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Dédicace

Je dédie ce Travail à ma très chère tante Mme Nafissatou Ali Oumarou Ladjo qui a toujours
été d’un soutien inconditionnel pour ma personne. Qu’Allah lui rend le centuple et lui fasse
place dans les plus hauts rangs du paradis ♥♥♥.

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Remerciement
Je ne saurai commencer la rédaction de ce travail sans remercier sincèrement tous ceux qui de
près ou de loin m’ont soutenue tant moralement que matériellement durant mon cycle de
formation et à l’élaboration du présent travail.
Je remercie particulièrement :
 L’ensemble du personnel de la SGI-Niger, plus précisément le Directeur Général Mr
Beidari Toure, Mr Kourna Abdoul Hamidou, Mr Younoussa K. Sidikou qui m’ont
aidé et assisté durant mon stage
 L’administration et le corps professoral de l’école pluridisciplinaire international

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Table des matières
Dédicace.................................................................................................................................................1
Remerciement........................................................................................................................................2
Listes des sigles et abréviations..............................................................................................................4
Introduction Générale............................................................................................................................6
Chapitre 1 : Présentation de la SGI-Niger...............................................................................................7
I. Procédure d’ouverture de compte à SGI-Niger...........................................................................7
II. Pourquoi investir à la SGI Niger ?..............................................................................................8
III. Mission d’une SGI..................................................................................................................8
Chapitre 2 : Le Marché Boursier Et la BRVM........................................................................................10
I. Le Marché Boursier..................................................................................................................10
1. REGLES DE BASE POUR INVESTIR EN BOURSE.........................................................10
2. LES PRODUITS DU MARCHE..........................................................................................12
3. LES ORDRES DE BOURSE...............................................................................................14
2. Les acteurs des marchés financiers.......................................................................................18
II. La Bourse des Valeurs Mobilières............................................................................................19
Chapitre 3 : Tache effectuées...............................................................................................................21
Conclusion............................................................................................................................................23

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Listes des sigles et abréviations
AMF : Autorité des Marchés Financiers

BECEAO : Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest

CDN : Certificat de Dépôt Négociable

CRD : Commission des Règlements Différés

CREPMF : Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers

DC /BR : Dépositaire Central / Banque de Règlement

DICI : Document d’Informations Clés pour l’Investissement

FCP : Fond Commun de Placement

FIA : Fonds d’investissement Alternatif

ISIN : International Securities Identification Numbers

MFR : Marché Financier Régional

MSCI : Morgan Stanley Capital Internation

OAT : Obligations Assimilables du Trésor

OPC : Organisme de Placement Collectif

OPCVM : Organisme de Placement Collectif des Valeurs Mobilières

SICAV : Société d’Investissement à Capital Variable

SDR : Service de Règlement Différé

SGI : Société de Gestion et d’Intermédiation

S&P : Standard & poor

TCN : Titres de Créances Négociables

UMOA : Union Monétaire Ouest Africain

KYC : Know Your Customer

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Introduction Générale
La politique de formation professionnelle de L’Ecole Pluridisciplinaire International astreint
chaque étudiant en Master 1, à effectuer un stage pratique et à l’élaboration d’un rapport du
dit stage qui sera présenter et défendu devant un jury.
C’est dans ce cadre que la Société de Gestion et d’intermédiation (SGI-Niger) m’a accueilli
du 01 Août au 31 Août 2023, soit une période d’un mois.
La SGI-NIGER est une structure agréée qui permet aux agents économiques à capacité de
financement (les ménages et entreprises qui ont un surplus de trésorerie) d’accéder au Marché
Financier Régional (MFR).
Ce stage m’a permis de connaitre le monde du marché boursier, d’avoir une expérience dans
mon domaine de formation et de mettre en application les choses apprises en classe. Il m’a
permis d’assimiler les connaissances théoriques et pratiques, de mieux appréhender le monde
professionnel et d’entrer également dans la vie active.
Ce rapport est composé de trois (3) chapitres répartis comme suit :
Chapitre1 : Présentation de la SGI -Niger
Chapitre 2 : Le Marché boursier et la bourse régional des valeurs mobilières
Chapitre 3 : Tache effectuées

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Chapitre 1 : Présentation de la SGI-Niger
La SGI Niger est une entité de la bourse régionale des valeurs mobilières. Elle a pour rôle la
négociation des titres pour le compte des adhérents. Ayant un capital d’1 Milliard de Franc
CFA, elle a pour activités :

 Le courtage et la conservation des titres : L’achat et la vente des titres ainsi


que leur conservation constituent l’une des activités premières de la SGI-Niger.
 Financement d’entreprise : levée des fonds (actions et obligations)
 L’ouverture de capital : permettant à des tiers d’avoir des parts dans les
sociétés adhérentes à la SGI-Niger
 Placement des titres
 Ingénierie Financière
 Restructuration d’entreprise en cas de difficulté de développement ou dette en
cas de difficulté financières
 La privatisation d’entreprise étatique
 Les opérations de haut de bilan telles que la fusion, acquisition et cession
d’entreprise
 Les conseils stratégiques pour aider les entreprises naissantes et ou à difficulté
de développement.

I. Procédure d’ouverture de compte à SGI-Niger


L’ouverture d’un compte au niveau de la SGI-Niger se fait en 5 étapes :
1ère étape : remplir le spécimen de signature
C’est une fiche sur laquelle doivent figurés nom et prénom du titulaire de compte, numéro de
compte, 2 photos et 4 signatures.
2ème étape : Demande d’ouverture de compte
C’est une fiche qui doit contenir toutes les coordonnées du client et celles du mandataire du
compte. Cette fiche contient également une zone réservée pour certaines informations
comme :
 L’orientation du placement, c’est-à-dire s’il s’agit d’un placement à court, moyen ou
long terme.
 L’objectif de placement
 Les connaissances boursières du client
 Stratégie d’investissement à choisir

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3ème étape : Convention d’ouverture de compte
Ce papier doit être lu en premier lieux afin de parcourir les différentes règlementations,
remplit et signer. Il est fait en deux exemplaire, une copie pour le client et une pour la société.
4ème étape : Le KYC
Know your Customer est une fiche d’identification du client.
Il doit inscrit dessus les identifiants du client, une photo, les coordonnées d’une personne à
contacter en cas d’urgence. Mentionner sa source de revenue, son secteur d’activité,
références bancaires, sa localisation, type d’habitation, préciser si l’on est propriétaire ou
locataire et si on possède un véhicule ou pas.
5ème étape : Une fiche de tarification qui comporte toutes les modalités des services offerts par
la SGI NIGER.

II. Pourquoi investir à la SGI Niger ?


Tout investissement raisonnable a deux objectifs :
 Conserver le capital à travers le temps
 Générer des flux futurs
En investissant à la SGI-NIGER tout client a l’un de ces deux objectifs, ces objectifs se
traduisent par l’achat :
 D’obligations : pour conserver son capital
 D’actions : pour fructifier le placement
En Finance, comme ailleurs, le rendement espéré dépend du risque que l’on prend.
Plus le gain est élevé.
 Investir en obligation rapporte peu, environ 6% (ce taux est supérieur à celui d’un
compte épargne) ; c’est le placement le plus sûr.
 Investir en action peut rapporter plus : 15% à 20% mais est plus risqué. Pour contrôler
ce risque il faut suivre les variations de cours au quotidien ou déléguer ce suivi à la
SGI-NIGER à travers le service payant de la gestion sous mandat., plus le risque de
perdre est élevé.

III. Mission d’une SGI


Les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), sont des acteurs déterminants pour l’essor
du Marché Financier Régional :
 Elles sont autorisées, à titre exclusif, à exercer les activités de négociateur
 Compensateur de valeurs mobilières cotées pour le compte de tiers. Elles sont, en
conséquence, habilitées à recevoir et à détenir des fonds du public dans le cadre de
cette activité.

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 Toutes les cessions sur titres cotés à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières sont
effectuées par l’entremise d’une SGI, sauf cas de dérogation accordée par la Bourse
Régionale des Valeurs Mobilières.
 Les SGI sont bénéficiaires du monopole d’exercice de l’activité de teneur de compte
de valeurs mobilières. A titre accessoire, elles font de la gestion sous mandat ainsi que
du Conseil Financier.
Les SGI peuvent, seules en association avec d’autres SGI ou en concours avec des
établissements bancaires, et en vertu d’un contrat écrit avec l’émetteur, assurer le
placement de titres à émettre par ce dernier.
Pour exercer légalement leur activité professionnelle sur le marché financier, les SGI
ont l’obligation d’obtenir un agrément de la part du AMF-UMOA. Leur capital
minimum est fixé à un milliard de Francs CFA.
L’agrément accordé aux SGI par l’Autorité de Marché Financier (A.M.F) emporte
Agrément pour toutes les activités qui leur sont ouvertes.
Les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), sont une catégorie d’établissements
financiers constituées en Sociétés Anonymes créées par dérogation à la loi bancaire.

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Chapitre 2 : Le Marché Boursier Et la BRVM
I. Le Marché Boursier
Les marchés financiers sont l’une des sources de financement de l’économie. Ils permettent
aux sociétés privées et publiques, aux collectivités locales et à l’Etat de se procurer des fonds
pour financer leurs investissements en faisant appel directement ou indirectement aux
épargnants. Il existe différent type de marché financier : le marché des actions, le marché des
changes, le marché des taux d’intérêts, la bourse de commerce ou s’échangent les matières
premières et produits de base.

C’est sur le marché primaire que sont mis à la disposition des investisseurs les « nouveaux »
titres. Il peut s’agir de titres nouvellement créés (on parle alors « d’émission ») ou de la mise
sur le marché de nouvelles sociétés (on parle alors « d’introduction »). Les titres sont par la
suite échangés sur les marchés boursiers qui constituent le marché secondaire.

L’activité des marchés financiers est encadrée par l’Autorité des marchés financiers (AMF)
qui est un organisme indépendant. Cette autorité a pour mission de veiller :

- à la protection de l’épargne investie dans les instruments financiers et tout autre placement
donnant lieu à appel public à l’épargne ;

- à l’information des investisseurs ;

- au bon fonctionnement des marchés d’instruments financiers.

1. REGLES DE BASE POUR INVESTIR EN BOURSE


Avant de réaliser des opérations sur les marchés financiers, tout investisseur doit savoir que
celles-ci comportent des risques susceptibles d’entrainer des pertes financières. Les
performances passées d’un instrument financier ne présument en rien des performances
futures.

 Comment constituer et gérer un portefeuille

Plusieurs modalités sont possibles :

Gestion personnelle : vous assurez vous-même la gestion de votre compte titres et donnez les
ordres d’achat et de vente.

Gestion collective : vous placez vos avoirs en OPC1.

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Gestion déléguée ou sous mandat : vous définissez les objectifs et les risques acceptés, votre
prestataire se charge de la gestion.

 Définir ses objectifs

La prise en compte des projets à court terme et à long terme constitue le préliminaire à toute
décision de placement. Le choix d’un produit financier doit toujours prendre en compte 2
notions incontournables et indissociables :

 La durée de placement
 Le niveau de risque accepté. Le rendement est toujours lié au risque, une performance
exceptionnelle pour un placement ne peut être obtenue qu’en contrepartie d’une prise
de risque correspondante. Ainsi, un placement de trésorerie ne doit être réalisé que sur
des supports sans risques.
 Être disponible

En cas de gestion personnelle, une formation minimum aux mécanismes boursiers est
nécessaire. Le portefeuille titres doit faire l’objet d’un suivi régulier.

 Savoir limiter ses investissements

Il est déconseillé de placer en bourse une somme d’argent dont on peut avoir besoin à court
terme. En cas de besoins, vous pourriez être amenés à vendre contre votre gré et au plus
mauvais moment.

 Se tenir informé

Eviter de réagir de manière émotionnelle. Acheter des valeurs après avoir pris le temps de
s’informer.

 Diversifier les risques

Diversifier les placements, au niveau du secteur d’activité, au niveau des entreprises, au


niveau géographique.

 Concentrer ses efforts

Eviter un nombre excessif de valeurs dans le portefeuille afin de pouvoir mieux les suivre. Ne
pas constituer des lignes d’un montant trop faible pour éviter la charge des frais fixes.

 Bien acheter et bien vendre

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Limiter le prix des ordres et savoir prendre son bénéfice.
 Jouer le long terme

Sur un horizon de placement à long terme (+ de 5 ans), la bourse est un placement qui offre
de bonnes perspectives de rentabilité

2. LES PRODUITS DU MARCHE


Les produits de marché peuvent se décliner en différents types d’instruments financiers.
 Les titres de créances

Il s’agit d’instruments de taux dont les deux grandes catégories sont constituées par les titres
de créances négociables et les obligations. Les titres de créances négociables (TCN)
regroupent principalement les Certificats de Dépôt Négociables (CDN) émis par les banques,
les Billets de Trésorerie émis par les sociétés non financières ainsi que les bons du trésor. Ces
titres, d’une durée de vie généralement inférieure à 1 an, ne sont pas négociés en bourse mais
de gré à gré sur le marché monétaire entre les intermédiaires financiers.

Les obligations sont des titres de créances émis par une entreprise, une collectivité publique
ou par l’Etat qui se caractérisent par un taux d’intérêt et des modalités de remboursement
déterminés au moment de l’émission. Ces titres sont généralement émis sur des échéances
longues. Il existe plusieurs types d’obligations parmi lesquels on peut citer :

 Les obligations à taux fixe

- les obligations à taux variable dont la valeur du coupon évolue en fonction de l’indice de
marché fixé par le contrat d’émission

 Les OAT (Obligations assimilables du Trésor) émis par l’Etat


 Les obligations convertibles qui offrent les mêmes caractéristiques qu’une obligation
classique mais ménagent en outre à son détenteur la possibilité d’échanger le titre
contre une action à des conditions précisées d’avance. Le cours d’une obligation
convertible réagit donc non seulement, comme toute obligation, à l’évolution des taux
d’intérêts mais également le cas échéant, à celle de l’action sous-jacente.

Observations sur les risques :

Un porteur d’obligations qui conserve ses titres jusqu’à l’échéance sera remboursé dans les
conditions prévues lors de l’émission (en général à la valeur nominale). S’il les négocie en
bourse avant la date d’échéance il encourt un risque de perte en capital dans le cas où les

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niveaux de taux sur les marchés auront évolué défavorablement. La rentabilité et la sécurité
offerts par ces titres sont fonction de différents critères dont notamment : le niveau de taux
des marchés de capitaux, la qualité de signature de l’émetteur, la durée de vie du titre. Le
risque de non-remboursement de ces titres est fonction de la qualité de l’émetteur. Dans le cas
d’une obligation convertible, l’évolution du cours de l’action sous-jacente implique un risque
de marché supplémentaire.

 Les actions

Une action est un titre de propriété représentant une fraction du capital de la société qui l’a
émise. Ce type de titre confère à son détenteur les droits de participer aux assemblées
d’actionnaires, d’être informé de la marche de la société et d’encaisser les dividendes. Une
action n’est pas remboursable et de ce fait ne comporte pas d’échéance. La valeur des actions
évolue en fonction de différents paramètres dont les plus communément reconnus sont : les
résultats financiers futurs de la société, le niveau des taux d’intérêts, la conjoncture
économique, le contexte boursier, ….

Observations sur les risques :

L’actionnaire est associé au développement de l’entreprise mais aussi à ses risques. Le risque
est limité à son apport. Les revenus tirés des actions sont constitués par les dividendes et les
éventuelles plus-values en cas de revente des titres. Cependant, un investissement en actions
comporte toujours le risque de ne pas percevoir de dividendes, comme de générer des pertes
en capital. La recherche d’une rentabilité rapide par un achat à court terme ou des opérations
spéculatives augmente ce risque.

 Les instruments financiers complexes

Sont considérés comme produits complexes :


 Les obligations et autres titres de créances qui comportent un instrument dérivé,
 Les actions admises sur un marché non réglementé tel que le Marché Libre ou
certains compartiments d’Alternext (compartiment placement privé),
 Les instruments financiers donnant le droit d’acquérir ou de vendre un autre
instrument financier,
 Les contrats financiers anciennement dénommés instruments financiers à terme,
 Les instruments financiers pouvant impliquer pour le client une dette effective ou
potentielle,

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 Les instruments financiers difficilement négociables et dont les prix ne sont pas
disponibles au public et ne correspondant pas à des prix de marché,
 Les instruments financiers qui ne font l’objet que d’une information confidentielle et
non compréhensible par un client professionnel moyen.

A titre d’exemple, parmi les dérivés des actions classiques on peut citer : Les bons de
souscription d’actions sont des titres négociables qui ouvrent le droit pour leur détenteur, de
souscrire à des actions nouvelles jusqu’à une date donnée (échéance) et à un prix déterminé
(prix d’exercice). Les droits de souscription d’actions sont des droits négociables attachés à
des actions anciennes permettant à son détenteur de souscrire des actions nouvelles de la
société. Les warrants sont des titres négociables en bourse qui donnent le droit (mais non
l’obligation) à son détenteur d’acquérir (warrant call) ou de vendre (warrant put) un titre sous-
jacent tel qu’une action, un cours de change, à des conditions prévues d’avance.

Observations sur les risques :

Les instruments financiers complexes et, en particulier les produits dérivés comportant un
sous-jacent peuvent présenter des risques élevés pour l’investisseur. Selon le support
d’investissement et la stratégie de placement, il peut en résulter la perte totale du capital
investi, voire des pertes supérieures à la mise de fonds initiale et ce dans des délais parfois
très courts. Il est essentiel pour les intervenants sur ces types de supports d’avoir une bonne
connaissance des produits, de leurs mécanismes et d’être capable de suivre avec attention leur
évolution.

Observations sur les valeurs étrangères et les risques de change :

L’évolution des cours des instruments financiers ainsi que des OPC libellés en devises
étrangères (non euro), peut être amplifiée ou atténuée, selon les fluctuations de leur devise de
cotation. Il est par conséquent recommandé, lors d’un investissement sur des supports
financiers étrangers (hors zone euro) d’avoir une bonne compréhension des mécanismes de
change et de tenir compte des perspectives d’évolution du cours de la devise de référence.

3. LES ORDRES DE BOURSE


 Les modalités de cotation et de règlement

Les valeurs les plus liquides sont cotées en continu et font l’objet d’un fixing d’ouverture et
d’un fixing de clôture. Les valeurs les moins liquides ne sont cotées qu’au fixing. Les marchés
cotant au continu enregistrent des transactions au fil de l'eau dès qu'un accord entre vendeurs

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et acheteurs est possible. Il en résulte un nombre de cotations illimité au cours d'une séance.
La cotation au fixing est une méthode de cotation périodique, par opposition à la cotation en
continu. Dans un premier temps, les offres et les demandes s'accumulent sans qu'aucune
cotation ne survienne. Au moment de la cotation, une confrontation des offres et demandes est
pratiquée et le cours auquel le plus grand échange de titres est possible est retenu comme
cours de cotation. Selon les marchés, ces fixings peuvent être ou non informatisés et peuvent
survenir une ou plusieurs fois par jour. En bourse de Paris, les opérations sont traitées au
comptant, c’est-à-dire dénouées immédiatement Néanmoins, sur le marché des actions, les
valeurs les plus liquides sont éligibles au SRD (Service de Règlement Différé). Le SRD
permet d’acheter ou de vendre des titres à « crédit » en différant le règlement et la livraison à
la fin du mois avec la possibilité de proroger (reporter) une opération d’un mois sur l’autre.
Les règles de couverture des ordres sont particulières, l’achat de titres pouvant se faire à la
fois avec des avoirs espèces et des avoirs titres auxquels sont associés des coefficients de
valorisation différents. Le SRD constitue une modalité de règlement applicable sur option et
fait l’objet d’une facturation spécifique dénommée CRD (Commission de règlement différé).

 Les ordres de bourse

Un ordre de bourse comporte des zones obligatoires :

 Le sens de l’opération = achat ou vente ;


 La nature des titres = code ISIN de la valeur ;
 Le nombre de titres = quantité ;
 Le mode de règlement = comptant (ou SRD possible pour certaines valeurs) ;
 La validité = jour, mensuelle, à date déterminée ou jusqu’au ;
 Les conditions de prix = à cours limité ou autres modalités.

La transmission d’un ordre sur la bourse française étant instantanée, l’exécution peut être
immédiate. L’annulation d’un ordre n’est possible que dans la mesure où il n’a pas encore été
exécuté.

Observations sur les risques :


Lors de la passation d’un ordre et jusqu’à son exécution, le donneur d’ordre doit disposer de
la couverture nécessaire en espèces et/ou titres déposés chez son intermédiaire en vue de
garantir la bonne fin de l’opération. En raison des coefficients de valorisation appliqués aux
actifs apportés en couverture, le SRD crée un effet démultiplicateur ou effet de levier pouvant

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générer des pertes supérieures à la mise initiale (couverture). Les opérations SRD doivent
donc faire l’objet d’un suivi rigoureux. En fonction de l’évolution des cours, l’investisseur
pourra être amené à renforcer sa couverture ; à défaut, il court le risque de voir sa position
liquidée d’office.

 La validité des ordres


Les ordres sur la bourse française comportent une échéance :
La date de validité. Différentes options sont possibles.
 Validité jour : l’ordre transmis n’est valable que pour la séance du jour. Non exécuté
à l’issue d’une séance, il est échu et nécessite, le cas échéant, la saisie d’un nouvel
ordre
 Validité mensuelle : l’ordre ainsi libellé aura pour échéance le dernier jour du mois
boursier en cours ; ·· pour les négociations au comptant il s’agit du dernier jour de
bourse ouvré

Pour les négociations stipulées SRD, il s’agit du jour de liquidation soit 5 jours de bourse
avant le dernier jour de bourse d’un mois civil.

Validité jusqu’au : le choix d’une date fixe est possible. La validité des ordres sur titres
négociés au comptant peut s’étendre sur le mois civil en cours ainsi que sur le mois suivant.

 Les conditions de prix


 Ordre à cours limite Ce type de modalité est à la fois le plus simple et le plus usité. Il
traduit le prix maximal qu’accepte de payer un acheteur ou le prix minimal qu’exige
un vendeur. En cours de séance, ces ordres restent inscrits en carnet jusqu’à ce qu’une
contrepartie accepte ces conditions. Il permet de maîtriser le prix d’exécution et donc
de se protéger contre les fluctuations de cours. Son exécution peut être partielle
 Ordre au marché

Il s’agit d’un ordre sans limite de prix spécifié. Au moment de l’ouverture, ce type d’ordre est
prioritaire sur tous les autres types d’ordres et est exécuté au maximum de la quantité
disponible face aux ordres de sens opposé. Il remplace l’ancien ordre « A tout prix », mais
contrairement à ce dernier, il peut faire l’objet d’une exécution partielle. Cet ordre ne permet
pas de maîtriser le cours d’exécution. Il existe un risque de décalage important sur les valeurs
peu liquides ou sur les valeurs cotant au fixing.

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 Ordre à la meilleure limite Il s’agit d’un ordre sans limite de prix spécifié. En
arrivant sur le marché : - à l'ouverture, il est transformé en ordre limité au cours
d’ouverture. Il est exécuté en fonction des soldes disponibles du carnet d'ordres après
prise en compte des ordres au marché et des ordres à cours limité ; - en cours de
séance l’ordre est positionné au prix de la meilleure offre en attente (pour un achat)
ou de la meilleure demande (pour une vente). En cas d’exécution partielle, la quantité
restante se transforme en ordre à cours limité au cours d’exécution. Ce type d’ordre
ne protège pas le donneur d’ordre d’être exécuté en plusieurs fois.
 Ordre à seuil de déclenchement Il permet à un investisseur de se porter acheteur ou
vendeur à partir d’un cours déterminé par le seuil de déclenchement. Il comporte une
limite à partir de laquelle il se transforme en ordre « au marché ». Ce type d’ordre ne
permet pas de maîtriser le prix d’exécution et présente des risques de décalage dans
le cas de valeurs peu liquides.
 Ordre à plage de déclenchement Ce type d’ordre permet de se porter acheteur ou
vendeur à partir d’un cours déterminé par le seuil de déclenchement, tout en se fixant
une limite maximum pour un ordre d’achat ou minimum pour un ordre de vente. Il
permet la maîtrise du prix d’exécution et permet de se protéger contre d’éventuels
renversements de tendance.
 Ordre au dernier cours Ordre réservé aux valeurs les plus liquides donnant accès à
une phase de cotation spécifique entre 17h30 et 17h40 qui ne peut être assorti que
d’une validité « jour ». Il permet de connaître par avance le cours d’exécution, sous
réserve de cotation de la valeur et d’existence de quantité suffisante.
 LES OPC

L’Organisme de Placement Collectif (OPC) a pour vocation de collecter l’épargne de ses


souscripteurs et de l’investir en instruments financiers selon des critères définis. Leur
commercialisation en France impose le respect de règles et nécessite un agrément préalable de
l’Autorité des marchés financier
Il existe 2 catégories d’OPC : les OPCVM (OPC en valeurs mobilières) qui sont
commercialisés dans toute l’Union Européenne et les FIA (Fonds d’investissement alternatifs)
qui sont les autres placements collectifs commercialisés en France. D’un point de vue
juridique, l’OPC peut revêtir 2 formes :

 La SICAV (société d’investissement à capital variable), société anonyme divisée en «


actions » dont le détenteur devient actionnaire avec l’ensemble des droits liés à ce
statut,
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 Le FCP (fonds commun de placement) qui est une copropriété de valeurs mobilières
et dont le porteur de parts ne dispose d’aucun des droits conférés à un actionnaire.

Les OPC font l’objet d’une classification en fonction de l’objectif de gestion et de la


politique d’investissement poursuivie. On pourra citer entre autres :
 Les OPC Monétaires, à dominante de produits de taux, présentant peu de risques ;
 Les OPC Obligataires, dont le portefeuille est constitué essentiellement d’obligations ;
 Les OPC Actions, dont le portefeuille est principalement constitué d’actions ;
 Les OPC indiciels dont l’objectif de gestion correspond à l’évolution d’un indice
d’instruments financiers ;
 Les OPCVM à capital garanti ou assortis d’une protection (fonds à formule) ;
 Les OPC profilés, gérés en fonction du niveau de risque accepté par le souscripteur.
Certains OPC peuvent servir de support dans un contrat d’assurance vie en unités de
compte. Les caractéristiques de chaque OPC sont données dans le prospectus et le
DICI (document d’information clé pour l’investisseur) mis à la disposition des
souscripteurs. Le DICI précise notamment l'orientation de gestion et donc le risque qui
y est attaché, la durée minimale de placement recommandée, le mode de calcul de la
valeur liquidative, la société de gestion à qui est déléguée la gestion, le dépositaire des
titres et espèces, les frais de gestion annuels. Selon une périodicité propre à chaque
OPC, le portefeuille est évalué principalement au cours de bourse. Sa valeur, diminuée
des frais de gestion (actif net) est divisée par le nombre d’actions ou de parts en
circulation et donne la valeur liquidative. Celle-ci permet de fixer le prix auquel sont
calculées les souscriptions (acquisition) ou les rachats (cession) de titres d’OPC.

Observations :

La souscription de produits d’épargne collective sous forme de parts de FCP ou d’actions de


SICAV permet :

 De détenir en commun un portefeuille plus diversifié qu’en cas de détention directe et


individuelle ; - de mieux maîtriser les risques par la diversification du portefeuille ;
 D’accéder aux marchés financiers à partir d’une faible mise de fonds ;
 De se dégager des soucis de la gestion qui est assurée par des professionnels ;
 De bénéficier d’une bonne liquidité sur son placement.

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Les risques encourus restent fonction du type d’OPC (monétaire, obligations, actions,
diversifiés…) de son orientation de gestion et également du respect par le client de la durée
minimum de détention recommandée

4. Les acteurs des marchés financiers


a. Les opérateurs

Les agents économiques qui ont des besoins de financement, essentiellement les entreprises et
les administrations dont les ressources ne couvrent pas l’ensemble de leurs besoins et les
agents économiques qui disposent d’une capacité de financement : les créanciers, les
ménages, les investisseurs institutionnels, les banques.

b. Les autorités des marchés financiers

Pour faire respecter et contrôler le respect des règles de jeu sur les marchés financiers, il est
indispensable que des autorités indépendantes existent. En France, c’est l’autorité des marchés
financiers (AMF) qui, depuis 2003, assure la sécurité des transactions, la transparence des
opérations et le respect des règles fixées par les pouvoirs publics. Elle a un pouvoir de
sanctions, par exemple les délits d’initiés. Le bon fonctionnement des marchés financiers
dépend donc de la transparence de l’information pour l’ensemble des opérateurs. D’autres
autorités assurent le bon fonctionnement du marché : organisation des opérations de marché,
cotation des titres, procédures de négociations et mise sur le marché et opérations de
compensation. Ces autorités sont des entreprises privées elles-mêmes cotés en bourse. Depuis
le début des années 2000 s’est développée une des principales entreprises boursières, c’est la
société Euronext qui regroupe entre autres les places boursières de Paris, de New-York,
Bruxelles, Amsterdam, Lisbonne

II. La Bourse des Valeurs Mobilières


La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est commune à l’ensemble des huit (8)
pays de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UMOA) à savoir : le BENIN, le
BURKINA FASO, la COTE D’IVOIRE, la GUINEE-BISSAU, le MALI, le NIGER, le
SENEGAL et le TOGO. La BRVM est à la fois un succès économique, politique,
institutionnel et technique. Il s’agit de la seule Bourse au monde partagée par plusieurs pays,
totalement électronique et parfaitement intégrée.

La mise en place de la BRVM s’est réalisée en plusieurs étapes :

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 14 Novembre 1973 : signature du Traité constituant l’Union Monétaire Ouest
Africaine (UMOA) comprenant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali,
le Niger, le Sénégal, le Togo, auxquels s’est jointe la Guinée-Bissau en 1997
 17 Décembre 1993 : Décision par le Conseil des Ministres de l’UMOA portant
création d’un Marché Financier Régional et attribution de mandat à la Banque
Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour conduire le projet
 18 Décembre 1996 : création, à Cotonou au BENIN de la BRVM et du DC/BR,
comme Sociétés Anonymes privées
 20 Novembre 1997 : installation, par le Conseil des Ministres de l’UMOA, du
Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF),
organe de régulation du marché
 16 Septembre 1998 : démarrage des activités de la BRVM et du DC/BR ;
 24 Mars 1999 : démarrage de la Cotation Electronique Décentralisée ;
 12 Novembre 2001 : passage à la cotation quotidienne
 02 Juillet 2007 : passage du délai de Règlement / Livraison de T+5 à T+3 (DC/BR)
 16 Septembre 2013 : passage à la cotation en continu (BRVM)
 10 Juin 2014 : création d’un indice "Standalone" dédié au marché financier de
l’UEMOA par la société de services financiers Morgan Stanley Capital International
(MSCI)
 14 Juin 2014 : intégration de la BRVM aux indices MSCI et S & P Dow Jones
 14 Novembre 2016 : Intégration de la BRVM aux MSCI Frontier Market
 19 Mars 2018 : Ouverture du 3ème compartiment action de la BRVM
 08 Février 2020 : Instauration des BRVM Awards pour célébrer l'excellence sur le
Marché Financier de l'UEMOA
 17 Février 2020 : Lancement de "Smart Market Surveillance" nouvelle plateforme de
surveillance du Marché Financier de l'UEMOA.

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Chapitre 3 : Tache effectuées
A la SGI -Niger, j’ai eu à faire mon stage dans différents services tels que :

-Commercial
-Tenue de portefeuille
-Marché Primaire

J’ai pu voir au niveau de ces services les taches suivantes : Documentation, Ouvertures de
compte, Opération de retrait, revue hebdomadaire, clôture de séance

 La Documentation

C’est la première étape pour tout stagiaire à la SGI. Il est essentiel que tout nouveau corps
prenne connaissance du secteur dans lequel l’entreprise évolue, à cet effet, ces documents
prennent toutes les informations concernant le marché boursier en général, la brvm, le DC /
BR, et la SGI même, ainsi lui permettant de se situer.

Cette Etape dure une journée pour certain, et plus pour d’autres.

 Ouverture de compte

Dans un premier temps, il s’agit de constituer le dossier du client. Le dossier comprend les
documents suivants : le spécimen de signature, une demande d’ouverture de compte, une
convention d’ouverture de compte, le kyc, une fiche de tarification, un certificat de résidence,
2 photos et une copie de la pièce d’identité.

 Le spécimen de signature c’est une fiche sur laquelle doivent figurés nom et prénom
du titulaire de compte, numéro de compte, 2 photos et 4 signatures.
 La demande d’ouverture de compte C’est une fiche qui doit contenir toutes les
coordonnées du client et celles du mandataire du compte. Cette fiche contient
également une zone réservée pour certaines informations comme :
 L’orientation du placement, c’est-à-dire s’il s’agit d’un placement à court,
moyen ou long terme.
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 L’objectif de placement
 Les connaissances boursières du client
 Stratégie d’investissement à choisir
 La convention d’ouverture de compte : Ce papier doit être lu en premier lieux afin de
parcourir les différentes règlementations, remplit et signer. Il est fait en deux
exemplaire, une copie pour le client et une pour la société.
 Le know your Customer : est une fiche d’identification du client. Il est inscrit dessus
les identifiants du client, les coordonnées d’une personne à contacter en cas d’urgence.
Mentionner sa source de revenue, son secteur d’activité, références bancaires, sa
localisation, type d’habitation, préciser si l’on est propriétaire ou locataire et si on
possède un véhicule ou pas.
 La Fiche de tarification qui comprend toutes les modalités des services offerts par la
SGI
 Opération de retrait : en cas de besoin, un client peut effectuer un retrait de liquidité de
son compte. Sur une fiche dument remplie et signé par le client suivis d’une de sa
pièce d’identité, cette demande est transférée au service commercial. Avec un compte
solvable, la demande est transférée à la comptabilité ou le chèque sera établit. Ensuite
le compte de la cliente sera débité du montant demandé. Une dernière vérification sera
effectuée par le contrôleur interne afin que le chèque arrive au service commercial ou
le bénéficiaire pourra le récupéré.
 Revu hebdomadaire : c’est une note d’information élaborée chaque fin de semaine.
Elle comprend en détail toutes les actualités sur la brvm (les cours flop et top, les
nouvelles publications des différentes société etc…) et elle est envoyé par mail pour
chaque client de la SGI.
 Clôture de séance : à chaque fin de journée, on clôture la séance en insérant les cours
de clôture pour chaque action et obligation.

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Conclusion
Au terme de ce travail, j’ai eu le sentiment que le stage est un moment d’apprentissage. Grace
à cela, j’ai su que le monde financier est si vaste que passionnant.
Mes objectifs au tout début de ce stage étaient :
 Vivre une période d’apprentissage et de perfectionnement en entreprise.
 Apprendre beaucoup de choses et surtout des nouvelles expériences
 Connaitre le monde des entreprises plus précisément celui du marché boursier
Je peux préciser ici que mes objectifs sont atteints dans le cadre où mon séjour à la SGI-Niger
a été trop formateur et riche en expérience. Il m’a permis sans nul doute de mettre en pratique
mes connaissances théoriques.

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