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société »
Toutefois, l’associé peut être une personne physique ou morales qui
apporte sa part au capital social sous forme d'apport en numéraire
(argent), en nature (bien matériels) ou plus rarement en industrie
(brevet, savoir-faire). Les associés perçoivent des dividendes si
l'entreprise en distribue et sont responsables des pertes si l'entreprise
réalise un résultat déficitaire.
Toutefois, le statut juridique de l’associé est une problématique qui
suscite aujourd’hui un engouement sans précédent d’autant plus
qu’aucune définition législative n’est consacrée à la notion de
l’associé.
Cependant, si le législateur marocain n’en donne pas une définition
précise, c’est parce qu’il considère que la définition de l’associé se
déduit de celle de la société contenue dans l’art 982 du DOC. La
doctrine quant à elle paraît se désintéresser de l'étude de la notion
d'associé.
À défaut de se voir doté d'une véritable définition, l'associé ne manque
pas de prérogatives. Il en est une, particulièrement intéressante, qui
permet de dessiner les contours des engagements propres de l'associé :
le droit de vote.
Arrivé a ce point, de nombreuses questions méritent d’être traitées :
qui est donc l’associé ? Existe-t-il une définition juridique de ce
dernier ?
Par quel moyen peut-on devenir associé ? Et dans quels cas cesse-t-on
de l’être ? Quels sont les droits et les obligations inhérents à
l’associé ? Quel est le pouvoir de l’associé ? Et enfin, quelle
responsabilité encourt-il ?
Afin de répondre à ces questions, il est indispensable d’analyser dans
un premier temps le cadre conceptuel de l’associé (partie I) par la
détermination de sa notion (chapitre I) et la distinction entre les
différents types d’associés (chapitre II).
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De même l’associé doit participer aux décisions communes au cours de
la vie sociale de la société, notamment dans la modification des statuts.
Cela concerne la désignation des gérants, l’approbation des comptes,
l’augmentation de capital, le changement de dénomination sociale, le
changement d’adresse sociale et toute autre décision qui nécessite une
modification des statuts. Toutefois, le droit de vote est différent du droit
de participer aux décisions collectives.
Tous les associés ont aussi le droit à une partie des bénéfices de
l’entreprise, sans pour autant que la répartition se fasse nécessairement
équitablement.
C’est au cours de l’assemblée générale annuelle que la distribution des
bénéfices est décidée. Cette rétribution sera effectuée sous la forme de
dividendes.
En outre les associés ont le droit de percevoir une somme en fonction des
parts sociales qu’ils détiennent dans la société qui peut résulter de la
liquidation de la société ce qu’on appelle« Le droit au boni de
liquidation »
Finalement l’associe a le droit de céder, nantir, donner, vendre ou louer
ses parts. Toutefois, il faut noter que la cession de parts doit faire l’objet
d’un agrément ou d’une autorisation
Chapitre 2 : Les obligation et la responsabilité des associés
Section 1 : Les obligations des associés
Les droits que possèdent l’associé l’obligent a accomplir certaines
obligations a l’égard de la société :
La libération de son apport
Il s’agit d’une opération qui s’effectue sur deux étapes : la promesse
d'apport et la libération de l'apport.
La première est une condition de son adhésion au contrat de société
ayant pour but de le consentir. La deuxième partie est le réel transfert
matériel de l’apport.
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La contribution aux pertes :
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signifie qu’un associé peut être poursuivi pour tout le passif d’une
société, alors qu’il ne détient qu’une faible participation, et ce,
jusqu’au paiement intégral.
Par ailleurs, dans la SCS la responsabilité est hybride puisqu’elle
regroupe deux types de responsabilités : d’une part, une responsabilité
limitée et d’autre part une responsabilité indéfinie et solidaire.
Alors que dans la Société à Responsabilité Limitée permet de
restreindre la responsabilité des associés.