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Séparation des pouvoirs

Montesquieu :

Celui qui a du pouvoir est porté à abuser de ce pouvoir.

Pour arrêter ces abus il faut que le pouvoir arrête d’être le pouvoir.

Pour cela, on va séparer les pouvoirs : législatif, exécutif et judicaire.

Le faire de façon absolue : pas de ponts entre les pouvoirs

OU faire des ponts comme dans la Const belge, au début mm pas de séparation en 1831

 collaboration des pouvoirs :


- loi votée au parl mais signée par le Roi
- Pouvoir judiciaire : jugement au nom du Roi

Ds certaines const fr : qd le roi se rend au parl, le parl n’est plus en cession

Ns sommesen particratie donc les parlementaires ne votent jms contre leur parti (plus un pont, une
autoroute)

Seule diff entre gouv et parl en particratie : gouv seulmnt la maj, au parl la maj et l’opp

Crise des démocraties

L’arrêt « La Flandria » : une théorie de la sép des pouv

Chacun à sa place, le juge reste juge et l’adm reste adm. Qd le juge va statuer ne peut pas s’imiscer
ds le rôle de l’adm, l’adm ne peut pas rendre des jugmt.

 Pouv exécutif et judiciaire

Mais autre interprétation : aussi sép pr une règle très ancienne du droit public fr 

Dès que autorité publique impliquée, le juge doit s’abstenir. Il faut s’adresser au Conseil d’Etat pr
obtenir séparation.

Cette sép née d’un sentiment de méfiance et défaveur envers les corps judiciaires. Pas consacrée par
la Const belge.

En BE, la séparaton des pouv c’est l’inverse : les cours sont garants des droits civils des citoyens.
Guvernants ne peuvent faire que ce qu’ils sont chargés de faire, ils sont comme les governés soumis
à la loi. Le juge peut statuer si une institution lèse un droit. Il fait ainsi œuvre non d’administrateur
mais de juge d’une contestation dt l’objet est un droit civil.

Monarchie constitutionnelle
Autorités locales : prov et comm

 4 pouvoirs car prov et communes dedans


- Pouvoirs subordonnés : autorité sous tutelle
- VS autorité de tutelle : qui exerce l’autorité (les Régions)
- Autorité de tutelle vérifie si décision de l’autorité sous tuetelle est conforme aux lois
(légalité) et à l’intérêt général

Démocratie représentative

- Les citoyens désignent des représentants, mais les rprésentants pas tjrs représentatifs
car pas tjrs le vote pr tlm

Titre II : Les libertés publiques


Chap II – Les révisions de la Constitution

Talon d’achille de la const : déficit démocratique

- Droit électoral : suffrage censitaire


- Composition du Sénat : cens d’éligibité très élevé (400 éligibles)

Sect 1 – Avènement de la démocratie

Révision de 1893
- Suffrage universel avec vote plural : plus de vote pour certains critères cme diplomes,
père d’une famille nombreuse (de 1 à 3 voix)
- Vote obligatoire
 Relatifs au droit électoral
- Sénateurs provinciaux : conseils de provinces désignent un certains nbre de sénateurs
qui ne doivent pas répondre au critère du cens d’éligibilité
 Révision de 20-21
- Suffrage universel masculin – Loi du 27 mars 1948 : femmes votent
- Représentation proportionnelle : parl reflet du scrutin
- Secret du vote : déjà dans la loi mais mtn dans la const (inventé en Belgique)
- Démocratisation du Sénat : Conditions d’éligibilité avec 21 catégories dont 1 du cens, 4 e
catégorie de sénateurs : les sénateurs cooptés, désignés par les autres sénateurs. (1 ère
cat : élus et avec les cens ; 2e : les enfants du Roi : 3e : sénateurs provinciaux)
 Conclusion :
- Be devient une démocratie en 3 étapes (1893, 1920-21, 1948)
- Etats bourgeois qui pr devenir une démocratie il fallait juste changer le droit électoral,
comme si la Const d’un Etat bourgeois peut devenir la Const d’un Etat démocratique

Sect 2 – L’avènement de l’Etat fédéral

Les lois linguistiques


 Pq ?
 1831 : liberté des langues, réglé uniquement par la loi (parlement) et seulmnt pr actes de
l’autorité publique et pr les affaires judiciaires
 Cmt intepréter liberté des langues
 Affaire Joseph Schoep : début des lois linguistiques avc bcp de conséq ajd. Schoep doit
déclarer la naissance de son fils et veut le faire en néerlandais, l’officier d’état civil refuse,
Schoep ne déclare pas son enfant et est donc poursuivi. Ses avocats demandent à plaider en
néerlandais
 Cour de cassation : avocat doivent s’exprimer dans la langue que tlm comprend
 1 semaine plus tard : chacun a la liberté des langues mais l’administration communale a la
sienne aussi
 Du bruit au parlemnt pcq liberté des langues accordée seulmnt aux citoyens (autre
interprétation)
 Conflit entre une classe dirigeante francophone et une population qui parle son dialecte
 Première génération de ces lois :
- Emploi de la langue flamande en matière répressive (effet pratique presque rien pcq les
juges parlent juste français)
- Emploi de la langue flamande en matière administrative
- Facilités linguistiques pr les néerlandophones en Flandre, pas un bilinguisme
- Loi d’égalité en 1898 : néerlandais et français égaux dans les publications officielles
 2e génération
- 1930 : néerlandisation de l’Université de Gand – langue académique
- 1932 : unilinguisme pour les régions et Bx bilingue
- 1932 : langue de la région est la langue d’enseignement
- 1935 : unilinguisme en matière judiciaire selon la région
- Régions linguistiques et donc frontière linguistique
e
 3 génération
- Lois-Gilson : frontière linguistique fixe, 4 Régions linguistiques avec facilités pour les
communes à la frontière. Conséquence : administration séparée en cadres
linguistiques. Lois coordonnées sur l’emploi des langues en matière administrative
(dans le code). La Belgique fédérale commence à voir le jour.

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