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Introduction et plan du cours.

La Gestion en général se définit comme la planification, l’organisation, le contrôle et le suivi.


Ainsi la GF implique la planification, l’organisation, le contrôle et le suivi des flux financiers
d’une entreprise pour atteindre ses objectifs commerciaux, financiers ou de position sur le
marché. C’est une branche de la Finance d’entreprise qui traite les aspects financiers et
cherche des solutions aux problèmes posés.

Sur le plan méthodologique, la GF se base sur des données comptables tirées du système
d’information de l’entreprise et intègre aussi les mathématiques financières, les statistiques,
en plus des autres sciences de gestion, pour diagnostiquer la situation financière et faire des
prévisions pour le futur.
Sur le plan pédagogique, l’enseignement de la GF s’inscrit dans le cadre de l’approche
fonctionnelle avec les notions de flux d’emplois et de ressources, de FDR, BFR et TN et en
continuité du programme de l’analyse financière (programme S4). Sur le plan temporel, le
programme distingue entre la GF à court terme et la GF à long terme.

>> A court terme, le souci majeur c’est d’assurer la liquidité de l’entreprise. Condition
nécessaire pour assurer sa solvabilité et la continuité de son activité tout en assurant de bonnes
relations avec les divers partenaires. Cet objectif nécessite une maitrise du BFR et des flux de
trésorerie.
>> A long terme, le souci majeur c’est de dégager une bonne rentabilité des capitaux
engagés. Cette rentabilité dépend des emplois stables et des ressources durables qui les
financent. Les questions de choix des investissements (la structure de l’actif), le choix des
financements (la structure du passif) et la politique des dividendes sont traitées dans cette
perspective.

Plan du cours
Un plan en deux parties : la Gestion financière à CT et à LT.
Première partie : Gestion financière à court terme
Chapitre 1 : Rappel sur l’analyse fonctionnelle
Chapitre 2 : Gestion du BFR
Chapitre 3 : Gestion prévisionnelle de la trésorerie

Deuxième partie : Gestion financière à long terme


Chapitre 1 : Choix des investissements
Chapitre 3 : Choix des moyens de financement
Chapitre 4 : Plan de financement

Objectifs du cours : le cours vise à développer les savoirs suivants :


- Analyser et proposer des solutions pour la gestion du BFR
- Elaborer un budget de trésorerie prévisionnel
- Choisir entre plusieurs investissements
- Choisir les moyens de financement
- Construire une prévision financière.

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Première partie : Gestion financière à court terme

Introduction de la première partie.


Beaucoup d’entreprises surtout des PME/PMI, en raison du risque de ne pas pouvoir
financer ou de maîtriser l’évolution de leur BFR, préfèrent renoncer à de nouveaux marchés et
donc, à leur développement commercial afin de garantir leurs équilibres financiers.
D’où l’importance de se pencher sur ce problème et chercher comment le résoudre à temps.
La cause de ce problème est les décalages entre les encaissements et les décaissements
d’exploitation. Une meilleure gestion des flux d’exploitation permet non seulement une
transformation plus rapide des marges et du résultat en Cash mais aussi, la prévision de tous
les dérapages possibles. Pour cet objectif, l’analyse des flux d’exploitation constitue une
partie importante du programme de S5. Les questions du BFR, la prévision des besoins de
financement du cycle d’exploitation, les arbitrages marge/ liquidité, la gestion prévisionnelle
de la trésorerie seront traitées dans cette partie.
Le programme de la GF à court terme S5 s’inscrit dans le cadre de l’analyse fonctionnelle du
bilan. Un rappel des principaux points de cette analyse nous semble utile.

Chapitre 1 : Rappel de l’analyse fonctionnelle

Le bilan comptable du PCGM adopte une présentation fonctionnelle. Il identifie des emplois
et des ressources en distinguant les cycles d’investissement, de financement et d’exploitation.
Le postulat de base de l’analyse fonctionnelle est la correspondance entre les ressources et les
emplois des cycles économiques de l’entreprise dans le cadre de la continuité d’exploitation.

Le cycle d’investissement implique l’immobilisation pour des périodes longues d’un capital
économique. Les immobilisations nettes sont la mesure du stock de capital économique que
l’entreprise engage dans son avenir. Elles sont bien l’expression instantanée dans le bilan, du
cycle d’investissement de l’entreprise.

Le cycle de financement répond au souci de disposer globalement, de ressources durables


auprès des partenaires financiers de l’entreprise (actionnaires, marché financier, banques…).
Ils se subdivisent en fonds propres plus les dettes financières. La caractéristique de
permanence des dettes financières est associée à leur nature renouvelable dans le cadre de
contrat de financement durable.
La logique de la durée qui est suivie dans ce cas, n’est pas celle de la maturité des contrats
financiers qui individuellement, peuvent être à court, à moyen ou à long termes. Ce qui est
important c’est le caractère pas tout à fait cyclique, mais renouvelable de ces contrats.

C’est le caractère durable commun des capitaux permanents qui permet à l’analyse
fonctionnelle d’établir un lien transversal entre les ressources durables et les emplois durables.
Le postulat sous-jacent est que, les ressources durables sont affectées en priorité au
financement des emplois stables.

Le fonds de roulement fonctionnel se définit comme l’excédent calculé à un instant donné,


des ressources durables (capitaux permanents) par rapport aux emplois durables (les
immobilisations nettes)

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FDR = Ressources durables – Emplois durables
Son interprétation financière c’est, l’excédent (ou l’insuffisance) de ressources durables mis à
la disposition du cycle d’exploitation.
Second niveau d’affectation transversale, entre les ressources et les emplois liés au cycle
d’exploitation. Ces ressources et emplois existent les unes et les autres, en raison du
déroulement régulier et renouvelé du cycle d’exploitation de l’entreprise. Il ne s’agit pas ici
d’un lien d’affectation financière comme précédemment, mais d’une relation de stricte
dépendance envers un fait générateur commun : le cycle d’exploitation de l’entreprise.
Les décalages dont ce cycle est la cause, impliquent une relation mécanique entre les emplois
et les ressources d’exploitation.
Les emplois d’exploitation sont constitués par l’ensemble des charges d’exploitation
contractées non encore consommées ou vendues (stocks) et par l’ensemble des produits non
encore perçus (encours clients).
Les ressources d’exploitation sont les charges non encore payées et les recettes sur les ventes
non encore livrées.
BFG = Actif circulant – Passif circulant

Toute décision affectant ce cycle, engage l’entreprise à court terme (volume des stocks, durée
du crédit consenti aux clients ou celui consenti par les fournisseurs...).

La trésorerie dans l’analyse fonctionnelle est un solde résiduel des emplois et des ressources
engagés dans les cycles d’investissement, de financement et d’exploitation. Elle est donc,
fondamentalement une résultante déterminée par la structure des emplois et des ressources
économiques.
En tant que solde résiduel, seul compte dans l’analyse fonctionnelle son montant net dont on
sait qu’il découle lui-même, d’actifs et de passifs de trésorerie. C’est dans la mesure où cette
trésorerie « structurelle » est supposée reproductible (continuité d’exploitation), que l’on peut
établir un lien avec la solvabilité, qui constitue la préoccupation du prêteur.
TN=FDR-BFG

Toutefois, la simple lecture du haut du bilan, ne permet que la détermination des variations
nettes des postes concernés et non leurs variations brutes. Afin de mettre en évidence les
variations de ressources de financement et l'emploi qui en a été fait, le tableau de financement
complète l’analyse bilantielle par une analyse dynamique de l’équilibre fonctionnel entre, les
emplois et les ressources en comparant un bilan d'ouverture et un bilan de clôture.
L’objet du TF est de présenter : toutes les ressources de financement obtenues durant
l’exercice et toutes les utilisations qui en ont été faites (vidéo Tableau de financement
YouTube)

Synthèse
Les trois hypothèses de l’analyse fonctionnelle
>> Elle admet l’existence d’un lien d’affectation transversale entre les emplois et les
ressources durables et donne un sens financier à leur différence, FDR.
>> Elle admet le lien mécanique entre emplois et ressources d’exploitation, qui conduit à la
notion BFG
>> Elle réduit la trésorerie de l’entreprise à un solde net déterminé par la structure des
emplois et des ressources économiques. TN = FRF - BFG

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Chapitre 2 : la Gestion du BFRE

Introduction
Avant d’aborder ce sujet, il convient de rappeler la différence entre les capitaux investis et les
capitaux engagés.
>> De nature financière, les CE sont des ressources. Ils sont apportés par les propriétaires et
les prêteurs, principalement les banques.
Ces capitaux engagés ont un coût. Le coût moyen pondéré CMP c’est à dire le coût des
ressources de l’entreprise. (voir supra chapitre Financement).
>> Les capitaux investis, sont de nature économique. (Ils se calculent après retraitement des
non valeurs et avec les montants de l’actif net). Ce sont des emplois ou bien les
investissements nécessaires tels que les immobilisations, le BFRE (investissement permanent
dans le cycle d’exploitation) pour que l’entreprise exerce son activité.
L’écart entre les , et les CI provient des hors exploitation : 346 comptes d’associés
débiteurs,348 Autres débiteurs, 349. Comptes de régularisation actif et 35. titres et valeurs de
placement et des disponibilités.
L’hors exploitation passif sont les postes 446 comptes d’associés créditeurs, 448 autres
créanciers notamment.

1. Définition et gestion du BFRE


1.1. Définition
Le BFRE à une date donnée est évalué à partir du bilan de la façon suivante :
BFRE = Actifs circulants d’exploitation – Passifs circulants d’exploitation
Tout simplement BFRE = Stocks + Créances d’exploitation – Dettes d’exploitation
C’est le solde net des emplois et des ressources d’exploitation. Ce besoin représente le cash
bloqué dans les stocks et les créances clients minoré des dettes fournisseurs.
Besoin, car si les emplois sont supérieurs aux ressources (ce qui est généralement le cas), le
solde est positif et doit être alors financé. Il nécessite parfois la mobilisation de ressources
importantes. Négatif, c’est une ressource dégagée par l’exploitation. Le BFRE est une source
de financement quand on le réduit et un emploi quand il augmente.
Pour financer ce besoin, il faut savoir que les actifs et les dettes d’exploitation sont
continuellement renouvelés, mais ils sont présents en permanence. C’est pourquoi, le
financement du BFRE est assimilé à un investissement dans le cycle d’exploitation.
La gestion du BFRE est une gestion à court terme mais, elle a des implications sur la politique
financière à long terme et notamment sur le choix des moyens de financement, car le FDR
fonctionnel sert à couvrir le BFR et par conséquent, l’optimisation du BFR permet de réduire
les capitaux permanents employés et améliorer le résultat financier. De ce point de vue, la
gestion des flux d’exploitation revêt un aspect stratégique.

1.2. La gestion du BFRE


Pour gérer le BFRE, il faut agir sur ses composantes, qui sont les emplois d’exploitation et les
ressources d’exploitation.

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>> Les emplois sont constitués par l’ensemble des charges contractées et non encore
consommées ou vendus (stocks), et par l’ensemble des ventes non encore payées (créances
clients)
>> Les ressources sont constituées par les charges contractées non encore payées (dettes
fournisseurs, dettes fiscales et sociales) et par les recettes d’exploitation sur des produits non
encore livrés (avances et acomptes reçus sur commandes)

1.2.1. Lien entre le BFRE et le CA


Le BFRE augmente avec l’augmentation du chiffre d’affaires, si les délais d’écoulement des
postes stocks, clients et fournisseurs demeurent inchangés. Aussi, Il est vérifié qu’une hausse
du BFR, se traduit souvent par une hausse de l’endettement net et une baisse du BFRE, se
traduit par une baisse de l’endettement net.
De ce fait, l’absence de planification, ou une mauvaise estimation du coût du BFRE est l’une
des principales causes de crise de trésorerie des entreprises.
Des méthodes normatives permettent d’estimer le montant du BFRE à partir des prévisions de
croissance du CA. Avant d’en parler, présentons les caractéristiques des flux d’exploitation.

Le cycle d’exploitation se caractérise par :


- Des opérations étalées dans le temps (entre l’approvisionnement, la
transformation/stockage, la vente et enfin l’encaissement)
- Des décalages entre les encaissements et les décaissements des différentes
opérations

Schéma du cycle d’exploitation

STOCKS
Ventes Achats

CREANCES DETTES
clients fournisseurs

Encaissements Paiements
DISPONIBILITES

Compte tenu de l’étalement dans le temps des opérations du cycle d’exploitation et du


décalage entre les décaissements des charges et l’encaissement des ventes, le cycle
d’exploitation fait naître un besoin de financement. Ce besoin de financement ne doit pas être
assimilé à un besoin de trésorerie ponctuel, car les composantes du BFRE (stocks, comptes
clients, fournisseurs) sont des éléments essentiellement liquides. De ce fait, les stocks sont
vendus et renouvelés, les créances commerciales sont encaissées et remplacées par d’autres et
les dettes fournisseurs sont encaissées et remplacées par d’autres. Le caractère « liquide » des
composantes du BFRE n’empêche qu’il se renouvelle de manière permanente, et engendre un
besoin de financement permanent. Ce renouvellement permanent et en conformité avec
l’analyse fonctionnelle, fait que son financement soit assuré par des capitaux permanents.

1.2.2. Estimation du BFRE


Estimer le BFRE c’est maitriser tous les délais des flux liés à l’exploitation en retardant les
décaissements et accélérant les encaissements. Ceci, dépend du pouvoir de négociation de

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l’entreprise vis-à-vis de ses créanciers et de ses débiteurs et aussi de la structure du financement du
BFRE de l’entreprise. La gestion prévisionnelle du BFRE vise à déterminer le FDR nécessaire ou normatif, qui
est égal au BFRE moyen. La couverture du BFRE par le FDR est limitée par les caractéristiques des ressources
permanentes et des emplois d’exploitation.

La première de ces caractéristiques c’est la rigidité du financement et la flexibilité du besoin. En effet,


le FDR varie de deux manières. De manière discontinue (cession d’un élément de l’actif immobilisé,
distribution de dividendes, remboursement de dettes financières). De telles opérations sont peu
fréquentes. De manière continue, du fait des amortissements, du résultat qui modifie tout au long de
l’exercice le montant des capitaux permanents.

Par contre, le BFRE varie chaque fois qu’une opération d’achat ou de vente est réalisée au comptant
(augmentation ou diminution des stocks), règlement d’une dette à CT (diminution du poste fournisseurs),
l’encaissement d’une créance (diminution du poste clients). Ces opérations sont fréquentes et le BFRE varie
donc, en permanence
Une représentation de l’évolution du FDR et du BFR donne le graphique suivant :

Suivant la logique fonctionnelle, Il est possible de raisonner en deux temps. Premier


temps estimer un BFRE moyen que nous appelons structurel compte tenu de sa
permanence. Il constitue un besoin de financement permanent qui doit être à ce titre,
financé par des capitaux permanents. Ensuite, déterminer le BFRE conjoncturel qui
représente un besoin de financement temporaire et à ce titre, il peut être financé par
des ressources à court terme.

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À partir d’une gestion prévisionnelle, l’entreprise peut déterminer son BFRE moyen et fixer en
conséquence le niveau de son FDR. Seuls les postes d’exploitation sont pris en considération dans ce calcul

Le postulat de base de cette démarche, est que l’activité de l’entreprise est uniformément répartie dans
une année de 360j (H1). Le montant moyen de chaque poste du BFRE est directement proportionnel au
CAHT. Par exemple, si x est le montant moyen d’un poste du BFR, on admet que: x = k . CAHT. En
conséquence, le BFRE moyen lui-même est directement proportionnel au CAHT. BFRE moyen = k. CAHT. Il
en résulte que, pour évaluer le BFR moyen ou normatif d’un exercice donné, il suffit de connaître le CAHT
de cet exercice et les divers coefficients de pondération. Ceci, nécessite le calcul des ratios de rotation des
postes suivants : stocks, crédit clients et crédit fournisseurs et la connaissance des coefficients de
pondération.

Calcul des ratios du BFR

Les ratios de rotation ou temps d’écoulement, correspondent au temps que mettent les clients à payer, les
fournisseurs à être réglés, et la vitesse à laquelle les stocks sont renouvelés. Le ratio de rotation d’un poste
s’obtient en divisant le montant moyen du poste par le flux de ce poste

La rotation des actifs et des passifs s’exprime par les rapports suivants :

Délai de crédit Clients

Clients + Effets à recevoir X 360 jours/ CA TTC

Délai de crédit Fournisseurs

Fournisseur + Effets à payer X 360 jours/ Achats TTC

Pour assurer à l'entreprise une situation de trésorerie favorable, le délai de crédit fournisseurs doit
être supérieur au délai de crédit clients

Durée moyenne de stockage des marchandises

Le stock moyen = (SI + SF) / 2

Stock moyen *360j/ Coût d'achat des marchandises vendues

Durée moyenne de stockage matières premières

Stock moyen *360j/ Coût d'achat des matières premières utilisées

Durée moyenne de stockage des produits finis

Stock moyen *360j / Coût de production (ou coût de revient)

Calcul des coefficients de pondération

Le coefficient de pondération (ou ratio de structure, ou ratio de proportionnalité) mesure


l’importance du poste par rapport au CAHT. Il se présente sous la forme d’un rapport dont le
numérateur est le dénominateur du ratio de rotation est dont le dénominateur est le CAHT. Pour
chaque élément du BFRE (Stocks, crédit clients, TVA déductible, crédit fournisseurs, organismes
sociaux, TVA collectée) on calcule le pourcentage qu’il représente par rapport au CAHT

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Il faut multiplier le CS par le délai d’écoulement spécifique à l’élément considéré pour obtenir le
nombre de jours de CAHT que représente le besoin (ou ressource) de financement

Exemple :

Poste client TE = 15 jours CS= 1.2

Besoin à financer = 1.20 x 15 = 18j de CAHT

Poste fournisseurs

Les achats annuels = 10 000 HT (TVA 20%), CAHT annuel = 40 000 HT, solde du compte fournisseurs
s’élève à 2400 TTC

TE = (2 400 x 360) / 12 000 = 72 j, CS = 12000 / 40 000 = 0.3

Ressource de financement = 72 x 0.3 = 21.6 j de CAHT

Le calcul des délais du crédit clients dépend des informations dont on dispose

Durée du crédit client = n jours. Dans ce cas, tous les clients ont le même crédit qui est aussi le
crédit moyen : TE =n

Durée du crédit = n jours fin de mois. Dans ce cas, tous les clients ne bénéficient pas de la même
durée de crédit, il faut donc calculer la durée moyenne du crédit accordé.

Exemple :

Crédit de 30 jours fin de mois, le 10 du mois suivant.

Si l’achat a lieu en début de mois, le client règle 70 jours plus tard 

Si l’achat a lieu en fin de mois, il règle 40 jours plus tard.

La durée moyenne = (70 + 40) /2 = 55 jours.

Les charges sociales : Si on considère que les charges sociales générées depuis le début du mois ne
sont payées que le 10 du mois suivant, alors le TE= (40 + 10) /2 = 25 jours et le CS = Charges sociales
annuelles/CAHT.

Exercice1.

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Soit une entreprise avec :

 CA annuel = 100 000 HT

 Achat de matières premières 56 000 HT

 Autres charges externes 1 000 HT

 Charges de personnel 30 000

 Durée de stockage des MP 35 j

 Durée de stockage des en-cours 15j

 Durée de stockage des PF 25j

 Durée du crédit clients 75j

 Les fournisseurs de MP et autres charges externes sont réglés à 60j

 Les salaires sont réglés en fin de mois

 On suppose que les en-cours contiennent en moyenne la consommation totale des MP et la


moitié des charges. Le taux de TVA =20%

- Calculer le BFR normatif 

- Déterminer le BFR nécessaire pour un CAHT de 230 000

Méthodologie de calcul :

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Conclusion (ce qu’il faut retenir)
Le BFR est pour une entreprise
- un élément de politique commerciale. Chercher de nouveaux clients c’est jouer sur les
délais, avoir des stocks disponibles (réduire le risque de perdre des commandes faute
d’approvisionnement au risque de se voir les stocks se détériorer
- une source de financement….
- une source de risque de non-paiement des clients faillites en chaines
- une résultante de la stratégie de l’entreprise. Lorsque celle-ci décide de s’intégrer vers
l’amont ou l’aval le BFR est impacté à la hausse
Le niveau du BFR est une résultante de l’arbitrage financier entre la marge et des coûts. Les
réductions pour paiement anticipé accélèrent les encaissement et améliorent le BFRE mais la
marge est faible.

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