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COURE AGROLOGIE
&
PRINCIPAUX SUBSTRATS DE CULTURE
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Agrologie & principaux substrats de culture
CONTENU DU COURS
I- Introduction.
II- Les constituants du sol.
II-1- Les fractions du sol.
II-2- Les constituants minéraux de la fraction solide.
II-2-1- Etude granulométrique du sol.
II-2-1-1- Les éléments grossiers.
II-2-1-2- Les éléments de la terre fine.
II-2-1-2-1- Les éléments sableux.
II-2-1-2-2- L’argile ou colloïde minéral.
II-3- Les constituants organiques.
II-3-1- Les différents groupes de matières organiques du sol.
II-3-1-1- Les végétaux et animaux vivants.
II-3-1-2- Les débris végétaux et animaux organisés.
II-3-1-3- Les produits transitoires.
II-3-1-4- L’humus ou colloïde organique.
II-4- Le complexe argilo-humique.
III- Etude physique du sol.
III-1- Le profil cultural des sols.
III-1-1- La texture du sol.
III-1-2- La structure du sol.
III-1-2-1- Les multiples formes de la structure du sol.
III-1-2-2- La mesure indirecte de la structure.
III-1-2-2-1- La mesure de la porosité.
IV- Les propriétés physiques du sol.
IV-1- l’humidité du sol ou l’eau dans le sol.
IV-1-1- Définition de l’humidité (teneur en eau) du sol.
IV-1-2- Mesure de l’humidité.
IV-1-2-1 laboratoire.
IV-1-2-2 In situ.
IV-1-3-Etats de l’eau du sol.
IV-1-4- Les profils hydriques.
IV-2- L’aération du sol.
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Agrologie & principaux substrats de culture
AGROLOGIE
I- Introduction :
Science ayant pour objet les sols dans leur rapport avec la production végétale.
Avec la pédologie, c'est une des deux branches principales de la science des sols.
-Le sol est la formation naturelle de surface à structure meuble et d’épaisseur variable, résultant
de la transformation de la roche-mère sous-jacente sous l’influence de divers processus,
physiques, chimiques et biologiques (définition de Demolon).
-La terre végétale correspond à la couche superficielle du sol enrichie en matière organique,
d’épaisseur variable, généralement comprise entre 10 et 30 cm. (G. Arnal - Laboratoire des
ponts et chaussées).
-La terre arable est la partie de sol qui est labourée et ensemencée.
-Le substrat est le support sur lequel vivent un ou plusieurs organismes.
Formation d’un sol : Processus de pédogenèse.
Un sol provient de la décomposition d’une roche, que l’on appelle pour cette raison la roche
mère. Elle peut s’agir d’une roche dure (granite, schiste, grès,…), d’une roche tendre (argile,
marne,….) ou d’une roche meuble (sable).
L’intensité de la désagrégation physique et de l’altération chimique dépendent du climat,
véritable moteur de la formation des sols, elles conduisent à la formation d’un mélange
constitué de :
- minéraux désagrégés mais non altérés tels que : blocs de pierre et graviers, grains de sables et
poudre de limon.
- Complexe d’altération qui est une sorte de pâte provenant de l’altération chimique des
minéraux, on y trouve de la pâte d’argile colorée par des oxydes de fer et des sels minéraux
sous des formes plus ou moins solubles tels que : calcium, magnésium, potassium, sodium,….
A ce stade, on ne peut pas parler encore de sol.
Le sol ne prend naissance que lorsqu’à ces constituants minéraux s’ajoutent des constituants
organiques, provenant d’organismes végétaux et animaux. A partir de ce moment, les débris
organiques surtout d’origine végétale aboutissent à la formation de substances noires et qu’on
appelle l’humus.
Dans ce sol encore jeune et qui continue à s’approfondir, les mouvements de l’eau vers le bas et
vers le haut vont faire subir aux éléments solubles colloïdaux (calcium, oxyde de fer, argile,
humus,..), des déplacements ou migrations et qui peuvent être soit vers le bas (lessivage) soit
vers le haut (remontée capillaire).
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Remarque :
Les trois fractions ne sont pas obligatoirement présentes dans chaque sol. Il existe des sols sans
calcaire, d’autres presque dépourvus de matières organiques.
De même l’importance relative de ces trois fractions est évidemment très variable d’un sol à
l’autre (figure 2 et 2b).
II-2- Les constituants minéraux de la fraction solide
Ces constituants, qui représentent plus de 80 % du poids de la terre humide, sont généralement
classés d’après leur grosseur : c’est la granulométrie.
II-2-1- Etude granulométrique du sol
La granulométrie classe les éléments du sol d’après leur grosseur. L’analyse granulométrique du
sol appelée aussi l’analyse physique, consiste à classer les éléments du sol d’après leur
grosseur, et à déterminer le pourcentage de chaque fraction (Figure 3).
II-2-1-1- Les éléments grossiers
Le passage au tamis à trous de 2 mm de la terre séchée, permet de séparer d’abord :
- la terre fine, de diamètre inférieur à 2 mm.
- les éléments grossiers, de diamètre supérieur à 2 mm. Ces derniers peuvent être subdivisés en
pierres (+ de 20 mm) et en graviers de 2 mm à 20 mm.
II-2-1-2- Les éléments de la terre fine
Dans la terre fine, les éléments sont encore classés par taille, selon l’échelle internationale
d’atterberg (1926) (Figure 4):
Diamètre des particules En mm En microns (µ)
Sables grossiers 2 à 0.2 2000 à 200
Sables fins 0.2 à 0.02 200 à 20
Limons 0.02 à 0.002 20 à 2
Argile Moins de 0.002 Moins de 2
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- il est hydrophile c'est-à-dire capable de fixer de l’eau (montmorillonite > illite > kaolinite),
cette propriété lui permet la plasticité, l’adhésivité, le gonflement et le retrait.
- il peut être dispersé ou floculé.
II-3- Les constituants organiques
A la mort des êtres vivants, leur substance s’incorpore au sol, se mélangeant aux substances
minérales : ils représentent les constituants organiques du sol, et leur rôle sur sa fertilité est
hors de proportion avec leur faible pourcentage.
Contrairement aux constituants minéraux (sable, limon et argile), de composition relativement
stable, les constituants organiques sont plutôt en transformation continue pour redonner les
substances qui ont servi à les construire.
II-3-1- Les différents groupes de matières organiques du sol
II-3-1-1- Les végétaux et animaux vivants
Ces êtres vivants se trouvent sur le sol et dans le sol, ils représentent plusieurs tonnes à
l’hectare, et influent directement sur les propriétés du sol.
II-3-1-2- Les débris végétaux et animaux organisés
Il s’agit de la matière organique fraîche qui retourne au sol, elle a sensiblement la même
composition que les tissus vivants dont ils proviennent (CHO, amidon lignine, cellulose, des
sels minéraux, des protéines,….)
Toutes ces substances ont une même caractéristique : ce sont des corps très complexes
constitués de très grosses molécules. Mais elles différent cependant par leur vitesse de
décomposition, certaines sont faciles à se décomposer (amidon, cellulose,…), elles constituent
l’aliment principal des microorganismes du sol capables de décomposer de la lignine, des
tannins, des résines,…
II-3-1-3- Les produits transitoires
Ce sont les maillons de cette chaîne de transformations partant des matières organiques fraîches
à très grosses molécules et aboutissant, pour la plupart de ces molécules, à des substances
minérales simples à très petites molécules, il s’agit de l’eau, du CO2 et des éléments minéraux.
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germination et la levée des cultures puis la croissance et le fonctionnement de leurs racines. Cet
état joue également un rôle particulièrement important dans le cycle de l’eau et des éléments
qui y sont dissous.
C’est au toucher et à l’observation que la texture et la structure du sol deviennent des notions
concrètes.
III-1- Le profil cultural des sols
Le profil cultural est un outil de diagnostic agronomique qui permet à partir de l'examen d'une
couche de sol (1,50 m de profondeur et 3 à 4 m de long) de tirer des principes d'action pour la
pratique agricole (Hénin et al 1969).
Le profil cultural fournit donc des informations que l’analyse de terre ne peut appréhender
seule, ou bien qui conduisent à mieux interpréter les résultats chiffrés de l’analyse. Ces
informations peuvent être classées en deux catégories : d’une part, les paramètres
incontournables que l’agriculteur ne changera pas, et auxquels il devra s’adapter, et d’autre part
les paramètres résultant du travail de l’agriculteur, c’est-à-dire l’impact de ses pratiques sur le
fonctionnement de son sol.
Dans la première catégorie, il faut trouver :
- la nature de la roche-mère : elle se manifeste sous la forme d’un horizon dont l’altération
fournit les caractéristiques au sol de surface. Cet horizon peut avoir différentes origines, comme
l’altération en place d’une roche sous-jacente, ou bien le recouvrement plus ou moins ancien
par des sédiments de nature variée. La roche-mère a donc une dureté et un degré d’altération
variables. Les résidus de cette altération donnent notamment les éléments de la texture
(graviers, sables, limons, argiles…) et la présence naturelle de minéraux plus ou moins
assimilables (phosphore, potasse, magnésium…).
- La circulation de l’eau : elle se manifeste souvent par les teintes de chaque horizon, dont les
variations illustrent les différences de degré d’oxydation (tendance rouge), d’hydratation
(tendance jaune), ou de réduction (tendance grise) des éléments ferreux du sol. Les nuances de
coloration de la paroi du profil, sur toute sa profondeur, permet d’indiquer si la circulation de
l’eau est rapide et régulière, ou si au contraire le sol présente une tendance hydromorphe
temporaire ou permanente.
- La texture, dont la finesse influera essentiellement sur la vitesse de ressuyage
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- L’examen de chaque couche du profil, on procède de haut en bas. C’est au cours de ce travail
lent et délicat qu’apparaissent, d’une couche à l’autre les différences de structure, de texture, de
tassement, d’humidité,…
On peut déceler aussi le cheminement des racines et l’état de décomposition des matières
organiques (Figure 8).
III-1-1- La texture du sol
La texture du sol correspond à la teneur centésimale en sables grossier et fin, en limons, en
argile, en humus et en calcaire. Elle se mesure par l’analyse et s’apprécie au toucher.
Sur le terrain, lors de l’examen du profil par exemple, on peut, l’apprécier au toucher : les
sables commencent à gratter sous les doigts à partir de 1/10 de mm. Quant à l’argile, elle se
distingue du limon par pétrissage : un pâton de terre humide roulé entre les doigts s’effrite s’il
s’agit de limon et ne s’effrite pas lorsqu’il s’agit d’argile.
CONSÉQUENCE SUR LA
TEST RÉSULTAT
TEXTURE
Possible
Réalisation d’un boudin de terre A>10 %
humide Impossible A<10 %
Au laboratoire, pour déterminer plus finement sa texture, on évalue pour un échantillon de sol
la teneur en sable, en argile et limon. La texture s’exprime par un classement du sol en se
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référant au triangle des textures qui permet de déterminer la classe texturale du sol, on le dit par
exemple limoneux, argilo-sableux,limono-argilo-sableux… (Figure 9).
L’abondance de calcaire ou d’humus peut modifier l’appellation du sol
La détermination de la texture du sol ne suffit pas pour prévoir ses propriétés physiques
(perméabilité, porosité, aptitude à l’ameublissement, ou tassement,..). Mais cette connaissance
indique la tendance du sol, on sait par exemple que :
- les sols où dominent des sables grossiers sont filtrants.
- l’association des sables grossiers aux éléments fins rend les sols imperméables et battants par
colmatage.
- l’association des éléments fins aux argiles aboutit à une meilleure structuration du sol et
améliore sa perméabilité.
III-1-2- La structure du sol
La structure du sol est l'ensemble des caractères liés à la disposition spatiale des constituants du
sol ainsi qu’à la nature et à l’intensité des liaisons qui existent entre eux (Stengel, 1990).
La structure d’un sol est donc le mode d’assemblage, à un moment donné, de ses constituants
solide. C’est un état, qui peut donc évoluer dans le temps.
Les particules solides du sol peuvent être plus ou moins entassés, plus ou moins soudés, et de
leur liaison vont dépendre la circulation de l’eau et de l’air et les autres propriétés physique du
sol.
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Si Vt, Vs, et Vv représentent respectivement le volume total du sol, celui de la phase solide et
celui des vides (liquides et gaz) ; La porosité totale, en % s’exprimerait par la formule :
Porosité totale = n = Vv/Vt = (Vt-Vs)/Vt = (Dr – Da) / Dr x 100.
Où Dr = Ms/Vt et Da = Ms/Vs et Ms étant la masse de la phase solide.
Valeurs indicatives de la porosité totale
Argile 45 – 55 %
Limon 40 – 50 %
Sable grossier 35 – 40 %
Sable fin 30 – 35 %
Gravier 30 – 40 %
L’espace poral étant occupé par l’eau ou par l’air, on distingue :
- La macroporosité et qui comprend les pores supérieurs à 8 mm et qui loge normalement l’air et
l’eau après une pluie tant que le sol n’est pas ressuyé.
- La microporosité et qui regroupe les pores inférieurs à 8 mm et contient l’eau du sol.
La mesure de la microporosité ou porosité capillaire est simple, c’est le poids d’eau retenue par
un volume donné de sol lorsqu’il a atteint sont point de ressuyage. On en déduit par différence
la macroporosité.
Cette microporosité se mesure comme l’humidité équivalente (He) mais rapportée au volume
de terre.
He= humidité équivalente en % de la terre sèche, elle correspond à l’élimination de l’eau
retenue dans les pores d’un diamètre inférieur ou égal à 8 µm en appliquant une dépression
équivalente à 1/3 d’atmosphère (Figure 12).
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- le point de flétrissement Hf
- le point d’hygroscopicité Hh
la capacité de rétention est la teneure eau du sol obtenue après élimination de l’eau de
pesanteur. En d’autres termes, c’est la quantité maximum d’eau que peut contenir un sol sans
qu’elle s’écoule sous l’effet de la gravité. Elle varie suivant les sols en raison inverse de la
grosseur des éléments constitutifs. Par exemple, pour les argiles et les limons argileux la
capacité de rétention varie entre 35 et 40 % alors que pour les sables et les graviers elle est de
l’ordre de 5 à 10 %.
La mesure de la capacité de rétention est très délicate, pour cette raison, il a été proposé la
capacité au champ qui correspond à l’humidité du sol après ressuyage de 48 h.
Le point de flétrissement est la teneur en eau du sol qui correspond au moment où la force de
succion des plantes égale la force de rétention capillaire des particules (15 bars) ; il n’y a alors
plus d’eau disponible pour la plante qui commence à se faner. Le délai pour qu’une plante
atteigne le point de flétrissement après une irrigation est très variable ; il peut être de l’ordre de
8 jours dans les sables jusqu’à plus de 4 semaines dans sols argileux.
Lorsque le point de flétrissement est dépassé, le sol continue à se dessécher jusqu’à une limite
où les forces qui retiennent l’eau autour des particules deviennent trop importantes ; un certain
équilibre s’établit et l’on atteint le point d’hygroscopicité.
Remarque pratique : point de flétrissement temporaire
Pour les besoins de l’irrigation, on introduit souvent un taux d’humidité remarquable
supplémentaire : le point de flétrissement temporaire. Cette humidité caractéristique correspond
à la teneur en eau du sol lorsque la plante présente les premiers signes de flétrissement.
En théorie, la plante est capable d’absorber toujours la totalité de l’eau de la réserve utile en
fait, on constate que l’absorption de l’eau se ralentit assez fortement près du pF = 4,2. Ce
ralentissement est du à une évaporation au niveau des feuilles trop importantes qui ne peut être
alimentée par la diffusion de l’eau du sol vers les racines. Le plant ferme alors ses stomates. On
définit ainsi la réserve facilement utilisable qui correspond à la fraction supérieure de la
réserve utile (RU) pour laquelle la plante n'est pas amenée à réguler son évapotranspiration par
les stomates. La RFU est difficile à évaluer du fait qu'elle varie entre 30 et 60 % de la RU selon
le type de sol rencontré (Figures 14 et 15).
IV-1-4- Les profils hydriques
Ces profils illustrent les modes de desséchement du sol. Le sol s'assèche plus rapidement dans
les horizons de surface du fait de l'évaporation naturelle au sol et de la forte densité de racines.
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Lorsqu’un sol à la capacité au champ perd de l’eau au cours d’une période de desséchement,
l’humidité de son profil évolue différemment selon qu’il est nu ou sous couvert.
- en sol nu, l’humidité baisse rapidement dans la couche superficielle, pouvant tomber, dans les
premiers centimètres, au dessous du point de flétrissement (formation d’un mulch naturel).
Mais les couches profondes restent humides.
- en sol couvert, au contraire, la présence de racines assèche une profondeur plus importante,
mais leur présence empêche le sol de descendre au dessous du point de flétrissement : elles
provoquent une remontée continuelle de l’eau profonde (Figures 16).
La succion des racines et les différences d'humidité entre la surface et les horizons plus
profonds occasionnent des remontées d'eau par capillarité. Ces remontées diffèrent selon la
texture du sol et sa porosité :
- en sols sableux, les remontées sont plus rapides mais elles n'interviennent que sur de faibles
profondeurs (20 à 30 cm de sol).
- en sols argileux et/ou compacts, les remontées sont bien plus lentes, mais elles interviennent
sur des profondeurs plus importantes (80 à 100 cm).
Deux techniques culturales permettent de limiter l'évaporation au sol et ainsi préserver les
réserves en eau pour l'alimentation hydrique de l'olivier :
- le binage qui permet à la fois d'éliminer les adventices et de rompre la continuité du film d'eau
jusqu'à la surface.
- le mulching (ou paillage du sol). Cette pratique est rendue difficile par la dispersion de la
paille par le vent et par la progression des incendies au niveau du sol.
IV-2- L’aération du sol
L’air occupe tous les vides que n’occupe pas l’eau.
Lorsque se ressuie un sol gorgé d’eau, l’air envahit les espaces lacunaires laissés par l’eau de
gravité. Au point de ressuyage il occupe la macroporosité du sol. Par la suite, lorsque
s’abaissera l’humidité du sol, il envahira une partie croissante de la microporosité.
La quantité d’air contenu dans le sol dépend donc :
- de la texture, qui influe surtout la microporosité.
- de la structure, dont dépend surtout la macroporosité
- de l’humidité du sol, celle-ci dépendant à la fois de la structure et de la texture du sol.
L’atmosphère du sol est intimement liée à la minéralisation du carbone et on considère qu’elle
dépend essentiellement :
- des matières organiques minéralisables présentes dans le sol.
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CO2 O2
30 cm 1.9 18.65
90 cm 7.85 0.25
150 cm 0 0
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- de sa couleur, la couleur noire des sols riches en humus ou en fer (Tirs) les rend plus chauds.
Les sols de couleur claire s’échauffent plus lentement
- de son humidité, l’eau a la chaleur spécifique la plus élevée, en fait pour élever d’un degré un
gramme d’eau, il faut 5 fois plus de chaleur que s’il s’agit d’un gramme de sable ou d’argile.
- de son ouverture, qui limite son réchauffement et son refroidissement
L’ombre, comme celle de nuages, des mauvaises herbes ou des résidus, diminue le transfert
d’énergie au sol et à partir du sol.
Le gel se produit lorsque la température à la surface du sol tombe sous le point de congélation.
La plupart des gels printaniers sont attribuables au refroidissement rapide du sol dans des
conditions météorologiques dégagées et calmes. La température de la surface du sol peut être de
4 à 5° C inférieure à celle de l’air à 1,5 mètre au-dessus. L’ampleur du refroidissement à la
surface du sol dans ces conditions dépend de la chaleur du sol au départ et de la vitesse à
laquelle la chaleur s’échappe du sol.
On voit souvent des cultures endommagées par le gel dans les champs fraîchement cultivés, car
le travail du sol crée une zone isolante de terre sèche et «gonflée» à la surface du sol. Cette
zone bloque la sortie de la chaleur du sol, ce qui permet à la température de chuter
suffisamment pour causer des dommages aux cultures, tandis que les zones adjacentes qui n’ont
pas été cultivées ne sont pas endommagées.
Les résidus massifs de cultures font également augmenter les dommages aux récoltes
attribuables au gel parce qu’ils isolent le sol et empêchent le dégagement de la chaleur
accumulée. Le soleil et la teneur d’eau dans le sol jouent un rôle essentiel dans la détermination
de la chaleur accumulée.
Chaleur spécifique des principaux constituants du sol
Chaleur spécifique rapportée à Chaleur spécifique rapportée à
l’unité de poids l’unité de volume
Eau 1 1
Sable 0.19 0.51
Argile 0.23 0.55
Calcaire 0.21 0.55
Humus 0.47 0.58
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La capacité totale d’échange d’un sol est stable, puisqu’elle dépend du taux et de la nature des
colloïdes de ce sol, et que celui-ci ne peut beaucoup varier. Elle est élevée pour les sols argileux
et humifères, et faible pour les sols sableux.
2) La somme des bases échangeables (S) est la quantité de cations métalliques échangeables
fixés sur le complexe à un moment donné. On l’exprime également en m.e.q pour 100g de terre.
3) Le taux de saturation (V) est le rapport somme des bases échangeables/capacité totale
d’échange. On l’exprime en % :
V = S/T x 100
Ce taux est variable, d’un sol à l’autre, et, pour un même sol, d’une année à l’autre. En effet
toute cause capable d’apporter ou au contraire d’enlever des cations métalliques au complexe le
fait varier.
Les sols calcaires, riches en calcaire actif, ont souvent un taux de saturation voisin de 80 à 90%.
Les sols formés sur roche-mère sableuse pauvres en bases échangeables et filtrantes ont, un
taux de saturation souvent inférieur à 20% (Figure 19).
V-1-3- Rôle agricole du pouvoir absorbant
Le complexe argilo-humique par son pouvoir absorbant,
- met en réserve les éléments nutritifs qui sans lui, seraient perdus par lessivage, en les
échangeant principalement contre les ions Ca++, faciles à déplacer.
- libère ces éléments pour les racines, en les échangeant notamment contre les ions H+ formés
continuellement par l’activité biologique (microbe et racines) élaborant de l’acide carbonique
H2CO3
- régularise la composition de la solution du sol.
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acide ou basique est donc une perte puisque les phosphates se rétrogradent assez rapidement. Il
est impossible de gérer la fertilité chimique d’un sol sans gérer le pH en même temps.
pH : Disponibilité et toxicité.
Contrairement aux éléments nutritifs, les métaux sont plus solubles et donc assimilables à des
pH acides. L’exemple le plus courant est une toxicité par l’Aluminium. Dans les pH plus élevés,
l’Aluminium est non soluble et donc n’entre pas dans la solution du sol. Plus le pH est faible,
plus les H+ et Al3+ sont sur les sites échangeables et plus le risque de toxicité est important.
Dès qu’il est en solution, il est prélevé avec les autres cations/anions et peut être toxique.
l’activité des micro-organismes :
Au niveau des microorganismes leur activité est meilleure lorsque le pH est voisin de la
neutralité (6.5 < pH < 7.5).
Le pH du sol peut grandement influer la rapidité avec laquelle les herbicides sont décomposés
naturellement dans le sol, surtout par biodégradation microbienne. En réalité, si le pH du sol ne
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se situe pas dans l'intervalle adéquat, la biodégradation des herbicides peut rester au point mort
pendant de nombreuses années.
La structure du sol : Le type de cation sur les sites échangeables est très
important. En milieu acide, il y aurait moins de Ca2+ qui sont très favorables à une
bonne structure (floculation des colloïdes). Donc la stabilité structurale est meilleure
vers un pH neutre.
Au niveau de la végétation, Le pH influence beaucoup la croissance des plantes
De même les cultures ont des exigences assez précises quant au pH optimal. Certaines
plantes comme les bleuets, les rhododendrons et les châtaigniers ont besoin d’un sol très
acide pour leur croissance à tel point que le pH d’un sol peut être apprécié grâce à des
plantes indicatrices (fougère en sol acide).
L'acidification des sols, qui s'exprime par la baisse de leur pH, est la conséquence de
l'abaissement progressif de leur capacité à neutraliser des acides. Celle-ci résulte des apports
continus au sol de protons d'origine externe ou interne à l'écosystème. Les processus majeurs
qui interviennent dans l'acidification des sols sont :
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pH. Par exemple un sol argileux a un effet tampon plus important qu’un sol sableux grâce à la
présence de colloïdes. En résumé, dans un sol acide à forte CEC, un faible apport de calcaire
n'aura que peu d'effets sur la remontée de pH ; il s'agira d'un sol fortement tamponné. Pour un
sol sableux, avec une CEC très faible, la remontée de pH sera forte pour la même masse de
calcite apportée (sol à faible pouvoir tampon).
V-2-4-Mesure & Interprétation : pH eau & pHKCl.
Le pH eau mesure l'acidité de la solution du sol. Le pHKCl mesure l'acidité en réserve sur le
complexe argilo-humique (les ions H+ du complexe sont remplacés par des ions potassium
K+). Le pHKCl est donc toujours inférieur au pH eau. La différence (pH eau - pHKCl) varie de
0,5 à 1,5. Elle est évidemment proportionnelle à l'acidité de réserve du complexe argilo-
humique.
VI- Les Substrats De Culture
Dans le processus de l'intensification des productions maraîchères et ornementales, la qualité et
la composition du substrat de culture joue un rôle sans cesse plus important pour l'obtention de
rendements élevés et durables.
Un substrat de culture est un matériau qui se substitue au sol pour jouer vis-à-vis de la plante le
rôle de support. Il doit remplir trois principales fonctions : l’ancrage des racines, la constitution
de réserves minérales et hydriques +/- grandes et l’oxygénation des racines.
Tout matériau entrant dans la composition d’un support de culture doit nécessairement répondre
à un certain nombre de caractéristiques physiques, chimiques et biologiques prouvant son
aptitude à permettre la croissance d’une plante.
La première des conditions indispensables est l’innocuité, tant vis à des plantes cultivées que de
l’utilisateur, ce qui semble une évidence mais n’est pas toujours le cas avec des matériaux peu
connus ou hétérogènes. On peut citer par exemple certains déchets urbains ou industriels
recyclés qui peuvent présenter une certaine toxicité. Celle-ci peut être due à la présence
d’éléments minéraux toxiques (notamment d’éléments-trace métalliques) ou de polluants
organiques (PCB, HAP, pesticides), mais aussi de pathogènes, dangereux pour l’homme ou les
plantes (boues de station d’épuration).
Le second point essentiel à prendre en compte pour la caractérisation d’un matériau est sa bio-
stabilité, c’est à dire sa résistance à la dégradation microbienne naturelle. La plupart des
matériaux entrant dans la composition d’un substrat sont d’origine organique, donc constitués
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de molécules carbonées, plus ou moins complexes. Placées dans un milieu humide non stérile, à
température ambiante, celles-ci sont immédiatement dégradées par une micro-flore de bactéries
et de champignons saprophytes. Selon la longueur et la complexité des chaînes carbonées, la
résistance du matériau à la dégradation sera plus ou moins forte, sachant que sa décomposition
est de toute façon inéluctable. Or, utilisés comme supports de culture, les matériaux doivent
conserver leurs caractéristiques initiales, notamment physiques, au moins pendant la durée de la
culture (de quelques mois à un an en général).
Par ailleurs, cette dégradation microbienne s’accompagne dans sa première phase d’une forte
demande en azote. Celle-ci peut alors concurrencer directement l’alimentation minérale de la
plante, entraînant une carence plus ou moins importante. Pour toutes ces raisons, il est essentiel
de connaître la bio-stabilité des produits nouveaux introduits dans un mélange, voire de les
écarter s’ils se dégradent trop vite.
Ces deux premières étapes franchies, il y a lieu de déterminer les caractéristiques physiques des
nouveaux matériaux, et plus particulièrement l’aération et la rétention en eau. Pour l’aération,
c’est surtout l’importance de la porosité occupée par l’air quand le substrat est saturé en eau qui
doit être prise en compte. Il s’agit en fait d’évaluer les risques d’asphyxie racinaire.
Vis à vis de l’eau, le plus important est d’évaluer les quantités d’eau retenues par le matériau,
pour des forces de rétention compatibles avec les capacités d’extraction racinaire. Ce n’est donc
pas tant la rétention en eau maximale qui est intéressante mais bien la quantité réellement
disponible pour la plante. Celle-ci est dépendante des caractéristiques de la porosité du
matériau.
En dernier lieu, il reste à vérifier si la composition chimique des matériaux est compatible avec
les exigences de la culture envisagée. En fait, c’est essentiellement la quantité et la nature des
ions présents dans la solution du substrat ou fixés sur celui-ci qui doivent être déterminées. Ces
caractéristiques influencent directement la salinité et le pH du milieu, sachant qu’en culture
hors sol, il est relativement aisé de les modifier en agissant soit directement sur le substrat par
des apports d’amendements ou de fertilisants, soit par l’intermédiaire de la solution nutritive.
Ces matériaux doivent aussi présenter de réelles qualités industrielles, telles qu’un volume
important, une régularité de la production, une bonne homogénéité de composition et de
granulométrie.
La plupart des matériaux actuellement utilisables ne peuvent être incorporés à un substrat qu’en
quantité limitée (souvent de l’ordre de 20 %), car leur qualité agronomique est rarement
suffisante pour répondre à toutes les exigences attendues. Il est donc nécessaire de rechercher
un équilibre avec d’autres produits complémentaires.
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Agrologie & principaux substrats de culture
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Agrologie & principaux substrats de culture
La Tourbe :
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Agrologie & principaux substrats de culture
La tourbe permet l’apport d’une matière organique quasi pure (jusqu’à 95% de la matière
sèche), et stable (effet durable), ne présentant pas de risque de pollution ou de phytotoxicité.
Tous les types de tourbe répondent à cet objectif.
Les tourbes blondes de sphaigne constituent à n’en pas douter un modèle de substrat, en partie
parce qu’elles ont fait l’objet d’études et de mise au point très pointues des techniques de
culture. Leur structure bien conservée maintient des caractéristiques proches de celles de la
sphaigne, celles qui leur permettent de résister dans des milieux plutôt hostiles du point de vue
du régime hydrique. Cette structure leur donne des caractéristiques de porosité d’où dérivent
des valeurs de rétention en eau et en air convenant à la croissance des plantes et assurant une
bonne réserve de sécurité en cas de déficit hydrique.En comparaison les tourbes brunes ou
noires ont une structure beaucoup moins favorable et présentent souvent une aération
insuffisante, et une forte hystérèse avec perte des propriétés initiales et l’acquisition d’une
hydrophobie marquée lors de la dessiccation.
Les fibres de noix de coco :La fibre de coco provient du cocotier dont la culture est très
largement répandue dans les régions intertropicales. Elle est traditionnellement utilisée pour la
fabrication de cordage. En horticulture, on cherche à utiliser des fibres brutes ou broyées, mais
aussi les résidus obtenus après extraction des fibres.Ces fibres connaissent un fort engouement
depuis quelques années du fait de leur remarquable qualité physique, qui les rapprochent des
fibres de tourbe de sphaignes: une bonne stabilité structurale grâce à une forte teneur en lignine,
une forte porosité occupée soit par l'air, soit par l'eau en fonction de la granulométrie, et une
bonne mouillabilité.
L’écorce de pin : L’écorce de pin maritime est la principale matière première utilisée dans la
confection de substrats. Sa stabilité et sa faible phytotoxicité lui donnent une grande sécurité
d’emploi dans la fabrication des supports de culture. Le compostage assurant un traitement
thermique du matériau contribue à sa régularité et à son innocuité. Son PH est plus acide et
convient bien aux espèces acidophiles.
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Agrologie & principaux substrats de culture
Ce matériau présente une bonne perméabilité à l'air (Porosité élevée≈ 90%) mais une faible
Disponibilité en eau (10 à 20%).
En le décomposant, les bactéries consomment de l'azote et entrent en compétition avec les
plantes.
La fibre de bois
La fibre de bois est obtenue par défibrage mécanique de déchets de bois. La c’est un matériau
stabilisé à haute température, naturellement hydrophile.
Selon le système utilisé, les fibres sont plus ou moins longues. Ces matériaux se caractérisent
par une forte porosité pour l'air (≈ 95%),, une rétention en eau Généralement limitée, une faible
capacité d'échange cationique, et une faible salinité. En milieu humide, les composés les plus
labiles des fibres (cellulose, hémicelluloses) se décomposent rapidement en présence de
microorganismes, entraînant une forte consommation d'azote, au détriment des plantes. Il faut
donc tenir compte de cette particularité dans la conduite de la culture. Par contre, mélangé à de
la tourbe, ce matériau remplace avantageusement des produits à porosité grossière comme les
écorces ou les fibres longues de tourbe. Il présente aussi l'intérêt d'un approvisionnement
régulier grâce à une production de type industriel. Elle a cependant tendance à acidifier le
substrat (pH ≈ 4 à 6).
.
VI-2-2-Les substrats de culture d’origine minérale :
La vermiculite :
La vermiculite est un minéral naturel formé par l'hydratation de certains minéraux basaltiques.
Il possède des propriétés d'expansion sous l'effet de la chaleur (exfoliation), et est
principalement utilisé commercialement sous forme exfoliée. Ce matériau a l’aspect de
granulés. Il est très léger et a une grande capacité de rétention d’eau (environ 350 l au m³), tout
en assurant un bon drainage. Son pH est de 7 à 7,2. Sa capacité d'échange cationique est élevée,
de l'ordre de 100-150 meq/100g. La vermiculite exfoliée a aussi la propriété d'améliorer
l’aération du sol ce qui aidera à maintenir les conditions optimales pour le développement des
racines la germination des graines et la croissance rapide des cultures. : Son prix est très élevé,
sa dégradation facile en poussière et son tassement, le fait qu’il s’envole facilement car il est
très léger
et sa difficile désinfectection sont ses principaux inconvénients.
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Agrologie & principaux substrats de culture
La faible densité de la vermiculite allège les bacs et les pots dans lesquels elle est utilisée, ce
qui est un avantage indéniable lors de la manipulation et le transport des cultures. De plus, par
ses qualités intrinsèques, elle diminue le choc de la transition .
Les principaux pays producteurs étant la Chine, l'Afrique du Sud, l'Australie, le Zimbabwe et
les États-Unis.
La perlite
C’est un sable siliceux d’origine volcanique qui est expansé industriellement par un traitement à
la chaleur (1200 °C). Il est composé de silice, d’alumine, d’oxyde de fer, d’oxyde de titane, de
chaux, de magnésie, d’oxyde de sodium et de potasse. Elle apparaît sous forme de granules très
légers. Elle s'écrase facilement en poussière entre les doigts. Elle est bien plus stable que la
vermiculite mais accumule sensiblement moins d'eau La perlite a une très grande capacité de
rétention d’eau (4 à 5 fois son poids) une bonne perméabilité à l'air et à l'eau, ne conserve pas
de sels (faible CEC), ne se dégrade pas et son pH est de 7 à 7,2, Elle s’utilise pour la culture
sur substrat, pure ou mixte. Ce matériau est très pratique pour alléger un substrat, et a une
bonne tenue au temps.
Comparaison de la perlite et de la fibre de coco pour la culture hors sol de fleurs coupées
Substrat Avantages Inconvénients
PERLITE légèreté possibilité de désagrégation du
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Agrologie & principaux substrats de culture
Ce matériau ressemble à de petites boules brunes que l’on utilise pour recouvrir les pots de
fleur, les granulés sont obtenus par un traitement de forte chaleur de l'argile. L’argile expansé
possède un bon pouvoir isolant, ce qui est nécessaire pour protéger les racines des changements
de température.
La Pouzzolane
La pouzzolane est une roche volcanique extraite de carrières.. Elle possède une structure
alvéolaire. La pouzzolane est généralement vendue calibrée, elle est de couleur marron à grise.
Très drainantes et à faible rétention d’eau , Ces roches sont légères et très poreuses donc utiles
pour drainer et aérer le substrat La pouzzolane apporte quelques minéraux, et est de densité
sèche inférieur à 1,. Les bords coupants de la pouzzolane favorisent le développement des
radicelles. Son PH est neutre.
La laine de roche horticole est un substrat de culture réalisé à partir de fibres de roches
volcaniques obtenues par fusion à 1500 °C et centrifugation. Chimiquement et biologiquement
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Agrologie & principaux substrats de culture
stable, elle n'a aucune interaction avec les éléments nutritifs distribués dans l'eau d'arrosage. Sa
composition chimique est proche de celle d'un sol moyen mais, à la différence de la terre, les
éléments constitutifs du produit ne sont pas assimilables.
La laine de roche est stérile : contrairement à la terre, elle contient ni insectes ni germes de
maladies. On peut aisément la désinfecter (si nécessaire) entre deux cultures par lavage avec
une solution d'eau de Javel suivi d'un rinçage copieux. Quand elle est sèche la laine de roche est
légère et aisée à manipuler. Un bloc de laine de roche est constitué de 97% d'air et de seulement
3% de fibres. Quand on l'arrose, elle retient 80% de son volume en eau dont la presque totalité
(98%) est disponible pour les plantes.
Elle est utilisée principalement pour cultiver les plantes dites de terre de bruyère qui sont
principalement des acidophiles.
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