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STAGE D’EXPERTISE COMPTABLE

2è année : 1er semestre

2èmesemestre

3è année : 1er semestre

2èmesemestre

TITRE DU RAPPORT :
MISSION TENUE ET REVISION COMPTABLE – REVISION DES COMPTES
TRESORERIES, CLIENTS, IMPOTS D’UNE ENTREPRISE DANS LE SECTEUR DE
TRANSIT MARITIME ET AERIEN.
Etude d’une situation pratique de commissariat aux comptes
Etude d’une situation pratique d’expertise comptable
Projet de plan et de notice explicative

Nom et prénoms : Observations :


STAGIAIRE

Rojo Nandrianina RAZAKAMAHEFA


N° d’inscription :

Nom et prénoms : Observations :


Hajanirina RAZAKAMAHEFA
MAITRE DE
STAGE

Signature :

Nom et prénoms : Observations :


CONTROLEUR
DE STAGE

Signature :
Sommaire

Page

INTRODUCTION .................................................................................................................................... 1

I. PRESENTATION DE LA SOCIETE ............................................................................................... 2

II. DESCRIPTION DE LA MISSION ............................................................................................... 5

III. PROBLEMATIQUES RENCONTREES...................................................................................... 6

CONCLUSION ...................................................................................................................................... 12

VI. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ......................................................................................... 13


INTRODUCTION

Le présent rapport de stage de RAZAKAMAHEFA Rojo Nandrianina est établi pour la deuxième année
de stage. Il couvre la période comprise entre le 1er juillet 2021 et le 31 Décembre 2021. Il entre dans le
cadre de l’application des textes régissant le stage d'expertise comptable à Madagascar.

Le stage a été exécuté au sein du cabinet CRH Auditing. Il a été supervisé par le Maître de stage
RAZAKAMAHEFA Hajanirina, Expert-Comptable et Financier. Il englobe des travaux professionnels
portant sur l'ensemble des disciplines nécessaires à l'exercice de l'expertise comptable, notamment la
comptabilité, l'audit comptable et financier, les matières juridique, fiscale, économique, sociale,
organisation et gestion de cabinet.

Le présent rapport est basé sur une expérience de révision comptes. Il s’agit d’une révision comptable qui
nécessite des diligences particulières. La mission s’est déroulée auprès d’une entreprise commerciale
œuvrant dans le domaine du transit maritime et aérien.

Le rapport sera divisé en trois parties :


- La première partie traitera de la présentation de l’entreprise ;
- La deuxième partie décrira la mission ;
- La dernière partie décrira les problèmes relatifs à la mission et les solutions apportées.

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I. PRESENTATION DE LA SOCIETE

I.1. Présentation de l’entreprise et ses activités

La Société que nous allons traiter dans ce rapport est une entreprise qui œuvre dans le domaine du
transit maritime et aérien.
Elle a pour objet social :
 La constitution d’un fonds de commerce d’agence de transport maritime et de consignation de
navires, à ce titre, la location de tous établissements, l’acquisition, la construction, la prise de bail de
tout immeuble avec ou sans promesse de vente, ainsi que l’acquisition de tous matériels nécessaires à
l’Exploitation ;
 la constitution d’un fonds de commerce d’agence de transport aérien ; à ce titre, la location de tous
établissements, l’acquisition, la construction, la prise de bail de tout immeuble avec ou sans promesse
de vente, ainsi que l’acquisition de tous matériels nécessaires à l’Exploitation.
 Toutes opérations connexes à ces Exploitations, notamment :
 Le transit de marchandises et leurs gardiennages ;
 La représentation, le courtage, la consignation et la commission ;
 La location de magasins ;
 La location d’engins ;
 La prise de participation sous quelque forme que ce soit dans toutes entreprises existantes ou créer
tant à Madagascar qu’en France ou à l’Etranger, ayant des objets similaires connexes ou
complémentaires ;
Plus généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières
se rattachant directement ou indirectement aux objets, ci – dessus, ou à tous objets susceptibles de
développer la société.

I.2. Principes comptables adoptés et règlementation en vigueur

Les principes comptables adoptés par la Société pour l’établissement de ses états financiers sont ceux
préconisés par le PCG 2005. Il s’agit du plan comptable général applicable à Madagascar. Le plan
comptable malgache se rapproche des normes Internationales IFRS.
Le régime juridique de cette société est régi par la loi N 2003-036 du 30 janvier 2004 modifiée par la loi
2014 – 010 du 04 Août 2014 en vigueur à Madagascar.
Les règles fiscales et douanières des entreprises commerciales sont soumises au code général des impôts
et au code des douanes. Le régime concerne à la fois les investissements réalisés tant par des
investisseurs locaux que par des investisseurs étrangers.

I.3. Compréhension de l’activité


Pour faciliter notre étude, il faut comprendre l’activité de transit en général. Et comprendre comment
est-elle perçue au niveau international puis au niveau national.
Les opérations de transit douanier sont le transport des marchandises en transit douanier, d’un bureau de
départ à un bureau de destination. On peut parler de transit douanier national lorsque le régime du transit

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s’applique uniquement à un pays ou un territoire douanier et que le bureau de départ et le bureau de
destination sont dans le même territoire. Les seules garanties exigées se limitent au territoire concerné.
Le transit douanier international est le mouvement des marchandises en dehors des frontières douanières
d’un pays à un autre conformément à un accord bilatéral ou multilatéral. Les accords indiquent la forme
des marchandises.
L’un des principes fondamentaux du transit est la libre circulation des marchandises qui est pourtant
entravée par les formalités administratives complexes et les couts élevés du commerce. Le transit est un
secteur où il existe bon nombres de problèmes, tels que les problèmes de dettes douanières, de
recouvrement ou de fraudes douanières.
A Madagascar, le transit est défini de la même manière qu’à l’international mais avec ses spécificités. Il
y a plusieurs acteurs entrant en jeu : les transitaires ou Commissionnaires Agrées en Douanes,
l’administration douanière, les autorités portuaires (MICTSL, SPAT, SMMC), les consignataires, la
Banque Centrale de Madagascar, les Banques primaires, les forces de l’ordre, les Experts, ….
Les transitaires sont ceux qui se chargent d’intermédiaires entre les clients et tous ces autres acteurs. Le
métier de transitaire est une profession règlementée. Selon le code des douanes Art 90 : « Nul ne peut
accomplir pour autrui les formalités de douanes concernant la déclaration en détail des marchandises
s’il n’a été agréé comme commissionnaire en douane, sous peine de tomber sous le coup des
dispositions de l’article 361 du présent Code. Cet agrément est donné par le Ministre chargé des
Douanes sur la proposition du Directeur Général des Douanes. La décision fixe le ou les bureaux des
douanes pour lesquels l’agrément est valable ; L’utilisation de l’agrément est subordonnée à la
constitution d’un cautionnement qui couvre les créances à l’égard de l’Administration des Douanes. Le
Ministre chargé des Douanes peut, suivant la même procédure que celle prévue ci-dessus, retirer
l’agrément à titre temporaire ou définitif ». Le transitaire est donc premier responsable de ses clients
vis-à-vis de l’administration et prend énormément de risques.
Le retrait de l’agrément n’est pas l’unique risque. Il y a également les problèmes de trésoreries auxquels
les commissionnaires agréés en douanes doivent faire face car tous les paiements effectués au niveau
des tiers sont au comptant. On retrouve ici deux types de transitaires : ceux qui avancent les fonds puis
demandent à être remboursés par le client et ceux qui demandent les fonds aux clients avant de passer
aux transactions. Les paiements des droits et taxes sont faites au comptant sauf pour quelques
commissionnaires ayant droit à un crédit de 10 jours avec un cautionnement par un établissement
financier. Les paiements des débarquements/Embarquements sont également au comptant. Ce ne sont
que des exemples mais la plupart des paiements sont du même acabit. On peut par contre conclure que
le besoin en trésorerie est permanent dans ce type d’activité. Souvent les recours à des financements
externes sont nécessaires.

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I.4. Spécificités juridiques
Les opérations de transits maritimes et aériens font partie des secteurs d’activités pouvant présenter un
risque de blanchiment des capitaux.
La loi 2018-043 régit les obligations et les sanctions en matière de blanchiment des capitaux et du
financement du terrorisme en vigueur à Madagascar1.
De par l’article 4.19 de ladite loi, le «Passeurs de fonds (transport physique transfrontalier) » fait
partie des « Entreprises et professions non financières désignées » ou « EPNFD ».
Il en découle quatre obligations pour la société :
- obligation d’évaluation des risques conformément à l’article 6 de cette loi ;
- obligations de prévention conformément aux articles 8 à 11 de cette loi ;
- obligations de transparence dans les opérations financières prévues aux articles 9 à 16 de cette
loi ;
- obligation de déclaration des opérations suspectes (DOS) au SAMIFIN prévues aux articles 8 et
27 de cette loi.
Il est à souligner que dans son exposé de motif, cette loi accepte le paiement en espèces quel que soit le
montant, mais exige une mesure de vigilance accrue de la part des établissements assujettis dont la
société, notamment, concernant les transport physique transfrontalier.

1
La version complète de cette loi est disponible sur Google.
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II. DESCRIPTION DE LA MISSION

II.1. Nature de l’intervention


Notre mission consiste en une mission de revue périodiques (mensuel) des comptes de trésorerie et clients
conformément au CGI, la loi 20036-36 sur les sociétés commerciales et le PCG 2005 le référentiel
comptable en vigueur à Madagascar.
Notre programme d’intervention se limitera à la révision comptable des comptes trésorerie, client et le
volet fiscal qui y sont liés et aux vérifications spécifiques prévues par la loi 2003 – 036 du 30 Janvier
2004 sur les sociétés commerciales.

II.2. Déroulement de l’intervention


La mission a été menée par l’Associé signataire du rapport avec ses collaborateurs. Elle s’est déroulée
suivant la démarche des normes ISRS 4400 MISSIONS DE PROCEDURES CONVENUES
RELATIVES AUX INFORMATIONS FINANCIERES. Il ne s’agit donc pas d’une mission
d’assurances.

II.3. Méthodologie
a. Lettre de mission
Conformément à la norme ISRS 4400, la lettre de mission a délimité le champ de notre intervention.
L’objectif de la mission est de s’assurer que la société répond aux obligations fiscales et sociales en
vigueur à Madagascar.
Pour ce faire, la société a fait appel au cabinet pour les prestations suivantes :
- révision périodique des comptes de trésoreries ;
- révision périodique des comptes Clients ;
- contrôle des déclarations fiscales (TVA, ISI, IRSA)
- revue du respect des obligations en matière du blanchiment de capitaux et du financement
du terrorisme.
De ce fait, nos travaux consisteront à assister la société sur les points sus - mentionnés et leur
présentation d’ensemble ; ils comprennent notamment :
- une prise de connaissance globale ;
- une appréciation des procédures élémentaires d’organisation comptable ;
- une appréciation de la régularité formelle de la comptabilité ;
- une collecte des éléments concourant aux écritures d’inventaire de clôture périodique ;
- une justification des soldes et des contrôles de cohérence des comptes de trésoreries et
clients;
- un examen critique des comptes concernés dans leur ensemble tant du point de vue
comptable, fiscal et juridique (loi sur les sociétés commerciales et loi sur le blanchiment de
capitaux et financement du terrorisme ;
- des entretiens avec la direction.
Afin de pouvoir effectuer les travaux, nous avons dû nous assurer de l’hypothèse de continuité
d’exploitation selon ISA 570.
Il est à souligner, toutefois, que nos prestations ne comprennent pas le contrôle de la matérialité des
opérations, des inventaires physiques des actifs de l’entité à la clôture de l’exercice comptable (stocks,
immobilisations, espèces en caisse notamment), le recours à la procédure de confirmation de soldes
auprès de tiers par voie de confirmations directes et l’appréciation des procédures de contrôle interne.
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Nous vous précisons que nous sommes juridiquement redevables d’une simple obligation de moyens.
Par conséquent, la vérification des écritures et leur rapprochement avec les pièces justificatives sont
effectués par notre cabinet uniquement par sondage, et ne portent donc pas sur l’appréciation de la
légalité et de la fiabilité des documents présentés.

b. Synthèse de la mission
Le rapport décrit les constatations de fait de l’auditeur, en ce compris une description suffisamment détaillée
des erreurs et exceptions relevées ainsi que les recommandations y afférentes.

III. PROBLEMATIQUES RENCONTREES

Une entreprise œuvrant dans le domaine du transit maritime et aérien diffère sur quelques aspects des
autres. Quelques points particuliers sont à prendre en compte. Il a tout d’abord fallu effectuer une prise de
connaissance de l’activité, du cadre règlementaire, de l’environnement où évoluent les entreprises
concernées et finalement comprendre les spécificités de l’entité à auditer.

Une stratégie a été adaptée afin de répondre aux besoins immédiats de la Direction en termes de pilotage
de la performance, il nous a donc fallu effectuer un schéma directeur afin de mieux cerner les points clés.

Nous avons pu identifier quelques risques spécifiques à des postes des états financiers et proposer un
programme de travail en réponse aux risques identifiés. Les risques sont liés aux immobilisations, aux
stocks, la fiscalité et la douane.

RISQUES
APPROCHE RESULTATS ET CONCLUSIONS
IDENTIFIES
Banque:
Pertes Financières Prise de connaissance des
procédures interne
Demande des conventions, des
emprunts, des états de
rapprochements, des relevés
bancaires
Demande de confirmation bancaire
Inventaire de la caisse
Demande d’accès au Web Banking
de toutes les banques du client sous
clause de confidentialité ;
Demande des justificatifs
journaliers (Bordereau d’escompte,
remise de chèque, copie des
chèques émis, ordre de virement) ;
Demande des grands livres de
banques mensuels ;
Vérification des rapprochements
bancaires (arithmétique, écritures en
suspens, …)
Vérification des possibles
compensations de comptes

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RISQUES
APPROCHE RESULTATS ET CONCLUSIONS
IDENTIFIES
Assurance de solde des comptes de
virement interne
Vérification des tableaux
d’amortissement des emprunts
S’assurer de correctes
comptabilisations (conversion cours
de clôture) dans les comptes en
devises
Vérification du traitement des écarts
de conversion
Vérification des informations en
annexes

RISQUES
APPROCHE RESULTATS ET CONCLUSIONS
IDENTIFIES
Client – ventes : Client – ventes :
Risque de pertes Analyse des risques liés aux
- La plupart des erreurs proviennent
financières procédures internes
Obtention des contrats d’imputation des comptes auxiliaires
(vérification des réceptions) - les pièces de retour des traites et/ou des
Obtention des données de suivi chèques sont souvent omises par les
des clients
établissements financiers
Revue analytique
Rapprochement des balances - Les calculs des agios n’est pas parfois
auxiliaires et balance générale conforme avec les conditions octroyées par
Rapprochement entre Logiciel de les établissements financiers.
suivi client et grand livre
Vérification de la méthode de
comptabilisation du Chiffre
d’Affaires
S’assurer de la non compensation
des soldes débiteurs et créditeurs
(Principe du PCG 2005)
Analyse des ratios
S’assurer du principe de
séparation des exercices pour les
charges
S’assurer de la conversion des
devises et de la correcte
comptabilisation
Vérification des créances
douteuses

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RISQUES
APPROCHE RESULTATS ET CONCLUSIONS
IDENTIFIES

Risque de pertes Clients effets à recevoir :


financières

RISQUES
APPROCHE RESULTATS ET CONCLUSIONS
IDENTIFIES
IRSA: Fiscalité :
Risque de Obtention des annexes, avis IRSA:
redressement fiscal d’imposition, accusé de réception,
état de paie nominatif, - Le calcul des avantages en nature
Vérification arithmétique des états concernant le personnel sont
Rapprochement entre état de paie, conformes à l'Article 01.03.08. du
état CNAPS, état OSIE CGI 2018 concernant les avantages
(comptabilisation)
Analyse des écarts et vérification
des soldes comptables finaux
Vérification de l’article 01.03.08
du CGI sur la déduction des
avantages en natures et de l’article
01.01.10
Classification des éléments à
réintégrer à l’IR
Vérification de l’impôt sur le
revenus salariaux de l’expatrié
selon l’article 6 de la loi 2007 - 037

IRCM: IRCM:
Risque de Vérification des opérations entrant
Les rémunérations et les avantages en
redressement fiscal dans le cadre de l’IRCM selon les natures de l’administrateur général entrent
suite aux opérations articles 01.04.01, 01.04.02 du Code
Général des impôts dans le cadre de l’IRCM.
faites avec le
Vérification du taux appliqués selon Ces éléments ont été déclarés.
groupe le barème (Art 01.04.04 a 01.04.09)

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RISQUES
APPROCHE RESULTATS ET CONCLUSIONS
IDENTIFIES
TVA:
Risques de Obtention des annexes, avis Il y a un écart justifié entre le total des
redressement fiscal d’imposition, accusé de réception, déclarations de TVA et le Chiffre d'Affaire
récépissé de paiement. en comptabilité.
Vérification arithmétique des états
Risque de non Le Prorata utilisé sur déclaration est de
Rapprochement entre Chiffre
remboursement de d’affaires déclarés et comptabilisés 100% alors qu’il devrait être de 99%
la TVA Vérification des opérations faites
avec les personnes non
immatriculées soumises à la TVA
intermittente (Art 06.01.09)
Vérification des mentions légales
sur les factures
Vérification des éléments
déductibles (Art 06.01.17 à
06.02.23)
Vérification des taux de la TVA
concernant les exportations et les
ventes locales selon l’article 6 de la
loi 2007 – 037
Vérification du respect des 60 jours
de droit au remboursement du crédit
de la TVA selon l’article 6 de la loi
2007 – 037 et du respect du prorata
selon Art 06.01.24 du CGI et
passées en charges.

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RISQUES
APPROCHE RESULTATS ET CONCLUSIONS
IDENTIFIES
Impôts sur les revenus: Impôts sur les revenus:
Risque de Obtention des annexes, avis
- Les acomptes provisionnels sont
redressement fiscal d’imposition, accusé de réception,
récépissé de paiement. conformes (ARS et acomptes
lié au calcul de l’IR bimestriels)
Vérification arithmétique des états
financiers - Des charges à réintégrer ont été
Vérification des acomptes identifiées. Principalement, des
provisionnels payés factures non conformes, des écarts
dotation comptables et dotation
Analyse des écarts entre les
éléments payés et les éléments fiscale, les provisions sur congés et
comptabilisés pertes de valeurs, les voyages et
déplacements n’ayant pas fait
Vérification des opérations faites
avec les personnes non l’objet d’un ordre de mission.
immatriculées soumises à I.S.I
Vérification des mentions légales
sur les factures
Vérification des éléments
déductibles (Art 01.01.10)
Vérification du droit de réduction
sur investissement des
investissements réalisés selon
l’article 6 de la loi 2007 – 037
Vérification des frais de siège et de
management fees selon l’article
01.01.09 du CGI

TVA Intermittente Identifications des prestations de TVAI et IRI des non-résidents :


et IR Intermittent services effectuées auprès des
des non-résidents fournisseurs n’ayant pas Des prestations y afférentes ont été
d’établissement stables à identifiées et ont fait l’objet de déclaration
Madagascar qui sont assujettie à la par la société.
TVA Intermittente selon l’article
06.01.09 et 06.01.09 BIS et à l’IR
Intermittent des non-résidents selon
l’article 01.01.14 – II du code
général des impôts.
Vérification du calcul arithmétique
correct.
Analyse des écarts entre les
éléments payés et les éléments
comptabilisés

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RISQUES APPROCHE RESULTATS ET CONCLUSIONS
IDENTIFIES
Blanchiment de Identification des bénéficiaires Ils existent des procédures liées à la
capitaux sur les finaux de la société et de leurs détection de blanchiment d’argent mais
ventes au comptant emplacements géographiques. doivent être améliorées par la société.
aux particuliers
Evaluation du niveau de risque
(Elevé, moyen, faible)

Vérification de l’existence de
procédures de contrôle interne pour
prévenir les risques de blanchiment
de capitaux dans ce secteur
d’activité

Existence documents officiels


d'identité actualisés, carte fiscale et
extrait RCS et autres

Vérification des changements


juridiques fréquents de structures
ou d'associés

Vérification des contrôles fiscaux


avec des redressements importants

Obtention de la déclaration du
représentant légal, cohérence entre
déclaration IRSA, CNAPS et OSIE

Vérification des opérations


complexes, montants anormalement
élevés, opérations sans objets
licites

Vérification des transactions avec


des pays non coopératifs (GAFI)

Existence d'un des 16 critères


énoncés par l'article D561-32-1 du
code monétaire et financier

Vérification des anomalies


importantes signalées par le CAC et
non rectifiées
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CONCLUSION

Notre mission de révision des comptes s’est déroulée auprès au sein d’une entreprise spécialisée
du secteur transit maritime et aérien. La mission a été menée selon les normes internationales d’audit
ISRS 4400 et a permis de garantir la fiabilité, la pertinence et la sincérité des états financiers révisés.
Une entreprise dans le secteur du transit maritime et aérien se démarque des autres entités de par
les aspects fiscaux et douaniers. Elle bénéficie d’un agrément douaniers et la possibilité de facturer à
l’avance par système de débours mais qui lui fait prendre de gros risques en termes financiers.
Un programme de travail a été adapté pour répondre aux risques inhérents à l’activité en tenant
compte du contrôle interne mis en place. Cela nous a permis d’émettre notre assurance sur les comptes
de la société.
Cette mission de révision des comptes nous à aider à comprendre un peu plus ce qu’on attendait
d’un Expert-Comptable et financier. Cela nous a apporté des connaissances théoriques et pratiques par
rapport aux travaux d’audit mais également sur l’aspect fiscal, douanier et juridique des entreprises dans
le domaine de transit maritime et aérien.

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VI. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

 DUNOD, « DSCG 4 : Manuel de Comptabilité et Audit », 2020


 REPUBLIQUE DE MADAGASCAR : « Loi n°2003-036 sur les sociétés commerciales », 2003
 REPUBLIQUE DE MADAGASCAR : « Loi n° 2001-023 modifiant et complétant les
dispositions de l'ordonnance modifiée n° 92-047 », 2002
 IFAC : « Guide to using ISAs in the Audits of Small and Medium – Sized Entities », Fourth
edition, Volume I/Volume II, 2020
 IAASB : « Audit d’entités peu complexe : analyse des solutions possibles aux difficultés
d’application des normes ISA », 2019
 LFI 2021, LFR 2021
 CGI 2020
 CODE DES DOUANES 2021
 LOI 2018 – 043 : « Loi qui régit les obligations et les sanctions en matière de blanchiment des
capitaux et du financement du terrorisme en vigueur à Madagascar »

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