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Lors de la sécrétion inappropriée d'hormone anti-

diurétique (syndrome de Schwartz-Bartter) on observe


:

A. Une augmentation de la natrémie


B. Une augmentation de l'osmolarité
C. Une augmentation de la kaliémie
D. Une acidose métabolique
E. Une hyponatrémie

En cas de syndrome de Conn, il est logique d'utiliser le (ou


les) diurétique(s) suivant(s) :

A. Chlorthalidone (Hygroton*)
B. Spironolactone (Aldactone*)
C. Phanurane (Canrénone*)
D. Furosemide (Lasilix*)
E. Hydrochlorothiazide (Esidrex*)

Ce sont en effet des anti-aldostérones.

Devant une polyurie, indiquez la ou les situation(s) où


l'injection d'ADH sera insuffisamment efficace :

A. Diabète insipide d'origine neurohypophysaire


B. Intoxication par le Lithium
C. Traumatisme cranien
D. Néphropathie interstitielle chronique avec
insuffisance rénale
E. Potomanie

B,D: causes de diabète insipide néphrogénique.

Indiquez parmi les éléments cliniques suivants, celui qui


n'appartient pas au syndrome de Conn :

A. Hypertension systolo-diastolique
B. Asthénie
C. Syndrome polyuro-polydypsique
D. Accès tétanique
E. Surcharge liquidienne

B,D: liés à l'hypokaliémie.

Indiquez, parmi les paramètres biochimiques suivants celui


qui évoque l'existence d'un adénome de Conn chez un
hypertendu :

A. Hypernatrémie
B. Hypokaliémie
C. Acidose métabolique
D. Hyperglycémie
E. Activité rénine normale dans les veines
périphériques

L'association hypertension artérielle et hypokaliémie doit


faire évoquer un hyperaldostéronisme primaire.
Le diabète insipide par carence en ADH se caractérise par :

A. Un test de restriction hydrique négatif


B. Une réponse positive à la pitressine
C. Une élévation de la densité urinaire après
restriction hydrique
D. Une hyponatrémie en cas de décompensation
E. Une hyperosmolarité plasmatique en cas de
réduction des boissons

B: réponse rénale, contrairement au diabète insipide


néphrogénique.

Un syndrome polyuro-polydipsique peut être causé par :

A. Maladie d'Addison
B. Hypercalcémie
C. Hypoaldostéronisme
D. Diabète insipide
E. Diabète sucré

C: peuvent se voir dans les hyperaldostéronismes.

Parmi les propositions suivantes, indiquez celle qui est exacte.


L'HTA d'un syndrome de Conn non opéré doit être traitée
par :
A. Le furosémide
B. Les thiazidiques
C. Les bêtabloquants
D. Les spironolactones
E. L'alpha méthyl DOPA

Les spironolactones ont en effet une action anti-


aldostérone.

Un malade consulte pour syndrome polyuro-polydipsique, ses


urines ont une densité basse. Quel(s) diagnostic(s) envisagez-
vous ?

A. Diabète sucré
B. Potomanie
C. Diabète insipide
D. Hypercalcémie
E. Hyperkaliémie

A: cause de polyurie osmotique.

Le moyen le plus adapté pour le diagnostic entre diabète


insipide par lésion hypothalamo-hypophysaire et potomanie
ancienne est :

A. La mesure de la clairance de l'eau libre


B. Le test à la nicotine
C. Le dosage de l'ADH
D. L'épreuve de déconditionnement
E. Le test au Minirin (1 di amino 8 D arginine
vasopressine)

Une potomanie ancienne peut avoir mis en repos l'axe


hypothalamo-hypophysaire.

Quel est le mécanisme du syndrome polyuropolydipsique


dans l'hyperparathyroïdie primaire ?

A. Hyperglycémie
B. Hypophosphorémie
C. Carence en ADH
D. Insensibilité du tube rénal à l'ADH
E. Hypersecrétion d'ADH

L' hypercalcémie entraîne une tubulopathie fonctionnelle.


Une jeune femme de 25 ans présente un syndrome polyuro-
polydypsique avec constipation et douleurs abdominales. Un
ASP montre plusieurs opacités radio-opaques dans les aires
rénales. Sa créatinine est à 90 µmol/L. Le diagnostic à
évoquer est :

A. La maladie de Cacchi et Ricci


B. La sarcoïdose
C. L'hyperthyroïdie
D. La carcinomatose
E. L'hyperparathyroïdie

L'hypercalcémie est dans ce cas responsable de syndrome


polyuro-polydipsique.
Le syndrome de Conn est caractérisé par les signes
biologiques suivants, sauf un, lequel ?

A. L'hypokaliémie
B. L'hyponatrémie
C. L'alcalose métabolique
D. L'aldostéronurie accrue
E. Le cortisol plasmatique normal

L'hyperaldostéronisme primaire provoque hypernatrémie


et hypokaliémie.

Une seule des affirmations suivantes concernant le diabète


insipide (DI) est exacte, laquelle ?

A. Le DI est fréquent après adénomectomie


hypophysaire par voie nasale
B. Le DI idiopathique est très rare
C. Le glioblastome est la lésion tumorale la plus
fréquente à l'origine d'un DI
D. Le DI familial central est rare : moins de 1 %
de l'ensemble des DI
E. Le DI est fréquent dans les tumeurs
hypophysaires sans expansion suprasellaire

A: le plus souvent transitoire. B: fréquent (30%). C: le


craniopharyngiome est le plus fréquent.

Peut (peuvent) être à l'origine d'un diabète insipide :


A. Une hypocalcémie
B. Une hyperkaliémie
C. Une glomérulopathie
D. Une sarcoïdose
E. Aucune de ces causes

Dans le syndrome de Conn, on observe :

A. Une hyponatrémie de dilution


B. Une élévation de l'activité rénine plasmatique
C. Une alcalose hypokaliémique
D. Une persistance de la natriurèse (phénomène
d'échappement)
E. Une hyperkaliurie

A,B: Hyperaldostéronisme primaire, donc hypernatrémie


et ARP effondrée

Le diabète insipide par déficit en ADH est caractérisé par:

A. Une glycosurie
B. Une hyponatrémie lors de la restriction
hydrique
C. Une acidose métabolique
D. Une pitresso-sensibilité
E. Une étiologie tumorale probable si s'associe un
retard statural
Chez un patient présentant une hypertension artérielle,
laquelle (lesquelles) des anomalies suivantes doit (doivent)
orienter vers un hyperaldostéronisme primaire ?

A. Des crises d'hypotension paroxystiques


B. Une hypokaliémie avec kaliurie relativement
élevée
C. Une hypercalcémie
D. Une hyperphosphorémie
E. Des crises sudorales

Parmi les affections suivantes, quelle est ou quelles sont


celle(s) pouvant être responsable(s) d'un syndrome polyro-
polydipsique?

A. Hypercalcémie
B. Hyperthyroïdie
C. Diabète insipide
D. Insuffisance surrénale
E. Acromégalie

Le malade consulte pour un sydrome polyuro-polydipsique.


Ses urines ont une densité basse. Quel(s) diagnostic(s)
envisagez-vous?

A. Diabète sucré
B. Potomanie
C. Diabète insipide
D. Hypocalcémie
E. Hyperkaliémie
A: densité urinaire haute. C: carence en ADH.

Dans les explorations biologiques d'un diabète insipide


néphrogènique complet, quelle est la proposition exacte?

A. Osmolalité urinaire (Osmu) augmentée,


supérieure à 500 mOsm/kg d'eau
B. Osmu encore accrue lors de l'épreuve de
restriction hydrique
C. Clairance de l'eau libre nettement négative
D. Hormone antidiurétique augmentée dans le
plasma
E. Efficacité du DDAVP (analogue de l'hormone
antidurétique) qui concentre les urines

A,C: au contraire. D: signe l'origine basse. E: insensibilté


du tube collecteur au DDAVP.

Devant un hyperaldostéronisme, pour savoir s'il est primaire


ou secondaire, il suffit de faire un dosage plasmatique :

A. De l'aldostérone
B. De l'activité rénine
C. Du potassium
D. Du sodium
E. Des bicarbonates

B: l'ARP est abaissée dans l'hyperaldostéronisme primaire,


augmentée dans l'hyperaldostéronisme secondaire.
Quelle(s) étiologie(s) devez-vous rechercher devant un
syndrome polyropolydipsique ?

A. Diabète sucré
B. Hypercalcémie
C. Insuffisance antéthypophysaire
D. Syndrome de Schwartz - Bartter
E. Diabète insipide

D: hypersécrétion d'hormone anti-diurétique.

Dans les explorations biologiques d'un diabète insipide


néphrogénique complet, quelle est la proposition exacte ?

A. Osmolalité urinaire (Osmu) augmentée,


supérieure à 500 mOsm/kg d'eau
B. Osmu encore accrue lors de l'épreuve de
restriction hydrique
C. Clairance de l'eau libre (CH2O) nettement
négative
D. Hormone antidiurétique (HAD ou AVP)
augmentée dans le plasma
E. Efficacité du DDAVP (analogue de l'AVP) qui
concentre les urines

A,C,E: au contraire.

Un syndrome polyuropolydipsique peut être causé par :


A. Maladie d'Addison
B. Hypercalcémie
C. Hypoaldostéronisme
D. Diabète insipide
E. Diabète sucré

Un diabète insipide peut avoir pour origine(s) :

A. Un crâniopharyngiome
B. Une hyperkaliémie
C. Une glomérulonéphrite
D. Une sarcoïdose
E. Une intervention hypophysaire

Annales: 89/5.

Un diabète insipide peut être causé par :

A. Tumeur bronchique à petites cellules


B. Intervention neuro-chirurgicale sur
l'hypophyse
C. Tumeur de la fosse postérieure
D. Sarcoïdose
E. Traumatisme crânien

B,D,E: par lésions hypophysaires.


Un syndrome polyurodipsique peut relever d'une ou plusieurs
des étiologies suivantes :

A. Hyperkaliémie
B. Hypocalcémie
C. Diabète sucré
D. Carence an ADH (diabète insipide central)
E. Hypercalcémie

Parmi les propositions suivantes, quelle est celle qui valide le


diagnostic de diabète sucré ?

A. Glycémie à jeun supérieure ou égale à 1,10 g/l (6


mmol/l)
B. Glycémie à jeun supérieure ou égale à 1,26 g/l (7
mmol/l) à deux reprises
C. Glycémie 2 h après charge orale de 75 g de
glucose supérieure ou égale à 1,40 g/l
D. Glycosurie des 24 heures supérieure à 40 g (220
mmol/l)
E. HbA1c supérieure ou égale à 6 % (N < 6 %)

Parmi les endocrinopathies suivantes, indiquez celle (celles)


qui est (sont) fréquemment révélée(s) par un amaigrissement
:

A. Diabète insulinoprive
B. Adénome à prolactine
C. Hyperthyroïdie
D. Hypoparathyroïdie
E. Acromégalie

Parmi les situations suivantes, laquelle (lesquelles) peut


(peuvent) être responsable(s) de polyurie hypo-osmotique ?

A. Potomanie
B. Insuffisance primitive de sécrétion d'hormone
anti-diurétique (ADH)
C. Hyperglycémie
D. Perfusion de mannitol
E. Syndrome de reprise de diurèse

C,D: diurèse osmotique. E: diurèse osmotique


secondaire à l'hyperuricémie.

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