Vous êtes sur la page 1sur 15

Entreprise n°3

Entreprise ICEBERG

Livrable n°3 :
Analyse financière de l’entreprise

Membres du Groupe:

NAFID MOCHTACHAR MOSAAB KHEDROUF


KENZA LOUBNA MANZOU MERIEM
MOHANI OUHAQQI KAABOUCH OUALLA
ABDELKEBIR CHAIMAA REDA MERIEM

Travail encadré par :


-Pr. TAHRI WADI JAD ALLAH
-Pr. RAHMOUNI AHMED FATH ALLAH

Année universitaire : 2020 – 2021

1
Entreprise n°3

Sommaire
Introduction............................................................................3

1. Analyse des marges............................................................4

2. Analyse fonctionnelle et financière...................................5

3. Analyse des flux de la trésorerie.......................................9

4. Détermination de la stratégie financière.......................12

Conclusion.............................................................................14

2
Entreprise n°3

Introduction

Le présent livrable vient en complément du deuxième livrable qui avait comme objectif
principal l’analyse stratégique de l’entreprise et la focalisation sur le côté commercial afin de
prendre la première décision.

Ainsi, ce livrable s’intéressera plus au côté financier de l’entreprise et consiste à analyser la


plus récente décision prise en la comparant à la situation initiale de l’entreprise afin
d’identifier les anomalies et prendre des décisions plus optimales et rationnelles au futur.
Alors, notre travail se présentera comme suit :

 Analyse des marges 


 Analyse fonctionnelle et financière 
 Analyse de la trésorerie 
 Détermination de la stratégie financière de l’entreprise 

3
Entreprise n°3

1. Analyse des marges

Afin d’évaluer les décisions prises pour le mois Janvier, il s’avère primordial d’analyser les
ventes des produits (Pech4, Prom 5.5 et Stan 8). Cette analyse de vente va nous aider à
découvrir la contribution de chaque produit à la formation du résultat d’exploitation.

Pour ce faire, on avait besoin d’un compte détaillé des achats et autres charges externes, et
d’un bilan pour Janvier année 1. Le bilan étant toujours acheté par les membres chargés par
l’analyse du BFR, il nous reste le compte détaillé dont on a dépensé 100 euros pour l’acquérir
puisqu’il contient toutes les informations nécessaires sur les charges externes pour faciliter le
calcul des marges.

Calcul des marges (voir fichier Excel : analyse des marges sur cout variable)

D’après les calculs qu’on a faits, notre entreprise dégage un résultat d’exploitation négatif qui
est de 29 889 euros. Ce résultat négatif s’explique par la faible contribution de la marge de
Pech4 (33 945 euros) à la couverture des charges fixes communes. La chose qui met en
évidence les remarques dégagés lors notre dernière analyse financière. Notre produit Pech4
est toujours dans la phase de maturité voire déclin, son taux de croissance est faible, et la
saisonnalité de l’activité rend difficile de vendre mieux durant les mois hors saison. On a
remarqué aussi que les salaires et traitement 42.27% des charges fixes communes avec un
montant de 100 730 euros, la chose qui implique une analyse bien détaillée de la fonction RH
pour savoir si ce montant est mérité ou bien il y a des surévaluations et des déséquilibres.

Ceci dit, qu’on doit prendre en considération le cycle de vie et la saisonnalité de l’activité
dans toutes les décisions relatives à la force de vente.

4
Entreprise n°3

2. Analyse fonctionnelle et financière

Afin de mieux définir notre stratégie financière, une analyse fonctionnelle est primordiale.
Dans cette analyse, on s’est basé essentiellement sur le BFR et ses ratios accompagnant
relatifs au stocks, créances et dette. Ceci n’empêche d’inclure d’autres ratios fonctionnels et
financiers pour améliorer notre champ d’analyse. Afin de doter notre analyse d’un critère
globale, les mêmes ratios étaient calculés pour Décembre de l’année 0, puis pour le mois de
janvier année 1. Ainsi, nous pourrions à la fois connaitre la situation initiale de l’entreprise et
mieux juger nos décisions prises pour janvier N1 et leurs impacts.

Ci-dessous sont présentés les bilans fonctionnels des deux périodes, qui constituent la base de
données des calculs.

Bilan fonctionnel de fin Décembre de l’année 0


Actif Passif
Emplois Stables (ES) 2 005 000 Ressources Stables (RS) 4 873 990.25
Actif Circulant
1 496 625.15 Dettes d’exploitation (DE) 411 618
d’exploitation (ACE)
Actif Circulant hors Dettes hors exploitation
1 604 680 431 930.09
exploitation (ACHE) (DHE)
Trésorerie Active (TA) 611 233.19 Trésorerie Passive (TP) 0
Total 5 717 538.34 Total 5 717 538.34
Bilan fonctionnel de fin Janvier de l’année 1
Actif Passif
Emplois Stables (ES) 2 005 000 Ressources Stables (RS) 4 858 431,57
Actif Circulant
990 098,97 Dettes d’exploitation (DE) 287 882
d’exploitation (ACE)
Actif Circulant hors Dettes hors exploitation
1 604 680 431 930,09
exploitation (ACHE) (DHE)
Trésorerie Active (TA) 978 464,69 Trésorerie Passive (TP) 0
Total 5 578 243,66 Total 5 578 243,66

A partir de ces bilans et les données présentes sur la plateforme Kalypso, on a pu calculer les
ratios suivants :
Fonds de Roulement = Ressources Stables – Emplois Stables
Dé = 4 873 990.25 – 2 005 000 = 4 858 431,57– 2 005 000
Jan
c = 2 868 990.25 = 2 853 431,57
N1
N0
FR en jrs CA = (FR / CA HT) * nbr jrs de la période CA
Dé = (2 868 990.25 / 906 000) * 30 Jan = (2 853 431,57 / 511 000) * 30

5
Entreprise n°3

c = 94.99 jrs = 167,5 jrs


N1
N0
Interprétation  : Le fonds de roulement est largement positif. Ceci signifie que les ressources
de financement ont financé la totalité des investissements et ont dégagé un excédent qui
pourra être utilisée pour financer les besoins d’exploitation. Ainsi, l’équilibre financier est
respecté. Puisque notre entreprise s’inscrit en industrie lourde ayant un cycle de
transformation long, il est primordial d’avoir un FR important. De plus, on note une
amélioration significative du FR de janvier N1 par rapport à la même période antérieure.

BFR = Actif circulant (hors tréso.) – Passif Circulant (hors tréso.)


Dé = 3 101 305.15 – 843 548.09 = 2 594 778,97 – 719 812,09
Jan
c = 2 257 757.06 = 1 874 966,88
N1
N0
BFR en jrs CA = (BFR / CA HT) * nbr jrs de la période CA
Dé = (1 468 799/ 906 000) * 30 = (1 874 966,88 / 511 000) * 30
Jan
c = 48.63 jrs = 110,07 jrs
N1
N0
BFRE= ACE (hors tréso.) – PCE (hors tréso.)
Dé = 1 496 625.15 – 411 618 = 990 098,97 – 287 882
Jan
c = 1 468 799 = 702 216,7
N1
N0
BFRHE= ACHE (hors tréso.) – PCHE (hors tréso.)
Dé = 1 604 680 – 431 930,09 = 1 604 680 – 431 930,09
Jan
c = 1 172 749,91 = 1 172 749,91
N1
N0
Variation BFR = BFR1 – BFR0 = -382 790.18
Variation BFRE = BFRE1 – BFRE0 = - 382 790.18
Variation BFRHE = BFRHE1 – BFRHE0 = 0

Interprétation  : Par rapport à la période antérieure (décembre N 0), le BFR de l’entreprise a


diminué de 382 790.19 euros. Cette diminution est relative à l’évolution des flux
d’exploitation et s’explique par une différence des décalages de paiements. Ainsi, on peut
construire 3 hypothèses :
 H01 : Augmentation du délai de paiement des fournisseurs
 H02 : Diminution du délai accordé aux clients
 H03 : Diminution du délai de stockage.

Afin de vérifier ces hypothèses, il convient de calculer les différents ratios de rotation pour les
deux périodes et les comparer :

Durée moyenne du créance client = (Créances clients / CA TTC) * 30 j


Dé = (1 087 200 / (906 000*1.2)) * 30 Jan = (623 200/ (511 000*1.2)) * 30
c = 30 jrs N1 = 29.97 jrs = 30 jours

6
Entreprise n°3

N0
Durée moyenne dettes fournisseurs = (Dettes Frs / Cion en provenance de tiers) * 30 j
Dé = (230 418 / 230 418) * 30 = (185 682 / 230 418) * 30 j
Jan
c = 30 jrs = 24.17jrs
N1
N0

Durée moyenne de stockage (DMS) = (Stock moyen / Coût pion ou achat) * 30 j


Matière : Plastique
Dé = (1/5200)*30 = 0,0057 (1/5200)*30=0,0057
Jan
c
N1
N0
Matière : Bois
Dé = (1/2150)*30 =0,0139 (0,7/2150)*30= 0,009
Jan
c
N1
N0
Produit fini : PECH 4
Dé = (32/2355)*30= 0,4 = (26/2355)*30=0,33
Jan
c
N1
N0
Produit fini : PROM 5.5
Dé = (49/4090)*30=0,36 = (33/4090)*30=0,24
Jan
c
N1
N0
Produit fini : STAN 8
Dé = (5/9635)*30=0,01 = (2/9635)*30=0,006
Jan
c
N1
N0

Interprétation  : D’après ces éléments on conclut :

>>Les créances clients sont toujours réglées dans 30 jrs. Ce délai est à la fois satisfaisant pour
les clients et permet à l’entreprise de couvrir parfaitement ses besoins.

>>Les délais fournisseurs sont d’environ un mois. Toutefois, il est toujours recommandé
d’augmenter ce délai quand il est possible.

>>Les stocks que ce soit de MP ou de PF ne sont pas gardés au sein de l’entreprise pendant
longtemps ils s’écoulent dans moins d’un jour, chose qui constitue un avantage pour
l’entreprise et diminue ses charges en termes de stockage.

Afin de compléter l’analyse fonctionnelle, on rajoute quelques ratios importants :

Financement des emplois stables = Ressources Stables / Emplois Stables


Dé = 4 873 990.25 / 2 005 000 Jan = 4 858 431,57 / 2 005 000
c = 2.43 N1 = 2,42

7
Entreprise n°3

N0
L’autonomie financière = Capitaux propres / Dettes financières
Dé = 2 863 989,77/ 1 500 000 = 2 827 181,05/ 1 500 000
Jan
c = 1.90 = 1.88
N1
N0

Interprétation  :
>>>>Le ratio de financement des emplois stables supérieur à 1 signifie que l’entreprise arrive
à couvrir l’ensemble de ces emplois stables et générer un excédent.
>>>>Le ratio d’autonomie financière supérieur à 1 témoigne que l’entreprise fait preuve
d’autonomie financière en gardant ces capitaux propres supérieurs aux moyens d’endettement.
Afin d’entamer l’analyse financière, on vous présente tout d’abord les bilans financiers pour
Décembre de l’année 0, puis pour le mois de janvier année 1.

Bilan financier – Décembre N0


Actif Passif
Actif réel à plus d’un an 1 494 999.52 Passif réel à plus d’un an 4 363 989.77
Actif réel à moins d’un an 3 712 538.34 Passif réel à moins d’un an 843 548.09
Total 5 207 537.86 Total 5 207 537.86
Bilan financier – Janvier N1
Actif Passif
Actif réel à plus d’un an 1 473 749,48 Passif réel à plus d’un an 4 327 181,05
Actif réel à moins d’un an 3 573 243,66 Passif réel à moins d’un an 719 812,09
Total 5 046 993,14 Total 5 046 993,14

Ainsi, nous avons pu déterminer les ratios suivants :


Fond de Roulement Financier = Passif +1an – Actif +1an
Dé = 4 363 989.77 - 1 494 999.52 = 4 327 181,05 - 1 473 749,48
Jan
c = 2 868 990.25 = 2 853 431,57
N1
N0

Interprétation  : Le FRF est largement positif. Ceci signifie que l’entreprise est solvable.
Ainsi, l’équilibre financier est réalisé.

Liquidité générale = Actif -1an / Dettes -1an


Dé = 3 712 538.34 / 843 548.09 = 3 573 243,66/ 719 812,09
Jan
c = 4.40 = 4,96
N1
N0
Liquidité restreinte = (Créances-1an+ Disponibilités) / Dettes -1an
Dé = (1087200+611233.19) / 843548.09 = (683 968+978 464,69) /719 812,09
Jan
c = 2.01 = 2,31
N1
N0
Liquidité immédiate = Dispo / Dettes -1an

8
Entreprise n°3

Dé = 611 233.19 / 843 548.09 = 978 464,69 / 719 812,09


Jan
c = 0.72 = 1,35
N1
N0

Interprétation  : Ces résultats confirme la solvabilité de l’entreprise à court terme, voire


instantanément. On note aussi que cette solvabilité s’est améliorée davantage en janvier
année1. Ceci peut s’expliquer par l’augmentation des créance et l’alimentation excessive de
trésorerie.

9
Entreprise n°3

3. Analyse des flux de la trésorerie

Afin d’analyser la trésorerie de l’entreprise, il convient tout d’abord de dresser l’évolution des
cash-flows de l’entreprise à partir de janvier N0 jusqu’à présent. Pour ce faire, on s’est basé
sur les extraits bancaires de l’entreprise :

MOIS JANVIER FEVRIER MARS AVRIL MAI JUIN


SOLDE INITIAL - 71.167,00 - 66.972,75 - 62.471,00 - 85.814,29 - 62.254,52
ENCAISSEMENT
986.400,00 533.581,25 683.581,25 697.912,50 901.348,56 1.655.851,44
S
DECAISSEMENT
993.748,00 671.721,00 679.079,50 721.255,79 877.788,79 1.028.905,73
S
SOLDE FINAL 71.167,00 - 66.972,75 - 62.471,00 - 85.814,29 - 62.254,52 564.691,19

MOIS JUILLET AOUT SEPTEMBRE OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE JANVIER N1


1.697.442,6
SOLDE INITIAL 564.691,19 803.426,49 578.029,19 330.155,69 334.342,19 111.233,19
9
1.750.600,8
ENCAISSEMENTS 1.801.199,20 961.000,00 796.600,00 717.400,00 519.182,00 1.088.200,00
0
1.511.865,5 2.080.413,5
DECAISSEMENTS 907.183,00 1.044.473,50 713.213,50 742.291,00 720.968,50
0 0
SOLDE FINAL 803.426,49 1.697.442,69 578.029,19 330.155,69 334.342,19 111.233,19 478.464,69

Pour mieux juger l’évolution de ces données, on trac le graphe suivant :

10
Entreprise n°3

Commentaires et analyses  :

>>En fin janvier N0, la trésorerie devrait normalement afficher un solde déficitaire, mais il est
affiché excédentaire, alors on suppose que l'entreprise a fait recours à un découvert bancaire
ou tout autre moins de financement.

>>Pour la période s’étendant de février N0 jusqu’au début juin du même exercice, la trésorerie
de l’entreprise continue d’enregistrer des soldes négatifs successivement. Ceci s’explique par
les décaissements qui dépassaient largement les encaissements de l’entreprise.

>>La situation de la trésorerie ne s’améliore qu’à partir de juin N 0 et jusqu’au début


septembre du même exercice. Durant cette période, les décaissements n’ont pas cessé
d’augmenter, mais cette évolution était compensée de façon excédentaire par les entrées
réalisées pour la même durée.

>>A partir de fin septembre N 0, la trésorerie a connu une chute remarquable et les sorties
dépassaient de nouveau les entrées. Toutefois, elle a gardé son niveau excédentaire grâce aux
excédents des mois précédents.

>>Les résultats du mois Janvier N1, prouve que malgré le résultat d’exploitation déficitaire,
l’entreprise a pu améliorer sa trésorerie en augmentant ses entrées et diminuant légèrement ses
sorties.

Conclusion

>>Ces fluctuations de trésorerie s’expliquent principalement par la saisonnalité de l’activité


de l’entreprise qui ne révèle des résultats positifs que durant l’été et chute pour le reste des
saisons.

>>Toutefois, on remarque que cette saisonnalité n’impacte que les encaissements alors que
les décaissements agissent indépendamment. Ceci dit que l’entreprise n’arrive pas à maintenir
de manière optimale ses charges fixes.

Pour approfondir l’analyse, on a décidé de décomposer ses flux de trésorerie en :


 Flux d’exploitation,
 Flux d’investissement
 Et flux de financement

11
Entreprise n°3

D’après le document acheté portant sur les flux de trésoreries, ces derniers ont pu être
condensés comme suit :

Cycle Montant %

Cycle d'exploitation 366231.5 99.73%

Cycle d'investissement 0 0%

Cycle de financement 1000 0.27%

Flux net de
367231.5 100%
trésorerie

-On constate que le cycle d’exploitation de notre entreprise réalise 366231.5 soit 99.73% c’est
à dire presque la totalité de flux net de trésorerie et parce que l’entreprise n’a effectué aucun
investissement

Et même pour le financement l’entreprise n’avait pas besoin de lui.

Pour éviter le cumul de l’argent sans l’exploiter, l’entreprise peut effectuer des placements par
des titres et valeurs de placement qui ont un faible risque sur le marché, ou l’entreprise peut
effectuer des investissements pour augmenter sa capacité de production pour être prêt avant la
saison d’été où l’entreprise va connaître une hausse d’activité.

Constat  :

Certes la trésorerie excédentaire est un élément avantageux pour l’entreprise. Toutefois, il


convient de recourir à l’investissement tant qu’il est possible en termes de disponibilités des
ressources. Ainsi, l’optimisation de la trésorerie consiste à la garder dans un niveau près de 0 :
combler le déficit et exploiter l’excédent.

12
Entreprise n°3

4. Détermination de la stratégie financière

Actuellement la concurrence demeure une base de la réussite ou d’échec des entreprises d'où
la stratégie devient un enjeu qui consiste à rechercher d’être en dominance et par conséquent
le leader sur le marché. Pour cela notre entreprise ICEBERG a une stratégie très claire et
homogène dont sa performance nécessite de suivre des indicateurs pour mesurer les résultats
et apporter des corrections en cas de dérive afin de satisfaire durablement une clientèle. Dans
ce sens, et d’après les différentes analyses susmentionnées, notre stratégie financière se
déclare comme suit :

>>Stratégie des prix

Le cout d’approvisionnement des MP des 3 produits de l’entreprise ICEBERG sont


différents avec une dominance de stan8 dans le premier rang suivi par prom5.5 et par la suite
pech4. Ceci explique que les charges de matières premières de stan8 sont supérieures de celles
des autres produits (Pech4 et prom5.5). Et par conséquent une augmentation au niveau des
couts de production de stan8. Cette hausse au niveau des charges et au niveau de cout de
production a un impact sur le prix de vente dans le marché.

Cependant, On remarque que le produit le plus vendu est celui de prom5.5, avec une marge
bénéficiaire la plus élevée de 116400. Pourtant les autres produits ont dégagé un résultat
bénéficiaire inférieur à celui du prom5.5. Et puisque la marge de pech4 et stan8 représentent
une part faible de bénéfice on ne peut pas diminuer le prix de ventes de ces produits parce que
si on baisse le prix, on est toujours dans le déficit.

Donc l’entreprise va opter pour le maintien de la stratégie d’alignement qui a pour objectif de
rechercher la différentiation par d’autres moyens que le prix et de ne pas se laisser distancer.

>>Les fournisseurs :

L’entreprise ICEBERG opte pour 3 fournisseurs différents pour chaque matière, pour
bénéficier de l’opportunité de choisir entre 3 qualités différentes et 3 délais différents.

Selon notre stratégie, on va choisir pour la matière première du plastique, le fournisseurs


Plas3, malgré le prix le plus élevé par rapport aux autres fournisseurs, mais nous bénéficions
d’un délai de 2 mois. Pour la matière première du bois, on va choisir le fournisseurs bois 3,

13
Entreprise n°3

même s’il a le prix le plus élevé, mais il va nous donner le délai le plus long par rapport aux
autres fournisseurs. Ainsi, nous pourrions contribuer davantage à la diminution du BFR.

>>Les Clients :

Concernant les créances clients, et d’après les calculs effectués, il faut garder le mémé délai
qui est d’un mois : si on opte pour un délai inférieur on risque de perdre en matière de
satisfaction clients, et si on augmente le délai on augmentera notre BFR.

>>Le Stock :

Au niveau des stocks il s’avère que la durée moyenne des différentes produits de l'entreprise
est idéale, parce qu’il ont une durée qui est courte ceci explique que l'entreprise a baissé au
maximum la durée moyenne de stockage, car garder longtemps des produits en stock ça coûte
très cher la rotation des matières premières et des produits finis sont plus élevés ceci
aura un impact positif pour l'entreprise à savoir :

-Une bonne qualité au niveau des produits finis de « ICEBERG »

-Une réduction des coûts d’entreposage (intérêt, assurances, coût d’occupation de l’espace)

-Une aaugmentation du rendement sur l’investissement des propriétaires.

Les investissements :

Au niveau de la politique d’investissement, elle fixe les principes de gestion de l’entreprise,


en effet la stratégie d'investissement découle de la situation de marché et de la concurrence,
elle se traduit par 2 hypothèses, basées principalement sur l’excédent de trésorerie, à savoir :

 Investir matériellement c'est à dire l'opportunité de l'entreprise d'achats ses besoins


comme les voitures de fonctions, les machines.
 Investissement financier : c'est à dire des placements sur des actifs et des actions de
sociétés,

14
Entreprise n°3

Conclusion
A titre de conclusion, on rappelle que notre 3 ème livrable contient toutes les informations

nécessaires pour toute prise de décisions. Surtout, en matière d’analyse et de diagnostic qui

constituent la pierre angulaire de toute étude financière et fonctionnelle afin de déterminer les

objectifs à atteindre, les offres à commercialiser, les prix à pratiquer et essentiellement les

stratégies financières à adopter. Ceci afin d’améliorer les résultats prévisionnels de notre

prochaine décision.

15

Vous aimerez peut-être aussi