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Présenté par :
Akachat Amel
Soutenu le : 26 Juin 2018
Ce n’est pour moi qu’un immense honneur de partager avec tous ceux que j’aime ces
instants de bonheur et de joie, dans une telle occasion de thèse de master, qui est le fruit d’un
travail qui n’aurait pu être accompli sans l’aide du dieu le tout puissant et l’aide de ma famille
qui a grandement contribué à mon instruction, surtout mes parents qui m’ont beaucoup
encouragé pendant toutes ces années d’étude.
J’adresse mes sincères remerciements pour finir à toute personne ayant contribué de
près ou de loin à la réalisation de ce travail.
DEDICACE
Je dédie ce mémoire À:
Mes très chers parents qui ont toujours été là pour moi, et qui m’ont donné un
A qui m’a été le soutien moral pendant ce projet …... A Mon Collègue Imad.
A mes meilleurs amies….…. Rania, Soumia, Rafika, Dina, Dalal, Manel, Hadjar,
Soumia, Nouha, Houda, Amira, Roumaisa, Rayan, Asala, Saida, Asma, Aicha.
Amel
Résumé
Le soudage est le procédé d’assemblage le plus utilisé de de nos jours. Il joue un rôle
très important dans tous les secteurs industriels. La tenue en service des assemblages soudés
est une grande préoccupation industrielle avec des enjeux économiques importants. Parmi les
procédés de soudage les plus utilisés : le soudage MIG-MAG sous protection de gaz actif.
Le but de ce travail est l'étude de la variation des paramètres du soudage sur les
comportements microstructuraux et mécaniques d’un joint en acier St 37 soudé par le procédé
semi-automatique MIG-MAG. Cette étude a nécessité un examen par le microscope optique
pour l'analyse de la microstructure et des essais mécaniques de traction et de micro-dureté.
Dans notre étude, les différents essais sur le joint soudé du comportement en traction et
la dureté montrent que les propriétés mécaniques sont convenables aux normes et que cet
acier répond aux exigences techniques demandées. Le gaz actif de protection est
indispensable pour la réalisation des soudures au semi-automatique MIG-MAG. Le réglage
des autres paramètres de soudage dépondra toujours de l’habilité du soudeur.
Sommaire
Sommaire
Remerciement I
Résumé II
Sommaire III
Introduction générale 1
CHAPITRE I
I Introduction ......................................................................................................................... 3
_________________________________________________________________________
3
Sommaire
I.7.4 Fontes............................................................................................................................................ 18
I.8 Autres familles des aciers et fonts ...................................................................... 20
CHAPITRE II
II.1 Introduction : ............................................................................................................. 23
CHAPITRE III
III Méthodes et procédures expérimentales............................................................. 43
3
Sommaire
CHAPITRE IV
IV Résultats et discussions ...................................................................................... 57
Références………………………………………………………………………………...…..69
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3
Listes des figures
Figure II.9 : Observation à la caméra rapide des 3 régimes de transfert du soudage MAG : a-
court-circuit (146 A, 16 V), b- globulaire (220 A, 19 V), c- spray (365 A, 27,8 V) [6]
Figure II.12: Zone d'acier considéré à 0,15 %C et cycle thermique lors du soudage [10]
Figure II.13: Les zones de grossissement, recristallisé, affecté et non affecté [10]
I
Listes des figures
Figure III.3 : Bobine du fil du soudage type SG2 et la bouteille du gaz Co2
Figure IV.6 : Rupture du métal de base (sans soudure) après l’essai de Traction
Figure IV.7: Rupture des éprouvette S1, S2, S3, S4 après l’essai de traction indiquées par 1,
2, 3, et sans CO2 respectivement
II
Listes des figures
Figure IV.14 : Représentation graphique d’essai de dureté pour les soudures S1, S2, S3, S4
III
Listes des figures
IV
Liste des tableaux
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Liste des abréviations
Rm : Limite d’élasticité.
Rp0, 2 : Limite d’élasticité conventionnelle.
HV10 : Dureté de Vickers.
α : Ferrite.
γ : Austénite.
A% : Allongement.
Hs : La distance entre la soudure et la rupture.
SE : Soudage extérieur.
SI : Soudage intérieur.
Rp : Résistance de corrosion.
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Introduction générale
Introduction générale
La maitrise des comportements des structures et des assemblages est une nécessité
croissante pour les différents secteurs; aéronautique; automobile ; marin ; transport pétrolier ;
agroalimentaire…etc. La connaissance approfondie des phénomènes intervenant dans le
matériau utilisé, et les facteurs influençant sont comportement permet de prévenir des
anomalies, et choisir des conditions adoptées à son utilisation.
Parmi les procédés de soudage les plus utilisés à ETRAG : le soudage MIG-MAG sous
protection de gaz inerte. Pour ce procédé, on crée un arc électrique entre la pièce à souder et
le fil d’apport. Lorsque l’arc est obtenu, on dévide ce fil d’apport à vitesse constante dans le
bain de fusion généré par la puissante énergie de cet arc. On obtient un cordon de soudure par
mélange du métal d’apport et du métal de base, en fusion. Ce procédé est réalisé sous
protection gazeuse active ou inerte. Les paramètres influant sur la réalisation du cordon sont :
l’intensité du courant; le débit en gaz; le diamètre du fil électrode ; la position de soudage; la
dimension et les matériaux à souder.
Le premier chapitre est une synthèse des données existantes sur les caractéristiques et
les propriétés des aciers en générale.
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Introduction générale
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CHAPITRE I : Généralités sur les aciers
CHAPITRE I Généralités sur les aciers
I Introduction
Les aciers sont d’une importance capitale puisqu’on les retrouve quasiment dans tous
les domaines. Ils sont à l’origine de toutes les révolutions scientifiques et industrielles. Ce
progrès est dû qui permettent de varier considérablement les propriétés mécaniques des aciers
à la présence d’une vaste gamme de transformation en recourant à l’addition d’éléments
d’alliage et aux diffèrent mécaniques, thermiques et chimiques [1].
Les constituants les plus importants sont le Fer et le Carbone, et les éléments chimiques
présents dans l’acier peuvent être classés en trois (03) catégories :
a) Les impuretés : originellement présentes dans les ingrédients de haut fourneau qui
serviront à produire la fonte qui servira à fabriquer l’acier. Ce sont le soufre (S) et le
phosphore (P) présent dans le coke mais aussi le plomb (Pb) et l’étain (Sn) qui peuvent
être présents dans les aciers de récupération ainsi que nombre d’autres éléments à bas
point de fusion comme l’arsenic (As), l’antimoine (Sb).
b) Les éléments d’additions : des éléments chimiques peuvent être ajoutés pour résister
à des sollicitations mécaniques ou chimiques ou une combinaison des deux, les
principaux sont le manganèse (Mn), le chrome (Cr), le nickel (Ni), le molybdène
(Mo).
c) Les éléments d’accompagnements : que l’aciériste utilise en vue de maîtriser les
diverses réactions physico-chimiques nécessaires pour obtenir en final un acier
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
Les aciers et les fontes sont les alliages du fer et du carbone avec éventuellement des
éléments d’addition (aciers alliés). Ils sont peu coûteux (le fer, métal de base le moins cher,
existe en grande quantité sur la planète) et sont facilement recyclable [4].
II.1.1 Fer
Le fer perd ses propriétés magnétiques au-dessus de 768 °C, point de Curie, et existe
sous plusieurs formes en fonction de la température (densité 7,88) (figure I.3):
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
II.1.2 Carbone
Le carbone a une influence considérable (et assez complexe) sur les propriétés
mécaniques des aciers : au-dessous de 0.008 %, l’alliage est malléable et c’est pratiquement
de fer pur au-delà de2.11 %, les inclusions de carbone sont sous forme de graphite fragilisent
la microstructure et on parle de fontes. L’augmentions de la teneur en carbone à tendance à
améliorer la résistance mécanique de l’alliage.
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
Alliés avec le fer, les atomes de carbone remplissent plus ou moins les interstices, ou les
vides, laissés entre les atomes de fer de chaque maille. Les caractéristiques de la structure de
base sont modifiées, le fer devient acier ou fonte avec de meilleures propriétés. Sous certaines
conditions d’équilibre, le carbone peut s’amalgamer, sans dissolution, au fer pour former du
carbure Fe3C ou cémentite qui contient 6,67 %C, pourcentage maximal d’absorption. Ce
diagramme est très utile pour comprendre les aciers, les fontes et les traitements thermiques. Il
est limité à droite par la cémentite (6,67 %C, matériau fragile, cassant, très dur) et fait
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
apparaître les deux grandes familles de métaux ferreux les aciers (entre 0,008 et 2,1 %C) et
les fontes (de 2,1 % à 6,67 %C).
Ligne A1 (727 °C) : elle marque la fin de la transformation de la perlite, mixture de fer
contenant 0, 77 %C, en austénite ; au-dessus de 727 °C la perlite n’existe plus.
Ligne Acm : elle indique la fin de la dissolution, après dissociation, de la cémentite dans
l’austénite lorsque celle-ci existe.
Exemples : Ar1 signifie passage de la ligne A1 lors d’un refroidissement ; Ac3 passage
de A3 lors d’un chauffage ; passage de Acm lors d’un chauffage.
Toute l’austénite initiale est précipitée en perlite : un seul constituant de base contenant
0,77 %C.
Ce sont les plus utilisés industriellement ; ils ont deux constituants de base, la perlite et
la ferrite. Au refroidissement l’austénite se transforme d’abord en perlite, mais comme il n’y a
pas assez d’atomes de carbone pour n’obtenir que de la perlite, il reste toujours une certaine
quantité de ferrite dont la proportion est fonction du pourcentage de carbone initial.
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
Ils ont deux constituants de base, la perlite et la cémentite. Tout le carbone initial ne
pouvant être dissous et consommé par la perlite, les atomes restants s’amalgament avec le fer
pour former de la cémentite, dans des proportions qui sont fonction du pourcentage de
carbone initial.
La structure et les propriétés mécaniques (Rr, Re, H, A%, K) des aciers peuvent être
modifiées par un chauffage suivi d’un refroidissement à durée contrôlée. Ce sont les
traitements thermiques dans la masse trempés, revenus et recuits. Les transformations sont
effectuées près des lignes A1, A3et Acm du diagramme fer carbone [4].
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
II.3.2 Revenu
Après trempe, la martensite, très dure et très fragile, est pratiquement inutilisable dans
cet état. Afin de corriger l’effet de fragilisation, tout en conservant un bon ensemble de
caractéristiques (Rr, Re, H), on pratique un revenu.
Procédé : il s’applique aux pièces trempées et consiste en un chauffage, à température
inférieure à 700 °C, suivi d’un maintien en température pour homogénéiser la
structure, puis d’un refroidissement lent et contrôlé. Le traitement permet d’amener les
caractéristiques mécaniques au niveau souhaité.
Propriétés : augmentation de K et de A% ; atténuation des contraintes internes.
Inconvénients: diminution de H, de Rr et Re. Les résultats dépendent essentiellement de
la température de réchauffage.
Principaux revenus
Un réchauffage jusqu’à 220 °C élimine les contraint es internes et est pratiquement sans
effet sur la dureté. Un accroissement de la température amènera un adoucissement de plus en
plus grand du métal, une dureté plus basse et une plus grande ductilité. Les températures de
revenu les plus usuelles sont comprises entre 500 et 675 °C.
II.3.3 Recuit
Son effet est inverse de celui de la trempe. Le métal est amené au maximum de ses
caractéristiques de ductilité : A% et K maximales, Rret H minimales. La structure obtenue,
perlite et ferrite, présente une meilleure usinabilité.
Procédé : Le procédé consiste en un chauffage au-dessus de la température
d’austénitisation suivi d’un maintien en température pour homogénéiser la structure,
puis d’un refroidissement lent.
Différents recuits
- Recuit d’homogénéisation : il détruit l’hétérogénéité chimique des aciers bruts de
coulée.
- Recuit de régénération il affine et uniformise le grain du métal.
- Recuit de détente il fait disparaître les contraintes internes après moulage ou soudage.
- Recuit de recristallisation : pour les aciers forgés ou écrouis.
- Recuit complet : il facilite l’usinage et la déformation à froid en faisant disparaître les
constituants les plus durs.
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
Sur le plan industriel une même opération de recuit peut englober les caractéristiques
des cinq cas précédents.
Pour des aciers ordinaires, ne contenant pas d’éléments d’alliage on peut distinguer :
Les aciers doux, mi- doux, durs, mi-durs et extra durs (classification traditionnelle). On peut
obtenir des aciers ayant des propriétés très variées grâce à l’ajout des éléments d’addition et la
mise en œuvre de traitements thermiques appropriés.Les éléments d’addition ajoutés en
quantité suffisante augmentent plus ou moins fortement la trempabilité et ont également une
influence sur les caractéristiques mécaniques (Rr, Re, H, A%, K), la résistance à la corrosion,
la soudabilité, la coulabilité, la forgeabilité, l’usinabilité, le magnétisme...
Le Manganèse a, sur le comportement des aciers à outils, une influence analogue à celle
du nickel. II se trouve, en général, présent comme élément résiduel à des teneurs comprises
entre 0,3 et 0,5 %.Certains aciers à outils contiennent jusqu'à 2 % de manganèse pour des
problèmes de trempabilité et, jusqu'à 1 % de cet élément lorsqu'ils sont resulfuré.
Considéré en général comme une impureté. Le soufre, incorporé dans les aciers à outils
jusqu'à des teneurs voisines de 0,1 %, permet d'améliorer l'usinabilité et l'état de surface des
outils. Cette amélioration est d'autant plus importante que l'acier contient plus de carbone et
d'éléments carburigènes. La réduction de ductilité provoquée par les additions de soufre n'est
pas très importante dans le domaine des aciers à outils car les inclusions de sulfures sont en
général associées aux carbures. Pour des teneurs en soufre supérieures à 1 %, les propriétés de
résistance à l'usure de l'acier sont fortement affectées.
L'azote a une solubilité très faible (0,04 %) dans l'acier á l'état liquide. L'addition de
certains éléments comme le chrome, le manganèse, le molybdène et le vanadium entraîne une
augmentation de la solubilité de cet élément et il est possible de conserver des teneurs
comprises entre0,10 et 0,13 % après solidification de certains aciers à haute teneur en chrome
et vanadium (aciers à coupe rapide par exemple).Ajouté en substitution partielle au carbone,
l'azote entraîne une augmentation des propriétés mécaniques à chaud et de la résistance á la
corrosion d'aciers à outils contenant des additions importantes de chrome; par contre, il
entraîne un abaissement de la ductilité, de l'aptitude au soudage ainsi que de l'aptitude à
l'usinage par certains procédés non conventionnels comme l'électroérosion.
Du fait de nombre élevé éléments ajouté au fer et de la gamme étendue de leur teneur,
les aciers présentent un grand nombre de nuances différentes. On peut classer les divers types
d’alliages à base de fer selon leur composition chimiques ou selon leur domaine d’utilisation.
L’adoption de cette dernière nous permet de recenser quatre familles d’acier :
Caractérisés par une faible teneur en carbone, ce sont les plus utilisés. Ils existent dans
des qualités diverses et des variantes réservées à des usages particuliers (moulage, soudage...).
Propriétés spécifiées : ténacité, formabilité, grosseur de grain...
La plupart sont disponibles sous forme de laminés marchands (profilés, poutrelles,
barres, tôles...) aux dimensions normalisées. Certains sont proposés en semi-fini : galvanisés,
nervurés, ondulés, etc. Normes : NF EN 10027 A02-005-3.
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
Lettre C suivie du pourcentage de carbone multiplié par 100 plus au besoin des
indications
Complémentaires (E = teneur en souffre, C = formage à froid, S = ressort, D =
tréfilage...).
b) Principales nuances normalisées
Les caractéristiques mécaniques varient selon les traitements et les dimensions.
Aciers à faible teneur en carbone (< 0,3 %) : ils sont réservés à la cémentation et
aux traitements de surface (catégorie des aciers “doux “).
Aciers à teneur moyenne en carbone (0,3 à 0,5 %) : ils sont utilisés pour les trempes
et les revenus, dans le cas d’applications exigeant une plus grande résistance et une
certaine tenue à l’usure (catégorie des aciers” mi-dur “).
Applications : pièces moulées et forgées, arbres, axes, engrenages, visserie...
Aciers à haute teneur en carbone (> 0,5 %) : ils sont employés pour des applications
exigeant : grandes duretés, hautes résistances, tenue à l’usure. Ils ont tendance au
gauchissement et aux déformations après trempe. Ils perdent leurs propriétés aux hautes
températures. Ne durcissant pas en profondeur ils sont surtout utilisés pour des pièces «
petites » en volume, ou minces.
Pour ces aciers, aucun élément d’addition ne dépasse 5 % en masse (Mn 1 %). Ils sont
choisis chaque fois qu’une haute résistance est exigée.
Pourcentage de carbone multiplié par 100, suivi des symboles chimiques des principaux
éléments d’addition classés en ordre décroissent. Puis, dans le même ordre, les pourcentages
de ces mêmes éléments multipliés par 4, 10, 100 ou 1000 (voir détails figure I. 8), plus au
besoin des indications complémentaires.
Exemple : G 35 Ni Cr Mo 16 (0,35 % de carbone ; 4 % de nickel et des traces < 1% de
chrome et de molybdène, G acier moulé).
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
En plus de la cémentation, ils peuvent recevoir une trempe dans la masse : trempabilité
fonction de la composition.
Ils permettent la trempe en profondeur des pièces massives, et sont beaucoup plus
performants que les aciers C.
Ils sont destinés à des usages particuliers (inoxydable...). Pour ces aciers au moins un
élément d’addition dépasse la teneur de 5 % en masse.
II.5.3.1 Désignation
Lettre X, symbolisant la famille, suivie des mêmes indications que pour les aciers
faiblement alliés. Seule différence : pas de coefficient multiplicateur pour le pourcentage des
éléments d’addition (ni 10, ni 4, ...).
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
II.5.4 Fontes
Leur grande coulabilité permet d’obtenir des pièces de fonderie aux formes complexes.
A cause du pourcentage élevé de carbone qu’elles contiennent, entre 2 et 4 %, elles sont en
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
général assez fragiles, peu ductiles (inadaptées aux déformations à froid : forgeage,
laminage...) et difficilement soudables.
Les plus économiques, les plus utilisées, ce sont les fontes de moulage par excellence.
Le carbone se présente sous forme de fines lamelles de graphite qui lui donne une couleur
«grise».
Propriétés : bonne coulabilité ; bonne usinabilité grande résistance en compression et
grandes capacités d’amortissement des vibrations. Norme NF EN 1561.
Applications : bâtis de machine, supports, carters, blocs-moteur...
Ce sont les plus utilisées après les fontes à graphite lamellaire, obtenues par addition de
petites quantités de magnésium juste avant moulage ; le graphite s’agglomère pendant le
traitement sous forme de nodules ou sphères. Norme NF EN 1563.
Propriétés : ductilité, résilience et usinabilité.
Applications : vilebrequins, arbres de transmission, pièces de voirie, tuyauteries...
Elles sont obtenues par malléabilisation de la fonte blanche– sorte de recuit – et ont des
propriétés mécaniques voisines de celles de l’acier. Elles peuvent être moulées en faibles
épaisseurs et sont facilement usinables.
Applications : carters, boîtiers... NF EN 1562.
Principales fontes
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
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CHAPITRE I Généralités sur les aciers
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CHAPITRE II : Procédés de soudage
CHAPITRE II Procédés de soudage
II.1 Introduction :
Parmi les procédés d'assemblages, le soudage occupe une place importante dans toutes
les branches d'industrie et du bâtiment, car il permet d'adapter au mieux les formes de
construction aux contraintes qu'elles sont appelées à supporter en service.
Le soudage est une opération qui consiste à réunir deux ou plusieurs parties
constitutives d’un assemblage, de manière à assurer la continuité entre les parties à assembler,
soit par chauffage, soit par intervention de pression, soit par l’un et l’autre, avec ou sans métal
d’apport dont la température de fusion est de même ordre de grandeur que celle du matériau
de base [5].
Ces procédés en fonction des énergies mises en œuvre peuvent être classés comme présenté
dans la figure II.1.
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CHAPITRE II Procédés de soudage
D’une manière très globale on classe les procédés de soudage des aciers sous deux
importantes catégories :
Le soudage par pression (Figure II.2.), regroupe tous les procédés de soudage dans
lesquels on obtient une soudure en général sans métal d’apport, par application d’une pression
suffisante pour obtenir une déformation plastique des zones à souder, un chauffage localisé
permet la liaison atomique de la zone de soudage [7].
Dans cette classe l’assemblage se fait par la fusion locale du métal. Cette fusion est
assurée par les différents types d’énergies électriques ou chimiques…
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CHAPITRE II Procédés de soudage
On appelle arc de soudage une décharge électrique de longue durée qui se produit dans
un mélange de gaz et de vapeurs ionisé entre deux électrodes et qui est caractérisée par une
densité de courant élevée et par une faible différence de potentiel. Par une décharge électrique
on entendle passage du courant électrique à travers un milieu gazeux. Il y a plusieurs formes
ou types de décharges électrique : en arc, à lueur, par étincelles, décharge orageuse (éclaire) et
autre caractérisée parleurs durée, tension, intensité de courant et autres paramètres.
C’est un procédé de soudure par fusion où la chaleur et produite par un arc électrique,
formé entre le métal de base et l’électrode. Le contacte puis le léger éloignement de
l’électrode par rapport aux pièces provoque l’arc électrique. Electrode est constituée d’un
métal dont les caractéristiques mécaniques, chimiques et physiques sont très proches du métal
des deux pièces à souder (Figure II.3.).
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CHAPITRE II Procédés de soudage
L’effet thermique provoque la fusion aussi bien de l’électrode que du métal de base,
pour amorcer un arc il faut que le courant parcoure un circuit fermé d’une part la pièce et de
l’autre l’électrode.
Les procédés de soudage qui utilisent l’arc électrique comme source de fusion sont :
Un arc électrique établi entre une électrode et les bords des pièces à assembler,
provoque leur fusion et crée un bain de métal liquide reçoit les goute de métal de l’électrode
(Figure II.3). L’arc résulte du passage d’un courant électrique intense à travers une
atmosphère de gaz ou de vapeur, normalement non-conductrice. Les électrons circulent de la
cathode (pôle négatif) vers l’anode (pôle positif) que constituent l’extrémité de l’électrode et
l’impact de l’arc sur la pièce : la polarité est choisie ionisée ne représente qu’une faible part
d’énergie calorifique mais irradie surtout des rayonnements électromagnétique (lumière
visible, ultra violètes, …).
Cette situation est permanente en courant continu ; elle s’inverse à chaque alternance en
courant alternatif. Le réamorçage s’obtient dans la mesure où l’anode, devenue cathode, reste
suffisamment chaude pour devenir émettrice.
Une âme métallique dont le rôle est de conduire le courant dont la fusion forme le
métal déposé ;
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CHAPITRE II Procédés de soudage
Le TIG produit des assemblages d’un aspect irréprochable, qui dans bien des cas, ne
nécessitent aucune reprise ultérieure. De plus, autre aspect non négligeable, ce procédé
s’applique à des matériaux aussi divers que les aciers au d’aluminium et de cuivre.
Par définition, le terme (TIG) est l’abréviation de (Tungstène Inert Gas) et sert à
désigner le procédé de soudage en atmosphère inerte avec électrode de tungstène. Aussi dans
les pays anglo-saxons, on le désigne également par (G.T.A.W : Gas Tungstène Arc Welding)
(Figure II.5.).
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CHAPITRE II Procédés de soudage
Les gaz inertes utilisés sont soit de l’argon, soit de l’hélium soit des mélanges argon-
hélium. L’argon, de qualité commerciale « soudage », est le gaz le plus utilisé car il convient
âpres que tous les cas d’application.
L’hélium, plus couteux que l’argon, est utilisé lorsque l’on peut tirer profit du fait qu’il
permet de plus grandes vitesses de soudage et une pénétration plus profonde. Quant aux
mélanges (généralement à 25%, 50% ou 70% hélium dans l’argon), ils sont destinés à réaliser
un compromis performance-prix.
Dans ce procédé, illustré sur la figure II.5, l’arc électrique est créé entre une électrode
de tungstène et la pièce métallique dans un gaz de protection inerte (c.-à-d. non réactif).
L’électrode est incluse dans la torche de soudage. Cette torche comprend également un
système de refroidissement et l’arrivée du gaz de protection. Un apport de métal extérieur à
l’aide d’une baguette est possible mais non obligatoire. Cette technique permet de souder
quasiment tous les aciers pour de très faibles à faibles épaisseurs (de 0,5 à 10 mm). Elle est
adaptée pour une position de cordon de soudage horizontal ou vertical ascendant. La vitesse
de soudure est faible (environ 0,2 m.min-1). Les soudures sont de bonne qualité et de grande
précision, et sont adaptées à la construction aéronautique [9].
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CHAPITRE II Procédés de soudage
Le soudage électrique à l'arc sous flux solide (Submerged Arc Welding « SAW »)
électro-conducteur est réalisé à partir d'un arc électrique créé et entretenu entre le fil électrode
d'apport de métal (de Ø 1,2 à Ø 6 mm) dévidé à une vitesse constante et la pièce à souder. Un
dépôt continuel de flux en poudre (parfaitement étuvé et de granulométrie homogène)
recouvre l'extrémité du fil électrode et la pièce à souder. L'arc de soudage et le bain de fusion
sont non visibles pendant le soudage. L'énergie calorifique de l'arc fait fondre localement la
pièce à assembler, le fil électrode et une partie du flux en poudre pour constituer le bain de
fusion et après refroidissement le cordon de soudure recouvert d'un laitier solidifié protecteur.
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CHAPITRE II Procédés de soudage
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CHAPITRE II Procédés de soudage
Le procédé MAG (Métal Active Gaz) qui utilise un gaz actif. Il peut s’agir de gaz
carbonique (CO2), d’un mélange d’argon et de gaz carbonique (Ar-CO2) ou d’un
mélange d’argon et d’oxygène (Ar-O2).
Le procédé MIG (Métal Inerte Gaz) qui emploie un gaz inerte, à savoir de l’argon
(Ar), de l’hélium (He) ou un mélange d’argon et d’hélium (Ar-He).
Le soudage à l’arc électrique sous protection gazeuse avec fil plein présente de
nombreux avantages, mais aussi quelques inconvénients qui sont synthétisés dans le tableau
suivant (Tableau II.1) :
Avantages Inconvénients
- Forte productivité. - Entretien fréquent et minutieux.
- Grande vitesse de soudage (gain de temps). - Difficile à utiliser dans les endroits exigus
et peu pratique pour les applications qui
- Taux de dépôt de métal important.
exigent un grand déplacement de la torche
- Limitation des déformations. entre deux soudures.
- Nombre de reprises de soudure limité. - Les économies de temps réalisées avec ces
- Pas de laitier à enlever. procédés peuvent être grandement réduites
par une technique d’exécution inadéquate.
- Large gamme d'épaisseur.
En effet, la vitesse de soudage élevée exige
- Bonnes qualités de joint et bonnes des précautions additionnelles et demande au
caractéristiques mécaniques. soudeur de réagir très vite. Ainsi, le fil peut
- Soudage dans toutes les positions. demeurer figé dans le bain de fusion solidifié
ou fondre dans le tube contact, ce qui
- Contrôle aisé de la pénétration en régime entraîne une perte de temps considérable
de court-circuit. pour l’extraire avant de poursuivre le travail.
- Aspect de cordon correct.
- Procédé automatisable.
- Fatigue moindre du soudeur
Les procédés de soudage à l’arc utilisent comme moyen de chauffage l’énergie d’un arc
électrique que l’on crée entre une électrode et les pièces à assembler. Dans un milieu gazeux,
entre deux électrodes (une anode reliée au pôle positif d’une source de courant et une cathode
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CHAPITRE II Procédés de soudage
Ces électrons s’accélèrent sous l’action du champ et ionisent les atomes du gaz
environnant, le rendant ainsi conducteur. En écartant l’électrode de quelques millimètres, le
processus s’entretient en créant une réaction en chaîne et crée un arc continu. L’arc se
compose de trois zones :
La tâche cathodique qui reçoit les ions positifs et qui est émettrice d’électrons. Il en
résulte une brusque variation de potentiel à proximité de la cathode.
La colonne d’arc, dite aussi colonne de plasma, qui relie les deux tâches en formant
un conducteur gazeux. Dans cette partie de l’arc, la chute de tension est faible et
linéaire.
Le soudage à l’arc de type MIG-MAG étant toujours alimenté en courant continu avec
polarité inverse, l’électrode fusible est reliée au pôle positif. Le fil est alors soumis au flux
d’électrons, ce qui favorise la fusion. Le choix de la polarité inverse s’explique par une plus
grande stabilité de l’arc. En effet, dans le cas d’une polarisation directe, les gouttes de métal
sont plus grosses et se détachent moins facilement, ce qui conduit à l’obtention d’un cordon
bombé [6].
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32
CHAPITRE II Procédés de soudage
Le transfert par pulvérisation axiale : Dans le cas des grandes énergies (> à 25 V et à
250 A), l’extrémité du fil présente un cône allongé. Le transfert se produit sous forme de fines
gouttelettes dont le diamètre est inférieur à celui du fil et qui sont projetées à grande vitesse
sur la pièce. Ce mode autorise une grande profondeur de pénétration et des volumes de métal
déposé importants (Figure 8b).
Le transfert globulaire : Compris entre les deux modes précédents, il se caractérise par
une croissance lente des gouttes. L’intensité n’étant pas suffisante pour expulser la goutte,
celle-ci va grossir jusqu’à tomber sous son propre poids. La goutte suit alors une trajectoire
aléatoire qui n’est pas toujours dans l’axe de l’arc. Ce mode, instable, conduit à de faible
profondeur de pénétration et à de nombreuses projections (Figure 8c).
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33
CHAPITRE II Procédés de soudage
Figure II.9 : Observation à la caméra rapide des 3 régimes de transfert du soudage MAG : a-
court-circuit (146 A, 16 V), b- globulaire (220 A, 19 V), c- spray (365 A, 27,8 V) [6].
A ces trois modes de transfert de base, il faut ajouter les trois modes dérivés suivants :
Le régime pulsé : Un courant de base maintenant l’arc établi est associé à des pics
d’intensité permettant le transfert d’une fine gouttelette. Ce mode de transfert présente les
mêmes avantages que la pulvérisation axiale mais à courant moyen inférieur. Il permet de
s’affranchir des problèmes liés au transfert globulaire lorsque les conditions exigent son
utilisation.
Le transfert à veine liquide rotative : A très forte énergie de soudage, le transfert par
pulvérisation axiale est soumis à des forces électromagnétiques importantes. Le métal en
transfert se met alors à tourner formant une veine liquide rotative.
L’électrode est un fil de grande longueur, enroulé sur un touret ou une bobine isolante,
dont le matériau correspond au métal à souder (acier doux ou allié, acier inoxydable, alliage
d’aluminium ou de cuivre). L’entraînement du fil d’apport se fait par rotation de galets en
général situés dans le poste à souder, à la sortie de la bobine. Les galets motorisés exercent
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34
CHAPITRE II Procédés de soudage
une pression sur le fil et la rotation permet la circulation du fil dans le conduit de la torche.
Une pression trop importante des galets peut écraser le fil.
Les fils d’aciers sont protégés de l’oxydation par un cuivrage électrolytique qui a
également pour rôle de faciliter l’arrivée du courant à son passage dans la torche. Des
proportions importantes de silicium (0,3 à 1,2 %) et de manganèse (0,9 à 1,3 %) jouent un rôle
désoxydant pour compenser les effets des gaz de protection actifs. Les diamètres normalisés
vont de 0,6 à 2,4 mm, voire 3,2 mm [11].
La protection gazeuse est, selon le cas, inerte ou active et oxydante (les protections
réductrices sont peu utilisées). C’est ce qui établit la distinction d’appellation MIG (inerte) ou
MAG (actif) dans l’utilisation du procédé, le matériel de soudage ne présentant pas, par
ailleurs, de différences notables. Les protections gazeuses communément employées sont
données dans le tableau II.1
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35
CHAPITRE II Procédés de soudage
La zone où l’état liquide a été atteint et dans laquelle a été élaborée la composition
chimique. La structure métallurgique obtenue après solidification, dépend du cycle de
refroidissement. On distingue, au sein de cette zone, des gradients de concentration, de la
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36
CHAPITRE II Procédés de soudage
partie la plus chaude vers la moins. Il est donc possible d’examiner la composition d’une
soudure ainsi que les variations de dureté.
La zone se trouvant en bordure de la zone fondue sur une largeur plus ou moins grande
ayant été soumise à l’élévation de température sans être portée à la fusion. Le chauffage, la
composition chimique et la vitesse de refroidissement de cette zone génèrent des
modifications plus ou moins importantes de la structure métallurgique.
Cette zone, située à la frontière entre la zone fondue et le zone affectée thermiquement,
correspond à la surface sur laquelle la solidification du métal fondu a commencé.
Le soudage est donc une opération de métallurgie très complexe au cours de laquelle il
faut prendre en compte :
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CHAPITRE II Procédés de soudage
3- Entre Ac1 et Ac3, l’austénitisation partielle du métal donne une structure à grain très fin.
5- Au-delà de 1200 °C, au contact de la zone fondue (zone de liaison), une structure à gros
grains [12].
Ac3
Ac1
Figure II.12: Zone d'acier considéré à 0,15 %C et cycle thermique lors du soudage [10].
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39
CHAPITRE II Procédés de soudage
Figure II.13: Les zones de grossissement, recristallisé, affecté et non affecté [10].
La majeure partie des discontinuités se produise dans les joints ou dans la ZAT, les
soudures comportent des porosités, des inclusions, scories d’impuretés ou des fissures. Parmi
ces trois défauts, les fissures sont de loin les plus déterminantes. S’il y’ a des limites
acceptables pour les inclusions et les porosités, les fissures restent inadmissibles.
Elles sont causées par la présence de gaz résultant des réactions chimiques dans le métal
d’apport et dans les enrobages, par l’humidité des pièces ou des électrodes.Les inclusions
gazeuses peuvent se présenter sous 3 formes (Fig.34.ab&c.) :
a) Porosités vermiculaires.
b) Porosités uniformes
a) b)
Des inclusions solides peuvent être de trois types différents (Fig.35.a .b & c) :
a) Laitier.
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40
CHAPITRE II Procédés de soudage
b) Tungstène.
c) Cuivre.
b) c)
a)
Les fissures sont définies comme des discontinuités de type fracture caractérisées par
une extrémité en pointe et à haut rapport de longueur /largeur. Elles peuvent se produire dans
le métal fondu, la zone affectée thermiquement, et le métal de base lorsque des contraintes
localisées dépassent la résistance maximum du matériau.la fissuration est souvent initiée par
des concentrations de contraintes causées par d'autres discontinuités mécaniques ou à
proximité d’entailles associées à la configuration du joint. La figure 11 résume les fissures qui
peuvent être trouvés dans la plupart des cas :
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41
CHAPITRE II Procédés de soudage
Les autres défauts de forme sont particulièrement nombreux, on citera rapidement quelques
défauts :
- Retassures de cratère,
- Manque de fusion,
- Manque de pénétration,
- Dénivellement,
- Effondrement à la racine,
III.1 Introduction
La connaissance des propriétés d'un cordon de soudure et surtout sur la ZAT nécessite
de faire un examen métallographique pour caractériser la microstructure, le comportement
mécanique tel que la limite d'élasticité, la résistance à la traction et la dureté.
III.2.1 Historique
En 2009 l’EPE CMT Spa a fait l'objet d'une scission pour donner naissance à deux
sociétés : L'Entreprise Tracteurs Agricoles EPE ETRAG Spa dont l'objet est la fabrication et
le développement des tracteurs agricoles, et l'Entreprise Moteurs EPE EMO Spa.
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Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
Nombre de
Période de
Tracteurs Type tracteurs
Fabrication
produits
CX3.70 2003-2010 32
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44
Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
cisaillage
poinçonnage + pliage
oxycoupage
Une technologie tôlerie qui consiste à réaliser les pièces semi-finies en tôles en mettant
en œuvre les différents procédés de déformation des métaux par pression à froid, en passant
par plusieurs étapes à savoir: Découpage, pliage, estampage, emboutissage.
Une technologie soudure qui a pour rôle de réaliser des pièces finies par assemblage
des pièces par soudure (soudage par point, soudage par rapprochement, soudage
oxyacéthylénique, soudage a la molette, soudage MIG-MAG au CO2), en appliquant des
différents procèdes de soudage (brasage, pointage) afin de constituer les différents
assemblages (ailes, capots, réservoirs...), elle comprend aussi le débitage par oxycoupage des
tôles épaisses.
Selon la fiche technique du fournisseur, le matériau que nous avons étudié est une tôle
en acier S235JR utilisé pour Laminer à chaud. La qualité de l’acier est conforme à la nuance
S235JR suivant la norme européenne EN 10025-2 qui est équivalente à l’ancienne qualité St
37-2 selon norme allemande DIN 17100 de 1980.
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45
Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
Les teneurs des éléments chimiques indiqués ci-dessous ne doivent pas dépasser les
valeurs maximales suivantes :
Elément : C P S Mn N Cu
Composition ≤ 0.17% ≤ 0.045% ≤ 0.045% ≤ 1.40% ≤ 0.009% ≤ 0.55%
Les expériences de soudage en MIG-MAG ont été menées à l’aide d’un poste de
soudage à l’arc électrique de type Jack MIG 405. Il délivre un courant pouvant aller jusqu'à
400 A en cours de soudage pour les différentes configurations de contrôle de courant et de
tension de l'arc (continu ou pulsé). La tension d’alimentation 3 x 400 volts. La puissance de
réglage 24 vitesses. L’alimentation du fil 4 galets en voiture.
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Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
Caractéristiques
Poids de la bobine: 15 Kg
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Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
Figure III.3. Bobine du fil du soudage type SG2 et la bouteille du gaz Co2
De nombreux essais ont consisté à réaliser des assemblages sur deux tôles de 50 mm de
largeur, de 200 mm de longueur et de 6 mm d’épaisseur pour l’étude métallographique.
(Figure III.3). Les éprouvettes soudées pour les essais de traction ont été réalisés sur des
plaquettes carrées de 300 mm de longueur et de 6 mm d’épaisseur comme montré dans la
figure III.5.
Chanfrein en V
Point de soudure
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Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
Le soudage de ces plaquettes exige une préparation des bords à assembler avec un
chanfrein en V (voir la figure III.4).
Un nettoyage parfait des bords est fait afin de les nettoyer de toutes les pollutions
(oxydes, films organiques, graisses…). L'alignement des extrémités est réglé de façon à
minimiser les dénivellations entre les éléments à assembler.
a) b) c)
Echantillon pour
l’etude
métallographique
Eprouvette
pour l’assai de
traction
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49
Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
L'examen macrographique est effectué pour la détection des grands défauts, la taille des
soudures, l’ampleur de la pénétration et l'étendue de la ZAT.
L’échantillon enrobé subit une étape de pré polissage manuel progressif (figure III.7)
sur des papiers abrasifs constitués de grains de Sic de plus en plus fins (160, 220, 600, 800,
1000, 1200, 4000) jusqu’à atteindre la zone à observer. L’échantillon subit ensuite un
polissage de finition peut être réalisé avec une granulométrie de P1000 à P2000 et des pâtes
diamantées de 6 et 1 micron ou de l’alumine sur un drap ou feutre de polissage en velours
pour des examens particuliers.
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50
Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
Avant l’étude micrographique, l’échantillon subit une attaque chimique au Nital, utilisé
pour les examens des structures des aciers au carbone faiblement alliés et non alliés. Le Nital
est une solution à 4 % d’acide nitrique (HNO3) dans de l’éthanol (C2H5OH). La surface
obtenue par polissage de la coupe est plongée 10 à 15 secondes dans cette solution, à nouveau
nettoyée à l’éthanol et séchée à l’air chaud. Cette dernière opération est très délicate, car il ne
faut laisser aucune trace sur la surface. Pour l’attaque de notre acier, une solution chimique est
utilisée. Le Nital (4 % HNO3 + 96 % C2H6O) révèle la structure des grains.
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51
Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
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52
Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
On a fait préparer des éprouvettes pour l’essai de traction à la norme AFNOR NF A 03-
151, de section rectangle (figure III.10).
L’essai de traction est réalisé pour le métal de base sans soudure et après le soudage en
utilisant les différents paramètres (3 soudures en variant de l’intensité et une 4eme soudure
sans le gaz de protection CO2) (Figure III.11).
Les essais de traction ont été réalisés dans le laboratoire de l’usine ETRAG de
Constantine - Algérie.
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53
Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
L'essai de traction a été réalisé à l'aide d'une machine qui fournit un diagramme donnant
la force appliquée à l’éprouvette en fonction de son allongement (figure III.12) et cela
d’habitude pour une vitesse de traverse constante. Dans le cas général, on observe :
le domaine de striction dans lequel les déformations se localisent dans une zone
limitée dont la section diminue rapidement ;
III.7.1.3 Exigences
_________________________________________________________________________
54
Chapitre III Méthodes et procédures expérimentales
Les échantillons utilisés pour la métallographie sont adéquats pour mesurer la dureté,
car celles-ci exigent une préparation de la surface de l'échantillon et principalement la dureté
qui requiert des coupes bien polies pour prendre des valeurs des diffèrent zones de la soudure
et connaitre le début et la fin de chaque zone durant les traversées de dureté (figure III.14).
III.7.2.2 Exigences
La dureté maximale acceptable pour les trois zones (MB, MF, ZAT) doit être inférieure
à la valeur de dureté nominale de l’acier St 37.
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56
Chapitre IV : Résultats et discussion
Chapitre IV Résultats et discussion
IV Résultats et discussions
IV.1 Introduction
La première partie des résultats concerne l’analyse microstructurale des joints soudés de
l’acier ST37 étudié par la macroscopie et la microscopie optique indiquant l’évolution
microstructurale dans les différents joints soudés.
La réalisation des soudures avec chanfrein ont nécessité une seule passe avec
l’utilisation des paramètres consignés dans le tableau IV.1. Les réglages des paramètres de la
soudure S2 sont ceux utilisés habituellement par l’entreprise.
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57
Chapitre IV Résultats et discussion
(a) (b)
MB
ZAT
ZF
(c) (d)
Les différentes zones révélées par l’attaque chimique sont présentées dans la (figure 1V.a) :
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Chapitre IV Résultats et discussion
MB ZAT ZF
MB ZAT ZF
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Chapitre IV Résultats et discussion
MB ZAT ZF
MB ZAT ZF
Les sections micrographiques observées ont permis de conclure que les limites entre les
zones de MB et la ZAT sont généralement difficiles à les différencier rigoureusement surtout
dans le cas des aciers ordinaires en raison de la haute conductibilité de chaleur de ses derniers.
Cependant on peut clairement voir une nette différenceles microstructures des MB et les
microstructure des ZF. Cette zone est caractérisée par le prolongement de « ramures ». Il peut
probablement s’agir de ramification de ferrite.
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60
Chapitre IV Résultats et discussion
Rm Limite élastique
N°= Soudure A% (E) KN/mm2
(MPa) Re(0.2) (MPa)
Métal de base sans
01 454.5 303.0 13.8 186.98
soudure
02 S1 Intensité 4 V 317.5 270.4 2.2 151.90
03 S2 Intensité 6 V 428.8 272.2 15.1 118.79
04 S3 Intensité 9 V 444.7 312.0 4.1 219.22
05 S4 Sans Co2 229.8 195.9 1.3 123.76
La figure IV.6 représente la rupture du métal de base sans soudure après l’essai de Traction
Figure IV.6 : Rupture du métal de base (sans soudure) après l’essai de Traction
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61
Chapitre IV Résultats et discussion
Figure IV.7: Rupture des éprouvette S1, S2, S3, S4 après l’essai de traction indiquées par 1,
2, 3, et sans CO2 respectivement.
On remarque que toutes les ruptures des éprouvettes soudées sont produites dans la zone
fondue. Ce qui indique que cette zone est très fragile et que les propriétés mécaniques dans
cette zone sont inférieurs au métal de base et à la zone affectée thermiquement.
300
250
la limite èlastique (N/mm2)
200
150
100
50
0
R MB S1 S2 S3 S4
Les valeurs de la limite d'élasticité pour tous les éprouvettes sont supérieures aux
valeurs minimales nominale Re ≥ 235 N/mm2 indiquées par la norme (figureIV.8) sauf la
soudure S4 qui effectuée sans le gaz de protection, alors en dit que le gaz de protection est
indispensable pour la réalisation des soudure conforme à la norme.
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Chapitre IV Résultats et discussion
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Chapitre IV Résultats et discussion
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Chapitre IV Résultats et discussion
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Chapitre IV Résultats et discussion
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Chapitre IV Résultats et discussion
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67
Chapitre IV Résultats et discussion
220
S1
210 S2
S3
200 S4
Microduretè Vickers HV
190
180
170
160
150
140
130
MB ZAT ZF
Figure IV.13 : Représentation graphique d’essai de dureté pour les soudures S1, S2, S3, S4.
Finalement, les valeurs de dureté mesurées dans la zone fondue et la ZAT de la soudure
faite sans le gaz de protection montrent des valeurs supérieures à toutes les autres soudures.
Ceci peut être dû à la présence des porosités comme montré dans la figure IV.1.d).
L’accroissement de cette dureté peut aussi être rendu aux changements structuraux (trempe
structurale causée par l’absence du gaz actif de protection CO2).
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68
Conclusion générale
Conclusion générale
Ce travail porte sur la caractérisation microstructurale et mécanique du joint soudé d’un acier
St37 réalisé par le soudage au semi-automatique sous protection gazeuse du gaz CO2.
Les résultats essentiels de ce travail de caractérisation se résument comme suit :
Les aciers destinés à la fabrication des ailes, capots et réservoirs des tracteurs doivent
répondre à deux exigences essentielle et contradictoire à savoir : ductilité et résistance
mécanique élevée. Les résultats mécaniques obtenus montrent que l’acier étudié
présente de bonnes propriétés de résistance à savoir une limite d’élasticité (R0.2) égale
303MPa et une résistance mécanique Rm égale à 454.5 MPa.
La limite élastique mesurée sur l’éprouvette soudée avec une forte intensité (9 V) présente
une supérieure valeur de la limite élastique soit 312MPamais un faible allégement par
rapport au métal de base, ainsi que la rupture s’est opérée dans la zone fondue pour
toutes les soudures.
Les valeurs de la limite d'élasticité pour toutes les éprouvettes sont supérieures aux valeurs
minimales de la référence Re ≥ 235 N/mm2 sauf pour la soudure effectuée sans le gaz
actif de protection.
Les valeurs élevées de la micro-dureté de la ZF ainsi que les ruptures dans cette zone
prouvent la chute de la ductilité dans les joints soudés après soudage.
L’examen par microscopie optique pour l'analyse de la microstructure des différentes régions
constituant le joint soudé a révélé que le métal de base et la zone affectée
thermiquement ont une microstructure plus proche de grain fin contrairement à la
microstructure de la zone fondue.
Les résultats expérimentaux montrent que les meilleurs réglages de paramètres satisfaisants
sont ceux de la soudure S2 dont l’intensité du courant est de 6 Volts ce qui est
appliqué à l’entreprise ETRAG
Dans notre étude sur l’acier St 37 on a démontré que les différents essais sur le joint soudé du
comportement en traction, la microstructure, la dureté montrent que les propriétés
mécaniques sont convenables et que cet acier répond aux exigences techniques
demandées. Le gaz actif de protection est indispensable pour la réalisation des
soudures au semi-automatique MIG-MAG. Le réglage des autres paramètres de
soudage débondera toujours de l’expérience et de l’habilité du soudeur
Références bibliographiques
[5] Mémoire de master (Étude les défauts de soudage des pipelines) de BENEDDEB
Mostefa, Université Mohamed Khider Biskra.
[8] Bertrand LE BOURGEOIS « soudage à l’arc » Tome 2, Procédé avec électrode enrobée,
1987.
[11] Roland CAZES « Soudage à l’arc », Techniques de l’Ingénieur, traité Génie mécanique
B 7730.
[13] www.sunnysteel.com►Products.