qui peut
entrainer des ulcères gastriques et intestinaux.
Occasionnellement, un dosage de tryptase peut être effectué post-mortem pour savoir si la mort était
due à un choc anaphylactique.
Quand est-il prescrit ?
Un dosage de tryptase n’est pas demandé fréquemment. Un choc anaphylactique est habituellement
diagnostiqué sans dosage de tryptase et les mastocytoses sont rares.
Un dosage de tryptase peut être demandé si une personne a des symptômes évoquant une allergie,
particulièrement quand le diagnostic n’est pas clair et/ou les symptômes persistants. Les symptômes
d’un choc anaphylactique peuvent être:
Des rougeurs
Un gonflement de la gorge, de la langue, de la face et/ou des yeux
Une hypotension
Des nausées, vomissements, diarrhée, douleurs abdominales
Une arythmie cardiaque
Des étourdissements ou des vertiges
Des difficultés respiratoires, sifflements
Un prurit, souvent avec de l’urticaire associé
Une perte de conscience ou de la confusion
Beaucoup de ces symptômes peuvent être vus dans d’autres pathologies
Ce dosage peut aussi être demandé si un praticien suspecte une mastocytose cutanée ou systémique ou
un trouble de l’activation des mastocytes. Les personnes atteinte de ce type de pathologie peuvent
avoir un grand nombre de symptômes et de signes identiques aux personnes souffrant d’allergies
graves mais sans cause déclenchante, comme l’exposition à un aliment particulier (les arachides par
exemple) ou à une piqure d’abeille. Les personnes souffrant de mastocytose systémique peuvent avoir
des symptômes indiquant qu’un organe particulier est atteint, comme les ulcères gastroduodénaux, une
diarrhée chronique et des douleurs articulaires. Il peut y avoir une augmentation de la taille des
organes touchés comme le foie, la rate, ou les ganglions lymphatiques. Il peut y avoir une atteinte de la
peau avec des éruptions cutanées, des rougeurs ou des cloques.
4. J’ai un taux élevé de tryptase, cela signifie-t’il que j’ai une mastocytose ?
Pas obligatoirement. Le dosage de tryptase est un des critères permettant au médecin de penser au
diagnostic de mastocytose, qui est une maladie rare.
TSH
Synonymes: Thyrotropine (le plus souvent), mais aussi Thyréostimuline et Thyréotropine
Nom officiel: Thyroid Stimulating Hormone (Hormone stimulant la thyroïde)
Examens apparentés: T3, T4, Thyroglobuline
Typage HLA
Synonymes: Typage HLA; typage tissulaire; test d'histocompatibilité;
Nom officiel: Human Leukocyte Antigen
Examens apparentés: Groupe sanguin, HLA-B27
Acide urique
Urée
ECBU
Acide valproïque
Synonymes:
Nom officiel: Vancomycine
Examens apparentés: Suivi thérapeutique, Urée, Créatinine, Clairance de la créatinine, Recherche
d’un portage de SARM, C. diff, Gram Stain
Pour être efficace sur l’infection, il faut impérativement maintenir la concentration sanguine en
vancomycine au-dessus d’une valeur minimum pendant toute la durée du traitement. Mais il faut tout
aussi impérativement rester en-dessous d’une concentration maximum au dessus de laquelle la
vancomycine peut provoquer des lésions d’organes comme l'ototoxicité (atteinte de l’audition) et la
néphrotoxité (atteinte du rein). La quantité de vancomycine doit être réévaluée lors de chaque
administration en tenant compte de différents facteurs dont l’âge, le poids, le fonctionnement du rein et
la co-administration ou non d’autres médicaments toxiques pour le rein.
Un patient insuffisant rénal n’aura pas la capacité d’un sujet normal à éliminer la vancomycine de
l’organisme, et à dose égale il aura une concentration en vancomycine plus élevée. Si on administre la
vancomycine en quantité trop faible, on n’atteindra pas la concentration minimum d’efficacité et on
court le risque d’un traitement inefficace. Le dosage de la vancomycine permet d’ajuster la posologie
pour arriver à une concentration sanguine suffisamment haute pour être efficace mais pas trop haute
pour éviter les phénomènes de toxicité.
4. Est-ce que tous les traitement antibiotiques doivent être suivis comme la vancomycine ?
Non, tous les antibiotiques ne requièrent pas un tel suivi. Contrairement à la vancomycine, la plupart
des antibiotiques ont une zone thérapeutique large à l’intérieur de laquelle ils sont efficaces sans
provoquer d’effets indésirables. C’est la raison pour laquelle on peut les prescrire selon un schéma
pré-établi, sans adaptation au cas par cas.
Variants de l'hémoglobine
Si deux gènes anormaux du même type sont hérités, la personne est homozygote. La personne
produira le variant d’hémoglobine correspondant et aura certains symptômes associés et un risque de
complications. La gravité de la situation dépend de la mutation génétique et varie d’une personne à
l’autre. Une copie du gène anormal sera transmise à tous les descendants.
Plusieurs centaines de variants d’hémoglobine de chaîne bêta ont été découverts, pourtant, seulement
peu d’entre eux sont fréquents et entraînent des problèmes médicaux.
Variants d'hémoglobine fréquents
L’hémoglobine S: c’est l’hémoglobine principale chez les patients atteints de drépanocytose.
La mutation est plus fréquente chez les populations d’origine africaine: environ 10% des
antillais seraient porteurs de la mutation de l’hémoglobine S sur un de leurs deux gènes bêta.
En France, 230 enfants naissent chaque année atteints de drépanocytose, et on compte environ
5000 patients atteints de drépanocytose.
Les patients atteints de la maladie de l’hémoglobine S ont deux chaînes bêta anormales (« bS
» ou « HbS ») et deux chaînes alpha (« a») normales. La présence d’hémoglobine S entraîne
une déformation des globules rouges qui prennent une forme en faucille quand ils sont
exposés à des concentrations diminuées d’oxygène (comme cela peut se produire lors
d’infections ou sous anesthésie générale). Les globules rouges en faucille entraînent:
o Une hémolyse (la destruction prématurée des globules rouges) responsable de faibles taux
d’hémoglobine (anémie) et d’une augmentation de la bilirubine (produit de dégradation de
l’hémoglobine). La bilirubine entraîne la coloration de la peau et du blanc des yeux en jaune,
appelée ictère.
o L’obstruction des petits vaisseaux sanguins, responsable de troubles de la circulation
pouvant entraîner des accidents vasculaires cérébraux (AVC), des douleurs osseuses, des
douleurs thoraciques, le raccourcissement de la respiration à cause de micro-caillots dans les
poumons, un gonflement prolongé et douloureux du pénis (priapisme) ou chez les enfants un
gonflement de la rate. Chez les adultes, l’obstruction répétée de l’afflux de sang à la rate
entraîne souvent une perte de cet organe.
Une seule copie du gène de l’Hb S ne cause pas de symptôme, sauf si elle est combinée à une
autre mutation de l’hémoglobine, telle que celle responsable de l’Hb C (bC).
•L’hémoglobine C: Environ 2 à 3% des descendants d’africains de l’ouest sont hétérozygotes
pour l’hémoglobine C (ont une seule copie de bC). La maladie causée par l’hémoglobine C
(vue chez les homozygotes – ceux qui ont deux copies de bC) est rare et relativement discrète.
Cela entraine généralement une légère anémie hémolytique et une augmentation faible à
modérée de la taille de la rate.
• L’hémoglobine E: l’hémoglobine E est un des variants d’hémoglobine les plus fréquents
dans le monde. Il est très courant en Asie du Sud-Est, notamment au Cambodge, au Laos et en
Thaïlande. Les personnes homozygotes pour l’hémoglobine E (qui ont deux copies de bE) ont
généralement une anémie hémolytique discrète (les globules rouges se « cassent »), des
globules rouges microcytaires (plus petits), et une augmentation discrète de la taille de la rate.
Une seule copie du gène de l’hémoglobine E n’entraîne pas de symptômes sauf si elle est
associée à une autre mutation, telle que celle du trait bêta-thalassémique.
Variants d'hémoglobine moins fréquents
Il existe beaucoup d’autres variants. Certains sont silencieux – n’entraînant aucun signe ou symptôme
– tandis que d’autres perturbent la fonctionnalité et/ou la stabilité de la molécule d’hémoglobine.
Exemples d’autres variants: l’hémoglobine D, l’hémoglobine G, l’hémoglobine J, l’hémoglobine M, et
l’hémoglobine Constant Spring (une mutation du gène alpha de la globine responsable d’une chaîne
alpha anormalement longue et d’une molécule d’hémoglobine instable).
Une personne peut aussi hériter de deux gènes anormaux différents, un de chaque parent. Ceci est
connu sous le nom d’hétérozygote composite ou de double hétérozygote. Plusieurs combinaisons
cliniquement significatives sont listées ci-après:
Maladie de l'hémoglobine SC: L’héritage d’un gène bêta S et d’un gène bêta C provoque une
maladie de l’hémoglobine SC. Ces individus présentent une anémie hémolytique discrète et une
augmentation modérée de la taille de la rate. Les personnes ayant une maladie de l’Hb SC peuvent
développer les mêmes complications vaso-occlusives (obstruction des vaisseaux sanguins) que celles
vues dans le cas d’une drépanocytose, (typiquement des douleurs osseuses ou des problèmes oculaires)
mais la plupart des cas sont moins sévères.
Maladie de l’hémoglobine SD: Les individus ayant une maladie de l’hémoglobine SD ont hérité une
copie d’hémoglobine S et une copie d’hémoglobine D-Los Angeles (ou D-Punjab). Ces patients
peuvent avoir occasionnellement des crises drépanocytaires et une anémie hémolytique modérée.
Hémoglobine E – bêta thalassémie: Les individus qui sont doubles hétérozygotes pour
l’hémoglobine E et la bêta-thalassémie ont une anémie qui peut varier en gravité, de discrète (ou
asymptomatique) à sévère.
• La NFS (Numération de Formule Sanguine). La NFS donne un aperçu des cellules circulantes dans
votre sang. Entre autre, la NFS indiquera au médecin combien de globules rouges sont présents,
combien ils contiennent d’hémoglobine, et lui donnera une évaluation de la taille des globules rouges
présents. Le volume globulaire moyen (VGM) est une mesure de la taille des globules rouges. Un
VGM bas est souvent la première indication d’une thalassémie. Si le VGM est bas et que la carence
martiale (carence en fer) a été écartée, la personne peut être porteuse d’un trait thalassémique ou avoir
un des variants d’hémoglobine responsable de microcytose (par exemple Hb E).
• Le frottis sanguin (permettant de faire une formule leucocytaire manuelle, c’est-à-dire de compter les
différents types de globules blancs). Pour cet examen, un biologiste regarde une fiche couche de sang
étalé, traitée par des colorants spéciaux, sur une lame, au microscope. Le nombre et le type des
globules blancs, l’apparence des globules rouges et des plaquettes peuvent être estimés et évalués pour
voir s’ils sont normaux. Beaucoup de maladies concernent la production des cellules normales du
sang.
Les globules rouges peuvent être anormaux, par exemple:
• microcytaires (petits)
• hypochromiques (pâles)
• varier en taille (anisocytose) ou en forme (poïkilocytose)
• avoir un noyau (ce qui est anormal pour un globule rouge mature)
• avoir une forme anormale (par exemple des « cellules cibles » qui ont l’air d’une cible ou d’un œil
de boeuf sous le microscope, ou « stomatocytes » avec une zone centrale en « fente »)
• avoir une texture anormale comme des ponctuations basophiles (des petits points bleus autour du
noyau)
Plus on observe de globules rouges anormaux, plus il est probable qu’il s’agisse d’une maladie sous-
jacente ou d’une altération de la capacité de transport de l’oxygène.
L’analyse de l’ADN est le test utilisé pour rechercher les délétions et les mutations dans les gènes
produisant les chaînes alpha ou bêta. Des études familiales peuvent être réalisées pour évaluer un
statut de porteur et les types de mutation présents chez les autres membres de la famille. L’analyse de
l’ADN n’est pas faite en routine mais peut être utilisée pour aider au diagnostic des variants
d’hémoglobine, de thalassémie, et pour déterminer un statut de porteur.
Synonymes: VDRL, RPR, TPHA , FTA qui sont des noms de tests. Tréponema pallidum, bactérie
responsable de la maladie
Nom officiel: Sérodiagnostic de la syphilis (ex BW)
Indices érythrocytaires : VGM, TCMH, CCMH, IDR
NFS
Sérologie Hépatite A
Synonymes: VHB
Nom officiel: Hépatite virale B
Sérologie Hépatite C
Synonymes: VHC
Nom officiel: Hépatite virale C
Virus de la grippe
Synonymes:
Nom officiel: Virus Influenza
Examens apparentés:
Il existe différentes techniques de recherche des virus grippaux. La recherche des antigènes viraux A
et B est basée sur différents principes: immuno chromatographie (test de détection rapide),
immunofluorescence, ELISA.
Dans les laboratoires spécialisés, les techniques détectant le matériel génétique viral sont de plus en
plus utilisées, bien que coûteuses, car beaucoup plus sensibles. Elles sont à réserver pour le diagnostic
des cas graves hospitalisés pour lesquels peuvent également être mis en œuvre des tests multiplex
détectant en plus de ces virus de nombreux autres agents pathogènes respiratoires.
Par ailleurs, ces techniques de biologie moléculaire permettent la détermination précise du type de
virus en circulation et ont tendance à remplacer dans ce cas les techniques de culture utilisées par les
centres nationaux de référence pour la surveillance épidémiologique des souches.
1- Quels autres tests peut demander mon médecin pour diagnostiquer mes symptômes grippaux
?
Votre médecin peut demander un test de détection rapide du streptocoque (TDR) pour chercher une
infection à streptococcus, des hémocultures (mise en culture du sang) pour chercher des infections
sanguines bactériennes, une recherche de VRS (virus respiratoire syncytial; un virus affectant souvent
les enfants et les personnes âgées) ou encore une mise en culture de crachats d’origine bronchique
pour rechercher une cause bactérienne et/ou fongique d’une infection respiratoire. Il peut également
demander une numération-formule sanguine (NFS) pour réaliser votre bilan hématologique complet.
Anticorps anti-VIH
Synonymes: VRS
Nom officiel:
Examens apparentés: Virus de la grippe, Test de diagnostic rapide des angines
3. Est-ce que les antibiotiques sont efficaces dans l’infection par le VRS ?
Non, le VRS est dû à un virus – pas une bactérie – les antibiotiques sont donc inefficaces et ne sont
pas indiqués. Il existe un traitement de courte durée qui n’est donné qu’aux patients à haut risque
(grands prématurés particulièrement vulnérables au VRS, enfants de moins de 2 ans souffrant d’une
insuffisance respiratoire chronique, d’une cardiopathie congénitale). Il ne prévient pas ni ne guérit
l’infection par le VRS, mais il diminue les difficultés respiratoires, réduisant le nombre
d’hospitalisation chez les enfants atteints. Cette immunothérapie peut être donnée aux nouveaux nés
dans les services de soins intensifs néonataux afin de les protéger pendant la saison d’épidémie du
VRS.
Synonymes: Vitamine B12 ou cobalamine, Acide folique ou vitamine B9, Folates érythrocytaires
Nom officiel: Vitamine B12 et folates (ou acide folique)
Vitamine D
L’augmentation de la concentration de certaines protéines dans le sang comme le fibrinogène (en cas
d’inflammation) ou les immunoglobulines, accélère la chute des globules rouges et augmente la valeur
de la VS.