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Prévision de trésorerie
Chapitre 1 : Les outils de prévision de trésorerie – PME, ETI
Trésorerie :
Bilan (actif):
Friedman (1956) (monétaristes – raisonnement à long terme) : Théorie des revenu permanents : prise
en compte des revenus actuels et de ceux du futur
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• 20% normal
• 10% intermédiaire : hôtellerie & restauration
• 5.5% réduit : produits de première nécessité et alimentation, livres, énergie (une partie)
• 2.1% super réduit : médicaments
o Délais de paiement entre les fournisseurs et les clients, elle est avantagée quand c’est le client
qui paie le plus vite par rapport au fournisseur
2) Le budget de trésorerie
Se construit à partir des ventes prévisionnelles (CA) sur la période concernée. Les ventes sont
globales et la composition de ces dernières n’est pas indispensable. Permet de déterminer des flux
entrants de trésorerie. On prend le TTC, car elle est versée par le client (CA TTC). Tva = ttc/6 si tva 20%
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Janvier Février Mars Avril
Achats HT 80 000 90 000 110 000 100 000
TVA (20%) 16 000 18 000 22 000 20 000
Achats TTC 96 000 108 000 132 000 120 000
Collectée (ventes) 44571 - Déductibles (Achats et dépenses dans la globalité) 44566/62 = TVA à
décaisser 44551
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- Agir sur les délais fournisseurs ou clients, allonger les délais fournisseurs et raccourcir les délais
clients
2.5 Exercice
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Budget de TVA
Janvier Février Mars Avril
TVA collectée 40 000 50 000 42 000 42 000
TVA déductible 28 000 32 000 30 000 + 5000 32 000
TVA à décaisser 12 000 18 000 7 000 10 000
Ou crédit à reporter
Budget final
Janvier Février Mars Avril
Solde départ 12 000 11 800 37 000 70 700
+ Encaissements 204 000 264 000 280 800 252 000
- Décaissements 190 200 226 800 229 100 262 300
- TVA 14 000 12 000 18 000 7 000
= Solde fin 11 800 37 000 70 700 53 400
Mars : Trésorerie max ; il se porte bien dans sa globalité ; avril : décaissement > encaissement car
investissement
3) Le plan de financement
Les projets d’investissement sont des décisions stratégiques et ont donc plusieurs particularités :
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Remboursement d’emprunt :
Exemple :
Immo en valeur brut, remboursement d’emprunts (avec intérêts net d’IS : 28%), variation du BFR
Dettes financières (déblocage des fonds liés à l’emprunt), aug K/ CCA (Comptes courants de sociétés),
CAF prévisionnelle (liée à l’investissement)
Initiale 1 2 3 4
Trésorerie de 10 000 - 70 000 - 56 382.4 -39 919.2 -20 440.4
départ
Variation des 160 000 36 382.4 37 536.8 38 841.2 40 310.6
emplois stables : 0 0 0 0
Acquisitions/ immo 160 000 0 0 0 0
Aug BFR 15000 16 500 18 150 19 965
Amt fin 20000 20 000 20 000 20 000
Int nets d’IS (-28%) 1382.4 1 036.8 691.2 345.6
((80 000*28%)
*2.4%)
Variation des 80 000 50 000 54 000 58 320 62 985.6
ressources stables :
CAF 0 50 000 54 000 58 320 62 985.6
Emprunt (toutes 80 000
sortes)
Augmentation de
capital
Trésorerie finale - 70000 - 56 382.4 -39 919.2 -20 440.4 2 234.6
Ressources – emplois + trésorerie de départ
Ici l’investissement est mal financé mais il est rentable (visible en trésorerie final), donc attention au
remboursement.
Solutions :
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- Agir sur le niveau de trésorerie de départ : Comptes courants d’associés ou liquidé une
immobilisation financière
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Chapitre 2 : L’optimisation de la trésorerie – PME, ETI
1) La gestion du BFR
BFR (besoin en fonds de roulement) : Somme nécessaire pour son activité et les décalages entre flux
de trésorerie Clients/ Fournisseurs. Actif circulant – passif circulant
Bilan fonctionnel : permet lecture du cycle d’investissement/ de financement pour voir si l’entreprise
se finance correctement.
1.1 Formules
BFR = 22 000
TN (trésorerie nette) : FRNG – BFR = 3000 trésorerie nette suffisante sur le papier
1.2 Enjeux
Le BFR doit donc être maintenu le plus bas possible afin de préserver la trésorerie :
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Le BFR calculé à partir du bilan fonctionnel correspond à une situation à un moment précis (clôture
d’exercice). Il ne rend pas compte de la situation économique au quotidien. Donc les experts-
comptables préfèrent le calcul du BFR normatif, exprimé en jours de chiffres d’affaires HT (CA) et
évalué sur la base du quotidien de l’entreprise.
2) Le BFR normatif
Il existe bon nombre de possibilité en matière de délai de paiement. A partir de ces délais, on évalue
les temps d’écoulement qui correspondent à une moyenne du temps laissé à celui qui doit régler un
montant.
Délai Calculs TE
Fin du mois (30+0) / 2 15j
30j 30 30j
30j fin du mois (30+0) / 2 + 30 45j
30j fin du mois le 5 (30+0) / 2 + 30 +5 50j
Concernant la TVA, vu son fonctionnement en France (ex : payable le 25 du mois suivant, son temps
d’écoulement est, dans la grande majorité des cas, de 40j (déductible et collectée).
Permet de mesurer le poids du poste (achats, ventes, TVA…) par rapport à 1€ de CA HT.
Exemple :
- CA HT = 100 000
- Achats MP = 32 000
- CS = 32000/100 000 = 0.32
- CA HT = 560 000
- Achats marchandises HT = 364 000
- Tva payable le 25 du mois suivant
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- Durée crédit clients : 35j
- Durée crédit fournisseurs : 48j
- Durée moyenne de stockage : 33j
BFR =
- AC : stocks, créances, autres créances – échéance courte – flux entrants et futurs -> argent qui
attend d’entrer (-)
- PC : dettes fournisseurs, dettes fiscales et sociales – flux sortants futurs -> argent qui va bientôt
sortir
Tableau préparatoire
HT TVA TTC
Produits
Vente de march 1 0.2 1.2
Charges
Achats de march 364 000/ 560 000 = 0.65*0.2 = 0.13 0.78
0.65
BFRN fixe
Besoin : jours de CA nécessaire
- Matières : 30% CA HT
- Main-d’œuvre : 36% du CA dont 24% en salaires et 12% en charges sociales
- Services divers : 10% du CA HT
- CA HT= 1 000 000
- Matière incorporée au début du processus
Durées
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• Produits finis : 90j - Personnel : fin du mois
- Fabrication : 10j - Organismes sociaux : le 15 du mois
- Clients : 30 j nets suivant
- Fournisseurs : 60j nets - Tva : le 25 du mois suivant
HT TVA TTC
Produits
Vente de produits f. 1 0.2 1.2
Charges
Services divers 0.1 0.02 0.12
Main d’œuvre : 0.24 0.24
salaires PAS DE TVA
MD : charges sociales 0.12 0.12
Matières 0.3 0.06 0.36
Coût de production 0.76 0.08 0.84
Entreprise industrielle : il faut envisager les stocks en-cours
BFRN fixe
Gros inconvénient du BFR calculé à partir du bilan fonctionnel : le bilan fonctionnel n’est valable
qu’une fois dans l’année à un instant T.
3) La variabilité de l’activité
La première méthode part du principe que tous les éléments sont proportionnels au CA, or dans la
réalité c’est loin d’être le cas car on a des éléments fixes. Ces éléments fixes vont être intégrés dans le
calcul du BFR normatif ce qui fait que le BFRN va avoir une part variable (dépendante du CA – en
nombre de jours) et une partie fixe (en euros).
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BFRN = A * CA + BFRN fixe
Exemple
Temps d’écoulement
1000
- Stock MP : 12000 ∗ 360 = 30j
6750
- Stock PF : (12+15)∗1000 ∗ 360 = 90j
- TVA : 15+25 = 40j (si c’est au 24 -> 15+24=39j)
- Client : 45j nets Fournisseurs : 60j nets
- Charges sociales : 25j Salaires : 15j
Coefficients de structure
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Stock PF 90 0.675 60.75
Clients 45 1.2 54
Tva déductible 40 0.07 2.8
BFRN fixe
Hypothèse : prise en compte des éléments fixes (Impact : personnel et charges sociales)
- Soit on le sous-estime : la trésorerie va être en baisse, si on prend dedans alors que l’on n’a
pas assez, le fonds de roulement l’absorbe ou découvert -> prélèvement d’agios
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- Soit-on le surestime : on mobilise des ressources qui auraient pu être utilisées autrement ->
préférable au précédent pour pouvoir faire face à un imprévu
- Diminution
• TE Clients
• TE Stockage (flux tendus)
• Temps de fabrication (Ou optimisation du processus de fabrication)
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Chapitre 3 : La gestion de la trésorerie au sein des grands groupes
Groupes au sens comptables et financiers du terme.
Filiale : entreprise qui a une structure juridique en propre, donc obligation de tenir sa comptabilité
Maison Mère
➔ Filiale 1
➔ Filiale 2
➔ Filiale 3
Création d’une convention de trésorerie : document juridique qui met en relation les règles de
trésorerie, de transferts de fonds entre les filiales et la maison mère. La convention doit être signée
par les banques (vérifie qu’elles respectent la loi). Quelle filiale aurait la capacité de compenser une
autre, combien la maison mère est autorisée à prêter… = document très important.
La maison mère n’est pas autorisée à permettre à une de ses filiales d’envoyer de l’argent à une autre
de ses filiales -> subventionnement croisé (financé une activité déficitaire avec une excédentaire) ->
interdit.
1) La centralisation de la trésorerie
Inconvénients : Au niveau de la prise de décision dans les filiales, elle doit obtenir l’accord de la maison
mère pour toutes ses décisions ; manque de souplesse et de réactivité si l’on centralise trop entre les
mains de la maison mère.
Centralisation : Cela se fait de façon automatisée, les flux de trésorerie sont automatiquement
remontés à la maison mère, gain de temps de gestion (procédures), meilleure fluidité dans le
processus.
Possibilité de mobiliser les excédents d’une filiale pour compenser les déficits d’une autre filiale –
exception au monopole bancaire (L 511-7 3e) – en principe il n’y a que les banques qui sont habilitées
à prêter des fonds.
Sans parler de déficit si une filiale 2 doit financer un investissement cela vaut peut-être le coût d’utiliser
les excédents d’une autre filiale pour financer un autre projet, et ainsi de ne pas payer des intérêts.
Objectifs :
- Processus facilité
- Facilité l’autofinancement et éviter le recourt à l’emprunt.
- Eviter le recourt aux agents extérieurs (notamment les banques)
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1.2 Les méthodes
Centraliser les flux commerciaux : au niveau des factures d’encaissements clients/ décaissements
fournisseurs.
Prêts intra-groupes : Une filiale qui a des excédents finance une filiale qui a des besoins, un taux
d’intérêt doit être appliqué, il est plus intéressant que celui proposé par les banques. Elle nécessite
une vision d’ensemble pour identifier les filiales ayant des besoins et celles ayant de l’’argent à prêter.
Fusion d’échelle d’intérêts : On découpe jour par jour le solde des comptes en banque de toutes les
filiales d’un groupe, celles qui ont des excédents – placements, celles qui ont des besoins – découverts.
Utiliser les intérêts virtuellement gagnés sur les excédents pour compenser les intérêts dus au titre des
découverts.
F1 : dette de 200 à la F2
F2 : créance de 100 à la F1
Reporting interne :
Pour mener des opérations intra-groupe, nécessité de faire circuler l’info au sein du groupe -> on fait
du reporting. Besoin d’avoir le maximum d’informations à disposition, passe par un reporting efficace.
Les procédures sont automatisées et grâce au reporting interne on prend les bonnes décisions en
matière de trésorerie. Lorsque l’on fait circuler de l’info entre des entités différentes il faut
standardiser les informations, ex : devise, en général on utilise la devise de la maison mère (difficulté :
taux de change, écart de conversion d’un point de vue comptable).
Notion de Cash pooling : récupérer sur chaque compte en banque les soldes positifs et négatifs avec
pour objectif de ne s’occuper de la gestion d’un seul compte. L’objectif étant d’avoir le regard sur un
seul compte pour se faciliter la vie au niveau de la gestion. Rôle prépondérant de la banque, mettre en
place la solution technique pour avoir l’information en un coup d’œil et elle s’occupe de la conversion
des devises.
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2.1 Cash pooling par transferts physiques
Les fonds vont effectivement être transférés par compte pivot, virement automatisé vers le compte
pivot. Plusieurs façons de créer les comptes pivots : par région, pays, devise, secteurs d’activités (si
entreprise très diversifié).
- Zero balancing account (ZBA) – à chaque fin de journée, remise à zéro de tous les comptes,
sauf le compte pivot. On récupère l’argent et on comble les déficits.
- Target balancing account (TBA) – centralisation sur le compte pivot uniquement si l’on a
dépassé un seuil fixé à l’avance (excédents).
- Fork balancing account (FBA) – définition de fourchettes à l’avance (seuils minimums et
maximales), tant que l’on est dedans on ne touche à rien, sinon on va chercher les fonds
(remise au minimum) ou on les transfère (remise au maximum) dans le compte pivot.
Pas de transferts physiques de fonds, les soldes de trésorerie sont remontés de façon virtuel -> avoir
une idée d’où on en est. Cela laisse une marge de manœuvre dans la prise de décisions, si les soldes
sont très bon -> transfert de fonds ;
Si une filiale a un besoin spécifique, on peut mobiliser les excédents et procéder à un transfert de fonds
pour lui permettre de se financer (à long terme ou court terme).
Tout repose sur la capacité de l’entreprise ou du groupe à faire circuler l’information entre ses
composantes (filiales et maison mère). Il faut sans cesse aller chercher l’information ou trouver un
moyen de la faire remonter -> système de cash management. Chaque entreprise à son système de
cash management, chacune convient ce qui lui est plus convenable.
Objectif global : profiter des excédents des uns pour financer les besoins des autres pour éviter le
recourt à la banque.
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