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CC4 Allergènes à déclaration obligatoire (directive européenne 2007/68/CE) et

Contamination alimentaire : décret 2008-1159 du 7/11/2008


Toxi-infections -céréales contenant de gluten (à savoir blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut
Virus ou leurs souches hybridées) et produits à base de ces céréales
Bactéries -crustacés et produits à base de crustacés
Parasites -œufs et produits à base d’œuf
-poissons et produits à base de poissons
-arachides et produits à base d’arachides, soja et produits à base de soja
-lait et produits à base de lait (y compris lactose)
-fruit à coque, amandes, noisette, noix de cajou, noix de Brésil, pistaches, noix de
Allergies ALIMENTS Intolérances Queensland, et produits à base de ces fruits
-céleri et produits à base de céleri
-moutarde et produits à base de moutarde
Poisons -Graines de sésame et produits à base de graines de sésame
Toxines -anhydrides sulfureux et sulfites en cc>10mg/kg ou 10mg/litre
Animaux -lupin et produits à base de lupin
Végétaux : champignons/ Plantes Mycotoxines (champignon) La limite maximale de résidus ou LMR
toxiques Bio toxines (algues) - la quantité maximale tolérée dans un aliment précis, dépend en partie du niveau
Chimiques : pesticides/ métaux Bactéries (botulisme) de consommation du produit considéré indispensable pour vérifier que le
/hydrocarbures niveau de contamination d’une denrée alimentaire est compatible avec le respect
de DJT
Contaminants -la valeur de LMR (limite maximale de résidus) sont répertoriées dans le CODEX
• La contamination : augmentation notable de la concentration d’un composé ALIMENTARIUS
dans l’environnement, au-delà des valeurs Normales. 1000 × ( )×
• Contaminants : Apparaissent suite à une pollution de l'environnement ou =
( )
manipulations défectueuses des aliments : Hg (poissons ...), mycotoxines, La consommation quotidienne moyenne dépend des habitudes alimentaires ? et
radioéléments, ... des études statistiques de consommation
1-Contaminants Naturellement présents (Mycotoxines. Biotoxines ; Plantes RESIDUS
toxiques Champignons...) • « Toute substance pharmacologiquement supposée active (médicament,
2- Contaminants environnementaux (Dioxines, PCB, ...) métabolite, excipient, produits de dégradation) qui reste dans les denrées
3-Résidus de pesticides et Substances vétérinaires, pharmaceutiques (Pesticides alimentaires obtenues à partir d'animaux ayant reçu le traitement
Organochlorés, Chloramphénicol, Hormones...) médicamenteux vétérinaire : Clembuterol, Antibiotiques ...
4- Résidus de migration de matériaux de contact (Bisphénol A, ...) • Résidu de pesticide toute Substance déterminée présente dans Les aliments, les
5- Contaminants liés aux processus (AA, AH HAP, ...) denrées agricoles ou les produits pour l'alimentation animale à la suite de
l’utilisation d’un pesticide. Ce terme englobe tous les dérivés d’un pesticide, tel
que les produits de conversions et de réaction, les métabolites et les impuretés
jugées importantes sur le plan toxicologique
La dose journalière tolérable DJT: . Antioxydant : BHT, BHA
Dose susceptible d’être absorbée en une journée par un individu sans entrainer . Phtalique
d’effets toxiques, même si l’absorption a lieu quotidiennement pendant toute la . Pigments colorants
vie (X g /kg de masse corporelle) . Chlorures de vinyle : Cancers
. Acrylates : Neurotoxiques
Composés dont la présence n’est pas souhaitée mais inévitable (contamination de
. Métaux traces : pb, As, Cd, Cr Ni.
l’environnement)
* Moyens de transport
Division de la NOAEL par un facteur arbitraire de sécurité : 100 (10*10) * Canalisations de distribution (huile, eau)
10 pour tenir compte de la différence de sensibilité entre espèces et de la BIOTOXINES
synergie ou de l’antagonisme entre produits …Le problème, mal connus :
10 pour tenir compte des variations individuelles : état physiologique, état de Structure, origine, les voies de transformation des toxines ?
nutrition, état sanitaire Évaluation du risque sanitaire ? Gestion de risque ?
Pour les substances considérées comme les plus toxique le facteur 100 peut être Méthodes d'analyses physico-chimiques et/ou biologiques ?
augmenté jusqu’à 1000 Phycotoxines
Pour les substances contaminantes à des teneurs très faibles (µg/g), on fait plutôt • Phytoplancton : ensemble des algues microscopiques qui flottent dans les eaux.
appel à la Dose Hebdomadaire Tolérable C’est le premier maillon de la chaine alimentaire dans l’écosystème marin il existe
Sources de contaminations non intentionnelles des aliments environ 4000 espèces phytoplanctoniques au niveau mondial : certaines d’entre
• Antibiotiques et Agents de préventions elles (environ 250) peuvent proliférer de façon importante en formant des eaux
• Substances Parasitaires
rouges, brunes ou vertes, d'autres espèces (environ 70) sont toxiques. Mais la
• Microorganismes
plupart d'entre elles sont totalement inoffensives
• Mycotoxines : Aflatoxines (B1, B2, G1, G2 ...),
o Ochratoxines(Ochratoxines A et B),  Phycotoxines : biotoxines Produites par quelques espèces phytoplanctoniques
o Zéaralénone, Certaines de ces toxines présentent un risque pour le consommateur car
Au cours de la s’accumulent dans le coquillage.
o Trichotécénes (toxine T-2, nivalénol, desoxynivalénol)
production • Pesticides et leurs résidus
• Fertilisants 1. Toxines paralysantes PSP (saxitoxines et dérivées)
• Métaux 2. Toxines amnésiantes ASP (acide domoique)
• Eléments 3. Toxines diarrhéiques DSP (acide okadaique, azaspiracides, dinophysistoxines,
• Polluants Industriels (Dioxines, PCB ...) ET Domestiques pectenotoxines, yessotoxines et dérivées)
• Contaminants de Contacts
4. Ciguatoxines (Maitotoxines, gambiertoxines)
-Microorganismes et leurs métabolites. Les résidus de processus
5. Neurotoxines (gymnodimine, spirolides et dérivés)
Durant les -contaminants de régénération
- fermentations par ionisation
6. Toxines irritantes (Palytoxines et dérivés)
procédés de
-traitements thermiques
traitement - additifs : Emulsifiants, Stabilisants,Aromatisants, Epaississants,
Agents de conservations, Agents de texture(colorants)
-les radionucléides
•Microorganismes
•produits chimiques (solvants, métaux...)
Stockage
•migrants
-Conditionnement et emballage (Sac et bouteilles plastiques, boites de
conserves)
Type diarrhéique
TYPE NEUROTOXIQUE TYPE NEUROTOXIQUE:
DIARRHOEIC SHELLFISH Ciguatoxines
NEUROTOXIC SHELLFISH POISONING (NSP) AMNESIC SHELLFISH POISONING (ASP)
POISONIING (DSP) (Maitotoxines, Gambiertoxines)
Toxines paralysantes PSP Toxines amnésiantes
Toxines diarrhéiques
* Dinoflagelé (Gonyaulax tamarensis, * Genre Pseudo-nitzschia et * Dinophysis sp et Gambierdiscus Toxicus
Gonyaulax catanella et Pyrodinum phoneus) Nitzschia(Bacillariophyceae) (10éne) Prorocentrum Les toxines sont toutes de nature non protéinique et
* Saxitoxines (STX), Néosaxitoxines et les * Mollusques bivalves Moules bleu (Mytillus * Mollusques bivalves (Moules, extrêmement stables
gonyautoxines Ce sont des bases edulis) Palourdes, Coquillages Saint-
tétrahydropuriques dont les groupements * Acide domoique est un acide aminé Jacques) Poissons (herbivores | carnivores)
guanidiniques sont les sites actifs de la tricarboxylique structurellement proche de * Acide okadaique, « Gratte »
Nature/origine

molécule I'acide kaïnique azaspiracides,


* Mollusques (huitres, moules, Palourdes, dinophysistoxines,
coquilles saint jacques), certains gastropodes pectenotoxines, yessotoxines et
certains crustacés Dérivés)

* Blocage des canaux Sodique empêchant la AD agit via l'activation de récepteur kaïnate
naissance d'un potentiel d'action au niveau des (des récepteurs glutamatergiques du SNC,
Mécanisme d’action

cellules excitables. Ce qui peut entrainer la action complexe).


mort par Paralysie des muscles respiratoires
* La DL5O sur souris de la STX est de 10 ug.kg-1
et chez l'homme varie entre 500 et 1 200 µg

* 5-30mn picotements et engourdissements de * Perte de mémoire à court terme, durée de * 30- 12h vomissements, 2 à 12 heures après le repas
la bouche, des doigts, grande faiblesse latence 48 h, nausées, diarrhées, douleurs On distingue des syndromes :
musculaire, pouvant aller jusqu’ à la paralysie Diarrhées, vomissements, abdominales céphalées vertiges gastro-intestinaux nausées, vomissements, diarrhée;
respiratoire et Ia mort par asphyxie douleurs musculaires, angoisses, amnésie, (parfois), pas de fièvre neurologiques troubles de la sensibilité (picotements
* 20x plus forte que le curare transpiration, une désorientation et une * Guérison 3 jours autour des lèvres et du nez,
* DM : 80ug/100g d'aliment mollusque confusion, une perte de mémoire et des fourmillements des mains et des pieds, Sensations
* Pas de traitement Spécifique dommages cérébraux confusion mentale Extrait des glandes digestives de brûlure au contact de l'eau
pouvant conduire au coma puis a la mort ou broyat de la chaire injection froide),démangeaisons, maux de tête, sueurs,
* Dommages causés au cerveau sont souris frilosité, fatigue;
irrémédiables cardio-vasculaires: hypotension, bradycardie,
* Norme FDA 20ppm hypotension artérielle
* 30 ppm Tolérée Etat de choc
musculaires et articulaires.
Symptômes

Dans les formes graves : des troubles moteurs,


respiratoires ou visuels
Poissons de récif, en parfait état de fraîcheur et
habituellement comestibles
Hépatotoxique : Venerupin shellfish poisoning VSP
Hémorragie foie Moisissures
Dermotoxine : Phytopathogènes
provoque des brulures ou des inflammations de la peau LPS
provoque
Contaminants alimentaires
Brevetoxines
Métabolites valorisables Métabolites toxiques: mycotoxines
• Gymnodium breve
ATB Toxicité
• Mollusques bivalves (clams, huîtres)
Vitamines cancérogenèse
30-3h
polyphénols
 Troubles digestifs Diarrhée, vomissements, douleurs abdo
abdominales Syndrome
neurologique paresthésie tronc +Incoordination des membres+ Sensation chaude
et froid

Intoxications par les scombroidées


Thon, Sardine, Maquereau
Histidine se transforme en Histamine sous l’influence des bactéries
Crampes abdominales, Nausées,
ausées, Rougeurs partie haute, Démangeaison
Persiste congélation, chaleur, Cuisson et fumage

MYCOTOXINES
• Au cours de ces dernières décennies, la contamination alimentaire humaine et animale par les
champignons producteurs de mycotoxines est considérée parmi les préoccupations mondiales les
plus inquiétantes).
• Toxines produites par le métabolisme normal d’un ou de plusieurs champignons
• 932 millions de $ 
• Selon la FDA annuellement on estime à environ 25% la contamination des denrées alimentaires • Plus de 1000 mycotoxines sont recensés dont une trentaine sont douées
d’origine végétale,, notamment les céréales, les fruits, noix, les amandes, les ccacahuètes, les d’effets préoccupants sur la santé humaine et animale.
pistaches, les fourrages et tous les aliments composés et manufactures destinés à l’alimentation • Structure chimique très diversifiée
humaine et animale • Structure chimique et propriétés toxiques conservées au cours du stockage et
• Ce sont des métabolites secondaires normaux de champignons
• L’Émergence de nouvelles pathologies liées à ces mycotoxines : Mycotoxicoses de la transformation/ cuisson des aliments
• Découvertes en Grande Bretagne vers 1960 dans un élevage de dindes nourrie exclusivement avec Mycotoxines et chaine alimentaire
un tourteau d’arachides contaminés

Stades de contaminations non intentionnelles des aliments


• Au cours de la production
• Durant les procédures de traitement
• Stockage
. Aflatoxines (B1, B2, G1, G2.... . Trichotécénes (toxine TT-2, nivalénol,
. Ochratoxines (Ochratoxines A et B) desoxynivalénol
. Zéaralénone (mycotoxine oestrogénique) . Alcaloide de l’ergot
. Fuminosines . Acide Fusarique
. Citrinine
. Patuline
✓ Thermorésistants
✓ Propriétés biologiques
✓ Lipophiles
✓ Absorption par voie Orale
✓ Absorption maximale au pH 5 et au niveau du jéjunum

mycotoxine Mécanisme d’action


zéaralénone Aflatoxine B1 + M1 Formation d’adduit à l’ADN
Facteurs affectant la production des mycotoxines Peroxydation lipidique
1. Génétiques, Environnementaux et Nutritionnels Bioactivation par cytochromes P450
Conjugaison aux GS-transférases
2. La sensibilité de la culture,
Ochratoxine A Impact sur la synthèse des protéines
3. Géographiques, saisonniers et les conditions météorologiques,
Inhibition de la production d’ATP
4. Les pratiques de culture, de récolte, d'entreposage et de transport Inhibition carboxypeptidase A, phosphoenolpyruvate,
5. Le stress des plantes, les vecteurs invertébrés, carboxykinase rénal, phenylalanine tRNA synthétase et
6. Les espèces et la charge en spores des champignons infectieux, phénylalanine hydroxylase
7. Les variations au sein des espèces végétales et fongiques et la compétition Formation de radicaux libres
microbienne Fumonisine B1 Inhibition de la synthèse de céramide (Altération du rapport
8. Le temps d'exposition, sphinganine/sphingosine N-acyltransferase) biosynthèse des
9. La température pendant exposition (24,28C) sphingolipides, Altération du cycle cellulaire
10. L’humidité Zearalenone Liaison aux récepteurs œstrogéniques Bioactivation par des
11. L’état nutritionnel des cultures ou des produits chimiques réductases ; Conjugaison aux glucuronyltransférases
Propriétés physico-chimiques Trichothécenes Induction de l'apoptose sur progéniteur hématopoïétique et
(Toxine T-2, DON, ...) cellules immunitaires
✓ Molécules très diversifiées de faible PM Impact sur la synthèse des protéines
✓ Fluorescence bleu, verte sous UV Altération des immunoglobulines
✓ Insolubles dans l’eau
✓ Solubles dans les solvants organiques
Métabolisme
Intervention des cytochromes hépatiques :
• Epoxydation par l’intervention de cytochromes P450 et P448 hépatique et
pulmonaire
• Hydroxylation
• O-déméthylation
• Epoxyde hydrolase ou glutathion-S-transférase
• Réduction
• Hydrolyse par des enzymes peptidasiques telles que la carboxypeptidase A et la
chymotrypsine
• (Ochratoxine)
Métabolisme des aflatoxines

Métabolisme de l’ochratoxine

Métabolisme des Zéaralénones :


Pathologies aigues : Pathologies chroniques :
Maladie Espèces
symptômes mycotoxines substrats pays
chronique fongiques
Cancer de Fusarium Fumosinine, Afrique de
tumeurs céréales
L’œsophage spp. fusarine sud
Cirrhose Nécrose de Aspergillus
Aflatoxine céréales Inde
(enfant) foie spp.
Hépato- Tumeur de Aspergillus
Aflatoxine céréales Afrique, Inde
carcinome foie spp.
Nécroses Penicillium
Néphropathie des tubules verricusum Orchatoxine Bulgarie,
céréales
endémique et Aspergillus A Yougoslavie
glomérules ochraceus
Hépatoxique : Aflatoxines
Néphrotoxique : Ochratoxine, Citrinine
Neurotoxique : Ergot de seigle
Cardiotoxique : Acide pénicillique
Diabétogène :Acide terrique
Immunotoxique : Aflatoxine, Ochratoxine, Trichothécènes
Trémorigéne : Trichothécènes
Œstrogénique : Zéaralénone Tératogène Aflatoxine, Ochratoxine
Cancérogène : Aflatoxine,Fumonisine, ochratoxine
Groupe 1 Aflatoxine B1
carcinogène pour l'homme
Aflatoxine M1 (évidences chez animal),
Groupe 2B fumonisine B1,
B1
carcinogène possible griséofulvine,
ochratoxine A,A
stérigmatocystine
• citrinine (évidences insuffisantes)
Groupe 3 • Patuline
non classées • Acide pénicillique (Fus
( graminearum,
Fus.sporotrichioides
us.sporotrichioides)
L’AFLATOXINE B1 FUMONISINE cancers d'œsophage ➢ Des méthodes physiques : Inactivation thermique,
L’un des plus puissants Plus de 11 molécules de Fumonisine (B1, B2, B3, B4, Irradiation photochimique ou gamma,
cancérogènes naturels C1, C4, Al, A2, etc.) ➢ Méthodes chimiques : Le traitement des produits avec des
• Exposition à de fortes doses
acides, des alcalis, des aldéhydes, des agents oxydants et des
(toxicité aiguë) : Hépatotoxicité OCHRATOXINE A 
létale INACTIVATION gaz tels que le chlore, le dioxyde de soufre, le NaNO2, ozone
épidémie au Kenya (125 morts DES et l‘ammoniac,
en 2004) MYCOTOXINES ➢ Des méthodes biologiques : Les fermentations et la
• Exposition chronique à faible digestion enzymatique
doses : ➢ Limites : la toxicité de l'agent détoxifiant, les pertes
- Retard de croissance nutritionnelles ou esthétiques des produits et le coût élevé du
- Immunosuppresseur traitement
- Tératogènes (affecte les
➢ Les extractions au solvant sont efficaces mais coûteuses
fonctions de reproduction)
- Le foie Hépatomégalie chez les ➢ Séparation physique
enfants o Enlèvement des semences endommagées
- Carcinogène (Classe 1, CIR) o Tri mécanique ou électronique
- Développement du cancer o La flottation et la séparation par densité
primitif du foie Effet synergique Élimination des
o Soufflage d’air ;
de l’AFB1 avec le virus mycotoxines
o Lavage avec de l'eau utilisation de méthodes de gravité
d’hépatite B dans les zones spécifiques
endémiques (x30)
➢ Élimination par filtration et adsorption sur des tampons
filtrants, des argiles, du charbon actif, etc.
Prévention :
➢ Extraction par des solvants
Prévention (contrôle Prévention après la production
Enlèvement La cuisson ne détruise généralement pas les mycotoxines,
production) Ne pas laisser la culture hiverner dans les
des certaines mycotoxines peuvent être détoxifiées ou éliminées
- Contrôle pré-récolte champs et la soumettre à des dommages causés
mycotoxines par certains types d'aliments.
- Utilisation des variétés par des oiseaux ou des insectes ou à des
lors des
résistantes dommages mécaniques.
préparations
- Rotation des cultures, - Les grains doivent être nettoyés et séchés
alimentaires
- Irrigation adéquate, rapidement a moins de 10-13% d'humidité
- Lutte contre les insectes - Stockés dans une zone propre pour éviter • Tâche difficile : Diversité des structures chimiques des
ravageurs. l‘infestation par les insectes et les rongeurs. mycotoxines, la présence de traces de toxines dans des
- Les facteurs physiologiques - La contamination post-récolte par les matrices très compliquées, la répartition inégale des toxines
et environnementaux mycotoxines est répandue dans la plupart des DETECTION, dans l'échantillon, Erreur d'analyse parfois 20-30
- La biologie et l’écologie du pays tropicaux en raison de : Un climat chaud et SCREENING ET  Échantillonnage adéquat
champignon, humide : DOSAGE • Extraction immunoaffinité, QUEChERS
- Les paramètres des - Eviter les méthodes inadéquates de récolte • CCM, HPLC et GC / Électrophorèse capillaire et les bio-
interactions hôte-plante capteurs / Méthodes MS (GC et LC /MS)
fongique. • Méthodes immunologiques (ELISA)
Champignons

C’est tout organisme eucaryote, pluricellulaire ou unicellulaire, thallophyte


(dépourvu de chlorophylle), cryptogame incapable de produire de substances
nécessaires à sa nutrition, vivant soit en parasite, soit en symbiose ou en Symptômes précoces : délai d'incubation<6h :
saprophyte. 1. Syndrome gastrointestinal ou résinoïdien
Caractères : chapeau, revêtements (couleur qui varie), chaire, anneau, spores, 2. Syndrome muscarinien ou sudorien
pied, mycélium... 3. Syndrome panthérinien
Caractères de différenciation perceptibles à l’œil nu : Des champignons à forme 4. Syndrome caprinien
classique (Basidiomycota) 5. Syndrome psilocybien ou narcotien
6. Syndrome paxillien

• Symptômes tardifs : délai d'incubation>6h


1. Syndrome phalloïdien
2. Syndrome gyromitrien
3. Syndrome oréllanien
4. Syndrome proximien
5. Syndrome acromélalgien
6. Syndrome de Rhabdomyolyse
7. Syndrome d’Encéphalopathie
8. Syndrome Cérébelleux

Principaux syndromes : 13 à 14 groupes classés en syndromes


Syndromes précoces Syndromes tardifs
Délai d’incubation <6h Délai d’incubation >6h

Toxicité fonctionnelle et bénigne Toxicité lésionnelle et grave


Symptômes précoces
Syndrome gastrointestinal Syndrome muscarinien Syndrome panthérinien ou Syndrome coprinien Syndrome psilocybien Syndrome
ou résinoïdien ou sudorien myco-atropinien ou narcotien paxillien
(cholinergique) (anti-cholinergique)
Un très grand nbre Surtout les genres Inocybe A.muscria, A.panthérina Coprin noire d’encre et Certains psilocybes et paxillus involutus
d’espèces :Bolets, agarics, et Clitocybe (ppt hallucinogène autres conocybes
Champignon
responsable

Amanites, pouvant être utilisés par


Lactaires les toxicomanes)

Muscarine - Muscarine (faible qtté) Coprine→inhibitrice de Psilocybine ou psilocine Inconnues


Sub responsable

- Acide iboténique et ces mét l’aldéhyde déshydrogénase (famille des tyramines), (probablement
(muscimol et muscazole) analogie structurale des AA
- Pilzatropine avec la sérotonine→Atg déclencheurs de
compétitif Rcp réactions
cérébraux ≈ action type allergiques)
LSD.
-Tbs digestifs isolés dont la Parasympathomimétique -Signes digestifs discrets En cas de consommation -Effets recherchés : -Tbs digestifs
gravité dépend du (Vomissements, diarrhée, - Stimulation centrale d’alcool on observe : effet euphorie, hallucinations, - Anémie
champignon hypersécrétion, (hallucination) antabuse avec rougeur de la distorsion Temps/espace. hémolytique, état
ingéré bradycardie, vertige, - Dépression centrale face, céphalées, sueurs - Effets indésirables : de choc, IR
Les signes varient d’une hypotension) (somnolence et sédation) tachycardie, hypotension, T. du angoisse, confusion,
simple gastro-entérite→ rythme, collapsus... épisodes de violence,
entérite cholériforme nausées, Vomissements,
Symptômes

avec atteinte hépatique tachycardie


et T.cardiovasculaire
(Entolome livide et
omphalotus olearius)
Purement symptomatique -Asymptomatique : lavage -Asymptomatique : lavage -Asymptomatique : - Asymptomatique LG ou Symptomatique :
: Réhydratation gastrique gastrique suppression de l’alcool au moins vomitif pour diminuer Contrebalancer le
- spécifique : antidotique : - symptomatique : BDZ, 3 jours, LG L’absorption. collapsus et l’IR
sulfate stimulants, cardiaques... - symptomatique : - Symptomatique : BB et
traitement

d’atropine tonicardiaque, tt du collapsus neuroleptiques +


- symptomatique : (dobutamine, dopamine.) surveillance
Réhydratation,
corticoïde, tonicardiaque

***De nombreuses personnes consomment la Paxille sans problèmes alors que d’autres peuvent se sensibliser au cours d’un repas apparemment bien toléré et développent une réaction
allergique après un repas déclencheur
Symptômes tardifs
Syndrome phalloïdien Syndrome gyromitrien Syndrome oréllanien Syndrome proximien Sd acromélalgien Sd de Rhabdomyolyse Sd Cérébelleux
A.phalloïde et ses acolytes (Intoxication grave causée Surtout les Amanita poxima, A. Clitocybe Tricholoma auratum, Qq morilles
verna et virosa, Galères et par ingestion de cortinaires smithiana, amoenolens Tricholoma flavovirens
Champignon
responsable

Lépiotes champignons frais, crus ou A. pseudoporphyria (excellent comestibles)


mal cuits) Clitocybe Certaines Russules
Gyromitra esculenta, acromelalga
Sarcophaera coronaria
Phallotoxines, Phallolysines, Gyromitrine et ses Oréllanine, Encore inconnu mais Acide acromélique Encore non connus Encore non connus
responsable

Amatoxines (αAmanitinel) métabolites oréllinine, dérivé de l’acide 2- (neurotoxique)


(MMH, MFH..) orélline Amino-4,5hexa- Autre molécules non
diénoique formellement
Sub

démontrées
-Phase de latence>parfois à - Intoxication bénigne : Tbs - Tbs digestifs. -Variabilité -Erythermalgie -Principal risque : -Tremblements
48h (1er eft de De+) digestifs+ céphalées et - Déshydratation interindividuelle. (mains et pieds) : consommation - Tb de l’équilibre
-Phase gastro-intestinal fièvre. - Atteinte rénale - Tbs digestifs, fourmillement, abondante et une ébriété
cholériforme : hypovolémie, - Intoxication sévère : TD + toxique→IR→IRC et atteinte brûlures et répétée (≥3repas -Résolution en 12h
IR fonctionnelle et même un T.neurologique et terminale (dans les hépatorénale, douloureuses, consécutifs)
état de choc (en cas de tt : hépatique→ Formes graves) cytolyse œdème local... -Atteinte musculaire
amélioration trompeuse). IH et atteinte rénale ± (IIaire hépatique modérée, Pouvant persister diffuse notamment des
-Phase hépatique ou aux TD) tubulopathie aigue. plusieurs mois et muscles respiratoires.
parenchymateuse : ictère, -Evolution : conserver -Nausées,
cytolyse suivie de signes favorable sans des séquelles Vomissements,
d’Ihépatocellulaire + séquelles Rhabdomyolyse (CPK↑
rétention billiaire ↑)
-Formes graves et mortelles -Etats graves : décès
Symptômes

: encéphalopathie dans un tableau de


hépatique, coagulopathie de myocardite toxique
consommation, IR
organique
- symptomatique : - symptomatique : - symptomatique : -On préconise des Symptomatique : Purement Pas de traitement
Réhydratation intense, tt Réhydratation, anti- Réhydratation, séances Morphinique, symptomatique
hépatique, élimination des convulsivant, VitB6, facteurs épuration extra d’épuration extra Clomipramine,
toxines, corticothérapie, de coagulation... rénale, rénale (EER) Aspirine
ATBthérapie, transplantation...
transplantation
traitement

- spécifique : antidotique :
peni-G,
silymarine (légalon*), N-
acétylcystéine
+ Sd d’encéphalopathie
Aperçu sur quelques poisons chimiques : Autres produits alimentaires qui contiennent du lait et des ingrédients dérivés de lait :
Max de 2.5 ppm

Bisphenol A
Fabrication des polycarbonates et des résines époxy les biberons en plastique, la
vaisselle jetable, les bouteilles d’eau, les boites de conserve
Selon FDA : aucun risque pour les faibles taux
111 études réalisées sur des animaux : 81% ont démontré des effets nuisibles sur la santé
(bas niveaux d’exposition)
 Perturbateur endocrinien (œstrogènes)
 Cancer de sein (homme et souris)
 Réduction de la fertilité chez le rat
Dioxines trouvés dans le beurre  Altération de fonctionnement de système immunitaire
 Action sur les neurones et comportement
HAPS (hydrocarbures aromatiques polycycliques) : *certains biberons en plastique et d’autres récipients destinés à l’alimentation des enfants
Famille de plus d’une centaine de molécules organiques rejettent de BPA (*55 fois si le récipient est chauffé)
-contamination des produits alimentaires par les HAP le plus souvent d’origine *Augmentation de 39% de la fréquence de certaines pathologies CV (*3) et le diabbète
environmentale ou en lien avec les procédés de transformation des aliments (séchage, (*2)
fumaison, cuisson)
-demi-vie très variable selon les molécules et les matrices considérées : rémanent dans Phtalates
l’environnement (en particulier dans le sol et les sédiments), facilement métabolisés chez UE : 23 phtalates (ME) plastifiants
les vertébrés (faiblement bioaccmumlables) La migration et la fonction d’utilisation (film souple, encre, plastifiant…µg-mg/j)
 Réglementation sur : Mécanisme d’action ??? …les toxicités, les organes cibles et les doses requises pour
Benzo(a)pyrène l’exposition sont différents
Somme Benzo(a)pyrène Benzo(a)anthracène Proliférateurs de peroxysomes et cancérogènes
Benzo(a)fluoranthène et chrysène Perturbateurs endocriniens
Caractérisation du danger cancérigènes et génotoxiques Evaluation de risque lié à l’utilisation des phtalates dans les matériaux au contact des
Les poissons contribuent entre 2.2 et 4.3% à l’exposition par voie alimentaire d’un adulte aliments ???
Les mollusques et crustacés contribuent à hauteur de 7.8% pour un adulte ***emballages : la pollution des aliments, des boissons par les produits d’emballage est un
problème important qui a conduit bcp de pays à adopter une réglementation très stricte visant à
Mélamine (1,4,6 triamino-1,3,5 triazine) protéger le consommateur
-substance chimique de synthèse utilisée pour la production de résines synthétiques, de -Difficulté d’analyse (gd variété et complexité des aliments)/ durée importantes des tests réels
plastique et de mousses, de produits de nettoyage (>>mois)
-Méthodes d’évaluation de la contamination microbiologique des emballages : définir des seuils
, d’engrais (taux élevé de nitrogène) et de pesticides
contamination en fonction des aliments, évaluer l’impact des pdés de décontaminations utilisés
Les colles, ustensilles -Développement et évaluation de matériaux actifs :(emballage actif= incorporation d’élément qui ne
Retardateur de flamme font pas partie des constituants des matériaux), émission des sub bioactives, relargage contrôlé des
N’est pas une sub d’origine naturelle sub bioactives, modification des surface
Toxicité dépend de la cc, de la durée de l’exposition et du contact avec d’autres  La contamination des aliments par les matériaux d’emballage est un problème
composants : Effets sur la vessie (calculs vésicaux), sur les reins (calculs rénaux), important pouvant entrainer : modification de la composition de la denrée ou de ses
inflammation chronique de rein propriétés organoleptiques (mauvaises odeurs ou gout) ; dégradation de produit
DJA :0.2mg/kg poids/j alimentaire ; génération de produits et des intermédiaires toxiques lors du cycle de vie
Les préparations pour nourrissons et les produits alimentaires qui constituent la seule emballages ou des transformations post ttt (stérilisation, cuisson, ionisation…) 
source nutritive, dont les substituts de repas : Max de 0.5 ppm cytotoxicité, génotoxicité, perturbation endocrinienne…

RANIA BEN AYED 

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