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Objectifs de l’enseignement :
L’objectif est de faire des bilans économiques et environnementaux pour optimiser les
dépenses et améliorer l’impact environnemental de l’industrie des matériaux.
Connaissances préalables recommandées :
Les connaissances demandées pour étudier cette matière sont la thermodynamique, le transfert
de chaleur, la pollution atmosphérique, la pollution en déchet solide.
Contenu de la matière :
Chapitre I :
- Rappels sur la thermodynamique
- Rappel de la chimie de l’environnement et la pollution
Chapitre II : Calcul du bilan économique de fabrication des matériaux
I- Détermination des paramètres de l’entrée et la sortie
II- Calcul du bilan thermique
III- Calcul du bilan énergétique global
IV- Détermination du bilan économique final
Chapitre III : Analyse du Cycle de Vie (ACV) des matériaux
I- Notions de l’ACV
II- Détermination des impacts environnementaux des matériaux avant, lors et après la
fabrication et l’utilisation
III- Etablissement des formules de calculs
IV- Calcul de l’ACV
V- Commentaires sur l’écologie des matériaux analysés
Rappels thermodynamiques
La thermodynamique est la science dont le but de décrire les états d’équilibre d’un système
macroscopique. Alors il est indispensable de préciser la nature de l’état d’équilibre et en
particulier de définir les grandeurs qui le caractérisent. Plusieurs grandeurs d’état qui
caractérisent un système donné citons : T, P,U, V, N…..etc. toutes ces grandeurs ne sont pas
indépendantes. D’ailleurs, l’énergie interne (U) d’un système (corps pur) varie avec T, V, N
alors on pourra considérer que U est une fonction de T, V, N, on peut dire que U est une
fonction d’état. T, V et N jouent le rôle des variables d’état U(T, V, N).Fonctions d’état
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Une fonction d’état est une grandeur dont la valeur dépend de celle de chacun des variables
d’état choisies pour décrire un système. Les différentielles des fonctions d’état sont des
différentielles exactes (totales). Soit G une fonction d’état où G (X1,X2, X3……..Xn)
Pour tout système fermé, on définit une grandeur extensive et conservative, l’énergie interne
dont la variation ΔU égale le travail W plus la quantité de chaleur échangée avec le milieu
éxterieur.
On peut écrire :
ΔU= W +Q
L' entropie représente l'énergie interne emmagasinée par 1 kg de matière et par degré
Kelvin.Une transformation qui s'effectue à entropie constante est une transformation
ISENTROPE. Elle caractérise le degré de désordre du système à une température donnée.
Où ΔSext est l’entropie échangée avec le milieu externe, ΔSint est l’entropie créée au sein du
système.
ds = δQr/ T ➔ δQ =Tds
à partir des deux fonctions d’état U et S on peut construire d’autres fonctions d’état d’un
système pour décrire comment celui-ci se comporte au voisinage de son état d’équilibre. On
distingue la fonction d’énergie libre F, la fonction d’enthalpie et la fonction d’enthalpie libre
de Gibbs(G).
L'enthalpie représente l'énergie totale emmagasinée par 1 kg de matière pour une pression et
une température donnée. Une transformation qui s'effectue à enthalpie constante est une
transformation ISENTHALPE. On définit un fonction d’état extensive enthalpie (H) par
l’expression suivante :
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H=U+PV
Où
La ‘Chimie de l’Environnement’ est le domaine de la chimie qui traite de tous les aspects
chimiques des processus intervenant dans l’environnement. Elle aborde : Les principales
familles de substances chimiques présentent dans l'environnement, leurs propriétés ainsi que
leur distribution et transport dans les différents compartiments (air, eau, sol). L'objectif
général de ce domaine est d'apporter aux étudiants une vue d'ensemble de l'influence de la
chimie sur l'environnement de notre planète. L'accent sera mis sur les propriétés, les réactions,
les sources et les puits ainsi que sur la dangerosité des substances chimiques existantes ou
générées par la nature et par l'activité humaine pour chacun des domaines considérés : air,
eau, sol. Autrement dit la chimie de l’environnement a pour but de caractériser, à l’échelle
moléculaire, les processus contrôlant le fonctionnement et l’évolution des écosystèmes
naturels. Une meilleure compréhension du fonctionnement des écosystèmes est vitale au
développement de nouvelles techniques de production respectueuses des habitats naturels, à la
mise en place de politiques de gestion des ressources naturelles efficaces et au développement
de solutions adaptées aux problèmes de contaminations et de pollutions d’origines
anthropiques.
La pollution
Ces types de pollution sont des diffusions directe ou indirecte dans l'environnement de
polluants. On distingue : la pollution due aux déchets telle que les déchets ménagers ( Les
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ordures ménagères, les déchets encombrants des ménages (meubles, électroménager, …) dont
l'élimination doit être assurée dans des conditions définies par le maire. Les déchets ménagers
spéciaux tels que les huiles de vidange, les solvants, les piles, les déchets de peinture ; la
commune doit être en mesure d'indiquer les moyens de leur élimination), les déchets des
activités de soins, les déchets verts, les déchets issus de l’assainissement, les déchets
d’automobile…etc. on distingue trois catégories de déchets:
Parmi ces catégories, certains déchets font l'objet d'une réglementation spécifique. C'est le cas
des déchets d'amiante, des déchets hospitaliers, des boues de dragage, des boues de station
d'épuration, etc…
Les déchets dangereux peuvent sommairement être classifiés selon leur origine, leurs
propriétés chimiques, leur composition. Parmi ces critères, bon nombre d'entre eux font
référence aux risques potentiels liés à la santé de la personne qui manipule le produit ou le
déchet ou à la santé d'autres personnes qui pourraient également être exposées.
Il semble évident toutefois qu'une mauvaise gestion des déchets peut avoir des impacts
majeurs sur la santé des travailleurs et sur la santé publique … qu'il s'agisse d'un mauvais
choix quant à la filière d'élimination ou une mauvaise gestion, peu respectueuse de
l'environnement, du centre de traitement ou d'élimination.
La récupération pour la valorisation est d'autant facilitée qu'est bien organisé un tri à la source
permettant d'orienter les flux. D'un point de vue sanitaire, une mention spéciale doit être faite
de la valorisation des déchets organiques par production de compost à partir de la partie
organique des ordures ménagères triées par les ménages, à partir également des « déchets
verts » (tontes des pelouses, feuilles, bois, …) ou encore de boues de stations d'épuration.
Compostage et environnement :
La matière organique brute est transformée par une flore et une faune surtout microscopiques.
Cette transformation s'effectue soit :
> en phase aérobie (c'est-à-dire en présence d'oxygène), avec production de chaleur et de
compost par un processus de dégradation qui libère du CO2 et de la vapeur d'eau ;
> en phase anaérobie (en l'absence d'oxygène), avec production de chaleur et de compost par
un processus de digestion qui libère du méthane (méthanisation) revalorisé sous forme
énergétique. Dans ces 2 situations, outre le risque microbiologique, la qualité chimique du
compost produit dépend de la qualité du tri effectué en amont.
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Les risques associés au compostage (risques chimiques et microbiologiques) dépendent de
l'origine du déchet composté et des quantités de compost appliquées. Les populations
exposées sont les travailleurs sur les sites, les utilisateurs de composts, les personnes en
contact avec les sols amendés, les riverains et les consommateurs des dérivés alimentaires
végétaux et animaux issus des sols amendés.
Les déchets ménagers sont riches en microorganismes de toutes sortes (bactéries, virus,
champignons, levures). Le stockage et la fermentation favorisent particulièrement le
développement d'une flore bactérienne de type Gram, et de champignons de type aspergillus.
Il est possible que certains microorganismes pathogènes (virus de l'hépatite B, entérovirus,
bactéries pathogènes) persistent dans certains déchets.
Incinération et environnement :
L'incinération est une technique basée sur la décomposition thermique des déchets à haute
température. Il existe diverses technologies d'incinération. La nature des déchets à traiter
influence directement le choix des installations. En ce qui concerne l'efficacité de la
combustion des déchets, la nature et la quantité des contaminants émis, si le choix de la
technologie est important, les conditions d'opération sont également déterminantes. Divers
dispositifs sont utilisés pour épurer les effluents gazeux et les cendres volantes, fortement
polluants, évacués par les cheminées d'incinération.
Par ailleurs, la masse de déchets engendre un liquide très polluant, qui contient des substances
toxiques, des métaux lourds (notamment, l'arsenic (As), le cadmium (Cd), le mercure (Hg) et
le plomb (Pb)) et des composés organiques divers.
Le calcul d'un bilan thermique permet de connaître avec précision la quantité d'énergie qu'il
faudra pour chauffer et refroidir un local, la justesse de ce calcul est primordiale non
seulement pour le coût de l'installation, mais aussi pour son exploitation. Les éléments entrant
en compte dans ce calcul sont nombreux, il faudra connaître la nature, l'exposition, la surface
des murs, des parois vitrées, des plafonds, des sols, ces éléments étant multipliés par des
coefficients variables selon l'altitude, le rayonnement solaire, la localisation géographique.
D'autres éléments doivent être pris en compte comme le renouvellement d'air naturel ou
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mécanique, les divers ponts thermiques ainsi que les apports qui pondèreront le calcul par
exemple l'éclairage, l'occupation humaine, les appareils ménagers..etc. Nous nous limiterons à
une méthode de calcul simplifiée qui permet de faire une évaluation de ses déperditions.
Avec :
A : Aire de la surface d’échange de chaleur exprimée en (m²).
λ : Conductivité thermique de matériaux en W/m.ºC.
Cette équation est donnée dans le cas où λ est une constante.
Avec :
h : Coefficient d’échange de chaleur par convection exprimé en (W/m².ºC).
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A : Aire de la surface d’échange de chaleur exprimée en (m²).
Tp, Tf : Température de la paroi et du fluide respectivement (ºC).
Avec :
QR : Energie rayonnée exprimée en (Watt).
ε : Emissivité de la surface.
σ : Constante de Stefan-Boltzmann qui est égale à 5,67. W/m². .
T : Température exprimée en (ºK).
L’énergie rayonnée entre deux surfaces de températures T1 et T2 (T2>T1), s’écrit :
Avec :
A1 : Aire de la surface qui reçoit l’énergie à température T exprimée en (m²).
E : Facteur qui tient compte des pouvoirs émissifs e et e des surfaces aux températures
T1 et T2 avec :
Bilan économique :
Le bilan est établi à la fin de chaque exercice comptable (12 mois). Cependant, il est possible
d’établir un bilan intermédiaire pour une durée plus courte (situation en fin de semestre)
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Le bilan adapté au système simplifié ou modèle ABREGE (pour les comptabilités des
artisans et des petits commerçants, les Très Petites Entreprises (TPE) pour lesquels la
comptabilité est simplifiée.
Le bilan détaillé et adapté au système DEVELOPPE (pour les comptabilités des
sociétés,des groupes, des sociétés multinationales). Plusieurs présentations et supports sont
possibles et disponibles :
en tableaux juxtaposés,
en tableaux superposés (ou en liste),
en liasse de documents numérotés,
à l’aide de logiciels de comptabilité,
par logiciels de type « tableur »
L’étude économique nous a permis de connaître quelles sont les possibilités futures de
vente de votre projet. Elle permettra de voir si votre activité vous présentera des bénéfices ou
non.
a. Chiffres d’affaires (C.A) : C’est le montant (hors taxes) de vos ventes pour les prochaines
années. Pour le calculer, il suffit de multiplier le prix de vente unitaire (HT et qui sera gardé
constant sur les trois années) par la quantité produite annuellement.
b. Coûts d’achats : Connaissant la composition de votre produit ou service et des coûts
d’achat de chaque matière et les quantités nécessaires pour réaliser la production prévue, le
calcul des achats se fait par une opération de multiplication des éléments ci-dessus.
c. Frais de Personnel (F.P.) Dans l’étude technique, vous avez déterminé l’effectif que vous
allez utiliser dans votre projet ainsi que son évolution au cours des trois années à venir, et
vous avez aussi fixé les salaires que vous comptez attribuer à vos agents. Par la multiplication
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de chaque salaire annuel (12 mois) par le nombre d’agents correspondant et en ajoutant au
total des résultats obtenus, des charges sociales (CNSS, Assurances, etc. …) de l’ordre de
20% vous aurez calculé les F.P.
d. Autres charges externes : · Etant locataire, vous payez pour votre
local un loyer annuel.. · Avec l’utilisation de votre outil de production ou de travail, vous
allez consommer de l’eau de l’électricité (voir étude technique) qui nécessitera une dépense à
calculer. · Votre matériel aura besoin d’entretien qui coûtera une somme d’argent à calculer. ·
Il faudra penser à assurer votre projet contre l’incendie, le vol, etc.… d’où une dépense à
estimer. · Pour tenir votre comptabilité, vous aurez besoin d’une fiduciaire qui vous fera payer
ses services à évaluer.
➢ Transport et déplacement : Pour chercher les matières premières ou pour
livrer ses produits, pour transporter éventuellement son personnel, le projet
payera des frais de transport qu’il faut estimer entre 2 et 5 % du C.A. en
fonction de la nature du projet. ·
➢ Frais divers de gestion : Là aussi une estimation entre 1 et 3 % du C.A. est à
faire pour faire face aux frais de téléphone, publicité, etc.
Un coût peut être défini comme la somme des charges relatives à un élément (produit,
activité, fonction…). Autrement dit, le coût est constitué de l'ensemble des frais engagés dans
une opération, de quelque nature qu'elle soit. En règle générale, ces frais sont recensés dans le
compte de résultat, d'où l'utilisation du terme de charges.
Un coût représente la somme des ressources consommées par les activités nécessaires à la
mise en œuvre du processus d'élaboration et d'exploitation d'un produit ou d'un service.
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p = prix unitaire
c = coût variable unitaire
M = marge sur coûts variables totale
m = marge sur coût variable unitaire ; m est égal à : p – c
CA = chiffre d’affaires
Q = quantités produites et vendues
CF = coûts fixes
R = résultat
Dans le modèle du seuil de rentabilité, on cherche à déterminer le point à partir duquel les
charges fixes sont couvertes, ce qui correspond au moment où l’on va commencer à dégager
du profit. A partir de l’équation de résultat (différence entre produits et charges variables et
fixes) :
On peut en déduire que le seuil de rentabilité (exprimé en quantités) est atteint lorsque les
coûts fixes sont couverts par la marge sur coûts variables totale, c’est-à-dire encore, lorsque le
résultat, de négatif, devient nul pour basculer en positif, d’où :
les quantités au seuil de rentabilité (on parle aussi de « point mort ») sont mesurées par le
rapport entre les coûts fixes et la marge sur coût variable unitaire.
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Figure le seuil de rentabilité exprime en fonction des quantités
L’analyse de marché
Résultat de l’exercice = Total des capitaux propres à la fin de l’exercice – Total des capitaux
propres au début de l’exercice
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présentent sur le marché), la phase de maturité (les ventes du produit atteignent le maximum)
et la phase de déclin (les ventes diminuent).
Au cours de la première phase, le produit est nouveau sur le marché, le niveau des vents est
encore un peu important, alors l’entreprise doit faire connaitre le produit malgré les couts de
production, de distribution sont élevés l’unité productive doit apprendre à fabriquer le produit.
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