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Les protéines
transmembranaires
intégrales :
Traversent la bicouche lipidique
par les chaines d’acides aminés
hydrophobes et exposent aux
faces de la membrane des acides
aminés avec des groupement
polaires.
GPA et B3 sont les deux protéines intégrales majeures de la membrane du G.R. Elles
sont associées. Ce qui donne naissance à l’antigène de Wright
. .
Les trois protéines principales du cytosquelette sont donc :
1. La spectrine
2. L’actine
3. La protéine 4.1
Elles forment le complexe de jonction. Les interactions entre le cytosquelette et la
membrane peuvent être modulés par différentes enzymes de phosphorylation.
Celles-ci diminuent les interactions et contrôlent la déformabilité cellulaire. Il y a
aussi entre le cytosquelette et la membrane des interactions protéines lipides.
1. La diffusion passive :
Les molécules passent passivement au travers de la bicouche
phospholipidique. Ce sont soit des substances liposolubles ou de
molécules non chargées de faible poids moléculaire. Le passage s’opère
dans le sens du gradient de concentration (concentration la plus forte
vers la plus faible)
Exemples : eau, gaz, petites molécules organiques non chargées (urée,
glycérol), lipides, stéroïdes et vitamines
2. Diffusion facilitée :
Les molécules passent à travers la membrane par le biais de protéines
membranaires -> aucune dépense énergétique. Deux types de protéines
impliquées dans ce passage : protéines porteuse (perméases ou
transporteurs membranaires) et des conductines chargées de poids
moléculaire moyen et aussi des petites molécules chargées comme les
ions. Toujours dans le sens du gradient de concentration.
Les perméases :
Perméases = protéines porteuses, ce sont des protéines transmembranaires.
Elles assurent le transport passif. Chaque transporteur de par sa conformation
tridimensionnelle est adapté à un type de molécule à transporter. Perméases
plus courantes = Glucose. Celles-ci sont très nombreuses et représentent 5% de
l’ensemble des protéines membranaires.
3 types différents de perméase :
1. Les uniports : protéines qui transportent un seul type de molécule.
2. Les symports : protéines qui transportent simultanément 2 types de
molécules dans le même sens.
3. Les antiports : protéines qui transportent simultanément 2 types de
molécules en sens opposé.
Les uniports représentent plus de 95% de l’ensemble des perméases.
Diffusion facilitée par des perméases : le glucose, fructose, les nucléosides, les
vitamines liposolubles et les acides aminés.
Les conductines :
2 types différents :
1. Les protéines tunnels ou porines : protéines transmembranaires qui
forment un port hydrophile au travers de la membrane.
2. Les navettes transmembranaires : protéines hémimembranaires qui
captent une molécule d’un côté de la membrane, ce déplace ensuite
dans l’hémimembrane opposée et libère la molécule de l’autre côté.
Les protéines tunnels représentent plus de 95% de l’ensemble des conductines.
Les protéines tunnels :
Elles forment des ports permettant le passage passif de certaines petites
molécules polaires ainsi que des ions. Chaque protéines tunnels, de par sa
conformation tridimensionnelle, est adaptée au passage d’un seul type de
molécule ou d’ion. L’ouverture et la fermeture sont strictement régulées
(celles-ci sont sous le contrôle d’un neuromédiateur, d’une hormone ou d’un
potentiel électrique de membrane : tunnels voltaïques) Les tunnels ioniques
jouent un rôle dans le fonctionnement des neurones.
Les protéines tunnels les plus courantes sont :
1. Les aquaporines qui permettent le passage des molécules d’eau
beaucoup plus rapidement que part diffusion passive au travers de la
bicouche phospholipidique.
2. Les tunnels à ions (ionophores) qui permettent le passage spécifique et
transitoire de certains ions (Na+ et K+)
Hormone : molécule de signalisation produite par une glande endocrine, véhiculé par le
sang et qui agit sur les cellules d’un ou plusieurs organe(s) éloigné(s). Cellules sensibles à
l’action de l’hormone = cellules cibles. Les hormones agissent sur les cellules cibles à l’aide
de récepteurs hormonaux spécifiques présents au niveau de ces cellules cibles.
2 types d’hormones :
1. Les hormones protéiques (récepteurs dans la membrane cytoplasmique des cellules
cibles)
2. Les hormones stéroïdes (récepteurs dans le cytoplasme ou le noyau)
La phagocytose :
Processus d’internalisation (entrée à l’intérieur de la cellule) de grosses particules (micro-
organismes, débris cellulaire dont la taille dépasse les 200nm. Ce mécanisme permet à
certaines cellules d’exister comme certains protozoaires comme l’amibe qui absorbent leurs
proies par phagocytose.
Mécanisme :
1. Deux pseudopodes (replis) qui entourent la macroparticule.
2. Fusion du bord libre des deux pseudopodes
3. Formation d’une grosse vésicule = phagosome (0,2 à 5 um)
4. Fusion du phagosome avec des lysosomes primaires = phagolysosome ou lysosome
secondaire
5. Dégradation enzymatique des macroparticules internalisées dans le phagolysosome.
Les macromolécules biologiques (protéines, acides nucléiques, …) sont divisées en
biomonomères. Celles-ci diffusent de la membrane vers le cytoplasme.
La pinocytose :
Processus d’internalisation de petites particules comme les macromolécules biologiques. Il
est présent dans tous types de cellules eucaryotes, permet de puiser des éléments
nécessaires à leur survie. La pinocytose participe au renouvellement (turn over) de la
membrane cytoplasmique.