Reac Tsmie V06 06092012

REFERENTIEL EMPLOI ACTIVITES COMPETENCES
DU TITRE PROFESSIONNEL
Technicien(ne) Supérieur(e) de Maintenance Industrielle
Niveau III
Site : http://www.emploi.gouv.fr
SOMMAIRE
Pages
Présentation de l’évolution du Titre Professionnel .............................................................5
Contexte de l’examen du Titre Professionnel.....................................................................5
Tableau des activités ..........................................................................................................5
Vue synoptique de l’emploi-type.........................................................................................6
Fiche emploi type ...............................................................................................................9
Fiche activité type de l'emploi type ..................................................................................13
Fiche compétence professionnelle de l'emploi type ........................................................19
Fiche des compétences transversales de l’emploi type ...................................................43
Certificat complémentaire de spécialisation du titre .........................................................45
Fiche activité type du CCS ..............................................................................................47
Fiche compétence professionnelle du CCS ....................................................................49
Glossaire du REAC ..........................................................................................................55
Libellé réduit Code titre Type de document Version Date de Validation Date de mise à jour Page
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 3/58
Introduction
Présentation de l’évolution du Titre Professionnel
En 2012, la révision fait l’objet d’une reconfiguration du Titre Professionnel Technicien(ne) Supérieur(e) de
Maintenance Industrielle :
- en passant de 4 activités type à 3 activités type,
- en passant de 20 compétences à 16 compétences.
L'activité type d'extension reste inchangée.
Contexte de l’examen du Titre Professionnel
La reconfiguration fait suite à plusieurs analyses (enquêtes métier, offres d'emploi, entretiens longs, etc.) et
répond à la nécessité de mettre en phase la qualification avec la structure d'exercice de l'emploi afin
d'améliorer l'employabilité des détenteurs du titre ou d'une ou plusieurs activités.
En synthèse :
- Regroupement de deux activités en une seule pour réunir toutes les tâches d'interventions techniques.
- Regroupement et redistribution de compétences afin de clarifier leur lecture et leur contexte d'exercice.
- Référence à l'objet technique "installation industrielle" afin de repérer, de renforcer et d'élargir la
compétence technique.
Tableau des activités
Ancien TP Nouveau TP
CCP CCP
ETUDIER ET REALISER DES AMELIORATIONS Réaliser en sécurité la maintenance corrective et

D'UN SYSTEME DE PRODUCTION préventive d'installations industrielles, en contexte
INDUSTRIELLE d'exploitation
METTRE EN OEUVRE LA MAINTENANCE Assurer l'organisation et la gestion de maintenance
CORRECTIVE ET ANALYSER DES d'installations industrielles
DEFAILLANCES SUR DES EQUIPEMENTS
INDUSTRIELS
ASSURER L'ORGANISATION ET LA GESTION Etudier et réaliser les améliorations d'une
DE MAINTENANCE D'EQUIPEMENTS installation industrielle
INDUSTRIELS
DEFINIR ET METTRE EN OEUVRE LA
MAINTENANCE PREVENTIVE SUR DES
EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
CCS CCS
ETUDIER LA REALISATION ET ASSURER LA Etudier la réalisation et assurer la maintenance de

MAINTENANCE DE L'INSTRUMENTATION - l'instrumentation - régulation de procédés
REGULATION DE PROCEDES INDUSTRIELS industriels continus
CONTINUS
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Vue synoptique de l’emploi-type
N° Activités types N° Compétences professionnelles

Fiche Fiche
AT CP
Analyser une demande de maintenance préventive ou

corrective et préparer l'intervention, en concertation
1
avec l'exploitant et en intégrant la sécurité des
personnes et des biens
Mettre en œuvre, en sécurité, les actions préventives

2
d'installations industrielles
Réaliser en sécurité la maintenance corrective et Diagnostiquer et expertiser une défaillance sur une
1 préventive d'installations industrielles, en contexte 3 installation industrielle, y compris en exploitant de la
d'exploitation documentation en anglais
Mettre en œuvre, en sécurité, les actions correctives et

4 effectuer la mise en exploitation d'installations
industrielles
Rendre compte et garantir la traçabilité et la

capitalisation des interventions de maintenance sur un
5
progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par
Ordinateur
Etablir un plan de maintenance préventive

6
d'installations industrielles
Suivre et ajuster les coûts de la maintenance

7
industrielle
Assurer le suivi de la maintenance industrielle sous-

8
traitée et externalisée
Assurer l'organisation et la gestion de maintenance
2
d'installations industrielles Décliner la responsabilité sociétale de l’entreprise dans
9
les activités de maintenance industrielle
Renseigner et exploiter un progiciel de Gestion de

10
Maintenance Assistée par Ordinateur
Planifier les interventions et animer une équipe de

11 maintenance industrielle en respectant le cadre
réglementaire
Définir le potentiel d'amélioration d'une installation

12
industrielle
Améliorer un plan de maintenance préventive d'une

13
installation industrielle
Etudier et réaliser les améliorations d'une installation Etudier une amélioration technique sur des
3 14
industrielle équipements industriels
Réaliser et mettre en service une amélioration

15
technique sur des équipements industriels
Evaluer le projet d'amélioration d'une installation

16
industrielle
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Vue synoptique du Certificat Complémentaire de Spécialisation (CCS)
N° Activités types N° Compétences professionnelles

Fiche Fiche
AT CP
Etudier l'Instrumentation - Régulation d'un procédé

industriel continu dans le cadre d'une nouvelle
1
installation ou de la modification d'une installation
existante
Etudier la réalisation et assurer la maintenance de Mettre en service les équipements d'instrumentation

1 l'instrumentation - régulation de procédés industriels d'un procédé industriel continu dans le cadre d'une
2
continus nouvelle installation ou de la maintenance préventive
ou corrective d'une installation existante
Mettre en service les équipements de régulation d'un

procédé industriel continu dans le cadre d'une nouvelle
3
installation ou de la maintenance préventive ou
corrective d'une installation existante
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FICHE EMPLOI TYPE
Technicien(ne) Supérieur(e) de Maintenance Industrielle
Définition de l’emploi type et des conditions d’exercice (rubrique RNCP)
La maintenance industrielle recouvre toutes les actions techniques, organisationnelles, financières,

managériales durant le cycle de vie d'un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un état tel qu'il
peut accomplir la fonction requise. (Extrait de la norme NF FD X 60-000).
L'activité du Technicien Supérieur est repérée sur trois axes principaux, reflets des organisations et de la
structure de l'emploi en maintenance à ce niveau de qualification :
1/ Un ensemble de tâches de type "interventions techniques", en contexte d'exploitation : elles consistent à
effectuer, en autonomie, toutes les actions de maintenance préventives visant à prévenir l'apparition d'une
défaillance et toutes les actions de maintenance corrective pour rétablir le fonctionnement initial. Le
Technicien Supérieur intègre toutes mesures de prévention des risques ainsi que la mise en œuvre de la
Responsabilité Sociétale de l'Entreprise sur l'ensemble des composantes environnementale, économique
et sociétale, pour ses propres interventions ou pour celles des entreprises extérieures.
2/ La mise en œuvre d'outils et de méthodologies en exploitant des indicateurs (historiques de défaillance,
coûts, etc.) pour organiser et cibler les actions de maintenance préventives et faciliter l'activité
managériale, dans le respect de la stratégie engagée.
3/ La recherche de gains de productivité par les actions amélioratives afin d'augmenter la disponibilité, la
fiabilité ou la maintenabilité des biens. La vision critique et constructive du Technicien Supérieur, ainsi que
sa capacité de jugement, ont ici toute leur place et fournissent à la hiérarchie un éclairage attendu sur les
pistes d'amélioration.
Le Technicien Supérieur étant positionné sur une partie ou sur la totalité de ces activités en fonction de la
taille de la structure, il évolue alternativement au plus près des équipements pour les interventions
pratiques, en atelier de maintenance pour la remise en état de sous-ensembles, en bureau pour la gestion
et la préparation, voir en bureau d’étude pour la conception de modifications techniques.
Dans tous les cas, l'interaction avec les autres services est forte et notamment avec le service production
qui impose souvent ses contraintes de planification (par les astreintes par exemple). La maintenance peut
être centralisée, réalisée par des équipes détachées dans les unités de production ou bien encore par le
personnel de production pour les deux premiers niveaux d'intervention (Niveau I et II - norme AFNOR).
Quant à la sous-traitance, elle est sollicitée pour une part stable d'environ 30% de l'activité, en moyenne.
Secteurs d’activité et types d’emplois accessibles par le détenteur du titre (rubrique RNCP)
Les différents secteurs d’activités concernés sont principalement :

Entreprises de fabrication de biens dans les secteurs métallurgie, agroalimentaire, pharmaceutique,
plasturgie, automobile, chimie, etc.
Entreprises de production d'énergie (nucléaire, éolien, etc.), de transport de personnes (aérien, rail, câble,
etc.).
Entreprises de service (santé, hôpitaux, loisirs, etc.).
Les types d’emplois accessibles sont les suivants :

Technicien(ne) de maintenance industrielle, Technicien(ne) de maintenance d’équipements de production /
fabrication / exploitation, Electrotechnicien / électromécanicien / mécanicien / automaticien de
maintenance.
Responsable de maintenance industrielle, chef d'équipe en maintenance industrielle.
Technicien(ne) méthodes maintenance.
Réglementation d’activités (le cas échéant) (rubrique RNCP)
Habilitation électrique
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Liens avec d’autres certifications (le cas échéant) (rubrique RNCP)
Néant
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Liste des activités types et des compétences professionnelles
1. Réaliser en sécurité la maintenance corrective et préventive d'installations industrielles, en contexte

d'exploitation
Analyser une demande de maintenance préventive ou corrective et préparer l'intervention, en concertation
avec l'exploitant et en intégrant la sécurité des personnes et des biens
Mettre en œuvre, en sécurité, les actions préventives d'installations industrielles
Diagnostiquer et expertiser une défaillance sur une installation industrielle, y compris en exploitant de la
documentation en anglais
Mettre en œuvre, en sécurité, les actions correctives et effectuer la mise en exploitation d'installations
industrielles
Rendre compte et garantir la traçabilité et la capitalisation des interventions de maintenance sur un
progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur
2. Assurer l'organisation et la gestion de maintenance d'installations industrielles

Etablir un plan de maintenance préventive d'installations industrielles
Suivre et ajuster les coûts de la maintenance industrielle
Assurer le suivi de la maintenance industrielle sous-traitée et externalisée
Décliner la responsabilité sociétale de l’entreprise dans les activités de maintenance industrielle
Renseigner et exploiter un progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur
Planifier les interventions et animer une équipe de maintenance industrielle en respectant le cadre
réglementaire
3. Etudier et réaliser les améliorations d'une installation industrielle

Définir le potentiel d'amélioration d'une installation industrielle
Améliorer un plan de maintenance préventive d'une installation industrielle
Etudier une amélioration technique sur des équipements industriels
Réaliser et mettre en service une amélioration technique sur des équipements industriels
Evaluer le projet d'amélioration d'une installation industrielle
Compétences transversales de l’emploi (le cas échéant)
Mobiliser un comportement orienté client et une posture de service

Faire preuve d'amélioration, d'innovation et de créativité
Travailler en autonomie
Liste des activités types d’extension de spécialisation de l’emploi (le cas échéant)
4 - Etudier la réalisation et assurer la maintenance de l'instrumentation - régulation de procédés industriels

continus
Etudier l'Instrumentation - Régulation d'un procédé industriel continu dans le cadre d'une nouvelle
installation ou de la modification d'une installation existante
Mettre en service les équipements d'instrumentation d'un procédé industriel continu dans le cadre d'une
nouvelle installation ou de la maintenance préventive ou corrective d'une installation existante
Mettre en service les équipements de régulation d'un procédé industriel continu dans le cadre d'une
Niveau et/ou domaine d’activité (rubrique RNCP)
Niveau III (Nomenclature de 1969)

Convention(s) :
Code(s) NSF :
201 r - Technologies de commandes des transformations industrielles
Fiche(s) Rome de rattachement (rubrique RNCP)
I1304 Installation et maintenance d'équipements industriels et d'exploitation

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FICHE ACTIVITÉ TYPE DE L'EMPLOI TYPE
N° 1
Réaliser en sécurité la maintenance corrective et préventive d'installations

industrielles, en contexte d'exploitation
Définition, description de l’activité type et conditions d’exercice
Les actions préventives regroupent toutes les actions qui visent à réduire la probabilité de défaillance d'une
installation. Elles consistent à mettre en œuvre, avant l’apparition de la panne, un plan de maintenance
préventive construit qui précise toutes les modalités d’intervention. Lorsque la prévention n’est pas
suffisante pour éviter la défaillance, l’installation nécessite des interventions correctives.
Les installations industrielles font référence à un ensemble d'équipements et de machines mobilisés et liés
entre eux pour une production ou un process, fabriqués pour une exploitation professionnelle en conditions
souvent sévères (cadences, environnement, durée de vie, dimensionnement, etc.) et constitués de
composants de technologies multiples (mécanique, électrique, pneumatique, hydraulique, instrumentation-
régulation, automatisme, asservissements, etc.), aux fonctionnalités parfois complexes.
Les interventions comportent généralement trois étapes, qui peuvent être incorporées les unes dans les
autres : une étape de préparation qui consiste à définir tous les moyens et les conditions de l’intervention,
en sécurité et en respect de la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE). Une étape de mise en œuvre
qui répond à un objectif de qualité et de productivité (respect des temps alloués, du cahier des charges).
Enfin, une étape de restitution de l’équipement et de compte-rendu afin de former, d’informer et de
capitaliser toutes informations sur l’intervention.
Le Technicien Supérieur intervient dans les deux cas en contexte d’exploitation, c'est-à-dire qu’il doit
considérer l’installation comme pleinement intégrée dans un processus de fabrication, outil de production
comptabilisé dans un planning, mais indisponible momentanément, le temps de réaliser les actions
correctives ou préventives. Dans ces conditions, les temps d’interventions sont comptés et l’exploitant doit
en être informé. Le respect de toutes les mesures de sécurité doit être absolu, sur site ou en atelier : accès
règlementé à la zone d’intervention, mise en sécurité des biens et des personnes, formation à la
prévention des risques et habilitation (exemple : habilitation électrique BR). La fin d’intervention doit
comporter une phase de restitution de l’installation à l’exploitant avec constat de retour à l’état initial de
bon fonctionnement.
Les actions préventives sont programmées et réalisées par les équipes internes ou en sous-traitance
pendant les temps de mise à disposition de l’installation : suivant le type de process, les actions sont
parfois réalisées le Week-end ou la nuit. Le Technicien Supérieur peut ainsi réaliser des visites, des
contrôles, des mesures ou des échanges standards (pièces d'usures, matériels, composants), des
réglages, des opérations de lubrifications et de resserrage.
Les actions correctives sont, pour leur part, difficilement planifiables ; elles interviennent à tout moment,
même si certains paramètres peuvent constituer des indices de probabilité d’apparition de panne
(vieillissement de l’équipement, présence de forte chaleur, augmentation des cadences, etc.).
Réglementation d’activités (le cas échéant)
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Liste des compétences professionnelles de l’activité type
Analyser une demande de maintenance préventive ou corrective et préparer l'intervention, en concertation

avec l'exploitant et en intégrant la sécurité des personnes et des biens
Diagnostiquer et expertiser une défaillance sur une installation industrielle, y compris en exploitant de la
documentation en anglais
Mettre en œuvre, en sécurité, les actions correctives et effectuer la mise en exploitation d'installations
industrielles
Rendre compte et garantir la traçabilité et la capitalisation des interventions de maintenance sur un
progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur
Compétences transversales de l’activité type (le cas échéant)
Diagnostiquer un problème et le résoudre

Organiser, préparer une action
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N° 2
Assurer l'organisation et la gestion de maintenance d'installations industrielles
Le Technicien Supérieur exploite un ensemble d'outils et se dote de méthodes afin d'organiser et de

planifier les tâches de maintenance, mobilisées autour du fonctionnement correct des installations, avec un
objectif d'augmentation de la productivité et de réduction des coûts. Il contribue au développement durable
car il applique concrètement au service maintenance la responsabilité sociétale de l'entreprise sur
l'ensemble des dimensions environnementales, économiques et sociales.
Le processus consiste à collecter un ensemble d’informations, existantes ou prévisionnelles, provenant

des constructeurs de l’installation, des indicateurs sur les historiques de défaillance, des paramètres de
production, des coûts, puis à formaliser, à partir d'une méthodologie d'analyse, un plan de maintenance
préventive, des gammes, des modes opératoires. L'organisation vise à distribuer l'activité formalisée par
un planning et des bons de travaux, en fonction des compétences humaines, de la disponibilité et de la
stratégie du service (maintenance interne ou externe par exemple), tout en respectant la sécurité et la
règlementation du travail.
Le Technicien Supérieur maîtrise les outils informatiques (GMAO, bureautique et tableur, gestion de
planning) et sait mettre en place et analyser des indicateurs de maintenance (maintenabilité, fiabilité,
disponibilité, analyse de ratios, etc.).
Suivant la taille de la structure dans laquelle il évolue, son action s'inscrit en conformité avec la stratégie
de maintenance de l'entreprise. Alternance d'activités de collecte et d'analyse pour la partie gestion, le
Technicien Supérieur travaille en équipe ou seul, sur le lieu de production ou en bureau. Pour la partie
organisation et animation d'équipe, il est fréquement au contact de ses collaborateurs, auprès des
équipements ou en atelier de maintenance; il cottoie également les autres services pour coordonner les
actions.
Les plages horaires d'exercice sont fonction de l'activité de l'entreprise (travail posté, astreintes, de jour,
etc.).
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Décliner la responsabilité sociétale de l’entreprise dans les activités de maintenance industrielle
Renseigner et exploiter un progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur
Planifier les interventions et animer une équipe de maintenance industrielle en respectant le cadre
réglementaire
Évaluer des performances et/ou des résultats

Diriger une équipe
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N° 3
Etudier et réaliser les améliorations d'une installation industrielle
Le Technicien Supérieur étudie et met en place des actions visant à améliorer la disponibilité et la
performance des équipements, la qualité et le coût des produits fabriqués, la sécurité des personnes et
des biens.
L'objectif est de rechercher les gains de productivité par l'amélioration afin d'obtenir une production plus
fiable, plus flexible en qualité et en quantité, dans un contexte règlementaire de sécurité optimale.
A partir de son observation in situ des installations en exploitation et en analysant un faisceau

d'informations, le Technicien Supérieur construit un dossier argumenté en considérant l'ensemble des
champs technique, humain, organisationnel et financier. Toutefois, au niveau de qualification III, l'étude
menée jusqu'à son terme concernera principalement les trois premiers champs en ciblant deux actions :
l'amélioration d'un plan de maintenance préventive et une étude technique.
Une des améliorations repérées en maintenance préventive est la mise en place d'une maintenance
préventive conditionnelle ou prévisionnelle. Elle est conditionnée par une surveillance des paramètres de
fonctionnement et par des prévisions de dégradation du bien.
Concernant l'amélioration technique, un des champs d'investigation privilégié concerne la sécurité des
installations avec la prise en compte de la règlementation, par exemple la directive machine. La démarche
s'apparente au processus habituellement suivi par les bureaux d'étude conception-modification sur
l'ensemble des technologies rencontrées sur les équipements industriels. Le Technicien Supérieur est
mobilisé sur l'ensemble du projet, de la rédaction du cahier des charges jusqu'à la réception du projet,
sans omettre la formation et la capitalisation de toutes les informations renseignant la vie de l'équipement.
Dans tous les cas, le Technicien Supérieur maitrise les techniques de présentation et de communication
afin de défendre son projet par une argumentation construite et structurée.
Les activités de conception sont principalement réalisées en bureau, voir bureau d'étude, à l'aide des outils
informatiques.
La phase de réalisation et de mise en service comporte généralement des actions près des équipements,
mais la diversité des projets entraine des contextes très différents (exemple : travail de bureau presqu'en
totalité pour la mise en place d'une GMAO).
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Réaliser et mettre en service une amélioration technique sur des équipements industriels
Travailler en équipe
Recueillir et/ou représenter une information visuelle
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FICHE COMPÉTENCE PROFESSIONNELLE DE L'EMPLOI TYPE
N° 1
Analyser une demande de maintenance préventive ou corrective et préparer

l'intervention, en concertation avec l'exploitant et en intégrant la sécurité des
personnes et des biens
Description de la compétence – processus de mise en œuvre
Le Technicien Supérieur s'appuie sur sa connaissance des compétences disponibles dans l’équipe de
maintenance ainsi que sur l'analyse d'un ensemble de critères complémentaires pour définir les modalités
d’intervention : réalisation interne ou externe, échange standard, réparation, échange fonctionnellement
équivalent, etc. Il en déduit la préparation de l’intervention en précisant, pour lui ou pour le compte de tiers,
chaque phase et tous moyens nécessaires, dans le cadre règlementaire, de sécurité et de développement
durable.
Contexte(s) professionnel(s) de mise en œuvre
En concertation avec le demandeur et en respectant la stratégie du service maintenance, le Technicien

Supérieur exploite l'ensemble des modalités mis à sa disposition pour préparer l'intervention: outils
informatiques, visite des équipements sur le lieu d'exploitation pour repérer par exemple l'accessibilité ou
les contraintes sécuritaires, exploitation des dossiers techniques et historiques machines, échanges de
vive voix avec les collaborateurs ou sous-traitants, collecte des autorisations d'intervention le cas
échéants, etc. En fonction de l'urgence de l'intervention, cette phase préparatoire peut être parfois réalisée
dans un contexte professionnel tendu : il convient dans ces circonstances, de garder sa faculté d'analyse
et d'anticipation sans confondre rapidité et précipitation. Une partie de la préparation se fait généralement
hors lieu d'intervention; il faut donc imaginer et anticiper le déroulement dans les moindres détails et le fait
d'avoir pratiqué est un avantage certain.
Critères de performance
La sécurité des biens et des personnes a été intégrée pour la mettre en œuvre sans faille lors de
l’intervention.
L’analyse est conforme à la stratégie de maintenance pour définir les modalités d'intervention.
La préparation repère de manière exhaustive, si possible, toutes les phases et tous les moyens de
l’intervention.
Les interventions similaires précédentes sont exploitées pour améliorer les performances : gain de temps
principalement.
Savoirs, savoir-faire techniques, savoir-faire relationnels, savoir-faire organisationnels
Analyse de risques et sécurité : textes règlementaires, habilitations, permis d'accès, équipements de

sécurité (EPI)
Contexte et limites d'utilisation des outils, outillages et appareils de mesure
Utilisation de la GMAO : pièces détachées, visu des stocks, édition des bons de travaux
Lecture des dossiers machines (technique, historique, etc.)
Notions de coût d'intervention et pertes d'exploitation en fonction des typologies d'équipements (moyens
généraux, machines, etc.) et des modalités d'intervention (stratégie de l'entreprise)
Mode de fonctionnement des services (production-exploitation, magasinage)
Développement durable : exemple: circuit de collecte des consommables usagés (huiles, produits
toxiques)
Repérage exhaustif de tous les équipements concernés.
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Préparation et vérification des moyens : outils, outillages, appareils de mesure, composants et
consommables, dossiers techniques machines, historiques, équipements de protection (EPI) et de
sécurisation.
Obtention des autorisations, des ordres de mission, des bons de travaux.
Rédaction de modes opératoires d'intervention.
Travail important d'échanges et d'explicitation avec tous les acteurs qui peuvent potentiellement avoir une
incidence sur l'apparition de la défaillance
Exploitant : expliciter l'apparition de la défaillance, d'éventuels modifications de paramètres de
fonctionnement (cadence, qualité, etc.)
Services connexes à la production: exemple service qualité, méthode, travaux neufs
Autres intervenants de maintenance : coordonner les actions de diagnostic sur des sites étendus ou sur
une installation complexe
Fabricant-constructeur de langue française ou non: obtenir toutes informations techniques sur les
équipements
Anticiper et se mettre mentalement "dans" l'intervention.

Ne pas hésiter à se faire un "pense-bête" écrit ou listes d'opérations récurrentes.
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N° 2
Préparer, organiser et effectuer les opérations de maintenance préventive sur des installations industrielles
composées d'un ou plusieurs équipements de production (process, énergies). Les technologies mises en
œuvre sont multiples et combinées, traditionnelles ou plus sophistiquées, avec des composants
électriques, mécaniques, pneumatiques, hydrauliques, d'instrumentation-régulation, des automates
programmables industriels, des asservissements entre équipements... . Ces opérations sont définies par le
plan de maintenance préventive et visent à prévenir les pannes, et à détecter au plus tôt les défaillances
potentielles.
La compétence s'exerce seul ou en équipe, généralement sur un site de production industrielle, le plus
souvent en dehors des phases d'exploitation des installations. Les opérations peuvent ainsi être
programmées le Week-end ou dans le cadre de "grands arrêts" de maintenance. Le port des équipements
individuels de protection et le respect des règles de sécurité sont impératifs. Le Technicien Supérieur doit
être habilité conformément à la prescription UTE C 18-510. Les opérations de maintenance préventive
doivent être réalisées conformément aux modes opératoires définis par le plan de maintenance préventive.
Cependant, le Technicien Supérieur profite de ses tournées ou rondes pour détecter toutes les anomalies
dans l'atelier et alerter ou prendre toutes mesures visant à y remédier.
Toutes les opérations prévues par l'échéancier sont réalisées de manière exhaustive et rigoureuse.
Lorsque certaines opérations nécessitent des arrêts de production, le Technicien Supérieur met tout en
œuvre pour réduire le temps d'arrêt. Au redémarrage, l'équipement fonctionne comme à l'initial. Les
mesures sont réalisées selon les procédures en vigueur et avec des instruments contrôlés : la fiabilité des
informations est primordiale (unités de mesure, ordre de grandeurs). Après l'intervention, le lieu de travail
est propre et rangé. Les comptes-rendus sont renseignés conformément à l'intervention et sont
exploitables par des tiers.
Documents de la maintenance
Pièces d'usures et consommables usuels en maintenance industrielle
Schémas et plans électriques, mécaniques, pneumatiques, hydrauliques, régulation-instrumentation,
GEMMA, GRAFCET, logigramme...
Symbolisation et repérage des composants industriels
Structure d'un système automatisé
Méthodes d'utilisation et de vérification des appareils de mesures
Technologies de raccordement, de liaison, d'assemblage des composants industriels quelle que soit la
technologie
Technologies des capteurs, des actionneurs
Les lubrifiants: caractéristiques et utilisation
Principe de l'analyse vibratoire
Principe de la thermographie infrarouge
Normes et règles de sécurité pour intervenir sur des équipements industriels
Instructions générales de sécurité d'ordre électrique, recueil UTE C 18-510
Préparer une intervention de maintenance préventive

Effectuer des contrôles sensoriels sur des équipements industriels
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Réaliser des mesures de contrôles et de vérification dans les domaines électriques, mécaniques,
d'instrumentation-régulation,...
Maintenir les appareils de mesures: contrôles, suivi des vérifications périodiques et des étalonnages.
Relever des compteurs, des niveaux, des indicateurs,...
Contrôler des organes de sécurité: capteurs, détecteurs,...
Remplacer des pièces d'usures et des consommables
Rendre compte par écrit et renseigner un logiciel de gestion de la maintenance
Former des opérateurs, agents, techniciens, à la réalisation des opérations de maintenance préventive
Nettoyer et ranger un poste de travail
Autres intervenants de maintenance : coordonner les actions lors de travail en équipe

S/traitant : veiller à leur sécurité
Fabricant-constructeur: obtenir toutes informations techniques sur les équipements
Préparer les composants, les outils, instruments, documents nécessaires avant son intervention
Veiller et alerter sur tout risque potentiel pour les personnes et les biens
Analyser des situations et prendre des décisions rapidement
S'adapter de manière permanente aux nouvelles technologies
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N° 3
Diagnostiquer et expertiser une défaillance sur une installation industrielle, y

compris en exploitant de la documentation en anglais
Le diagnostic constitue la première étape du dépannage suite à une défaillance d'une installation
industrielle. Il consiste à :
Mettre en œuvre une démarche structurée de recherche de pannes afin d'émettre un diagnostic pertinent
et rapide qui remonte à la cause première du dysfonctionnement.
Examiner, analyser une défaillance pour proposer des actions correctives, des axes d'améliorations.
Evaluer les conséquences d'une défaillance pour assurer la pertinence technico-économique des actions
proposées.
Il s'effectue en grande partie sur le lieu de production et sur des équipements pluritechologiques, mais
n'exclue pas des phases en bureau ou en atelier lors de l'analyse des dossiers techniques, de validation
d'hypothèses, de confrontation avec d'autres collaborateurs ou d'analyse "à froid".
En général et suivant la taille des sites, le Technicien Supérieur est appelé pour des diagnostics évolués :
c'est le cas pour des process complexes, obtenus grâce à des équipements sophistiqués parfois
connectés entre eux, ou en raison de l'utilisation d'une technologie très particulière que ne maîtrisent pas
les équipes de première intervention présentes sur le terrain.
Cette étape est importante car elle va impacter les décisions pour traiter la défaillance : choix des
modalités (par exemple interne-externe), ampleur de la défaillance et donc de l'indisponibilité prévisible de
l'équipement (conséquences sur la production), planification, etc. Dans ce contexte, la pression est
souvent forte mais respectueuse de la part de l'exploitant.
Les interventions sont souvent réalisées sur des installations en fonctionnement, partiel voir dégradé :
dans ce contexte, le port des équipements individuels de protection et le respect des règles de sécurité
sont impératifs. Le Technicien Supérieur est généralement habilité par l'employeur au niveau BR
conformément à la prescription UTEC 18-510.
Le Technicien Supérieur est autonome et aborde bien l'ensemble des champs dans son analyse
(technique, humain, organisationnel, matière, etc.).
La cause première de la défaillance est identifiée rapidement et un premier plan d'actions est proposé et
argumenté d'un point de vue technico-économique, avec évaluation des conséquences indirectes
probables de la défaillance.
Lecture de plans, schémas, symboles, en mécanique-électricité-pneumatique-hydraulique-instrumentation-

régulation
Lecture et compréhension de langages de programmation : GRAFCET, Ladder, synoptique machine

Analyse fonctionnelle
Technologie des composants et matériels industriels
Techniques et appareils de mesures
Méthodologie de dépannage et outils d'analyse tels que: diagramme cause-effet, diagramme Pareto,
AMDEC, MRHD
Règles et procédures de sécurité liées aux interventions sur équipements industriels
Gestes et postures, manutention
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 23/58
Prescriptions UTE C 18-510
Anglais technique
Notion de coût en maintenance
Organisation et fonctionnement d'une unité de production
Exploiter une documentation, y compris en anglais

Collecter et analyser des informations
Mettre en œuvre une méthode structurée de recherche de pannes
Effectuer des tests, mesures, contrôles
Analyser, hiérarchiser des causes et des effets
Définir et chiffrer des actions correctives ou amélioratives
Evaluer les conséquences techniques et financières d'une défaillance
Tous acteurs qui sont partie prenante de près ou de loin avec l'équipement : recueil d'informations sur les
circonstances de l'apparition de la panne, analyse d'historique sur la même défaillance, etc.
Autres intervenants de maintenance : coordonner les actions lors de travail en équipe sur équipements de
grande taille (process impliquant plusieurs équipements par exemple)
Fabricant-constructeur: obtenir toutes informations techniques sur les équipements
S'informer sur tous changements pouvant avoir une conséquence sur l'équipement (changement de
cadence, de recette, etc.)
Utiliser un ou plusieurs outils méthodologique pour investiguer l'ensemble des champs (Ishikawa-5M, arbre
cause-effet, etc.)
Valider les hypothèses par des phases de test (méthode MRHD par exemple)
Le diagnostic est l'activité qui synthétise l'ensemble des compétences : savoirs et savoir faire
technologiques, relationnels, documentaire, etc. La méthodologie doit donc considérer tous ces champs en
même temps et n'exclure aucune hypothèse "à priori". La "prise de recul" pour aborder la défaillance est
indispensable, et la multiplicité des expériences dans ce domaine est source de réussite (diversité des
équipements et des contextes rencontrés).
Les méthodologies de diagnostic sont très abouties et formalisées; elles préconisent par exemple de
modifier un et un seul paramètre à la fois pour valider ou tester des hypothèses.
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 24/58
N° 4
Mettre en œuvre, en sécurité, les actions correctives et effectuer la mise en

exploitation d'installations industrielles
Suite à une phase de diagnostic, le Technicien Supérieur remet en état au plus vite l'équipement défaillant
en respectant la modalité choisie : échange standard, échange fonctionnellement équivalent ou remise en
état. En fonction de la stratégie du service maintenance de l'entreprise, il peut décider de procéder à une
action palliative puis planifie la réparation définitive nécessaire : dans ce cas, elle sera effectuée en différé,
par lui-même ou par un tiers (autre technicien de maintenance ou sous-traitance).
Il réalise ou conduit la mise en exploitation de l'installation, en s'assurant du fonctionnement à l'initial.
Les interventions sont réalisées soit sur le lieu d'exploitation de l'équipement (ateliers de lignes de
production, locaux de production d'énergie, espaces pour des process spécifiques, équipements extérieurs
de stockage, etc.), soit en atelier maintenance dans le cas de remise en état de sous-ensemble extrait de
l'équipement et nécessitant des outillages particuliers ou des travaux de longue durée.
De courtes phases en bureau sont parfois nécessaires : appels téléphoniques des constructeurs, définition
d'un composant de remplacement, étude du dossier technique machine avant remise en route (cahier des
charges), etc.
Les actions correctives sont souvent réalisées seul et en autonomie; les phases de (re)mise en service
sont parfois réalisées en équipe et en présence de l'exploitant.
Pour des interventions sur installations en exploitation, les délais sont généralement courts, dans des
conditions parfois difficiles (présence de chaleur, de bruit, accès restreints ou en hauteur) et la pression est
souvent forte de la part de l'exploitant.
le port des équipements individuels de protection et le respect des règles de sécurité sont impératifs. Le
Technicien Supérieur est généralement habilité par l'employeur au niveau BR conformément à la
prescription UTEC 18-510.
Après la remise en état, l'équipement fonctionne comme avant la défaillance, en respectant le cahier des
charges. S'il s'agit d'une remise en état par un élément fonctionnellement équivalent, les utilisateurs sont
informés des nouvelles conditions d'utilisation de l'équipement. Les procédures et modes opératoires, les
plans et schémas, le stock de pièces détachées sont mis à jour. S'il s'agit d'une remise en état palliative, la
réparation définitive est préparée et organisée: pièces détachées en commande, sous-traitants
sélectionnés et interventions planifiées, moyens spécifiques identifiés. Dans tous les cas, le lieu de travail
est laissé propre et rangé. Le système de gestion de maintenance est renseigné, le compte-rendu
comporte tous les renseignements pour être exploités par un tiers.
Règles de sécurité liées aux interventions sur équipements industriels

Schémas, plans en mécanique, électricité, pneumatique-hydraulique, instrumentation-régulation
Procédures de montage et démontage
Techniques de montage-démontage rapide
Technologie des éléments mécaniques industriels
Technologie des composants électriques industriels
Technologie des composants pneumatique-hydraulique industriels
Technologie des composants en instrumentation-régulation
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 25/58
Notion sur la résistance des matériaux
Transmission et transformation de mouvement
Variation de vitesse
Langages de programmation automate
Outils et outillages
Consommables de réparation
Moyens et techniques de mesure
Notion d'anglais technique
Documents réglementaires pour les interventions sur équipements industriels
Préparer et organiser une intervention de remise en état

Consigner l'état initial de l'installation
Procéder à des échanges standards sur une installation industrielle
Procéder à des échanges fonctionnellement équivalents
Remettre en état un sous-ensemble pluritechnologique
Régler, étalonner, paramétrer des composants ou installation industrielle
Remettre en service une installation industrielle
Réceptionner l'installation avec les utilisateurs
Rendre compte d'une intervention de remise en état
Autres intervenants de maintenance : coordonner les actions lors de travail en équipe sur équipements de
grande taille (process impliquant plusieurs équipements par exemple) ; échanger sur le déroulement de
l'intervention
Fabricant-constructeur : obtenir toutes informations techniques sur les équipements
Exploitant : il doit être informé des modalités d'intervention (date, durée, intervenants, consignation de
l'installation, etc.)
Responsable de service : prise de consigne et restitution orale sur le déroulement de l'intervention
Toutes mesures de sécurité seront prises au préalable

Compte-tenu de certains contextes d'intervention qui sont parfois difficiles, il convient d'être "en forme"
La concentration est nécessaire pour mener l'intervention comme elle a été planifiée
Phase de travail plutôt "individuelle" pour un échange standard
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 26/58
N° 5
Rendre compte et garantir la traçabilité et la capitalisation des interventions de

maintenance sur un progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur
A l'issue d'une intervention de maintenance, le Technicien Supérieur met à jour les dossiers de
l'installation, informe les utilisateurs de la nature et des conséquences de l'intervention, renseigne de
manière pertinente, les différentes rubriques d'un compte-rendu d'intervention. Si l'entreprise est équipée,
la saisie est réalisée sur un outil informatique de type GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par
Ordinateur). L'action garantit, par les informations qu'elle consigne, la possibilité de tracer tout incident de
fabrication imputable à un problème de maintenance.
Rendre compte, fait suite, au plus tôt, à tous types d'intervention de maintenance (préventive, corrective,
améliorative). Le travail est réalisé par écrit, si possible avec un outil informatique (GMAO ou ERP), et peut
s'accompagner également d'une restitution orale. Les postes informatique sont généralement situés dans
un bureau, dans l'atelier, ou peuvent prendre la forme de "PDA" (assistant digital personnel) transportés en
tous lieux du site d'exploitation.
Le compte-rendu est renseigné de manière pertinente, en utilisant un vocabulaire technique précis,

exploitable par un tiers; les informations sont fiables.
Tous les documents de la maintenance sont renseignés et mis à jour : dossier technique de l'installation,
registre de sécurité, GMAO, etc.
La consignation des informations est réalisée immédiatement après l'intervention (temps réel)
L'intervention est rapportée dans son ensemble, y compris sur les actions concernant le développement
durable, la suite à donner et les consignes qui s'y rapportent.
Structure et rédaction d'un compte-rendu d'intervention, techniques d'écriture

Utilisation des outils informatique : logiciel de gestion de maintenance (GMAO), logiciel de DAO électricité
et mécanique (base de modification et connaissance des fonctionnalités), bureautique, messagerie
Terminologie, vocabulaire technique
Renseigner un compte-rendu : ressources matérielles et humaines utilisées, organisation mise en œuvre,

difficultés éventuelles rencontrées, type d'intervention
Analyser et synthétiser des informations à transmettre
Renseigner des historiques
Mettre à jour les dossiers techniques ou transmettre les consignes de mise à jour à un personnel qualifié
(maitrise des outils DAO, schématique) : plans et schémas électriques, nomenclatures, plans mécanique,
etc.
Rédiger ou mettre à jour des modes opératoires
Rédiger des fiches de suivi matériel
Informer ou former des utilisateurs
Lister et identifier les besoins documentaires nécessaires à la traçabilité des installations et aux opérations
de maintenance préventive et corrective.
Identifier les personnes à informer (exemple: Responsable maintenance et exploitation)

S'exprimer clairement et en utilisant un vocabulaire précis lors de restitution orale
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 27/58
Dialoguer avec des spécialistes informatiques pour résoudre des problèmes d'exploitation de logiciels
(s'adapter à son interlocuteur).
Prendre des notes pendant le déroulement de l'intervention afin de faciliter le compte-rendu

Identifier toutes les composantes impactées par l'intervention : humaine (qui et quels services informer ?),
documentaire (dossier technique, ERP, sous-traitance, etc), organisationnelle, financière.
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 28/58
N° 6
A partir d'une analyse de criticité des installations, d'un ensemble d'indicateurs et des données
constructeur, le Technicien Supérieur formalise un plan de maintenance préventive pour l'ensemble des
installations. Il le décline en échéancier ou planning, fiches de visite ou bon de travail, gamme de
maintenance préventive et modes opératoires qui précisent toutes modalités d'intervention pour chaque
phase et pour tous les équipements.
La collecte des indicateurs et des informations sur les installations, ainsi que leur traitement et leur analyse
nécessitent l'utilisation fréquente des outils informatiques : GMAO, outils bureautique, etc. Même si cette
phase est principalement réalisée en bureau, le plan de maintenance doit être confronté à l'avis "retour"
des techniciens qui le mettent en œuvre "sur le terrain". Il constitue le fil directeur d'une part importante de
l'activité maintenance.
Le plan est opérationnel : rédaction claire et précise, planning exploitable pour la mise en œuvre, les
installations sont prises en compte de manière exhaustive
Les documents sont présents en totalité
La règlementation et la sécurité sont mentionnées sans faille
Exploiter les documents constructeurs qui contiennent les informations de maintenance préventives, y
compris en anglais
Calculer des dates en fonction d'une périodicité d'actions de maintenance
Situer les organes à maintenir sur un plan et sur l'équipement
Situer un équipement sur un plan d'implantation et dans les ateliers
Méthodes de calculs d'indicateurs (MTBF, ...)
Utiliser des outils d'analyse et de classement (Pareto)
Utiliser des logiciels de type tableur et base de données
Utiliser les principales fonctions d'une GMAO ou d'un ERP
Repérer et connaître la signification des champs contenus dans les documents de maintenance préventive
(planning, gammes, modes opératoires)
Réaliser une étude de criticité

Construire, renseigner et éditer un planning d'intervention de maintenance préventive avec un logiciel de
GMAO
Rédiger, renseigner et éditer des gammes de maintenance préventive, des fiches de visite, des bons de
travaux
Rédiger, renseigner et éditer des modes opératoires
Capitaliser les informations qui émanent des techniciens qui mettent en œuvre le plan de maintenance
préventive
Présenter un plan de maintenance préventive à sa hiérarchie en argumentant les actions programmées
Collecter dans un premier temps, de manière exhaustive, toutes les informations disponibles sur les
installations
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 29/58
La construction du planning doit tenir compte d'éventuelles contraintes des autres services et de
paramètres correctifs (changements de cadence, audit sur la production, caractère règlementaire ou
sécuritaire de priorité supérieure, etc.)
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 30/58
N° 7
Suivant la taille de la structure et l'activité du service maintenance, le Technicien Supérieur :

Met en place un suivi pour analyser les différents coûts liés à la maintenance puis propose des actions
correctives en cas de dérive.
Propose une enveloppe budgétaire dans le cadre de travaux de modifications ou d'améliorations des
équipements.
L'analyse des coûts liés à la maintenance nécessite la collecte d'informations auprès de différents services
de l'entreprise (comptabilité, production,...) ainsi que l'examen d'historiques d'interventions, y compris ceux
provenant des fournisseurs et des prestataires de service. L'outil informatique est fréquemment utilisé pour
faciliter les calculs.
Plus que l'exactitude parfaite des calculs, c'est plutôt l'évolution des coûts qui est significative : c'est donc
les méthodologies qui sont vérifiées pour être communes à tous les intervenants. Les éléments mis en
évidence par l'analyse sont pertinents. Les actions correctives proposées participent à la réduction des
coûts et sont réalistes.
Notions de "costing"
Calcul de structure de coût en maintenance : les coûts directs et indirects en maintenance industrielle, coût
d'exploitation, coût de défaillance, coût de non-production, coût de possession, coût de la non-sécurité...
Tableaux de bord et ratios
Calculer le coût d'une intervention de maintenance

Hiérarchiser les masses financières (Pareto)
Mettre en place des tableaux de bord
Proposer des actions correctives participant à la réduction des coûts de l'entreprise
Calculer le coût de travaux d'amélioration et le retour sur investissement
Collecte d'informations auprès du service gestion-comptabilité

Mise en place d'indicateurs renseignés par les techniciens d'intervention
Présentation des analyses à sa hiérarchie
Techniques d'analyse proposées dans les méthodologies d'études de coût
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 31/58
N° 8
A partir d'un contrat de prestations en maintenance, le Technicien Supérieur supervise les travaux réalisés
par les entreprises de sous-traitance en faisant respecter toutes les dimensions du contrat : cahier des
charges technique, délai, QSE, RSE. Le Technicien Supérieur s'assure notamment de la mise à
disposition de tous les moyens nécessaires (logistique, outils et outillages, autorisations de travail, etc.),
s'assure de la validité des autorisations et habilitations des sous-traitants et garantit la traçabilité de toutes
leurs interventions.
La sous-traitance en maintenance répond à des situations multiples : surcroit d'activité, absence de

compétence en interne, recentrage sur son métier d'origine, etc. A ces situations correspondent autant de
contextes de mise en œuvre différents : travail "aux cotés" de l'entreprise sous-traitante qui est intégrée à
part entière aux équipes internes, relation de type client-fournisseur, délégation totale basée
principalement sur le contrat, etc. Dans toutes les configurations, cela demande une véritable mobilisation ;
c’est le cas notamment lors de contrats épisodiques pour lesquels les exigences sont parfois plus élevées
que pour son propre personnel - afin de conserver le niveau de sécurité du site par exemple.
Un cahier des charges ou un contrat de maintenance a été établi ; il précise l'ensemble des champs de la
sous-traitance (RH, financier, délai-échéance, qualité attendue, sécurité, subordination, droits de propriété,
etc.) en évitant toute ambigüité. La traçabilité des interventions est disponible. Un processus d'évaluation
des entreprises prestataires a été défini sur des critères partagés. Un plan de prévention du site est
annexé. Des réunions et des groupes de travail sont programmés avec les entreprises prestataires pour
identifier au plus tôt les éventuelles dérives.
Les enjeux de l'externalisation de la maintenance

Les différentes formes de sous-traitance
Les termes d'un contrat de maintenance
Les plans de prévention
Les techniques d'animation de réunion
Construire et exploiter un contrat de maintenance

Etablir un cahier des charges technique
Assurer la supervision des travaux des entreprises prestataires
Animer des réunions
Adopter un comportement de type client-fournisseur avec les entreprises prestataire de service

Soigner l'accueil et respecter également les contraintes de l'entreprise prestataire
Préciser tous les champs qui peuvent prêter à confusion

Adapter le suivi aux prestataires et à l'état d'avancement du projet. Exemple : suivi rapproché au début,
puis espacement et transfert progressif des tâches
Définir clairement l'interlocuteur de l'entreprise d'accueil
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 32/58
N° 9
Décliner la responsabilité sociétale de l’entreprise dans les activités de

maintenance industrielle
Décliner au sein du service maintenance les axes énoncés dans le cadre de la responsabilité sociétale de
l'entreprise (RSE) et de la politique Qualité, Sécurité, Environnement, c'est à dire : mettre en œuvre les
procédures organisationnelles et techniques concrètes visant à garantir une activité en accord avec le
respect du développement durable sur l'ensemble des champs environnemental, économique et social.
Cette compétence s'inscrit dans un travail d'équipe au sein du service maintenance en y associant les
clients internes (service production) ou externes. Elle s'exerce à tout instant, dans toutes les activités de
maintenance et en tout lieu
Les actions pour le développement durable sont visibles et mesurables. Chaque intervention de
maintenance fait l'objet d'une demande et d'un compte-rendu. Des procédures et des modes opératoires
organisationnels et techniques ont été rédigés. Des procédures de contrôle et d'autocontrôle ont été
rédigées. Une documentation complète (dossiers machines, procédures, modes opératoires,...) est
accessible. Les outils élémentaires de la qualité (PARETO, ISHIKAWA,...) sont utilisés pour analyser les
données.
Code de l'environnement et règlementation en matière de collecte de consommables usagés (exemple:

huiles, métaux, etc.)
La règlementation sur les questions de sécurité
Calcul de rentabilité économique des mesures
Les documents de la qualité : normes ISO 9000, 14000, etc.
Les relations clients/fournisseurs
Les plans de prévention
Le contrôle et l'auto-contrôle
Les outils élémentaires de la qualité
Appliquer les normes et la règlementation aux activités de maintenance

Prendre des mesures pour faciliter le respect du développement durable: tri, recyclage, réparation,
réutilisation (règle des 3R)
Prendre en compte la RSE dès la préparation des interventions
Mettre en œuvre la traçabilité des interventions de maintenance
Participer à la rédaction des procédures HSE
Mettre en place les procédures de contrôle et d'auto-contrôle
Effectuer une analyse des risques
Assurer la traçabilité des interventions
Etre en mesure de communiquer avec des interlocuteurs différents (service qualité, entreprise de collecte)
Transmettre ses connaissances règlementaires à des tiers
Capitaliser les points de difficultés et points de vigilance en maintenance par partage d'expérience
Appliquer la RSE à chaque action élémentaire

S'auto-responsabiliser et partager "entre pairs"
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 33/58
N° 10
Renseigner et exploiter un progiciel de Gestion de Maintenance Assistée par

Ordinateur
A partir d'une formation à l'utilisation d'un progiciel GMAO, le Technicien Supérieur est capable d'utiliser
les fonctionnalités principales dédiées aux activités maintenance : Gestion des installations (codifications),
saisie des comptes-rendus, mise à jour des dossiers machines suite aux interventions corrective,
préventive et améliorative, gestion des éditions (plan préventif, gammes, bons de travaux), planification de
travaux, gestion de charge.
L'archivage des informations en GMAO peut être réalisé immédiatement après chaque intervention, ou en
différé dans le cadre d'une saisie groupée de plusieurs interventions. Cette dernière modalité comporte
l'inconvénient de mises à jour qui ne sont pas en temps réel.
La compétence s'exerce seul ou en collaboration avec les techniciens d'intervention qui collectent les
données. Leur analyse est réalisée avec le responsable de service.
Les modalités de saisie des informations sont uniformes pour tous les utilisateurs
La fiabilité des informations est bonne (95%)

Les informations sont exploitables (forme et fond)
La GMAO est configurée et opérationnelle
L'arborescence et le repérage des équipements sont réalisés
Les paramètres humains et techniques sont renseignés
Les indicateurs de maintenance sont disponibles
Les documents de la maintenance (BT, comptes-rendus, échéanciers, ...) peuvent être édités
Les indicateurs de maintenance et les tableaux de bord

Techniques rédactionnelles
Analyse fonctionnelle
Les systèmes de codification des équipements
La mise en œuvre d'un progiciel de maintenance
Connaître en complément les logiciels de bureautique (traitement de texte, tableur, présentation)
Structure de la documentation en maintenance industrielle
Normes techniques
Saisir des comptes-rendus

Mettre à jour des dossiers machines (nomenclature, maintenance, etc.)
Renseigner et éditer un planning de maintenance préventive
Renseigner et éditer des gammes et bons de travaux
Renseigner et éditer des modes opératoires
Renseigner et éditer un plan de charge
Visualiser le stock de pièces de rechange
Transmettre ses connaissances sur l'utilisation de l'outil
Communiquer avec les professionnels informatiques

Présenter des résultats d'analyse à sa hiérarchie
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 34/58
Uniformiser la saisie des informations entre les différents utilisateurs
Mettre à jour la base si possible en temps réel pour fiabiliser l'outil
Se projeter pour imaginer l'utilisation des informations par un tiers
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 35/58
N° 11
Planifier les interventions et animer une équipe de maintenance industrielle en

respectant le cadre réglementaire
Le Technicien Supérieur planifie et distribue les interventions à réaliser en tenant compte des contraintes
de production et de la compétence technique des intervenants qu'il aura évaluée. Il garantit la mise à
disposition de tous les moyens matériels et logistiques, du respect de la sécurité, du cadre règlementaire
et de la politique de la direction en matière de RSE. Il suit la réalisation, évalue les écarts, propose des
actions correctives, le cas échéant.
Il anime une équipe d'agents et de techniciens, contrôle l'activité, met en place des moyens de motivation
et de communication et gère les situations conflictuelles.
Deux situations professionnelles peuvent se présenter :
1- dans le cadre du fonctionnement habituel d'un service de maintenance, le Technicien Supérieur est
responsable du service ou chef d'équipe; il est alors chargé de l'organisation technique et humaine du
service et de la coordination des équipes intervenantes. Il planifie et supervise les opérations tout au long
de l'année.
2- à l'occasion de grands arrêts de maintenance dans un fonctionnement en mode projet, le Technicien
Supérieur peut assurer la planification et le suivi des opérations du chantier de durée déterminée.
L'ensemble des composantes de la fonction sont prises en compte : technique, organisationnelle,

humaine, financière
Toute dérive est rapidement identifiée et rapportée à la hiérarchie
Une mesure des actions correctives est mise en place et commentée avec tous les acteurs (hiérarchie,
subordonnées)
Le fonctionnement et les contraintes des services connexes sont pris en compte (production, qualité)
La charge de travail est maitrisée et répartie de manière équilibrée
L'activité est connue à tout instant
Connaitre le déroulement d'une intervention (durée, contraintes techniques, phases, etc.)

Etre capable de réaliser un planning à l'aide d'un outil informatique
Mener un entretien technique avec un agent ou un technicien pour identifier ses champs de compétences
en maintenance
Connaitre des indicateurs de maintenance : renseigner, analyser, corriger
Identifier les outils, outillages, mesures, moyens de manutention, etc. nécessaires au métier ou au secteur
Etre formé à la prévention des risques industriels (électrique, mécanique, chimique, etc.)
Connaitre la règlementation des machines (Directive machine)
Connaître les principales dispositions du code du travail, du code pénal, des règlementations sur la durée
du travail
Etre formé à l'animation d'une réunion
Notions de management
Planifier les interventions (échéance, durée, contenu technique, coût, contributeur)
Evaluer les compétences techniques

TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 36/58
Distribuer la charge de travail
Mesurer et évaluer les écarts avec le prévisionnel et prendre toute mesure corrective
Mettre à disposition tous moyens matériels et logistiques
Faire appliquer la sécurité, la RSE et le cadre règlementaire (technique et humain)
Animer des réunions de service et de revue de projet
Gérer des situations conflictuelles simples
Adapter sa communication à l'interlocuteur et en fonction des problématiques (techniques, humaines,…)

Etre à l'écoute des dysfonctionnements
Alternance d'activité en groupe ou seul

Audit des moyens techniques et humains avant la planification
Confronter le service maintenance aux autres services connexes (production, qualité, méthode, achats)
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 37/58
N° 12
A partir des historiques et d'une expertise de type "audit", le Technicien Supérieur analyse le
fonctionnement existant et prévisionnel d'une installation (modes de défaillance, évolution de la fiabilité) et
développe une argumentation mettant en évidence les points à améliorer sur l'ensemble des composantes
technique, humaine, organisationnelle et financière.
En utilisant des outils statistiques sur les historiques et en observant in situ le fonctionnement de
l'installation en contexte d'exploitation, le Technicien Supérieur extrapole des données afin de prédire le
comportement d'un système et les gains escomptés.
L'ensemble des champs est pris en compte
Les modes de défaillance sont identifiés

Les calculs de fiabilité sont corrects
L'utilisation de l'outil statistique est faite à bon escient
Les points d'amélioration et les gains sont clairement mis en évidence
La mise en œuvre est identifiée
Les méthodes de traitement de l'information (courbe ABC, PARETO, méthode de l'actuariat,...)

L'AMDEC
Les lois statistiques
La fiabilité et la disponibilité
La législation relative à la sécurité des machines, à l'hygiène et l'environnement
Technique d'audit et d'observation d'une installation : mesures de productivité, interview, comparaison
entre équipements ou entre site, etc.
Réaliser l'analyse AMDEC du système de production

Déterminer les modes de défaillance des sous-ensembles
Calculer la fiabilité à partir des historiques des sous-ensembles
Prévoir l'évolution du taux de défaillance des sous-ensembles
Identifier les points du système à améliorer sur l'ensemble des composantes
Présenter une argumentation qui fait apparaître les gains
Imaginer les modalités de mise en œuvre
Savoir expliquer clairement les objectifs recherchés pendant les phases de recueil de données (auprès de
l'utilisateur de l'installation) et pendant les phases de présentation (hiérarchie, décideurs, financeurs, etc.
Le recueil d'informations qualitatives doit pouvoir être formalisée de manière quantitative.

Mener une réflexion sur l'ensemble de la compétence : depuis la collecte d'informations avec le regard
critique nécessaire jusqu'à l'identification des moyens pour la mise en œuvre.
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 38/58
N° 13
Optimiser les opérations de maintenance préventive systématique (rédaction de procédures, coûts des
opérations, modification des périodicités).
Surveiller les paramètres de dégradation de certains équipements afin de mettre en place une
maintenance préventive conditionnelle et/ou prévisionnelle.
Exploiter les informations collectées afin de proposer un plan d'actions correctives ou amélioratives.
Cette compétence nécessite des prises de décision dont les actions influent à moyen ou long terme sur le
système de production industrielle et sur la stratégie du service maintenance.
Ces prises de décision doivent donc être argumentées au vu des données techniques collectées, des
données économiques, des disponibilités et des contraintes de la production.
Le coût de la maintenance préventive systématique est connu

Une maintenance préventive conditionnelle et/ou prévisionnelle est mise en place
Les périodicités des interventions sont ajustées et optimisées à partir de l'analyse des données collectées
Des propositions d'actions correctives ou amélioratives existent et le gain escompté est mesuré
La maintenance conditionnelle et prévisionnelle

La TPM
L'auto maintenance
Les historiques
Les outils de traitement des données
Notion de coûts
Connaissance approfondie des technologies industrielles
Analyser le poids de la maintenance préventive dans les coûts de maintenance

Optimiser les opérations de maintenance préventive systématique (procédures, moyens, périodicités,..)
Mettre en œuvre une maintenance préventive conditionnelle et/ou prévisionnelle
Mettre en place la mesure de dégradation d'un bien
Exploiter les données collectées en vue d'établir un plan d'actions correctives ou amélioratives
Savoir présenter clairement les objectifs recherchés pour faire appliquer aux techniciens les actions
amélioratives
Argumenter pendant les phases de présentation (hiérarchie, décideurs, financeurs, etc.)
Les gains apportés par les mesures correctives aux plans de maintenance préventive nécessitent souvent
du temps avant de pouvoir être mesurés: la patience est de mise dans cette compétence où le
tâtonnement n'a pas sa place
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N° 14
Réaliser une étude technico-économique portant sur une amélioration de la disponibilité, de la sécurité et
de la qualité d'un équipement industriel obtenues par une amélioration technique et rédiger un dossier
complet de mise en œuvre comportant tous les plans, schémas, fournitures et modalités (cahier des
charges).
Cette compétence met en jeu des savoirs et savoir-faire technologiques dans le cadre de la recherche de
solutions, mais également économiques dans le cadre du chiffrage des solutions techniques retenues.
Le Technicien Supérieur imagine des solutions techniques et les formalise à l'aide d'outils informatique
(DAO), lui permettant de représenter ses choix. C'est une démarche proche de la conception industrielle
réalisée en bureau d'étude. Si ses compétences ne sont pas suffisantes dans certaines technologies, il est
capable d'expliquer un cahier des charges afin de faire réaliser par un tiers tout ou partie du projet.
Le cahier des charges est recevable techniquement (complet)

Le chiffrage de l'amélioration est précis
Le dossier de proposition d'amélioration est argumentée et exploitable jusqu'à la réalisation par tous les
intervenants, y compris en cas de sous-traitance de certaines phases
Le dossier de proposition d'amélioration comporte une procédure d'évaluation de l'amélioration
La maintenance améliorative
La maintenance dès la conception
Méthodologie d'élaboration d'un cahier des charges
Les Méthodes et outils de résolution de problèmes
Les techniques d'appels d'offres (sous-traitance)
Les critères d'évaluation de l'amélioration
Connaissance approfondie des technologies
Connaissance de logiciels DAO (électrique et mécanique)
Argumenter un dossier de proposition d'amélioration et obtenir l'autorisation de la mise en œuvre

Etablir le cahier des charges fonctionnel et technique de l'amélioration
Concevoir le dossier technique de réalisation en intégrant toutes informations sur les approvisionnements
(plans, schémas, nomenclatures, notices, etc.)
Effectuer le chiffrage de la réalisation en intégrant les coûts et retour sur investissement
Proposer un planning de réalisation en identifiant les ressources humaines
Relation multiples avec de nombreux interlocuteurs : hiérarchie pour présenter et valider le projet, experts
métiers pour la conception (BE mécanique et électrique, technicien de fabrication de pièces), sous-traitants
et fournisseurs pour le choix de composants et l'approvisionnement, techniciens pour la mise en œuvre,
service production pour la planification, etc.
La méthodologie est issue des compétences développées en bureau d'étude avec un champ d'intervention
propre à la maintenance qui se prolonge jusqu'à à la mise en œuvre, la réception industrielle, la formation
et la mesure de l'amélioration.
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 40/58
N° 15
Réaliser et mettre en service une amélioration technique sur des équipements

industriels
A partir du cahier des charges, effectuer et coordonner la réalisation, la mise au point et la mise en service
d'une amélioration sur un équipement industriel pluri-technologique en respectant les consignes de
sécurité propre à chaque technologie et à chaque process. Une réception industrielle est effectuée avec
l'exploitant et la formation est assurée pour lui transmettre les évolutions de conduite de l'équipement.
En fonction de l'importance de l'amélioration ou des compétences techniques nécessaires, le Technicien

Supérieur réalise lui-même l'amélioration ou il coordonne les techniciens de son service ou les techniciens
d'entreprises sous-traitantes. Un travail préparatoire peut être réalisé en atelier suivi d'une mise en œuvre
sur l'équipement.
La réalisation de l'amélioration est conforme au cahier des charges

La sécurité du chantier est respectée
Le niveau de sécurité de l'équipement n'est pas dégradé après l'amélioration
Tous les documents de maintenance sont mis à jour
L'ensemble des phases est réalisé, y compris l'action de formation
L'utilisation des outils et outillages

La sécurité liée à l'installation d'équipements industriels
La mise en conformité des machines
Les modes de marche
Les procédures d'essais et de mise en service
Les procédures de mise à jour des plans
Les PV de réception industrielle
Les actions de formation
Les outils GMAO
Installer ou coordonner l'installation d'un équipement industriel pluri technologique

Mettre au point et mettre en service l'équipement industriel
Effectuer la réception industrielle avec l'exploitant
Former l'exploitant
Mettre à jour la documentation et l'outil GMAO
Exploiter un outil informatique de gestion de projet
Liens relationnels multiples avec le concepteur du dossier d'amélioration (service maintenance, BE)
Travail en équipe avec l'ensemble des techniciens mobilisés sur la modification et sur la mise en service
(phases de test)
Echanges avec l'utilisateur de la machine lors des phases de réception et de formation
Valider chaque phase avant de passer à la suivante (points d'étape, revues de projet, etc.)
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N° 16
A partir du dossier d’amélioration, le Technicien Supérieur évalue les performances de l’installation afin de
valider les hypothèses émises lors de l’étude sur l'ensemble des composantes technique, humaine,
organisationnelle et financière.
Le Technicien Supérieur effectue toutes les mesures sur l’installation en exploitation, sans toutefois réduire
sa disponibilité ou ses capacités de production.
Le système de production fonctionne conformément au cahier des charges

Les gains sont mesurables et correspondent à ceux escomptés
Une procédure d'évaluation est mise en œuvre
Les techniques de mesure (productivité, cadences, etc.)

Les critères et seuils d'acceptabilité
La mise en conformité machine
Les techniques rédactionnelles (comptes-rendus, notes)
Extraire du cahier des charges les gains escomptés par l’amélioration

Mesurer les résultats après amélioration
Rédiger un compte rendu qui acte l’amélioration et décrit la nouvelle référence (cadence, qualité, etc.)
Travail de présentation commentée de compte-rendu à la hiérarchie
Travail de bilan qui met en regard l'amélioration réalisée et le cahier des charges. Il doit intégrer l’ensemble
des paramètres, y compris l'analyse du déroulement des travaux d’amélioration (éventuelle dérive des
coûts et délais)
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FICHE DES COMPÉTENCES TRANSVERSALES DE L’EMPLOI TYPE
Mobiliser un comportement orienté client et une posture de service
En s'appuyant sur des compétences techniques solides, le Technicien Supérieur exerce un métier de
service qui consiste à répondre aux attentes d'un client, qu'il soit interne ou externe. Il repère ses attentes
en termes d'objectif, de qualité, de délais et respecte ses exigences. Il le conseille afin d'établir une relation
de confiance et véhicule une image valorisante de son entreprise.
Le comportement ne provoque aucune gêne au client (discrétion et politesse)

L'écoute est bonne, la communication est fiable
Le comportement à l'intérieur comme à l'extérieur de l'entreprise a valeur d'exemple
Les attentes du client son assimilées, formulées (ou reformulées) et validées
La satisfaction du client est assurée et mesurée (devoir d'information sur l'état du travail en cours,
conseils,...)
Le Technicien Supérieur porte en permanence un regard critique mais constructif sur l'ensemble de ses
activités et sur l'environnement dans lequel il évolue : outils, outillage, méthodes, planification, exploitation
des installations, communication, RSE, etc.
Il propose des améliorations argumentées, en respectant le cadre administratif (hiérarchie et processus).
Les propositions sont argumentées et tiennent compte de l'ensemble des champs technique,
organisationnel, humain, financier.
Les propositions sont réalistes et prennent en considération l'historique de l'entreprise.
Les techniques de présentation sont maitrisées (outils informatiques, communication).
Dans le cadre général de la stratégie du service maintenance, le Technicien Supérieur est capable de
réaliser l'ensemble des activités repérées dans son emploi. Lorsqu'il ne maitrise pas, seuil, les
compétences, ou qu'elles se situent en limite de son champ d'activité, il est en mesure de développer une
stratégie de repérage de ces compétences chez des tiers ou de trouver toutes informations dans la
littérature technique, et de les mobiliser pour son objectif, sous sa directive.
Le Technicien Supérieur connaît les compétences de ses collègues et peut s'appuyer sur son réseau pour
rechercher l'information.
Les soucres d'informations écrites sont identifiées (documentation, sites informatiques, fabricants, etc.).
L'adaptation aux situations imprévues est développée : sang froid, réflexion, écoute, persévérance, sens
des responsbilités.
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CERTIFICAT COMPLÉMENTAIRE
DE SPÉCIALISATION DU TITRE
Technicien(ne) Supérieur(e) de Maintenance

Industrielle
Etudier la réalisation et assurer la maintenance de

l'instrumentation - régulation de procédés industriels
continus
FICHE ACTIVITÉ TYPE DU CCS
N° 1
Etudier la réalisation et assurer la maintenance de l'instrumentation - régulation de

procédés industriels continus
En tenant compte du contexte (nouvelle installation, modification d'une installation existante, dépannage,
...), des contraintes de délais, performances, qualité, sécurité, environnement, étudier la réalisation et/ou
assurer la maintenance préventive ou corrective de l'instrumentation - régulation de procédés industriels
continus.
Les principales tâches réalisées dans cette activité sont les suivantes:
- analyser le procédé industriel; exploiter le dossier technique
- choisir, dimensionner et spécifier le matériel d'instrumentation - régulation, déterminer leur coût et mettre
à jour le dossier technique
- dépanner, changer, configurer, programmer, régler, contrôler, étalonner les équipements
d'instrumentation
- "identifier" les procédés, régler et optimiser les boucles de régulation
Cette activité d'extension s'appuie sur les activités existantes du TSAII ou du TSMI et reprend donc
uniquement ce qui est spécifique aux procédés industriels continus.
Cette activité se réalise seul ou à plusieurs en fonction de la taille du projet ou de l'intervention ou de la

structure.
Habilitation pour les interventions sur des équipements présentant des risques électriques (UTE C18-510)
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FICHE COMPÉTENCE PROFESSIONNELLE DU CCS
N° 1
Etudier l'Instrumentation - Régulation d'un procédé industriel continu dans le

cadre d'une nouvelle installation ou de la modification d'une installation existante
Les éléments pris en compte sont :

- Le dossier de spécifications (analyse) fonctionnelles.
- Le dossier technique de l'installation avec les différents schémas (PI/TI, câblage, boucles de régulation,
blocs fonctionnels)
- Le planning de la réalisation ou de l'intervention; clauses du contrat ; les moyens humains et matériels;
- Les spécificités (vocabulaire, législation, organisation, normes, procédures, techniques...) propre au
domaine d'application et à l'instrumentation – régulation
Les moyens utilisés sont :

- Les outils de bureautique, éventuellement outils spécifiques de modélisation
- L'outil de réalisation des schémas électrique, PI (TI), boucles de régulation
- Les outils de simulation de régulation
- L'instrumentation et la régulation sont choisis en fonction des critères requis: économiques, techniques,
sécurité ... et bien dimensionnées par rapport au besoin
- Les documents de spécification et conception sont précis, exhaustifs et bien structurés
- La symbolisation normalisée est comprise et respectée
- Les contraintes du procédé sont correctement pris en compte
- Les procédures sont respectées
Savoir :
- Les principes de fonctionnement des procédés industriels continus mis en œuvre (génie industriel)
- Les principales grandeurs et lois physiques
- Les bases de calcul adaptée à la régulation des procédés industriels (fonctions de transfert)
- Les principes, technologie, utilisation des différents types de boucles de régulation et de leurs paramètres
: boucle de régulation simple, correcteurs: PID, prédictif, auto-adaptatif, retard pur, boucles complexes:
cascade, ...
- Les principes, technologies, utilisation des principaux capteurs, transmetteurs et actionneurs utilisés dans
- les principaux procédés industriels continus
- La symbolisation et les normes des types de schémas utilisés en instrumentation - régulation (PI/TI,
boucles de régulation, ...)
Savoir Faire Techniques :

- Identifier les caractéristiques du procédé
- Exploiter l'existant (dans le cadre d'une évolution ou modification d'installation): schémas, programmes,
C.R., matériels existants, contraintes diverses ...
- Effectuer le choix de la boucle de régulation appropriée au procédé (boucle simple, cascade ...)
- Effectuer le choix de l'instrumentation et des équipements de régulation appropriés au procédé
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 49/58
- Dimensionner et spécifier l'instrumentation avec l'aide des fournisseurs (calcul du CV d'une vanne, calcul
d'un organe déprimogène ...)
- Spécifier les caractéristiques techniques des équipements de régulation (régulateur, cartes d'axe ...) avec
l'aide des fournisseurs
- Participer à l'établissement des nomenclatures et du chiffrage des moyens humains et matériels
- Transmettre les informations aux Techniciens chargés de réaliser les schémas P.I. (T.I.)
- Identifier les caractéristiques et la spécification technique du procédé
- Réaliser les schémas de câblage et les schémas de boucles
- Réaliser les schémas de blocs de fonctions
Savoir Faire relationnels :

- Travailler en équipe avec les autres personnes, internes et externes au service, impliquées sur le projet
- Savoir chercher l’information (en français et en anglais) sur Internet, auprès des services d’assistance
client des fournisseurs, dans les notices techniques et les aides en ligne des outils, auprès de ses
collègues et des clients.
Savoir Faire organisationnels :

- Respecter les spécificités d’un développement en mode projet (respect des plannings et délais,
synchronisation avec les autres intervenants, suivi et rendu compte de l’activité …)
- Faire preuve d’autonomie dans les limites définies par l’organisation du projet
- Respecter les procédures internes d’organisation et les procédures qualité / sécurité / environnement
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N° 2
Mettre en service les équipements d'instrumentation d'un procédé industriel

continu dans le cadre d'une nouvelle installation ou de la maintenance préventive
ou corrective d'une installation existante
nouvelle installation ou de la maintenance préventive ou corrective d'une installation existante.

blocs fonctionnels)
- Les contraintes d'exploitation; procédures d'intervention sur les équipements de l'installation
- Les procédures de contrôle des chaînes de mesure
- La documentations techniques des outils utilisés (appareils de mesures, analyseurs ...) et des produits
d'instrumentation mis en œuvre
- Le cahier de recette
- Les problèmes répertoriés.

- Les procédés à réguler
- L'Instrumentation mis en œuvre dans le procédé à mettre en service (capteurs température, débit,
pression, niveau, pH, analyseurs…), vannes, …
- Le système d’acquisition ;
- Les instruments de mesures et d’étalonnage (multimètre, manomètre, calibrateur, banc de contrôle…)
- La console de programmation et de mise au point réseau (HART, …)

- La sécurité et les procédures sont respectées
- La méthodologie de mise en service des équipements est respectée (ex : ajustement) et les outils de
développement, de vérification et de mesure sont utilisés de façon adéquate
- Le câblage et les montages d'instrumentation sont conformes aux préconisations
Savoir :
- Techniques de montages, mise en oeuvre, réglage des principaux capteurs, transmetteurs et actionneurs
utilisés dans les procédés industriels continus mis en oeuvre
- Principe d'étalonnage et bases de métrologie des principales grandeurs physiques présentes dans les
procédés continus.
- Paramètres d'un système d'acquisition de mesures (échantillonnage, filtrage, gain, offset,
multiplexage,…)

- Installer les équipements, vérifier l'installation (montage, synchro ...)
- Contrôler les sécurités, alarmes.
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 51/58
- Régler, configurer, paramétrer les instruments: transmetteurs, actionneurs (ex: transmetteurs de niveau,
pression, débit, température, pH, positionneur de vannes, convertisseur électropneumatique,
éventuellement analyseurs de gaz, chimiques, de chromatographes) en fonction des caractéristiques de
fonctionnement.
- Vérifier, ajuster (étalonner) les instruments: transmetteurs, actionneurs (ex: transmetteurs de niveau,
pression, débit, température, pH, Vannes, éventuellement analyseurs de gaz, chimiques, de
chromatographes) à l'aide d'appareils de contrôles en principe certifiés (ex : calibrateurs, multimètre, banc
de contrôle ...)
- Paramétrer à distance l'échelle de mesure d'un capteur depuis le système de contrôle-commande, via un
réseau
- Lire à distance, via un réseau les informations de mesure et de diagnostic présentes dans un capteur.
- Mettre en œuvre un système d'acquisition de mesures

- Travailler en équipe avec les autres personnes, internes et externes au service, impliquées dans la mise
en service
client des fournisseurs, dans les notices techniques des outils, auprès de ses collègues et des clients.

- Travailler dans différents contextes géographiques, France et/ou Etranger, et d’entreprises (adaptation)
- Gérer les imprévus à la mise en service (équipements pas prêts, erreurs de montage…)
- Faire preuve d’autonomie dans les limites définies par l’organisation
- Respecter les procédures internes d’organisation et celles du client et les procédures qualité / sécurité /
environnement
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 52/58
N° 3
Mettre en service les équipements de régulation d'un procédé industriel continu

dans le cadre d'une nouvelle installation ou de la maintenance préventive ou
corrective d'une installation existante
nouvelle installation ou de la maintenance préventive ou corrective d'une installation existante.

blocs fonctionnels)
- Les contraintes d'exploitation; les procédures d'intervention sur les équipements de l'installation
- Les procédures de contrôle des chaînes de mesure
- La documentations techniques des outils utilisés (appareils de mesures, analyseurs ...) et des produits de
régulation mis en œuvre
- Le cahier de recette
- Les problèmes répertoriés.

- Les procédés à réguler
- La SNCC et/ou les Régulateurs et/ou les Automates Programmables
- Les outils de programmation et de mise au point de la régulation
- L'Instrumentation mis en œuvre dans le procédé à mettre en service (capteurs température, débit,
pression, niveau, pH, analyseurs…), vannes, …
- Le système d’acquisition ;
- Les instruments de mesures et d’étalonnage (multimètre, manomètre, calibrateur, banc de contrôle…)
- La console de programmation et de mise au point réseau (HART, …)

- La sécurité et les procédures sont respectées
- Le fonctionnement de la régulation est conforme à une demande réaliste (fonctionnalité, performance)
Savoir :
- Les techniques de montages, mise en oeuvre, réglage des différents types de régulateur et de leurs
paramètres : boucle de régulation simple, complexes: cascade, ...; correcteurs: PID, autoadaptatif,
compensateur de temps mort
- Principes et démarche de mise en oeuvre des principales méthodes d'identification des procédés
(empirique, ziegler/nichols, broïda, ...)
- Bases de métrologie des principales grandeurs physiques présentes dans les procédés continus.
- Paramètres d'un système d'acquisition de mesures (échantillonnage, filtrage, gain, offset,
multiplexage,...)
- Principes des procédures Qualité et/ou Sécurité et/ou Environnement utilisés plus spécifiquement dans
les industries mettant en œuvre des procédés industriels continus: Seveso II, ISO14000, ATEX
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 53/58
- Identifier les caractéristiques et la spécification technique du procédé
- Identifier le comportement dynamique du procédé par avec une méthode appropriée ou de façon
automatique si le régulateur le permet (régulateur autoadaptatif)
- Programmer et/ou configurer les actions des équipements de régulation (SNCC - Système Numérique de
Contrôle Commande, Automate Programmable, régulateur ...)
- Optimiser les réglages
- Mettre en œuvre des méthodes de régulation avancée (régulation ou commande prédictive, régulation
adaptative et éventuellement commande (régulation) par la logique floue)
- Déterminer les causes de dysfonctionnement d'une boucle de régulation et y remédier
- Mettre en œuvre un système numérique d'acquisition de mesures
- Respecter les obligations liés à l'environnement (Qualité, Sécurité, Environnement) et au contexte
(maintenance, travaux neufs) propres à l'instrumentation - régulation d'un procédé industriel continu.

- Travailler en équipe avec les autres personnes, internes et externes au service, impliquées dans la mise
en service
client des fournisseurs, dans les notices techniques des outils, auprès de ses collègues et des clients.

- Travailler dans différents contextes géographiques, France et/ou Etranger, et d’entreprises (adaptation)
- Gérer les imprévus à la mise en service (équipements pas prêts, erreurs de montage…)
- Faire preuve d’autonomie dans les limites définies par l’organisation
- Respecter les procédures internes d’organisation et celles du client et les procédures qualité / sécurité /
environnement
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 54/58
Glossaire du REAC
Activité type
Une activité type résulte de l’agrégation de tâches (ce qu’il y a à faire dans l’emploi) dont
les missions et finalités sont suffisamment proches pour être regroupées.
Activité type d'extension

Une activité type d’extension résulte de l’agrégation de tâches qui constituent un
domaine d’action ou d’intervention élargi de l’emploi type. On la rencontre seulement
dans certaines déclinaisons de l’emploi type. Cette activité n’est pas dans tous les TP.
Quand elle est présente, elle est attachée à un ou des TP. Elle renvoie au Certificat
Complémentaire de Spécialité (CCS).
Compétence professionnelle
La compétence professionnelle se traduit par une capacité à combiner un ensemble de
savoirs, savoir faire, comportements, conduites, procédures, type de raisonnement, en
vue de réaliser une tâche ou une activité. Elle a toujours une finalité professionnelle. Le
résultat de sa mise en œuvre est évaluable.
Compétence transversale
La compétence transversale désigne une compétence générique commune aux
diverses situations professionnelles de l’emploi type. Parmi les compétences
transversales, on peut recenser les compétences correspondant :
 à des savoirs de base,
 à des attitudes comportementales et/ou organisationnelles.
Critère de performance
Un critère de performance sert à porter un jugement d’appréciation sur un objet en
termes de résultat(s) attendu(s) : il revêt des aspects qualitatifs et/ou quantitatifs.
Emploi type
L’emploi type est un modèle d’emploi représentatif d’un ensemble d’emplois réels
suffisamment proches, en termes de mission, de contenu et d’activités effectuées, pour
être regroupées : il s’agit donc d’une modélisation, résultante d’une agrégation critique
des emplois.
Référentiel d’Emploi, Activités et Compétences (REAC)

Le REAC est un document public à caractère règlementaire (visé par l’arrêté du titre
professionnel) qui s’applique aux titres professionnels du ministère chargé de l’emploi. Il
décrit les repères pour une représentation concrète du métier et des compétences qui
sont regroupées en activités dans un but de certification.
Savoir
Un savoir est une connaissance mobilisée dans la mise en œuvre de la compétence
professionnelle ainsi qu’un processus cognitif impliqué dans la mise en œuvre de ce
savoir.
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 55/58
Savoir-faire organisationnel
C’est un savoir et un savoir-faire de l’organisation et du contexte impliqués dans la mise
en œuvre de l’activité professionnelle pour une ou plusieurs personnes.
Savoir-faire relationnel
C’est un savoir comportemental et relationnel qui identifie toutes les interactions
socioprofessionnelles réalisées dans la mise en œuvre de la compétence
professionnelle pour une personne. Il s’agit d’identifier si la relation s’exerce : à côté de
(sous la forme d’échange d’informations) ou en face de (sous la forme de négociation)
ou avec (sous la forme de travail en équipe ou en partenariat etc.).
Savoir-faire technique
Le savoir-faire technique est le savoir procéder, savoir opérer à mobiliser en utilisant
une technique dans la mise en œuvre de la compétence professionnelle ainsi que les
processus cognitifs impliqués dans la mise en œuvre de ce savoir-faire.
Titre professionnel
La certification professionnelle délivrée par le ministre chargé de l'emploi est appelée «
titre professionnel ». Ce titre atteste que son titulaire maîtrise les compétences,
aptitudes et connaissances permettant l'exercice d'activités professionnelles qualifiées.
(Article R338-1 et suivants du Code de l’Education).
TSMIe TP-00240 REAC 06 06/09/2012 03/02/2012 56/58
Reproduction interdite
Article L 122-4 du code de la propriété intellectuelle
"Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement
de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour
la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un
artifice ou un procédé quelconques."
Réalisé par l’AFPA pour le compte de l’Etat

Reac Tsmie V06 06092012

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REFERENTIEL EMPLOI ACTIVITES COMPETENCES

Technicien(ne) Supérieur(e) de Maintenance Industrielle

Présentation de l’évolution du Titre Professionnel .............................................................5

Contexte de l’examen du Titre Professionnel.....................................................................5

Tableau des activités ..........................................................................................................5

Vue synoptique de l’emploi-type.........................................................................................6

Fiche emploi type ...............................................................................................................9

Fiche activité type de l'emploi type ..................................................................................13

Fiche compétence professionnelle de l'emploi type ........................................................19

Fiche des compétences transversales de l’emploi type ...................................................43

Certificat complémentaire de spécialisation du titre .........................................................45

Fiche activité type du CCS ..............................................................................................47

Fiche compétence professionnelle du CCS ....................................................................49

Glossaire du REAC ..........................................................................................................55

Présentation de l’évolution du Titre Professionnel

L'activité type d'extension reste inchangée.

Contexte de l’examen du Titre Professionnel

Tableau des activités

ETUDIER ET REALISER DES AMELIORATIONS Réaliser en sécurité la maintenance corrective et

ETUDIER LA REALISATION ET ASSURER LA Etudier la réalisation et assurer la maintenance de

N° Activités types N° Compétences professionnelles

Analyser une demande de maintenance préventive ou

Mettre en œuvre, en sécurité, les actions préventives

Mettre en œuvre, en sécurité, les actions correctives et

Rendre compte et garantir la traçabilité et la

Etablir un plan de maintenance préventive

Suivre et ajuster les coûts de la maintenance

Assurer le suivi de la maintenance industrielle sous-

Renseigner et exploiter un progiciel de Gestion de

Planifier les interventions et animer une équipe de

Définir le potentiel d'amélioration d'une installation

Améliorer un plan de maintenance préventive d'une

Réaliser et mettre en service une amélioration

Evaluer le projet d'amélioration d'une installation

N° Activités types N° Compétences professionnelles

Etudier l'Instrumentation - Régulation d'un procédé

Etudier la réalisation et assurer la maintenance de Mettre en service les équipements d'instrumentation

Mettre en service les équipements de régulation d'un

Technicien(ne) Supérieur(e) de Maintenance Industrielle

Définition de l’emploi type et des conditions d’exercice (rubrique RNCP)

La maintenance industrielle recouvre toutes les actions techniques, organisationnelles, financières,

Les différents secteurs d’activités concernés sont principalement :

Les types d’emplois accessibles sont les suivants :

Réglementation d’activités (le cas échéant) (rubrique RNCP)

1. Réaliser en sécurité la maintenance corrective et préventive d'installations industrielles, en contexte

2. Assurer l'organisation et la gestion de maintenance d'installations industrielles

3. Etudier et réaliser les améliorations d'une installation industrielle

Compétences transversales de l’emploi (le cas échéant)

Mobiliser un comportement orienté client et une posture de service

4 - Etudier la réalisation et assurer la maintenance de l'instrumentation - régulation de procédés industriels

Niveau et/ou domaine d’activité (rubrique RNCP)

Niveau III (Nomenclature de 1969)

Fiche(s) Rome de rattachement (rubrique RNCP)

I1304 Installation et maintenance d'équipements industriels et d'exploitation

Réaliser en sécurité la maintenance corrective et préventive d'installations

Définition, description de l’activité type et conditions d’exercice

Réglementation d’activités (le cas échéant)

Analyser une demande de maintenance préventive ou corrective et préparer l'intervention, en concertation

Compétences transversales de l’activité type (le cas échéant)

Diagnostiquer un problème et le résoudre

Assurer l'organisation et la gestion de maintenance d'installations industrielles

Définition, description de l’activité type et conditions d’exercice

Le Technicien Supérieur exploite un ensemble d'outils et se dote de méthodes afin d'organiser et de