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Introduction :
Le critère de solvabilité de votre opérateur est le critère qui doit être primordial et
doit toujours passer avant tout autre considération.
Comment l’apprécier ?
I 1 Les cotations :
- les produits standards agricoles qui s’échangent sur des marchés physiques ou
virtuels par exemple. (Blé, lait de vache, broutards,…).
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Pour les premiers, les références (ou cotations) sont assez simples à trouver dans la
presse spécialisée ou sur internet. Il est cependant nécessaire d’intégrer un langage
spécifique qui correspond aux normes usuelles de commercialisation et qui n’est pas
toujours précisé sur les cotations.
Pour les seconds, les prix sont plus difficiles à trouver, il faut se déplacer
régulièrement, étudier les prix de la concurrence.
Pour beaucoup de produits agricoles, l’Etat français assure une veille constante et
diffuse des cotations gratuites accessibles à tous. Cette information gratuite est un
gage de libre circulation de l’information et donc de protection des agriculteurs.
Cette information nationale n’est pas contextualisée localement mais elle permet de
comprendre les évolutions de prix et de prendre conscience des échanges pour une
filière donnée.
I 2 la logistique
base
Cette base est la marge que les sociétés de commerce agricole prennent pour payer le
transport et regrouper l’offre des exploitations agricoles. Elle varie suivant la
distance entre le lieux de cotation, les besoins de marges de sociétés de
commercialisation ainsi que les évolutions du marché. Quand l’offre est rare, la base a
tendance à se réduire, quand elle est pléthorique, la base augmente.
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Comment réduire la base ?
2 exemples :
La base est différente car l’EA qui demande une benne alors que l’EA qui stocke et
expédie sous boisseau produit 3 services supplémentaires. Dans cet exemple, l’écart
est déjà de 10 € à 25 € par exploitation par tonne de blé.
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I 3 : La massification, le regroupemement de l’offre :
L’échange de produit agricole induit la nécessité d’un certain volume pour accéder aux
marchés. Il faut donc regrouper l’offre des EA pour pouvoir satisfaire certains
marchés.
Ex : Pour remplir un camion de bovins maigres pour l’Italie une semaine donnée, il faut
plusieurs exploitations car rares sont les exploitations capables de remplir un camion
de broutard maigres avec les seuls produits de leurs exploitations. D’où l’intérêt de
marchés ou de centres d’allotements.
Certains exploitants par leurs tailles peuvent arriver seuls à livrer des clients.
Sans aborder la notion de qualité, on observe donc qu’il existe déjà une différence
entre exploitations, sur la base de la prestation logistique qu’elle apporte à son client.
Les circuits courts permettent d’augmenter le prix ( sans parler de la qualité) car la
livraison d’un produit et son stockage après récolte par le producteur est un service
supplémentaire que l’exploitant rend au client. Cela lui permet de diminuer le nombre
d’intermédiaires dans la chaîne de valeur.
Il y a un premier point fondamental qui est méconnu. Chaque exploitant qui vend un
produit agricole a pour responsabilité de s’assurer de 3 qualités.
SLM :
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SAIN. L’exploitant commercialise un produit qui ne met pas en péril la santé des
utilisateurs de ce produit. Le produit agricole a été élaboré dans le respect des
lois qui régissent l’activité agricole en France.
Ex : Vendre un légume que l’on sait contaminer par un produit phytosanitaire
( erreur d’application )
Ex : Ne pas prévenir l’opérateur que le produit ne correspond pas tout à fait
aux critères attendus. Teneur en impuretés par exemple.
Il s’agit de la première qualité d’un produit. La notion de poids pour pouvoir être
comparé doit être exprimé à humidité constante pour les céréales (15%).
Pour les céréales, le taux d’impuretés rentre également en jeu sur le poids aux
normes. Si le lot contient plus de 2 % (1 % dans nombreux cas), votre client peut
retirer du poids de votre lot car il considère qu’il n’est pas aux normes.
Pour les expéditions de bovins maigres, il est appliqué une réfaction (diminution) sur le
poids des animaux d’environ 3 % (poids estimé du contenu digestif de l’animal).
La quantité d’eau dans le lait est également contrôlée pour éviter les fraudes sur les
litrages.
Pour les animaux abattus, le poids carcasse est une notion fondamentale. Il s’agit du
poids de l’animal une fois qu’il a été abattu. La présentation des carcasses est
standardisé entre tous les abattoirs. Elle est très contrôlée car elle peut faire l’objet
de fraudes. (retrait excessif du gras de couverture sur les bovins par exemple).
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II-2 Les critères technologiques
Ils sont plus ou moins nombreux et peuvent varier fortement entre les opérateurs
La tendance actuelle pour les agriculteurs est de demander des prix fermes.
L’opérateur commercial doit définir a priori la qualité du produit. (bovins maigres) . Il
prend un risque supplémentaire donc il augmente son besoin de marge.
Il n’en existe que 5 à être habiliter par l’INAO ( Institut national des appellations
d’origine).
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Les IGP : Indications Géographiques
Protégées.
L’agriculture biologique
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Ils sont délivrés par les pouvoirs publics et donc leur crédibilité en est d’autant
renforcée. De plus, les plans de contrôle obligent à un contrôle régulier de l’ensemble
des opérateurs de la chaîne (y compris en exploitation) donc diminue d’autant le
risque de fraude.
Le label rouge spécificité française est souvent couplé avec l’IGP.
Exemple de labels ou de marque non reconnus par l’État :
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Conclusion.
A partir de ces chapitres vous allez devoir enquêter sur le produit de votre choix.
- Expliquer les répercussions des critères qualité sur la formation des prix