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La réception de Nicée
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Le modalisme (ou sabellianisme) est un courant de pensée du christianisme, enseigné par Sabellius, qui conçoit le
mystère de la Trinité de manière particulière. Selon le modalisme, le Père, le Fils et le Saint-Esprit sont différents
modes ou aspects d’un Dieu unique, plutôt que trois personnes distinctes.
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2- Formule : Le Fils est l’image exactement ressemblante de la divinité et de l’ousia du
Père.
3- Cette formule met en relief la distinction des hypostases Père est véritablement Père le
Fils de même, et l’Esprit aussi. : Ils sont 3 par l’hypostase.
Aucune de ces formules ne reprend le terme homoousios. En préférant de s’appuyer
exclusivement sur les textes de l’Ecriture.
Concile de Sardique actuellement Sofia (343)
Les Orientaux s’adressent à l’empereur Constant (Occident) pour faire parvenir leurs
idées aux Occidentaux. Constant demande à Constance II d’approuver la réunion d’un
concile, il accepta.
Sont venus au concile 98 Occidentaux et 80 Orientaux.
Le concile fut un fiasco total. Les Orientaux refusèrent de signer avec les
Occidentaux et avec les évêques déposés par eux et réhabilités par le concile de Rome
de 341. Ils considéraient que Rome n’avait pas juridiction pour intervenir ainsi en
Orient. Ils accusaient aussi les Occidentaux de sabéllianisme puisqu’ils avaient
déclaré Marcel d’Ancyre orthodoxe.
Le concile refuse la séparation des hypostases et affirme qu’il n’y a qu’une seule.
Les Occidentaux accusent les Orientaux d’être partisans d’Arius. Puisqu’ils avaient
déposés les évêques fidèles à Nicée et qu’ils tentaient d’en corriger l’exposé de foi.
Tentative de rapprochement
Entre 343 et 350 il y avait des tentatives de rapprochement.
Antioche : les antiochiens élaborent un credo en 344, sans mentionner les 3
hypostases, il mentionne plutôt les 3 prosopon, ne retient pas le terme d’ousia.
Le Fils « est semblable au Père en toute chose », cette formule ne tombe pas dans
le sabellianisme.
Le texte est rejeté par les occidentaux
Concile de Sirmium2 (La serbie) 351 (mise en œuvre de la politique de Constance II)
Concile pro-antiochien. Réuni par l’empereur, les évêques condamnent les sabéliens, ainsi que
l’arianisme extrême. Il reste qu’ils évitent consciemment les termes contestés de Nicée.
Concile de Séleuci réuni les évêques orientaux dont la majorité était composé de partisans de
l’homoiousios (105 évêques). L’assemblée décida d’adopter le symbole de la Dédicace formulé
en 341 à Antioche. Le parti homéen dirigé par Acace de Césarée (30 à 40 évêques) refusa de les
suivre : conformément à la volonté impériale, il entendait accepter le Credo daté ; tout en lui
adjoignant une condamnation explicite des Anoméens. Deux délégations se rendirent à
Constantinople auprès de l’empereur. Où sous pression tous signèrent le Credo daté.
L’empereur pouvait se flatter d’avoir rétabli l’unité religieuse dans son empire.
Valens (Orient)
Valens avait en face de lui un épiscopat beaucoup plus divisé. L’Egypte comptait une majorité
d’évêques depuis toujours partisans de Nicée, mais on trouvait aussi de semblables en Syrie et en
Asie Mineure (appelés vieux nicéens).
Les partisans de l’homoousios étaient nombreux, en particulier en Asie Mineure, mais ils ne
devaient pas tarder à éclater en diverses tendances : 1- les uns acceptent Nicée, 2- les autres
restant attachés au symbole de la Dédicace et rejetant toujours l’homousios, 3- quelques uns
bientôt divergeant sur le problème du Saint-Esprit. 4- D’autres évêques, dont celui de
Constantinople, influent sur l’empereur, étaient toujours partisans de la via media que prétendait
être l’homéisme. 5- Les anoméens enfin avaient profité de la liberté laissée par Julien pour
constituer, ici et là, une hiérarchie parallèle.
Concile de Constantinople I