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M14 - Rangement Des Stocks VF
M14 - Rangement Des Stocks VF
TECHNICIEN EN LOGISTIQUE
Niveau Technicien
GUIDE DE SOUTIEN
Février 2012
COORDINATION
CONCEPTION ET REDACTION
SUPERVISION
PAGE
INTRODUCTION……………………………………………………………………….…………………………. 4
Le programme de formation énonce par un objectif opérationnel chacune des compétences à développer
chez le stagiaire. La planification pédagogique s’effectue suivant les paramètres de chaque objectif
opérationnel : les conditions d’évaluation, les critères généraux de performance, les précisions sur le
comportement attendu et les critères particuliers de performance. Lors de la planification pédagogique, le
formateur peut aussi référer à l’analyse de situation de travail pour vérifier les attentes des employeurs
dans la fonction de travail que le lauréat occupera à la fin de sa formation.
La planification pédagogique repose sur la mise en œuvre d’une pédagogie active centrée sur l’acquisition
des compétences par le stagiaire. Pour traduire les objectifs opérationnels en activités d’apprentissage
significatives et représentatives des savoir faire exigés du monde du travail, le formateur planifie un
environnement éducatif qui situe le stagiaire au cœur de l’acte d’apprendre lui permettant de traiter de
façon efficace l’information, de développer de nouveaux comportements et ainsi construire ses
compétences.
La planification pédagogique permet d’anticiper et de préparer la situation d’enseignement en fonction des
objectifs, des contenus et des critères d’évaluation du programme de formation d’une part et, d’autre part,
en prenant en compte les phases d’acquisition d’une compétence et les différentes façons d’apprendre
des apprenants.
Le Guide de soutien pour le module « Rangement des stocks » du programme de formation « Technicien
en logistique » propose une démarche d’organisation de l’enseignement. Ce module de compétence
spécifique est d’une durée de 140 heures dont 04 heures doivent être consacrées à l’évaluation à la fin du
module.
Les ressources éducatives sont organisées selon le plan de module qui permet d’associer les ressources
aux préalables et précisions sur le comportement figurant au niveau de la compétence dans le programme
de formation et le guide pédagogique. Le Guide de soutien comprend l’ensemble des ressources
utilisables dans un parcours de formation pour aider le stagiaire dans ses apprentissages dans un
contexte d’approche par compétences et pour faciliter l’action du formateur. Les ressources sont les
suivantes :
1. Le tableau synthèse des modules du programme de formation
2. Le module tel que prescrit au « Programme de formation»
3. Le module tel que suggéré au « Guide pédagogique »
4. La fonction, les référents et la structure du plan de module
5. Le plan du module
6. L’information relative à la conception et à l’interprétation de la planification globale d’un module
7. La planification globale du module
8. La description des activités d’entraînement et de transfert selon la planification globale
9. La section des notes techniques et des moyens media
Le « Tableau synthèse du programme de formation», le « Module du programme de formation » ainsi que
le « Module du guide pédagogique » sont d’abord fournis pour rappeler, aux utilisateurs de ce guide, les
paramètres et permettre la juste interprétation de la planification suggérée. On trouvera ensuite une
explication particulière pour le Plan de module et pour la Planification globale du module.
Dans le présent tableau synthèse du programme de formation, le module du Guide de soutien apparaît en
gras.
DUREE
CODE N° TITRE DU MODULE
(heures)
TL 01 1 Métier et formation 30
TL 02 2 Communication en français dans un contexte de travail 120
TL 03 3 Informatique bureautique 60
TL 04 4 Hygiène et de sécurité 50
Règlementation liée au transport routier et au stockage de
TL 05 5 40
marchandises
TL 06 6 Animation d’équipe 60
TL 07 7 Démarche qualité 30
TL 08 8 Tableaux de bord 40
TL 09 9 Notions de base en statistique et en mathématiques 70
TL 10 10 Informatique appliquée 70
TL 11 11 Conduite de chariots élévateurs 70
TL 12 12 Réception et déchargement 70
TL 13 13 Emballage et palettisation 40
TL 14 14 Rangement des stocks 140
TL 15 15 Préparation de commande 70
TL 16 16 Expédition et chargement 70
TL 17 17 Suivi du stock 140
TL 18 18 Affectation des moyens humains et matériels 140
TL 19 19 Techniques de recherche d’emplois 30
TL 20 20 Intégration en milieu de travail 360
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit ranger les produits en stock selon les
conditions, les critères et les précisions qui suivent.
CONDITIONS D’EVALUATION
Individuellement.
Travail effectué à partir :
- d’exercices d’application,
- de mises en situation professionnelles,
- d’études de cas tirées du milieu professionnel,
- des consignes données par le formateur.
Travail effectué à l’aide :
- de fichier des stocks,
- de plan d’entrepôt,
- de catalogue professionnel,
- de logiciels appropriés.
A. Identifier les différents systèmes de stockage Identification correcte des différents lieux de
stockage
Classement approprié des systèmes de stockage
OBJECTIF OPERATIONNEL
COMPETENCE
PRESENTATION
Le module « Rangement des stocks » a des répercussions directes sur la préparation de commande
et l’inventaire, il en constitue donc un pré-requis.
Avant d’aborder ce module, le stagiaire devra avoir acquis les connaissances liées aux différents
modules transversaux à l’exception du module n° 19.
A l’issue de ce module, le stagiaire doit être capable d’identifier les systèmes de stockage et de
manutention. Il devra participer à l’organisation de la zone de stockage et aura en charge le rangement
et le contrôle de cette zone.
CONTEXTES DE REALISATION
A partir :
d’un plan d’entrepôt,
d’un catalogue professionnel,
de visites d’entrepôts.
A l’aide :
d’un tableur.
REFERENCES :
- Nombre de niveaux
- Longueur de lisses
- Profondeur des échelles
- Capacité de stockage
Taux d’occupation
FONCTION
Le plan de module a pour fonction de clarifier le projet d’enseignement et de le transmettre dans une
forme communicable tout d’abord aux membres de la direction du centre. Il est aussi présenté aux
apprenants lors de la première séance de formation afin de les informer des objectifs visés et des
éléments contenus, et leur donner une vue d’ensemble des activités et des éléments de contenu
marquant le déroulement de l’enseignement du module .
Le plan de module s’avère également fort utile au formateur, d’abord pour clarifier son approche et se
donner un outil de référence en cours d’enseignement, ensuite pour rationaliser son travail de planification
en vue des prestations ultérieures : ayant déjà déterminé les stratégies, les moyens, le matériel et les
équipements nécessaires, il lui sera plus facile d’aborder l’enseignement du module et ce à plusieurs
groupes. Le plan de module peut aussi fournir au conseiller à la pédagogie, aux collègues, au personnel
formateur suppléant, aux membres de la direction et aux employeurs des informations sur le module.
REFERENTS
Le plan de module s’appuie principalement sur les données fournies dans le programme de formation et le
guide pédagogique. Le programme de formation est un document prescriptif et aucune donnée dans ce
document ne peut être modifiée alors que les données du guide pédagogique sont fournies en tant
qu’appui et peuvent être enrichies tout au long de son utilisation.
STRUCTURE
De manière générale, le plan de module présente deux parties :
- une première partie dédiée aux renseignements généraux relatifs au module, tels que l’identification du
module, le numéro du module, le code et la durée de module, la compétence visée, les critères généraux
ainsi que l’identification des modules préalables. Un schéma est présenté ci-après.
- une seconde partie regroupe les conditions spécifiques au déroulement de l’enseignement du module :
Savoirs préalables et précisions sur le comportement, éléments de contenus, activités d’enseignement et
d’apprentissage ainsi que les thèmes que le formateur identifie comme étant importants et qui sont
retenus en terme d’évaluation formative. Une information sommaire concernant l’évaluation de certification
du module est inscrite à la fin du plan de module.
La tâche consiste à mettre les stagiaires dans des situations de travail en entreprise
- Evaluation formative 1 : Le stagiaire doit reporter, dans un tableau, les avantages et les inconvénients de certains types de stockage.
- Evaluation formative 2 : Le stagiaire doit reporter, dans un tableau, les avantages et les inconvénients de certains engins de manutention
- Evaluation formative 3 : Le stagiaire doit calculer les surfaces et les équipements de stockage nécessaires
- Evaluation formative 4 : Le stagiaire doit mettre en application les deux méthodes vues en cours, analyse ABC et diagramme à 3 axes, méthode
mathématiques
- Evaluation formative 5 : Le stagiaire doit lister les solutions envisageables afin de maintenir une zone de stockage propre et rangée
Compte tenu des caractéristiques mêmes de la compétence, les activités d’apprentissage proposées aux
stagiaires dans le plan de module doivent être fondées sur la pratique du métier et sur la création de
produits ou la prestation de services concrets semblables à ceux qu’ils seront appelés à réaliser à leur
entrée sur le marché du travail. Ces activités d’apprentissage doivent intégrer toutes les dimensions de la
compétence (savoirs, savoir faire et savoir être) ; c’est donc dire que l’on doit analyser chaque activité
proposée pour s’assurer qu’elle intègre bien ces dimensions et que leur ordonnancement permet une
progression des apprentissages conduisant à la maîtrise de la compétence visée.
Il faut donc, lorsqu’on aborde la planification d’un module, se représenter ce que l’on veut ultimement faire
réaliser aux apprenants en se posant cette question : « Comment cette activité d’intégration entraînement
traduit-elle de façon réaliste et authentique les exigences de la compétence ? ». « Quels éléments de
contenu sont essentiels à la réalisation de l’activité d’entraînement prévue ? » Toutes ces donnés peuvent
être regroupées dans un tableau qui donne une vision globale des activités de base (éléments de contenu
et exercices) et activités d’entraînement (tâche partielle, globale ou de transfert qui vise la pratique de la
compétence visée).
Dans la façon de planifier globalement l’enseignement d’un module, le formateur doit être familier avec l’un
des facteurs qui présente un impact sur le choix des activités, soit les phases d’acquisition d’une
compétence.
On distingue cinq phases successives d’acquisition d’une compétence : l’exploration, l’apprentissage de
base, l’intégration-entraînement, le transfert des apprentissages et l’enrichissement. Les phases de
l’apprentissage de base, de l’intégration entraînement et du « transfert » sont centrales et elles sont
directement prises en compte lors de l’organisation de l’enseignement. Cependant les phases Exploration
et enrichissement ne doivent pas être négligées dans le cadre de l’organisation de l’enseignement par le
formateur. Dans les énoncés qui suivent chacune des phases est commentée et leur importance précisée.
1. La phase dite « Exploration » consiste pour le formateur à présenter l’objectif d’apprentissage au
stagiaire et à échanger avec lui sur cet objectif afin qu’il en saisisse toute la portée. Dans cette même phase
le formateur doit faire une présentation sommaire de la stratégie qui sera poursuivie et enfin il devra
organiser des activités pédagogiques qui permettent aux apprenants un rappel des connaissances
antérieures nécessaires aux apprentissages à venir. Cette phase d’introduction permet au stagiaire de
saisir l’importance et la pertinence de ce qu’il devra apprendre, de se motiver et de stimuler son intérêt, de
se sentir responsable de ses apprentissages, de faire des liens entre les compétences du programme de
formation et celle qu’il est en train de développer et d’activer les connaissances et les expériences qu’il a
déjà en mémoire au regard de ce qui lui est proposé.
2. La phase « Apprentissage de base » permet l’acquisition des connaissances, des habiletés motrices, des
attitudes et des perceptions qui vont permettre au stagiaire de réaliser adéquatement la tâche. Elle inclut le
traitement des notions et l’assimilation des connaissances de base et l’organisation de l’enseignement dans
des séquences logiques. Au cours de cette phase, le stagiaire encode et organise l’information, met
souvent dans ses propres mots l’information reçue et fait des liens avec ce qu’il sait déjà.
3. L’« Intégration - Entraînement » constitue la troisième phase du processus. Cette phase vise l’intégration
des apprentissages de base aux étapes de réalisation d’une tâche partielle ou complète dans un
entraînement progressif, c’est-à-dire de la tâche la plus simple à la plus complexe correspondant aux
performances déterminées. Au cours de cette phase, le formateur favorise la pratique supervisée et
l’autoévaluation des résultats. Cette phase a l’avantage de faire acquérir au stagiaire de l’assurance par
l’amélioration de la pratique des tâches. Elle permet au stagiaire d’exécuter les tâches partielles ou
complètes sans erreurs et d’intégrer les contenus liés à la compétence.
Voici des précisions sur les types d’activités apparaissant dans le tableau de planification et les symboles
utilisés.
Activités d’apprentissage de base qui totalisent 82 heures de notions théoriques et symbolisées par
5
▲. Ces activités doivent être accompagnées d’exercices relatifs à chacune des nouvelles notions.
Activités d’entraînement qui totalisent 46 heures constituées de tâches représentatives du métier et
5
symbolisées par . Ces activités sont décrites à la section 8 du présent guide.
Activité de transfert d’une durée de 08 heures constituée de tâches représentatives du métier et
1
symbolisées par √. Ces activités sont décrites à la fin de la section 8 du présent guide.
Évaluation de fin de module d’une durée de 04 heures est symbolisée par ■. Cette activité est
1
décrite dans le guide d’évaluation du programme de formation.
Comportement attendu : Ranger les produits en stock Activités liées aux phases d’acquisition d’une compétence :
A = Apprentissage de base E = Entraînement T = Transfert V = Évaluation de fin de module
Types d’activités A E A E A E A E A E T V
Objets de formation
No de l’activité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
1. Repérer les lieux de stockage ▲
2. Classifier les différents types de stockage ▲
A. identifier les différents systèmes de stockage √
3. Définir les différents types de manutention ▲
4. Classer les différents engins de manutention ▲
B. Identifier les différents systèmes de manutention √
5. Calculer les surfaces de stockage ▲
6. Déterminer les besoins en équipements ▲
C. Organiser les zones de stockage √
7. Définir les différentes zones de stockage ▲
8. Réaliser une implantation méthodique ▲
D. Ranger les marchandises en stock √
9. Surveiller l’occupation de la zone de stockage ▲
10. Veiller à la propreté de la zone et à la fiabilité des équipements ▲
E. Contrôler la zone de stockage et rendre compte √ ■
Durée de chaque activité dont l’ensemble doit totaliser 140 h 20 02 18 02 20 20 20 20 04 02 08 04
Les activités d’entraînement sont définies selon l’analyse du module présentée dans le tableau précédent
« Planification globale ».
Pour les tâches d’entraînement planifiées dans le cadre de ce module, une brève description précise les
objets de formation, le matériel requis, la tâche ainsi que les étapes de déroulement.
Pour l’activité de transfert, la tâche est brièvement décrite au stagiaire car ce dernier doit être capable d’en
définir les étapes et d’organiser le travail à effectuer de façon autonome. Cette activité prépare le stagiaire
à l’évaluation de la compétence visée.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 2
Matériel requis :
- Photos
- Sites Internet de fournisseur
- Catalogues
Description de l’activité :
La tâche consiste, à partir d’exemples pris lors de visites d’entreprises ou de photos, de repérer les
différents systèmes de stockage et d’en définir les caractéristiques.
Étapes de déroulement :
Ce travail se réalise selon les consignes prévues par le formateur, en salle de cours ou au centre de
documentation, individuellement ou en groupe de travail.
Matériel requis :
- Photos
- Sites Internet de fournisseur
- Catalogues
Description de l’activité :
La tâche consiste, à partir d’exemples pris lors de visites d’entreprise, de photos de repérer les différents
systèmes de manutention et d’en définir les caractéristiques.
Étapes de déroulement
Ce travail peut se réaliser en salle de cours ou au centre de documentation, individuellement ou en groupe
de travail, selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 6
Matériel requis :
- Sites Internet de fournisseur
- Catalogues
- Plans
Étapes de déroulement :
Ce travail est à réaliser individuellement en salle de cours et selon les consignes prévues par le formateur.
ACTIVITE D’ENTRAÎNEMENT N° 8
Matériel requis :
- Plans
- Fichiers stocks
Description de l’activité :
La tâche consiste, à implanter les produits en stock en utilisant comme méthode d’implantation : l’analyse
ABC et la méthode des 3 axes.
Étapes de déroulement
Ce travail doit se réaliser individuellement, en salle de cours et selon les consignes prévues par le
formateur.
Matériel requis :
- Plans
Description de l’activité :
La tâche consiste à lister, de manière la plus exhaustive possible, l’ensemble des situations qui
contribuent à dégrader l’ordre et la propreté d’un entrepôt.
Étapes de déroulement :
Ce travail peut se réaliser en salle de cours et en groupe de travail selon les consignes prévues par le
formateur.
ACTIVITE DE TRANSFERT N° 11
Description de l’activité :
La tâche consiste à faire rechercher par les stagiaires, organisés en groupe de travail, les systèmes de
stockage et de manutention utilisés dans différents secteurs d’activité (grande distribution, métallurgie,
quincaillerie…).
Chaque groupe devra présenter le résultat de ses recherches sous forme de dossier et d’exposé.
Étapes de déroulement :
Chaque groupe constitué choisira dans un premier temps secteur d’activité. Il devra ensuite faire ses
recherches sur Internet, sur catalogue mais aussi dans le cadre de visites en entreprise.
Pour les éléments de contenu, des notes techniques sont fournies et des moyens multimédia identifiés et
présentés dans cette section selon l’ordre établi dans le plan du module.
Egalement, chacune des sections des notes techniques et des moyens multimédia est identifiée au plan
de module, aux préalables et/ou à la précision sur le comportement.
SOMMAIRE
ANNEXES
EVALUATIONS
Les entrepôts et bâtiments de stockage sont à considérer dans le cadre de la distribution physique des
produits.
La distribution physique reprend l'ensemble des opérations de transport, manutention et de stockage qui
permet l'acheminement des produits (finis ou semi-finis) depuis le producteur jusqu'au client.
- l’entrepôt : c’est une unité de stockage pour des marchandises. On distingue deux types d’entrepôts :
- l’entrepôt/usine a pour fonction de stocker à la sortie des chaînes de fabrication,
- l’entrepôt central centralise les stocks en provenance de plusieurs unités de production.
Il est donc approvisionné par les entrepôts des usines.
- le dépôt régional : c’est une unité de stockage de marchandises localisée près des lieux de distribution.
- la plate-forme : c’est une unité d’aiguillage de la marchandise vers les points de livraison. Elle n’a pas
vocation à stocker. Elle ne conserve les produits que le temps d’optimiser l’organisation des tournées.
Les bâtiments de stockage sont des constructions abritant divers espaces affectés aux activités
suivantes :
- réception,
- contrôle et conditionnement éventuels,
- stockage,
- préparation des commandes,
- emballage et conditionnement divers,
- expédition.
L'étude d'un bâtiment de stockage ne peut faire abstraction du matériel utilisé pour faire les manutentions,
c'est-à-dire les opérations de chargement - déchargement - transfert - transport.
Expédition
Mise en stock
Préparation de commandes
Réception
Le stockage est une étape d'un processus économique débutant "à l'extraction de la matière première" et
se terminant lors de la prise de possession de l'objet par le consommateur.
Cette étape peut être regardée, analysée sous divers côtés selon divers angles. La gestion des stocks
relève apparemment d'un angle "noble". Il s'agit de déterminer quand acheter ou approvisionner, par
quelle quantité, suivant quelles modalités.
Une autre approche, c'est l'examen des matériels de stockage. L'évolution dans ce domaine durant ces
dernières années est grande et ce, aussi bien pour les charges dites unitaires que pour les produits en
vrac.
Nous laisserons de côté tout ce qui touche aux produits dits en vrac (par ex. les pulvérulents, etc.) et aux
produits fluides. Nous aborderons uniquement le stockage des produits isolés et des produits conditionnés
de façon à constituer des charges unitaires.
4. Souplesse de stockage :
• emploi de matériels polyvalents,
• utilisation de structures démontables ou mobiles.
5. Coût :
• considérer la maintenance,
• considérer le poste "manutention",
• fiabilité du matériel à "haute technicité" (transtockeurs).
Dans les cas b), c) et d) il doit être répondu à la contrainte imposée par les agents atmosphériques, si
nécessaire.
Parmi les moyens de protection les plus courants, citons :
- les enduits (palettes, grès,...)
- les papiers et les peintures antirouille,
- le bâchage et la mise sous housse plastiquée.
Le stockage en vrac sans équipement est le plus élémentaire, le plus simple, le plus ancien..., il reste
parfois le plus adéquat.
Le produit est déposé sur le sol pratiquement sans support. Parfois les produits sont empilés les uns sur
les autres si la résistance mécanique le permet. Le sol est aménagé principalement en fonction des engins
de manutention.
Quels produits peut-on rencontrer dans ce type de stockage ?
Par exemple :
- Des produits finis lourds, volumineux : Machine-outil, véhicule, candélabres routiers, etc.,
- Des produits métallurgiques : Bobine de tôle, poutre, élément d'oléoduc, etc.,
- De la "matière première" : Bois (rondin, planche, etc.).
AVANTAGES :
• en principe, seul le terrain, est indispensable pour cette technique, d'où l’influence considérable sur
le coût
• souplesse dans le choix du lieu de stockage
• adaptation immédiate aux variations de production.
Stockage intérieur :
Pour un certain nombre de produits, l'équipement en question sert uniquement de contenant. C'est-à-dire
d'enveloppe pour ces produits, ces derniers peuvent être petits (boulon, pot de yaourt, ampoule, etc.) ou
plus grands (fût, châssis de voiture, etc.).
Cette enveloppe permet ainsi la constitution de ce que nous appelons une charge unitaire. Souvent, elle
correspond aux possibilités des engins de manutention classique. Les techniques de stockage des
charges unitaires ainsi formées seront abordées dans les chapitres suivants.
On reprend sous ce vocable tous les types d'ossatures destinées à recevoir un produit. Nous nous
limiterons aux dispositifs destinés aux charges isolées manutentionnées à la main.
On y rencontre :
• les rayonnages de hauteur faible (< 2,20 m) avec accès direct pour les manutentions,
Les plans de stockage sont à niveaux fixes ou variables. Des cloisons verticales peuvent être mises en
place. Ceci permet une adaptation aux formes des produits. Les matériaux utilisés sont la tôle, le bois, etc.
Notons l'existence des rayonnages coulissants et des rayonnages mobiles. Ils sont utilisés pour des
produits à taux de rotation très faibles (par ex : archives). L'utilisation du volume disponible pour le
stockage est excellente.
Les casiers : Ce sont des meubles de rangement destinés aux manutentions manuelles. Ils reçoivent des
pièces petites et légères, le plus souvent sans conditionnement. On distingue les meubles à tiroirs et les
meubles à bacs. Ces derniers sont plus adaptés lorsque les entrées se font par grandes quantités.
La technique du stockage en bloc est des plus rudimentaires. Les charges unitaires sont gerbées les unes
sur les autres à même le sol sans aucun support intermédiaire.
Souvent cette technique est appliquée lorsqu'il s'agit d'un stock homogène... mais cela n'est pas une règle
absolue.
AVANTAGES :
• technique peu onéreuse (pas de superstructure),
• couverture du stockage non indispensable,
• bon coefficient d'occupation du volume disponible,
• la forme de l'emballage ne pose pas de problème (si la pile est homogène),
• possibilité de disposer les piles en épi : réduction des largeurs d'allées.
INCONVENIENTS :
• l'accès au produit (SELECTIVITE) est souvent mauvais (mode opératoire parfois long... d'où coût
des manutentions élevé),
• les opérations de prise et de dépose sont délicates (éboulement de la pile),
• risque évident d'écrasement des emballages.
Si on a un stock homogène important et que l'on désire sortir la charge la plus anciennement en stock, on
a la solution de rangement suivante :
Deux blocs et un espace vide "MOBILE". Les charges entrant en stock sont toujours mises du même côté
de cet espace. De l'autre côté s'effectuent les prélèvements. Arrivé à un bout, on repart à l'autre bout. Un
repérage des files du bloc par numéros peut faciliter les opérations.
L'utilisation de structures de stockage surtout en acier est très répandue. Elle s'avère indispensable :
• lorsque le conditionnement des produits ne permet pas le stockage en bloc,
• lorsqu'on désire avoir un accès quasiment direct à la charge,
• lorsqu'on opte pour un stockage à grande hauteur automatisé ou non.
Dans le premier mode envisagé, stockage statique, la charge unitaire est reprise dans le stock à
l'emplacement même où elle a été déposée quel que soit le moyen de manutention utilisé. Dans le
stockage mobile, les charges restent immobiles dans la structure qui elle, est mobile. Dans le troisième
mode, les charges circulent dans la structure de stockage : elles passent des emplacements d'entrée aux
emplacements de sortie, entraînées par la gravité ou par des moyens mécaniques.
Les casiers et rayonnages adaptés aux manutentions manuelles peuvent recevoir des charges unitaires.
Souvent, la hauteur maximale est de 2,20 m. Pour les casiers, les dimensions intérieures (cases)
suivantes sont souvent retenues : 0,60 m x 0,60 m x 0,60 m. Les équipements sont presque toujours
démontables donc aisément adaptables suivant les contraintes. La meilleure accessibilité se situe entre
1 m et 1,5 m (cela représente souvent le quart du volume de rangement du casier).
A.2.4.1.2 Palettier
Le palettier est une structure de stockage très répandue dans tous les entrepôts. C'est un casier pour
palette améliorée.
Il comprend des échelles (disposées verticalement) et des longerons ou lisses reliant ces échelles. Les
échelles sont constituées de montants ou poteaux en profilés soudés. Les montants comportent une série
de perforations ou une rainure permettant un accrochage des lisses soit directement soit à l'aide de divers
dispositifs (brides, pattes, etc.). Le système d'accrochage ou d'encastrement permet un déplacement
facile des lisses, d'où une modification du volume de l'alvéole.
Travée : Espace dans un palettier compris entre 2 échelles sur toute la hauteur du palettier
AVANTAGES
• le poids des charges admissibles dans une case peut aller jusqu' à 4000 kg et plus,
• le changement de niveau des lisses permet une adaptation facile aux diverses formes de charges,
• structure évolutive,
• accessibilité (d'où sélectivité) au produit : excellente : les palettiers à double face ou à double
profondeur autorisant une desserte par deux allées constituant une solution très bonne en regard
des critères suivants : sélectivité et taux d'occupation,
• le palettier s'accommode bien du système d'adressage inhérent à une gestion intégrée et des
méthodes de rangement "scientifiques",
• le palettier peut être adapté à divers schémas d'organisation :
- stockage réserve,
- stockage réserve + préparation de commandes (palettes entières)
- stockage réserve + prélèvement sur palettes,
• divers engins de manutention peuvent desservir un palettier.
Il y a nécessité de laisser un jeu entre un montant (une échelle) et la charge palettisée ou entre deux
palettes, souvent le jeu est de l'ordre de 10 cm.
Dans un palettier double face, un espace de 10 à 20 cm doit être laissé entre deux palettes.
Espace nécessaire entre une charge palettisée et la lisse située immédiatement au-dessus : 10 à 15 cm
au minimum.
INCONVENIENTS
• par construction, le palettier a un caractère d'instabilité d'où nécessité de liaison à une paroi (mur
par ex) ou d'accrochage à un autre palettier,
• coût,
• coefficient de remplissage du volume offert par le palettier : 0,7.
• le volume perdu à cause des allées est important : il dépend du type d'engin retenu,
• largeur d'allée pour chariot à fourches frontales : 3 à 3,50 m
• largeur d'allée pour chariot à mât rétractable : 2 à 2,60 m
• largeur d'allée pour chariot à fourches latérales : 1,80 à 2 m
• largeur d'allée pour chariot à prise trilatérale : 1,5 à 1,80 m
• largeur d'allée pour chariot à poste de conduite élevable : 1 à 1,50m
A partir de 6,7 m de hauteur, la desserte des palettiers nécessite des engins de manutention sophistiqués;
d'où incidence financière (maintenance, investissement).
L'ossature métallique (voir palettiers) présente la forme de couloirs plus ou moins longs, traversant ou
fermés à leur extrémité. La largeur du couloir permet juste le passage du chariot élévateur. Les charges
(presque toujours palettisées) reposent sur des encorbellements constitués par des amorces de lisses et
ce, sur divers niveaux.
1 - Le stock n'est accessible que par une face (couloir fermé). "La première palette entrée sera la dernière
sortie".
2 - Le stock est accessible par les deux faces (couloir traversant). "La première palette entrée sera la
première sortie".
L'ossature de stockage (du type palettier) sert en même temps de supports aux parois extérieures et à la
toiture de bâtiment. Cette technique est utilisée dans les entrepôts de grande hauteur (10 à 30 m). La
construction par étapes et les extensions sont possibles avec ce mode de stockage. Un "transtockeur"
permet l'introduction soit de palettes soit de conteneurs dans les alvéoles de la structure de stockage. Ce
transtockeur se déplace sur un rail au milieu de l'allée il dessert une ou plusieurs allée (s). Souvent le
travail en 3 équipes s'impose (rentabilité).
AVANTAGES
• prix du terrain (économie de surface),
• grande densité de stockage (casier de grande hauteur, allées étroites et courtes, banalisation, etc.),
• diminution du temps de manutention,
• vitesse de translation du transtockeur : 2 à 200 m/mn,
• vitesse de levage du transtockeur : 2 à 40 m/mn,
• possibilité d'économie de main d’œuvre
• réduction des risques (incendie, vol, etc.),
• possibilité de fonctionnement dans des ambiances particulières : chambres froides, chambres de
mûrissement, etc.,
• possibilité de servir pour le stock de réserve et pour la préparation de commande (prélèvement).
INCONVENIENTS
• rigidité de fonctionnement : un changement de programme d'utilisation peut rendre un
casier-bâtiment tout à fait inadapté et donc inutilisable,
• dépendance "absolue" à l'égard de la technique : une défaillance (panne) électrique provoque l'arrêt
de l'installation. D'où nécessité d'avoir un matériel très fiable et bien entretenu (personnel
d'entretien),
• nécessité de normalisation des charges unitaires stockées avec risque de rupture de charge à la
réception,
• coût, études, matériels, assurances,... (mais la solution bâtiment intégré, apparaît parfois comme
celle impliquant l'investissement le moins élevé).
Cantilever
Il s'agit du stockage de produits métalliques (par ex. barres, tubes, profilés...). Le"parc à fers" dans les
usines peu modernisées utilise beaucoup de surface, permet une tenue difficile du stock, et demeure le
théâtre de beaucoup de manutentions complexes et onéreuses. Quels équipements peut-on trouver ?
• Le casier pour barres (la desserte manuelle impose une limite au poids des charges longues
admises dans ce type de rangement),
• râtelier pour stockage horizontal, deux types sont courants : le type "mât de perroquet" le type
"double U" la desserte est assurée souvent par chariot à prise latérale ou par pont gerbeur,
• râtelier pour stockage vertical, une fosse est parfois aménagée au pied du râtelier de façon à
faciliter les manœuvres,
• berceau gerbable, même principe que le casier pour barres, mais ici la partie supérieure est
accessible, en pont-roulant comme dans un râtelier pour barres couchées, les berceaux chargés
constituent une "charge unitaire" de barres.
Les structures de stockage se déplacent. La manœuvre suivant la structure est faite à la main ou grâce à
un moteur. Ce type de stockage peut répondre à 2 préoccupations :
Le stock est constitué par des pièces ou produits regroupés dans des conteneurs ou sur des supports. Ce
stock défile devant le préparateur ou l'opérateur qui prend au passage le produit désiré. Les équipements
quoique relevant du même principe sont divers :
• convoyeur à balancelles,
• train de remorques (towveyor),
• casier - carrousel,
• casier - noria,
• casier - rotatif.
L'important est de réduire au minimum le nombre d'allées. Le dispositif de stockage est monté sur des
sommiers équipés de roues. D'où possibilité de déplacer chaque unité de stockage de façon à réaliser, si
nécessaire, un bloc compact. Les unités de stockage peuvent être :
• des meubles à bacs,
• des rayonnages,
• des palettiers,
• etc.
Cette technique est plus fréquente dans sa version "manutention manuelle". Les variétés de structures
mobiles sont nombreuses... mais la plupart requièrent le respect de règles de prudence élémentaires.
Palettier mobile
A la différence du stockage mobile, ce sont les charges ici qui se déplacent. Les produits sur palettes ou
simplement dans leur conditionnement sont introduits dans le casier par une face (face d'entrée) et
cheminent jusqu'à la face opposée (sortie).
Principe "premier entré premier sorti" (FIFO = First In – First Out). Les produits s'accumulent sur toute la
profondeur du casier. Les déplacements sont obtenus :
- par gravité : les couloirs des casiers sont en pente équipés de glissières, de roulettes ou de rouleaux.
La profondeur est souvent limitée à cause de la pente importante nécessaire,
- par incitateurs mécaniques : des frotteurs mobiles entraînés par moteurs permettant d'accentuer
l'action de la gravité et de limiter la pente,
- par entraînement mécanisé : les charges sont soit entraînées par des chaînes soit transportées par
des chariots automatiques (possibilité dans ce cas de déplacement dans deux directions
orthogonales).
Dans ce cas, la pente ne constitue plus un frein. Le casier peut avoir une profondeur importante (15 m et
plus). Le stockage dynamique permet d'atteindre une très bonne densité de stockage. Cette technique se
trouve être très utile lorsque la péremption des produits est un facteur contraignant. Le stockage
dynamique apparaît être une solution très rationnelle au niveau de l'implantation et de l'organisation du
travail.
L'aire de manutention "entrée" est distincte de l'aire de "sortie". La préparation de commande se trouve
être facilitée (réduction des déplacements, etc.).
Le choix des différents matériels utilisés pour faire les manutentions, c'est-à-dire les opérations de
chargement - déchargement - transfert - transport, dépend de divers facteurs :
• Du produit : Nature-caractéristique
Flux-cadence
• De l’opération : Mise en stock – déstockage
Chargement – déchargement
Transfert…
Ce sont les engins spécifiques pour tracter les trains de remorques. Ils sont équipés de trois roues
(maniabilité excellente, rotation de 90° possible) ou de quatre roues (meilleure stabilité).
Même principe de construction que le transpalette à main sauf la présence d'un groupe comprenant les
batteries de traction, le moteur d'élévation, le moteur de traction et la boite de transmission, la roue
motrice et directrice de petites roues stabilisatrices encadrant la roue motrice - d'un emplacement équipé
pour recevoir le conducteur (cas du transpalette à conducteur embarqué).
Les vitesses :
• 7 - 8 km/h à vide pour le transpalette à conducteur porté,
• 6 km/h à vide pour le transpalette à conducteur accompagnant.
Signalons l'existence de transpalettes à conducteur assis, pour lesquels des vitesses atteignant 11 Km/h
sont autorisées. Ces engins sont adaptés pour des transports fréquents sur de grands trajets.
Les transpalettes dits « préparateurs de commandes » peuvent être équipés de fourches longues
permettant de transporter 2 palettes à la fois.
B.1.1.2.1 Gerbeur
C'est un gerbeur à bras muni d'un groupe moteur de traction. La roue motrice est également directrice.
On retrouve ici les gerbeurs à fourche recouvrant les longerons et les gerbeurs à fourche entre longerons.
On regroupera ici les chariots à contre-poids portant tout ou partie de la charge en porte à faux durant
toute la manutention ou durant une phase seulement. Le conducteur est bien entendu toujours porté. Très
communs, ces chariots s'adaptent aux manutentions les plus diverses.
Chariots thermiques :
On y rencontre les moteurs à essence ou Diesel ainsi que les moteurs à Gaz.
Inconvénients :
- Le bruit,
- L'émission de gaz nocifs (d'où l'utilisation de préférence à l'air libre),
- L'entretien qui peut être parfois onéreux.
Chariots électriques :
La commande par variateur électronique se généralise (économie). Les batteries de traction (élément
important du contre-poids) sont de divers types, en plomb, fer, nickel.
Avantages :
- Souplesse,
- Rapidité de démarrage,
- Longévité,
- Entretien réduit,
- Absence de pollution.
Inconvénients :
- Limitation imposée par la capacité de la batterie,
- Vitesse maxi faible (< 18 km/h),
- Nécessité d'avoir un sol en bon état,
- Investissement élevé.
Il y a des chariots à 3 roues, dont le rayon d’action est très faible et les chariots à 4 roues qui garantissent
une meilleure stabilité mais qui demandent beaucoup plus d’espace pour tourner.
Les roues avant sont souvent motrices et non directrices mais cela n'est pas une généralité.
Des pneumatiques :
- Plus grande vitesse autorisée,
- Meilleure adaptation à l'état du sol (stabilité de la charge).
Des bandages :
- Plutôt préconisés pour le service intérieur.
Ce chariot est doté de longerons porteurs (comme un gerbeur) qui guident et supportent le mât. Celui-ci
étant complètement rétracté, le chariot s'assimile à un gerbeur.
En position "fourche en expansion" le chariot est complètement en porte à faux : il est donc justiciable de
la technique du contre-poids adapté pour le chariot à fourche frontale. La traction est ici reportée sur les
roues arrières qui sont également directrices.
En position rétractée, l'ensemble, très compact, se satisfait d'allées moins larges que celles qui sont
nécessaires à des chariots à fourche frontale classiques de même capacité.
Avec sa maniabilité, ceci est l'avantage fondamental de ce type d'appareil qui n'existe qu'en version
électrique.
- le coût (environ le double du chariot à fourche frontale classique pour une même capacité),
- une augmentation des temps opératoires (mouvement du mât en avant et en arrière),
- la nécessité d'un sol plan et lisse pour une utilisation en toute sécurité,
- la perte de place au sol provoquée par la nécessité de loger les longerons porteurs.
Inconvénients :
- Appareil lourd,
- Prise d'un seul côté (d'où application rentable là où il y a relativement peu de mouvements
journaliers),
L'idée de base : faire tourner la fourche lors des opérations de gerbage/dégerbage en lieu et place du
chariot tout entier.
Avantages :
- Grande hauteur de gerbage (jusque 15 m),
- Faible largeur d'allée de circulation (1,50 m à 1,80 m),
- Possibilité de guidage au sol,
- Bonne mobilité,
- Possibilité d'effectuer simultanément 2 opérations (translation/élévation).
Inconvénients :
- Un seul type de chariot (électrique sur bandages),
- Nécessité d'avoir des sols lisses, unis,
- Lourd poids à vide,
- L'installation d'un système de guidage au sol entraîne une diminution du volume utile des
palettiers,
- Rentabilité assurée uniquement pour des installations importantes.
Chariot quadri-directionnel :
Chariot pouvant se déplacer dans toutes les directions (souplesse d’utilisation pour les déplacements, très
maniable dans les endroits exigus),
Chariot étudié pour les charges longues et encombrantes.
Capacité maximale : 2 500 kg, levée maximale : 9 m.
Nous appellerons appareils de manutention continue les engins qui par gravité ou à l'aide d'un moteur
déplacent des produits sur un tracé constant (prédéterminé, fixé) horizontal, ascendant ou descendant
suivant un mouvement continu.
Les manutentions continues sont liées à un cadre rigide, peu modifiable. L'automatisation y est souvent
très poussée.
Les systèmes informatiques qui accompagnent ces équipements intègrent des dispositifs de lecture variés
comme les codes à barres qui permettent un traitement individualisé des colis.
Allées de gerbage :
Appelées allées de travail ou de stockage, elles sont associées à la surface de stockage. Disposées entre
les unités de stockage, elles doivent permettre au cariste de manœuvrer avec tout type d’engin de
manutention lors des prises et déposes des marchandises.
Allées de circulation :
Elles sont aussi appelées allées de service. Ce sont des zones réservées au déplacement des engins.
Leur largeur dépend du gabarit du matériel utilisé, du mode de stockage (transversal ou longitudinal) et du
type de circulation (sens unique, double sens ou avec manœuvre).
Il est courant de prévoir une surface de 1,8 m² à 2 m² par palette stockée dans cette zone. Cette surface
unitaire comprend non seulement la surface de la palette proprement dite mais également la surface
d’accès à cette palette avec un engin de manutention.
La longueur utile en face de chaque porte de quai doit permettre le stockage d’un camion plein.
Il est indispensable également de prévoir dans cette zone la surface d’une allée de circulation pour les
piétons et pour les engins de manutention.
Elle correspond à la surface au sol occupé par la palette dans le palettier ainsi que la moitié de l’allée de
gerbage (ou de stockage) se trouvant devant cette palette.
Abréviations :
Remarque : à l’exception de N et G, dans une formule toutes les données doivent être exprimées
avec la même échelle (souvent le mètre).
Surface associée à une palette (ou surface au sol pour une palette) :
Echelles de palettier
Palettes
Allées de
stockage
AST
Surface associée
à la palette
Jeu de manutention
Côté en profondeur P
Côté en façade F
(1): si la dimension latérale de la palette (b) est inférieure à la longueur des fourches de l’engin, on
retiendra cette dernière longueur pour appliquer la formule de l’AST.
Niveau 3
Niveau 2 ALVEOLE
Marge de sécurité ou
marge de manœuvre
Niveau 1
Lisses ou longerons
Travée
Longueur de lisse :
Nombre de palettes par alvéole x (façade palette + marge horizontale par palette)
ou
Nombre de palettes par alvéole x (façade palette + intervalle) + un intervalle
Charge utile par alvéole :
Poids d’une palette chargée x nombre de palettes par alvéole
Profondeur d’échelle :
Profondeur palette - 200 mm
(longueur disponible – épaisseur d’une échelle)/ (longueur d’une lisse + épaisseur d’une échelle)
(Arrondi à l’unité inférieure)
Total
Remarque : la hauteur d’une palette, la hauteur d’une lisse et l’épaisseur d’une échelle seront fonction du
matériel choisi.
Adresses banalisées :
Ces adresses peuvent accueillir n’importe quel produit du moment que la place est libre. Bien entendu, il
conviendra de bien enregistrer l’adresse dans le fichier afin de pouvoir retrouver l’article sans difficulté. En
général, ces adresses sont utilisées lorsque les deux autres (ci-dessous) ne sont pas disponibles. Elles se
situent, la plupart du temps, sur les niveaux supérieurs du palettier.
Emplacements affectés :
Adresse picking :
Ces adresses, comme le nom l’indique, permettent au préparateur de commandes de prélever les
marchandises dans le palettier. Elles se situent au niveau 0 dans un palettier (au sol). Chaque adresse
picking ne peut accueillir qu’une seule référence, facilitant ainsi le travail de repérage du préparateur.
Adresse réservée :
Ces adresses permettent de stocker les marchandises qui ne peuvent être contenues dans les adresses
picking. Dans une adresse réservée on ne peut mettre qu’une référence et une seule c’est ce qui la
différencie d’une adresse banalisée. Elles se situent, en générale, à proximité immédiate des adresses
picking. (très souvent, ces adresses sont remplacées par des adresses banalisées)
L’implantation des stocks de marchandises répond à deux questions : Où ranger ? et Comment ranger ?
Où ranger dans l’entrepôt d’une façon optimale les différents articles du stock en cherchant la solution la
moins coûteuse ?
Une attention toute particulière doit être apportée à la zone de picking. L’implantation du stock à ce niveau
doit permettre de limiter les déplacements des préparateurs de commandes et de faciliter la palettisation
des articles préparés. Un chapitre complet sera consacré à cette problématique dans le module
« Préparateurs de commandes ».
Quelque soit les règles d’implantation que vous voulez appliquer, il convient de s’appuyer sur une
méthode qui vous permettra de trier votre stock en fonction des critères que vous aurez préalablement
définis. Ces critères sont le plus souvent le poids des colis ou leurs fréquences de sortie.
Les méthodes qui sont couramment utilisées sont l’analyse ABC et dans une moindre mesure la méthode
arithmétique dites «des 3 axes ».
L'analyse ABC ou loi des 20/80 provient des observations de l'économiste Wilfrido PARETO qui remarque
en analysant la répartition des terres entre les différents propriétaires terriens que certains phénomènes
sont caractéristiques. Ainsi, il détermine que 20 % des propriétaires fonciers possèdent 80 % des terres.
Ultérieurement d'autres observations mettront en évidence le phénomène, comme par exemple, 20 % des
contribuables payent 80 % des impôts…
L’analyse ABC permet de limiter le problème, en sélectionnant sur un ensemble de données, l’importance
du ou des critères qui justifient l’étude.
Méthodologie :
On regroupera les principales données, approximativement les 20 % de données qui font environ 80 % de
la valeur cumulée du critère.
Cumul du critère
100%
80%
100% références
20% 100%
Les principaux résultats sont donc la hiérarchisation des données, et l'établissement de classes
homogènes.
La première analyse consiste à établir la répartition entre les classes.
A titre indicatif :
La classe A : 20 % des données représentent 80 % de la valeur totale du critère.
La valeur B : 30 % des données représentent les 15 % suivants.
La valeur C : 50 % des données représentent les 5 % restants.
Il est possible de calculer un indice de concentration permettant de caractériser la répartition des données
dans les différentes classes appelé indice de concentration de GINI donné par la formule suivante :
Σ yi x 100 /n
ou = -1
5 000
L’indice de concentration est un critère d’analyse de la répartition des valeurs qui permet de comparer
deux phénomènes ou un même phénomène pris à deux époques différentes.
L’inconvénient est que c’est un outil un peu long à mettre en œuvre, qui présente toutefois un caractère
très ponctuel.
Il est courant de considérer qu’à partir d’une valeur de 0,6 l’indice est significatif. En deçà, la concentration
est insuffisante et fait apparaitre que les valeurs sont trop proche et ne permet pas de faire ressortir une
classe particulière.
Cette méthode est appelée aussi diagramme à 3 axes car elle est tirée d’une méthode graphique.
L’application graphique de la méthode permet d’en comprendre son fonctionnement mais devient très vite
limitée lorsque le nombre d’éléments à prendre en compte est important.
C’est une méthode qui s’applique lorsque l’on veut prendre en considération 2 critères.
Rechercher les critères représentatifs de l’activité du magasin de stockage et respecter les contraintes
liées à son organisation (rayonnages, type de préparation de commandes...).
Attribuer un taux à chaque critère, leur somme doit être égale à 100 %.
Exemple : 75 % au critère poids et 25 % au critère fréquence de sortie
Représenter l’axe des abscisses, y reporter l’importance accordée aux 2 critères d’implantation.
L’axe 3 représente l’importance donnée à l’un et l’autre des critères. Plus cette axe se déportera vers l’un
des critères, plus il accordera d’importance à ce critère et vice versa.
• reporter les valeurs des critères sur les axes des ordonnées correspondants.
• relier les deux points obtenus par une droite,
• identifier la droite (n°, lettre, réf....).
Sur la perpendiculaire « P », relever de haut en bas, les identifiants des droites pour obtenir l’ordre de
l’implantation.
Exemple :
Poids FS
A 2 80
B 16 35
35
A
2
0
0
50%
Si nous avions décidé d’accorder 80% d’importance au critère FS, l’ordre aurait été A et B (il suffit de faire
glisser le 3° axe sur la droite jusqu’à 80%).
La méthode mathématique permet de gérer un très grand nombre de références ce qui n’est pas possible
avec la méthode graphique.
Au préalable, il faut multiplier les valeurs des du critère « le moins élevé » par un indice qui s’obtient en
divisant la valeur la plus élevée de l’un des critères par la valeur la plus élevée de l’autre critère. Ainsi les
deux critères de « valeurs » différentes pourront être représentés sur des axes de même hauteur.
A = (2x5x0,5) + (80x0,5) = 45
B = (16x5x0,5) + (35x0,5) = 57,5
En reprenant les 50 % d’importance pour les deux critères l’ordre est bien, comme nous l’avions déjà
constatée dans la méthode graphique : B et A.
Si nous décidions maintenant de donner 80% d’importance au critère poids, la formule serait dans ce cas :
A = (2x5x0,2) + (80x0,8) = 66
B = (16x5x0,2) + (35x0,8) = 44
Il convient de surveiller l’occupation de la zone de stockage afin de réagir suffisamment en amont. Outre la
surveillance visuelle et quotidienne, qui fait partie des attributions du chef d’équipe dans un entrepôt, il
existe des outils pour calculer et comparer cette occupation :
Le taux d’occupation :
C’est le rapport entre la quantité de marchandise et l’espace dédié. Ce taux se calcule souvent en prenant
la palette comme unité (Nombre de palettes stockées/nombre d’emplacements).
Un taux trop proche de 100 % entraine une surcharge de la zone de stockage qui a pour conséquence de
faire baisser la productivité et peut être aussi augmenter le risque d’accident.
Le taux de rotation :
Ce taux sera étudié plus complètement dans le module traitant du suivi des stocks. Il se calcule en faisant
le rapport entre la consommation annuelle et le stock moyen.
De la même manière que l’occupation globale de la zone de stockage doit être surveillée, les circuits de
préparation doivent également l’être. Cette notion sera étudiée dans le module préparation de
commandes.
Afin de garantir une bonne productivité, la zone de stockage doit permettre une circulation aisée. Pour
cela, il faut apporter un soin tout particulier aux allées de circulation et aux allées de stockage. Celles-ci
doivent être libres d’accès et propre.
L’encombrement des allées est dû à un taux d’occupation trop important mais peut-être aussi à une
désorganisation dans le travail qui ne consacre pas suffisamment de temps et de moyens au rangement
des marchandises.
La propreté des allées est à surveiller en permanence car des allées encombrées de déchets peuvent
entraver la circulation des engins de manutention et retarder l’activité. Des poubelles doivent être placées
en bout d’allées, à intervalle régulier, et des consignes strictes doivent être données aux caristes et surtout
aux préparateurs de commandes.
Les structures de stockage sont parfois heurtées par les engins de manutention. L’altération d’un élément,
que ce soit les lisses ou les échelles, doit être repérée et signalée afin d’en assurer le remplacement.
Les fabricants des structures de stockage ne peuvent plus garantir la sécurité de leur équipement.
Sujet :
Les stagiaires doivent reporter, dans un tableau, les avantages et les inconvénients des types de stockage
indiqués ci-dessous :
Corrigé :
Types de
Avantages Inconvénients
stockage
Palettier classique Adaptation facile aux diverses formes de Instabilité de la structure
charges, Coût élevé
Structure évolutive, Coefficient de remplissage du volume offert
Accessibilité au produit : excellente par le palettier : 0,7.
Divers engins de manutention peuvent Le volume perdu à cause des allées est
desservir un palettier. important.
Casier-bâtiment Economie de surface Rigidité de fonctionnement
ou bâtiment Grande densité de stockage Dépendance "absolue" à l'égard de la
intégré Diminution du temps de manutention, technique :
Vitesse de translation et de levage du Nécessité de normalisation des charges
transtockeur unitaires stockées
Réduction des risques (incendie, vol, etc.). Coût, études, matériels, assurances,...
Stockage de Technique peu onéreuse (pas de Accès au produit (SELECTIVITE) est
charges unitaires superstructure), souvent mauvais (mode opératoire parfois
sans Couverture du stockage non indispensable, long... d'où coût des manutentions élevé),
superstructure ou Bon coefficient d'occupation du volume Les opérations de prise et de dépose sont
stockage de disponible, délicates (éboulement de la pile),
masse La forme de l'emballage ne pose pas de Risque évident d'écrasement des
problème (si la pile est homogène). emballages.
Barème :
Sujet :
Les stagiaires doivent reporter, dans un tableau, les avantages et les inconvénients des systèmes de
manutention indiqués ci-dessous
Corrigé :
Barème :
La société ELLOGIR désire agrandir son entrepôt pour faire face à la croissance de son activité.
Les produits seront stockés par palette entière 800 x 1 200 (800 en façade) sur 6 niveaux.
Une étude de marché a mis en évidence un besoin de 2 400 emplacements palettes supplémentaires.
L’entrepôt actuel a une capacité de 7 500 emplacements sur 5 150 m². Pour les besoins de l’activité on
devra disposer de locaux administratifs (90 m²), d’une zone de réception (170 m²), d’une zone d’expédition
(170 m²), d’un « garage » pour les engins de manutention (5 m²), d’un parc à chariots (25 m²) et d’allées
de circulation estimées à 15 % de la surface totale.
Il vous est demandé de calculer la surface du nouvel ensemble ainsi que la surface d’agrandissement.
La société FMB désire remplacer un ancien palettier servant à stocker diverses matières premières pour
un fabricant de produits d’entretien.
Ces matières premières sont conditionnées en carton de 40 x 30 x 20 cm pesant 10 kg sur des palettes
800 x 1 200 x 150 comportant 6 lits de 8 cartons. Les palettes ont un poids de 30 kg.
Le matériel de manutention possédé requiert le mode de stockage longitudinal ainsi qu’un jeu de
manœuvre et une marge horizontale par palette de 100 mm.
Il est prévu d’installer le palettier le long d’un mur de 12 m. La hauteur sous ferme est de 5 m. Le premier
niveau reposera sur le sol en béton. Il n’y aura que 3 palettes par alvéole.
Il vous est demandé de calculer les caractéristiques de ce nouveau palettier, de choisir le matériel adéquat
à l’aide de l’annexe A, essentiellement en nombre de lisses et d’échelles (extraits du catalogue).
Barème :
Sujet 1 :
Pour pouvoir avoir 1 200 en profondeur les caristes doivent prendre les charges par le côté 800, b est
donc de 1 200 mm.
Sujet 2 :
3°) Rechercher la hauteur des niveaux et ajuster au pas de perforation des échelles :
Hauteur du niveau 1 :
Hauteur palette chargée ....1350 mm
+ Jeu de manutention ..........100 mm
= Hauteur du niveau 1........1450 mm
Ajustement au pas :
Pas de perforation (relevé sur l’extrait du catalogue) : 75 mm
Niveau 1 : 1 450/75 = 19,33 arrondi à 20
Hauteur du niveau 1 = 20 x 75 = 1 500 mm
Niveau supérieur : 1 542/75 = 20.56 arrondi à 21
Hauteur d’un niveau supérieur = 21 x 75 = 1575 mm
Échelle d’extrémité :
Elle doit faire environ 4 167 mm de hauteur, avoir une profondeur de 1 000 mm et une capacité minimale
de 3,060 T.
En étudiant l’extrait du catalogue, on remarque que les échelles de référence E24 correspondent aux
caractéristiques nécessaires (capacité 6 T, profondeur 1 000 mm, hauteur 4 200 mm).
Échelle intermédiaire :
Elle doit faire au minimum 2 983 mm pour une profondeur de 1 000 mm et avoir une capacité minimale
de 3,060 T.
Sur l’extrait du catalogue, on peut retenir les échelles de référence E22 aux caractéristiques suivantes :
capacité 6 T, profondeur 1 000 mm et hauteur 3 000 mm.
On notera également d’après le profilé des échelles qu’elles mesurent 100 mm de façade.
Il s’agit donc d’un palettier à 3 niveaux dont le premier démarre au sol, à 4 travées et où chaque alvéole
peut contenir 3 palettes, soit 36 emplacements palettes. Seront donc nécessaires :
Eléments Quantité
Vous tracerez la courbe des fréquences de sortie en faisant apparaître les zones A, B et C.
Feuille de calcul
Vous travaillez chez Music office où la commercialisation de nouveaux instruments de musique entraîne la
réorganisation du stock. Après les guitares et les percussions, ce sont les claviers électroniques qu’il faut
réimplanter suivant 2 critères d’égale importance : le poids et le prix.
Documents annexés :
• le plan du magasin de stockage (document 1),
• la liste des claviers électroniques à mettre en stock (document 2).
Travail à faire :
1. À l’aide du diagramme à 3 axes, vous définissez l’ordre d’implantation des claviers électroniques qui
figurent sur le document 2.
4. Vous reportez sur la liste établie, les n° d’adressage attribués et justifiez votre implantation.
Plan du magasin
100%
80%
60%
40%
A B C
20%
0
20% 40% 60% 80% 100%
Prix
Modèles (kg) Références Poids Formule de calcul Tri Adresses
(MAD)
Casio CTK 80 E - 726 A 3,1 2 075 (3,1x1337,91x0,5) + (2075x0,5)= 9 213
3111,26
Casio CTK 601 A - 729 K 5 5 700 6194,78 7 212
Yamaha PSR 190 A - 727 R 4,4 2 838 4362,40 8 233
Yamaha PSR 220 A - 728 N 7 3 788 6576,69 6 223
Yamaha PSR 330 P - 730 R 5,8 6 275 7017,44 4 222
Yamaha PSR 530 733 H 6,5 9 313 9004,71 3 211
Yamaha PSR 630 734 B 8 12 175 11439,14 2 231
Roland E 28 P - 731 N 4,4 7 600 6743,40 5 232
Technics KN 920 735 T 9,1 11 338 11756,49 1 221
Adresse de stockage
233
232 223
211
Les adresses situées au niveau 2 sont réputées pour être celles qui demandent le moins d’effort pour la
prise ou la dépose car se situant au niveau des mains. Le niveau 3 oblige à lever les bras et le niveau 1 à
fléchir les jambes.
Sujet :
Les stagiaires doivent réfléchir aux problèmes possibles rencontrés lorsque l’on travaille dans un entrepôt
mal rangé.
Corrigé :
Barème :
Pertinence des points soulevés /10 pts