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THEME
Le Mode Apprentissage.
ANNEE 2012/2013
SOMMAIRE
Préambule.
I. Présentation du programme.
II. Formation de la ressource humaine.
III. Diagnostic.
IV. Développement de l'ingénierie pédagogique.
V. Banque de données sur l’apprentissage.
Préambule :
Le présent mémoire synthétise les grands axes de consolidation du système de
formation par apprentissage.
L’analyse prospective du dispositif de formation par apprentissage (ses forces, ses
faiblesses et ses contraintes), menée sur la base de diagnostics, rapports, bilans au cours de
multiples rencontres a permis de préconiser une démarche de confortement de ce mode de
formation.
La démarche de confortement a rendu incontournable les nécessaires ajustements à
apporter à un mode de formation qui demeure irréversible pour le développement des
ressources humaines au niveau des entreprises et constitue certainement une voie pour faire
face à la demande aussi bien économique que sociale. Le secteur de la formation et de
l'enseignement professionnels a déjà engagé beaucoup d'efforts pour développer
l'apprentissage et démontre clairement la volonté des pouvoirs publics d'assurer la promotion
de ce mode de formation. De nombreuses mesures ont, aussi, été prises :
L'adaptation du cadre législatif et réglementaire.
La mise en place d'un fond national de l'apprentissage et de la formation continue.
La révision de la taxe qui est portée de 0.5 % à 1% de la masse salariale pour
l’apprentissage.
La refonte de la nomenclature des spécialités.
L'organisation de conférences sur l'apprentissage.
L'intégration de l'apprentissage dans les actions de coopération.
La réorganisation de l'apprentissage doit être systématique et progressive en procédant à la
hiérarchisation des actions à entreprendre en tenant compte des priorités et des moyens mis en
place. Elle ne peut s'inscrire que dans le cadre de la mise à niveau du système national de
formation et d'enseignement professionnels. Le mémoire est structuré de manière à faciliter la
compréhension du dispositif et présente quelques solutions qui sont engagées pour assurer sa
promotion. Il comporte les chapitres suivants :
Chapitre 1: Présentation du dispositif de formation par apprentissage, son évolution et les
textes législatifs et réglementaires qui le régissent
Chapitre 2: Le financement de la formation professionnelle par apprentissage
Chapitre 3 : Constats et dysfonctionnements du système de formation par apprentissage.
Chapitre 4: Programme de consolidation et de développement de la formation par
apprentissage.
CHAPITRE 1 présentation du dispositif de formation par apprentissage
I. RAPPELS HISTORIQUES :
L’apprentissage est un ancien système pour transmettre les connaissances qui permet au jeune
de se former soit à l’aide d’un artisan ou un ouvrier qualifier qu’on l’appelle « maitre
d’apprentissage » et cette formation s’effectue en réalisant de différente opération attachée ou liée à
ce poste de travail.
Dans les premiers temps, l’apprentissage se fait en transmettant les connaissances des métiers
qui existaient à l’époque, de génération en génération et les secrets du métier restaient resserrer en
famille.
A ce temps-là ,il n’existait aucune loi qui organise la formation, tous est laisser pour les gens
concernés. Avec le temps, le développement des activités et la diversification des métiers, le
gouvernement a vue une nécessité d’organiser l’apprentissage ainsi que les relations collectives
entre travailleurs et employeurs .en Algérie, l’apprentissage a été organiser et renforcer par des lois
pour la première fois durant la période de colonisation avec la loi de travaill contenant des texte
français et après l’indépendance restait l’application jusqu’au 29 avril 1975 la date de l’apparition
de l’ordonnance n° 75 /31.
L’ordonnance n°75.31 du 29 avril 1975, réglementant les rapports collectifs de travail, a
consacré un chapitre entier à l’apprentissage, elle a le mérite d’abroger une réglementation héritée
de la période coloniale.
Cette ordonnance présentait en matière d’apprentissage des insuffisances exemple :
-en matière de présalaire, la liberté de sa fixation est laissée aux parties contractantes.
-la durée de formation, elle n’est pas expressément définie, ce qui se traduit par des durées
d’apprentissage trop longues.
La sanction de la formation, le type du diplôme qui sanctionne la fin d’apprentissage.
Néanmoins, durant cette période et jusqu’aux années 80, l’apprentissage quoique marginalisé
par la force des choses, a permis la qualification professionnelle de a la quasi-totalité des quelques
100.000 artisans en activité.
La loi n°78.05 du 5 aout 1978 relative au SGT art.171 à179 réhabilite l’apprentissage, qui
bénéficie depuis 1981 d’efforts de la part des pouvoirs publics.
L’effort de l’administration s’est vu réaffirmé par la promulgation de la loi n°81-07 DU 27
JUIN 19981,relative à l’apprentissage dont on verra, rapidement ses fondements et son réseau
d’intervenants dans le système mis en place pour la formation professionnelle.
Sur le plan social : l’apprentissage était perçu comme une voie d’insertion
socioprofessionnelle pour les exclus du système d’éducation et des sans qualifications.
CHAPITRE 1 présentation du dispositif de formation par apprentissage
4. Résiliation
Le contrat d'apprentissage est résilié de plein droit et sans préjudice des avantages
acquis à l'autre partenaire notamment dans les cas de :
Décès de l'employeur ou de l'apprenti.
Faillite de l'employeur.
Cessation définitive des activités de l'organisme employeur pour des raisons impérieuses.
Incapacité physique permanente de l'une des deux parties.
Condamnation de l'employeur.
Dans tous les cas, à l'expiration de la période d'apprentissage, objet du contrat.
L'impossibilité à l'organisme employeur de poursuivre l'apprentissage justifié par
l'établissement de formation.
Lorsque la résiliation du contrat d'apprentissage intervient de façon abusive du fait de
l'employeur, celui-ci est tenu :
De réparer le préjudice causé à l'apprenti, sur sa demande ou celle du tuteur légal.
De réparer les préjudices causés à l'établissement de formation sur demande du chef
d'établissement auquel est rattaché l'apprenti.
De payer une amende pouvant aller jusqu'à trois (03) fois le montant des sommes engagées
par l'Etat par la prise en charge du présalaire et de la couverture sociale de l'apprenti et des
exonérations fiscales dont il a bénéficié.
De s'acquitter du paiement de la taxe d'apprentissage.
5. Les droits et obligations de l'apprenti :
L'apprenti bénéficie durant sa formation :
D’une formation professionnelle sanctionnée par un diplôme d’etat.
D'une adaptation du poste de travail en adéquation avec ses aptitudes physique et son âge .
D'une couverture sociale et sanitaire à la charge de l'Etat.
D'un présalaire indexé au SIM M G avec des taux variant de 15 à80% durant la période de
formation.
D'un contrôle et d'un suivi assuré par l'inspection du travail Liées :
A sa formation théorique.
A sa présence sur les lieux de travail.
A la discipline générale instaurée en milieu professionnel.
A l'hygiène, aux mesures et consignes de sécurités.
A sa participation aux activités de production de biens et de services.
CHAPITRE 1 présentation du dispositif de formation par apprentissage
Aux règles et principes d'évaluation des travaux réalisés seul ou sous la conduite du maître
d'apprentissage.
Aux conditions d'examen et tests de fin d'apprentissage.
21 à 40 travailleurs 4 apprentis
Les quotités sont déterminées par les services chargés de la formation professionnelle
territorialement compétents dans les limites de 0.5% de la masse salariale annuelle.
8. La taxe d'apprentissage :
Tous les organismes employeurs n'ayant pas satisfait à l'obligation prévue par la loi, sont
soumis à une taxe d'apprentissage dans les conditions fixées par la loi, soit 0,5% de la masse
salariale annuelle aux actions d'apprentissage.
9. Le présalaire de l'apprenti :
Le présalaire versé à l'apprenti est fixée comme suit :
a. Premier semestre : 15% du salaire national minimum garanti. (SNMG).
b. Deuxième semestre : 30% du salaire national minimum garanti. (SNMG).
c. Troisième et quatrième semestre : 50% du SNMG.
d. Cinquième semestre : 60% du SNMG.
e. Sixième semestre : 80% du SNMG.
Les charges sociales sont à la charge de l'Etat, durant toute la durée de formation, quelque
soit le niveau de qualification.
10. La formation théorique :
L'apprenti a l'obligation de suivre la formation théorique et technologique complémentaire
(FTTC) dans l'établissement de formation ayant validé son contrat d’apprentissage et selon le
volume hebdomadaire arrêté dans le programme de formation.
Le temps passé à l'établissement est compris dans l'horaire normal du travail. Pour le reste
du temps, il doit accomplir les activités qui lui sont confiées par l'entreprise.
11. Missions des collectivités locales :
Il est exigé aux assemblées populaires communales (APC) la mise en place d'un service
permanent de l'apprentissage. Ce service permanent doit prendre en charge les missions suivantes :
L'information.
L'accueil et l'orientation des candidats à l'apprentissage.
L'enregistrement des contrats d'apprentissage ainsi que leur transmission à l'établissement de
formation compétent.
Il est institué auprès de l'APC, une commission communale de l'apprentissage
(CCA) chargée :
CHAPITRE 1 présentation du dispositif de formation par apprentissage
L'amorce la plus significative sera perceptible en 2003 avec un effectif qui dépasse 120 000
apprentis.
L'analyse un peu plus détaillée des chiffres enregistrés en 2006 fait apparaître que 204 000
jeunes sont mis en situation d'apprentissage ce qui représente un taux d'évolution des effectifs de
70% sur les trois dernières années. Sur un effectif global de 204 000 apprentis, il est relevé :
133 000 apprentis dans le secteur privé soit 65% des effectifs
71 000 apprentis dans le secteur public soit 35% des effectifs. Les branches professionnelles
informatique et techniques administratives et de gestion connaissent une régression
perceptible, par contre la branche bâtiment et travaux publics avec plus de 16 000 apprentis
a vu ses effectifs progresser de 125% par rapport à l'année 2004 qui ne comptabilisait qu'un
effectif de 3400 apprentis.
La branche professionnelle de l'agriculture passe d'un effectif de 750 apprentis en 2000 pour
atteindre un effectif de 10 716 apprentis en 2006 (effectifs multipliés par 14).
Sans être exhaustif dans l'analyse du bilan de l'apprentissage, ces quelques repères
permettront de mieux appréhender la réalité de ce mode de formation. Malgré toutes les difficultés
et contraintes rencontrées l'apprentissage reste un mode de formation qui présente de multiples
avantages.
Il est certainement le mode de formation le moins coûteux à la collectivité tant pour l'état
que pour l'entreprise. C'est également le plus adapté aux besoins et à la réalité de l'entreprise
puisqu'il prend naissance à partir de l'existence du poste de travail et se déroule en milieu
professionnel.
Par ailleurs, les conclusions de l'observatoire national sur le devenir des diplômés du secteur,
montre que l'apprentissage offre de meilleures opportunités de placement, certainement dues à une
connaissance mutuelle du niveau de qualification du candidat et du milieu professionnel auquel se
destine ce dernier. Au-delà, des considérations liées aux textes réglementaires, des insuffisances
internes du dispositif et des difficultés rencontrées l'apprentissage reste un mode de formation que
le secteur compte privilégier et mieux organiser.
IV. TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES REGISSANT LE SYSTEME DE
FORMATION PROFESSIONNELLE PAR APPRENTISSAGE
1. Les lois :
Loi 88-07 du 27 janvier 1988 relative à l'hygiène, à la sécurité du travail.
Loi 90-03 du 06 février 1990 relative à l'inspection du travail.
Loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations de travail.
CHAPITRE 1 présentation du dispositif de formation par apprentissage
Loi 90-34 du 25 décembre 1990 modifiant et complétant la loi 81-07 relative à l'apprentissage.
Loi 97-02 du 31 décembre 1997 portant loi de finances pour 98 (articles 55 - 56 -86 - 87).
Loi 98-08 du 05 août 1998, portant loi de finances complémentaire pour 1998 (articles 5 et 6).
Loi 2000-01 du 18 janvier 2000 modifiant et complétant la loi 81-07 du 27 juin 1981 relative
à l'apprentissage.
Loi n°06-24 du 26 décembre 2006 portant loi de finances pour 2007, notamment ses articles
79 et 80.
2. Les décrets :
Décret n°81-392 du 26 décembre 1981 portant application des dispositions de la loi n°81-07 du
27 juin 1981 relative à l'apprentissage.
Décret n°81-393 du 26 décembre 1981 portant création, organisation et fonctionnement de
l'Institut National de Promotion et de Développement de la Formation Professionnelle en
entreprise (INDEFE).
Décret exécutif n°90-288 du 29 septembre 1990 modifiant et complétant le décret n°81-393 du
26 décembre 1981 portant création organisation et fonctionnement de l'institut national de
promotion et de développement de la formation professionnelle en entreprise et de
l'apprentissage et l'érigeant en institut national de développement et de promotion continue.
Décret exécutif n°91-519 du 22 décembre 1991 modifiant le décret n°81-392 du 26 décembre
1981 portant application des dispositions de la loi n°81-07 du 27 juin 1981 relative à
l'apprentissage.
Décret exécutif n°92-275 du 06 juillet 1992 modifiant et complétant le décret 85-34 du 9 février
1985 fixant les cotisations de sécurité sociale pour les catégories particulières d'assurés sociaux.
Décret n°94-456 du 20 décembre 1994 portant application de l'article 03 de la loi 90-34 du 25
décembre 1990 modifiant et complétant la loi 81-07 relative à l'apprentissage.
Décret exécutif n°95-31 du 18 janvier 1995 modifiant et complétant le décret exécutif n°91-519
du 22 décembre 1991 portant application des dispositions de la loi 81-07 relative à
l'apprentissage.
Décret exécutif n°98-113 du 18 avril 1998 fixant les modalités de fonctionnement du compte
d'affectation spécial n°302-091 intitulé fonds de la promotion de l'apprentissage.
Décret exécutif n°98-149 du 13 mai 1998 fixant les conditions et modalités d'application des
articles 55 et 56 de la loi 97-02 du 31 décembre 1997 portant loi de finances 98.
Décret exécutif n°98-355 du 10 novembre 1998 portant création organisation et fonctionnement
du fonds national de développement de l'apprentissage et de la formation continue.
CHAPITRE 1 présentation du dispositif de formation par apprentissage
Décret exécutif n°98-362 du 15 novembre 1998 modifiant et complétant le décret exécutif n°98-
113 du 18 avril 1998 fixant les modalités de fonctionnement du compte d'affectation spécial
n°302-091 intitulé « Fonds de la promotion de l'apprentissage ».
Décret exécutif n° 03-326 du 05 octobre 2003 portant application des dispositions de l'article 19
de la loi n°81-07 du 27 juin 1981, modifiée et complétée, relative à l'apprentissage.
Décret exécutif n° 03-503 du 27 décembre 2003 portant application des dispositions de l'article
12 de la loi n°81-07 du 27 juin 1981, modifiée et complétée, relative à l'apprentissage.
Décret exécutif n° 04-65 du 1er mars 2004 portant application des dispositions de l'article 19 de
la loi n°81-07 du 27 juin 1981, modifiée et complétée, relative à l'apprentissage.
Décret exécutif n°04-66 du 1er mars 2004 portant application des dispositions de l'article 26 bis
de la loi nc81-07 du 27 juin 1981, modifiée et complétée, relative à l’apprentissage.
3. Les arrêtés ministériels et interministériels :
Arrêté interministériel de 1981 fixant les modalités d'enregistrement des contrats et
déclarations d'apprentissage.
Arrête interministériel du 28 décembre 1981 fixant la liste de spécialités donnant lieu à
l'apprentissage.
Arrêté ministériel du 19 octobre 1982 portant organisation interne de l'institut national de
promotion et de développement de la formation professionnelle en entreprise et de
l'apprentissage.
Arrêté ministériel du 06 décembre 1982 fixant le modèle et les conditions de tenue du livret
d'apprentissage.
Arrêté interministériel du 08 mai 1988 fixant les conditions et modalités de prise en charge de
l'apprentissage par les CFPA.
Arrêté ministériel du 23 juin 1994 fixant la liste des spécialités donnant lieu à une formation
par apprentissage.
Arrêté ministériel du 1 juillet 1996 fixant les modalités d'organisation de la FTTC.
Arrêté ministériel du 14 mai 1997 fixant les modalités de contrôle et d'évaluation technique et
pédagogique de l'apprentissage.
Arrêté ministériel du 04 novembre 1997 portant participation des stagiaires et apprentis aux
frais de formation des établissements publics de formation professionnelle.
Arrêté ministériel du 27 septembre 1999 fixant les modalités de détermination des quotités
dues au titre de la taxe de formation professionnelle continue et de la taxe d'apprentissage et le
modèle d'attestation y afférent.
CHAPITRE 1 présentation du dispositif de formation par apprentissage
Arrêté nc2 du 03 janvier 2001 fixant les modalités d'évaluation et de sanction des formations
de technicien supérieur.
Arrêté n°3 du 03 janvier 2001 fixant les modalités d'évaluation et de sanction des formations
de technicien.
Arrêté n°4 du 03 janvier 2001 fixant les modalités d'évaluation et de sanction des formations
d'ouvriers spécialisés d'agents qualifiés et d'agents hautement qualifiés.
Arrêté n°86 du 09 décembre 2001 modifiant et complétant l'arrêté ministériel du 06 décembre
1982 fixant le modèle et les conditions de tenue du livret d'apprentissage.
Arrêté interministériel n°135 du 23 juin 2002 correspondant au 12 Rabie El Thani 1423 fixant
la nomenclature des recettes et des dépenses importable sur le compte d'affectation spéciale
n°302-091 intitulé « Fonds de Promotion de l'apprentissage » .
Arrêté n°105 du 24 novembre 2005 fixant la nomenclature des spécialités de la formation et
de l'enseignement professionnels.
Arrêté ministérielle N=°91 du 23 décembre 2012
4. Les circulaires ministérielles et interministérielles :
Circulaire ministérielle du 09 mai 1982 relative à l'organisation des cours de formation
théorique, technologique et complémentaire au profit des apprentis.
Circulaire ministérielle du 16 mai 1982 relative à la mise en place de la structure
apprentissage des CFPA.
Circulaire ministérielle du 28 mai 1982 relative aux modalités de calcul et de versement des
cotisations dues pour les apprentis en application de la loi n381-07 du 27 juin 1981 relative à
l'apprentissage.
Circulaire ministérielle du 03 août 1982 relative au registre de validation des contrats et
déclarations d'apprentissage.
Circulaire interministérielle du 21 octobre 1982 relative aux attributions des collectivités
locales en matière d'apprentissage.
Circulaire ministérielle du 08 janvier 1983 relative aux conditions et procédures de
nomination aux emplois spécifiques dans les CFPA.
Circulaire ministérielle du 02 juillet 1983 relative à l'organisation et déroulement de l'examen
de fin d'apprentissage.
Circulaire ministérielle du 11 octobre 1983 relative à la couverture des apprentis en matière
d'accident du travail.
CHAPITRE 1 présentation du dispositif de formation par apprentissage
Actions en cours :
En application des orientations de la tutelle et des décisions du conseil d'orientation :
Financement de la formation de !a ressource humaine intervenant dans le
processus d'apprentissage :
1546 cadres (ATPA. maîtres d'apprentissage. PEPA, chefs de services des
DFEP).
Financement d'une « étude - diagnostique » sur la formation par apprentissage.
Financement de l'élaboration et de l'adaptation de 50 programmes et
référentiels de formation par apprentissage.
Financement d'une indemnité complémentaire au profit des artisans et maîtres
intervenant dans la formation théorique et technologique complémentaire
(FTTC).
CHAPITRE 3 : Etat des lieux de la formation par apprentissage.
Une analyse plus fine des différents résultats des différentes rencontres relatives au
suivi et à l'évolution de ce mode de formation relèvent les dysfonctionnements suivants :
I. Dysfonctionnements au niveau de l'organisation de la structure d'apprentissage :
Que ce soit dans les CFPA ou les INSFP. les moyens accordés aux services de
l'apprentissage, limités au strict minimum, sont signalés comme une des entraves à leur bon
fonctionnement.
Si au niveau des INSFP, la structure de l'apprentissage est confondue avec l'ensemble
des services quant à la gestion des activités et aux moyens utilisés, il n’en est pas de même
pour les CFPA où la tendance observée est de ne réserver à l'apprentissage que le minimum
de moyens qui peuvent être rendus disponibles, et où toutes les activités de gestion et
d'organisation sont du ressort du seul responsable de la structure.
Il en résulte une organisation peu efficace du service où les principales missions de
suivi pédagogique sont délaissées, induisant une gestion approximative des dossiers des
apprentis, une absence de coordination au plan pédagogique, l'absence du suivi des apprentis
en milieu professionnel.
II. Dysfonctionnements au niveau de la structure d'apprentissage :
Les gestions de nombreuses structures sont confiées à des ATPA souvent sans
préparation aux spécificités de l'apprentissage.
Les formateurs affectés à la structure, tout en étant en nombre insuffisant, relèvent
parfois de mesures disciplinaires « déguisées » ou sont désignés parce que ne conduisant pas
de sections et pour des spécialités qui ne relèvent pas de leur profil. De plus, cette ressource
humaine, n'est pas préparée aux spécificités de la formation, par apprentissage (relations avec
l'entreprise, méthodologie d'adaptions des programmes, pratiques de l'évaluation).
Les formateurs vacataires, outre les problèmes de leur prise en charge financière (avec
des postes budgétaires limités et des taux de rémunération peu motivants) ne s'impliquent pas
dans le suivi des enseignements et des apprentis et ne possèdent pas toujours un profil
correspondant aux formations qu'ils assurent. Leur instabilité et leur manque de disponibilité
entraînent de fréquentes perturbations dans le déroulement des formations.
En raison de la diversité des spécialités couvertes par les groupes d'apprentis, la
formation théorique est confiée à des formateurs qui n'ont très souvent aucune relation avec
les spécialités enseignées.
CHAPITRE 3 : Etat des lieux de la formation par apprentissage.
Les programmes de FTTC sont dispensés sans aucune coordination avec la formation
pratique en entreprise.
Des remarques sont faites sur les modalités pratiques de son organisation,
différentes d'un établissement à l'autre pour exemples
Les examens sont organisés par l'encadrement de l'établissement sans la
participation des membres externes à l'établissement. »
le non-respect de la charge horaire fixée pour la formation théorique, a une
influence négative sur les résultats obtenus en fin d'apprentissage.
la qualité des batteries d'examen de fin d'apprentissage proposées par les
formateurs des apprentis est jugée insuffisante dans le contenu faute d'une
procédure de validation par une commission, suivant les mêmes procédures que
pour les formations résidentielles.
X. Dysfonctionnements en termes de partenariat entre établissements de formation et
entreprises :
Les relations de l'établissement avec son environnement en général et les entreprises
en particulier, ne sont pas suffisamment développées. De ce fait, les contraintes qui entravent
le fonctionnement normal de l'apprentissage ne sont pas traitées régulièrement et en commun,
pour des prises de décisions concrètes. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cette
situation. Au plan réglementaire, le cadre d'organisation de l'apprentissage au sein de
l'entreprisse n'est pas défini clairement.
Pour l'établissement de formation, outre le peu d'engagement des responsables, ta
représentativité et les compétences des personnels désignés pour le suivi en milieu
professionnel, ne sont pas toujours du niveau exigé.