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Section
Comment enseigner en...
Grande
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pédag
I Chantal Mettoudi, Pascale Tempez, Bernard Tempez
ment
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Un vé
LES AUTEURS
SOMMAIRE 3
LES OUTILS DE L’ENSEIGNANT 43
■■ Les programmations annuelles 43
■■ Les affichages 44
■■ Les outils réglementaires 47
DÉCOUVRIR L’ÉCRIT 87
■■ Organiser les progressions 88
Découvrir les supports de l’écrit 88
Découvrir la langue écrite 88
Contribuer à l’écriture de textes 92
Distinguer les sons de la parole 94
Aborder le principe alphabétique 96
Apprendre les gestes de l’écriture 100
SOMMAIRE 5
PERCEVOIR, SENTIR, IMAGINER, CRÉER 186
LE DESSIN ET LES COMPOSITIONS PLASTIQUES 187
■■ Organiser les progressions 188
Le dessin et les compositions plastiques 188
Les collections et les musées 194
ANNEXES 217
BIBLIOGRAPHIE 223
Cette spécificité est réelle, mais mérite d’être clairement définie : l’approche
des enfants, leurs rythmes d’acquisition, leurs intérêts, leur première appré-
hension d’une vie en collectivité, leur accès aux apprentissages… nécessi-
tent une pédagogie active, adaptée et, à tous moments, réfléchie et analy-
sée. Cette réflexion permanente, cette capacité à conduire chaque enfant de
progrès en progrès, dans le strict respect de ce qu’il est, de ce qu’il peut et
des obstacles qu’il lui faut franchir en vue de réaliser les compétences
de fin de cycle ne s’improvise pas ; un regard optimiste porté sur les enfants,
une détermination à les aider, une créativité pédagogique affirmée sont
indispensables, mais ne suffisent pas à réaliser nos ambitions pour eux.
AVANT-PROPOS 7
Comment enseigner en Grande Section comprend trois grandes parties :
■■ Organiser
Des conseils pour concevoir sa pédagogie au quotidien au travers de
grandes questions relatives à l’aménagement de la classe, à l’organisa-
tion des activités, à la gestion d’un groupe, à la structuration du temps,
à l’évaluation…
■■ Enseigner
Un traitement systématique de tous les grands domaines d’activité.
Nous avons, pour ce faire, volontairement décidé, dans une perspective
de cycle, d’aborder les fondamentaux de chaque section, les grands
repères qui jalonnent les trois à quatre années passées à l’école mater-
nelle. La consultation sur les nouveaux programmes a fait apparaître de
manière évidente, de la part des enseignants, cette demande de repères
permettant d’organiser son année. Nous vous proposons donc de très
nombreux outils vous aidant à comprendre les nouveaux programmes,
à organiser vos progressions, à concevoir vos séquences et à préparer
vos activités.
■■ Réaliser
Enfin, vous pourrez réaliser les compétences de fin de cycle à partir de
fiches de préparation très précises, mais également de projets pluridis-
ciplinaires très variés et très riches.
Cet ouvrage, très concret, interactif, préférant les schémas aux longs dis-
cours, aura l’utilité que vous lui conférerez. Nous vous en souhaitons
bonne lecture et bon usage.
Les auteurs
« L’école maternelle a pour finalité d’aider chaque enfant, selon des démarches adaptées, à
BO
devenir autonome et à s’approprier des connaissances et des compétences afin de réussir au
cours préparatoire les apprentissages fondamentaux. »
« La Grande Section constitue la dernière année de l’école maternelle tout en appartenant
au cycle des apprentissages fondamentaux. Ses objectifs constituent l’aboutissement de ceux
de l’école maternelle : préparer tous les enfants à maîtriser, à partir du CP, les apprentissages
Y
fondamentaux. Afin de préserver la spécificité de son approche et de ses méthodes, les objec-
tifs et les progressions de la Grande Section sont présentés avec ceux de l’école maternelle. »
1. C. Mettoudi, A. Yaïche, Travailler par cycles en français, Hachette Éducation, coll. « L’école au quotidien »,
chap. « La spécificité de la Grande Section ».
INTRODUCTION 9
Présentation de l’ouvrage
Partie générale
INTRODUCTION 11
Partie interdisciplinaire
p. 15 AMÉNAGER SA CLASSE
p. 22 GÉRER LE TEMPS
p. 26 GÉRER UNE CLASSE MULTIÂGE
p. 29 ORGANISER L’ACTIVITÉ DES ÉLÈVES
p. 39 COMMENT AGIR FACE À CERTAINS ÉLÈVES ?
p. 43 LES OUTILS DE L’ENSEIGNANT
p. 50 LES OUTILS DE L’ÉLÈVE
p. 54 ÉVALUER POUR FAIRE RÉUSSIR
p. 60 LES COMPÉTENCES TRANSVERSALES
Des réponses
aux questions
que vous vous posez
Musée
onnelles
ns pers
Collectio
e,
e-écritur ement
graphism rie Regroup truction
Espace re, imprime cons
lectu Jeux de
,
sciences
Espace ion,
observat
élevages
Ateliers
Ateliers
cie »
pharma
docteur-
Coin «
Ateliers
èque
biblioth
Espace
tiques
Arts plas Coin
transversales
BO
« En répondant aux divers besoins des jeunes enfants qu’elle accueille, l’école maternelle
soutient leur développement. Elle élargit leur univers relationnel et leur permet de vivre des
situations de jeux, de recherches, de productions libres ou guidées, d’exercices, riches et
variées, qui contribuent à enrichir la formation de leur personnalité et leur éveil culturel. » Y
L’aménagement de la classe, de l’école, des espaces spécialisés doit donc donner à
l’enfant de multiples occasions d’expériences sociales, motrices, culturelles,
cognitives… L’aménagement matériel doit donc :
■■ Permettre aux élèves de passer aisément d’une activité collective à une activité
individuelle ou de petit groupe, ce qui nécessite de réels espaces de circulation, une
identification de la fonction de chaque espace, de ses règles de fonctionnement et
une proximité du matériel et des repères avec la zone d’activité elle-même.
■■ Équilibrer les zones de jeux, d’activité dirigée, d’activité libre, d’éveil (scientifique,
artistique, littéraire), de détente, de vie de groupe. DOC 1
■■ Favoriser l’autonomie des élèves tout en assurant, à tout moment, une bienveillante
surveillance.
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 15
Musée
Collections personnelles
Espace graphisme-écriture,
lecture, imprimerie
Regroupement
Jeux de construction
Espace sciences,
observation,
élevages
Ateliers
Ateliers
Coin « docteur-pharmacie »
Ateliers
Arts plastiques
L’espace de regroupement
INSTALLATION
REPÈRES OBJECTIFS
MATÉRIELLE
comptines…), communes.
à la comptine numérique, • Présenter une expérience, un
à la structuration du objet personnel (« Quoi de neuf ? »).
temps, aux supports • Analyser une production, une
d’organisation situation, des résultats.
du travail des élèves • Organiser le travail, présenter
(tableau des ateliers). les ateliers.
• Acquérir le vocabulaire de base.
• Jeux de type Duplo, Lego, Kappla, Meccano, cubes, • Construire des parcours,
etc., rangés dans des boîtes si possible des objets (avec ou sans modèle
CONSTRUCTIONS
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 17
L’atelier de l’écrit
Atelier à situer à proximité de l’espace regroupement.
INSTALLATION
REPÈRES OBJECTIFS
MATÉRIELLE
L’espace bibliothèque
INSTALLATION
REPÈRES OBJECTIFS
MATÉRIELLE
coussins. des livres, les règles pour soi, pour les autres.
• Table d’exposition des d’utilisation du matériel • Consulter albums et imagiers.
ouvrages liés au sujet d’écoute de cassettes, les • Rechercher une information,
LIRE, SE CONSTRUIRE
d’étude du moment. règles de vie dans cet une liste d’ouvrages liés
• Fond d’ouvrages variés espace. à un thème, à un genre,
s’enrichissant au cours • Tableau d’emprunt des à des personnages, à des lieux…
de l’année. ouvrages chaque • Classer les ouvrages et organiser
• Matériel audio (lecteur semaine. la bibliothèque.
de cassettes ou de CD) • Découvrir la fonction et
avec écouteurs. la spécificité de chaque type
• Claustra ou meubles de support.
pour isoler cet espace. • S’isoler pour un moment de calme
• Albums de photos ou de repos.
individuels, de la classe.
• Imagiers collectifs.
INSTALLATION
REPÈRES OBJECTIFS
MATÉRIELLE
INSTALLATION
REPÈRES OBJECTIFS
MATÉRIELLE
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 19
INSTALLATION
REPÈRES OBJECTIFS
MATÉRIELLE
INSTALLATION
REPÈRES OBJECTIFS
MATÉRIELLE
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 21
G ÉRER LE TEMPS
■■ Occuper les moments reconnus comme moins favorables par des activités d’entretien,
d’éveil, par des contenus plus ludiques, plus socialisants.
■■ Évaluer la durée des activités : tenir compte de la nécessité pour les élèves de
disposer de temps pour explorer, pour essayer, pour faire des erreurs, pour réfléchir.
■■ Éviter la succession rapide d’activités qui n’ont parfois que peu de liens entre elles :
préserver les temps nécessaires à l’approfondissement et aux réinvestissements.
■■ Réserver aux temps de récréation, aux passages aux toilettes, aux périodes d’accueil
qui sont, par ailleurs, des temps éducatifs utiles, leur juste place : éviter qu’ils
n’empiètent sur des temps d’activité structurée.
■■ Préparer les élèves au cours préparatoire : plus l’élève grandit, plus l’organisation du
temps devient rigoureuse et consacre une part plus importante de la journée à des
activités structurées.
Le passage d’une activité à une autre, le passage d’un temps collectif à un temps
individuel ou de groupe présente parfois des difficultés : brouhaha, impulsivité,
attente parfois longue. Il est donc nécessaire de préparer ces transitions qui vont
conditionner l’entrée dans l’activité suivante. Comment ? DOC 4
■■ Boîte à musique déclenchant l’arrêt des ateliers, leur rangement et le passage vers
une activité collective. Ce délai est progressivement intériorisé et permet aux
enfants de s’organiser sans précipitation.
■■ De retour de récréation, aménagement d’un court temps collectif pour recentrer son
attention : « le tour du propriétaire » (yeux fermés, on déplace sa main sur les
différentes parties de son corps).
JE PEUX FAIRE
UN DESSIN
N.B. : Les pages de ce cahier contiennent les illustrations des activités auxquelles les enfants peuvent
s’adonner.
Par exemple : les couvertures des cinq livres à lire pour pouvoir en parler tous ensemble ; les trois pliages à
réaliser grâce aux fiches techniques.
D éfinition
Classe regroupant des élèves d’âges différents, relevant de sections et de pro-
grammes différents.
■■ Élèves d’âges proches : une différence d’âge de quelques mois sépare les élèves
(classe composée d’enfants de 4 et 5 ans).
■■ Élèves d’âges très différents : trois années séparent les élèves (classe composée
d’enfants de 2 et 5 ans).
La composition de telles classes doit faire l’objet d’une grande attention afin de
parvenir à un réel équilibre entre les âges… mais cela n’est pas toujours possible.
Situation la plus simple : les deux niveaux étant équilibrés, il convient de répartir les
temps d’intervention.
Situation la plus complexe : les deux niveaux sont déséquilibrés.
– La GS est majoritaire : le rythme adopté est celui de la GS, les MS sont tirées vers
le haut, mêmes activités pour l’essentiel avec différence du niveau d’exigence.
– La GS est minoritaire : risque que les GS soient un peu « oubliés », autonomisation
par nécessité.
■■ Repérer les activités qui peuvent être communes entre élèves d’âges proches.
– Contes, comptines, chants, projets.
– Éducation motrice avec prévision de relances plus complexes nécessaires aux
élèves les plus âgés.
– Jeux libres, accueil.
– Activités plastiques, scientifiques (adapter le questionnement).
■■ Identifier, dans l’emploi du temps, les moments spécifiques aux plus grands chaque jour.
Une telle hiérarchisation doit être rendue très perceptible pour les élèves eux-mêmes et
pour leurs parents, à qui il faut expliquer les différents « programmes » de travail. Par
exemple, les GS écrivent sur leurs travaux personnels leur prénom en cursive, alors que
les MS peuvent encore coller leur étiquette-prénom ou écrire en majuscule d’imprimerie.
L’avantage de telles classes est de développer l’autonomie des élèves à laquelle sera
consacré un temps important en début d’année. On veillera alors que les élèves iden-
tifient clairement leur groupe d’appartenance (moyens ? grands ?), qu’ils comprennent
l’organisation d’une journée de classe (moments où les activités sont communes ou
différentes) et qu’ils reconnaissent leur matériel (couleur des cahiers, etc.). DOC 5
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 27
AVanT de coMmencer MoN TravaIL
Je doI∑ avoIr coMprI∑ :
— ce que je doi∑ faire,
— avec quel matériel,
— Où je travaille.
Quand j’ai fini moN travail
Et si je ne sais pa∑, je demande :
Je coPie moN prénoM.
— à un camarade,
Je met∑ la date.
— à la maîtresse.
Je le poSe dan∑ le casier de la maîtresse.
Je range moN matériel.
Aprè∑, je peux :
Choisir une autre activIté calme.
Faire une fiche graphisme.
Faire une fiche mathématique.
Jouer avec l’oRdinateur.
Terminer un dessin.
Prendre un livRe.
Jouer aux puzzles.
Aider un coPain.
Section de MS/GS
Les élèves de GS peuvent, à certains moments, servir de « tuteurs » aux plus jeunes.
Par exemple :
• Les GS préparent avec l’enseignant un jeu de société. Ils s’exercent durant deux jours jusqu’à
en intégrer les règles.
• Puis ils présentent les règles du jeu aux MS répartis en petits groupes d’élèves, arbitrent les
éventuels conflits, repèrent les moyens de faire évoluer le jeu s’il s’avère trop facile ou difficile.
• Par la suite, pendant que les MS s’exercent ou s’adonnent à une autre activité, les GS peuvent
utiliser un traitement de texte, une machine à écrire ou une miniimprimerie de classe pour
composer le titre du jeu, voire ses principales règles.
■■ Favoriser l’autonomie des élèves et les associer à l’organisation de leur travail. DOC 7
■■ Distinguer les temps d’activités orientées, dirigées, des temps d’activités librement
organisées.
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 29
Deux moyens pratiques :
L’élève ou
l’enseignant insère
l’étiquette-prénom
dans l’encoche
ou à l’aide d’une
bande Velcro.
informatique graphisme
équipe équipe
des équilibristes des acrobates
algorithme lecture
Découper ou
dessiner 7 objets.
Copier en lettres
le mot « sept ».
Les élèves ont le choix : ils peuvent réaliser une fiche technique
(ex. : un moulin à vent) ou des exercices de mathématiques,
s’entraîner à écrire les prénoms des élèves de la classe
sous leur photo d’identité (trombinoscope figurant dans son cahier), etc.
DOC 7
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 31
Le travail par ateliers
Définition
Un atelier est un groupement d’enfants qui s’adonnent à la même tâche (de niveau
semblable ou différent) ou à des tâches différentes (répartition dans le cadre d’un
projet, tutorat, collaboration) avec un objectif de production (élaborer ou réaliser
quelque chose). À distinguer donc des coins « jeux » (jeux symboliques organisés
librement) ou des activités dites « libres » (dessin, jeux…).
Objectifs
■■ Matériel : le nombre des élèves et la place disponible justifient le fait que tous ne
s’adonnent pas à la même activité en même temps.
Indisponibilité de l’enseignant vis-à-vis de tous les enfants et nécessité de concentrer
son attention sur une activité ou sur un groupe d’enfants.
■■ Développer, entre enfants, les interactions liées à la taille des groupes : il s’agit
d’interactions langagières, motrices, cognitives, affectives… DOC 8
■■ Différencier la pédagogie :
– en variant les entrées pédagogiques pour un même objectif ;
– en ajustant l’activité aux besoins des élèves.
Organisations possibles
■■ Les enfants choisissent leur atelier : cela tient beaucoup à l’âge des enfants et au
type d’atelier (plus « libre »).
■■ Les enfants doivent participer à tous les ateliers au cours de la semaine : rotation
libre ou non (possibilité d’un contrat de travail).
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 33
Précautions
• Leur donner les moyens (consigne, matériel, localisation de l’atelier, nombre et nom
des élèves le fréquentant…) de s’adonner rapidement à la tâche.
• Lancer tous les ateliers avant d’engager le travail avec le groupe dont on s’occupe.
• Informer les élèves de ce qu’ils devront faire de leur production une fois leur travail
achevé (date, écriture ou collage du prénom, rangement…).
• Informer les élèves de ce qu’ils pourront faire après, sans l’aide de l’enseignant.
• Informer les élèves de ce qu’ils ne pourront pas faire après (activité bruyante,
sollicitation de l’adulte…).
• Faire le point, après une séquence d’ateliers, sur la façon dont le travail et le respect
des règles de fonctionnement se sont faits.
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 35
La conception des ateliers
■■ Proposition d’une diversité d’ateliers dans des domaines d’activités différents. DOC 10
■■ Proposition de plusieurs ateliers développant la même compétence. DOC 11
■■ Proposition de plusieurs ateliers dans le même domaine. DOC 12
Atelier de langage :
maîtrise du lexique
topologique. Reconstituer le titre
Matériel : photocopie de trois livres dont
des composants les mots sont mêlés.
de la couverture
d’un nouvel album
+ album.
L’enfant, qui dispose
de l’album, fait
reconstituer par
un autre enfant
l’illustration qu’il a Mathématiques Lecture
sous les yeux.
Par ex. : « Tu mets
le titre au milieu de
la page, au-dessus
du titre. Tu mets L’enseignant fait
la lune… » découvrir aux élèves en
Écriture Langage difficulté langagière le
nouvel album qui sera
lu le lendemain en
classe : présentation
des illustrations,
commentaires des
élèves puis récit par
Écrire une lettre de l’enseignant (utilisation,
présentation à son dans un premier temps,
BRe 2003
correspondant. Lundi 5 octo d’un lexique et d’une
syntaxe très simples
BoNjoUr, afin que les enfants se
Raphaël. familiarisent avec
Je m’apPelle oT… l’histoire).
éré, c’est le fo
MoN jeu préf re…
À la fin, reformulation,
me bIen peind par eux, de l’histoire.
À l’écoLe, j’ai bébé »…
oN livR e préf éré, c’est « le
M
.
Je t’embRasse Raphaël
Repérage
d’une forme
dans un
ensemble Tangram
complexe
Jeu Graphisme
des familles décoratif
géométriques de la forme
géométrique
Repérage Reconstitution
de son prénom de son prénom
dans une liste avec des lettres
de prénoms à encastrer
Reconstitution Illustration
du titre d’un d’une petite
album (avec ou phrase à lire
sans modèle)
Q uelques préalables
■■ Développer de bonnes relations avec les élèves, une attitude d’écoute et de respect.
■■ Créer des situations d’apprentissage motivantes et adaptées qui ne laisseront place
ni à l’ennui ni à l’agitation.
■■ Donner des consignes simples, claires, directes, courtes, suivies d’un temps raison-
nable d’intégration par l’élève. Ne donner qu’une consigne à la fois.
■■ Donner des limites claires, réalistes, applicables. Faire régulièrement percevoir les
conséquences qui leur sont appliquées.
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 39
Q uelques réponses à des comportements
difficiles
L’enfant turbulent
■■ Il vit difficilement les moments collectifs : il s’agite, bouscule ses camarades, cherche
le conflit, se lève.
■■ En motricité, il crie, passe devant les autres, peut se mettre en danger, etc.
Propositions
■■ Nécessité d’une proximité physique pour l’apaiser, le regarder, le toucher, lui sourire,
le retenir.
■■ Lui confier des responsabilités en classe qui lui permettent de se déplacer sans
déranger les autres (préparer le matériel des ateliers…).
■ Lui faire jouer un rôle positif auprès des autres enfants : repérer dans quel domaine
■
(même modeste) il est en réussite et valoriser cette réussite (par exemple, il sait très
bien dessiner les voitures, il peut aider ses camarades…).
■ Lui parler très doucement et lentement.
■ Lui offrir de temps en temps une récompense (le droit de préparer la peinture avec
l’enseignant…).
L’enfant passif
■■ Il est en retrait lors des moments collectifs, prend peu la parole, se fait parfois
bousculer par les autres.
■ Il attend que l’enseignant le guide dans son travail, il ne prend pas d’initiative, etc.
■
Propositions
■■ Le laisser, du moins au début de l’année, observer, prendre ses marques.
■■ Respecter ses temps d’isolement.
■■ Le rassurer par le sourire, des regards encourageants, des gestes rassurants.
■■ Valoriser ses trouvailles.
■■ L’associer à un enfant meneur positif en motricité, lors des ateliers de langage, dans
la cour de récréation.
■ Inviter sa mère ou son père à participer à une sortie, encadrer une activité, présenter
■
son métier.
Propositions
■■ Nécessité d’un rappel régulier, ferme mais calme, des règles de vie de la classe et
de l’école. Ces rappels doivent se faire en tête à tête afin d’éviter un sentiment
d’humiliation.
■■ Lui confier la responsabilité, dans la classe, de l’une de ces règles de vie.
■■ Lire des histoires de conflits qui se règlent de différentes façons. L’inviter à redire,
avec l’appui de l’album, ces histoires.
■■ Valoriser ses progrès comportementaux, ses contributions à la vie de la classe.
■■ Valoriser ses progrès aux yeux de ses parents.
■■ Valoriser ses progrès aux yeux des autres enfants de la classe pour éviter qu’il ne
s’enferme dans son rôle.
■■ Il parle beaucoup lors des phases collectives, sans lever le doigt, en se levant parfois
pour parler.
■■ Il cherche à s’accaparer l’attention de l’enseignant qui n’arrive plus à gérer la
circulation de la parole.
Propositions
■■ Nécessité d’une explicitation des règles de prise de parole dans un groupe.
■■ Utiliser le « bâton de parole » : seul celui qui le tient peut parler.
■■ Utiliser une gestuelle pour le faire patienter pendant qu’un camarade s’exprime.
■■ Lui faire jouer le rôle du répétiteur (celui qui répète les principales idées émises).
■■ Le rendre responsable du « bâton de parole » ou du micro.
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 41
L’enfant indiscipliné
Propositions
■■ Lui faire ressentir, sans le dire expressément, qu’il a face à lui un adulte qui l’a en
charge, lui et son comportement.
■■ Lui faire comprendre quelles sont les limites et comment l’enseignant se chargera de
les maintenir.
■■ Décrire son comportement et les conséquences qu’il peut entraîner, pour lui comme
pour la classe.
L’enseignant est régulièrement renvoyé à cette question : « Que vais-je faire durant
l’année ? »
Avoir quelques idées, avoir envie de faire telle activité ou telle autre, ne fondent pas
le travail d’une année. Cela aboutit la plupart du temps à une succession d’activités
d’intérêt inégal, et dont la cohérence est parfois difficile à trouver.
Pour élaborer ses répartitions mensuelles ou trimestrielles, l’enseignant peut s’ap-
puyer sur les compétences de fin de cycle qui indiquent clairement ce que l’élève
doit avoir acquis en fin de cycle et qui lui permettent d’aborder dans de bonnes
conditions le cours préparatoire. Ces compétences bornent donc les apprentissages
à réaliser à l’école maternelle pour lesquels la Grande Section joue un rôle essentiel.
Comment en faire un véritable outil de travail ? En les utilisant comme base de
réflexion et d’organisation du programme annuel.
Comment procéder ?
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 43
Cette programmation ne peut être mise en œuvre sans être intégrée dans des pro-
jets motivants conférant à l’ensemble des activités prévues un niveau raisonnable
de mise en cohérence donnant sens aux apprentissages. Ces projets ne sont pas
choisis pour eux-mêmes, mais parce qu’ils vont permettre aux élèves de consolider
leurs connaissances et d’en acquérir de nouvelles.
Ainsi le projet : « Sonoriser un album » n’a de sens que parce qu’il permet une
réelle exploration du monde sonore et du lexique (les mots qui évoquent des bruits),
une synchronisation du récit oral et du bruitage et, enfin, une connaissance fine des
qualités des matériaux et des objets.
L es affichages
■■ Ils accrochent le regard de celui qui entre dans la classe (un nouvel élève, par
exemple).
Quels affichages ?
■■ Règles illustrées de vie, d’utilisation des espaces et du matériel, tableau des respon-
sabilités et d’appel, panneaux collectifs d’évaluation, etc.
DOC 13 DOC 14
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 45
QUELQUES AFFICHAGES DIDACTIQUES
les 5 sens
À Strasbourg
sur un tapis roUge
blanc noir
DOC 15
46 COMMENT ENSEIGNER EN GRANDE SECTION
L’affichage esthétique
Musée de la classe et support des réalisations des élèves, il contribue à l’éducation
du regard, à l’acquisition d’une première culture artistique et à la découverte du
patrimoine culturel. On y retrouve des reproductions d’œuvres d’art et les travaux
valorisés des élèves.
Réfléchir à sa disposition en évitant toute accumulation insipide, le renouveler
fréquemment.
Veiller à exposer au moins une production par élève (on peut imaginer que chacun
dispose de son espace d’exposition (si les espaces disponibles le permettent…).
L es outils réglementaires
« Les bons outils font les bons ouvriers » : faire la classe, enseigner, prendre sa juste
place dans la classe et au sein de la communauté éducative, tout cela ne s’improvi-
se pas et nécessite une réflexion préalable sur les outils indispensables pour l’ensei-
gnant, qu’ils soient personnels ou réglementaires.
L’emploi du temps
Des exemples d’aménagement de l’emploi du temps en Grande Section sont présen-
tés dans le chapitre « Gérer le temps », p. 22.
Les progressions
Entre le début et la fin de l’année, les élèves doivent acquérir un certain nombre de
compétences ; cette acquisition doit s’inscrire dans une progression réfléchie, en
fonction du niveau et des capacités des élèves de la classe.
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 47
Le journal de classe ou cahier-journal DOC 16
C’est à la fois un guide et une mémoire. C’est sur ce cahier qu’on décrit le dérou-
lement de la journée en indiquant le titre et les grandes lignes du travail qui sera fait
dans la journée. On note ainsi les remarques sur telle ou telle séquence, les événe-
ments marquants, les réflexions spontanées de tel élève, tout ce qui fait le canevas
d’une journée. Il ne se substitue pas à la préparation, mais il est indispensable pour
organiser la journée et permet de suivre la progression de la classe, de revenir sur
un fait important. De plus, il est indispensable pour la personne susceptible d’effec-
tuer un remplacement.
La fiche de préparation
C’est un outil précieux permettant de préciser les objectifs d’une séquence et d’en
visualiser le déroulement. Une préparation très soignée n’évite cependant pas
toujours un obstacle imprévu, une piste intéressante soulevée par un élève, par
exemple.
(Voir les nombreuses fiches de la deuxième partie, ainsi qu’en annexe, p. 221.)
Espace
Biologie
Technologie
Éducation
musicale
Arts visuels
■■ Les cahiers sont le reflet de ce que l’enfant fait à l’école : à ce titre, ils ont une
fonction informative et rassurante pour les familles.
Élève
Enseignant Famille
■■ Qui est-il ?
■■ Comment se situe-t-il dans sa famille ?
■■ Qui sont ses amis ? Quelles sont leurs caractéristiques ?
■■ Où habite-t-il ?
■■ Quel est son prénom, son nom ? Quel est son âge ? Quelle est sa taille ?
■■ Comment se représente-t-il ?
■■ Comment se situe-t-il dans le groupe ?
■■ Quels sont ses goûts littéraires, culinaires, vestimentaires, ludiques… ?
■■ Quelles sont ses activités préférées ?
■■ Ces progrès portent sur tous les domaines d’activité. Ils donneront lieu ou non à une
trace ; en l’absence d’une trace, un court témoignage rendra compte de ce qui a été
réalisé.
■■ Le point peut être fait toutes les semaines ou tous les mois.
■■ Il peut faire office de cahier d’évaluation (livret scolaire).
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 51
Le cahier de sciences
Il est centré sur le relevé d’observations réalisées par l’enfant en classe ou à
l’extérieur.
■■ Un texte choisi par l’enfant parmi une série de textes proposés (à distinguer des
textes imposés).
■■ Mon cahier des premiers nombres : chaque nombre est illustré par l’élève. DOC 17
■■ Mon dictionnaire personnel : les mots mémorisés sont recopiés, illustrés et classés
par ordre alphabétique.
■■ Mon cahier de jeux : puzzles, jeux de construction, etc. sont illustrés et ordonnés du
plus simple au plus complexe.
BO
« Les élèves acquièrent des repères objectifs pour évaluer leurs réalisations ; en fin d’école
maternelle, ils savent identifier des erreurs dans leurs productions ou celles de leurs cama-
rades. Ils apprennent à rester attentifs de plus en plus longtemps. Ils découvrent le lien entre
certains apprentissages scolaires et des actes de la vie quotidienne. » Y
Il existe en effet toujours un risque, à l’approche du passage à l’école élémentaire,
de faire de l’évaluation un moyen de classer les élèves, de les référer à une norme
et, parfois, de les placer précocement en situation d’échec. Une telle prudence est,
certes, respectable. Il faut éviter cette dérive, mais doter malgré tout l’enseignant des
outils de lecture des progrès enfantins et des moyens d’assurer la réussite de tous.
• Repérer les « préacquis » • Mettre en valeur les éléments • Repérer les réussites
par rapport aux compétences positifs et ceux à corriger. et les progrès.
à maîtriser. • Discerner les variables
• Identifier les principaux sur lesquelles il est possible
problèmes à résoudre. d’intervenir.
Modèle de l’enseignant
Recopié en dessous
BO
« Évaluation et aide aux apprentissages en grande section de maternelle et au cours
préparatoire : identification des compétences et repérage des difficultés des élèves. »
Y
Ses objectifs
■■ Aider les enseignants à faire le point sur les compétences et difficultés des élèves.
■■ Les aider à concevoir la programmation de leurs activités et leurs stratégies
pédagogiques.
Ses caractéristiques
■■ C’est une banque d’outils d’aide à l’évaluation en libre accès sur le site
http://www.banqoutils.education.gouv.fr.
■■ Elle constitue une ressource, non une obligation : l’enseignant reste libre de se
servir ou non de ces outils, pour tout ou partie de ses élèves, et de les utiliser seul
ou en équipe. Ces évaluations systématiques (à faire passer à tous les élèves de la
classe) ne sont pas obligatoires : l’enseignant choisit les épreuves. DOC 19
■■ Elle est constituée d’un ensemble évolutif d’outils élaborés sur la base des pro-
grammes officiels (sans encore les couvrir complètement).
■■ Elle ne constitue ni une somme ni une norme de ce que doivent savoir et savoir-faire
les élèves d’un cycle donné.
■■ Elle propose des activités disciplinaires centrées sur une ou plusieurs compétences.
■■ Elle explicite la situation et l’objectif de l’exercice, suggère des exploitations.
■■ Elle s’utilise au moment le plus opportun, en fonction des profils et des besoins des
élèves de la classe.
■■ Pour qu’ils prennent confiance en leurs possibilités, qu’ils mesurent leurs propres
progrès et qu’ils se projettent dans leur futur proche : l’école élémentaire.
■■ Pour repérer les compétences, les difficultés, les erreurs, les lacunes des élèves et
pour organiser son travail, ses progressions, les activités des élèves.
Outils disponibles : outils d’aide à l’évaluation GS et CP.
■■ Pour créer un intérêt pour les progrès de leur enfant, ce qui suppose que chacun de
ces progrès soit éclairé, commenté par l’enseignant.
Outil à créer : un grand journal de la classe, une exposition dans le hall de l’école ou
dans le couloir proche de la classe, illustrant chacune des compétences de fin de
cycle.
■■ Pour solliciter leur coopération, leur contribution (Comment peuvent-ils eux aussi
contribuer au développement langagier de leur enfant ?), leur patience (leur faire
comprendre en quoi tel apprentissage prépare aux apprentissages fondamentaux,
en quoi telle difficulté peut n’être que passagère…).
Exemples
■■ À la piscine
Je nage plusieurs mètres Je vais chercher un anneau
Je mets la tête sous l’eau. sous l’eau. sous l’eau.
■■ En écriture
Je sais écrire mon prénom Je sais écrire mon prénom Je forme bien toutes les lettres
avec un modèle. sans modèle. de mon prénom.
Algorithmes
Attitude face
aux apprentissages
Attention, patience,
concentration,
mémorisation
La classe
■■ Un espace sûr dans lequel l’élève peut agir, expérimenter, jouer, se reposer, s’isoler,
tout en restant placé sous la surveillance bienveillante de l’enseignant.
L’enseignant
■■ Il clarifie les tâches, les projets à réaliser, en particulier lors de la phase de trans-
mission des consignes. DOC 21
■■ Il se pose toujours la question suivante avant d’agir : « Qu’est-ce que je fais que les
élèves auraient pu faire eux-mêmes ? »
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 61
LA TRANSMISSION DES CONSIGNES
OuvRir WoRd.
DOC 21
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 63
64
COMMENT ENSEIGNER EN GRANDE SECTION
DOC 22 Pour se représenter les buts de l’apprentissage
Extrait de J’apprends à lire avec Mini-Loup, CP, Hachette Éducation, cahier d’activités, illustrations de Philippe Matter, 2000.
A pprendre à mémoriser
« Les enfants redisent de manière expressive des comptines et interprètent des chants qu’ils
BO
ont mémorisés. »
« Chaque jour, dans les divers domaines d’activité, et grâce aux histoires que l’enseignant
raconte ou lit, les enfants entendent des mots nouveaux, mais cette simple exposition ne
suffit pas pour qu’ils les mémorisent. »
« Ils apprennent progressivement le nom de la plupart des lettres de l’alphabet qu’ils savent
reconnaître […]. »
Y
« Ils sont encouragés à mémoriser des phrases ou de courts extraits de textes. »
« À la fin de l’école maternelle, l’enfant est capable de mémoriser la suite des nombres au
moins jusqu’à 30. »
BO
« Les activités structurées d’écoute affinent l’attention, développent la sensibilité, la discri-
mination des sons et la mémoire auditive. »
Y
À quel rythme ?
BO
Y
classification, de mémorisation de mots, de réutilisation du vocabulaire acquis, d’inter-
prétation de termes inconnus à partir de leur contexte. »
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 65
À quelles fins ?
BO
« Préparer tous les enfants à maîtriser, à partir du CP, les apprentissages fondamentaux. »
« Développer les facultés d’attention et de concentration. »
« Les enfants doivent comprendre progressivement les règles de la communauté scolaire,
la spécificité de l’école, ce qu’ils y font, ce qui est attendu d’eux, ce qu’on apprend à l’école
et pourquoi on l’apprend. »
Y
LA PÉDAGOGIE AU QUOTIDIEN 67
Pour mémoriser ce qu’est un « sablier », on incitera les élèves à se poser les questions suivantes.
Quand peut-on
l’utiliser ?
Qui l’utilise ?
Quelles formes, quelles Qu’est-ce qu’on peut
tailles, quelles couleurs il utiliser à sa place ?
peut avoir ?
À quelle forme me fait-il
penser ?
De quelles matières est-il
constitué ? Qu’est-ce que j’entends ?
Qu’est-ce que je sens quand je le touche ?
À quelle image me fait-il penser ?
Apprentissage
systématique
de la lecture et
de l’écriture (qui
Apprendre commencera au CP)
à échanger et par un travail sur
à communiquer les sons de la
parole, l’acquisition
du principe
alphabétique
et des gestes
de l’écriture
Apprendre à
distinguer une
question, une Découvrir les usages
promesse, un ordre, sociaux de l’écrit,
un refus, une se familiariser
explication, avec le français
un récit écrit et contribuer
à l’écriture
de textes
S’approprier Apprendre
les règles qui le vocabulaire pour
régissent la structure comprendre ce que
de la phrase et l’on entend,
apprendre l’ordre pour échanger
habituel des mots avec efficacité
en français en situation scolaire
et pour exprimer
sa pensée
70
S’APPROPRIER LE LANGAGE
« Le langage oral est le pivot des apprentissages de l’école maternelle. L’enfant s’exprime et
BO
se fait comprendre par le langage. Il apprend à être attentif aux messages qu’on lui adresse,
à les comprendre et à y répondre. Dans les échanges avec l’enseignant et avec ses camarades,
dans l’ensemble des activités et, plus tard, dans des séances d’apprentissage spécifiques,
il acquiert quotidiennement de nouveaux mots dont le sens est précisé, il s’approprie
progressivement la syntaxe de la langue française (l’ordre des mots dans la phrase).
Y
La pratique du langage associée à l’ensemble des activités contribue à enrichir son
vocabulaire et l’introduit à des usages variés et riches de la langue (questionner, raconter,
expliquer, penser). »
Échanger, s’exprimer
Les enfants apprennent à échanger, d’abord par l’intermédiaire de l’adulte, dans des situations qui
les concernent directement. Progressivement, ils participent à des échanges à l’intérieur d’un groupe,
attendent leur tour de parole, respectent le thème abordé.
Prendre l’initiative de poser des questions • Participer à une conversation en restant dans
ou d’exprimer son point de vue. DOC 24 le sujet de l’échange.
• Justifier un acte, un refus, une préférence
en utilisant à bon escient « parce que ».
Formuler, en se faisant comprendre,
une description ou une question.
Décrire, questionner. • Dire, décrire, expliquer après avoir terminé une
activité ou un jeu (hors contexte de réalisation).
S’exprimer, dire des comptines, • Dire des comptines, des poèmes ou d’autres textes
des poèmes et des chants. en adoptant un ton approprié.
• Chanter une dizaine de chansons apprises en classe.
Jeux de transmission
de consignes
• Transmettre une consigne
à l’oreille d’un enfant qui
l’exécutera en la mimant. Faire
trouver la consigne aux autres
enfants.
• Montrer un exercice réalisé
et faire retrouver la consigne
donnée par l’enseignant.
• Présenter un exercice
non réalisé et faire imaginer
la consigne.
• Ateliers de communication
orale.
• En ateliers pour :
– utiliser ce qui a été appris (lexique
spécifique, syntaxe) ;
– apprendre à communiquer oralement.
Ces vignettes pourront être utilisées pour explorer l’histoire d’un album de différentes façons :
en racontant toute l’histoire, en adoptant le point de vue d’un personnage, en faisant parler
les personnages, en imaginant ce qu’ils pensent.
DOC 27
CINQ GRANDS DOMAINES D’ACTIVITÉS 77
COMPÉTENCES DE FIN DE CYCLE OBJECTIFS INTERMÉDIAIRES
Progresser vers la maîtrise de la langue française
Chaque jour, dans les divers domaines d’activité, et grâce aux histoires que l’enseignant raconte ou lit,
les enfants entendent des mots nouveaux, mais cette simple exposition ne suffit pas pour qu’ils les
mémorisent. L’acquisition du vocabulaire exige des séquences spécifiques, des activités régulières
de classification, de mémorisation de mots, de réutilisation du vocabulaire acquis, d’interprétation
de termes inconnus à partir de leur contexte.
BO
Y En matière de lexique, l’école maternelle se fixe deux objectifs principaux :
amener les enfants à disposer d’un capital lexical suffisant pour leur
permettre de s’exprimer dans les situations usuelles pour communiquer et
exprimer leurs besoins, raconter leur expérience, décrire leur action ou
celle des autres ; permettre aux enfants d’entrer progressivement dans
le fonctionnement lexical.
Fiche de préparation n° 1
■ Organisation ■ Durée
Collective ou en demi-groupe. 20 min.
■ Matériel nécessaire
Classeur constitué de photos ou de représentation de personnages connus des enfants (personnages
de contes, de dessins animés, animateurs, chanteurs, etc.).
■ Évaluation ■ Variantes
• Individuelle • Limiter les possibilités de description (morale
Réinvestissement de certains mots de lexique, uniquement, vêtements portés, objets détenus, etc.).
formulation des questions. • Présenter des personnages proches dans
leur description.
• Décrire des couples.
■ Organisation ■ Durée
En groupes de quatre : deux équipes de deux. Deux fois 20 min.
■ Matériel nécessaire
• Deux dessins identiques (reproduction de tableau, illustration de livre, image représentant des objets
dont les mots de vocabulaire auront été étudiés).
L’équipe 1 a l’image complète.
L’équipe 2 a une image dans laquelle il manque cinq objets et une enveloppe contenant, en transparent,
les cinq objets dérobés.
• Un cache pour séparer les deux dessins.
■ Consigne
Reproduire l’image complète avec les objets reproduits sur transparent en posant des questions et
en suivant les explications et les consignes données par l’équipe adverse.
■ Déroulement
• Présentation collective de l’activité à l’ensemble • Phase de réalisation
de la classe en montrant un exemple de ce qui est Pendant le jeu, l’enseignant passe de table en table
attendu avec deux autres images. pour aider (en donnant le lexique nécessaire, par
exemple) ou pour évaluer le réinvestissement du
• L’équipe 2 sort les objets de l’enveloppe et essaie vocabulaire étudié ou la formulation des questions
de les décrire pour que l’autre équipe devine de posées.
quel objet il s’agit sur leur image.
Ensuite, l’équipe 1 décrit la position exacte de Les enfants s’entraident par deux et sont donc en
l’objet à l’équipe 2, qui doit le situer correctement interaction pour mieux se faire comprendre.
sur l’image. La réussite du groupe dépend de la
précision des informations communiquées par
l’équipe 1.
• Des élèves n’arrivent pas à décrire l’objet. ⇒ Les inciter à passer par : « Ça ressemble à… ».
• Des élèves ne s’orientent pas dans le dessin. ⇒ Des gommettes de couleurs différentes
peuvent les aider à repérer « haut, bas, à droite,
à gauche ». Tourner le transparent représentant
l’objet pour chercher son orientation exacte.
(L’enseignant peut décider d’évaluer quelques enfants à chaque fois. L’organisation en groupe de quatre
peut ainsi lui faciliter la tâche.)
■ Variantes
• Jouer par groupes de deux au lieu de quatre.
• Constituer des équipes par groupe de niveau en leur donnant des niveaux de difficulté différents
(organisation spatiale plus complexe, nombre différent d’objets à replacer…).
BO
« Par trois activités clés (travail sur les sons de la parole, acquisition du principe alpha-
Y
bétique et des gestes de l’écriture), l’école maternelle favorise grandement l’apprentissage
systématique de la lecture et de l’écriture qui commencera au cours préparatoire. »
PROJET
Une bibliothèque pour notre classe
Identifier les principales fonctions de l’écrit. • Reconnaître les types d’écrits rencontrés dans la vie
quotidienne (livres, affiches, journaux, revues,
enseignes, plaques de rue, affichages électroniques,
formulaires…) et avoir une première idée de leur
fonction.
• Se repérer dans un livre (couverture, page, images,
texte) ; s’orienter dans l’espace de la page.
Écouter et comprendre un texte lu • Après l’écoute attentive d’un texte lu, accéder
par l’adulte. à sa pleine compréhension en interrogeant le maître
DOC 32 sur le sens inconnu de mots, d’expressions,
Connaître quelques textes du patrimoine, de constructions de phrase.
principalement des contes. • Connaître un conte dans différentes versions.
DOC 34
Établir des comparaisons précises entre ces
différentes versions.
FICHE DE PRÉPARATION N° 3
• Donner son avis sur une histoire.
• La flèche
– Elle précise le début du récit.
– Elle oriente la reconstitution du récit à l’aide des illustrations.
• Les cartes
– Elles sont de couleurs différentes afin de distinguer le début, le milieu et la fin du récit.
– Elles incitent les élèves à situer dans le temps l’étape du récit.
– La partie centrale peut être plus ou moins longue, comporter plus ou moins d’étiquettes-supports
en fonction du nombre d’actions.
• Les textes
Ils familiarisent l’élève à la structure du récit.
Ajouter progressivement les étiquettes suivantes :
• Isoler des mots-clés de l’histoire, les illustrer et s’en servir comme aide
méthodologique pour reconstituer la trame de l’histoire.
Ex. : le petit bonhomme de pain d’épice, la vache, l’ours, le renard, la grand-mère,
la chanson…
• Raconter l’histoire en adoptant le point de vue de l’un des personnages.
Il est petit.
Elle est petite. Il est petit. Il est petit.
Il sait construire
Elle sait coudre. Il sait écouter. Il sait courir.
une maison solide.
Elle est rusée. Il est rusé. Il est rusé. Il n’est pas rusé.
Elle rencontre un loup. Il rencontre un loup. Il rencontre un ogre. Il rencontre un chat
puis un renard.
Elle se sauve : Le loup est brûlé : le petit Il se sauve avec Il se fait manger :
elle a réussi. cochon a réussi ses frères : il a réussi. il a perdu.
Pour comprendre la structure du récit, pour développer la culture littéraire et pour permettre
progressivement aux élèves d’accéder à un premier niveau de conceptualisation, il est important
de travailler l’approche comparative.
Celle-ci procède de la manière suivante : comparer des personnages, des thèmes et des éléments
du récit en insistant dans un premier temps sur ce qui rapproche, puis introduire progressivement
des différences.
« Porte cette galette à ta Mère-Grand, dit Dans la forêt, le loup suit le Petit Chaperon
la maman du Petit Chaperon rouge… rouge…
DOC 34 Raconter des contes… avec des gommettes : Le Petit Chaperon rouge
CINQ GRANDS DOMAINES D’ACTIVITÉS 91
COMPÉTENCES DE FIN DE CYCLE OBJECTIFS INTERMÉDIAIRES
Produire un énoncé oral dans une forme Produire un énoncé oral pour qu’il puisse être écrit
adaptée pour qu’il puisse être écrit par un par l’enseignant (vocabulaire précis, syntaxe adaptée,
adulte. enchaînements clairs, cohérence d’ensemble).
Mettre en relation des sons et des lettres. Mettre en relation des sons et des lettres :
faire correspondre avec exactitude lettre et son
pour quelques voyelles et quelques consonnes
quand la forme sonore est bien repérée.
FICHES DE PRÉPARATION NOS 5 ET 6
Les jambages
• Tracer des jambages de plus
en plus réduits ou larges. Les lignes brisées
• Tracer des jambages sur des • Tracer des lignes brisées de
lignes, des ronds, des courbes. Reproduire un motif plus en plus réduites ou larges.
• Tracer des jambages dans des graphique simple • Tracer des lignes brisées
interlignes réguliers et en expliquant sa façon sur des lignes, des ronds,
irréguliers. de procéder des courbes.
• Les utiliser pour décorer • Reproduire des ronds, • Tracer des lignes brisées dans
un support. des lignes, des jambages, des interlignes réguliers
• Mêmes activités avec des des courbes, des boucles. et irréguliers.
vagues. • Nommer ces différentes • Mêmes activités avec des
formes graphiques. créneaux.
• Décrire les tracés. • Reproduire toutes les
capitales d’imprimerie de notre
alphabet.
• Les utiliser pour décorer un
Les boucles support, pour créer un paysage
• Dessiner des points à entourer de boucles. uniquement fait de lettres, pour
• Entourer des gommettes collées et des traits en formant créer un calligramme.
des boucles à l’endroit, à l’envers, en haut, en bas. • Coller l’illustration d’un
• Mêmes activités avec des spirales. appareil électronique, puis
• Créer un paysage ou un personnage uniquement avec des compléter le fond par une
boucles. des lignes brisées en évitant
ces formes.
Les élèves s’exerceront à tracer ces différentes formes graphiques sur des papiers de textures
différentes, sur des matériaux comme la terre, la pâte à modeler, la pâte à sel, la peinture épaisse,
etc., avec le doigt, des pinceaux, des feutres, des plumes, des crayons…
Reconnaître et écrire la plupart des lettres • Pratiquer des exercices graphiques conduisant
de l’alphabet. à la maîtrise des tracés de base de l’écriture.
FICHE DE PRÉPARATION N° 7
Écrire en écriture cursive son prénom. • Écrire de mémoire son prénom en écriture cursive.
Copier en écriture cursive, sous la conduite • Après avoir appris le son qui est transcrit par une
de l’enseignant, de petits mots simples dont lettre, tracer cette lettre en écriture cursive.
les correspondances en lettres et sons ont • Sous la conduite de l’enseignant, copier en écriture
été étudiées. cursive de petits mots simples dont les
correspondances entre lettres et sons ont été
étudiées : écrire en contrôlant la tenue de l’instrument
et la position de la page ; s’entraîner à recopier les
mots d’abord écrits avec l’enseignant pour améliorer
la qualité de sa production, taille et enchaînement des
lettres en particulier.
ots »
Jeu « planète m de son
e de plus ieur s reproductions
feuille rond is, arabe,
Recouvrir une ns de s langues (chino
autre m ot) da s ronds collés
prénom (ou d’un gr aphi es différentes. Le
dans de s tre planète.
hébraïque…) et ont un e repr ésentation de no
uvrir
bout à bout reco
■ Organisation ■ Durée
Activité pouvant se dérouler en petits groupes de Démarche à répéter en fonction des ouvrages
six à huit élèves soutenus par l’enseignant lors retenus et explorés.
des différentes phases de la recherche. Chaque parcours peut durer de 15 jours à un mois.
■ Matériel
Présenter plusieurs ouvrages connus des élèves ayant des points communs :
– un personnage principal (ex. : le loup, un roi) ;
– ou un thème commun (l’amitié, la timidité, la peur) ;
– ou un cadre commun (la forêt, l’école, le château) ;
– ou une même histoire, mais avec des supports différents ;
– ou un même illustrateur mais des histoires différentes…
■ Évaluation
• Repérage du personnage, du thème, du décor… communs dans une autre série d’ouvrages choisis
par l’enseignant.
• Capacité à repérer de nouveaux points communs dans d’autres ouvrages.
■ Matériel
– Texte de la comptine reproduit sur un panneau collectif et sur une feuille individuelle.
– Lexique des couleurs.
– Étiquettes illustrant des noms d’objets pouvant rimer avec les noms de couleurs.
– Ciseaux, colle…
■ Déroulement de la séquence
• Collectivement – Prendre ensemble un exemple :
– Présentation d’un texte de comptine : « Un petit chat noir… (gris, marron, bleu, violet…)
« Un petit chat gris qui mangeait des… » (poires, arrosoirs…
qui mangeait du riz champignons, oignons… œufs, pneus… lait,
sur un tapis gris lacets…).
Sa maman lui dit
Ce n’est pas poli
De manger du riz • En groupes de deux
Sur un tapis gris » – Une fois la consigne bien comprise, passer à
une phase de travail en groupes de deux élèves
– Repérage du type de texte ; lecture par (découper les étiquettes, repérer les mots qui
l’enseignant et mise en évidence des rimes. riment, coller l’étiquette au bon endroit, redire
– Présentation d’un autre texte de comptine mais ensemble la comptine).
incomplet ; faire repérer les trous et faire déduire – Présentation collective des différentes
la consigne par les élèves. (« Trouver des mots comptines aux autres camarades.
qui se terminent comme les noms de couleur et
compléter la comptine. »)
■ Évaluation ■ Remarque
• Création réussie de trois ou de quatre rimes. Prolonger, par la création de nouvelles comptines
• Erreurs repérées et corrigées. très simples, de jeux de dominos, du jeu des
• « Lecture » individuelle de la comptine réussie. paires ou du jeu de l’oie des rimes.
■ Déroulement
Consigne : écrire le mot que l’on a envie d’écrire.
• Phase collective • Par deux
Chaque élève annonce le mot qu’il souhaite écrire Chacun leur tour, les élèves vont essayer d’écrire
et conserver dans son cahier d’écriture. leur mot en s’entraidant.
Il explique aux autres les raisons de son choix. Les aider dans leur questionnement :
« Qu’entendez-vous au début ? », « Connaissons-
Éviter les mots écrits dans la classe mais nous un mot qui commence ainsi ? », « Combien
récapituler tous les outils d’aide à disposition de sons entend-on ? »
dans la classe et la méthodologie à adopter Les inciter régulièrement à vérifier leur
(réfléchir si le mot ressemble à un mot connu, si proposition et ne pas hésiter à solliciter l’avis des
l’on entend des parties connues, se souvenir des autres enfants lorsqu’il y a question.
mots écrits dans la classe, etc.).
■ Évaluation
• La capacité de l’élève à utiliser les outils d’aide • Son analyse du mot à écrire.
de la classe. • Sa conscience phonique.
■ Variantes
• Dans l’organisation • Dans le contenu
– Se mettre d’accord pour écrire le même mot Écrire un mot du dernier livre lu, un mot imposé,
pour les deux élèves. etc.
– Écrire seul.
■ Matériel ■ Durée
– Bande alphabétique géante et collective. Plusieurs séances réparties sur un mois et demi.
– Étiquettes-mots, étiquettes illustrant des noms
d’objets, d’actions, de couleurs…
■ Déroulement de la séquence
• Collectivement • Individuellement
Présentation de l’alphabet découvert – Créer progressivement son imagier personnel
progressivement, jour après jour. (par découpage dans les catalogues).
– Découvrir une lettre. La nommer, l’observer. – Classer les mots et copier le nom des mots
– Associer à cette lettre le(s) prénom(s) qui (lettre initiale en couleur).
commencent de façon identique. Relever les – Présenter régulièrement son imagier aux autres
premiers constats enfantins. camarades.
– Faire un rappel régulier des lettres déjà
présentées (« invitées dans notre classe ») et des
mots qui leur sont associés.
– Classer chaque nouveau mot.
– Repérer les lettres initiales les plus ou les moins
fréquentes.
– Mémoriser la comptine alphabétique.
■ Évaluation ■ Remarque
• Mémorisation de la comptine alphabétique. Prolonger par la découverte des supports d’écrits
• Systématisation du classement alphabétique. s’appuyant sur l’alphabet (dictionnaire,
répertoire), par la création d’un jeu de loto
des lettres, etc.
■ Déroulement
• Collectivement • En groupes de deux
Présenter ce jeu qui consiste à exercer les élèves Présenter un tableau vierge à double entrée et
à l’observation des lettres (que l’on peut laisser les élèves organiser leur tableau de lettres
également nommer), à leur comparaison et à leur (on peut utiliser des lettres aimantées, un tableau
classement en fonction de critères précis qu’il avec des bandes velcro, des petites boules de
faut exprimer (ronds, boucles, cannes, ponts, gomme à coller, la vaporisation de colle
traits, points, en haut, en bas, à l’endroit, repositionnable…).
à l’envers…).
Présentation collective des différents tableaux
Présenter tout d’abord deux cartes : a et d . à justifier devant les autres élèves (mettre en
Faire exprimer les similitudes, puis ajouter une évidence qu’une même lettre peut appartenir
carte : q . à différentes classes).
Question : « Le critère trouvé (un rond avec une
canne à l’envers) est-il le bon ? Si oui,
pourquoi ? »
Faire trier la suite des étiquettes en justifiant son
tri : « Quel est le nouveau critère ? »
Exemples :
a et d puis g et q
g et z puis q
q et p puis d
A et V puis N
L et T puis I
■ Évaluation ■ Remarque
Réalisation individuelle de petits tableaux Prolonger cette activité par la représentation
composés de 4, 6, 8, 10 lettres. DOC 39 du classement des lettres sur une feuille.
A M N
V W N
a d q g
b p
■ Déroulement
Consigne : copier un mot nouveau, le reproduire • Phase individuelle
sans modèle. Chaque élève place le mot devant lui, recouvert de
la feuille de calque. Il est encouragé à repasser
• Phase collective sur chaque lettre et à oraliser ses gestes soit en
Présenter le mot en grande écriture aux élèves, nommant les lettres lorsqu’elles sont connues des
qui analysent ensemble sa ressemblance avec enfants, soit en décomposant le geste (« Je monte
d’autres mots connus, ses particularités, les une boucle, je descends un trait », etc.).
difficultés de reproduction qu’il peut représenter, Puis demander à chaque élève de reproduire le
le nombre de lettres qu’il contient. mot, lettre par lettre, de mémoire, les unes après
les autres, en cachant l’autre partie du mot.
Progressivement, les élèves apprennent à
reproduire le mot deux lettres par deux lettres,
puis trois lettres par trois lettres, etc.
■ Évaluation ■ Variantes
Individuelle : la reproduction correcte du mot. Dans le cadre d’une pédagogie différenciée, il est
possible de ne pas donner le même mot à copier
ou de ne pas exiger le même niveau de
reproduction (certains peuvent conserver le
modèle sous les yeux, ou même le calque pour
ceux qui ont plus de difficulté, etc.).
Découvrir les supports • Se repérer dans • Reconnaître les types d’écrits rencontrés dans
de l’écrit un livre (couverture, la vie quotidienne (livres, affiches, journaux,
page, images, texte) ; revues, enseignes, plaques de rue, affichages
SE FAMILIARISER AVEC L’ÉCRIT
Contribuer à l’écriture • Produire un énoncé oral pour qu’il puisse être écrit par l’enseignant
de textes (vocabulaire précis, syntaxe adaptée, enchaînements clairs, cohérence
d’ensemble).
Distinguer les sons • Pratiquer des • Distinguer les sons • Localiser un son dans
de la parole comptines qui constitutifs du langage, un mot (début, fin).
favorisent l’acquisition en particulier les • Discriminer
des sons, ainsi que des voyelles a, e, i, o, u, é, des sons proches
jeux sur les sons et sur et quelques consonnes (f/v, s/ch, s/z, ch/j).
les syllabes. en position initiale
• Dénombrer les (attaque) ou en
syllabes d’un mot ; terminale (rime)
localiser une syllabe dans les mots
dans un mot (début, (f, s, ch, v, z, j).
fin).
SE PRÉPARER À APPRENDRE À LIRE ET À ÉCRIRE
• Distinguer mot
et syllabe.
Apprendre les gestes • Pratiquer des • Après avoir appris • Sous la conduite de
de l’écriture exercices graphiques le son qui est transcrit l’enseignant, copier en
conduisant à la par une lettre, tracer écriture cursive de
maîtrise des tracés cette lettre en écriture petits mots simples
de base de l’écriture. cursive. dont les
• Écrire de mémoire correspondances entre
son prénom en écriture lettres et sons ont été
cursive. étudiées : écrire en
• Aborder le principe contrôlant la tenue de
alphabétique. l’instrument et la
position de la page ;
s’entraîner à recopier
les mots d’abord écrits
avec l’enseignant pour
améliorer la qualité de
sa production, taille et
enchaînement des
lettres en particulier.
■■ Les élèves ne comprennent pas que tous les mots prononcés sont écrits
Exemple : « Le canard nage dans la mare. » (Seuls les mots « canard » et « mare »
font appel à une image mentale.)
COMPRENDRE • L’élève est-il capable de manifester qu’il comprend une « histoire » lue par le maître et
adaptée à son âge (en sélectionnant une image ou en ordonnant une séquence
d’images, en reformulant, en répondant à des questions simples sur les personnages
et événements, etc.) ? FICHE A1
• L’élève a-t-il une représentation de l’acte de lire ? Connaît-il les usages de quelques
supports de l’écrit ? FICHE A2
• L’élève comprend-il les consignes de la classe, le vocabulaire technique utilisé en
classe à propos des textes (début et fin du livre, haut et bas de la page, phrase, mot,
lettre, majuscule, point, ligne, etc.) ?
Utilise-t-il ces termes à bon escient ? FICHE A3
ÉTABLIR DES • L’élève peut-il situer les mots d’une phrase écrite après lecture par l’adulte ?
CORRESPON- FICHE B1
DANCES • L’élève est-il sensible à des similitudes entre deux mots à l’écrit et à l’oral ?
ENTRE L’ORAL Les met-il en relation ? (Exemple : « di » dans « lundi » et « dimanche ».) FICHE B2
ET L’ÉCRIT • L’élève reconnaît-il quelques mots (prénoms, mots-outils, etc.) parmi ceux qui ont été
beaucoup « fréquentés » antérieurement ? FICHE B3
DIRE, REDIRE, • L’élève est-il capable de décrire un objet ou une image, de rapporter un événement
RACONTER vécu de manière à être compris d’un tiers qui n’en a pas connaissance ? FICHE D1
• L’élève est-il capable de raconter brièvement l’histoire de quelques personnages de
fiction rencontrés dans les lectures faites en classe par le maître dans les années
antérieures ? FICHE D2
DESCO, Lire au CP, repérer les difficultés pour mieux agir, MEN, 2002, « Analyses et pistes de travail.
Cerner quelques priorités – tableaux de synthèse », p. 15.
BO
« L’objectif est d’apprendre à l’enfant à reconnaître ce qui le distingue des autres et à se faire
reconnaître comme personne, à vivre avec les autres dans une collectivité organisée par des
règles, à comprendre ce qu’est l’école et quelle est sa place dans l’école. Devenir élève
relève d’un processus progressif qui demande à l’enseignant à la fois souplesse et rigueur. » Y
Vivre
Gérerensemble
le temps : Comprendre
apprendre les règles ce qu’est l’école
de civilité et
les principes
d’un comportement
conforme
à la morale
PROJET Coopérer
Les outils
et devenir
Réaliser un livret de autonome
l’enseignant
d’accueil pour les petits
116
L es compétences
POUR
APPRENDRE
À VIVRE
Que chacun ENSEMBLE
dispose des
moyens Qu’il se sente
d’expression et appartenir
de communication à un groupe.
pour agir sur
son milieu.
Vivre ensemble
• Découvrir les richesses et les contraintes du groupe.
• Prendre leur place dans les échanges.
• Mettre en œuvre des règles communes de civilité et de politesse.
• Comprendre les fondements moraux de ces règles de comportement.
Identifier les adultes et leur rôle. • Nommer les différents adultes de l’école
(enseignants, Atsem, aides-éducateurs,
intervenants extérieurs…).
• Identifier les fonctions de ces différents adultes,
leurs espaces d’intervention.
FICHE DE PRÉPARATION N° 9
• Connaître les contraintes de leurs fonctions et
contribuer à les alléger en prenant des responsabilités
individuelles et collectives au sein de la classe
et de l’école.
• Étudier la composition
des principaux signaux du Code
de la route.
Repérer les lieux qui méritent
d’être signalés pour de jeunes • Fabriquer le trombinoscope
enfants. des intervenants de chaque classe
Trouver différentes façons de et de l’école.
les signaler (travaux de groupes, Les prendre en photo, trouver
puis choix collectif). différentes manières de les
Présenter ces signaux à présenter (trouver des procédés
l’ensemble des élèves de l’école. de visualisation).
Aider
DOC 40
CINQ GRANDS DOMAINES D’ACTIVITÉS 119
PRÉSENTATION
ABSENTS-PRÉSENTS
NJOUR
DRE À DIRE BO
POUR APPREN
Salut ! Salut !
tu ?
Comment vas-
Bisou s, bisous
ues
Sur les deux jo
Je vais très bien
ain
Serre-moi la m
Et maintenan t
ns !
Ensemble parlo
Écouter, aider, coopérer, demander de l’aide. • Réaliser une production collective en groupes
de 2 ou 3.
• Jouer à des jeux de société nécessitant 2, 3,
puis 4 participants.
• Concevoir et mettre en œuvre un projet.
• Faire preuve d’initiative dans une situation-problème.
• Prendre part à un conseil d’enfants. DOC 42
• Participer à la gestion d’une coopérative de classe.
Éprouver de la confiance en soi, • Oser prendre des initiatives, suggérer des idées.
contrôler ses émotions. • Repérer ses propres domaines de réussite.
FICHE DE PRÉPARATION N° 11 • Formuler ce que l’on ressent (ex. : de la colère ou
de la tristesse liée à un conflit).
• Analyser des situations simples de conflit et
chercher des solutions pour les éviter ou les régler.
• Agir en cas de conflit.
• Percevoir la nécessité d’un conseil d’enfants : deux ou trois jours avant que le conseil ne soit
mis en place, et à chaque fois qu’un problème se présente, évoquer la nécessité d’en parler
tous ensemble.
« Il veut pas que je joue au foot avec eux dans la cour. », « Je peux amener mes rollers à
l’école ? », « Il a pris des bonbons dans ma poche. », « Les livres sont tout abîmés. », etc.
Exécuter en autonomie des tâches simples • Comprendre les consignes d’activité et les
et jouer son rôle dans des activités conditions de leur réalisation.
scolaires. • Appliquer à bon escient les règles de vie commune.
• Assumer le partage des responsabilités de classe.
• Apprendre à arbitrer
L’enseignant apprend un nouveau
jeu de société à quatre élèves qui
auront, dans le cadre d’ateliers
de langage, à le présenter chacun
à un petit groupe avec la mission
de faire connaître et respecter
les règles.
Une fois cette situation passée,
Voir les compétences transversales
il sera utile d’analyser
(pp. 61-64).
collectivement les questions
relatives à l’application de règles
(respecter son tour, ne pas tricher,
ne pas s’énerver…).
Fiche de préparation n° 9
■ Matériel
– Dispositif d’enregistrement.
– Panneau d’affichage.
– Papier, crayons, feutres…
■ Déroulement de la séquence
• Collectif
– Susciter la curiosité chez les élèves pour des personnes qu’ils côtoient quotidiennement. Lister les
métiers. Organiser le travail des élèves (composition des groupes, méthode d’interview, organisation
dans le temps). Parvenir à un planning illustrant les différentes phases du projet.
Consigne : « Il faut interroger Mme… pour savoir quel est son métier et ce qu’elle fait exactement. »
– Une fois la consigne bien comprise, passer à une phase de travail en petits groupes (interview avec
l’aide d’un adulte, retranscription des informations par l’adulte sous la dictée des élèves, illustration par
les élèves des différentes tâches).
– Présentation collective du panneau « Métiers » aux autres groupes : échanges, questions/réponses.
– Comparaison collective des tâches des différents professionnels. Chaque tâche devrait faire l’objet
d’une étiquette repositionnable permettant de placer horizontalement les tâches identiques (nettoyer,
aider, apprendre aux enfants…).
– Décorer puis afficher ce panneau près d’un lieu de passage des autres élèves et des parents de
l’école.
■ Évaluation ■ Prolongement
• Illustrer les principales tâches des uns Tirer parti de ce travail pour organiser
et des autres. les responsabilités des élèves dans la classe
• Savoir associer chaque professionnel et dans les espaces collectifs.
aux différentes tâches.
■ Matériel
Enregistrement d’une séquence de langage comportant des phases importantes de brouhaha démontrant
qu’il est difficile de se comprendre.
■ Déroulement
de la séquence
• 2e séance : collectif Par groupes de deux : illustrer
• 1re séance : collectif
Rappel de la situation, des chaque petite règle.
Écoute de l’enregistrement et
réactions libres des enfants. causes et des propositions
Questions de l’enseignant : mises en évidence. Reprendre
– « Que se passe-t-il ? », « Que chacune de ces propositions et • 3e séance : collectif
font les enfants ? » Amener les les analyser ensemble. C’est Présenter son travail au grand
élèves à décrire la situation. l’explicitation de ces situations groupe qui optera pour les
– « Pourquoi cela se passe-t-il qui permet aux élèves de illustrations les plus
ainsi ? » Noter les causes comprendre la nécessité et le significatives.
ostensiblement au tableau ou sens de chacune des règles. Le texte des règles sera
sur une feuille. Relire ensuite Ex. : « Il faut lever le doigt pour présenté à l’aide de l’ordinateur
aux enfants la liste des causes parler. » Distinguer « lever le (utilisation du traitement de
possibles. doigt » de « se lever », le bras texte) ou par découpage et
– « Comment faudrait-il faire en l’air pour parler. « Pourquoi collage de lettres par les élèves
pour parler ensemble ? » Noter faut-il lever le doigt ? Quand eux-mêmes lors d’un travail par
les propositions. lever le doigt ? Comment faire ateliers.
si plusieurs enfants lèvent le
doigt ? »
■ Évaluation ■ Prolongements
Leur référence à ces règles en situation pour Repérer les situations ou les espaces nécessitant
signaler un comportement qui ne convient pas. que soient déterminées des règles communes.
Ex. : « Comment se déplacer sans faire de bruit,
en classe, dans les couloirs ? Que faire quand on
a fini son travail ? »
■ Matériel
– Illustrations d’albums présentant une scène habituelle : un enfant exerce sa force contre un autre.
– Album de Nadja, Tiens bon, Ninon !, L’École des loisirs, 1988.
– Feuilles, crayons, feutres…
■ Déroulement de la séquence
• Collectivement • Par groupes de 6 élèves, animés par l’enseignant
– Analyser les illustrations et en repérer les points – Lister les situations de la vie scolaire dans
communs. Temps de libre expression et de mise lesquelles le problème se pose de manière
en évidence du problème. identique ou proche.
– Découvrir l’album par les illustrations – Rechercher, en s’appuyant sur les albums, en
seulement. Repérer qu’il s’agit du même thème ; mobilisant notre mémoire d’histoires entendues
imaginer les solutions puis découvrir celle de en classe ou à la maison, les solutions possibles.
l’histoire. Réactions des élèves ? • Par groupes de 2 élèves
– Lecture du texte de l’histoire par l’enseignant. Faire illustrer par les élèves les différentes
S’attarder sur la ou les scènes de résolution du solutions.
problème.
– Procéder de la même façon pour un ou deux • Collectivement
autres albums évoquant le même problème, mais Faire l’inventaire des solutions illustrées et choisir
aboutissant à des traitements différents. les solutions les plus compréhensibles (justifier
les choix).
■ Évaluation ■ Prolongement
• Repérer des situations de même type. Reproduire la même démarche, mais à partir
• Les mettre en mots et s’efforcer de mettre en d’une nouvelle problématique.
œuvre quelques-unes des solutions. Ex. : « Le personnage souffre de sa solitude.
• En cas de problème, revenir à ces solutions pour Que peut-il faire ? »
s’assurer qu’elles ont été mises en œuvre.
126 COMMENT ENSEIGNER EN GRANDE SECTION
P roposition de programmation annuelle
enfants.
• Nommer les différents adultes • Identifier les fonctions de ces • Connaître les contraintes
de l’école (enseignants, Atsem, différents adultes, leurs de leurs fonctions et contribuer
aides-éducateurs, intervenants espaces d’intervention. à les alléger en prenant des
extérieurs…). responsabilités individuelles et
collectives au sein de la classe
et de l’école.
• En groupes de 2 ou 3, réaliser • Concevoir et mettre en œuvre • Participer à la gestion
COOPÉRER ET DEVENIR AUTONOME
• Comprendre les consignes • Assumer le partage des • Tenir des rôles dans
COMPRENDRE CE QU’EST L’ÉCOLE
BO
« L’activité physique et les expériences corporelles contribuent au développement moteur,
sensoriel, affectif et intellectuel de l’enfant. Elles sont l’occasion d’explorer, de s’exprimer,
d’agir dans des environnements familiers, puis, progressivement, plus inhabituels. Elles
permettent de se situer dans l’espace. » Y
Pratique
Gérer le
d’activités
temps Activités
physiques libres d’expression à visée
ou guidées artistique
Pratique
Les outils
d’activités
PROJET de
quil’enseignant
comportent
La Grande Section des règles
fait son cirque
128
L es compétences
BO
« Grâce aux diverses activités, les enfants acquièrent une image orientée de leur propre
corps. Ils distinguent ce qui est : devant, derrière, au-dessus, au-dessous, puis à droite et à
gauche, loin et près. Ils apprennent à suivre des parcours élaborés par l’enseignant ou
proposés par eux ; ils verbalisent et représentent ces déplacements. » Y
Se repérer et se déplacer dans l’espace. • Se déplacer dans des formes d’action inhabituelles
remettant en cause l’équilibre.
• Se déplacer dans des environnements proches puis
progressivement dans des environnements étrangers
et incertains (cour, parc public, petit bois…).
• Participer à un jeu d’orientation.
• Se déplacer sur ou avec des engins présentant
un caractère d’instabilité (tricycles, trottinettes,
vélos, rollers…).
• Se déplacer dans ou sur des milieux instables
(eau, neige, glace, sable…).
• Prendre contact avec l’eau.
• S’immerger dans l’eau.
• Marcher, courir, sauter dans l’eau.
• Se déplacer sur l’eau, expérimenter la flottaison.
• Explorer la profondeur.
• Plonger. DOC 45
Petites situations-problèmes
• Comment franchir un espace avec deux chaises
sans mettre les pieds au sol ?
• Comment se déplacer avec deux caissettes
d’un point à un autre ?
• Comment se déplacer sans matériel et sans
mettre les pieds au sol ?
Expérimenter
Différentes façons :
• d’entrer dans l’eau ;
• de se déplacer sur l’eau ;
• de se déplacer dans l’eau.
S’immerger totalement
• S’asseoir, tête immergée.
• S’immerger pour aller chercher un objet. Explorer la flottaison
• S’immerger après une activité de glisse ou • Se déplacer sur l’eau avec perte
de saut. d’appui plantaire sur un temps de plus
• Sauter dans l’eau, avec ou sans aide. en plus long.
• Sauter et se déplacer. • Se déplacer sur le ventre, sur le dos.
Accepter les contraintes collectives. • Avec son équipe, en courant, transporter des objets
d’un point à l’autre sans se faire toucher par un enfant
défenseur.
• Transporter avec les mains, déplacer avec un palet,
un cerceau, un panier, lancer… des objets de taille et
de poids différents vers un objectif.
• Réaliser ces opérations en temps limité (sablier,
course relais).
• Réaliser ces opérations avec des obstacles,
matériels à contourner, à franchir.
• Réaliser ces opérations en évitant un adversaire.
DOC 47 Face-à-face
S’exprimer sur un rythme musical ou non, Danser (se déplacer, faire les gestes) en concordance
avec un engin ou non. avec la musique, le chant et les autres enfants.
• Se déplacer sur la musique de différentes façons.
• Repérer les phrases musicales (phrases dansées).
(Notion de durée.)
• Respecter une disposition spatiale simple (ronde,
file, ligne, colonne, spirale).
• Respecter sa position par rapport aux autres (l’un
après l’autre, les uns à côté des autres).
• Augmenter le vocabulaire corporel.
• Créer une danse, puis la montrer en traduisant les
changements de la musique.
FICHE DE PRÉPARATION N° 13
Fiche de préparation n° 12
■ Organisation ■ Durée
Six ateliers tournants : 30 à 45 min.
– Lancer dans la corbeille.
– Jeu de quilles.
– Volley à deux avec baudruche.
– Lancer dans un cerceau.
– Lancer un ballon contre la balle suspendue.
– Lancer le ballon après les différentes marques au sol.
■ Matériel
– Balles de mousse, petits ballons, balles, ballons de baudruche, balle de mousse suspendue à un fil.
– Corbeilles, cerceaux, cibles, quilles, fil tendu en hauteur.
– Marques (ruban adhésif de couleur ou craie) au sol.
■ Évaluation ■ Prolongements
Précision et intensité du geste Cette organisation en ateliers centrés sur une grande action
adaptées au type de lancer. motrice pourra s’appliquer au saut, à l’équilibre.
Cette activité est à proposer plusieurs fois dans l’année.
Il sera sans doute nécessaire de complexifier la tâche
en éloignant les corbeilles et les cerceaux, en diminuant
le nombre de quilles, en levant le fil servant de filet de volley, en
éloignant ou en resserrant les marques au sol, en encourageant
les enfants à introduire de nouvelles règles de jeu.
■ Organisation ■ Durée
Cette activité est à proposer plusieurs fois dans 3 séances de 20 min réparties sur une semaine.
l’année, en complément de présentations de
danses structurées. Le répertoire corporel sera
progressivement étendu, représenté, traduit
oralement.
■ Matériel
– Fiches élaborées par les élèves représentant les différents types de déplacements mis en œuvre dans
les danses connues : entrée – formation – déplacements – mouvements – fin.
– Le chant choisi sera très simple, assez lent, ou comportant des temps très contrastés.
■ Évaluation ■ Prolongement
Enchaînement des déplacements bien mémorisé On pourra remplacer le chant par un morceau
et exécuté. musical obéissant aux mêmes contraintes.
Introduire l’utilisation de matériel.
BO
utiliser des repères spatiaux et temporels. […] Il devient capable de compter, de classer,
d’ordonner et de décrire, grâce au langage et à des formes variées de représentation (dessins,
schémas). Il commence à comprendre ce qui distingue le vivant du non-vivant (matière,
objets). » Y
Découvrir
Découvrir
les formes et
les objets les grandeurs
Découvrir
la matière Approcher
les quantités
et les nombres
Découvrir
le vivant
Se repérer
dans l’espace Se repérer
dans le temps
PROJET
Créer des livres
et des cartes animés
140
L’ APPROCHE SCIENTIFIQUE
BO
« L’enfant observe, il pose des questions et progresse dans la formulation de ses interroga-
Y
tions vers plus de rationalité. Il apprend à adopter un autre point de vue que le sien propre
et sa confrontation avec la pensée logique lui donne le goût du raisonnement. »
Découvrir Découvrir
les objets le vivant
Découvrir
la matière
Reconnaître, nommer, décrire, comparer, • Nommer les différents objets de la vie quotidienne.
ranger et classer des objets selon leurs • Décrire le fonctionnement d’objets techniques
qualités et leurs usages. simples.
• Comparer deux objets de fonction identique
(ex. : deux taille-crayons).
• Classer les objets selon leurs usages (ex. : tous
les objets servant à couper, à perforer…).
• Ranger les objets selon des critères simples
(ex. : le moulin électrique est plus rapide que
le moulin manuel).
• Choisir des outils et des matériaux adaptés à
une situation, à des actions techniques spécifiques
(plier, couper, coller, assembler, actionner…).
• Utiliser des procédés empiriques pour faire
fonctionner des mécanismes simples.
• Observer le
fonctionnement
d’appareils
ménagers simples :
batteur électrique,
• Réaliser des constructions à partir
moulin à légumes…
d’un modèle, d’une fiche.
• Réaliser la maquette d’une ville
imaginaire, la maquette des ateliers • Utiliser des appareils
de motricité. alimentés par des piles
• Réaliser des objets simples par (lampe de poche,
pliage (cocotte, girouette…), jouets,
assemblage (bilboquet…). magnétophone…).
• Fabriquer des cartes animées.
FICHE DE PRÉPARATION N° 15
Connaître des manifestations de la vie • Décrire les réactions d’un homme, d’un animal,
animale et végétale, les relier à de grandes d’une plante.
fonctions : croissance, nutrition, locomotion, • Connaître les moyens d’assurer sa croissance
reproduction. et sa protection.
DOC 50 • Décrire sa façon de se déplacer.
• Décrire sa façon de se nourrir.
Nommer les principales parties du corps • Connaître sa façon de percevoir le monde.
humain et leur fonction. • Connaître la façon dont il se reproduit.
• Décrire son environnement.
• Comparer les moyens et les types de déplacement
de différents animaux.
• Comparer chez un animal et l’homme les
manifestations des grandes fonctions. DOC 51
Distinguer les cinq sens et leur fonction. • Décrire, comparer et classer des perceptions
élémentaires :
– tactiles ;
– gustatives ;
– olfactives ;
– auditives ;
– visuelles.
• Associer à des perceptions déterminées les organes
des sens qui correspondent.
Connaître et appliquer quelques règles • Savoir se laver les mains, les dents…
d’hygiène du corps, des locaux, • Connaître les types d’aliments composant nos repas
de l’alimentation. et l’importance de chacun d’eux.
• Appliquer des règles simples d’entretien et de
propreté de la classe et de la cour.
• Classer des petites photos d’animaux dans un tableau à • Comparer la façon de dormir
partir de critères physiques et fonctionnels. de plusieurs animaux : chat,
• Fabriquer le jeu des familles d’animaux (mâle, femelle, chauve-souris, girafe, flamant
bébé). rose, éléphant…
• Atelier de langage : par deux, retrouver dans une suite de • Comparer la façon de manger,
photos, à partir de questions posées à un camarade, celle de s’occuper des petits,
correspondant à un animal précis (reprise des d’utiliser son environnement…
caractéristiques physiques et fonctionnelles d’un animal).
Importance de la vue
• Jeu des taupes : un enfant a les yeux bandés ; il doit franchir un parcours comportant des obstacles
à l’aide d’indications données par un camarade.
• Se déplacer dans le préau avec une canne, yeux bandés.
• Lors d’une promenade en ville, imaginer les dangers courus par une personne non voyante.
• Connaître quelques signes de l’alphabet braille, former quelques mots simples, consulter un livre
en braille. DOC 49
• Utiliser des objets pour mieux voir : des loupes, des miroirs grossissants permettant d’observer
des fourmis, la peau de sa main… Dessiner ce qui a pu être observé.
L’audition
• Lister tout ce que l’on peut faire
grâce à une bonne audition.
• Petit jeu à deux : apprendre à lire
sur les lèvres d’un camarade et faire
ce qu’il demande.
• Organiser différents jeux ou activités permettant de
percevoir la fonction de chaque organe.
• Repérer les situations où un organe des sens fonctionne
mal ou ne fonctionne pas (rhume, brûlure…).
Savoir alerter : donner son nom, l’endroit où l’on se trouve, décrire une
situation, nommer les parties du corps, téléphoner, chercher de l’aide.
• Simuler des situations d’alerte.
• Veiller ou accompagner un camarade blessé.
a b c d e f g h i j
k l m n o p q r s t
u v w x y z ç é à è
ù a e i o u e i u œ
, ; : . ? ! « ( ) ’
- espace maj.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 0
boNjoUr
ami écoLe
DOC 49
146 COMMENT ENSEIGNER EN GRANDE SECTION
Il permet de représenter tout ce que l’on apprend sur un animal, une plante…
Je suis ...............................................
Je vis ................................................
Je mange .........................................
Je me déplace .................................
Je me reproduis ...............................
ATTENTION DANGER !
L’objectif
Faire fabriquer par les élèves un jeu d’échelles sur lesquelles on tombe) portant sur les objets
(un plateau type « jeu de l’oie » avec des cases dangereux à la maison.
« avancer », « stationner », « reculer », Ce jeu, qui se joue avec un dé, mobilise des
« retourner au point de départ » selon les images groupes de 3 ou de 4 élèves.
La démarche
• Repérer et découper dans un catalogue : • Créer ensemble certains panneaux danger sur
– tous les objets qui coupent ou qui pincent le modèle de ceux du code de la route.
(couteau, tournevis, ciseaux…) ; Inventer un « code soin » en recherchant du côté
– tous les objets qui brûlent (fer à repasser, des signalétiques des hôpitaux, de la Croix-
plaque électrique, cigarette, allumettes…). Rouge…
• Lister les différents effets négatifs et les • Fabriquer le jeu d’échelles faisant apparaître
moyens de les éviter : quelques règles simples de sécurité qu’il faudra
– apprendre à les utiliser correctement ; justifier.
– distinguer les objets qu’un enfant peut utiliser – Si l’on tombe sur un objet dangereux parce que
seul ou non ; mal utilisé, on doit reculer.
– savoir repérer dans quelles conditions ces – Si l’on s’est blessé, on doit tirer une carte
objets sont inoffensifs ; « soins » correspondant au problème rencontré.
– savoir repérer dans quelles conditions ils sont – Si l’on tombe sur un panneau « Danger », on
dangereux ; doit attendre et passer son tour.
– comprendre de ne pas les utiliser pour jouer ou – Si l’on tombe sur une carte illustrant un objet
pour se battre (objets qui coupent) ; correctement utilisé, on saute une, deux cases…
– ne pas approcher des yeux, de la bouche, etc. ;
– comprendre de ne pas approcher la main de • Écrire, avec l’aide de l’enseignant et sous sa
ces objets lorsqu’ils sont en marche. dictée, la règle du jeu d’échelles.
Fiche de préparation n° 14
■ Matériel
– Bouteilles en plastique, clous, vis, écrous, ficelle, fil de fer, ciseaux, aimants…
– Les bouteilles en plastique sont remplies de clous, trombones, vis et écrous. Les élèves disposent
de différents matériaux (ficelles, cordes, fil de fer, aimant…).
■ Déroulement de la séquence
• Collectivement • Premier bilan collectif
Présenter la bouteille et demander aux élèves de Faire indiquer les techniques retenues dans les
trouver ce qu’il faut faire. différents groupes. Noter au tableau les moyens
Donner ensuite la consigne et écouter leurs utilisés et leurs effets. Ce bilan doit permettre
premières propositions sans se prononcer. d’écarter certaines techniques pour se recentrer
Consigne : « Vous devez faire remonter et sortir progressivement sur l’aimant.
ce qui est dans la bouteille sans la retourner. • En petits groupes
Quand vous aurez trouvé une solution, il faudra Il s’agit d’expérimenter les moyens restants.
essayer encore une fois pour voir si elle Inciter les élèves à utiliser l’aimant s’ils ne l’ont
marche. » pas fait par eux-mêmes. Ils peuvent coller l’aimant
à la paroi de la bouteille pour faire remonter
• En petits groupes progressivement un objet après l’autre ou
Chaque groupe de 3 élèves dispose d’une rattacher l’aimant à une ficelle ou à du fil de fer et
bouteille et du matériel complémentaire, dont un l’insérer dans la bouteille, ce qui sera plus rapide.
aimant. Circuler entre les groupes pour observer, • Synthèse collective
rappeler la consigne, faire expliciter les Analyse des résultats de chaque groupe puis
trouvailles ou les difficultés. description des qualités de l’aimant.
■ Évaluation ■ Prolongement
• La proposition d’une solution par groupe. Observer plusieurs aimants, de cuisine par exemple,
• L’utilisation de l’aimant dans une situation repérer les objets auxquels on peut les coller, les lister,
similaire. imaginer des jeux simples…
■ Matériel
Cartons de textures différentes, papiers de couleur, colle, ruban adhésif, ciseaux, crayons…
■ Déroulement de la séquence
leur a posé des difficultés. Cette analyse sera utile
• Collectivement
pour les élèves qui fréquenteront par la suite cet
– Observer une carte animée, ou une page de
atelier.
livre, réalisée selon la même technique. Décrire
– Puis rédaction collective et illustration de la
la technique de réalisation.
fiche technique de réalisation qui pourra être
– Présenter la situation et chercher avec les
réutilisée de façon autonome.
élèves quelles sont les étapes nécessaires à la
fabrication de la carte. La technique de réalisation
• Individuellement, au sein d’ateliers • Plier une feuille assez cartonnée en deux. Sur
– Tâtonnements libres en ateliers avec du papier la première partie, évider, en son centre, un carré
de récupération (les enfants peuvent faire de 2 à 3 cm de côté (aide de l’enseignant).
plusieurs essais). Ces manipulations permettent • Coller ou scotcher les trois bords en réservant
de comprendre la nécessité d’utiliser des la place de la languette (il faut que la languette
matériaux solides mais non rigides, d’apprendre à s’insère facilement).
mesurer, à dessiner au crayon avant d’utiliser les • Calculer la taille de la languette (carton plus
feutres… rigide) qui sera insérée sur la largeur droite
– Réalisation par ateliers (disponibilité de de la feuille pliée (il faut qu’elle dépasse
l’enseignant pour aider à découper, écrire les suffisamment).
petits mots, faire évoquer ce qu’il reste à faire…) • Illustrer deux à trois petits carreaux de cette
de la carte animée. languette (un baiser, un bouquet de fleurs, des
petits mots doux…, chacun d’eux doit tenir dans
• Collectivement l’espace évidé).
– À la fin de chaque atelier, les enfants évoquent • Décorer librement la carte elle-même et signer
collectivement ce qu’ils ont bien su faire et ce qui du prénom de l’enfant.
■ Évaluation
• La réalisation de la carte animée elle-même.
• Des propositions d’idées de cartes animées portant sur cette technique.
Les compétences
Les compétences relatives à la structuration de l’espace vont se construire tout
au long de l’école maternelle. Ces dernières prennent en considération l’espace
très familier, mais doivent progressivement s’étendre à des environnements moins
ordinaires (espace feuille, collections d’objets disposés provisoirement, lieux
inconnus…).
La communication instaurée, au sein de la classe, sur l’étude de ces milieux impose
la prise en compte du point de vue de l’autre. Cette décentration est complexe et
doit faire l’objet d’une attention spécifique de la part de l’enseignant.
• Coder un déplacement.
FICHE DE PRÉPARATION N° 16
• Décoder un déplacement.
• Reconnaître l’espace représenté.
• Reconnaître les signes, conventionnels ou non,
utilisés pour coder le déplacement.
• Décrire ce déplacement en utilisant le vocabulaire
approprié.
• Effectuer le déplacement représenté.
Se repérer dans l’espace d’une page. • Distinguer le haut du bas, la droite de la gauche,
le milieu de la page.
• Positionner un objet dans cet espace et décrire
sa position.
Ateliers de langage
• Dictée de collage de gommettes : deux enfants sont
séparés par un paravent ; le premier indique à l’autre
comment reproduire un personnage, un paysage, une
figure complexe à l’aide de gommettes. Vérification et
analyse des causes d’erreurs.
• Variantes : dictée de maquette à l’aide de petits
personnages, éléments de décor…
Le parcours d’orientation
Il s’agit pour les élèves de trouver l’objet caché en s’aidant d’un plan
de l’école. Par petites équipes de 5, ils doivent lire le plan, le codage
des déplacements.
Ils peuvent, par la suite, inventer un parcours d’orientation et le coder.
Ils peuvent également dicter oralement le parcours.
Ex. : le jeu des taupes en éducation.
■ Organisation ■ Durée
Collective puis en groupes. 3 séances de 20 min.
■ Matériel
Un parcours aménagé dans la salle polyvalente de l’école : cinq ateliers successifs avec un sens de
rotation imposé.
1) Marcher sur une poutre en équilibre.
2) Sauter le plus loin possible, départ pieds joints dans un cerceau.
3) Grimper sur un espalier pour toucher un point en haut à droite visualisé par un foulard.
4) Passer à plat ventre sous une série de bancs.
5) Courir le plus vite possible, en slalom, entre une série de plots.
■ Déroulement
• Collectivement • En groupes (quatre groupes de deux élèves)
Les élèves se rendent dans la salle polyvalente De retour en classe, les élèves recherchent,
pour observer les ateliers qui ont été utilisés. en groupes, une manière de représenter
Sous la forme d’un dialogue dirigé, les cinq l’aménagement complet de la salle polyvalente,
espaces spécifiques sont observés, avec le souci puis de coder les déplacements réalisés.
de trouver un codage qui puisse être compris.
Cette recherche sert de prétexte à un travail qui • Collectivement
vise à décrire finement l’installation et ses Rassemblés dans la salle polyvalente, les groupes
conséquences pour le franchissement des vérifient l’exactitude de leurs propositions
obstacles (ex. : il faut placer quatre bancs les uns et confrontent leurs points de vue.
à côté des autres, il faudra passer dessous en
rampant à plat ventre, l’atelier qui suit le saut
en longueur est…).
■ Évaluation ■ Variantes
En utilisant le codage retenu pour les différents Un travail du même type peut être réalisé à partir
ateliers, l’enseignant ou des groupes d’élèves de l’installation de plusieurs ateliers dans la
peuvent proposer un autre aménagement, sur classe (ex. : graphisme, peinture, tris d’objets,
d’autres plans, afin que des camarades installent jeux de société, découpage et collage).
le matériel, dans la salle, en fonction des Une activité visant à réaliser le plan de la classe,
indications données. en situant les « coins aménagés permanents »,
peut être envisagée pour prolonger le travail
entrepris ou pour procéder à une évaluation
des acquisitions.
■ Organisation ■ Durée
Travail en ateliers de 6 élèves. 20 min.
■ Matériel nécessaire
Tapis « circuit routier », voitures miniatures, panneaux, personnages, végétation en plastique (Playmobil),
plusieurs photographies d’aménagements.
■ Déroulement
• Collectivement • En groupes
Le groupe réalise, avec l’aide de l’adulte, un Deux groupes de trois élèves sont mis en activité
aménagement en prélevant les indices pertinents à partir de deux photographies différentes
et en confrontant les points de vue. (les deux aménagements sont réalisés sur
Consigne : « Observez attentivement deux zones distinctes du tapis).
la photographie et installez correctement
les éléments sur le tapis. »
• Certains élèves ont des difficultés à situer les ⇒ Procéder progressivement en se mettant
objets les uns par rapport aux autres (devant, à la place de chaque élément, en faisant formuler
derrière, sur le côté droit…). la situation de chaque objet par rapport
à un repère précis.
■ Évaluation ■ Variantes
Chaque groupe doit valider la production de Les différents coins permanents (cuisine, épicerie,
l’autre, sous la conduite de l’enseignant. poupées…) peuvent faire l’objet d’un travail du
même ordre. Le nombre d’éléments à considérer
peut varier en fonction du niveau des élèves.
• Situer des objets par rapport • Décrire et représenter • Décrire des espaces moins
à des repères fixes. simplement l’environnement familiers (espace vert, terrain
• Situer des objets par rapport proche (classe, école, vague, forêt, étang, haie,
à soi. quartier…). parc animalier).
• Distinguer le haut du bas, • Coder un déplacement. • Savoir reproduire l’organisation
la droite de la gauche, le milieu • Décoder un déplacement. dans l’espace d’un ensemble
de la page. • Reconnaître l’espace limité d’objets (en les manipulant,
• Positionner un objet dans cet représenté. en les représentant).
espace et décrire sa position. • Reconnaître les signes, • Connaître les termes de
conventionnels ou non, utilisés localisation, d’orientation
pour coder le déplacement. et de déplacement. Les exprimer
• Effectuer le déplacement par l’emploi d’un vocabulaire
représenté. approprié.
Les compétences
La structuration du temps à l’école maternelle vise principalement à aider l’enfant à
passer d’un temps personnel, subjectif et éclaté, à un temps continu, organisé,
structuré et intelligible.
L’acquisition du vocabulaire qui en découle met en évidence le lien étroit qui existe
entre cet apprentissage et la maîtrise de la langue (ex. : avant, après, en même
temps, hier, demain, ce soir, ce matin, cette semaine…).
Par ailleurs, le travail mené sur la structuration du temps doit souvent prendre en
considération la structuration de l’espace (ex. : le temps mis pour parcourir une
certaine distance ou pour atteindre un point préalablement défini).
Réversibilité/ La succession
irréversibilité • Chronologie d’une
• Transformation de sortie, d’une recette,
la matière (cuisine) d’un parcours de
• Cycle de la vie motricité, d’une histoire,
(vie, mort) d’un projet
• La notion d’âge • Déroulement d’une
journée, d’une semaine,
d’un mois
• Succession des fêtes,
des saisons…
L’évolution
• Distinction
passé/présent/futur La durée
• Observer les Évaluer, comparer
changements : des durées (sablier,
croissance d’une calendrier, combustion
plante, d’un animal, Le rythme d’une bougie…)
d’un enfant • Comptines, chants,
• Comparer la vie des phrases musicales
parents et grands- • Algorithmes
parents et celle des • Calendrier annuel
enfants à travers leurs • Notion de cycle
jeux, les objets de la vie
quotidienne
• Les cahiers de
mémoire de la vie
de la classe, de l’école
Utiliser des repères dans la journée, • Se repérer dans le temps social, familial, scolaire.
la semaine et l’année. • Identifier des repères réguliers (moments de la
Situer des événements les uns par rapport journée scolaire, des temps extrascolaires) et
aux autres. hebdomadaires (le nom des jours de la semaine,
d’école ou non, des activités spécifiques…).
DOC 55
• Identifier des repères propres aux différentes
saisons : leur nom, leurs caractéristiques (aspect
de la nature proche, météo, habillement, activités
spécifiques…), aux mois de l’année : leur nom,
leurs caractéristiques (fêtes, vacances, saisons…).
• Retrouver l’ordre chronologique de ces différents
temps.
■ Organisation ■ Durée
Ateliers de 4 élèves. 15 min, voire plus si les illustrations doivent être
collées sur un support.
■ Matériel nécessaire
Sept dessins préalablement réalisés par les élèves pour illustrer une histoire lue en classe.
■ Déroulement
• Travail antérieur collectif • Travail en ateliers (quatre élèves)
Une histoire issue d’un livre de la bibliothèque est Chaque groupe est chargé d’insérer deux images
lue collectivement à la classe. choisies par l’enseignant dans la bande dessinée
Lors d’un travail en ateliers, plusieurs élèves ont réalisée (cinq dessins chronologiquement
réalisé sept dessins qui illustrent bien la trame rangés). L’activité s’effectue sous le contrôle de
narrative du récit. l’enseignant qui vérifie les propositions des
Consigne : « J’ai placé cinq dessins qui racontent enfants en les amenant à justifier leur choix.
l’histoire lue hier. Voici deux dessins Le vocabulaire relatif aux indicateurs temporels
supplémentaires, il faut les placer au bon endroit doit faire l’objet d’une attention particulière.
en respectant l’ordre des événements. » Plusieurs recherches pourront être effectuées en
choisissant, à chaque fois, des dessins différents
à insérer.
■ Évaluation ■ Variante
Individuellement, l’enseignant procède à une Augmenter ou diminuer le nombre de dessins
activité du même type, dans un temps différé. à prendre en compte ou à insérer en fonction
Les réponses des élèves doivent faire l’objet des possibilités des enfants.
d’une écoute attentive au moment de la
justification (ex. : l’emploi de mots précis comme
d’abord, ensuite, puis, après, avant, à la fin,
au début…).
■ Organisation ■ Durée
Un groupe de 6 élèves est rassemblé autour de 3 séances de 20 min.
l’enseignant pour observer des documents relatifs
à la sortie au zoo.
■ Matériel nécessaire
Entre six et douze documents qui représentent des moments précis de la visite (un ticket pour l’entrée
du zoo, une photographie du pique-nique, un dessin sur les lions en cage, des cacahuètes données
aux singes, un dessin sur le repas des pingouins, une photographie du grand rocher…).
■ Évaluation ■ Variantes
La dernière étape correspond à une phase Un travail du même type peut être effectué avec
d’évaluation individuelle. d’autres sorties, avec une histoire issue d’un
album de jeunesse, avec des photographies
représentant une expérience réalisée en classe…
• Se repérer dans le temps social, • Identifier des repères propres • Repérer la simultanéité de
familial, scolaire. aux différentes saisons : leur certaines activités (« Que font
• Identifier des repères réguliers nom, leurs caractéristiques vos parents pendant que vous
(moments de la journée scolaire, (aspect de la nature proche, êtes en classe ? »).
des temps extrascolaires) et météo, habillement, activités
hebdomadaires (le nom des jours spécifiques…), aux mois de
de la semaine, d’école ou non, l’année : leur nom, leurs
des activités spécifiques…). caractéristiques (fêtes,
vacances, saisons…).
• Raconter, à l’aide de supports divers (illustrations, objets, dessins), des moments vécus (sorties
scolaires, histoires lues…), en respectant la chronologie des événements ou la trame narrative du récit.
• Maîtriser le vocabulaire adapté.
Quelques repères
À l’école maternelle, l’enfant doit être confronté fréquemment à des jeux et à des
problèmes portant sur les quantités. En effet, si les nombres sont parfois utilisés par
les élèves, ils ne sont pas nécessairement reliés à l’idée de quantité ou de position.
La distinction entre cardinal et ordinal permet de mettre en évidence deux types
d’activités spécifiques :
– la possibilité d’évoquer une quantité sans que celle-ci soit présente ou de l’utiliser
rapidement dans une situation concrète (la mémoire de la quantité) ;
– se souvenir de la place d’un objet dans une liste rangée sans avoir à mémoriser la
totalité des éléments (la mémoire de position).
CORRESPONDANCE SÉRIATION
Dénombrer une quantité en utilisant la suite • Reconnaître globalement et exprimer des petites
orale des nombres connus. quantités organisées en configurations connues
(doigts de la main, constellations du dé).
• Reconnaître les configurations des dés,
des cartes à jouer… DOC 57
• Associer différentes configurations entre elles.
Mémoriser la suite des nombres au moins • Réciter la comptine à partir de 1, puis de n’importe
jusqu’à 30. quel autre nombre.
• Réciter en intercalant un mot : un bonbon, deux
bonbons…
• Énoncer la suite des nombres à l’intérieur de
comptines.
• Énoncer la suite des nombres deux par deux,
trois par trois.
• Compter à rebours : dire la comptine à l’envers.
Associer le nom des nombres connus avec • Reconnaître l’écriture des nombres connus
leur écriture chiffrée. placés dans l’ordre.
• Reconnaître l’écriture des nombres connus placés
dans le désordre. DOC 58
1
• Utiliser différents jeux de société
utilisant des dominos 2
ou des dés.
• Imaginer différentes 3
configurations d’un même nombre
4
à partir de points, de traits ou de
tout autre motif. 5
• Se constituer son cahier des
premiers nombres à illustrer. 6
• Écrire la date du jour, le nombre • Association de dominos pour créer un nombre par addition
d’élèves présents, le prix des des parties qui se touchent.
produits de l’épicerie avec des Disposer un paquet de cartes contenant les nombres de
étiquettes. Utiliser des imitations 0 à 10.
d’euros pour procéder à des Distribuer un jeu de dominos entre deux enfants au plus.
échanges au coin marchande. Le premier tire une carte et doit réaliser, avec deux bords
• Utiliser ces étiquettes pour de dominos, le nombre pioché.
numéroter les mots d’une phrase,
les images séquentielles à placer
dans l’ordre…
• Utiliser des jeux de dominos avec
chiffres et non des constellations
de points.
• Jeu de Kim des nombres : S’il y parvient, il marque 1 point. Sinon, son adversaire peut
présenter plusieurs nombres, essayer à son tour et marquer ainsi 1 point.
en dissimuler un, le trouver de Celui qui a le plus de points a gagné.
mémoire.
DOC 57 Variantes du jeu de dominos
• Mémory.
■ Organisation ■ Durée
La classe est répartie en plusieurs groupes pour Phase collective : 20 min.
jouer à des jeux différents selon le niveau Travail en groupes : 15 min.
d’acquisition des élèves (courses, déplacements
de pions sur une grille…) et nécessitant
l’utilisation d’un ou de deux dés.
■ Matériel nécessaire
Des jeux de société disponibles dans le commerce ou fabriqués par les élèves (ex. : parcours, pions,
dés en carton…).
■ Déroulement
• Collectivement
Observer les jeux placés dans les différents ateliers, rappeler les règles et l’importance de bien prendre
en compte le résultat des dés pour effectuer les déplacements.
Suggérer de faire vérifier le résultat proposé par l’élève en comptant les points.
Consigne : « Lancer le ou les deux dé(s), évaluer le résultat ou compter les points obtenus, puis faire
avancer le pion sur la grille de jeu. »
• En groupes
Les élèves jouent librement pendant un temps déterminé. L’enseignant s’assure de la bonne
compréhension des consignes et du respect des règles.
• Suggestion : en fonction du comportement des élèves ou du temps consacré à l’activité, des rotations
dans les différents jeux peuvent être effectuées, au sein de la même séquence, à un autre moment de
la journée ou de la semaine.
• Des groupes de besoin peuvent être constitués en fonction des observations réalisées pour travailler
spécifiquement les compétences attendues ou pour augmenter le niveau d’exigence (ex. : jouer avec
deux ou trois dés).
Dans le cas où deux ou trois dés sont utilisés, il convient de bien observer comment les sommes sont
calculées : perception globale, perception globale du premier dé puis comptage, progression en deux
ou trois temps sur la grille, etc.
■ Évaluation ■ Variante
• Évaluer les performances des élèves lors Augmenter le nombre de dés (1 à 3).
des activités.
• Envisager de procéder à des tests individuels,
en situation réelle (un ou deux dés sont lancés),
à partir de dessins présentés sur une feuille.
■ Organisation ■ Durée
Ateliers autonomes de 8 élèves puis de 2 élèves, 15 min.
où chacun construit un pantin articulé.
L’enseignant intervient dans les groupes de
8 élèves.
■ Matériel nécessaire
Attaches parisiennes, feuilles cartonnées sur lesquelles sont dessinées les différentes parties
du pantin à découper (tête, corps, jambes, bras), ciseaux, feutres.
Conseil : trouer, préalablement, les endroits nécessaires à l’assemblage afin de faciliter les
manipulations.
■ Déroulement
• En ateliers de 8 élèves • En groupes de 2 élèves
Le groupe observe, avec l’enseignant, le modèle à Les élèves, par deux, exécutent la consigne en
réaliser, puis le démonte pour observer et essayant de trouver une stratégie leur permettant
rassembler les pièces qui le constituent : bras, de distribuer le matériel, notamment le nombre
jambes, tronc, tête, huit attaches parisiennes. d’attaches imposé (8 par personne).
Les 8 attaches sont regroupées et posées sur
une table. • Phase collective de synthèse
Consigne : préparer le matériel, pour quatre Les élèves vérifient, avec l’enseignant, les
groupes, permettant de construire un pantin distributions réalisées en observant le modèle
articulé en observant les différents éléments de référence.
d’un modèle démonté.
Il s’agira donc, pour chacun, de distribuer une
feuille en carton, un nombre d’attaches identique
à celui observé précédemment, ainsi qu’une série
de feutres pour décorer la production.
• Les élèves comptent le nombre d’attaches, ⇒ Proposer de noter le nombre à retenir sur une
mais l’oublient au cours de l’activité. feuille pour ne pas l’oublier (procédure
nécessaire, surtout lorsque les situations seront
plus complexes et imposeront d’en retenir
plusieurs).
• Les élèves utilisent une stratégie peu ⇒ Accepter la stratégie utilisée mais proposer,
performante (correspondance terme à terme, comme un défi, d’en trouver une autre qui les
distribution une par une, en prenant comme conduise à se servir des nombres étudiés en
référence la collection initiale). classe (compter le nombre d’objets).
■ Évaluation ■ Variantes
Proposer des situations de recherche qui Dans d’autres situations, augmenter les quantités
permettent de faire fonctionner d’autres types à distribuer et le nombre d’éléments à prendre
d’ateliers, sans organiser la phase collective en compte (ex. : pour un atelier jeu, faire
préalable. distribuer 2 dés, 4 pions, 1 piste de jeu et 20 jetons
pour comptabiliser les scores).
Résoudre des problèmes portant sur les quantités (augmentation, diminution, réunion, distribution,
partage, en utilisant les nombres connus, sans recourir aux opérations usuelles).
Les compétences
■■ L’élève est amené fréquemment, au cours des activités scolaires, à manipuler des
objets de formes et de dimensions variées. Les observations qu’il peut faire lui
permettent de réaliser différents classements (petit/grand, lourd/léger, mou/dur,
arrondi/pointu, flotte/coule…).
■■ L’enseignant doit exploiter ces approches qui tendent à considérer des catégories, à
prendre en compte et à distinguer de nombreux critères : forme, taille, masse,
contenance… DOC 59
■■ Des activités de fabrication, de classement ou de rangement, en liaison avec le vécu
de la classe, viseront particulièrement à obtenir l’exploitation de stratégies de
dénomination ou de reconnaissance.
■■ Des jeux utilisant le toucher ou la reconnaissance visuelle pourront conduire à
travailler, en situation, les compétences attendues à la fin de l’école maternelle.
■■ Introduire la désignation de certaines formes : carré, triangle, rectangle, rond.
• Organiser un concours de remplissage d’une cuvette avec des bouteilles (ou d’autres
contenants) de taille et de contenance différentes. Faire des essais de transvasement
d’un contenant à un autre en anticipant les effets (ont-ils ou non la même
contenance ?).
• Remplir plusieurs récipients au même niveau que le récipient de référence.
• Classer des récipients (bouteilles, cuvettes, verres…) en fonction de leur capacité.
• Donner toutes les indications pour réaliser un objet comprenant des pièces
de formes précises.
• Dans un dessin complexe, identifier le plus de triangles, de ronds, etc., puis les faire
localiser par son camarade.
Ces ateliers permettent aux élèves de consolider leur connaissance des formes,
de les nommer en situation de communication.
■ Organisation ■ Durée
En demi-groupes (12 à 15 élèves). 20 min.
■ Matériel nécessaire
Proposer une collection d’objets de formes très différentes les uns des autres (ex. : un cédérom,
une boîte, un rouleau d’essuie-tout, un crayon…).
■ Déroulement
• Jouer à la figure mystérieuse : un élève décrit un • Consigne : décrire un objet pour le faire
objet présent dans une collection et les autres découvrir à des camarades. Seule la forme de
enfants doivent retrouver l’objet désigné. l’objet doit être prise en compte.
La consigne initiale impose de prendre en compte
systématiquement le critère « forme ».
■ Évaluation ■ Variantes
Les autres enfants trouvent le ou les objets Augmenter le nombre d’objets ; proposer des
décrits. Chaque équipe peut compter ses points. collections plus complexes (formes voisines).
• Reconnaître des formes. • Comparer et classer des formes (selon la masse, la taille,
• Différencier des formes. la contenance).
• Classer des formes.
« L’école maternelle propose une première sensibilisation artistique. Les activités visuelles
BO
et tactiles, auditives et vocales accroissent les possibilités sensorielles de l’enfant. Elles
sollicitent son imagination et enrichissent ses connaissances et ses capacités d’expression ;
elles contribuent à développer ses facultés d’attention et de concentration. Elles sont l’occa-
sion de familiariser les enfants, par l’écoute et l’observation, avec les formes d’expression
artistique les plus variées ; ils éprouvent des émotions et acquièrent des premiers repères
Y
dans l’univers de la création. »
Le dessin et La voix
les compositions plastiques et l’écoute
186
LE DESSIN ET LES
COMPOSITIONS PLASTIQUES
BO
« Les enfants expérimentent les divers instruments, supports et procédés du dessin. Ils décou-
Y
vrent, utilisent et réalisent des images et des objets de natures variées. Ils construisent des
objets en utilisant peinture, papiers collés, collage en relief, assemblage, modelage… »
PROJET
Habitations d’ici
et d’ailleurs
• Défis peinture
– Comment peindre sans toucher
la feuille ?
– Comment peindre sans pinceau ?
– Comment représenter le vent,
le bruit dans un paysage ?
• Pour présenter son dessin, observer une œuvre
– Comment faire du papier peint ?
d’art, un élément d’un paysage, d’un objet…, il est
très utile d’utiliser des cadres de tailles différentes,
des « fenêtres pour voir le monde ».
Il sera d’ailleurs intéressant de représenter un
paysage, un objet, à partir de cadrages différents.
• De même, à partir d’une photo collée au centre
d’une feuille blanche, on pourra imaginer et
dessiner ce qui aurait figuré sur la photo
si le cadrage était panoramique.
Y
esthétiques (couleur, effets de grains, de volumes…), à son utilisation courante.
Les échanges à partir des réalisations portent sur tout ou partie de ces données. Les enfants sont
invités à formuler ce qu’ils ont observé, à raconter les choix opérés, à comparer.
• Exemple 1
Construire un grand abri « cabane » dans un espace : cartons d’emballage, ruban adhésif et ficelle.
• Exemple 2
Imaginer collectivement une ville avec des tours les plus hautes possibles : carton en feuilles, rouleaux d’emballage
récupérés.
• Exemple 3
Construire un personnage par assemblage de boîtes d’emballage de différents produits, en tirant parti des formes,
des écrits, des dessins et couleurs : boîtes collectées et récupérées dans l’environnement et la vie quotidienne.
• Exemple 4
Choisir un carton parmi un ensemble pour réaliser un bel objet « attirant » ou, au contraire, un objet « inquiétant et
repoussant » ; établir des relations entre matériau/forme/fonction/symbolique/esthétique.
• Exemple 5
Mettre en valeur un dessin ou un objet en volume avec du carton gris et de la gouache blanche.
• Exemple 6
Jouer à changer un matériau pour un autre : avec un logiciel, on remplace sur des images la texture d’objets choisis par
celle du carton ondulé (images urbaines, vitrine de bijouterie, magasin d’alimentation…).
DOC 61 Faire découvrir, exploiter une ou plusieurs caractéristiques d’un matériau : le carton
DOC 62 Quelques variables pour faire évoluer une action plastique et explorer
des champs plastiques très diversifiés
190 COMMENT ENSEIGNER EN GRANDE SECTION
COMPÉTENCES DE FIN DE CYCLE OBJECTIFS INTERMÉDIAIRES
Y
• L’enseignant peut :
– partir d’une ou de plusieurs œuvres pour proposer une démarche de recherche. Celle-ci est
alors le point d’appui, l’impulsion pour susciter l’envie de faire et d’exprimer. Par exemple,
Trois dessins au pinceau, d’Alechinsky, Série de l’arbre ;
– présenter plusieurs œuvres traitant d’un même sujet et demander aux enfants de construire leurs
propres propositions (confrontation de points de vue et de réponses différentes). Par exemple,
l’autoportrait selon Delacroix, Van Gogh, Picasso, Malevitch…
– lors des moments d’échanges autour des réalisations des enfants, présenter des œuvres qui font
appel aux mêmes outils, démarches, supports qu’ils ont eux-mêmes expérimentés. Par exemple,
La Guenon et son petit, de Picasso.
• Regarder et échanger autour des œuvres est pour l’enfant un moment de découverte et de plaisir ;
sa capacité de s’étonner et d’exprimer son point de vue est privilégiée.
À titre d’illustration : quelques exemples d’activités liées à la découverte des œuvres d’art.
Exemple 1
Présentation d’une œuvre de Matisse : Océanie le ciel ; Océanie la mer (rencontre des espaces
aquatique et aérien). Après un travail d’observation et des échanges sur la reproduction, introduire
une séquence de danse sur le thème de l’eau en mouvement et des animaux marins. Le travail
corporel en écho à la découverte de l’œuvre d’art permet à l’enfant d’inventer un vocabulaire
de gestes sur le principe de la transposition.
Exemple 2
L’enfant, par le dessin et la peinture, a raconté à sa manière comment il a ressenti un moment de fête
vécu par toute la classe. Le moment collectif d’échanges a permis de faire ressortir l’idée de foule,
de couleurs, d’animation, de gaieté, de bruits pour certains, mais peut-être aussi de crainte pour
d’autres. L’enseignant peut alors introduire des reproductions de Bruegel, de Monet, de Renoir
ou de Seurat.
Exemple 3
Le rapport geste/trace : les jeunes enfants sont invités, avec de la peinture au doigt, à couvrir leur
feuille de couleurs. Les différents gestes déployés sont commentés par l’enseignant : frotter, glisser,
frapper, tapoter, etc. L’enseignant introduit ensuite des reproductions d’œuvres d’art où les enfants
essayeront de retrouver le geste qui a produit telle ou telle trace (Soulages, Hartung, Sam Francis,
Van Gogh, Pollock…).
Exemple 4
Présentation et mise en valeur d’objets. Les enfants apportent en classe un objet qu’ils affectionnent.
Comment le présenter aux autres ? On cherche des solutions chez Arman, Cornell, Christo,
les surréalistes, etc.
Fiche de préparation n° 23
■ Organisation ■ Durée
L’activité étant uniquement collective, veiller à bien organiser les 2 séances de 15 min.
temps de parole et à inciter tous les enfants à s’exprimer.
■ Matériel
– Support parfaitement mis en valeur et exposé à la vue de tous les enfants.
– Portrait, nom de l’auteur.
– Carte de géographie du monde ou de la France.
– Cadre vide pour présenter une partie de l’œuvre ou système de caches à retirer progressivement.
■ Déroulement de la séquence
• Présenter l’œuvre et son auteur (son nom, son • Mettre en évidence le lien entre l’œuvre
portrait, son pays d’origine…). et son titre.
• Recueillir les expressions spontanées des • Faire le lien avec d’autres œuvres connues,
enfants. d’autres expériences, d’autres techniques
• Énumérer les éléments qui composent le du même peintre ou de peintres différents.
tableau. • Laisser s’exprimer les avis personnels.
• Décrire les principaux éléments et leurs • Débattre sur la place que cette œuvre pourrait
relations spatiales. prendre dans le musée de la classe.
■ Évaluation ■ Prolongements
• Répondre de mémoire à des questions relatives Faire trouver le titre de l’œuvre, rapprocher deux
aux éléments constitutifs du tableau. œuvres d’un même auteur, faire retrouver l’auteur
• S’inspirer des formes et des couleurs dans le de l’œuvre en fonction du thème ou de la
cadre d’une production personnelle. technique adoptée…
L’image peut être découverte dans son intégralité
ou progressivement (retrait de caches
successifs).
Dire ce que l’on fait, ce que l’on voit, ce que l’on ressent, ce que l’on pense.
BO
« La voix et l’écoute sont très tôt des moyens de communication et d’expression que les
enfants découvrent en jouant avec les sons, en chantant, en bougeant. »
Y
Activités
vocales
Activités
d’écoute
PROJET
Les bruits de la ville
Écouter un extrait musical ou une • Localiser les sources sonores, rechercher leurs
production, puis s’exprimer et dialoguer causes.
avec les autres pour donner ses • Repérer les objets, les voix, les matériaux
impressions. et les gestes qui peuvent les produire.
• Écouter des extraits d’œuvres musicales d’origines
variées (époques, styles, genres, pays, cultures).
• Exprimer ses choix musicaux.
• Choisir les musiques adaptées à une histoire ou
à un passage de l’histoire.
• Découvrir les composantes rythmiques.
• Repérer des phrases musicales, les couplets,
les refrains.
• Repérer certains instruments utilisés.
Jeux d’écoute
• Jeu de « la taupe » : se déplacer yeux bandés selon les indications d’un camarade.
• Jeu du « téléphone sans fil » : transmettre fidèlement un message et repérer les transformations
éventuelles du message.
• Jeu du « gardien du trésor » : un enfant garde un trousseau de clés qu’un enfant doit subtiliser sans
éveiller l’attention du gardien.
• Jeu de « la chaise musicale » : trois enfants jouent d’un instrument (triangle, tambourin, maracas).
Un enfant, yeux bandés, doit s’orienter vers celui qui joue du tambourin et prendre sa chaise.
• Jeu du « domino sonore » : fabriquer des boîtes contenant des matériaux sonores identiques ;
le jeu consiste à les rapprocher.
• Jeu du « mikado des sons » : déposer par terre toutes les percussions de la classe. Même principe
que le jeu du mikado : il s’agit ici de retirer les instruments (bâtonnets, maracas, tambourins…),
sans faire de bruit.
Cet album est intéressant à illustrer du point de vue sonore : les onomatopées, les paroles exprimant
les sentiments du personnage, les cris du bébé, le bruit des jouets de bébé, les bruits du bain de la
petite sœur, la multiplicité des bruits liés à la scène de l’anniversaire de Mini-Loup…
Fiche de préparation n° 24
■ Compétence visée ■ Objectif spécifique
Écouter un extrait musical ou une production, puis s’exprimer Sonoriser un album.
et dialoguer avec les autres pour donner ses impressions.
■ Organisation ■ Durée
Les phases collectives, nombreuses, doivent être Une quinzaine de jours, à raison d’une séance
bien organisées pour que les élèves puissent de 20 min par page à sonoriser.
s’écouter, se référer aux illustrations.
■ Matériel
– Un album simple où les personnages agissent – Photocopie des illustrations de l’album.
beaucoup et dans des espaces différents. – Papier, crayon.
– Matériel de bricolage, des espaces d’activités – Magnétophone.
et de jeux.
■ Déroulement de la séquence
• 1re séance • 3e séance
Présentation du projet : réaliser un livre-cassette Choisir un bruitage par illustration. Chaque petit
pour les petits contenant le récit et les bruitages groupe, chargé d’une illustration, devra engager
d’un album. L’objectif est de produire les bruitages ses recherches sonores. Toutes les propositions
qui compléteront le récit et les dialogues. seront représentées, codées, pour être
Définir le mot « bruitage » avec les élèves. présentées au grand groupe.
Donner quelques exemples de bruitage : le galop, • 4e et 5e séance
le trot du cheval, le souffle du vent… Présentation, échanges et choix des bruitages.
• 2e séance Écriture, sous les illustrations, de la partition
Consigne : rechercher, pour chaque illustration, complète de l’histoire.
les éléments qui peuvent être bruités et les • 6e séance
recouvrir de feutre fluo. Exécution des bruitages pendant que l’enseignant
Ce travail, collectif dans un premier temps, peut fait le récit. Enregistrement. Analyse critique.
ensuite se poursuivre en petits groupes, chaque Nouvel essai…
groupe disposant d’une ou de deux illustrations.
■ Évaluation ■ Prolongements
Chaque groupe doit faire retrouver aux autres Créer un catalogue des bruitages, bruiter
élèves la page du livre à partir de leurs bruitages. une histoire avec la voix, le corps…
DES PROJETS
POUR APPRENDRE
206
PROJET 1 A GIR ET S ’ EXPRIMER AVEC SON CORPS
Se repérer
dans le temps
• Concevoir le projet
d’ensemble.
Langage • Formuler les différentes
• Décrire le travail des phases du projet (dictée
différents artistes de cirque à l’adulte). Arts plastiques
(assister à un spectacle, • Réaliser une affiche
visionner une vidéo, présentant le spectacle.
lire des albums de jeunesse, • Réaliser des cartes
des documentaires…). d’invitation.
• Connaître le lexique : • Représenter son projet
nom des artistes, de numéro : représentation
du matériel utilisé, lexique du corps en mouvement.
du spectacle (numéro, • Écrire et illustrer le livre
entrée, programme…). du cirque de la Grande
LA GRANDE Section (légendes…).
SECTION FAIT
SON CIRQUE
Devenir élève
• Planifier le projet : Arts plastiques
calendrier du projet, • Concevoir et réaliser
durée de chaque les costumes des artistes
action… et des présentateurs.
• Répartir les tâches • Concevoir et réaliser
entre les élèves. le maquillage des artistes
• Procéder à des bilans et des présentateurs.
d’étape : ce qui a été fait, Éducation motrice
comment, ce qu’il reste • Concevoir les différents numéros
à faire. en réutilisant le lexique de la motricité
et du cirque (en classe et dans la salle
d’évolution).
• Répartir les rôles au sein d’un même
numéro.
• Expérimenter et critiquer chaque
numéro (ateliers de motricité).
COMMENT
ORGANISER NOTRE
BIBLIOTHÈQUE
DE CLASSE
(OU D’ÉCOLE) ?
Devenir élève
Déclencher le projet : introduction d’une marionnette représentant un tout jeune enfant exprimant sa peur
d’entrer à l’école maternelle. Questions posées aux enfants :
« Pourquoi a-t-il peur ? Que faudrait-il faire? » Plusieurs pistes sont exposées, dont celle consistant à lui
expliquer tout ce qu’il pourra faire à l’école maternelle.
« Comment va-t-on faire puisqu’il n’est pas encore entré à l’école ? »
Proposition de créer un livret de présentation de l’école.
Approche de l’écrit
• Lister les informations à donner pour qu’il soit rassuré : le nom de l’enseignant et de l’Atsem, du directeur,
les activités de la Petite Section, le rythme de vie, les activités avec d’autres sections de l’école… Pourquoi
ces informations sont-elles importantes pour un petit ?
• Rechercher les moyens de présenter ces informations : photos, dessins, symboles avec légendes… Comment
présenter les textes informatifs ? Que faut-il apprendre pour savoir le faire ? Observer des documents
informatifs, repérer quelques procédés de visualisation (taille des caractères, rapport illustrations et légendes,
utilisation de couleurs…).
• Définir l’ordre des tâches à réaliser : présentation des informations, ateliers de mise en pages, lettre au
directeur, à un parent d’élève ou à la mairie pour la photocopie ou à un imprimeur pour la reproduction,
repérage du ou des moment(s) de l’année propice(s) à l’envoi ou à la présentation du livret, écriture des
enveloppes d’envoi…
• Faire apparaître sur un panneau, en parallèle, ce qu’il faudra apprendre pour réaliser ce projet : savoir écrire
une lettre, utiliser le traitement de texte, prendre des photos, poser des questions, écrire une enveloppe,
calculer le nombre de photocopies nécessaires ou le nombre d’enveloppes…
UN LIVRET
D’ACCUEIL
Ce projet mobilise beaucoup les élèves car il aboutit à une production utile et très
valorisante puisque chacun d’eux adressera le livret à un petit dont il sera le
tuteur pendant une année.
Il s’agit d’un véritable projet d’apprentissage car il nécessite l’acquisition de
savoir-faire, de savoirs et de savoir-être qu’il faut rendre explicites pour les
élèves… et pour leurs parents.
Découverte sensorielle
Consulter et manipuler plusieurs livres et cartes
animés pendant une semaine
• L’activité sera collective car ces objets sont attractifs
mais très fragiles.
• Noter toutes les remarques enfantines relatives à la
fabrication, aux effets produits.
CRÉER
DES LIVRES
ET DES CARTES
ANIMÉS
Arts plastiques
Créer une affiche animée sur les animaux qui vivent dans
notre cour : technique « soulever »
• Faire représenter la cour de l’école à l’atelier peinture :
certains feront le fond, d’autres les différentes parties de la
cour (travail de représentation préalable de la cour à l’atelier
dessin). Dessiner les différents animaux repérés les jours
précédents dans la cour : oiseaux, fourmis, araignées…
Ces animaux seront découverts en soulevant un cache.
• Deux techniques possibles :
– collage de deux panneaux (un panneau comprenant les
animaux correctement situés et un panneau représentant
la cour : localiser les caches à soulever) ;
– collage des animaux sur le panneau et production de caches
reprenant les éléments du décor (bien plus facile).
« LES HABITATIONS
D’ICI ET
Les compositions D’AILLEURS » :
plastiques LES IMMEUBLES
• Fabriquer du papier peint DE NOS VILLES
Les collections
composé d’un algorithme de
différents types d’habitations : et les musées
peinture, fabrication de • Observer la façon dont les peintres
tampons, de pochoirs… contemporains ont représenté les
• Rechercher la technique immeubles.
permettant de représenter une • Rechercher, dans nos albums,
ville dans le brouillard : comment ils sont également
consulter les techniques sur représentés…
papier mouillé, froissé… et • Préparer une exposition reprenant
chercher celle qui sera la plus les différentes étapes du travail.
adéquate au projet.
• Reproduire un paysage urbain
à l’aide de différentes La matière
techniques : carte à gratter, et les objets
peinture blanche sur fond noir, • Fabriquer un
peinture avec couleurs immeuble « délicieux »
primaires, peinture avec composé uniquement
nuances de bleus, de rouges… de biscuits, sucre,
• Fabriquer des immeubles hauts chocolat, bonbons…
qui tiennent en équilibre. • Fabriquer un
• Inventer des formes immeuble aux multiples
d’immeubles. sensations tactiles…
Découverte Découverte
de l’environnement : des lieux de musique
la circulation Lieux de culte,
• Enregistrer les bruits d’une rue, conservatoire, écoles, salles
d’une avenue, à des moments de spectacle, portes
différents de la journée. « musicales » de certains
• Discriminer le bruit produit par magasins…
une voiture, un vélo, un camion, • Visiter ces lieux, découvrir
une ambulance… les caractéristiques des
CRÉER espaces, du matériel.
LE LIVRE SONORE • Écouter musiques et
DE LA VILLE chants.
(livre-cassette,
cédéroms…),
où chaque endroit
est identifié par
un bruit
Découverte
des métiers
de la ville
L’écoute :
Repérer les artisans,
visiter leur atelier,
sonoriser le nom
enregistrer les bruits de certaines rues
produits et coder les Écouter le nom des rues et
gestes qui les ont chercher celles qui pourraient être
produits. sonorisées (ex. : rue du lavoir).
AMÉNAGER SA CLASSE
Doc 1. Plan possible de la classe ■■ p. 16
GÉRER LE TEMPS
Doc 2. L’emploi du temps d’une journée ■■ p. 23
Doc 3. L’emploi du temps d’une semaine ■■ p. 23
Doc 4. Organiser l’accueil du matin ■■ p. 25
Doc 5. Type d’affichage en classe pour guider l’autonomie des élèves ■■ p. 28
S’APPROPRIER LE LANGAGE
Doc 24. Règles de prise de parole en classe ■■ p. 73
Doc 25. Les ateliers de philosophie ■■ p. 73
Doc 26. Les différentes organisations des temps de langage ■■ p. 76
Doc 27. Pour aider à reformuler ■■ p. 77
Doc 28. Propositions d’activités pour travailler le lexique ■■ p. 79
Doc 29. Des élèves s’essaient à la définition d’un mot ■■ p. 79
Doc 30 Tableau du lexique et des champs disciplinaires ■■ p. 80
Doc 31. À propos des évaluations nationales GS ■■ p. 81
DÉCOUVRIR L’ÉCRIT
Doc 32. Mémoriser la chronologie des actions ■■ p. 89
Doc 33. Constituer la fiche d’identité des personnages ■■ p. 90
Doc 34. Raconter des contes… avec des gommettes :
Le Petit Chaperon rouge ■■ p. 91
Doc 35. Quelques comptines ■■ p. 93
Doc 36. Des maisons de lettres ■■ p. 98
Doc 37. Les répertoires graphiques ■■ p. 99
Doc 38. Des jeux graphiques à la mémorisation d’un mot ■■ p. 102
Doc 39. Classer des lettres selon leurs formes ■■ p. 108
DEVENIR ÉLÈVE
Doc 40. Répartir les responsabilités ■■ p. 119
Doc 41. Des comptines pour apprendre à vivre ensemble ■■ p. 120
Doc 42. Un conseil d’enfants en GS ■■ p. 122
ANNEXES 219
DÉCOUVRIR LE MONDE
Doc 49. À la découverte de l’alphabet Braille ■■ p. 146
Doc 50. Le carnet de sciences ■■ p. 147
Doc 51. La fiche de questionnement scientifique ■■ p. 148
Doc 52. Jeu d’échelles ■■ p. 148
Doc 53. Le lexique spatial à acquérir ■■ p. 155
Doc 54. Les premiers concepts ■■ p. 161
Doc 55. Lexique et chronologie ■■ p. 163
Doc 56. Narration et chronologie ■■ p. 163
Doc 57. Variantes du jeu de dominos ■■ p. 173
Doc 58. Explorer l’écriture des chiffres ■■ p. 174
Doc 59. Pour préciser les mesures de longueur, de contenance,
de masse ■■ p. 182
Doc 60. Reconnaître, nommer, classer des formes simples ■■ p. 184
LA VOIX ET L’ÉCOUTE
Doc 65. La préparation vocale ■■ p. 199
Doc 66. Sonoriser un album ■■ p. 202
S’APPROPRIER LE LANGAGE
Fiche n° 1. Connaître les mots usuels qui servent à décrire, à nommer ■■ p. 82
Fiche n° 2. Produire des phrases complexes et utiliser un vocabulaire
pertinent ■■ p. 83
DÉCOUVRIR L’ÉCRIT
Fiche n° 3. Comparer plusieurs ouvrages dans le cadre d’un parcours
de lecture ■■ p. 103
Fiche n° 4. Créer des rimes dans le cadre de comptines à compléter ■■ p. 104
Fiche n° 5. Former un nouveau mot ■■ p. 105
Fiche n° 6. Utiliser un alphabet en classe ■■ p. 106
Fiche n° 7. Classer des lettres selon leurs formes ■■ p. 107
Fiche n° 8. Identifier les éléments d’un modèle à reproduire ■■ p. 109
DEVENIR ÉLÈVE
Fiche n° 9. Identifier les fonctions des différents adultes de l’école ■■ p. 124
Fiche n° 10. Apprendre à parler en groupe ■■ p. 125
Fiche n° 11. Apprendre à agir en cas de conflit ■■ p. 126
ANNEXES 221
SE REPÉRER DANS LE TEMPS
Fiche n° 18. Reconstruire l’ordre chronologique d’un événement ■■ p. 164
Fiche n° 19. Raconter une histoire ou une anecdote en respectant
la chronologie des événements ■■ p. 165
LA VOIX ET L’ÉCOUTE
Fiche n° 24. Sonoriser un album ■■ p. 203
Maîtrise de la langue
Devenir élève
ANNEXES 223
Découvrir le monde
■■ Daniel LAGOUTTE, Les Arts plastiques, contenus, enjeux et finalités, Armand Colin,
coll. « Formation des enseignants », 1990.
■■ M. ABBADIE, Anne-Marie GILLIE, L’Enfant dans l’univers sonore, Armand Colin, coll.
« Pratique pédagogique », 1979.
■■ La collection d’Élisabeth DOUMENC, « Pas à pas en arts plastiques, Maternelle »,
Hachette Éducation.
Compétences transversales
Sites de référence
www.hachette-education.com
17/1129/0
ISBN : 978-2-01-181352-7