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Les Transformateurs
Les Transformateurs
LES TRANSFORMATEURS
MANUEL DE FORMATION
Cours EXP-PR-EQ170
Révision 0.1
Exploration et Production
Les Équipements
Les Transformateurs
LES ÉQUIPEMENTS
LES TRANSFORMATEURS
SOMMAIRE
1. OBJECTIFS .....................................................................................................................6
2. CONSTRUCTION / THÉORIE DE FONCTIONNEMENT ................................................7
2.1. INTRODUCTION.......................................................................................................7
2.1.1. Historique des transformateurs .........................................................................9
2.1.2. Éléments physiques d’un transformateur ........................................................10
2.1.2.1. Circuit magnétique : ...................................................................................10
2.1.2.2. Structures les plus courantes de noyaux magnétiques ..............................11
2.1.2.3. Noyau feuilleté en acier au silicium (base fer)............................................13
2.1.2.4. Enroulement...............................................................................................15
2.1.3. Considérations pratiques.................................................................................17
2.1.3.1. Limitations ..................................................................................................17
2.1.3.2. Pertes d’énergie .........................................................................................17
3. ÉLECTRICITÉ - DÉFINITIONS......................................................................................20
3.1. FORMULES DES TRANSFORMATEURS ET AIMANTS .......................................20
3.1.1. Perméabilité ....................................................................................................20
3.1.2. Force magnétique ...........................................................................................21
3.1.3. Séquences de fonctionnement d’un transformateur ........................................22
3.2. RAPPORT DE TENSION ........................................................................................23
3.2.1. Rapport de transformation...............................................................................23
3.2.2. Rapport 1/1......................................................................................................24
3.2.3. Transformateur abaisseur ...............................................................................25
3.2.4. Transformateur élévateur ................................................................................25
3.2.5. Transformateur monophasé - Polarité .............................................................26
3.3. RAPPORT DE COURANT ......................................................................................28
3.4. RENDEMENT .........................................................................................................28
3.5. EXERCICES ...........................................................................................................30
4. LES DIFFÉRENTS TRANSFORMATEURS ..................................................................34
4.1. CLASSIFICATION...................................................................................................34
4.2. AUTOTRANSFORMATEURS .................................................................................35
4.3. TRANSFORMATEUR MULTIPHASÉ......................................................................37
4.4. TRANSFORMATEUR RÉSONANT.........................................................................38
4.5. TRANSFORMATEURS DE COURANT - INSTRUMENTATION .............................39
4.6. TRANSFORMATEURS DE TENSION - INSTRUMENTATION...............................40
4.7. TRANSFORMATEURS D’IMPULSION ...................................................................40
4.8. TRANSFORMATEURS ÉLECTRONIQUES ...........................................................41
4.8.1. Transformateurs FR fréquence radio (transformateurs à ligne de transmission)
..................................................................................................................................41
4.8.2. Baluns .............................................................................................................41
4.8.3. Transformateurs à basse fréquence................................................................41
1. OBJECTIFS
Pouvoir expliquer, en en comprenant les principes fondamentaux, les principes de
fonctionnement et de maintenance des différents types de transformateurs et de
transformateurs de puissance présents sur un site industriel. Cela comprend les
accessoires et les protections électriques du transformateur de puissance.
2.1. INTRODUCTION
Un transformateur est un dispositif fixe qui transfère l’énergie électrique d’un courant CA
d’un circuit à un autre par électromagnétisme.
Le transformateur est l’un des appareils électriques les plus simples et pour autant les
modèles et matériaux des transformateurs sont toujours améliorés.
De quelques VA à 25 MVA
Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs présentèrent les premiers un appareil dit
« générateur secondaire » à Londres en 1881 puis vendirent l’idée à la société américaine
Westinghouse.
Les ingénieurs hongrois Károly Zipernowsky, Ottó Bláthy et Miksa Déri, de la société Ganz
de Budapest en 1885, créèrent le modèle très efficace ZBD basé sur le modèle de
Gaulard et Gibbs.
Le circuit magnétique est le noyau d’un électro-aimant ou d’une bobine d’induction. Les
propriétés d’un électro-aimant ou d’une bobine d’induction sont fonction de leur noyau et
les éléments les plus importants en sont :
la température du noyau.
Noyau simple en I : Sorte de tige cylindrique de section carrée, rarement employé seule
Noyaux en C ou en U :
Les noyaux en forme de U et de C offrent la solution la plus simple pour former un circuit
magnétique fermé, avec un noyau en forme de I ou d’un autre noyau en C ou en U.
Noyaux en E :
Figure 7 : Noyau en E
Figure 8 : Noyau EFD Figure 9 : Noyau ER Figure 10 : Noyau EP
classique
Le noyau en E offre des solutions plus symétriques pour former un circuit magnétique
fermé. La plupart du temps, le circuit électrique est bobiné autour de la barre du milieu,
dont la section est égale au double de celle ces autres barres.
Noyaux en E et en I :
Des feuilles de fer adéquat, façonnées en forme de lettres E et I (caractère bâton) sont
empilées, I contre la face ouverte du E pour former une structure à trois branches, les
bobines pouvant être enroulées autour de l’une quelconque des branches, mais en
général autour de la centrale. Ce type de noyau est très employé pour les
transformateurs de puissance, autotransformateurs et bobines d’induction.
Paire de noyaux en E
Également employée pour les noyaux en fer, la paire de noyaux en E équivaut à employer
ensemble des noyaux E et I. Elle constitue un corps de bobine plus grand et peut produire
une bobine d’induction ou un transformateur plus grands. S’il faut un entrefer, la branche
centrale du E est raccourcie, afin que le vide d’air se trouve au centre de la bobine pour
minimiser les distorsions et réduire les interférences électromagnétiques.
Cela offre un transformateur extrêmement efficace et à faible radiation, (employé pour les
transformateurs d'intensité) apprécié pour les amplificateurs haute-fidélité, dont les
caractéristiques recherchées sont : grande puissance, petit volume et interférences
électromagnétiques minimales. Il est cependant plus difficile d’enrouler un circuit
électrique autour de ce type de noyau qu’autour d’un noyau en deux parties (noyau
constitué de 2 éléments, deux E par ex.). L’enroulement automatique d’un noyau torique
nécessite un appareillage spécifique.
Noyau planaire :
La vue éclatée présente un circuit en spirale, directement placé sur le circuit imprimé.
Le fer est bien adapté pour fabriquer des noyaux magnétiques, dans la mesure où il peut
supporter des niveaux élevés de champ magnétique (au-delà de 2,16 teslas à température
ambiante). Cependant, comme il est assez bon conducteur, il ne peut être employé en
masse : des courants de Foucault très élevés apparaîtraient alors du fait du champ
magnétique, provoquant de fortes pertes (utile pour le réchauffement par induction).
Feuillage :
Les noyaux magnétiques feuilletés sont constitués de feuilles fines et isolées de fer. Grâce
à cette technique, le noyau magnétique équivaut à plusieurs circuits magnétiques
individuels, chacun ne recevant qu’une petite fraction du flux magnétique (en effet, leur
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section est une fraction de la section globale du noyau). En outre, ces circuits présentent
une résistance supérieure à celle d’un noyau non feuilleté, également du fait de leur
section réduite. Pourtant, on peut constater que plus fines sont les feuilles, plus faibles
sont les courants de Foucault. Voir § 2.1.3.2 sur les courants de Foucault = Eddy
Currents. Attention sur le dessin, les lignes des courants de Foucault devraient être
représentées perpendiculaires aux lignes de flux magnétique
Le noyau de fer d’un transformateur est constitué de feuilles de fer roulé et de 2 jeux de
noyaux feuilletés encastrés l’un dans l’autre. Ce fer est traité de façon à présenter un
noyau magnétique d’excellentes qualités de conduction magnétique (forte perméabilité)
sur toute la longueur du noyau.
La perméabilité est le terme employé pour exprimer la façon dont un matériau conduit des
lignes de force magnétique. Le fer présente également une résistance ohmique élevée au
sein des plaques (dans l’épaisseur du noyau).
Il est nécessaire de laminer les feuilles de fer pour diminuer l’échauffement du noyau.
Figure 19 : Transformateur à noyau feuilleté. Le haut des feuilles est visible sur la partie
supérieure de l’unité.
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• Alliage de silicium :
Une petite addition de silicium au fer (environ 3 %) provoque une ‘immense’ augmentation
de la résistivité, jusqu’à 4 fois. Une hausse supérieure de la concentration en silicium
compromet les propriétés mécaniques de l’acier, d’où des difficultés de laminage.
Entre les 2 types d’acier silicium, à grains-orienté (GO) et grains non-orientés (GNO), le
GO est préférable pour les noyaux magnétiques. Il est anisotropique, offre de meilleures
propriétés magnétiques que le GNO dans une direction. Le champ magnétique dans le
noyau de la bobine et du transformateur est statique (par rapport à celui des moteurs
électriques), il dont est possible d’employer l’acier GO dans l’orientation choisie.
Fer carbonyle :
Les noyaux en poudre de fer carbonyle, un fer extrêmement pur, présentent une grande
stabilité de paramètres dans une large gamme de températures et de niveaux de flux
magnétique, ainsi que d’excellents facteurs Q entre 50 kHz et 200 MHz. Les noyaux en
poudre de fer carbonyle sont principalement constitués de billes de taille micrométrique
d’acier enveloppé d’une couche isolante. Ceci équivaut à un circuit magnétique
microscopique feuilleté (Cf. acier silicone, ci-dessus), ce qui réduit les courants de
Foucault.
L’une des applications courantes de noyaux magnétiques à base de fer carbonyle sont les
bobines d’inducteur ‘large bande’.
Poudre de fer:
Les noyaux constitués de poudre fer réduite par l’hydrogène présentent une perméabilité
supérieure mais un facteur Q inférieur. Ils sont principalement employés pour les filtres à
interférences électromagnétiques et inductances de lissage basse fréquence, notamment
pour les alimentations en mode commuté.
2.1.2.4. Enroulement
L’enroulement primaire est la bobine qui reçoit l’énergie. Il est formé, bobiné et façonné
autour du noyau de fer.
L’enroulement secondaire est la bobine qui décharge l’énergie sous une tension
transformée ou modifiée.
Les fils des enroulements adjacents dans une bobine et des différents enroulements
doivent être électriquement isolés les uns des autres. Le fil employé est en général un fil
de bobinage. Le fil de bobinage (ou fil émaillé) est un fil de cuivre revêtu d’un vernis ou
d’un autre revêtement synthétique.
Des barrettes de connexion des conducteurs sont employées pour les courants très forts.
Les transformateurs haute fréquence qui fonctionnent depuis des dizaines à des centaines
de kilohertz présentent des enroulements en fil de Litz, afin de minimiser les pertes par
effet pelliculaire dans les conducteurs. Les grands transformateurs de puissance
emploient également des fils (câbles) multiconducteurs, dans la mesure où, dans le cas
contraire et même à faible puissance de fréquence, une distribution non uniforme de
courant pourrait exister dans les enroulements à courant élevé.
Chaque conducteur est isolé des autres et les conducteurs sont organisés de façon à ce
qu’en certains points de l’enroulement ou au sein de l’enroulement complet, chaque
portion occupe différentes positions relatives dans le conducteur entier. Cette
« transposition » égalise le courant qui circule dans chaque conducteur et réduit les pertes
de courant de Foucault dans l’enroulement lui-même.
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2.1.3.1. Limitations
conversion CC en CA ou l’inverse,
Cependant, les transformateurs sont des composants de systèmes qui assurent toutes
ces fonctions.
Un transformateur idéal ne devrait pas présenter de pertes et devrait par conséquent être
efficace à 100 %. En pratique, l’énergie est dissipée à la fois du fait de la résistance des
enroulements, sous forme de pertes cuivre ou pertes en I2 R (par effet Joule) et du fait des
effets magnétiques initialement attribuables au noyau (soit les pertes fer mesurées en
watts par unité de poids).
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Le courant qui circule dans les enroulements provoque un réchauffement des conducteurs
(pertes I2 R ou pertes par effet Joule). À plus haute fréquence, l'effet pelliculaire et l'effet
de proximité créent une résistance d’enroulement et des pertes supplémentaires.
Courants de Foucault
Pertes d’hystérésis
A chaque fois que le champ magnétique est inversé (50 fois par seconde en 50 Hz), une
faible quantité d’énergie est perdue en hystérésis dans le noyau magnétique. La quantité
(de perte) d’hystérésis est fonction du matériau du noyau.
Magnétostriction
Le flux magnétique dans le noyau provoque une expansion physique et une légère
contraction de ce dernier (ou modification des dimensions physiques), avec le champ
magnétique changeant, effet connu sous le nom de magnétostriction. Ceci provoque en
outre des pertes dues au échauffement de friction dans les noyaux ferromagnétiques
sensibles.
Pertes mécaniques
Pertes vagabondes
Tout le champ magnétique produit par le primaire n’est pas intercepté par le secondaire.
Une partie du flux de fuite peut ainsi induire des courants de Foucault au sein des objets
conducteurs à proximité, tels que la structure de support du transformateur et être ainsi
transformée en chaleur.
Systèmes de refroidissement
3. ÉLECTRICITÉ - DÉFINITIONS
3.1.1. Perméabilité
Bien que la perméabilité magnétique soit plus liée en termes physiques à la permittivité
électrique, il est sans doute plus aisé de penser la perméabilité comme représentant la
conductivité du flux magnétique. En effet, les matériaux à forte conductivité électrique
permettent une circulation aisée du courant électrique, de sorte que les matériaux à forte
perméabilité permettent une circulation du flux magnétique plus aisée qu’au sein d’autres
matériaux. Parmi les matériaux à forte perméabilité se trouvent le fer et les autres
matériaux ferromagnétiques. La plupart des plastiques, bois, métaux non ferreux, air et
autres fluides présentent des perméabilités bien inférieures.
Cette information est plus facilement accessible sur la courbe de magnétisation. La figure
de MPC (ci-dessous) présente la perméabilité (en noir) dérivée de la courbe de
magnétisation (en couleur).
µ=B/H
µ= Perméabilité. En tesla par ampère/mètre
B = Densité de flux : tesla.
H = Intensité du champ, ampère/mètre.
Le facteur µ pour les matériaux non magnétiques est en général égal à 1. Pour les
matériaux ferromagnétiques, tels que le fer, l’acier, etc., µ varie de façon significative, à
mesure que H croît. Pour illustrer cet aspect, voyez la figure ci-dessous qui présente des
courbes B/H très approximatives pour différents matériaux ferromagnétiques.
On emploie couramment dans l’industrie une force magnétique de 0,01 Oersted (79,6 A-
tour/m) pour déterminer la perméabilité initiale d’un matériau magnétique.
Obtenir la fin de la transformation consiste à trouver une tension induite dans la bobine du
secondaire avec l’équation finale (ou formule de Boucherot) :
E = 4.44 N.f.φ
E = Tension induite dans les spires
N = Nombre de spires
f = Fréquence : hertz
φ= Flux magnétique : weber
et, avec le détail donné ci-dessus des 2 paramètres intermédiaires (µ et H) il faut suivre la
Séquence de fonctionnement.
Dans la conception d’un transformateur, il faudrait en principe s’occuper des tensions sur
les enroulements. Cependant, la clé pour bien comprendre ce qui se produit dans un
transformateur (ou tout autre composant bobiné) consiste à réaliser que ce qui importe
réellement pour le transformateur est le courant dans les enroulements et que tout
découle de cela.
Fm = I × N en ampères-tours
B = µ × H in tesla
Rapporté à la surface totale du noyau (Ae en m²) ceci donne un flux total :
Φ = B × Ae en webers
L = µ × Ae × N2 / le en henrys
Figure 25 : Rapport de
transformation
u2 / u1 = - N2 / N1 = - m où u2 = - mu1
Note :
la tension de sortie serait plutôt légèrement inférieure qu’égale à la tension d’entrée). Dans
ce cas, les côtés primaire et secondaire sont bien définis.
Rapport de transformation : m = u2 / u1 =
N2 / N1 = 110 / 220 = 50 / 100 = 0,5
La polarité représente la direction relative des tensions induites entre les bornes primaire
et secondaire. Cf. sinusoïde à la figure 3.2.1 ci-dessus.
Les 2 bornes présentent la même polarité si, à un instant donné, pendant la plus grande
partie de chaque demi-cycle, le courant entre par la borne primaire identifiée et marquée
comme telle et sort par la borne secondaire identifiée et marquée comme telle dans la
même direction que si les 2 bornes formaient un circuit continu.
La polarité peut être présentée schématiquement. Les bornes présentant une même
polarité sont marquées d’un point ou distinguées par une flèche entre bornes.
La lettre H représente le primaire (en général au-dessus), avec les annotations H1 et H2.
Un point peut, outre les lettres, indiquer la polarité, parfois seul (sans lettres).
Np . Ip = Ns . Is ou Np / Ns = Is / Ip
Exemple : pour un transformateur élévateur 1000 W, 100/200 V (parfait), que sont les
courants Is et Ip ?
3.4. RENDEMENT
P output
Efficiency =
P input
Plus la qualité du noyau est élevée, meilleur est le rendement au-dessus de 99 % pour les
transformateurs à distribution forte puissance.
3.5. EXERCICES
11. Un transformateur monophasé présente 160 W à partir d’une ligne 120 V et fournit
24 V à 5A. Quel en est le rendement ?
4.1. CLASSIFICATION
par niveau de puissance (fractions de volt-ampère (VA) jusqu’à des milliers de MVA),
Symboles de circuit
Symboles standard
Transformateur à 3 enroulements.
Les points présentent la configuration relative de câblage des
enroulements.
4.2. AUTOTRANSFORMATEURS
Si en théorie, des parties distinctes de l’enroulement peuvent être employées pour l’entrée
et la sortie, en pratique, la tension la plus élevée doit être reliée aux bornes de
l’enroulement, tandis que la tension la plus basse doit l’être entre une borne et une prise
intermédiaire. Ainsi, par exemple, un transformateur présentant une prise intermédiaire au
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milieu de l’enroulement peut être employé avec 230V au sein de l’enroulement entier et
115V entre une borne et la prise intermédiaire. Il peut être relié à une alimentation 230V
pour alimenter un dispositif 115V ou inversé pour alimenter un dispositif 230 V avec
115V.(Abaisseur ou élévateur)
Comme le même enroulement est employé pour l’entrée et la sortie, le flux dans le noyau
est partiellement annulé et un noyau plus petit peut être employé. Pour des rapports de
tension inférieurs à 3/1, un autotransformateur est moins coûteux, plus léger, plus petit et
de meilleur rendement qu’un véritable transformateur (2 enroulements) de même rapport.
P1 P1 P1
S1 S1 S1
a b c
Figure 37 : 3 transformateurs monophasés distincts pour une alimentation triphasée
L1 L2 L3
P1 P2 P3
S1 S2 S2
a b c
Figure 38 : Simple transformateur polyphasé pour alimentation polyphasée
Exemples :
Bobine tesla
Bobine Oudin
Une bobine Oudin (on parle également d’oscillateur ou résonateur Oudin) est une
bobine à décharge disruptive. Ce résonateur autotransformateur porte le nom de son
inventeur, Paul Marie Oudin, qui l’a développé en collaboration avec Jacques d'Arsonval.
Le dispositif est un générateur de courant haute fréquence qui met en œuvre les principes
des circuits résonants électriques. Il produit un ventre de vibrations (anti-node) à fort
potentiel. Le transformateur résonant haute tension auto-régénérant présente les
extrémités des bobines primaire et secondaire reliées ensemble et solidement connectées
à la terre.
Les bobines Oudin gênèrent des hautes tensions à haute fréquence. Elles produisent des
courants plus faibles que d’autres bobines à décharge disruptive (telles que la dernière
version de la bobine Tesla). La bobine Oudin est modifiée pour des questions de sécurité.
Figure 41 : Transformateurs de
courant employés pour les
équipements de mesure pour une
alimentation triphasée de
400A
Les transformateurs de tension (TT) ou transformateurs de potentiel (TP) sont une autre
sorte de transformateur de mesure, employés pour la mesure et la protection des circuits
haute tension. Ils sont conçus pour présenter une charge négligeable sur l’alimentation à
mesurer et pour avoir un rapport précis de tension en abaissant avec précision les hautes
tensions, afin que les équipements de mesure et de protection puissent fonctionner à une
tension plus basse. Typiquement, le secondaire d’un transformateur de tension est prévu
pour 69, 100, 110 ou 120 volts pour la tension primaire nominale, afin de correspondre
aux valeurs nominales d’entrée des relais de protection.
monophasé :
3 enroulements
La technologie et les différentes applications sur site des transformateurs de tension sont
présentées au chapitre suivant.
4.8.2. Baluns
Les baluns sont des transformateurs spécifiquement conçus pour être branchés entre
circuits équilibrés et non équilibrés. Ils relèvent parfois de configurations de ligne de
transmission à câble bifilaire ou parfois coaxial et sont semblables dans leur construction
et leur fonctionnement aux transformateurs à ligne de transmission.
Pour une bonne réponse à basse fréquence, il faut un noyau de fer relativement grand. En
effet, un fonctionnement en grande puissance impose une taille supérieure de noyau. Pour
une bonne réponse à haute fréquence, il faut des enroulements soigneusement conçus et
implémentés présentant des inductances de fuite ou des capacités parasites pas trop
élevées... caractéristiques propres d’un composant coûteux.
De même que les transformateurs sont employés pour créer des circuits de transmission
d’alimentation haute tension qui minimisent les pertes de transmission, les transformateurs
de haut-parleur permettent l’alimentation de plusieurs haut-parleurs individuels par un
simple circuit audio qui fonctionne à des tensions supérieures à celle d’un haut-parleur
normal. Cette application est courante dans la sonorisation. Ces circuits sont souvent dits
à tension constante ou à 70 volts bien que l’onde audio soit évidemment une tension
constamment changeante.
La cartouche de phonographe à bobine produit une très faible tension. Afin de l’amplifier
avec un rapport signal sur bruit raisonnable, on utilise en général un transformateur pour
convertir la tension dans la gamme des cartouches à aimant mobile les plus courantes.
Les transformateurs de liaison peuvent être employés dans les amplificateurs symétriques
(ou push-pull) qui nécessitent un signal inversé. Ici, les 2 enroulements secondaires
câblés en polarité inverse peuvent être employés pour alimenter les dispositifs de sortie.
Les transformateurs de mesure sont employés pour la mesure et le contrôle des circuits à
courant alternatif. La mesure directe de haute tension ou de forts courants implique des
instruments gros et chers, relais et autres composants de circuit de différentes factures.
Leur fonction principale est de travailler directement à haute tension, courant élevé (et
forte puissance) sur leur primaire et transférer vers le secondaire le paramètre mesuré
sous forme de valeurs accessibles en toute sécurité.
Types secondaires
Il est rarement possible que l’utilisateur final mène une série complète d’essais, mais
l’utilisateur peut faire un certain nombre de choses pour se rassurer.
La résistance d’isolation doit être relevée à température ambiante (< 30°C) parce qu’elle
décroît rapidement à des températures supérieures.
Un transformateur de courant est défini par son premier paramètre, le rapport d’intensité :
I1/I2, viennent ensuite sa gamme d’application de tension, basse tension et les différentes
gammes de hautes tensions.
L’erreur d’angle de phase entre courants primaire et secondaire (qui devrait être
nul pour un transformateur parfait, qui ne saurait exister).
Nous ne nous étendrons pas sur ces dernières considérations, que nous laissons aux
soins du spécialiste projet en électricité…
Le secondaire d’un transformateur de courant est en général relié à des dispositifs et/ ou
instruments de protection, appareils de mesure et de contrôle. Il s’agit toujours d’un
transformateur monophasé (un transformateur de tension est mono ou multiphasé).
La représentation symbolique vaut tant pour le schéma de gauche que celui de droite. Le
schéma de gauche permet en outre d’indiquer les polarités.
N1 I1 − N2 I 2 = Ε
Ε = Force magnétomotrice
Ε = N1 I1
En conséquence, il y a une forte induction dans le circuit magnétique, ce qui provoque:
- un fort accroissement des pertes fer apportant une importante surchauffe (saturation
du circuit magnétique)
- une hausse dangereuse de la tension secondaire qui peut amener à une électrocution
du personnel en contact avec cette tension
- une chute de la tension induite dans le primaire.
D’autres possibilités portent sur le choix de tension du primaire : en basse tension (jusqu’à
1000V) ou haute tension, où l’on peut choisir plusieurs échelles.
5.2.4.1. Exemple 1
Je veux employer des TC sur les 3 phases pour alimenter un moteur de 200kW en 400V
(cosinus phi = 0,85).
I = P / U x 1,732 x cos phi = 200 000 / 400 x 1,732 x 0,85 = 340 Ampères
Une tension de 600 volts offre l’isolation correcte. Je dois déterminer si je vais employer le
primaire sous forme de câble (à gauche) ou à barres (à droite). Je choisis ensuite la
gamme qui convient à ce type de TC : 50 / 100 / 150 / 200 / 250 / 300 / 400 / 500 / 600 /
800 / 1000 Ampères pour le primaire (le secondaire est toujours à 5A)
Question : pour cet exemple 1, lorsque la charge de ce moteur 200kW est à 100 %,
combien y a t il d’ampères au secondaire du TC 500/5 ?
5.2.4.2. Exemple 2
Question : pour cet exemple 2, à 100 % de charge primaire, quel est le courant au
secondaire ?
Même question à 25 %.
5.2.5. TC spéciaux
Il existe un type de transformateur à large bande construit à la demande qui fournit une
tension de sortie proportionnelle au courant mesuré. Un autre type (on parle de bobine
Rogowski) nécessite un intégrateur externe afin de fournir une sortie en tension
proportionnelle au courant mesuré.
Contrairement aux TC employés pour les montages de puissance, les TC à large bande
sont caractérisés en volts de sortie par ampère du courant primaire (Vs / Ip).
Un transformateur de tension est défini en premier lieu par son rapport de transformation :
V1/V2, puis par sa gamme d’applications haute tension pour le primaire.
Nous ne nous étendrons pas sur ces dernières considérations, que nous laissons aux
soins du spécialiste projet en électricité…
En général, un transformateur de potentiel est conçu pour être relié en parallèle aux
lignes, pour transformer et abaisser la tension de ligne à 110, 115 ou 120 volts pour les
opérations de mesure ou de relais.
Les indicateurs des bornes (H1, X1, Y1, etc.) sont souvent appelés polarités. Ceci
s’applique également aux transformateurs de courant. À tout instant, des bornes
présentant le même suffixe numérique présentent la même polarité et la même phase.
Une bonne identification des bornes et câblage est essentielle pour garantir un bon
fonctionnement de relais de mesure et de protection.
Je me souviens d’un dépannage ayant duré 2 ans, par les « spécialistes » du revendeur
pour pouvoir mettre en parallèle 2 générateurs (6 kV). Le problème provenait d’un TT (ou
TP) dont l’un des enroulements était connecté dans la polarité inverse...
Les TP ou TT ne sont (en général) pas employés en basse tension lorsque les instruments
de mesure sont directement reliés sur l’alimentation en tension et ne nécessitent pas une
transformation d’abaissement de sécurité.
Lorsque l’on évoque une tension secondaire systématiquement de 110, 115 ou 120 volts
(selon la fabrication), on parle de la valeur maximum de tension, par rapport à la tension
maximum correspondante sur le primaire, la fiche technique et/ou la plaque signalétique
du transformateur de tension permettant de spécifier le rapport ou la tension secondaire
correspondant à la tension primaire maximum.
5.3.3.1. Exemple 1
On trouvera toujours 120V sur le secondaire pour la tension primaire maximum choisie.
2400, rapport 20/1 donne 2400/20 = 120 - 4200, rapport 35/1 donne 4200/35 = 120
5.3.3.2. Exemple 2
Questions :
Notez que les 2 transformateurs de potentiel sont en connexion ‘Delta ouvert’ avec la ligne
triphasée de 4600 volts, ce qui donne 3 tensions secondaires de 115 volts chacune.
Les 2 transformateurs de courant sont reliés de façon à ce que le primaire de l’un soit en
série avec la ligne A et que l’enroulement primaire du second transformateur soit en série
avec la ligne C. Notez que 3 ampèremètres sont employés sur le circuit secondaire basse
tension. Ce système de câblage est satisfaisant pour un système triphasé à trois câbles et
tous les ampèremètres donnent ainsi des mesures précises.
Question :
Voyez avec votre formateur : comment pouvons-nous obtenir d’une part des indications de
tension entre les 3 phases en ne mesurant qu’entre 2 des phases et d’autre part des
indications de courant pour les 3 phases en ne mesurant que celui de 2 phases
seulement ? (Employez la méthode des vecteurs instantanés).
5.4. EXERCICES
Ce sont les dispositifs triphasés qui se trouvent entre l’alimentation haute tension et la
distribution basse tension.
Ce sont également des intermédiaires des dispositifs haute tension / haute tension,
élévateurs et abaisseurs pour les boucles internes de distribution HT.
Sur site, les transformateurs secs ne sont employés que pour la transformation basse
tension-basse tension dans les petites sous-distributions, en général pour l’éclairage.
Les unités de type sec sont d’un poids moindre, ce qui diminue les besoins en
matière de structures de support spécifiques.
Ainsi, peut-être, un jour cet équipement, très couramment employé dans nombre de
secteurs, deviendra-t-il courant sur nos sites...
de son accumulation environnementale, il n’a plus été autorisé dans les nouveaux
équipements dès la fin des années 1960 en Europe et aux États-Unis. Aujourd’hui, on
emploie des hydrocarbures, non toxiques, stables, à base de silicone ou fluorés, dans les
applications où les dépenses supplémentaires pour le liquide résistant au feu compensent
les dépenses supplémentaires inhérentes à la construction d’une salle dédiée au
transformateur.
D’autres fluides moins inflammables, tels que l’huile de colza, peuvent être employés,
mais tous les fluides résistants au feu présentent différents inconvénients en termes de
performance, coût ou toxicité par rapport à l’huile minérale, le fluide diélectrique employé
dans notre secteur.
L’huile contribue à refroidir le transformateur. Du fait qu’elle assure une partie de l’isolation
entre les parties vitales internes, elle doit rester stable à haute température sur une longue
période. Pour améliorer le refroidissement des grands transformateurs de puissance, les
cuves d’huile doivent être pourvues de radiateur dans lesquels l’huile circule par
convection naturelle. Les très gros ou grands transformateurs de puissance (capacité de
l’ordre du million de watts) peuvent présenter des ventilateurs, pompes à huile, voire
même des échangeurs de chaleur huile-eau.
Les grands transformateurs haute tension subissent des processus de séchage prolongés,
par auto-réchauffement électrique ou application d’un vide, ou les deux, afin de garantir
que le transformateur est complètement libre de vapeur d’eau avant d’introduire l’huile de
refroidissement. Cela permet d’éviter la formation d’effet couronne et les pannes
électriques en charge subséquentes.
Les transformateurs à bain d’huile avec conservateurs (une cuve d’huile au-dessus du
transformateur) sont en général équipés de relais de Buchholz, un dispositif de sécurité
qui détecte la formation de gaz dans le transformateur (à l’origine d’effet couronne ou d’arc
électrique dans les enroulements) et met le transformateur hors tension. Les
transformateurs sans conservateurs sont en général équipés de relais à pression
soudaine, relais thermiques qui ont la même fonction que les relais de Buchholz.
Nous verrons aux paragraphes et chapitres suivant le détail des composants importants
énumérés ci-dessus.
A B C
N
P1 P2 P3
S1 S2 S2
n
a b c
7.2. BRANCHEMENTS
A B C
A
P3 P1
P1 P2 P3 P2
C B
S1 S2 S2 S1 S2 S3
a b c n
a b c
Figure 67 : Différentes interconnexions (1)
A B C A
P2 P1
P3
B C
P1 P2 P3 c b a
S1 S2 S2 S3 S2 S1
n n
a b c
Et ainsi de suite, avec des branchements triangle, étoile et même zigzag sur les primaire
et secondaire.
Parmi les nombreuses façons de brancher les transformateurs aux circuits se trouvent les
branchements série, parallèle et monophasé.
Les transformateurs employés dans les applications triphasées sont composés de 3 unités
monophasées, reliées ensemble ou d’un transformateur triphasé à 3 bobines
monophasées montées sur un noyau commun.
Les pointes du triangle sont marquées A, B et C, dans le sens des aiguilles d’une montre.
S’il y a 2400 volts pour chaque ligne du triangle, il y aura 2400 volts entre les lignes A et B,
A et C et B et C.
La formule :
Eligne = e phase
I ligne
I ligne = I phase × 3 ⇒ I phase = ⇒ I phase = 0,577 I ligne
3
La capacité en kilovolt ampère (M) ou puissance apparente, est déterminée comme suit :
Ce système est illustré par la lettre Y (fig. ci-dessus). Ici, les points terminaux sont les
sorties de ligne et le point commun central est le neutre.
Si l’on tire des câbles à partir de chacun de ces points terminaux, le système devient une
distribution réseau à 3 câbles (du secondaire d’un transformateur).
Tension phase-neutre
Figure 72 : système Y /
étoile à 4 câbles
Figure ci-dessus, 220 volts sont disponibles entre l’une quelconque des lignes
d’alimentation et le neutre (UAN = UBN = UCN = 220V = 380 / 1,732).
De même, pour 400V entre phases, on trouve 230V entre phase et neutre
En HT, pour 4200V entre phases, on trouve 2400 entre phase et neutre
Pour 20 kV Ph-Ph, on trouve 11,5 kV Ph-N,….etc….
La tension entre 2 quelconques des lignes de puissance est de 1,732 fois ( 3 ) la tension
entre le neutre et l’une quelconque des lignes de puissance.
Le rapport de tension dépend du rapport des spires entre primaire et secondaire, mais
aussi des branchements des primaire et secondaire.
On trouve m = V2 / V1 = Na / NA = Nb / NB = Nc / NC = m
Chacune des 3 phases présente le même nombre de spires sur sa bobine du primaire.
Cela vaut également pour les 3 bobines de l’enroulement du secondaire.
V2
a b c n Y
A B C
U1
=V1
A U2
a b
U1=
V1 V2
U2
C B V2
V2 = m × U1 et U 2 = V2 × 3
U2
U 2 = m × U1 × 3 et = m' = m × 3 (rapport de tension)
U1
U 2 × I 2 × 3 = U 1 × I1 × 3
I1
= m× 3
I2
A
B
C
H1 H2 H3
X1 X2 X3
X0
a
b
c
N
V2=
U2
a b c
A B C N
Y
V1
U1
A B a
U2=
V1 V2
U1
V1
c b
U1 m × U1
V1 = et U 2 = m × V1 ⇒ U 2 =
3 3
U2 I1 m
= m' = m × 3 et =
U1 I2 3
A
B
C
H1 H2 H3
X2 X3
X4
X1
a
b
c
Figure 79 : Branchement en Z
Généralisation
En vérifiant la façon dont est induite la tension secondaire (polarité et angle horaire) qui
correspond à sa phase, on dessine le vecteur secondaire sur le cadran.
Cela nous donne le déplacement et le type de branchement.
A
a
11 0 1
V2
10 2
a b c n
A B C
c 9 3
U1
=V1 8 4 B
C
7 6 5
b
Figure 83 : Configuration triangle-étoile
La bobine secondaire connectée en (a) reçoit l’induction du primaire par la branche reliée
entre A et C et présente par conséquent la même inclinaison ou direction et, branchée de
la même manière, elle présente la même polarité (direction du vecteur). Le décalage
horaire entre A et a est de 1 heure. Même chose pour les couples Bb et Cc.
Attention : dans les exemples ci-après, chaque configuration dépend de la façon dont les
enroulements sont reliés les uns aux autres. Selon les dessins, la configuration peut
sembler identique, mais ne l’est pas. Cependant, un Dy1 (comme dans l’exemple) défini
comme tel reste toujours un Dy1 et peut être associé ou comparé à tout autre Dy1.
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Exploration et Production
Les Équipements
Les Transformateurs
Dd0 Dd6
A A
a b c a b c
A B C a A B C b c
c b a
C B C B
Dy11 Yy0
a b c A A
a b c
A B C a a
A B C
b
c c b
C B C B
Yy6 Yd11
A A
a b c a b c
A B C b c A B C a
b
C a B
C c B
Dz0 Dz6
A A
a b c
a b c a b c
c b
A B C A B C
C B C a B
Dy5 Dy1
A A
a b c a b c
A B C b A B C a
c c
C a B C B
b
Yd5 Yd1
A
A
a b c a b c
b
A B C a
A B C
c
c
a
C B
C b B
Yz5 Yz1
A A
c a
a b c c
b a b c
A B C
C B A B C
C B
a b
Yz11
A
a
a b c b
A B C
C c B
Pour le secondaire, les branchements étant bien définis, on commence toujours par le
point neutre, s’il existe, pour trouver la direction du vecteur (a) correspondant.
A 0
11 A 1
Yy0
a Yd11 2
a b c a
A B C a b c b 3
A B C
c b c
C B
C B
Dy1 A
a
a b c
Dz6 A
A B C
c
b c
C b B
a b c
A B C C a B
Une bobine a sur le même noyau que la
bobine A, suit l’induction créée par la
branche AC selon la même
polarité/direction que pour A.
Les configurations les plus courantes sont : Dy11, Yz11, Yd11 et Yy0.
Source inférieure à 6 kV du fait des pertes des lignes HT, la tension est
insuffisante sur le secondaire.
Les prises sont en général modifiées par une prise de réglage ou une manivelle.
Cependant, pour certains transformateurs, il faut soulever un capot et brancher les
conducteurs de l’enroulement sur un bornier qui permet d’accéder à toutes les prises.
Les commutateurs de prise peuvent être des unités en charge ou hors charge, mais la
plupart doit être actionnée à transformateur hors tension.
Les bornes des enroulements haute tension et basse tension se situent dans le
compartiment de câblage du transformateur. Les bornes haute tension sont notées H 1, H
2, H 3, etc. Les bornes basse tension sont notées X1, X 2, X 3, etc. Le schéma de câblage
sur la plaque signalétique indique les bons câblages pour les branchements série ou
multiple mais aussi pour les câblages des prises.
En faible puissance, pour les transformateurs basse tension, la prise peut être une borne
de connexion, qui nécessite de débrancher à la main un câble conducteur puis de le
brancher à une nouvelle borne. Par ailleurs, ce procédé peut être mécanisé par le biais
d’un interrupteur rotatif ou coulissant.
La séquence se produit ensuite dans l’autre sens pour revenir à la position des prises.
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Exploration et Production
Les Équipements
Les Transformateurs
Les commutateurs à prise de réglage à thyristors se servent de ces derniers pour prendre
le courant de charge tandis que les contacts principaux passent d’une prise à la suivante.
Ceci évite les arcs sur les contacts principaux et peut offrir une plage d’utilisation plus
longue entre 2 opérations de maintenance.
L’inconvénient est que ces commutateurs à prise de réglage sont plus complexes et
nécessitent une alimentation basse tension pour le câblage du thyristor, outre qu’ils
peuvent être plus chers.
Cette puissance peut atteindre quelques kilowatts qui doivent être dissipés sous forme de
chaleur et conduit à une réduction du rendement global du transformateur. C’est pourquoi
ils ne sont employés que pour les plus petits transformateurs de puissance.
Un commutateur à prise de réglage hors charge peut être employé pour passer d’une
tension à l’autre sans ôter la partie active de la cuve. Il est à noter que pour un
transformateur 15- 20kV la puissance est réduite de 10 % pour un fonctionnement à 15kV,
excepté pour le cas où le client a un besoin particulier (demande de conservation de
puissance).
Les très petits transformateurs ont des passe-fils directement reliés aux bornes des
bobines et tirés hors de la base de l’unité pour brancher le circuit. Les plus grands
transformateurs peuvent présenter des borniers fortement boulonnés, des barres omnibus
ou des traverses isolées haute tension, constituées de polymères ou porcelaine. Un grand
isolateur peut être une structure complexe, dans la mesure où il doit fournir une isolation
électrique sans que le transformateur ne présente de fuite d’huile.
Pour notre application, on peut dire que le transformateur n’est jamais accessible et est
toujours tenu dans une enceinte fermée dès lors qu’il présente des branchements HT.
Pour les transformateurs de puissance, sur sites, la tension secondaire est de 230/400V et
le courant est de l’ordre de centaines ou de milliers d’ampères. Les branchements du
secondaire nécessitent un câblage puissant, pour lequel il vaut mieux avoir un minimum
de recommandations pour éviter les phénomènes bizarres qui continuent de se
produire sur notre site, du fait de mauvaises applications de la technologie de câblage.
Figure 95 : Branchements du
secondaire entre transformateur et
barre omnibus
Tous les presse-étoupe qui maintiennent un câble monophasé doivent être installés sur
une plaque non métallique. Sur la fig. ci-dessus, 4 câbles par phase = 12 presse-étoupe
(pour les 3 phases) + X pour le neutre, tous installés sur cette plaque non métallique.
Chaque câble (et chaque phase), partant des In “treflon” on cable tray with
bornes du secondaire du transformateur doit être Ph1 + Ph2 + Ph3
réparti en forme de trèfle, vers la barre omnibus
CCM et ce même pour une petite distance.
3 3 3 3
a b c N
Câblage du neutre :
3 N 3 N 3 N 3 N 3 3 3 3
1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 N N
Connexions rigides :
Sur certaines centrales, on emploie des barres pour relier le secondaire du transformateur
à la barre omnibus CCM. Les barres sont en cuivre, aluminium ou en un alliage
conducteur et sont moulées dans du ciment (ancienne technologie), de la résine époxy ou
tout autre matériau d’isolation, voire tout simplement l’air.
7.6. EXERCICES
16. Je dispose d’un transformateur HT/BT, 6kV / 0,4kV. Il n’y a que 5,5kV sur le réseau
HT, mais je veux obtenir 400V au secondaire : quel isolateur faut-il relier au primaire ?
Tout transformateur, HT/HT, HT/BT, BT/HT, BT/BT, dispose d’une protection électrique
sur son primaire et son secondaire. Il peut ne s’agir que de fusibles pour les simples
transformateurs de contrôle faible puissance ou encore d’un jeu de protections de
transformateurs de puissance.
Nous allons étudier quelques détails de ce jeu de protections, qui sont standardisées et
codées selon le schéma et la légende ci-dessus.
On peut également ajouter une protection différentielle (primaire et secondaire) code ‘87’.
Les transformateurs de courant et de tension sont placés sur le côté primaire. Les
transformateurs de courant (seuls) sont placés sur le côté secondaire (en basse tension).
Le dispositif de commutation haute tension comprend les protections côté primaire, dont :
Relais de protection courant : branchés sur le secondaire des TC, ils sont prévus pour
fixer un seuil de surintensité, sous-intensité et intensité différentielle (entre phases)
prédéterminées.
Relais de protection tension : branchés sur le secondaire des TT, ils sont prévus pour
fixer un seuil de surtensions ou sous-tension prédéterminées.
Protection contre les défauts à la terre, protection contre les surtensions : voir ci-
après.
Un transformateur de puissance est conçu pour fonctionner en charge, mais pas pour une
petite charge sur le secondaire et encore moins en circuit ouvert. Il est même préférable
d’avoir une (petite) surcharge que de fonctionner secondaire à vide. Lorsque le
transformateur est alimenté sur le primaire, il crée une induction qui doit servir d’induction
sur le secondaire... mais pas en pure perte ! (chauffe du noyau, pertes joule, etc. à
secondaire ouvert).
Mise en service :
En cas de présence d’une barre omnibus collective, réduire, si possible, la charge, afin de
permettre aux autres transformateurs de pouvoir prendre toute la charge puis fermer
l’interrupteur collectif.
Ouvrir le rupteur du secondaire.
Ouvrir le rupteur du primaire.
Fermer l’interrupteur de mise à la terre de l’armoire HT.
Interlocks :
Un relais bloc commun équipe le transformateur lui-même, c’est le DGPT (Détection Gaz
Pression Température).
DGPT2 :
Relais de Buchholz
Les contacts de ces commutateurs de protection sont câblés en circuit de contrôle des
disjoncteurs du transformateur (primaire et/ou secondaire) d’alarme et déclenchement.
Le Cardew est constitué de 2 électrodes. La première est reliée (en général) au neutre du
système à protéger, la seconde à la terre.
Le parasurtenseur est inutile dans cette configuration pour protéger le neutre, mais est en
revanche nécessaire pour la protection des phases sur les barres omnibus du CCM (voir
ci-dessous).
La distribution BT doit également être protégée contre les hautes tensions indésirables.
Les dispositifs employés présentent le même principe de fonctionnement que la protection
contre les surtensions installée juste à la sortie du transformateur et doit être installée en
complément pour réellement protéger votre distribution BT.
On pense trop souvent que le fait d’avoir une protection contre les surtensions au niveau
du transformateur suffit pour protéger de la foudre. C’est faux ! Dès lors que des câbles
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Exploration et Production
Les Équipements
Les Transformateurs
sont tirés sous la terre ou sont suspendus dans les airs ou sur des chemins de câbles, la
foudre peut frapper n’importe où. Votre distribution BT a besoin d’une protection contre les
surtensions sur tous les panneaux ou sous-panneaux, et même en bout de câble pour
protéger vos appareils tels que
téléviseur, ordinateur, téléphone…
Les schémas ci-après concernent
l’exemple de l’équipement Soulé
que l’on peut installer en protection
de second niveau dans les
distributions BT (il existe bien
entendu d’autres fournisseurs).
Cette protection est employée pour détecter les défauts à la terre. La protection est
activée si le courant résiduel Irsd = I1 + I2 + I3 dépasse le seuil de réglage pendant une
durée égale à la temporisation sélectionnée.
En l’absence de défaut à la terre, la somme des 3 courants du triphasé est toujours nulle.
Le courant résiduel donne la mesure du courant passant par la terre pendant le défaut.
La protection peut dépendre ou non du temps, de même que la protection de phase contre
les surintensités.
La tresse de terre des câbles blindés de la figure ci-dessous doit passer dans le tore afin
de détecter un défaut interne du câble (blindage de phase). En l’absence de défaut, le
courant de court-circuit circule dans le cœur du câble et revient par le blindage, en n’étant
ainsi pas détecté par le tore.
1 A, avec une temporisation de 0,1 s, si la mesure est faite à l’aide d’un tore.
Cette protection vise à protéger un transformateur d’un défaut interne entre enroulement
et masse.
Cette protection est recommandée dès lors que le transformateur atteint 5 MVA, mais est
employée pour des puissances bien inférieures sur des sites Total.
C’est une protection contre les surintensités. Elle est installée sur le câblage de mise à la
terre de la masse du transformateur ou sur le boîtier de câblage du transformateur à la
terre. Elle est constituée d’un TC dont le secondaire est connecté à un relais de seuil. (I>)
Cette protection
est sélective, car
elle n’est sensible
qu’aux défauts à
la terre avec la
masse du
transformateur
Figure 125 :
Relais de défaut à
la terre de la cuve
En haute tension, il est cependant possible, mais pas évident, d’employer des résistances.
Il est plus facile d’utiliser un transformateur dont le point neutre des 3 enroulements
primaires est relié à la terre par une résistance qui limite la puissance (le courant).
Il s’agit d’un transformateur dont le secondaire est inutile en réalité. Souvent, celui-ci n’est
qu’un simple enroulement relié à une résistance pour offrir une charge opérationnelle mini.
Un courant de défaut sur l’une quelconque des phases du primaire retourne à sa source
(le transformateur ou générateur) par la connexion artificielle du neutre.
Il est détecté par un TC adapté, dont le secondaire est relié à un relais à seuil de courant
qui transmet un signal d’alarme ou de déclenchement.
La tolérance sur ces rapports de transformation doit être inférieure aux valeurs
suivantes :
± 10 % de la valeur de tension de court-circuit,
(Cependant les transformateurs dont les indices horaires appartiennent aux groupes III et
IV permettent également un couplage compatible).
Dans cette configuration, il n’y a aucun problème et les 2 transformateurs peuvent être
reliés en parallèle. T1 est à l’indice 0 lorsque T2 est à l’indice 8. On n’aura pas les mêmes
phases en parallèle, mais tant que l’on trouve un angle de 120°, (pour une distribution
triphasée équilibrée), le couplage est compatible.
En outre :
les groupes I et II ne peuvent être reliés qu’avec des transformateurs de même
groupe,
il est possible de les relier avec des branchements appropriés, comme suit :
Yy0, Dd0, Dd4, Dd8, Dz0, Dz4, Dz8
Yd1, Yd5, Yd7, Yd11, Dy1, Dy5, Dy7, Dy11, Yz1, Yz5, Yz7, Yz11
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Exploration et Production
Les Équipements
Les Transformateurs
Autres conditions :
8.5. EXERCICES
Les spires des enroulements doivent être isolées les unes des autres, afin de garantir que
le courant circule dans l’ensemble de l’enroulement. La différence de potentiel entre spires
adjacentes est en principe faible, de sorte qu’une isolation d’émail est en général
suffisante pour de petits transformateurs de puissance.
On emploie en général des feuilles ou bandes supplémentaires d’isolant entre les couches
d’enroulement dans les transformateurs de plus grande taille.
Le transformateur peut également être immergé dans de l’huile de transformateur qui offre
une isolation supplémentaire. Bien que l’huile soit en premier lieu employée pour refroidir
le transformateur, elle permet par ailleurs de réduire la formation de décharge de
couronne dans les transformateurs haute tension. En refroidissant les enroulements,
l’isolation ne sera pas aussi facilement rompue en raison de la chaleur.
Les parties active (bobines d’enroulement) sont placées dans une cuve (fig. ci-dessus)
remplie d’un diélectrique appartenant à l’un des groupes cités plus bas.
Aujourd’hui, on peut utiliser les hydrocarbures, non toxiques, stables, à base de silicone
ou fluorés, pour lesquels les dépenses supplémentaires de liquide résistant au feu restent
bien inférieures aux coûts additionnels de construction d’une salle de transformateurs.
D’autres fluides moins inflammables, tels que l’huile de colza peuvent être employés, mais
tous les fluides résistants au feu présentent différents inconvénients en termes de
performance, coût ou toxicité par rapport à l’huile minérale.
Les produits du pétrole sont relativement bon marché mais présentent un faible point
d’éclair, ce qui en restreint parfois l’usage.
L’huile contribue à refroidir le transformateur. Parce qu’elle fournit par ailleurs une partie
de l’isolation électrique entre les parties internes vitales, l’huile de transformateur doit
rester stable à haute température sur de longues périodes. Pour améliorer le
refroidissement des grands transformateurs de puissance, la cuve remplie d’huile doit être
pourvue de radiateurs dans lesquels l’huile circule par convection naturelle. Les grands
transformateurs ou transformateurs de grande puissance (de capacités de millions de
watts) peuvent disposer de ventilateurs, pompes à huile, voire échangeurs huile-eau de
refroidissement.
Avant 1970 environ, le biphényle polychloré (PCB) était souvent employé comme fluide
diélectrique parce qu’ininflammable. Cependant, après combustion incomplète, les PCB
peuvent générer des produits hautement toxiques, furanne, etc. En raison de la stabilité du
PCB et de son accumulation environnementale, il n’a plus été autorisé dans les nouveaux
équipements dès la fin des années 1960 en Europe et aux États-Unis.
Cette décision a suivi l’accident de Seveso et a été renforcée par l’accident de Bhopal.
Tous les produits PCB (Pyralène, Askarel, etc.) sont classifiés fluides Seveso.
Le transformateur doit donc être conçu pour absorber les variations de volume du
diélectrique.
On emploie 2 principes
Transformateur à respiration.
Transformateur étanche.
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Exploration et Production
Les Équipements
Les Transformateurs
Les transformateurs de puissance expérimentaux de la gamme 2 MVA ont été construits avec des
enroulements superconducteurs qui éliminent les pertes de cuivre, mais pas les pertes d’acier du
noyau. Ceux-ci sont refroidis par nitrogène ou hélium liquide.
Transformateurs à isolation sèche, dans lesquels le refroidissement est assuré par l’air
ambiant sans intermédiaire liquide. Cela concerne notre transformateur basse puissance
BT/BT.
Classe H, imprégnés.
Enrobés (encapsulés).
Cette résine peut être renforcée à la fibre de verre et est spécialement conçue pour éviter
la propagation du feu.
Huile minérale O
Eau W
Air A
Naturelle N
Forcée F
Le refroidissement est assuré par la circulation naturelle d’huile entre les transformateurs
et les radiateurs.
Note : pour les transformateurs de type sec, le principe de refroidissement reste le même,
à la différence près que le fluide de refroidissement est l’air ambiant sans intermédiaire.
L’huile circule à l’aide d’une pompe dans le radiateur, lui-même refroidi par circulation
forcée d’air.
9.6. EXERCICES
19. Quels sont les 3 (ou plus ?) différents types de diélectrique liquide employés pour les
transformateurs immergés ?
20. Quel est le type des transformateurs à circulation forcée et dirigée d’huile et à
circulation forcée d’air ?
ONAN
ODAF
ODWF
OFWF
Comme nous avons vu toutes les caractéristiques d’un transformateur de puissance, nous
pouvons maintenant identifier, comprendre et expliquer tous les termes de la plaque
d’identification, du transformateur.
Ce test sert aux calculs d’ingénierie des conditions de court-circuit sur un réseau
électrique. La tension prédéterminée Ucc donne le courant instantané qui pourrait être
fourni par le transformateur en cas de véritable court-circuit en aval de la distribution
secondaire.
10.2.2. Définition
Niveau moyen de tension de court-circuit (Ucc) suivant la puissance (pour Un =24 kV)
pour les transformateurs de puissance immergés dans l’huile :
P en kVA Ucc en %
25 à 630 4
800 4,5 – 5
1000 5 5,5 – 6
1250 6 – 6,5
1600 6,5 - 7
2000 - 2500
Ces essais sont toujours conduits en usine et font partie des données de la plaque
signalétique, mais ils peuvent être réalisés à tout moment sur site.
En effet, la température a une influence sur la résistivité des enroulements et donc sur
l’impédance interne du transformateur.
Sans parties mobiles vouées à l’usure, on pourrait croire que le transformateur pourrait
durer indéfiniment. Ce n’est pas le cas. C’est pourquoi il vous faut assurer la maintenance
de cet appareil, en menant des inspections et contrôles périodiques.
Une atmosphère humide, poussiéreuse et corrosive dans plusieurs zones peut créer
des problèmes.
Pour commencer, il vous faut suivre ces principes, mais vous êtes le mieux placé
pour dire si, pour vos besoins, ces intervalles doivent être raccourcis ou rallongés.
Conservez une trace des contrôles. Après avoir recueilli les données suffisantes,
vous pourrez organiser votre propre programme de maintenance.
Les dispositifs de protection primaire et secondaire ont été mis en service et sont
(sensément) opérationnels. Pour vérifier cela, il faut en contrôler tous les relais de
protection.
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Exploration et Production
Les Équipements
Les Transformateurs
Pour la présente formation, les détails de calibrage / recalibrage pour chaque type de
relais de protection ne peuvent être fournis. Sur site, en revanche, il faut s’assurer
que l’équipe de maintenance électrique dispose de toutes les données nécessaires et
qu’ils assurent bien le calibrage régulier.
Des échantillons peuvent être prélevés sur des transformateurs sous tension, mais il
faut observer une attention extrême lorsque l’on travaille auprès d’une unité sous
tension. Il est utile, pour les unités sous ou hors tension, de relier un cavalier auxiliaire
de terre, directement de la prise d’échantillon au conducteur de la grille de terre.
Un premier pas d’échantillonnage conservatoire doit être réalisé dès la mise en route,
puis tous les 6 mois pour la première année de mise en œuvre d’un programme. Des
applications spécifiques, telles que les commutateurs à prises de réglage ou rhéostats
doivent être échantillonnées plus fréquemment. À l’exception des couleurs et forces
diélectriques, qui peuvent aisément être testées sur le terrain, il est conseillé de faire
pratiquer analyse de l’huile par un laboratoire qualifié.
Si possible, les échantillons d’huile doivent toujours être prélevés au robinet de prise
d’échantillon au fond de la cuve. En effet, l’eau est plus lourde que l’huile et « tombe »
au fond de la cuve et s’écouler par ce robinet. Pour avoir un échantillon représentatif, il
faut prélever au moins un litre de liquide avant de prendre le véritable échantillon. Si
plusieurs échantillons sont prélevés, il faut les numéroter par ordre de prélèvement.
Les flacons d’échantillon doivent être propres et secs et flacons et huile doivent être à
température supérieure à la température ambiante. Si le transformateur doit être mis
hors tension pour le service, les prélèvements doivent se faire le plus vite possible après
la mise hors tension, afin d’obtenir l’huile la plus chaude pour le prélèvement. Les
flacons d’échantillons doivent également être soigneusement nettoyés et séchés dans
un four et doivent être maintenus au chaud et fermés jusqu’au moment même du
prélèvement.
11. GLOSSAIRE
Figure 138 : Principe de refroidissement à circulation dirigée d’huile et forcée d’air (ODAF)
.................................................................................................................................115
Figure 139 : Principe de refroidissement à circulation dirigée d’huile / Circulation forcée
d’eau (ODWF) ..........................................................................................................115
Figure 140 : Clapet anti-retour à l’état normal..................................................................116
Figure 141 : Clapet anti-retour après un afflux soudain de produit de refroidissement....116
Figure 142 : Sécheurs à air..............................................................................................116
Figure 143 : Cuve d’expansion du diaphragme ...............................................................117
Figure 144 : Plaque d’identification d’un transformateur (1).............................................119
Figure 145 : Plaque d’identification d’un transformateur (2).............................................120
Figure 146 : Câblage pour tests Ucc ...............................................................................122
Figure 147 : Protections électriques typiques HT/BT....................................................124
Figure 148 : Aspect typique des échantillons d’huile .......................................................125
11. Un transformateur monophasé présente 160 W à partir d’une ligne 120 V line et fournit
24 V à 5A. Quel en est le rendement ?
L1
V A
16. Je dispose d’un transformateur HT/BT, 6kV / 0,4kV. Il n’y a que 5,5kV sur le réseau
HT, mais je veux obtenir 400V au secondaire : quel isolateur faut-il relier au primaire ?
19. Citer 3 (ou plus ?) différents types de liquide diélectrique employés pour les
transformateurs immergés.
20. De quel type sont les transformateurs à circulation forcée et guidée d’huile et à
circulation forcée d’air ?
ONAN
ODAF
ODWF
OFWF