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Les libertés collectives sont des libertés que les individus ne peuvent exercer qu’en
commun ; ces droits collectifs protègent des biens juridiques débordant l’unique sphère de
l’individu dans sa singularité c’est-à-dire un droit que l’on peut exercer que dans le cadre de
la vie collective en société.
A noter qu’il existe ainsi des droits mixtes, à la fois individuels et collectifs. On peut
soit trouver formellement sans droits individuels et sans droits collectifs à l’instar du droit de
tout étranger à l’égale protection que le congolais qui est aussi bien individuel (art. 32) et
collectif (art. 56) le droit à la propriété individuelle et collective de l’art 34.
La constitution reconnait les droits collectifs à des ensembles qui n’ont pas la
personnalité juridique ; c’est le fait, l’exercice des droits collectifs peut donc appartenir à
leurs titulaires ou à leurs représentants direct ou indirect. Le premier cas ne pose pas les
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problèmes particuliers. Il suffit que le titulaire soit reconnu comme personne juridique stable
ou occasionnels. C’est plutôt dans le second cas que se pose la question de la
représentation. Qui peut exercer les droits collectifs au nom de leurs titulaires qui n’en ont
pas l’exercice ? Il peut s’agir d’une collectivité publique, d’une personne morale de droit
privé voir d’une personne physique.
Concernant la collectivité publique : les droits collectifs des membres peuvent être
exercés par des collectivités auxquelles ils appartiennent. C’est le cas des habitants d’entités
territoriales décentralisées et déconcentrés. La question ne se pose pas pour une entité
territoriale décentralisée du fait qu’elles sont dotées de la personnalité juridique, elle
demeure pour les entités déconcentrées qui soit dépourvues de cette personnalité.
S’agissant des personnes morales de droit privé ; les droits collectifs n’ont pas
pour titulaire des personnes morales. Mais celles-ci pourraient les exercer au nom des
personnes qui en sont les membres ou des groupes identifiables dont elles représentent les
intérêts. Il faut, dans ce cas, que la, la personne morale qui exerce les droits collectifs en
question ait pour but statutaire la défense des intérêts des titulaires.
« droit d’action de groupe ». Néanmoins, en vue d’agir à titre collectif, il faut qu’une loi
précise davantage les sens des droits collectifs et les circonstances dans lesquelles des
réparations collectives seraient appropriés.