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MOOC - COMPTABILITE DE GESTION ET PRATIQUE DU TABLEUR

Lexique MOOC Comptabilité de Gestion


et pratique du tableur
A
Activité : ensemble d’actions ou de tâches qui ont pour objectif de permettre, à plus
ou moins court terme, un ajout de valeur à l’objet. Les activités consomment des
ressources et elles peuvent être regroupées en processus.
Amortissement : étalement du coût d’une immobilisation sur sa durée d’utilisation.
Analyse budgétaire: comparaison des écarts entre les prévisions et les réalisations
budgétaires afin de trouver leurs causes et y remédier.
Analyse des activités : cartographie complète des processus de l’entreprise.
Annexes : document de la liasse comptable qui accompagne et donne des
précisions sur le bilan et le compte de résultat. Une annexe fait à ce titre partie
intégrante des états financiers d’une organisation.
Apprentissage organisationnel : fait, pour une organisation, d’apprendre de ses
erreurs, d’améliorer son fonctionnement. Cela passe généralement par la mise en
place d’un système de management des connaissances (KM : Knowledge
Management) et l’analyse budgétaire.

B
Besoin en fonds de roulement (BFR) : ressources financières dont l’entreprise a besoin
pour financer son cycle d’exploitation. On le calcule ainsi : Créances clients + Stocks
– Dettes fournisseurs.
Bilan : document de la liasse comptable qui présente le patrimoine de l’entreprise
(actif et passif).
Bon de réintégration : document interne permettant d’identifier les articles non
utilisés dans le cycle de production.
Budget des investissements : document regroupant les dépenses et les recettes
futures qui affecteront le patrimoine de l’entreprise. En général, ces opérations ont
des répercutions à moyen ou long terme : elles dépassent le cadre de l’exercice
comptable.
Budget de production : Budget listant tous les éléments nécessaires à la production. Il
sera mis en place à partir du budget des ventes, en tenant compte des choix
effectués au niveau de la production.
Budget de trésorerie : Document qui enregistre les flux de trésorerie (recettes,
dépenses) existants et à venir, liées au cycle d'investissement et au cycle de
financement.
Budget des ventes : Document qui permet de mettre en évidence les prévisions des
ventes. Il sera élaboré à partir d’études de la conjoncture, des variations du marché,

C. Averseng/ M. Dereumaux - Informatique : Excel, Graphiques


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des structures coûts/rentabilité des principaux concurrents, etc. Les autres budgets
découleront généralement de ce budget.
Budget flexible : Budget dans lequel seules les charges variables vont évoluer en
fonction du niveau d’activité, les charges fixes restant constantes.
Budget standard : Budget dans lequel les charges variables et les charges fixes vont
évoluer en fonction du niveau d’activité.

C
Centre d’analyse : « subdivision comptable » de l’entreprise où sont analysés et
regroupés les éléments de charge indirecte préalablement à leur imputation aux
coûts (des objets de coût). Il s’agit en quelque sorte d’un collecteur de coûts qui
facilitera les calculs : il y aura autant de centres d’analyse que la complexité de
l’entreprise le nécessite. En général, ce découpage se fait par fonction
(administration, R&D, RH, approvisionnements, ateliers, vente,…)
Centres auxiliaires : centre d’analyse correspondant à des services de support, de
soutien : ils fournissent des prestations aux centres principaux et aux autres centres
auxiliaires, afin que ceux-ci soient pleinement opérationnels. Par exemple, le service
comptable, ou un restaurant d’entreprise. Les sommes regroupées dans les centres
auxiliaires seront déversées dans d’autres centres.
Centres principaux : centre d’analyse qui ajoute à l’objet de coût une valeur
perceptible pour le client. Par exemple, un atelier de production va transformer des
matières premières en produits finis. Les sommes regroupées dans ces centres
principaux seront déversées dans les objets de coût.
Chaîne de valeur : représentation de l’entreprise proposée par M. Porter. Elle
décompose l’entreprise en différentes activités qui contribuent à la valeur finale,
perçue par le client, du produit ou service.
Charge : sommes ou valeurs versées ou à verser en contrepartie de marchandises,
approvisionnements, travaux et services consommés par l’entité. Ces sommes
traduisent les consommations de ressources humaines (salaires), financières (intérêts,
agios, dividendes), économiques (matières premières, services, provisions),
techniques (amortissements, achats de matériels de production), technologiques
(gestion des bases de données, système d’information).
Charge calculée : charge qui n’entraîne pas de décaissement pour l’entreprise,
comme les amortissements et provisions.
Charge directe : charge que l’on peut affecter immédiatement au coût auquel elle
se rapporte, sans calcul intermédiaire.
Charge fixe : charge qui ne change pas lorsque l’activité, le CA par exemple,
évolue (exemple : le loyer d’un magasin).
Charge indirecte : charge qui nécessite un calcul intermédiaire pour être affectée
aux coûts auxquels elle se rapporte. On parlera ici d’imputation.
Charges non incorporables : charges qui ne relèvent pas de l’exploitation courante
et qui n’ont rien à voir avec une activité normale de l’entreprise. Par exemple, des
amendes, pénalités, charges de couverture d’un sinistre, charges de restructuration,

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charges de personnel absent ou détaché... On les trouvera généralement dans les


charges exceptionnelles du compte de résultat.
Charge supplétive : élément qui ne figure pas dans la comptabilité pour des raisons
juridiques et fiscales. En effet, selon le statut juridique de l’entreprise, certains
éléments sont comptabilisés en charge ou non : dans une société en nom collectif,
le salaire des dirigeants ne peut pas être passé en charge (il se rémunère sur le
bénéfice), alors que c’est le cas dans une Société à Responsabilité Limitée. Le but
est ici d’éliminer l’incidence de la structure juridique ou financière quand on
compare deux établissements.
Charge variable : charge qui varie en fonction du niveau d’activité.
Chiffre d’affaires : ensemble des ventes de l’entreprise. CA = prix unitaire*quantité
vendues. Il traduit l’activité économique de l’organisation, mais il ne faut pas le
confondre avec le résultat.
Clé de répartition : critère de répartition permettant de déverser les charges
indirectes dans les centres principaux et auxiliaires.
Comptabilité financière ou Comptabilité générale : discipline qui recense, sous forme
monétaire, toutes les transactions économiques, sociales et financières de
l’entreprise avec ses partenaires. Elle permettra de créer de précieux documents tels
que le bilan, le compte de résultat et les annexes.
Comptabilité de gestion ou Comptabilité analytique : discipline qui s’intéresse aux
calculs de coût dans l’organisation. Elle est strictement interne à l’entreprise et n’est
pas normée.
Compte de résultat : document comptable qui reprend les produits et les charges de
l’exercice comptable. Leur différence permettra de définir le résultat de
l’organisation (bénéfice ou perte).
Contrôle budgétaire (ou analyse budgétaire) : comparaison des écarts entre les
prévisions et les réalisations budgétaires afin de trouver leurs causes et y remédier.
Contrôle de gestion : discipline qui s’intéresse aux flux internes de l’entreprise, avec
notamment l’analyse du résultat de l’entreprise. Il inclut notamment la comptabilité
de gestion, l’analyse de la performance, le contrôle budgétaire et les tableaux de
bord.
Coût : regroupement pertinent de charges comptables se rapportant à un bien ou
un service vendu au client, une activité, un département, un canal de distribution…
Coûts complets : coûts qui cherchent à prendre en compte toutes les charges.
Coûts constatés ou réels : coûts calculés a posteriori.
Coûts de lancement de commande (stocks) : coûts administratifs de passation de
commande (frais de courrier, frais de réception des commandes, frais de gestion
des documents internes).
Coût de distribution : publicité, packaging, image de marque, rémunération du
distributeur.
Coût de l’unité d’œuvre : montant des charges du centre d’analyse / nombre d’UO
(niveau de l’activité du centre).

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Coûts partiels : coûts qui ne concernent qu’une partie des charges.


Coûts de pénurie (stocks) : coûts liés à une insuffisance de stocks (ruptures de
stocks).
Coûts de possession (ou de stockage) : coût de localisation spatiale des stocks
(location ou amortissement des entrepôts, personnel qui assure la manutention,
matériel, assurance des produits stockés contre les risques, impôts, dépréciation du
stock).
Coût de production des produits terminés = charges de production de la période
+ En cours Initiaux - En cours Finaux
Coût de revient (des produits vendus) : somme du coût de production et du coût de
distribution.
Coûts de stockage (ou coûts de possession) : coût de localisation spatiale des stocks
(location ou amortissement des entrepôts, personnel qui assure la manutention,
matériel, assurance des produits stockés contre les risques, impôts, dépréciation du
stock).
Coût direct : charges directement imputables à un objet de coût.
Coût Fixe : regroupement de charges, indépendant du niveau d’activité… (coûts
administratifs)

Coûts prévisionnels : coûts obtenus en divisant les charges globales budgétées par
la quantité de production prévue. Ils se calculent a priori.
Coût spécifique : ensemble des charges se rapportant à un produit, une activité, un
centre de responsabilité.
Coût variable : ensemble de charges variables se rapportant à une activité donnée,
il est proportionnel à l’activité.
CUMP : voir “Méthode du coût unitaire moyen pondéré”.
Cycle d’exploitation : Pour une entreprise industrielle, il s’agira de l’achat des
matières premières  Production (transformation des matières)  Vente et
paiement des produits finis. Pour une entreprise commerciale, ce sera achats des
marchandises  Vente et paiement des marchandises.
Cycle d’investissement : Investissement  amortissement de l’investissement
(l’investissement génère des revenus)  cession ou mise au rebut de l’investissement.

D
Déchets : résidus de matière provenant de la fabrication.
DEPS (LIFO) : voir “Méthode de l’épuisement des lots sur les stocks”

E
Écart global : différence entre le budget standard ajusté à la production réelle et le
réel.

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Ecart sur activité : mesure l’impact des variations dans le taux d’utilisation des
capacités installées. Il se calcule en faisant la différence entre le budget standard
ajusté au temps réel et le budget flexible ajusté au temps réel.
Écart sur budget : écart de prix sur l’ensemble des ressources consommées par le
centre d’analyse. Il se calcule en faisant la différence entre le budget flexible ajusté
au temps réel et le réel.
Écart sur charges directes : écart calculé entre le prévisionnel et le réel, au niveau
des matières premières ou la main d’œuvre.
Écart sur charges indirectes : écart calculé entre le prévisionnel et le réel au niveau
des centres d’analyse.
Écart sur main d’œuvre : différence entre le coût prévisionnel et le coût réel de la
main d’œuvre. On pourra l’analyser en identifiant un écart sur temps et un écart sur
taux horaire.
Écart sur matière première : différence entre le coût prévisionnel et le coût réel de la
matière première. On pourra l’analyser en identifiant un écart sur quantité et un
écart sur prix.
Écart sur rendement : mesure la performance dans la mise en œuvre des ressources
du centre. Il se calcule en faisant la différence entre le budget standard ajusté à la
production réelle et le budget standard ajusté au temps réel.
Écart sur volume : mesure l’impact sur le budget de la différence entre les quantités
prévues et les quantités réellement produites. Il se calcule en faisant la différence
entre le budget standard de base et le budget ajusté à la production réelle.
Écart total : égal à la somme de l’écart global et de l’écart sur volume (ou à la
différence entre le budget standard de base et le réel). Il n’a pas réellement de
signification, en raison des nombreux éléments qui le compose.
Économies d’échelle : il y a économie d'échelle si, quand la production augmente,
le coût de production unitaire du bien diminue.
Effet d’expérience : il y a effet d’expérience si, à chaque doublement de la quantité
produite, correspond une diminution constante du cout unitaire de fabrication, sans
que cette diminution ne provienne d’une économie d’échelle.
Efficacité : fait d’atteindre les objectifs fixés.
Efficience : fait d’utiliser au mieux les ressources, en évitant par exemple les
gaspillages (exemple : faire plus avec moins de salariés).
Élément causal du coût : facteur à l’origine du coût.
Équivalents terminés : quand le processus de fabrication entraîne l’existence d’en-
cours, l’équivalent terminé est un mode de calcul qui nous permettra de déterminer
la production réelle qui a été fabriquée et ainsi de calculer les coûts de production.
Évaluation détaillée (des en-cours de production) : inventaire de ce qu’ont coûté les
produits en-cours à partir des quantités de matière utilisées, du temps passé, du
nombre d’unités d’œuvre consommées, etc.
Évaluation forfaitaire : évaluation approximative du degré moyen d’achèvement
des en-cours, pour ensuite les comptabiliser en « équivalents terminés ».

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Exercice comptable : année comptable. Ne commence pas forcement le 1er janvier


(dépend de la date de création de l’entreprise) et peut excéder 12 mois la 1ère
année.

F
Flux : mouvement de valeur : appauvrissement ou enrichissement du patrimoine de
l’entreprise. Les flux peuvent être réels (matières, marchandises), immatériels
(prestations de services) ou monétaires (flux financiers).
FIFO (PEPS) : voir “Méthode de l’épuisement des lots sur les stocks”.

G
Gestion prévisionnelle : planification des tâches futures de l’organisation qui
permettra de mettre en évidence les choix retenus pour atteindre les objectifs fixés.

I
Indice de prélèvement (IP) : représente le % du CA qui permet de couvrir les charges
fixes.
Indice de sécurité (IS) : expression de la marge de sécurité par rapport au CA. Il
représente le pourcentage de CA qui peut être supprimé sans que l’entreprise ne
perde de l’argent.
Inducteur d’activité : élément de rattachement d’une activité à un objet de coût
dans la méthode ABC.
Inducteur de coût : facteur explicatif de la charge qui permettra de rattacher cette
charge à un objet de coût.
Inducteur de ressource : élément de rattachement d’une ressource à une activité
dans la méthode ABC.
Inventaire (physique) : recensement physique de l’état d’un stock.
Inventaire intermittent : état des stocks physique une fois par an (on comptabilise
alors les variations de stocks dans les documents comptables).
Inventaire permanent : état des stocks, indispensable en comptabilité analytique,
afin de connaître à tout instant les existants en magasin. Il pourra être effectué en
valeur ou en quantité.
Inventaire permanent en valeur : stock à valoriser en fonction des entrées et sorties.
Inventaire permanent en quantité : permet de connaître l’existant quantifié en stock.
Différents documents sont utilisés pour suivre l’état des stocks en quantité (bons de
réception pour les entrées, bons de sortie, bons de retour, etc.).
Investissement : affectation de ressources financières dans le but de développer le
potentiel (au sens large) de l'entreprise pour l'avenir.

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L
Levier opérationnel : il permet de mesurer la sensibilité du résultat de l’entreprise par
rapport à une variation de l’activité. Il est l’inverse de l’indice de sécurité.
Liasse comptable : regroupement de tous les documents comptables d’une
entreprise (bilan, compte de résultats, annexes et tout autre état financier) dans un
support unique. Le dépôt de ce document au tribunal de commerce est une
obligation légale.
LIFO (DEPS) : voir “Méthode de l’épuisement des lots sur les stocks”

M
Main d’œuvre directe (MOD) : ensemble des heures de travail directement affectée
à la fabrication des objets de coûts.
Marge : Différence entre un chiffre d’affaires et un coût.
Marge de sécurité (MS) : représente la baisse de CA qui pourrait être supportée par
l’entreprise sans qu’elle ne perde de l’argent.
Marge sur coût variable : différence entre le chiffre d'affaires et les coûts variables
de l’entreprise. Elle est proportionnelle à l’activité.
Matière première : Matériau d'origine naturelle faisant l'objet d'une transformation et
d'une utilisation économique, pour fabriquer un produit.
Méthode ABC (« Activity-Based Costing ») : méthode de calcul de coût complet
basé sur l’identification des processus, activités, et ressources de l’entreprise.
Méthode ABM (Activity Based Management) : Méthode de management des
activités et des processus qui prolonge la mise en œuvre de la méthode ABC
(budget ABC, tableaux de bord des activités, …).
Méthode de l’épuisement des lots sur les stocks : méthode de valorisation des stocks.
On distinguera la méthode PEPS (FIFO) : Premier Entré Premier Sorti (First In First Out)
de la méthode DEPS (LIFO) : Dernier Entré Premier Sorti (Last In First Out).
Méthode des coûts complets : méthode qui cherche à prendre en compte toutes les
charges.
Méthode des coûts complets des centres d’analyse ou sections homogènes :
méthode qui cherche à prendre en compte toutes les charges et qui, pour analyser
le fonctionnement de l’entreprise, utilise un découpage fonctionnel de cette
dernière (fonction achat, fonction production, fonction comptabilité, etc.).
Méthode des coûts partiels : méthode qui ne prend en compte que certaines
charges en fonction de l’objectif visé.
Méthode des coûts préétablis : méthode utilisée en analyse budgétaire consistant à
transposer les coûts réels de N-1 en coûts préétablis de N.
Méthode du coût unitaire moyen pondéré (CUMP) : méthode de valorisation des
stocks fondée sur le principe d’un calcul de valorisation moyenne. Il peut se calculer
de plusieurs façons :

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 CUMP en fin de période avec stock initial (CUMP = Valeur (SI + entrées) /
Quantités (SI + entrées))
 CUMP fin de période sans stock initial (CUMP = Valeur Globale des entrées /
Quantités entrées)
Méthode du coût variable, ou direct costing : méthode de calcul de coût qui
s’intéresse à la marge sur coût variable. Elle permet de calculer le seuil de rentabilité.

O
Objet de coût : élément pour lequel l’entreprise souhaite calculer un coût distinct
(bien, service, département…).
Objet de marge : objet de coût générant des coûts mais aussi des revenus (bien,
service).
Outil de pilotage : outil qui permettra d’aider à la prise de décision à court terme.

P
PEPS (FIFO) : voir “Méthode de l’épuisement des lots sur les stocks”.
Performance financière : La performance financière d’une entreprise se mesure par
des indicateurs issus de la comptabilité financière : résultat, profitabilité, taux de
rendement des actifs, etc. Elle traduit en termes monétaires la réussite économique,
technologiques, sociale d’une organisation.

Plan comptable général : en France, le plan comptable général (ou PCG) est un
ensemble d'articles définissant la pratique de la comptabilité générale (financière). Il
s'adresse à toute entreprise tenue par la loi d'établir des comptes annuels.
Planification opérationnelle : consiste à élaborer des plans détaillés à court terme. Ils
sont issus des budgets.
Planification stratégique : ensemble des choix d'objectifs et de moyens qui orientent
à moyen et long terme les activités d'une organisation, d'un groupe.
Pré-budget : étape préalable à l’établissement définitif des budgets pour chaque
centre de responsabilité.
Prestations (ou transferts) en escalier : prestations sans réciprocité d’un centre à un
autre.
Prestations réciproques (ou transferts croisés) : prestations que se rendent
mutuellement des centres d'analyse.
Prezitation : présentation faite à l’aide de l’application en ligne Prezi :
https://prezi.com.
Processus : enchaînement d’activités qui génèrent une valeur ajoutée pour le client.
Produits (comptable) : correspondent aux sommes ou valeurs reçues ou à recevoir
en contrepartie de la fourniture par l'entité de biens, travaux, services ainsi que des
avantages qu'elle a consentis.

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Produit fini : produit qui est à son état final de fabrication, prêt à être vendu.
Produits en-cours : produits qui ne sont pas encore achevés. Ils sont constitués par
des matières premières dont la transformation est inachevée ou les modules non
encore assemblés.
Produit intermédiaire : Produit parvenu à son stade d’achèvement et qui va ensuite
être introduit dans la suite du processus de production pour la fabrication du bien
final. Comme exemple, un pot d’échappement est un bien intermédiaire de la
fabrication d’une voiture. Il est donc indispensable de connaître le coût de
production de ce produit intermédiaire. Ils peuvent être vendus à des tiers.
Rebuts : produits finis impropres à la vente ou à l’usage prévu, parce qu’ils
présentent des imperfections par exemple.
Répartition primaire : première affectation des charges indirectes de la comptabilité
analytique aux centres auxiliaires et principaux.
Répartition secondaire : déversement des charges des centres auxiliaires dans les
centres principaux.
Rentabilité : rapport entre un revenu et les moyens mis en œuvre pour obtenir ce
revenu. La rentabilité financière désigne généralement le revenu procuré par des
moyens techniques, immobiliers, financiers mobilisés par l’organisation.

Ressource : subdivision élémentaire pour calculer les coûts avec la méthode ABC,
correspondant à la notion classique de “charge”. Il s’agit de l’élément utilisé par
l’entreprise pour effectuer le travail, les ressources sont consommées par l’activité.
Résultat analytique par produit : chiffre d’affaires – coût de revient.
Résultat comptable : différence entre les produits et les charges de l’entreprise.

S
Sensibilité : variation d’un paramètre, par exemple le Résultat, lorsqu’un autre
paramètre change, par exemple lorsque le CA augmente de 10%.
Seuil de rentabilité en chiffre d’affaires : chiffre d’affaires qui devra être atteint pour
que le résultat soit égal à 0.
Seuil de rentabilité en date : si l’activité est assez régulière, on peut déterminer la
date à partir de laquelle le seuil de rentabilité est atteint, par proportionnalité.
Seuil de rentabilité en quantité : quantités qui doivent être vendues pour que le
résultat de l’entreprise soit égal à 0.
Sous-produit : produit que l’on n’avait pas prévu et qui est apparu pendant la
fabrication d’un produit fini.
Stock : réserve interne de matières premières, produits, produits intermédiaires ou de
marchandises. Un stock a un coût qui peut prendre 3 principales dimensions : les
coûts de stockage, de lancement et de pénurie.
Stock final théorique : stock prévisionnel à la fin de la période.

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Système budgétaire : système de suivi des coûts à court terme, comprenant des
budgets (ventes, production, etc.) et un système de contrôle de ces budgets. Il
permettra de vérifier que les actions menées à court terme sont conformes à la
stratégie de l’entreprise prévue sur le long terme.

T
Tableau de bord : document permettant le suivi permanent de plusieurs indicateurs
de la performance de l’entreprise sur une période donnée.
Taux de frais : montant des charges indirectes d’un centre d’analyse / assiette de
répartition. Exemple : € de chiffre d’affaires, K€ de coût de production, etc. Il permet
de mesurer l’activité du centre d’analyse quand l’utilisation d’unités physiques n’est
pas possible (ex : centre administration).

U
Unité d’œuvre : unité de mesure de l’activité des différents centres d’analyse.

V
Valeur : Perception qu’a le client de l’utilité des biens ou prestations fournies. Elle se
traduira par le prix qu’il acceptera de payer.
Valorisation des sorties : Processus qui permet de donner une valeur à un stock,
cette valeur se retrouvant à l’Actif du Bilan.
Ventilation des charges : répartition des charges.

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