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-1- -2-
Évaluation La stratégie
20% Préparation des cas et participation aux séances Elle consiste à obtenir un avantage concurrentiel
Au cours du séminaire de nombreux cas et discussions seront menés. La
participation active des étudiants sera valorisée. grâce à la configuration des ressources de l'organisation
40% Contrôle intermédiaire
Le contrôle intermédiaire portera sur les fiches de synthèse écrites dans un environnement changeant, afin de répondre
remises par les étudiants sur le cas
aux besoins du marché et aux attentes des différentes
40% Test des connaissances en fin de cours
Le test de connaissance sous forme de QUIZZ aura lieu le dernier jour. parties prenantes.
Elle concerne les orientations à long terme des activités
d'une organisation.
-3- -4-
1
Premier constat : un environnement de plus en plus Deuxième constat: des stratégies d'entreprise plus
contraignant complexes
Ressources
Environnement et compétences
STRATEGIE Headquarters
CORPORATE
Diagnostic
Stratégique
STRATEGIES Division A Division A
BUSINESS
R&D R&D
2
Le vocabulaire de la stratégie British Airways et le vocabulaire stratégique
Terme Définition Mission
Être la meilleure et la plus prospère des compagnies aériennes.
Mission ou dessein Propos fondamental de l’organisation, en rapport avec les valeurs et les Construire la première alliance globale au monde, avec une présence sur tous
attentes des parties prenantes les marchés majeurs
Vision ou intention État futur souhaité : l’aspiration de l’organisation
stratégique Vision/intention Stratégique
But Déclaration générale d’intention Offrir une qualité de prestation inégalée, pour que British Airways soit
toujours le premier choix des clients
Objectif Quantification (si possible) ou intention plus précise
Compétences Ressources, procédés et aptitudes qui permettent d’obtenir un avantage Buts
fondamentales concurrentiel Être une entreprise citoyenne, soucieuse du bien-être de la collectivité et de
Stratégie Orientation à long terme la protection de l' environnement
Contrôle Évaluation de l’efficacité de la stratégie et des réalisations Offrir un service supérieur sur tous nos segments de marché, tout en
garantissant un bon rapport qualité prix
Modification de la stratégie et/ou des réalisations si nécessaire
Excellent dans la capacité d'anticipation et de réponse aux attentes des
clients et aux actions des concurrents Source: Stratégique, 2002, p.33
-9- - 10 -
Source: Stratégique, 2002, p 32
Compétences fondamentales
N'importe qui peut faire voler un avion, mais peu d'organisations peuvent
Le diagnostic stratégique
exceller dans le service aux clients. Puisque c'est une compétence difficile à
acquérir, les concurrents auront du mal à la copier ou à l' égaler. L'analyse de l’environnement (chp 2)
Stratégies
Maintenir notre position à l'avant-garde de la globalisation du transport
aérien (…). A la fin du siècle, environ 80% du transport aérien sera localisé
dans 6 principaux marchés à travers le monde (…). La stratégie de Bristish
Airways doit lui garantir une présence significative sur ces marchés.
Maintenir la priorité de la qualité du service au client et du rapport qualité
prix.
- 11 - - 12 -
3
Les composantes du management stratégique Objectifs de la séance
Attentes et
intentions
1 - Le macro- environnement
l’environnement
5 – Analyse concurrrentielle
stratégique
4
La nature de l’environnement Influences de l’environnement : L'analyse PEST(EL)
1. Quels facteurs environnementaux affectent les organisations ?
CONDITIONS 2. Lesquels, parmi ces facteurs, sont plus importants aujourd’hui, dans prochaines
ENVIRONNEMENTALES
années ?
Simples Complexes
Politique / Légal Économique
Statiques Analyse Lois sur les monopoles Cycles économiques Revenu disponible
historique Décentralisation Lois sur la protection de l’environnement
Prévision des Évolution du PNB Taux d’intérêt
organisations
Politique fiscale Politique monétaire Chômage
Régulation du commerce extérieur Inflation Disponibilité/coût de l’énergie
Droit du travail
Stabilité gouvernementale
- 17 - - 18 -
5 5
Intensité
Pouvoir de négociation Concurrentielle Pouvoir de négociation Pouvoir de Pouvoir de
10 5 5 10 négociation des
négociation
des CLIENTS des FOURNISSEURS des 0
clients et
distributeurs
fournisseurs
Grande distribution,
Éditeurs de jeux, 5 5 chaînes spécialisées,
fournisseurs de
Pouvoirs publics
sites de vente en ligne
composants
Fort pouvoir
Forces sociales
Pouvoir moyen
10 10
- 19 -
5
L’analyse du jeu concurrentiel Indicateurs de construction des groupes stratégiques
Les groupes stratégiques
C
• Effort marketing (présence publicitaire, taille de la force de vente)
Gamme
A
• Intégration verticale
complète • Qualité des produits ou des services
• Leadership technologique (précurseur ou suiveur)
• Capacités de R&D (introduction d’innovations de procédé ou de produit)
• Position de coût (montant des investissements de productivité)
- 21 - - 22 -
- 23 -
6
Objectifs de la segmentation Un domaine d’activité ou segment
TECHNOLOGIE CONCURRENTS
-25- -26-
STRATEGIQUE Marketing
Segment A B Concerne toutes les activités de
l’entreprise prise dans son ensemble Concerne un secteur d’activité de l’E
1. Type clientèle Vise à diviser ces activités en groupes
homogènes qui relèvent : Vise à diviser acheteurs en groupes
2. Fonction d'usage/besoins - de la même technologie caractérisés par mêmes besoins, mêmes
- des mêmes marchés et besoins habitudes, mêmes comportements d’achat
3. Technologie 1 ou 2 - des mêmes concurrents
4. Concurrence segments ? Permet de révéler : Permet d’adapter les produits aux
5. Distribution - opportunités de création ou consommateurs, de sélectionner cibles
d’acquisition de nouvelles activités privilégiées, de définir marketing-mix.
6. Structure de coût - nécessités de développement ou
d’abandon d’activités actuelles
7. Substituabilité Provoque changements à court et moyen
Provoque des changements à moyen et terme.
8.Compétences requises long terme
9. Synergie/partage de ressources PERMET DE REVELER DES BESOINS NON OU MAL
SATISFAITS PAR LES PRODUITS OU SERVICES ACTUELS
-27- -28-
Source : STRATEGOR
7
L'analyse du segment : la VALEUR Le cycle de vie du segment
1- Valeur intrinsèque 2 - Valeur relative Phase : Émergence Croissance Sélection Maturité Déclin
Cycle de vie
Présence Position
et
maturité de la firme concurrentielle Plus Saturation de Abandon
Utilisateurs / Peu nombreux Sélectivité des
nombreux la demande Utilisation de
acheteurs Précurseurs achats
Offres produit Achats de substituts
Barrières / service remplacement
Rentabilité Beaucoup de
à l'entrée Synergies possibles Nombreuses concurrents Sortie de
entrées PDM
Conditions Peu nombreux
Intensité PDM
Réduction des
Difficultés de quelques
concur- Innovateurs prix
capitalistique rentielles Offres Disparition
croissance concurrents
Accent sur Distribution
indifférenciées des plus
l’efficience et sélective
faibles
-30- les coûts
-29-
Ventes / Profits
Pas de Élargit l’attaque à des
réaction segments connexes
Temps
Attaque le marché du Recommence le cycle
Avoir un segment en déclin avec un produit émergent nouvel entrant sur un autre marché
Avoir un segment en forte croissance avec un produit en déclin
-31-
8
Approche multi-critères Facteurs Clés de Succés d'un marché/segment
- ........0 .........1............2............3............4...........+
1. Déterminer les Facteurs Clés de Succès du marché :
Tx de croissance prévu < 2% 2-8% >8% • Position sur le marché
Part de marché > 60% 30 à 60 % < 30 % • Coûts
Stabilité techno Inno perm. Cycle 5 ans Cycle > 5 ans • Image et Implantation commerciale
Risque substitution Elevé Moyen Nul
• Compétences techniques et technologiques
Barrière entrée Négligeable Moyenne Fortes
Niveau prix Guerre prix Elastic.élevée Marge manoeuv. • Rentabilité et finance
Marge gains Pé Faible Moyenne Forte
2. Évaluation du poids de ces FCS
Origine V.A. Banale Savoir-faire Atouts
Sécurité approvisionnement Précaire Vulnérable Assurée 3. Évaluation de la maîtrise de ces FCS par l’entreprise
Saisonnalité Forte Moyenne Faible
Base métiers Difficile Possible Evident 4. Évaluation finale de position concurrentielle par un benchmark
- 33 - - 34 -
9
1. État des lieux 2. Scénarios
- 37 - - 38 -
ANALYSE STRATEGIQUE
Ressources
Environnement et compétences
Stratégie au
niveau de Choix Déploiement Organisation
l’entreprise Stratégiques Stratégique
10
Objectifs de la séance
Audit des
Présenter la deuxième étape du diagnostic stratégique : Ressources
l’analyse de la capacité stratégique de la firme Identification Analyse
interne
o Sources de la capacité stratégique des compétences
DIAGNOSTIC / SYNTHESE
- 41 - - 42 -
- 43 - - 44 -
11
L’approche par les compétences Typologies des compétences
Concept : la performance s'explique par capacité des entreprises Individuelles vs collectives/organisationnelles
à construire et exploiter des compétences clés
Compétences
Ressources de base : nécessaires pour exister dans le secteur
Achats
Chaîne de valeur
de l’organisation
Logistique Production Commer- Service
cialisation
Fonctions primaires
- 47 - - 48 -
Source: Stratégique, 2002
12
Le caractère stratégique des compétences Retenez…
Facteurs clés de succès
L’exemple d’une Audit des
entreprise ressources
d’électro-ménager Marque
SUCCÈS Innovation
Qualité de Identification
service Fiabilité des Gamme des compétences
AVANTAGE livraisons
CONCURRENTIEL Benchmarking
Raisons du succès
Audit des
Identification des forces de la
concurrence
ressources
Identification du positionnement
Capacité stratégique
concurrentiel
Identification
des compétences Identification des =
Etat des lieux Ressources/Compétences
opportunités et des menaces
Benchmarking Stratégiques
Position
stratégique
Possédées / Accessibles
Analyse INTERNE
Scénarios
Analyse EXTERNE
A posséder
Capacité Etat des lieux
stratégique Scénarios
DIAGNOSTIC/SYNTHESE
- 51 - - 52 -
13
Les composantes du management stratégique
Attentes et
intentions
ANALYSE STRATEGIQUE
Ressources
Environnement et compétences
Stratégie au
niveau de Choix Déploiement Organisation
l’entreprise Stratégiques Stratégique
Gouvernement d’entreprise
Présenter la troisième étape du diagnostic
Éthique des affaires
Quels intérêts l’organisation Quels objectifs devraient
devrait-elle servir ?
stratégique : l’analyse des attentes et intentions de
être prioritaires ?
Comment objectifs devraient- Pourquoi ?
ils être déterminés ?
la firme
Rôle et pouvoir des parties prenantes (stakeholders)
Objectifs
organisationnels
Mission Objectifs
Incidence des parties prenantes sur choix stratégiques
et organisationnels
Parties prenantes Contexte culturel
Quels intérêts Quels objectifs sont
l’organisation sert-elle réellement prioritaires ?
effectivement ? Pourquoi ?
Source: Stratégique, 2002, p. 253
- 55 - - 56 -
14
La cartographie des parties prenantes Les trois niveaux de la culture organisationnelle
Niveau d’intérêt
Valeurs
Faible Élevé
Croyances
Faible A B
Effort à garder
Minimal informés Paradigme
Hypothèses
Pouvoir implicites
Élevé
C D
à garder Acteurs
satisfaits Clefs Source E. Schein, 1985, in Stratégique 2002, p.283
Source A. Mendelow
- 57 -
5. Respect 22%
Rites et Structures
6. Qualité 20%
routines
Paradigme
de pouvoir
7. Esprit entrepreneurial 17%
8. Responsabilité 15% Systèmes
Structures
organisatio
9. Environnement 13% de contrôle
nnelles
10. Professionnalisme 11%
Source: Stratégique, 2002, p. 285
Humanisme et Solidarité qui faisaient partie du Top 10 en 2004 ont disparu au profit d’Innovation et Intégrité
Source: Wellcom
15
Les composantes du management stratégique
Attentes et
intentions
Stratégie au
niveau de Choix Déploiement Organisation
l’entreprise Stratégiques Stratégique
Identification
Identifier les déterminants du succès
Analyse de
Analyse Porter
la VALEUR :
environnementale Chaîne de valeur
Comprendre les incidences managériales
- Intrinsèque
- Relative Groupes
stratégiques
Stratégies
génériques
Matrices
- BCG
- ADL Stratégies
- McKinsey - diversification
-… - spécialisation
- 63 - - 64-
16
L'avantage concurrentiel Typologie des univers concurrentiels
la pérennité :
A.C. Faible Forte
Sensibilité au volume
Défendable Durable
Source: Strategor, d ’après BCG
- 65 - - 66 -
Spécialisation Plusieurs entreprises très rentables Focaliser l ’effort sur les niches défendables DEUX grandes OPTIONS STRATEGIQUES :
Partie centrale de chaque niche abritée, Maximiser l' avantage sur les coûts spécifiques
frontières évolutives et en concurrence
sévère
Suiveurs non rentables PARTS DE MARCHE ou VOLUME
Fragmentation Beaucoup de petits concurrents Pour une grande entreprise :
DIFFERENCIATION ou NICHE
entrants et sortants continuellement soit isoler l’activité et la gérer comme une
Marges diverses et instables petite société (difficile)
Grosse entreprise désavantagée soit transformer l’activité en une activité de
volume ou de spécialisation si c ’est possible
Impasse Aucun concurrent n'a de part de Concentration sous l' égide des pouvoirs publics
marché absolue élevée contrôle d’un marché local
Si personne ne réduit sa production, localiser l' investissement là où les coûts des
tout le monde perd de l'argent facteurs sont les plus favorables
Source: Strategor d’après BCG
- 67 - - 68 -
17
Les trois stratégies génériques de M. Porter La stratégie de domination par les coûts
Secteur
augmenter le Volume
tout entier
Différenciation Domination globale
par les coûts
Cible stratégique gagner en PDM
Segment
particulier Concentration ou niche
Source : Porter
croissance de la Rentabilité
!!!!! Si aucune de ces stratégies n'est tenable, il en reste une quatrième : le Retrait
- 69 -
Sources d'une domination par les coûts réussie La part de marché détermine la rentabilité
Effet d'expérience : baisse constante du coût unitaire d'un produit à chaque
fois que la production cumulée double. Rentabilité
financière 40
(%)
Il repose sur : - Économies d'échelle
35
- Effet de taille 30
- Apprentissage 25
10
- vérifier lien entre hausse de production cumulée et baisse du coût unitaire
- vérifier lien entre PDM et rentabilité 0
8 15 24 38
- avoir part de marché dominante
Source: Stratégique, 2002
Part de marché (%)
- 71 -
18
Part de marché relative et rentabilité Structure de coûts et facteurs clés de succès
Nettoyage Fabrication Entreprise
(%) Rentabilité commerciale industriel de composants de négoce
Achats de
matières et
3%
40
Rentabilité financière marchandises
A partir de la structure
de coûts d’une activité,
40%
30
on détermine :
Coûts directs 75%
20
chantiers • Les composants coûts
les plus importants
Personnel de 18%
87% fabrication pour mener une
10
R&D et 16 stratégie d’activité
amortissements %
- 73 - - 74 -
Différentes stratégies de
COÛTS
prix sont fonction de Compétences et Modes d'organisation
Risques
position relative de chaque ressources nécessaires adéquats
Prix entreprise, mais aussi du - Progrès technique annulant - Investissements soutenus - Contrôle de gestion et des
cycle de vie de l'activité. l'effet d'expérience ou les en capital technique coûts élaborés
D investissements passés
A B C - Ingénierie et efficacité - Audits fréquents et détaillés
- Imitation et investissements technique en processus
VOLUME CUMULE
plus modernes des - Organisation et
concurrents - Aptitudes à la simplicité de responsabilités structurées et
conception et de fabrication parfaitement définies
A DUMPING/RATTRAPAGE : acheter de la PDM - Baisse de capacité des produits
d'innovation due à - Animation orientée vers
B D'OMBRELLE : maintenir les prix pour accroître la marge "l'obsession" des coûts - Efficience de la M.O. l'atteinte d'objectifs
quantitatifs précis
C DOMINATION : répercuter sur les prix la baisse des coûts - Pouvoir de la distribution - Systèmes de distribution
adaptés
- 75 - - 76 -
19
Les stratégies de différenciation Sur quoi repose la stratégie de différenciation ?
".... je vais mettre à la disposition du client une offre
Offre / CONCURRENTS : benchmarking
dont le caractère sera reconnu et valorisé par celui-ci..." - Redéfinir la chaîne de valeur pour faire autrement
- Optimisation des fonctions de la chaîne de valeur
Valeur Différenciation Frontière - Coordination des liens entre fonctions intra et interentreprises
HAUT d’efficience
Zone de économique
rupture Offre / CLIENTS : perception de la "qualité"
stratégique - La "qualité" est RELATIVE car SUBJECTIVE (indicateurs personnels, vécu,….)
- La "qualité" perçue par le client et pas celle "mesurée" par l'entreprise
Offre de
- Attention à la relation avec le prix et le positionnement marketing (gamme)
Domination
Coûts référence • Comment fait l'entreprise ?
• Comment font les concurrents ?
Différenciation • Comment faire autrement ?
BAS • Comment les offres sont-elles perçues par le client ?
Prix
- 77 - Source: Strategor - 78 -
Fonctions Gestion des ressources humaines Significative : différenciation créée soit très nettement
de soutien perceptible par l'acheteur
Développement technologique
Achats
Rentable : attention à la distribution de la demande
autour de l'offre de référence
Fonctions primaires
- 79 - - 80-
20
Différenciation : Risques et aptitudes requises Le retrait
- 81- - 82-
Source: Stratégique, 2002
Dynamique de l'inflexion
Les stratégies génériques : l’horloge de Bowman
L’exemple de l'industrie informatique
Sophistication (Portables
Élevée sans surprix : Convergence stations
4 Sophistication Haute de travail,
Hybride avec surprix : Divergence réseaux)
3 5
Réduction des coûts
Valeur
Valeur
(Clones de PC)
Offre client Différenciation
Prix 2 6
perçue concurrente (seconde génération
de PC)
21
Points d'inflexion stratégique Conclusion : attention !!!
Objectifs de la séance
- 87 - - 88 -
22
Composantes du management stratégique Démarche d'analyse
Attentes et
intentions
Ressources
Environnement et compétences
20% +
Apporter de la valeur Vedettes Dilemmes
Optimiser gestion d'un
aux segments afin d'élever
portefeuille d'activités FF = 0 FF <<< 0
niveau de performance Taux de Besoins
10%
croissance financiers
Vache à lait Poids morts
du secteur
0%
FF >>> 0 FF = 0 -
En disposant des compétences
En facilitant choix stratégiques de compréhension des FCS et
des entreprises diversifiées de réponses aux besoins spécifiques
des segments
10 5 1 0,5 0
Part de marché relative
23
BCG – les "prescriptions" BCG – la logique
Logique…
MILKER = générer le maximum de cash
FINANCIERE d'allocation optimale des ressources
entre différents segments pour acquérir une meilleure
MAINTENIR la position dominante position concurrentielle globale.
ABANDONNER (2) ou maintenir sans inv. Spécifiquement adaptée à une stratégie de ... VOLUME / COÛTS
Source : BCG
- 93- - 94-
BCG – Quel manager pour quel type d'activités ? Gérer un portefeuille = gérer du RISQUE
Vedettes Dilemmes
1 « FAIBLE »
2 3
2 « MOYEN »
Vache à lait Poids morts
1 4 « FORT »
3
4 « MOYEN »
- 95- - 96-
24
Gérer un portefeuille = gérer du RISQUE Exemple : Electro
Taux de Année
croissance N
30
Ex. de portefeuille JUVENILE Y
N+1
- Risque FORT G K
J W
U
- Pas de rentabilité P E R S
O
10
T H Z
A M
B
F
L
0 D I C
5 1 0.5 0.1 PDMR
- 97- - 98-
25
ADL – la logique McKinsey – Matrice et prescriptions
Valeur de l'activité
POSITION CONCURRENTIELLE
Suppose que la compétitivité ne se fonde pas uniquement
Forte Maintenir position
de leader
Maintenir position et
suivre développement
Traire
Source : ADL
- 101- - 102-
Idem que ADL mais insiste sur la valeur relative Points Instrumentalité Dynamique Non réducteur
des segments pour l'entreprise forts (facilité) Met en avant
la différenciation
- 103- - 104-
26
Intérêts de l'analyse de portefeuille Conclusion
Equilibre dynamique
Réaliser une analyse DYNAMIQUE à M et LTerme
- renouvellement des activités dans le temps
- importance des phases de croissance
- 105- - 106-
L’internationalisation fondée sur la matrice attraits/atouts Le rôle des filiales dans les organisations
internationalisées
27
Composantes du management stratégique
Ressources
(Chp 7) Diagnostic
Stratégique
Stratégie au
niveau de Choix Déploiement Organisation
l’entreprise Stratégiques Stratégique
- 109 -
envisageables
Segmentation Analyse de De
par par
stratégique concurrentielle portefeuille portefeuille
segment segment
- 111 - - 112-
28
Orientations et modalités de développement Orientations: la matrice d’Ansoff
PRODUITS
Orientations : Existants Nouveaux
o Spécialisation B Nouveaux produits
A Spécialisation
À partir des compétences existantes
o Diversification Existants Retrait
À partir de nouvelles compétences
Consolidation
Pénétration de marché
Modes de développement :
MARCHÉS
o Croissance interne (organique)
o Croissance externe (achats-fusions)
C Nouveaux marchés D Diversification
o Impartition (sous-traitance)
Nouveaux Nouveaux segments À partir des compétences existantes
o Alliances/partenariats Nouveaux territoires À partir de nouvelles compétences
Nouveaux usages
- 113 - - 114-
Avantages Inconvénients
STRUCTURE DES
COUTS (transaction)
COUTS MODIFIEE
TECHNOLOGIQUES
RIGIDITE
STRATEGIQUES
PLUSIEURS METIERS
- 116 -
29
Diversification horizontale Les causes de la diversification
conglomérales (holding)
- 117 -
- 119 - - 120-
30
Croissance interne ou externe L’Impartition
Stratégies d'impartition se définissent comme manœuvres entre
plusieurs partenaires disposant de potentiels complémentaires et
Le choix du mode de croissance est une modalité de la
stratégie : comment va-t-on se développer ? désireux de concrétiser synergies potentielles.
- 121 - - 122 -
- 123 - - 124 -
31
Une typologie des alliances Les principes sous-jacents aux alliances
Conditions de succés :
Risques
- stratégie préalable
- asymétrie d'information
un même des produits - bonne communication et coordination
- débauchage de ressources clés
produit commun propres à chaque allié - culture commune
- volonté de dépasser le partenaire
- management autonome
Alliance INTEGRATION Alliance - chantage (coalition)
- rôle de la confiance
ADDITIVE CONJOINTE COMPLEMENTAIRE - perte de contrôle du jeu
Ex : joint-venture obj: taille critique ex : Renault-Matra
- 125 - - 126 -
Actifs n’ont pas La gestion des Les actifs doivent être gérés
Gestion des actifs à être gérés actifs peut être conjointement
conjointement isolée
Séparabilité des Les actifs ne Les actifs doivent être séparés Les actifs ne
actifs peuvent pas peuvent pas
être séparés être séparés
Acceptabilité Faisabilité
Appropriabilité Risque élevé Risque faible Risque élevé
des actifs d’appropriation des actifs d’appropriation des actifs d’appropriation
des actifs
- 128-
32
La pertinence Quelques exemples de pertinence
OPTION STRATÉGIQUE CRITÈRES DE PERTINENCE
Logique ?
Vente d’actifs (spéculation) l’investissement
Maintien de la part de marché Meilleur gain à risque faible en
Pertinence
Pénétration de marché Gagner des parts de marché Exploiter des ressources et utilisant les stratégies actuelles
compétences supérieures
Critères de
Développement de produits Utiliser la connaissance des besoins Exploiter la R&D
des clients Meilleur gain à risque moyen en
Filtrage ?
exploitant les forces actuelles et la
Développement de marchés Marchés actuels saturés Exploiter les produits actuels connaissance du marché
Nouvelles opportunités
géographiques, de clients ou de
besoins
Diversification Marché actuel saturé ou déclinant Exploiter les compétences Meilleur gain à haut risque en
fondamentales sur de nouveaux exploitant les actifs au maximum
Analyses de rentabilité Rentabilité financière des Rentabilité du capital Applicable à des projets
MÉTHODE PRINCIPE projets investissements Délai de retour sur distincts
investissement Uniquement pour des gains
Valeur actuelle nette et des coûts tangibles
LLes options sont évaluées par rapport à une série de Analyse coût bénéfice Coûts et bénéfices globaux Grands projets
Difficultés de quantification
Classement facteurs clefs concernant l’environnement, les ressources (y compris les intangibles) d’infrastructure
et les attentes de parties prenantes Options réelles Séquence de décisions Analyse des options réelles Détails techniques souvent
complexes
Un score (et un classement) est établi pour chaque option Analyse de la valeur Impact de nouvelles Fusions et acquisitions
actionnariale stratégies sur la valeur pour
Arbres de décision l’actionnaire
Analyse du risque
Les options sont progressivement éliminées au fur et à Projections de ratios Robustesse de la stratégie Analyse de point mort
mesure de l’introduction de nouveaux critères financiers Impact sur le ratio
d’endettement et la liquidité
Planification par Options sont confrontées à différents scénarios futurs Analyse de sensibilité Test d’hypothèses, Analyse conditionnelle Distinction entre les facteurs
scénarios robustesse
Réaction des parties Dimension politique de la Cartographie des parties Largement qualitatif
prenantes stratégie prenantes
Source : Stratégique 2002, p. 471 Théorie des jeux Source : Stratégique 2002, p. 475
- 131-
33
Trois critères d'évaluation Trois critères d'évaluation
Logique ? Logique ?
Pertinence Pertinence
Filtrage – Filtrage –
Combinaisons ? Combinaisons ?
Déterminer si l'organisation possède ressources et compétences
Déterminer performance attendue dans cas où stratégie déployée nécessaires au déploiement d'une stratégie
Acceptabilité Faisabilité
Acceptabilité
- 133- - 134-
10
5 Prise conscience
des problèmes
Flux nets de
etc.
liquidités
(millions d’euros) +2 +5 +6
0 Temps (années)
1 2 3 4
-5 -10
15
-10
10
Rentabilité (b) Délai de retour sur investissement
(RCP, %)
5
34
Les composantes du management stratégique
Attentes et
Le déploiement stratégique
intentions
Ressources
Environnement et compétences
Stratégie au
Choix Déploiement Organisation
niveau de
l’entreprise Stratégiques Stratégique
Directeur général
Structures
Direction Production Direction Marketing Direction Finance et Direction des
Ventes Comptabilité Ressources Humaines
Avantages Inconvénients
Le directeur général suit toutes les opérations Les dirigeants sont accaparés par des problèmes
CONFIGURATION Mécanismes de contrôle simples et peu routiniers
nombreux Les dirigeants négligent les problèmes stratégiques
Définition claire des responsabilités Difficulté à gérer la variété
Présence de spécialistes à tous les niveaux de Manque de coordination entre fonctions
management Incapacité à s’adapter
Résistance au changement
Interactions et
Processus
frontières
35
Une structure divisionnelle Les niveaux de division
Siège
Siège
Services Centraux
(ex. Finance)
MBA
Directeurs de Troisièmes
Entreprise A Entreprise B Entreprise C Entreprise D Entreprise E programmes cycles
(filiale à 100 %) (filiale à 100 %) (filiale à 90 %) (filiale à 75 %) (filiale à 25 %)
Formation
permanente
Avantages Inconvénients
Frais de structure limités Chaque filiale peut être cédée par le holding Une école de Commerce
Compensation des pertes éventuelles de Manque de compétences centrales pour
chaque filiale assister les filiales
Accès à des sources de financement à Absence de synergies Avantages Inconvénients
moindre coût pour les filiales Contrôle centralisé difficile Qualité de la prise de décision en cas de Lenteur des décisions
Répartition des risques pour le holding conflits d’intérêts Manque de clarté dans les responsabilités
Facilité de cession d’une activité Le contact direct remplace la bureaucratie et le partage des tâches
Autonomie des filiales Amélioration de la motivation des managers Difficulté de contrôle des coûts et des
Développement des managers grâce à une profits
meilleure implication dans les décisions Nombreux conflits potentiels
Dilution des priorités
“ Réunionite ”
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000 Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
36
Les relations entre le centre et la
Les processus de coordination périphérie
Centre Centre
(Planificateur) (Actionnaire / banquier)
Budget Services
détaillé Conception centraux
Réponses aux Évaluation
Objectifs
demandes de de la
financiers
fonds performance
Procédures et
Allocation en Marchandage (point
règlements
capital par point)
Divisions ou départements
Divisions ou départements
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000 Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
37
Le contrôle stratégique Les configutrations: les six parties de base
d’une organisation
Centre
(Architecte stratégique)
Sommet
stratégique
Idéologie
Plans de Services
Politiques développement optionnels et
approuvés infrastructure
Techno- Support
structure Logistique
Ligne
Stratégie Évaluation hiérarchique
globale, Allocation en Contraintes à
de la
équilibre capital court terme
performance
Centre opérationnel
Divisions ou départements
Source H. Mintzberg
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
Source : Stratégique, Johnson, Scholes, Fréry, 2000
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Objectifs de la séance
Séance 8
Leviers stratégiques
o Présenter le lien entre stratégie et quatre catégories
de ressources clefs : individus, information, finance
et technologie.
- 153 - - 154 -
Ressources
Environnement et compétences
Ressources
humaines
Diagnostic Définition de la capacité stratégique
Stratégique
Information
Ressources Stratégies
financières
Stratégie au
niveau de
Choix Déploiement Organisation Technologie Création de nouvelles stratégies
l’entreprise Stratégiques Stratégique
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Stratégie et ressources humaines Stratégie et information
Individus comme ressource Information et capacité
Gestion de la performance stratégique
Compétences Amélioration de l’offre
Performance concurrentielle
Robustesse / imitation
STRATEGI
E
STRATEGI
E
- 157- - 158-
Capitaux propres
Attentes financières des parties Financement Coût du
Techniques de financement prenantes capital
Risque financier Banquiers Emprunts
Phases de développement Fournisseurs et clients
Portefeuille Employés
Collectivité
- 159- - 160-
40
Stratégie et technologie
Technologie et
environnement concurrentiel
La gestion du changement
Forces de la concurrence
Diffusion
STRATEGIE
Technologie et Technologie et
capacité stratégique organisation
Compétence fondamentales Localisation et financement
Développement / acquisition de Processus facilitateurs
technologies
- 161-
…. c’est difficile
intentions
Ressources
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Le changement Le changement
ILLUSION DESTRUCTION
Principaux objectifs des projets de changement
90%
TRES RAPIDE
Important
Le plus important PRESSION REGRESSION REVOLUTION
63%
57% 56%
51%
46%
RYTHME
47%
41% 27%
39% TENSION EVOLUTION
RAPIDE
32% REGENERATION
33% 21% 8%
16% 15% 12% 14% 4% 4%
6%
LENT
MINEURE FORTE TRES FORTE
Source : Étude européenne d’A.T. Kearney sur les projets de changement (300 répondants)
STABILISATION INTENSITE VECUE EROSION
AFPLANE 2000 Source: GD Carton, Afplane 2000
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Les changements stratégiques Le changement….. c’est difficile
Taux de succès des projets de changement en Europe(1)
Diversification
Externalisation Performance
Meilleurs
économique 20%
Délocalisation
Fusion-acquisition Pérennité
Source: F. Meston, Colloque Afplane 2000 Source: AT Kearney, Colloque Afplane 2000
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Aptitudes et inaptitudes
Excellence dans la phase de conception, faiblesse dans la mise
en oeuvre des dirigeants
Source : Étude européenne d’A.T. Kearney sur les projets de changement (300 répondants) Source : Étude européenne d’A.T. Kearney sur les projets de changement (300 répondants)
AFPLANE 2000 AFPLANE 2000
Soutien du
changement
Dimension
économique
et technique
ADHESION Institutionnalisation
Dimension
individuelle et politique Installation
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Principes fondamentaux de la mise en
oeuvre Le changement c’est difficile mais ça se pilote en
mettant l’homme au cœur du processus de changement
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Faciliter l’acceptation du changement Accélérer les phases de transition
UTILITE NECESSITE
ce à quoi cela sert l'incontournable
Gain Perception de
Crainte Mobilisation
gain
Perception de
gain ou perte Indifférence
Résistance
Perception du besoin
Perte de changer Perception de Opposition Démotivation
perte
Sens de tradition Sens d’urgence Sens de tradition Sens d’urgence
Source: John Lund, Afplane 2000 Source: John Lund, Afplane 2000
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Rôle du manager
Les réactions les plus problématiques sont celles de crainte (perception intellectuelle de la
nécessité de changer mais cela bouscule les habitudes) et de démotivation.
Le manager devra gérer chaque réaction différemment. Conclusion: les différentes écoles de la
stratégie
Dans une situation de démotivation, il convient de travailler sur la perception du risque et
des gains en utilisant des "quick wins", en faisant participer les individus et en communiquant.
La sensation d'urgence ne doit pas être renforcée car elle a déjà été ressentie et cela renforcerait
le phénomène de démotivation.
Dans une situation de crainte, typiquement dans une organisation peu habituée au
changement, il s'agit en priorité de rassurer sur ce qui ne change pas et créer le sentiment
d'urgence: en expliquant pourquoi le changement est vital maintenant, en attendant ou créant
un événement qui démontre le besoin de changer, en montrant les risques si on ne fait rien.
Dans un deuxième temps, il est possible de confirmer les gains potentiels qu'offre le projet de
changement.
La stratégie porte à la fois sur l ’entreprise et son Les stratégies ne sont pas entièrement délibérées
environnement Les stratégies se situent à différents niveaux
La nature de la stratégie est complexe
La stratégie englobe différents modes de pensée
La stratégie rejaillit sur la prospérité générale de
l ’entreprise
La stratégie concerne à la fois des problèmes de
fond et de forme
Source:Safari en pays stratégique
Source:Safari en pays stratégique
47
Les différentes écoles
FIN
L ’école du positionnement (processus d ’analyse)
- 190 -
48