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Sujet 4 : Clinique du patient autiste : apports psychologiques du lien

entre pathologie et alimentation.

Kelly LAU
Étudiante en deuxième année de diététique et nutrition humaine

Travail de recherche présenté à


Marlène LEPOUTRE – Psychologie
Laurine GOMARIN – Nutrition thérapeutique

EDNH – MONTPELLIER
AVRIL 2021
Table des matières
Introduction ................................................................................................................................... 3
I. Les différents troubles du spectre autistique : lien avec l’alimentation .................................. 4
II. Relation soignant – soigné.................................................................................................. 5
III. Prise en charge diététique du patient autiste ...................................................................... 7
Conclusion .................................................................................................................................... 9
Bibliographie ............................................................................................................................... 10
Introduction
Les troubles du spectre de l’autisme (TSA) sont des troubles neuro-développementaux ayant une étiologie
multifactorielle, qui se caractérisent par des altérations qualitatives dans les relations sociales et la
communication, tant verbale que non-verbale, ainsi que par des intérêts restreints, des comportements
stéréotypés et répétitifs.1

À l’heure où l’acte de nourrir est une activité simple et quotidienne, il est plus rare que cela soit le cas pour
les personnes atteintes d’autisme.2 En effet, des problèmes d'alimentation sont fréquemment constatés
chez les enfants atteints de troubles du spectre autistique (TSA) et il est de plus en plus évident que cette
population peut être plus exposée à des problèmes nutritionnels et/ou médicaux connexes, en raison de
comportements atypiques à l'heure des repas.3

Par conséquent, dans le cadre de ce travail de recherche, il s’agira de répondre à la question suivante :
comment la diététique peut améliorer les troubles des patients atteints d’autisme ?

Tout d’abord nous aborderons les différents troubles du spectre autistique en lien avec l’alimentation, puis
nous nous intéresserons à la relation soignant-soigné, pour enfin développer sur les différents aspects de
la prise en charge diététique.
I. Les différents troubles du spectre autistique : lien avec
l’alimentation
4 ,5 ,6
a. Généralités sur les différents troubles du spectre autistique
L’objectif de cette sous-partie est d’introduire les différents troubles du spectre de l’autisme pour pouvoir
établir, par la suite, les difficultés rencontrées lors de la prise alimentaire.

En 1943, l'autisme est décrit, pour la première fois par le pédopsychiatre Leo Kanner, comme possédant
deux caractéristiques : un isolement extrême et un désir de préserver l’immuabilité. Aujourd’hui, plusieurs
classifications de l’autisme ont été établi par la CIM (classification internationale des maladies) et par le
DSM (manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux).

Dans le DSM-4 (4ème édition, publié en 2005), les différentes formes d’autisme sont regroupées sous le
terme de troubles envahissants du développement (TED), comprenant les troubles autistiques, le
syndrome de Rett, les troubles désintégratifs de l’enfance, le syndrome d’Asperger, les troubles
envahissants du développement non spécifiés incluant l’autisme infantile.

Dans la CIM-10 (dernière édition, publié en 2010), l’autisme est classé parmi les TED comprenant
l’autisme infantile, le syndrome de Rett, les autres troubles désintégratifs de l’enfant, le syndrome
d’Asperger, l’autisme atypique et les autres TED.

Selon le DSM-5, on parle aujourd’hui de troubles du spectres autistiques (TSA), sans distinctions entre
les différents syndromes des TED du DSM-4 hormis pour le syndrome de Rett, avec des degrés de
sévérité différents.

Ainsi, à travers ces différentes classifications, on peut retrouver les principaux signes cliniques des TSA,
qui se manifestent habituellement dans les trois premières années de vie. Il est important de noter que les
profils cliniques sont hétérogènes résultant de la variété des symptômes mais également du degré
d’autisme présenté. Malgré cette hétérogénéité, il en ressort que deux manifestations définissent les TSA,
celles-ci ont été évoqué en introduction.

Nous verrons postérieurement que même à travers des profils différents, il existe des manifestations
relatives au comportement alimentaire.

7 ,8 ,9
b. Troubles autistiques et troubles alimentaires

Kanner a cité les problèmes d'alimentation comme l'une des caractéristiques déterminantes du trouble
autistique, 6 de ses 11 patients présentaient des comportements alimentaires inadaptés.

La fréquence des troubles alimentaires chez les enfants ayant un TSA est forte, évaluée jusqu’aux
environs de 90 % et le style alimentaire de ces enfants est marqué par une grande variabilité et une forte
atypicité. Des rapports plus récents ont suggéré que, par rapport aux enfants ne présentant pas de
troubles autistiques, les problèmes d'alimentation sont plus fréquents chez les enfants souffrant de
troubles du développement, avec des taux allant jusqu'à 74 % (Burklow, Phelps, Schultz, McConnell et
Rudolph, 1998 & Field, Garland et Williams, 2003).

Une étude (Ranjan, S., & Nasser, J. A) souligne également que les personnes atteintes de TSA sont plus
vulnérables sur le plan nutritionnel parce qu'elles présentent un mode d'alimentation sélectif ou difficile et
une sensibilité sensorielle qui les prédispose à des apports alimentaires limités.
Schwarz (2003) a conclu que la plupart de ces problèmes, chez les enfants atteints de TSA, peuvent être
qualifiés de troubles du comportement alimentaire, comprenant des aversions (refus de nourriture,
étouffement et expulsion sans fondement médical) et des problèmes d'alimentation sensoriels (aversions
textuelles à des types d'aliments spécifiques).

Un certain nombre de raisons ont été avancées pour expliquer la prévalence des problèmes d'alimentation
chez les enfants atteints de TSA, notamment la concentration sur les détails, la persévération, l'impulsivité,
la peur de la nouveauté, les déficiences sensorielles, les déficits de conformité sociale et l'intolérance
biologique aux aliments (Cumine, Leach, & Stevenson, 2000). L'anxiété des parents, le renforcement des
habitudes alimentaires négatives et les difficultés de communication ont été suggéré comme des facteurs
sociaux supplémentaires qui contribuent au maintien des troubles du comportement alimentaire dans cette
population (Shaw, Garcia, Thorn, Farley et Flanagan, 2003). Ahearn, Castine, Nault, et Green (2001) ont
suggéré que l'alimentation sélective chez les enfants atteints de TSA était une manifestation de leurs
intérêts et activités restreints.

II. Relation soignant – soigné


Au cours des dernières décennies, une attention croissante a été accordée aux facteurs socioculturels et
neurobiologiques impliqués dans la psychopathologie des troubles de l'alimentation et de la nutrition,
encourageant une approche multifactorielle.10

11
a. Lien entre le patient et la diététique
Au cours des dernières décennies, les diagnostics de TSA ont doublé, passant de 6,7 à 14,7 pour 1000
enfants âgés de 8 ans. Par conséquent, les chercheurs tentent de comprendre l'étiologie, en termes de
facteurs épigénétiques, neurobiologiques, génétiques, neurologiques et hormonaux à la base de cette
affection complexe. Il n'y a pas de consensus sur la cause de l'autisme, et les facteurs étiopathogénétiques
des TSA sont inconnus.

Cependant, ces dernières années, la littérature a fourni des preuves que les facteurs de risque
environnementaux, tels que le régime alimentaire de la mère pendant la période prénatale, influencent le
développement neurologique de la progéniture. En général, on sait que certains nutriments du régime
alimentaire de la mère pendant la grossesse, tels que l'acide folique, d'autres vitamines et les acides gras,
sont corrélés avec le développement de l'autisme. Selon Stubbs, et ceux malgré des limites concernant
l’étude, un traitement à la vitamine D (5000 UI/jour) pendant la grossesse réduit le risque de développer
un TSA chez la progéniture. De plus, un régime alimentaire maternel comportant des niveaux élevés de
méthanol et d'aspartame pendant la gestation pourrait être lié à un risque accru de développement
ultérieur de l'autisme chez l'enfant.

Parallèlement, un nombre croissant d'études a montré que les enfants atteints de TSA se caractérisent
également par une carence et un excès de certains nutriments. Comme les enfants atteints de TSA ont
des aversions alimentaires et des comportements alimentaires habituels ainsi qu'une sélectivité
alimentaire, ces comportements alimentaires particuliers peuvent contribuer au développement de
carences en nutriments (telles que des carences en vitamines, minéraux et acides gras) et, par
conséquent, aggraver les symptômes autistiques.

En ce qui concerne les sensibilités alimentaires, si l'enfant est intolérant à un aliment spécifique, cela
déclenche une réaction du système immunitaire, qui provoque la production, par le corps, de substances
chimiques inflammatoires, à savoir les cytokines. Les cytokines peuvent enflammer le cerveau et les voies
respiratoires et donc affecter la façon dont l'enfant se sent physiquement et émotionnellement.
12
b. Importance de la relation soignant – soigné
La prise en charge d’un enfant ayant un trouble autistique doit être précoce, individualisée, coordonnée
et adaptée au cours du temps. Le choix et l’association des interventions et modalités d’accompagnement
sont ainsi adaptés tout au long de l’évolution de l’enfant pour définir son projet individualisé qui est
coordonné, généralement par un pédopsychiatre, mais également par un médecin pédiatre ou généraliste
formé aux troubles du neuro-développement. En effet, au-delà des structures (sanitaires, médico-sociales)
ou des spécialités (pédiatre, généraliste, pédopsychiatre), les interventions doivent être assurées par des
équipes formées et compétentes dans le champ de l’autisme et des troubles du neuro-développement.
Des programmes psychoéducatifs peuvent également être proposés aux parents après l’annonce du
diagnostic de trouble du spectre de l’autisme.

Ainsi, par la pluridisciplinarité des équipes, la prise en charge des patients atteints d’autisme sera plus
aisément adaptée. En effet, à travers les différentes études abordées précédemment, le patient,
présentant des troubles du spectre autistique, a des besoins spécifiques selon ses symptômes. Par
conséquent, la relation soignant-soigné est primordial dans la prise en charge de la pathologie.

La relation soignant-soigné est définit comme étant un concept fondé sur la relation, soit « l'interaction
entre deux personnes se trouvant dans une situation de soins à chaque fois renouvelée par ce qu'elle
offre d'inconnu, de complexe et d'imprévisible. Elle est le fondement de la prise en charge globale du
patient ». 13

Ainsi, malgré la difficulté de sa mise en place, toujours en coordination avec l’équipe pluridisciplinaire, le
lien créé ou à créer permet de rendre compte de l’importance de cette relation soignant – soigné. En effet,
ce lien entre les différents professionnels, les parents et/ou le patient repose sur la communication et des
approches thérapeutiques individualisées et adaptées selon le profil du patient.

Pour pallier les différents symptômes des troubles du spectre autistique, de nombreuses approches
existent, notamment des approches psychologiques, qui ont leurs intérêts dans le traitement
symptomatique de la maladie. En effet, il n’existe pas de traitement pour guérir de l’autisme, mais ces
approches pourraient réduire les symptômes des TSA. Ici, dans le cadre de ce travail de recherche,
l’objectif est de soulever les approches thérapeutiques résultant de la prise en charge diététique.
III. Prise en charge diététique du patient autiste
1 1 ,1 4
a. Les approches thérapeutiques

Plusieurs orientations thérapeutiques ont été proposé depuis la description du trouble par Kanner en 1943
et récemment des programmes cognitifs et éducatifs intensifs ont montré leur intérêt lorsqu’ils étaient
appliqués à un stade précoce. D’autres approches, qui ne se veulent pas, ou plus, exclusives, soulignent
encore la richesse d’une analyse psychodynamique du trouble et du recueil de données qui seront
interprétées dans le champ de sa validité.

Mais, en parallèle de ces orientations thérapeutiques reconnues, certains auteurs prônent l’application de
régimes alimentaires spécifiques, ayant pour objectif la diminution des troubles du comportement,
l’amélioration des troubles cognitifs et des capacités d’apprentissages de ces enfants et de ces
adolescents autistes. Cette approche diététique, controversée, suscite néanmoins l’engouement des
parents qui prennent parfois l’initiative d’appliquer ces régimes, sans supervision médicale, s’appuyant
sur de nombreuses publications qui nécessitent une interprétation circonspecte.

Nous verrons alors dans cette partie, les approches diététiques existantes qui auraient un rôle dans la
réduction des symptômes des patients atteints de troubles du spectre autistique. Ainsi, de nombreuses
recherches soulèvent des hypothèses quant à l’approche diététique dans la clinique du patient autiste.

Selon certaines études, les facteurs de risque environnementaux ont considérablement augmenté ces
dernières années, ce qui soutient l'hypothèse selon laquelle des facteurs non génétiques, tels que le
régime alimentaire de la mère pendant la période prénatale ou celui des enfants autistes, influencent le
développement des TSA et l'aggravation des symptômes autistiques.

Le dosage de certaines vitamines et de certains oligo-éléments chez des sujets autistes, a retrouvé une
baisse significative de ceux-ci, notamment de la vitamine B12 et de la vitamine B6, de la vitamine C, de
l’acide folique, du magnésium et du calcium. Ces déficits pourraient être secondaires à une mauvaise
digestion consécutive à un transit accéléré ou ralenti du fait, entre autres, de problèmes inflammatoires
au niveau de l’intestin. Plusieurs études rapportent l’amélioration des signes chez les autistes lors de
l’application de régimes riches en vitamine B6 et en magnésium. Dans ce cas, l’effet bénéfique de la
vitamine B6 serait dû à l’amélioration de la neurotransmission, effet potentialisé par l’adjonction du
magnésium.

De nombreuses études ont soulevé un lien entre les régimes sans gluten et sans caséine, et les
symptômes des TSA. Mais en dépit du nombre d’articles publiés sur cette thématique, les auteurs
déconseillent ce régime du fait de l’absence de faits cliniques rigoureux validant son application.

Certains scientifiques se préoccupent des habitudes alimentaires qui sont induites par l’autisme. On
rappelle que les personnes atteintes de TSA se caractérisent par divers comportements alimentaires : un
refus de la nourriture, une sélectivité alimentaire, de fortes préférences pour certains aliments et une
aversion pour d'autres. De plus, les enfants autistes souffrent souvent de problèmes gastro-intestinaux,
d'allergies alimentaires et d'anomalies métaboliques.

Les approches diététiques dans la prise en charge du patient autiste suscitent des espoirs chez les parents
de patient. Or, par l’invalidité scientifique des études menées sur le sujet, cet intérêt ne doit pas être mis
à l’écart en vue des nombreuses informations accessibles sur les sites Internet. Nous verrons ainsi dans
la dernière partie, en quoi le.la diététicien.ne joue un rôle majeur dans la prise en charge de l’autisme.
7, 15, 16
b. Rôle du diététicien.ne
Selon l’article L-4371, est considérée comme exerçant la profession de diététicien toute personne qui,
habituellement, dispense des conseils nutritionnels et, sur prescription médicale, participe à l'éducation et
à la rééducation nutritionnelle des patients atteints de troubles du métabolisme ou de l'alimentation, par
l'établissement d'un bilan diététique personnalisé et une éducation diététique adaptée.

Les diététicien.nes contribuent à la définition, à l'évaluation et au contrôle de la qualité de l'alimentation


servie en collectivité, ainsi qu'aux activités de prévention en santé publique relevant du champ de la
nutrition.

Ainsi les diététicien.nes assurent un rôle important dans les troubles alimentaires que peuvent rencontrer
les patients. Nous pouvons alors nous demander, par la complexité des troubles du spectre autistique,
quelle alimentation peut être mise en place dans la prise en charge de la maladie ?

Selon la littérature, de nombreuses stratégies existent afin d’optimiser la santé nutritionnelle du patient.
Voici quelques stratégies existantes :

-
Instaurer une routine alimentaire
-
Habituer progressivement à la nouveauté en mixant un aliment apprécié et un aliment non apprécié́
et en augmentant progressivement le dosage de l’aliment non apprécié
-
Utiliser des stimulations comme un bipper pour réguler la vitesse d’un repas

Il est important de mentionner que la prise en charge de la maladie n’est optimale que si elle prend en
compte tous les savoir-faire de l’équipe pluridisciplinaire. En effet, les objectifs, notamment diminuer les
symptômes des TSA, sont atteignables si toutes les personnes impliquées (professionnels de santé,
parents, patients) travaillent en collaboration. Cette collaboration permet ainsi de garantir un soutien et
des soins de qualité.
Conclusion
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), « La santé est un état de complet bien-être physique,
mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Pour cela, la
prise en charge diététique est importante dans l’amélioration de la santé nutritionnelle du patient. Ainsi la
prise en charge diététique participe à favoriser un meilleur état de santé du patient autiste.

De plus, malgré le peu de publications fiables concernant le lien entre la diététique et les TSA, le.la
diétécien.ne a un rôle primordial, tout d’abord, pour améliorer les troubles alimentaires rencontrés, puis,
pour apporter des informations crédibles aux parents par les contradictions rencontrées sur les études
menées.

De mon point de vue, le rôle du diététicien.ne est de favoriser un équilibre alimentaire par de l’éducation
nutritionnelle, et cela passe avant tout par de la prévention. Ainsi, la prise en charge de patient, notamment
de patients ayant des troubles neuro-développementaux, est garanti par la connaissance des rôles des
nutriments, ayant des bienfaits sur certains symptômes.

Il serait nécessaire, dans la diversité et la complexité de l’autisme, de s’intéresser aux autres approches
thérapeutiques notamment celle de la thérapie cognitive, mettant en lien l’alimentation, afin de réduire les
symptômes de la maladie.
Bibliographie
1 : Chokron S., Pieron M., Zalla T. (2014) Troubles du spectre de l’autisme et troubles de la fonction
visuelle : revue critique, implications théoriques et cliniques – https://www.cairn.info

2 : Fondelli Thomas (2012) – Autisme et problèmes d’alimentation – Centre Communication Concrète

3: Sharp W.G., Berry R.C., McElhanon B.O., Jaquess D.L. (2014) Dietary Diversity in Children with Autism.
In: Patel V., Preedy V., Martin C. (eds) Comprehensive Guide to Autism. Springer, New York, NY.

4 : CNSA (mai 2016) Troubles du spectre de l’autisme – Dossier technique

5 : Barthélémy C., Inserm (2018) Autisme – Dossier information – https://www.inserm.fr

6 : Grosbois E., Zacharie M. (2015) Troubles du spectre autistique et sélectivité alimentaire : intérêt d’une
intervention multi-sensorielle individuelle et intensive – Mémoire

7 : Lepoutre M. (2021) TCA associés à des conditions psychiques ou somatiques particulières – cours de
psychologie - https://www.netcampus.fr

8 : Ranjan, S., & Nasser, J. A. (2015). Nutritional Status of Individuals with Autism Spectrum Disorders:
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9 : Ledford, J. R., & Gast, D. L. (2006). Feeding Problems in Children with Autism Spectrum Disorders.
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10 : Carpita B., Muti D., Cremone I.M., Fagiolini A., Dell’Osso L. (2020) Eating disorders and autism
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11 : Peretti, S., Mariano, M., Mazzocchetti, C., Mazza, M., Pino, M. C., Verrotti Di Pianella, A., & Valenti,
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https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov

12 : Bonnet-Brilhault F. (2019) Prise en charge de l’enfant autiste : de l’annonce du diagnostic au projet


individualisé – La revue du praticien - https://www.larevuedupraticien.fr

13 : Amiec Recherche (2005) Dictionnaire des soins infirmiers et de la profession infirmière – 3ème édition
MASSON – Livre

14 : Hjiej, H., Doyen, C., Couprie, C., Kaye, K., & Contejean, Y. (2008). Approches substitutive et
diététique du trouble autistique de l’enfant : intérêts ou limites ? L’Encéphale

15 : AFDN (s.d.) Définition du diététicien en France – https://www.afdn.org

16 : Les diététistes du Canada (2012) Promouvoir la santé mentale par la saine alimentation et les soins
en nutrition - https://www.dietitians.ca

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