Prénom:

NOTE : Nom:
Classe :
Date :

Les critères suivants permettent à la fois de vous auto-évaluer et de vous évaluer. Ils sont tous très importants.
 "A "marque un critère parfaitement satisfait (2 pts) "B" marque un critère à peu près satisfait (1 pts)
 "C" marque un critère insuffisamment satisfait (0,5 pts) "D " un critère non satisfait (0 pts)
 Les panneaux " " signalent les critères qui, s'ils ne sont pas du tout satisfaits vous interdisent d'obtenir la moyenne.

A B C D
INTRODUCTION. Mon introduction questionne le sujet. Il s'en dégage un véritable problème (sous forme de
1 paradoxe, de contradiction apparente, de tension entre les termes, d'inconséquence de l'opinion commune,
etc.) Ce problème est posé de façon explicite, claire, rigoureuse et vivante. J'énonce la façon dont j'entends
résoudre ce problème en annonçant mon plan.
DÉFINITION. Mon devoir propose une définition rigoureuse des termes-clefs du sujet (celle-ci peut n'être que
2 provisoire et évoluer au fil de la réflexion. La révision d'une définition au fil du travail peut être un bon signe
attestant des progrès accomplis pendant celui-ci).
STRUCTURE. Mon devoir est bien structuré. Il comporte une introduction, une conclusion, trois grandes
3 parties dans le développement et plusieurs sous-parties par parties. Chacun de ces éléments apparaît dès le
premier coup d'œil dans la mise en page. (Passer plusieurs lignes entre l'introduction et le développement
comme entre le développement et la conclusion, une ligne entre chaque partie, aller à la ligne après chaque
sous-partie...)
TRANSITIONS. Le passage d'une partie à une autre fait l'objet d'une transition explicite. Celle-ci doit faire
4 l'objet d'un alinéa ou paragraphe qui souligne où l'on en est dans la réflexion et la nécessité d'une autre partie
pour répondre à la question posée. Même les sous-parties doivent s'enchaîner selon une logique aisément
compréhensible pour le lecteur.
RÉFÉRENCES. J'use de références philosophiques bien maîtrisées qui ne montrent pas seulement que j'ai
5 appris mon cours, mais que j'ai su adapter mes connaissances à la question posée. Les philosophies des
grands auteurs sont sollicitées pour donner force et profondeur à ma réflexion. J'use également de ma culture
personnelle (historique, artistique, scientifique, etc.) pour une meilleure résolution du sujet.
APPROPRIATION. Je me suis approprié personnellement le sujet; c'est-à-dire que je ne fais pas ce que je crois
6 que le professeur attend de moi, mais je considère que le problème posé par le sujet est bien mon problème.
Je le traite de façon à la fois rigoureuse et personnelle, mettant en avant son importance et ses enjeux. Ma
copie ne ressemble pas à n'importe quelle copie même si je ne recherche pas l'originalité pour l'originalité. Je
ne répète pas mon cours. J'étais le seul à pouvoir écrire cette copie la qui, pourtant est susceptible
d'intéresser tout le monde.
DIALOGUE. Ma réflexion est, même implicitement conçue comme un dialogue, une discussion. Je mets en
7 question non seulement le sujet, la façon dont l'opinion commune y répond, les préjugés, mais également les
réponses que j'y apporte, mes propres préjugés. Je me montre capable de penser contre moi-même, quand
j'argumente de contre argumenter, d'objecter et de me mettre moi-même en question en reconnaissant la
valeur des arguments qui ne vont pas dans mon sens. Le point d'interrogation ne me fait pas peur.
CONCEPTUALISATION. Le degré de conceptualisation est suffisant ; c'est-à-dire que je en me contente pas
8 d'énoncer mon opinion. J'évite de tomber dans les cas particuliers, voire dans l'anecdotique ou de dire ce que
je ressens ou pense sans l'avoir éprouvé, vérifié. En m'appuyant sur la logique, les raisonnements,
l'argumentation, je me mets en quête du juste, du vrai, du sage, du cohérent. Je cherche ce qui est objectif,
nécessaire (qui ne peut pas être autrement), universel (qui est valable pour tout le monde). En cherchant ainsi
à dégager des règles ou des lois, je n'oublie pas d'en montrer les limites, les conditions de pertinence, les
exceptions.
EXEMPLES. Des exemples bien choisis, bien expliqués, développés, analysés rendent ma réflexion plus claire,
9 plus concrète, plus vivante.
HORS-SUJET. Je ne commets pas de hors-sujet. Régulièrement, au cours de ma réflexion, je montre en quoi je
10 réponds bien au sujet donné.
ORTHOGRAPHE & STYLE. Mon orthographe, ma syntaxe sont correctes. Idéalement, j'ai des qualités littéraires
11 ; ce que j'écris n'est pas seulement clair, juste et vrai ; c'est beau !
LONGUEUR. Ma dissertation est à la longueur voulue (1 copie double minimum). Pourtant, je ne me répète
12 pas, je ne délaye pas et je n'écris pas énorme...
 Prénom:
NOTE : Nom:
Classe :
Date :

Les critères suivants permettent à la fois de vous auto-évaluer et de vous évaluer. Ils sont tous très importants.
 "A "marque un critère parfaitement satisfait (2 pts) "B" marque un critère à peu près satisfait (1 pts)
 "C" marque un critère insuffisamment satisfait (0,5 pts) "D " un critère non satisfait (0 pts)
 Les panneaux " " signalent les critères qui, s'ils ne sont pas du tout satisfaits vous interdisent d'obtenir la moyenne.

A B C D
INTRODUCTION. Elle introduit le thème du texte en montrant son importance. Elle dégage le problème du
1 texte en précisant que c’est à cette question que l’auteur s’est confronté dans le texte proposé.
Si c'est possible, outre le nom de l’auteur, je précise le titre de l'ouvrage dont il est extrait et la date ou du
moins le siècle de ce texte (mieux vaut s'abstenir que se tromper). J'annonce ensuite brièvement la solution
proposée par l'auteur (la thèse défendue). En fin d’introduction, je précise que mon explication sera linéaire
(donc qu’elle suivra l’ordre du texte) et j’annonce le plan en mettant en avant la logique de l’enchainement
STRUCTURE DE MON EXPLICATION. Si le texte est déjà découpé en paragraphes, chacun des paragraphes du
2 texte fera l’objet d’une partie de mon explication. Entre chaque partie, je saute une ligne… et il y aura
plusieurs sous-parties par parties marquées par un retour à la ligne et un alinéa. Il doit y avoir entre deux et
quatre parties (avec des sous parties). Dans l’hypothèse où le texte n’est pas prédécoupé en paragraphes,
c’est à moi d’identifier des parties (que j’aurais précisées dans mon introduction). Dans l’hypothèse -très
rare !- où il y aurait plus de quatre paragraphes dans le texte je peux les regrouper dans un souci de
cohérence. Dans l’hypothèse où il y aurait des paragraphes très inégaux, je peux scinder le plus long en deux
pourvu que cela se justifie par le sens.
CLARTÉ. Mon explication doit éclairer le texte et non pas l’obscurcir. On doit bien distinguer quand je passe
3 d’une idée à une autre. Je n’emploie pas de mots que je maitrise mal. Je pars du principe que le correcteur
peut tout comprendre, mais qu’il me faut tout lui expliquer. Je le guide, étape par étape.
CITATIONS. Je fais un bon usage des citations du texte. Je cite souvent le texte entre guillemets. Il peut s’agir
4 de mots, d’expressions ou de phrases entières. Ces citations sont entrelacées à mes explications et à mes
questionnements qui permettent de rendre plus explicite la logique profonde du texte. Cette alternance
citation/explication dispense le correcteur de se référer au texte pour voir de quoi je parle.
RÉFÉRENCES. Je mobilise ma culture philosophique et générale au service du texte. Je peux l’inscrire dans
5 une tradition, un débat philosophie qui oppose l’auteur à d’autres auteurs à d’autres mouvements de
pensées, etc. Je peux utiliser tous les champs du savoir et faire preuve d’érudition (histoire, science, art,
littérature…) pour autant que celle-ci soit au service d’une meilleure compréhension du texte
EXPLICATION. Je n’oublie jamais que je procède à une explication de texte. Il s’agit d’en éclairer et
6 approfondir le sens. Tout ce que je dis doit être au service de ce sens, c’est-à-dire qu’à partir d’un problème
initial, l’auteur s’achemine vers une thèse ou une conclusion. Chaque mot, chaque phrase doit éclairer ce
chemin. Je montre donc la solidarité de chaque partie avec la totalité du texte.
DIALOGUE. Mon explication est un dialogue avec le texte qui est questionné. Je pars du principe que rien
7 n’est évident, que rien n’est anodin. Je m’étonne devant les mots employés, les exemples, repère des
contradictions apparentes que j’essaye de résoudre. Ces questionnements apparaissent clairement grâce à
de nombreuses phrases interrogatives. Je ne critique pas directement le texte (c’est preuve en général que je
ne le comprends pas), mais m’interroge sur sa signification profonde, son importance et ce qui est en jeu.
CONCEPTUALISATION ET RAISONNEMENTS. Le texte utilise des concepts, des repères, des mots-clefs. Je me
8 dois de les identifier, les définir et les analyser. Il me faut souvent pour cela mobiliser d’autres concepts
voisins ou opposés, montrer les présupposés. Je fais de même pour les raisonnements. (Les syllogismes,
déductions, inductions, raisonnements par l’absurde, analogie, etc. doivent être signalés et analysés).
EXEMPLES. Quand l’auteur propose des exemples, je les analyse et les conceptualise. J’en montre la
9 pertinence, je m’interroge sur leur portée et leur limite. Quand le texte est très conceptuel et que les
exemples sont rares, je me propose de le clarifier par des exemples de mon cru et pertinents.
LES 3 ÉCUEILS MAJEURS. J'évite les 3 écueils majeurs de l’explication de texte qui sont :
10 1°/ Le contresens (qui consiste à faire dire au texte ce qu'il ne dit pas ou le contraire de ce qu'il dit).
2°/ La paraphrase (qui consiste à résumer le texte sans l'expliquer, le redire maladroitement)
3°/ Le "texte-prétexte (qui consiste à parler d'autre chose que du texte où à s'en servir comme un
simple prétexte pour exprimer vos idées).
ORTHOGRAPHE & STYLE. Mon orthographe, ma syntaxe sont correctes. Idéalement, j'ai des qualités
11 littéraires ; ce que j'écris n'est pas seulement juste et vrai, c'est beau !
LONGUEUR. Mon explication est de la longueur voulue (1 copie double grand minimum). Pourtant, je ne me
12 répète pas, je ne délaye pas et je n'écris pas énorme...