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INSTRUCTION

PREPARATOIRE.

AVANTAGES DE L'INSTRUCTION PREPARATOIRE.

1° Indépendance
2° Mesures extrêmement poussées.
3° Procédure juridictionnelle (=/= judiciaire).

CARACTERISTIQUES DE L'INSTRUCTION PREPARATOIRE.

1° Protagonistes
A. Parties
B. => Dossier, prérogatives, faculté d'action

2° Ecrite

3° Secrète
A. Art. 11 CPP => Violation du secret de l'instruction = Infraction
B. CEDH 7/06/07 => Libre information des journalistes = Loi du 4/01/10
C. Parties soumises de façon indirecte au secret de l'instruction.
Peut avoir connaissance si :
1) Notification d'infraction en train d'être commise
2) Avocat prévient le juge d'instruction
3) Pas d'opposition du juge d'instruction
D. Droit d'accès au dossier par l'avocat.

4° Indépendante.
A. Grande affaires politico-financière = juge d'instruction.

I. LE JUGE D'INSTRUCTION.

A. SAISINE DU JUGE D'INSTRUCTION.

1). La saisie in rem.

1° Juge =/= instruire sur d'autres faits que ceux pour quoi on l'a saisi

2° Requisitoire du parquet/Plainte avec Constitution de partie civile.

3° Si extension => Réquisitoire subjectif/remet au parquet.

2). La désignation.

1° Président du TGI.

2° Cosaisine du juge d'instruction pour affaire graves ou complexes => 5 Mars 2007

B. LES POUVOIRS DU JUGE D'INSTRUCTION.

1). D'investigation.
1° Principe de légalité procédurale.

a). Le contenu des pouvoirs d'instruction.

1° Assistance possible du procureur et du greffier.

2° Interrogatoire.
A. Respect des droits de la defense.
B. Présence de l'avocat prévenu par courrier recommandé
C. Accès au dossier.
D. Direction des débats par le JI.

3° Auditions.
A. =/= suspects.
B. Convocation => Obligation de comparaitre (3750€)
C. Serment (=délit de faux-témoignage)
D. Procédure d'utilisation d'un suspect comme témoin = nulle.

4° Ecoutes téléphoniques.
A. Interception => Décision prise par le juge d'instruction.
B. =/= appel => Nullité.
C. Décision motivée = 4mois renouvelable.

5° Requisitions = même régime que les enquêtes de flagrance.

6° Perquisitions = Flag
A. Pouvoir de l'OPJ = Juge d'instruction.
B. JI doit être assisté de son greffier.

7° Expertises
A. Loi du 5 Mars 2007 => Tout type d'analyse possible.
B. Choix sur les listes nationales (Cass/CE) de l'expert =/= lier le juge.
C. Depuis la loi post-Outreau => Importance du caractère contradictoire.
D. Rapport provisoire une fois l'expertise faite.
E. Possibilité d'expertise/contre-expertise

8° Infiltration.
A. Enquête de flagrance = Autorisé par le procureur.
B. Enquête préliminaire = Autorisé par le JI;

9° Sonorisation/fixation d'image de certains lieux/de véhicule.


A. Loi du 9 MARS 2004 => Initialement limité à la crim. Organisée. => 13 Nov. 2007
B. Corruption/Trafic d'Influence.
C. 4 mois renouvelable sur ordonnance du JI

10° Commission rogatoire.


A. Peut déléguer à l'OPJ pour les nécessités de l'instruction.
B. Peut déléguer à un autre juge d'instruction.
C. =/= Commission rogatoire générale.
D Certains pouvoirs =/= délégués (mandat d'arrêt/perquisition).
E. Audition délégable / =/= interrogatoire.
F. =/= prolongationde la gardav.
11° Pouvoir d'investigation contrôlés par la chambre de l'instru.
A. Nullité suite à une requête.

12° Parties
A. Possibilité de demander tout acte d'instruction.
B. Le juge peut refuser.

2). Pouvoirs juridictionnels.

1° Prise d'ordonnance juridictionnelles.

2° Contestable par voie d'appel => Chambre d'instruction.


A. Parties = que pour celles qui les concernent.

3° Ordonnance la plus fréquente => Ordonnance de placement sous contrôle judiciaire.

3). Pouvoir de décerner des mandats.

1° Mandat d'arrêt.
A. Diffusé sur l'ensemble du territoire.
B. Exécutoire immédiatement.
C. Réalise la décision juridictionnelle de placement en détention provisoire.

2° Mandat d'amener.
A. Amener directement la personne à l'encontre de laquelle il et decerné devant le JI.

3° Mandat de comparution.
A. =/= Caractère contraignant.
B. Devant le juge d'instruction à l'heure/lieu indiqué

4° Mandat de recherche
A. Rechercher puis placement en gardav.

C. LA CLOTURE DE L'INSTRUCTION.

1° =/= excéder un délai raisonnable au regard de la gravité des faits reprochés/complexité des
investigations.

2° 2 ans après ouverture de l'instruction.


A. Ordonnance motibiée
B. Raisons + perspectives de règlement.
C. Aucune nullité = Pas respecté en pratique.

3° Parties => Peuvent demaner la fin de l'instruction.


A. Suite au délai indiqué.
B. Si aucun acte n'a été accomplit pendant 4 mois.

4° Procédure de règlement.
A. Contradictoire.
B. Envoyé au procureur
1) 3 mois pour prendre une décision motivée.
2) 1 mois si détention provistoire.
C. Envoyé aux parties.
1) Même délai pour observation.
2) Purger les nullités de procédure.
3) Demande de nouveaux actes d'investigations

5° ORDONNANCE DE REGLEMENT.
A. Ordonnance de non-lieu.
1) =/= renvoi devant les juridictions de règement
2) Non lieu motivé en droit = Autorité de la chose jugée.
3) Non lieu motivé en fait = Action publique possible si de nouveaux faits.

B. Ordonnance de renvoi.
1) Devant la Cour d'Assise => Ordonnance de mise en accusation.
2) Devant le Tribunal correctionnel => Rare. Requalification (Violence délictuelle =>
Contraventionnel).

C. Ordonnance définitive = couvre tous les vices de procédures. Appels de l'ordonnance possible.

D. Appels de l'ordonnance possible.

II. LA CHAMBRE D'INSTRUCTION.

1° Double compétence.

A. Statue sur les appels dirigés c/ ordonnances du juge d'instruction.

B. Statue sur toutes les nullités des actes d'investigations soumises.

C. En théorie contrepouvoir. =/= en pratique

3° Peut confirmer l'ordonnance.

4° Peut infirmer l'ordonnance.


A. Designer un nouveau juge d'instruction.
B. Réviser l'ordonnance pour en prendre une autre
C. Evoquer l'affaire.

SECTION II : LA SITUATION DU MIS EN CAUSE DANS L'INSTRUCTION


PREPARATOIRE.

I. LES STATUTS APPLICABLES.

A. LE MIS EN EXAMEN.

1° Indice graves OU concordant que la personne soit auteur ou complice de l'infraction = PEUT être
mis en examen q

2° Indice grave ET concordant = DOIT être mis en examen.

3° Personne =/= mise en examen => Suspecte.


B. LE TEMOIN ASSISTE.

1° 4 catégories de personnes qui se voient obligatoirement accorder ce statut.


A. Personnes nommées comme suspect dans un requisitoire du parquet.
B. Personnes nommément visée par une plainte.
C. Personne qui fait une plainte qui en a fait la demande.
D. Personne dont la mise en examen a été annulée.

2° JI => Appréciation du statut.

3° Interrogatoire de première comparution

4° Statut de témoin assisté => Début des droits de la défense.

II. LE REGIME.

A. REGIME DU TEMOIN ASSISTE.

1° Droit à l'assistance d'un avocat.

2° Droit à la communication du dossier.

3° Droit de demander des nullités.

4° Droit pour l'avocat de poser des questions.

5° Droit de ratification des expertises/demande de contre-expertise.

6° =/= demander des actes d'instructions.

B. REGIME DU MIS EN EXAMEN.

1). LES DROITS.

1° Egalité des armes => Peut demander des actes d'instructions.

2° Accès au dossier.

3° Voies de recours
A. Nullité des actes.
B. Contestation d'une expertise.

2). LES OBLIGATIONS.

1° LOI DU 15 JUIN 2000 => Présomption d'innocence. Mesures doivent être graduées.

2° LOI DU 5 Mars 2007 : Privilégie le contrôle judiciaire. Contentieux de la détention = JLD

A. LA DETENTION PROVISOIRE.

Prcédure.
A. JI => demande au JLD.
B. Si JI ne veux/peux pas. => Parquet peut saisir le JLD pour les infractions punies d'au moins de
10 d'emp.

Conditions.

1° Personnes
A. Seulement une personne mise ne examen.
B. Encore une peine criminelle/correctionnelle de plus de 3 ans.
C. Non respect du contrôle judiciaire => Détention possible

2° Mesure de dernier recours.


A. Ordonnance => Démontrer la necessité d'une telle mesure.
B. Ordonnance sur les considération de droit/faits sur le caractère insuffisant des obligations du
contrôle judiciaire.

3° Objectifs voulus. => ART. 144 CPP


1) Conserver les preuves/indices matériels nécessaire à la manifestation de la vérité
2) Empecher une pression sur les témoins/victimes/leur famille
3) Empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses
coauteur/complice.
4) Protéger la personne mise en examen
5) Garantier le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice
6) Mettre fin à l'infraction ou prévenir son renouvellement
7) Mettre fin au trouble exceptionnel et persistant à l'ordre public provoqué par la gravité de
l'infraction, les circonstances de sa commission ou l'importance du préjudice qu'elle a causé.

Durée de la détention provisoire.

1° En matière correctionnelle.
A. 4 mois si
1) Peine encourue inférieure à 5 ans.
2) Personnes mise en examen = Jamais été condamnée à une peine criminelle ou
d'emprisonnement supérieure à 1 an et sans sursis.

B. Autres personnes => Prolongation de 4 mois.

C. Délai de 2 ans.
1) Personne ayant commis une infraction hors du territoire national
2) Trafic de stup
3) Association de malfateur
4) Proxenetisme
5) Extorsion de fonds
6) Terrorisme.

+ Prolongation de 4 mois si peine supérieur/égale à 10 ans.

2° En matière criminelle.
A. Détention = 1 an.

B. JLD => Prolongation => 2 Ans


C. Limite lorsque la peine inférieur à 20 ans

D Délai de 3/4 ANS


1) Si la victime a commis une infraction hors du territoire national.
2) Stup
3) Proxenetisme
4) Association de malfaiteur.
5) Extorsion de fonds
6) Terrorisme.

Même Laps de temps de 4 mois sup' a la fin des 4 ans.

b). Le contrôle judiciaire.

1° On veut faire de de la détention l'exception.

2° Régime du contrôle du supect/de protection des victimes.

3° Ordonné par le JI/

4° Peut être ordonné par le JLD s'il décide de ne pas appliquer la détention provisoire.

5° Toute la liste = ARTICLE 138 CPP (désintox, cautionnemment...) Assignation à résidence (LOI
DU 24 Novembre 2009)

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