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Définition 

Le lin est une plante annuelle herbacée faisant partie de la famille des Linacées.
Cette famille présente 200 espèces de lin dont la plus connue, la plus cultivée
et la plus répandue est Linum usitatissimum (Beard et Comstock 1980).

Le lin est une espèce herbacée annuelle d’une hauteur variant de 90 à 120 cm
selon les génotypes, tige unique avec des feuilles sessiles, une inflorescence en
racème ou en cyme.

Famille chimique :

Règne : Végétal

Sous-règne : Trachéophytes (plantes vasculaires)

Super-embranchement : Spermatophytes (plantes à graines)

Embranchement : Magnoliophytes (plantes à fleurs)

Classe : Magnoliopsides (dicotylédones)

Sous-classe : Rosidées

Ordre : Linales

Famille : Linacées

Genre : Linum L.

Espèce : Linum usitatissimum L.

Structure chimique :

Composition chimique :

Les graines de lin, très oléagineuses, contiennent :


- 30 à 40% de lipides (corps gras) riches en acides gras polyinsaturés,
- 30 à 40% de glucides dont des "fibres alimentaires" solubles et insolubles et
des mucilages,
- 20 à 25 % de protéines,
- des minéraux et des oligo-éléments,
- ainsi que des lignanes, composés phénoliques assez communs dans les
végétaux mais particulièrement abondants dans les graines de lin (40 à 60 mg
pour 100 g).
- Un très faible pourcentage de substances légèrement toxiques.

ACIDES GRAS DES LIPIDES DE LA GRAINE DE LIN

Les acides gras des lipides de la graine de lin ont une composition étonnante :
- acide alpha-linolénique ( oméga 3) ,
- 45 à 70 %, acide linoléique (oméga 6) 10 à 25 %,
- acide oléique 10 à 20 %,
- le reste en acides gras saturés (stéarique et palmitique) .

On note l'importance quantitative des acides gras polyinsaturés, environ 70 %,


ce sont donc des lipides très sensibles au rancissement (oxydation) mais qui
peuvent rééquilibrer l'alimentation généralement pauvre en acides gras de
type omega 3.

Les graine de lin Métabolisme secondaire

les lignanes sont des structures dimériques formées chez le lin de deux unités
d’alcool coniférylique liées entre elles par leur carbone central (C8)24 (Figure
4). Ils représentent une classe importante de composés25 chez les plantes leur
conférant des défenses contre les pathogènes26. Ils présentent également des
propriétés biologiques intéressantes dans les domaines de la santé et de la
cosmétologie telles que la prévention de cancers, des propriétés antioxydantes
et anti-inflammatoires1. D’autres composés issus de la liaison de deux unités

d’alcool coniférylique, appelés néolignanes, peuvent également être retrouvés


dans les végétaux27. Le principal lignane retrouvé dans la graine de lin est le
sécoisolaricirésinol di glucoside (SDG)28 formé à partir du pinorésinol via la
pinorésinol-laricirésinol-réductase (PLR)4 (Schéma 2). Il est accumulé (jusqu’à
7,7 % de la masse sèche29) dans le tégument des graines de lin avec d’autres
poly phénols sous la forme d’un complexe dont les liaisons esters entre les
différents composés sont assurées par l’hydroxyméthylglutarate (HMG)
Structure de base d’un lignane (couplage en C8-C8’)

Les voies de biosynthèse des lignanes et des unités G des lignines présentant
un précurseur commun sont susceptibles d’être soumises à des mécanismes de
régulations qui leur sont communs également. De nombreuses enzymes sont
impliquées dans ces voies de biosynthèse et ont déjà été étudiées de façon à
comprendre leurs mécanismes d’action et de régulation notamment au niveau
de la férulate-5-hydroxylase (F-5-H) et de la PLR
Voie de biosynthèse du SDG4.

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