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Sous le thème :
La finance islamique
&
les PME marocaines
CONCLUSION GENERALE............................................................... 46
INTRODUCTION GENERALE
1
CHAPITRE 1 :
Présentation du système financier islamique et des PME
La société islamique considère que la banque doit se limité à son rôle essentiel de
collecteur des dépôts et de concepteur d’investissements. La finance islamique est par essence
une finance basé sur des valeurs morales tirées du Coran et plus globalement de la charia‘a, le
fait que la loi islamique interdisent de verser ou de toucher un intérêt n’implique pas qu’elle
encourage le retour à une économie fondée uniquement sur les espèces ou le troc. La loi
islamique est caractérisée par la globalité de ses principes.
En vue des difficultés que connaissent les PME en terme de financement et de
croissance, la finance islamique leurs donne une variété de service pour les aides à croitre et
innove selon leurs objectifs. Sans que ses objectifs soient en contradiction avec les principes
de la finance islamique.
Section 1 :
Fondement de la finance islamique :
La finance islamique est une autre perspective de financement, elle a des principes,
des services et des ressources qui la différencient de la finance conventionnelle.
La banque islamique est une institution bancaire qui est orientée par la législation
islamique « la charia‘a» et aussi les objectifs de la société islamique dans toutes ses
opérations, ses activités d’investissement et sa direction.
La finance islamique est guidée par les valeurs de la Charia‘a, c’est-a-dire la loi
islamique ou droit musulman qui est fondée sur les principes islamiques fondamentaux. Qui
sont les mêmes à travers le temps, la loi islamique est connue par son caractère général et
global.
Les sources et les bases de cette loi proviennent généralement de la Charia‘a à savoir
le Coran, les actions, les conduites et les paroles du prophète MOHAMED « la sunnah et les
hadiths », le consensus « Ijmma’a » et la raison « Ijtihad ».
2
1. Le Coran :
Le coran contient les révélations faites par Dieu au prophète MOHAMED (SLWS),
pour mettre des règles de conduite au sein de la communauté musulman, ce qui fait de lui la
source la plus importante de l’islam, et qui est inimitable et transmissible par les générations
successives (tawaroute). Toute règle ou droit doit être en totale conformité au Coran.
Il traite divers sujet dans l’ensemble de ses « sourates », on trouve « sourates
macquia » qui ont été révèles lorsque le prophète était à la Mecque, et « sourates madania »
qui ont été révèles à la Medina, qui traite d’une part le domaine spirituel, de dieu, des anges,
du diable, et la résurrection, d’autre part la vie humaine, de la morale, de l’économie, du
commerce, de l’héritage, du mariage, de la justice …
Aucune personne ne peut soupçonner de sa légitimité.
2. Sunnah et Hadiths :
La sunnah vient tout juste après le coran, elle est une source indépendante du droit
musulman car elle peut comporter des préceptes et des règles qui ne sont pas évoquée dans le
coran.
Elle englobe les pratique du prophète, contrairement au Hadiths qui est narratif est qui
rapport ce que le prophète a dit et fait, approuvé ou désapprouvé.
3. Ijma’a :
C’est la troisième source de législation après la sonnah, Lorsque le Coran est imprécis
sur un sujet et on trouve que les Hadiths ne l’aborde pas en passe à l’ijma’a.
L’ijma’a est le résultat de l’application du Coran et de la compréhension et
l’interprétation. Il permet de mettre en place des législations collective pour suivre les
changements et les évolutions.
4. Ijtihad :
3
Tout ces sources qu’on a pu extraire ont aidé à mettre en place des principes
fondamentaux à ne pas ignoré.
4
Paragraphe 2 : Les principes de la finance islamique :
Comme nous le savons déjà l’islam et toutes autres religions a des principes et des
lignes que nous ne pouvons pas les ignorés et les dépassés, la finance islamique est une
finance aussi basé sur des principes.
Le système financier islamique repose sur cinq principes :
1. L’interdiction du « riba » :
Vous accordez un crédit à quelqu’un, il vous rembourse plus tard la somme plus un
sur plus. Ce sur plus est calcule sur la base de la durée du remboursement du prêt.
Riba al fadl :
Vente ou échange d’un bien contre un autre de même nature avec un sur plus. Il est
souvent utilise dans le cas de commerce.
La riba est l’une des trois interdictions fondamentale de la finance islamique avec le
« GHARAR » et le « MAISIR ».
Le «GHARRAR» ont peut traduire se terme arabe par l’alea ou l’incertitude, quand
l’objet d’un contrat dépend d’événements futurs dont la réalisation est aléatoire et totalement
en dehors du contrôle des parties ou incertain.
Le contrat d’assurance commerciale est jugé illicite par les savants musulmans, car
c’est un contrat qui constitue un événement incertain.
Le « MAISIR » c’est les opérations réalisées en vue de faire un profit sans créer de
richesse par le travail.
Ils sont notamment interdits, sur la base de ce principe, les jeux de hasards…
5
3. Partage des pertes et des profits (PPP) :
Ce principe soutient l’idée que la finance islamique est en premier lieu une finance
participative qui est basé sur le partage des pertes et profits, ou aucune rémunération ne peut
être garantie ou fixé d’avance. Les bénéfices et les pertes doivent être partagé entre créancier
et débiteur, au lieu d’être concentre d’un seul côté, comme c’est souvent le cas avec le
financement classique. Ce partage des profits entre les PME et la banque s’explique par le fait
que le bénéfice n’est que le fruit de deux éléments intimement lies : le capital et le travail.
La finance islamique est une forme de finance responsable écartons certains industries
de son domaine de placement et faisant donc intervenir des filtres éthiques, sociaux et
environnementaux.
a) Défont les normes internationale ou ont écarte du portefeuille les entreprises qui ne
respectent pas les standards internationales liés aux protections de
l’environnement, la corruption, le droit de travail…
b) Défont les critères sectoriels ou ont écartes du portefeuille les entreprises dont
l’activité et lies à des produits ou à des pratiques qui ne respectent pas les critères
défendus par le fonds.
La finance islamique est une forme de finance éthique au service de l’économie réelle
c’est-à-dire les transactions financière sont systématiquement lie à des actifs réels.
6
Section 2 :
Les petites et moyennes entreprises PME :
« Une garantie personnelle est un engagement donnée par un débiteur ou par un tiers
de payer sur sont patrimoine personnelle un créancier en cas de default de paiement. Une
garantie personnelle se matérialise donc par un acte qui procure à un créancier une sûreté en
complément de l’engagement du débiteur. Parmi les garantie personnelle, en trouve
notamment le cautionnement ou l’aval. »(1)
1
http://www.trader-finance.fr/lexique-finance/definition-lettre-G/Garantie-personnelle.html
7
2. Les garanties réelles :
« Un acte par lequel une personne (physique ou morale) transfert a son créancier un
bien déterminé en garantie de sa créance. Le créancier pourra se faire payer en prenant
possession de ce bien, et en le vendant, en cas de défaillance de son débiteur. Une garantie
réelle peut correspondre à un gage sur un bien mobilier ou a une hypothèque sur un bien
immobilier. »(2)
Contrairement aux garanties réelles et aux garanties personnelles, elle est une garantie
de simple promesse de faire ou à néglige de faire quelque chose de la part du débiteur. Elle est
souvent utilisée comme une garantie additionnelle aux autres garanties.
Les garantes ne sont que des accessoires pour que le banquier puissent limite le risque
non l’éliminé totalement, en exigeant touts ces garanties le banquier n’espère pas en avoir
recours à la date du remboursement.
Quand les PME commencent à se développer mais ne remplissant pas encore les
garanties qui lui donneraient l’accès à un financement bancaire, elles se tournent vers d’autres
produits alternatifs.
Le financement de haut de bilan est l’un des modes de financement alternatifs, qui
permet aux entreprises de ce développé et finance leur croissance et leur investissement. Ce
type de financement ce subdivise en deux catégories :
Financement interne :
2
http://www.trader-finance.fr/lexique-finance/definition-lettre-G/Garantie-réelle.html
8
Financement externe :
L’ouverture du capital aux nouveaux actionnaires : souvent sont les proches ou les
amis qui constituent ces nouveaux actionnaires. Ce n’est qu’une stratégie mises en
œuvre par le dirigeant de la PME pour convaincre les investisseurs de sa
crédibilité.
3
Commission présidée par MICHAEL FONTAIRE (Novembre 2012) « le financement de haut de bilan », 20
9
Paragraphe 2 : les banques islamiques et financement des PME :
1. Moudharba :
Ce contrat est sous forme de société en participation(4), dans ce dernier la banque (rab
al mal) agit autant qu’un apporteur de capital, tendis que l’entrepreneure (Moudarib) fais un
apport en industrie c'est-à-dire un savoir faire. Dans ce cas la banque n’est pas autorisée à
participer à la gestion, mais les bénéfices sont partagés selon une clé de répartition prévus
dans le contrat.
Pour les pertes éventuelles ils sont entièrement supportés par la banque.
2. Moucharaka :
Ce contrat est sous forme de société en commandite simple ou les deux parties
(banque et entrepreneur) apportent des capitaux. La répartition des bénéfices réalisés est faite
selon un contrat prés déterminé, les pertes sont partages en fonction de l’apport en capital. Ce
contrat procure à la banque le droit de participation à la gestion, comme elle peut ne pas faire
usage de ce droit. Elle peut même utilise ce contrat pour participé dans une entreprise déjà
existante. On distingue deux types de Mouchraka, moucharaka constante (tabita) et
moucharaka dégressive (moutanakissa).
4
La société en participation (SEP) est une forme de société dans les traditions civilistes. Elle
est dépourvue de personnalité morale et reste peu employée.
10
3. Mourabaha :
La banque joue le rôle d’intermédiaire entre son client et le vendeur initiale, le client
lui demande de lui acheté un bien déterminé (meuble ou immeuble), la banque l’achètera à un
fournisseur à un prix déterminé et le revend au client à un prix majoré, et payable a terme, ce
prix n’est pas en fonction du délai, le paiement peut faire l’objet d’un seule versement ou être
repartis sur plusieurs échéances. Ce contrat finance le court terme.
4. Ijar :
5. Istisna’a :
6. Qard al hassan :
C’est un mode de financement sans contre partie, sous forme d’un prêt accordé à un
client fidèle qui rencontre des difficultés, la banque ne prend pas de contre partie et le client
ne rembourse que le principale qui lui a été accordé.
7. Mozaraà-Moussakat, Mougharassa :
« Ils sont utilisé dans l’exploitation du domaine des terres agricoles, on ya reconnu
lorsqu’il est nécessaire d’associé du capital (terre agricole) et du travail (fourni par une tiers
personne). L’usage de tel ou tel contrat conditionné par la nature du produit cultivable. Dans
le cas d’une culture céréalières, on utilisé le contrat dans la Mouzara’a, car le mot arabe
« zaraa » signifie grain ou semences. En revanche si les produits cultivables nécessitent des
efforts permanents d’irrigation, en fait appel au contrat de la Moussakat car le mot arabe
« saki » veut dire irrigation. Ce type de contrat s’explique d’avantage dans le cas des cultures
11
maraîchères, dans le cas de l’arboriculture, on utilise le contrat de la Mougharassa, car le
terme « Gharss » veut dire en arabe plantation. »(5)
On trouve d’autre produit offert par les banques islamiques à leurs clientèles comme al
joaàla, salam, al àarboun …
Ces aspects donnent une bonne image aux banques islamiques dans le marché
bancaire.
5
Mohamed BOUDJELLAL (Décembre 1992) « Introduction aux technique islamique de financement » séminaire
N° 37.
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CHAPITRE 2 :
Les produits alternatifs et financement des PME
13
Section 1 :
les produits alternatifs et les PME Marocaines
Les PME représentent une très grandes part du tissue économique marocaine, leurs
définitions est abordé et traiter plusieurs fois dans les 40 derniers années par plusieurs partie
prenante de l’économie marocaine. Dans la même période où le Maroc a connu la constitution
et le développement de la finance islamique.
6
Hassan AL ARIF (2011/01/31)‘’PME : Nouvelle définition en cours de validation’’ l’économiste Edition N° 3456.
14
Ces critères qui ont été conforme avec la loi 53-00 mise en 2002 (7) : « la PME est
une entreprise gérée et/ou administrer directement par les personnes physiques qui en sont
propriétaires, copropriétaires ou actionnaires et qui n’est pas détenue à plus de 25 % du
capital ou des droits de vote par une entreprise, ou conjointement par plusieurs entreprises. »
Les PME sont également reparties selon leur secteur d’activités comme suite (8) :
30 % commerces et réparations.
22 % immobilier, location et services rendus aux entreprises.
15 % industrie, manufacturières.
11 % BTP.
10 % autres services.
4 % Hôtels et restaurations.
4 % transport et communication.
2 % activités financières.
1 % agriculture, chasse et sylviculture.
1 % industries extractives.
0.5 % pêche et aquaculture.
0 % électricité, gaz.
7
Publié dans le bulletin officiel N°5036 du 27 JOUMADA II (1423).
8
OCDE.
15
Paragraphe 2 : l’histoire de la finance islamique au Maroc
D’après Mr BALLAJI la finance islamique est entrée au Maroc depuis 30 ans, l’idée a
été développée dans les universités marocaines et plus précisément la faculté des lettres et
sciences humaines de Rabat, ou ils ont créé l’association marocaine de la finance islamique.
Parmi les grands noms dans la finance islamique Mr ELKHIYARI Allal, ANABHAN Farouk,
Mohammed CHOKRI ESSBAI.
En 1990 les banques marocaines ont décidé d’ouvrir des guichets pour les transactions
islamiques dans leur agences, la veille de l’ouverture cette décision a été annulé, sans aucune
explication.
16
En 2010, présentation complète du projet banque participative auprès du parlement.
Cette loi est constituée de 176 articles dont 17 articles relatifs aux banques
participatifs, ces 17 articles se subdivisent en trois chapitres.
Le 1er traite le champ d’application des banques participatifs qui prend de l’article 54
à l’article 65, ces 11 articles définissent la banque participatif au Maroc et les produits
proposés par cette dernière qui sont de nombre de six MOURABAHA, IJARA,
MOUCHARAKA, MOUDARABA, SALAM et ISTISNA’A. Deux parmi ces produits ce
subdivisent en deux types, IJARA : Ijara tachghilia et Ijara montahia bi-tamlik,
MOUCHARAKA : Moucharaka tabita, Moucharaka moutanaquisa.
Le 3eme chapitre traite des dispositions divers, parmi ces dispositifs, les banques
participatifs sont confrontées à un problème de manque de liquidité, pour cela les banques
participatifs doivent constituer un fonds dénommé « fonds de garantie des dépôts des banques
participatifs », destiné à indemniser les déposants, en cas d’indisponibilité de leurs dépôts et
de tous autres fonds remboursables.
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Section 2 : Le financement des PME et les limites
des produits alternatifs
Les PME marocaine se trouvent devant une offre diversifié de moyens des
financements. Mais malheureusement ils ont beaucoup de problème en termes de garantie et
de taille. Le financement constitue le problème le plus visible des PME marocaines et souvent
constitue le premier challenge face au développement.
Les PME marocaines ont l’accès aux marches bancaires, marches des actions et le
marché de la dette, cette diversification permet généralement de répondre aux besoins de
financement des PME, malheureusement avec toute cette diversification on constate encor la
présence des difficultés, parmi les sources de financement et leurs difficultés on trouve :
1. Le crédit bancaire :
18
2. Le marché financier :
a) Le marché de la dette :
Les PME marocaine peuvent recourir aux agents à capacité de financement à travers le
marché de la dette, par l’émission des TCN (titres de créances négociables) plus précisément
l’émission des billets de trésoreries.
Ce marché obligataire demeure toujours hors portée d’un nombre important des PME
marocaines, cela est dû aux conditions d’accès, la transparence et à la communication
financière.
La bourse des valeurs est composé de trois compartiments, l’introduction des PME en
bourse par l’émission d’action est soumise au respect de condition strictes telles que le capital
minimum, le chiffre d’affaire, le nombre d’exercices certifiés ou encore les comptes
consolidés. Sur se marché on distingue trois compartiment : le marché principale, le marché
de développement et le marché de croissance. L’objectif de la création du 2eme et 3eme
compartiment est d’inciter les PME à s’introduire en bourse.
La grande majorité des PME marocaines ne présentent pas les critères requis pour
pouvoir accéder à ces compartiments et aussi elles ne sont pas en mesure de respecter les
implications de l’introduction en termes de communication financières et de bonne
gouvernance.
Le facteur institutionnel constitue aussi une importante barrière d’accès pour ces PME
au marché boursier.
19
3. Le capital risque :
9
http://www.amic.org.ma/fr/capital-investissement/le-capital-investissement-au-maroc
20
Paragraphe 2 : Les facteurs remettant en cause les produits
alternatifs au Maroc.
Ce paragraphe est consacré pour l’analyse des produits alternatifs après 8 ans de
commercialisation et l’élaboration de la nouvelle loi bancaire. Cette analyse à pour but de
relever les contraintes et les difficultés que ces produits alternatifs ont rencontré, ce qui a
engendré une non-concurrence parfaite entre ces produits alternatifs et les autres produits
déjà existants sur le marché financier.
Les produits alternatifs en vu le jour au Maroc en septembre 2007, mais ils n’ont pas
pus résister à la concurrence des produits conventionnelles après 18 mois de
commercialisation, cela est due à plusieurs facteurs desquels en site :
La non-existence d’un texte juridique qui rédige ces produits alternatifs. Ce fait à
entrainée une concurrence injuste entre les produits alternatifs et les produit
conventionnelle.
De même la BAM a posé certaines instructions que les banques commerciales doivent
respecter :
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Le contenu des messages publicitaires doit êtres soumis à un droit de regard de la
Bank-Al-Maghrib, préalablement à leur diffusion au public ;
La communication doit avoir axée sur l’intérêt que représenterait le recours à ces
produits pour la réalisation des projets de la clientèle et éviter toute comparaison
avec les produits bancaires classiques ;
Aucune mention à caractère religieux, telle que halal, foukaha, islamique, charia,
conseil religieux et assimilés ne doit y être incluse.
Les partenaires éventuelles des établissements de crédits, ils sont appelé à faire des
publicités au tour de ces produits, doivent formellement s’engager à respecter ces
conditions.
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CHAPITRE 3 : Etude empirique
L’étude porte sur : les Banques participatives et le financement des petits et moyennes
entreprises.
Dès le lancement des PME, elles manifestent toujours un besoin accru vers les fonds
propres, mais vu de l’insuffisance de ces dernières et afin de soutenir leur développement et
croissance. Elles se sont orientées vers le financement externe.
Sur le marché financier marocain en distingue plusieurs sources de financement qui
visent le court, le moyen et le long terme.
Les PME Marocaine ont presque la même tendance de recourir le plus souvent au
secteur bancaire, qui a connu plusieurs réformes. En 2007 banke-al-Maghribe à recommandé
trois produits alternatifs aux banques commerciales marocaines, en 2014 l’élaboration de la
loi bancaire, qui avait comme principal apport, les banque participatifs. Ce qui a permis la
naissance des produits alternatifs.
A quel point les produits alternatifs ont influencé les PME marocaines ? Pour mieux
rependre à cette problématique, nous avons mené une étude, suivant une démarche consistant
à l’élaboration puis l’administration d’un certain questionnaire, suivi par une analyse et une
interprétation des résultats.
Un questionnaire est une liste de questions comportent ou non des repenses. Il doit
remplir deux fonctions, la première c’est qu’il doit traduire des objectifs de recherche en
question spécifique aux quelles la personne interrogé doit répondre. La seconde c’est qu’il
doit inciter la personne interrogé à coopérer à l’enquête et à fournier les informations
correctement.
Du point de vue forme, le questionnaire peut combiner entre questions ouvertes
laissant la possibilité de rependre à la personne interrogée, et d’autres fermées en leur
proposant une liste de réponse parmi lesquelles elle doit choisir une ou plusieurs réponse qui
apparaissent plus explicatives de son opinion.
Cependant, la réalité est tellement différente, la totalité des questions de notre
questionnaire est fermée, pour économiser le temps à ceux qui répondent.
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Notre questionnaire est adressé principalement au PME, et contient quatre parties, la
première porte sur l’identification de l’entreprise du dirigeant et du répondant, la deuxième
sur état des lieux du financement de l’entreprise, la troisième sur les produits alternatifs et le
financement des entreprises, la dernière partie porte sur les banques participatifs et le
financement des entreprises.
Les résultats seront analysés et interprétés à l’aide du logiciel SPSS, la réalisation des
graphes sera traitée à l’aide du logiciel Excel.
L’enquête a été réalisée sur la base d’un échantillon de 89 entreprises de la ville de
Marrakech, dans diverse secteurs : manufacturier 2.2%, BTP 12.4%, commerce 44.9%,
service 30.3% et autres secteur 10.1%.
24
Nous avons rencontré plusieurs problèmes durant l’enquête, comme l’absence de la
plus part des dirigeants ou toute autre personne qui peut répondre à notre enquête, et la
méfiance de certain responsables qui ont refusé de répondre à nos questions. Cette méfiance
et la non coopération a influencé notre résultat par l’apparition de certain des valeurs
manquantes.
La taille de l’échantillon peut constituer une limite à notre étude, cependant, nous
tenons à signaler que la contrainte du temps et des moyens doit être prise en considération. La
réalisation de notre enquête, nous a permis d’une part de connaitre les spécificité des PME
notamment la structure fortement centralisé et la difficulté d’accès a certains informations,
elle nous a permis également de constaté que la majorité des PME ont un esprit de méfiance
quant à la réponse aux questions.
25
Section 2 : L’étude empirique :
Avez-vous financé votre projet d’entreprise au démarrage par :
84.3% des PME financent leur projet au démarrage par l’apport personnel, 10.1%
utilisent le crédit bancaire, 4.5% ont recours aux financements des amis et proches et 1.1%
des PME font recours au crédit fournisseur.
Les résultats peuvent être expliqué par les difficultés que les PME rencontrent au
démarrage, l’apport personnel reste toujours le moyen de financement le plus utilisé, face aux
difficultés du crédit bancaire, qui peux être soit les garanties exigée ou bien le taux d’intérêt
appliqué, ainsi que l’absence d’une visibilité sur l’avenir de la PME.
26
En cas de besoin de financement, quel mode de financement utilisez-vous
fréquemment ?
27
avez-vous déjà contracté des prêts bancaires ?
58.4% des PME ont déjà contracté un crédit bancaire contre 41.6% qu’ils n’ont jamais
contracté.
Ces pourcentages peuvent êtres expliqué par plusieurs facteurs que nous allons
exposer dans l’analyse de nos résultats.
28
Quelle sont les raisons expliquant votre non recours au financement bancaire ?
50% des PME ne sont pas financé par le crédit bancaire à cause des considérations
religieuses, 19% à cause de la cherté de l’emprunt, 14% à cause des garanties exigées, 7% des
PME n’utilisent pas ce mode de financement à cause de la rentabilité limitée de l’entreprise,
se même pourcentage des PME a le soutien de la famille et des proches et 3% des PME ne
font pas recours au crédit bancaire à cause de la lenteur des procédure.
On constate que le non recours aux crédits bancaires des 50% PME Marocaine
enquêté est dû aux considérations religieuse, car le taux d’intérêt est considéré comme illicite
dans la charia’a islamique, le problème de visibilité et de transparence chez une PME
contribue à rendre les procédures très lente.
29
Utilisez-vous ces prêts pour financer
Presque la moitié des PME enquêté (49.8%) utilisent les prêts bancaires pour financer
les dépenses d’investissements et les dépenses d’exploitation, 28.8% des PME utilisent leurs
prêts bancaires pour financer les dépenses d’investissements, contre 22% pour le financement
des dépenses d’exploitations.
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Contractez-vous plus :
On remarque que 55% des PME demande des prêts à moyen et long terme, par contre
le recours aux crédits à court terme constitue 45%.
Ces pourcentages confirment les résultats obtenus dans la question précédente.
31
Comment expliquez-vous votre recours aux prêts bancaires ?
A travers cette enquête on a remarqué que l’élément qui incite les PME à contracter
des prêts bancaires est leurs taux d’intérêt attractifs de 28.3% suivi par la durée d’emprunt
adaptées aux besoins avec 21.7%, la difficultés d’accès aux autres types de financement et
l’absence des banques islamiques chacune des deux constitue 20% puis les procédures
simplifiées avec un taux de 10%.
32
Avez-vous plus de difficulté à mobiliser des prêts pour le financement ?
67% des PME ont des difficultés à mobiliser des prêts pour financer les dépenses
d’exploitations, contre 33% pour le financement des dépenses d’investissements. Ce résultat
peut être dû aux exigences posé pour le financement du court terme.
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Avez-vous reporté ou annulé un investissement planifié par ce que vous n’avez pas pu
mobiliser les fonds suffisants :
61.2% des PME ont déjà reporté ou annulé un investissement à cause des fonds
insuffisants, contre 38.8% des PME qui n’ont pas eu de problèmes.
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Votre banque vous a-t-elle déjà refusé une demande de crédit ?
26.2% des PME enquêté, leurs demande de financement auprès des banques ont été
refusé, contre 73.8% les banques leurs ont accordé des prêts. Les raisons de refus du crédit
bancaire peut être expliqué par L’insuffisance de garantie, La capacité d’endettement épuisé,
La rentabilité limitée de la PME où Les difficultés de remboursements des anciens crédits.
35
Accepteriez-vous l’entrée de nouveaux associés en cas de besoin de financement ?
63.2% des PME n’accepte pas l’entrée des nouveaux associés en cas de besoins de
financement, contre 31.8% accepte l’entrée de nouveaux associés.
En peut expliquer ce refus par le fait que les PME marocaine préfèrent de garder leurs
autonomies.
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Connaissez-vous le capital investissement ?
58.3% des PME affirment qu’elles ne connaissent pas le capital investissement, contre
41.7% le connaissant.
37
Avez-vous déjà tenté de vous financer par le capital investissement ?
85.2% des PME enquêté n’ont pas tenter de ce financé par le capital investissement, ce
pourcentage très élever s’explique par l’ignorance des dirigeants des PME de l’existence de
ce mode de financement. Contre à peine 14.8% qui l’ont déjà utilisé.
38
Selon-vous comment peut-on expliquer le recours limité de l’entreprise marocaine au
capital investissement ?
Selon les dirigeants des PME enquêté, la raison principale du recours limité des PME
marocaine au capital investissement c’est l’ignorance de l’existence de ce dernier qui
représente 50%, suit par le refus du partage du contrôle avec une proportion de 29.7%, puis le
refus du partage du résultat (10.8%), suivi par le refus de partage de l’information (8.1%).
39
Etes-vous au courant de l’existence des produits alternatifs au Maroc ?
34.1% des PME enquêté affirment qu’elles sont au courant de l’existence des produits
alternatifs au Maroc, contre 65.9% ignore leurs existences.
Ce grand pourcentage peut s’expliquer par la non communication de ces produits par
les mass-médias et les banques.
40
Quels sont les produits alternatifs que vous connaissez ?
41
Avez-vous déjà contracté des produits alternatifs ?
95.6% des PME enquêté non jamais contracté des produits alternatifs, et seulement
4.4% l’ont déjà contracté.
Ce pourcentage de 4.4% représente trois personnes qui ont déjà contractées des
produits alternatifs, pas autant que entreprise mais seulement à titre individuel.
42
Si vous emprunté les 5 dernières années auprès de votre banque, pourquoi avez-vous
préféré l’emprunt bancaire aux produits alternatifs similaires ?
67% des PME ont préféré l’emprunt bancaire aux produits alternatifs car elles ignorent
l’existence de ces derniers,la non commercialisation a contribué aussi dans ce sujet avec 14%,
12% explique ce non recours par la non adaptation aux besoins financiers de l’entreprises, la
cherté des produits alternatifs prend 6%.
43
Selon vous, quels sont les facteurs ayant contribué au recours limité aux produits
alternatifs ai Maroc ?
Selon les dirigeants des PME enquêté, Le premier facteur qui a contribué au recoures
limités aux produits alternatifs c’est l’absence ou l’insuffisance de publicité, le deuxième
facteur est la commercialisation des produits alternatifs par les banques conventionnelles, le
troisième facteur est l’attractivité de financement classique, le quatrième est la fiscalité
inadaptée, le cinquième est la non conformité à la chariaa, le dernier facteur est la cherté des
produits alternatifs.
44
L’analyse des résultats de notre enquête a révélé des pourcentages clés comme suit :
84% des PME, de notre enquête, financent le démarrage de leur projet d’entreprise
par les apports personnels.
On constate que 57% des PME utilisent l’auto financement en cas de besoin de
financement.
Ces deux pourcentages nous éprouvent que la principale source de financement des PME soit
une source très limitée.
58.4% des PME enquêtées ont déjà contracté un crédit bancaire pour financer, à la
fois, les dépenses d’investissement et d’exploitation, avec une tendance un peu
plus à un crédit moyen ou long terme.
Ce recours au prêt bancaire s’explique par les taux d’intérêt attractifs et la durée d’emprunt
adaptée aux besoins des PME.
41.6% des PME de notre échantillon n’ont jamais contracté de prêt bancaire, ce
non recours s’explique par les considérations religieuses des dirigeants des PME et
les garanties exigées.
En constate aussi une non connaissance des dirigeants de quelques modes de
financement, comme le capital-investissement. Presque 60% des PME ne
connaissent pas se mode de financement.
Malgré la non disposition des PME de garantis et leur méconnaissance de certains modes de
financement, elles préfèrent affronter leurs besoins de financement seules au lieu d’accepter
des nouveaux actionnaires.
La méconnaissance se trouve aussi pour les produits alternatifs islamiques, on
constate que 65.9% des PME ne sont pas au courant de l’existence des produits
alternatifs islamiques au Maroc. De même 67% des PME expliquent leur non
recours aux produits alternatifs islamiques par leur ignorance de l’existence de ces
produits.
30.3% des dirigeants pensent que le principal facteur qui a contribué au recours
limité aux produits alternatifs islamiques au Maroc est l’absence ou l’insuffisance
de publicité.
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CONCLUSION GENERALE
Il existe d’autres facteurs et problèmes qui peuvent expliquer les obstacles au
développement des PME telles que :
Le manque d’information et de formation continue des créateurs, des dirigeants et des
employés dans le domaine d’application de leur société.
La concentration du pouvoir sans limites entre les mains des gérants et rupture de
délégation de responsabilité.
Les méthodes appliquées pour l’accompagnement des PME à la naissance qui sont
généralement inexistantes sur le terrain.
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leurs commercialisation, avec des prix attractives et des duré convenable aux besoins des
petites et moyennes entreprises.
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