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‘A une passante’, Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Tableaux Parisiens 1857 E-L

INTRODUCTION :
Les Fleurs du Mal = recueil poétique /C.B en 1857 ds lequel poète veut extraire la beauté du
mal. Pr cela évoque ds ce recueil certains Thèmes qui vont choquer bien-séance, morale,
bourgeoisie 19°s (homosexualité, alcool, ivresse). Œuvre a été indexé à cause de certains poèmes
qui ont choqué. CB = précurseur ddu symbolisme = première sect° FDM = ‘Spleen et Idéal’ =
renvoie à la double postulat° du poète qui aspire à l’idéal aspirant à l’Idéal mais se retrouve sans
cesse ramené au ‘Spleen’ = réalité triviale de la vie
‘A une passante’ apparaît ds 2nd sect° recueil = ‘Tableaux Parisiens’ = ds ce sonnet lyrique
en alexandrins = évoque 1 rencontre amoureuse, fugitive ds 1 rue parisienne.
• Comment cette rencontre bouleverse t-elle le poète par la rencontre d’un idéal amoureux ?

COMPO :
• 1§ (quatrain) = mise en placedu contxt + rencontre d’1 femme
• 2§ (quatrain) = émoti° du poète/sa réact°
• Deux tercets = constat amer du poète/aspect fugitif de l’amour

I – 1 scène de rencontre

→ 1§ = commence /1 récit descriptif → cadre ville bruyante/antipathique = personnification ‘la rue


hurlait’ MAIS aussi métonymie = ‘rue assourdissante’ (au lieu de parler directement des gens, +
‘assourdissante’ renvoie modernité = Hausman = accentue bruit) = solitude poète apparaît au milieu
de 7 cacophonie ‘autour de moi’. → se sent agressé /cette agitat° sonore , encerclé = ‘autour’
=> déshumanisat° PARIS
1er vers contraste donc avec reste poème = rencontre d’une femme
→ dès vers suivant = met en valeur sa silhouette ‘Longue, mince, en grand deuil, douleur
majestueuse’ → élégance = gradat° + assonance [e] = rythme croissant
=> effet d’attente car le sujet n’est évoqué qu’au vers suivant = montre sa fascinat°
+ de son geste/harmonie de sa démarche = rythme régulier v3 → pause hémistiche ‘soulevant,
balançant’ = + répétition son [an] = balancement robe
+ alittéra° [f/s] = ‘femme passa fastueuse soulevant balançant feston’ = mouvement robe/frottement
+ métonymie robe = ‘le feston et l’ourlet’ = importance détails pr poète → subjugat° poète +
importance vision.
Evocat° femme = v5 aussi = ‘jambe de statue’ → image de l’harmonie (= idéal antique statues
grecques, idéale beauté) = métonymie + opposit° agile/statue = marquant l’irréalité de cette femme

II – 2nd Quatrain (v6)

Réaat° immédiate/intense poète = subjugué/cette apparit° = est emproi psstes émot° = rythme
croissant + heurté (v6) = met en valeur émot° /’je’ + amorce vers ‘moi’ + ‘crispé comme un
extravagant’ → soudaine paralysie mis en relief /oxymore entre deux termes
crispé = immobilité = frappé par la foudre ≠ extravagant = mouvement (renvoie au ‘agile ≠ statue)
de plus = opposit° souligné /1son extravagant [x;sk] => il n’est plus maître de ses émotions il est
‘hors de lui’
→ ‘je buvais’ (v6) = métaphore = avidité poète, pr qu’il puisse se nourrir = absorpt° vision idéale
V8 = COD de ‘je buvais’ = retardé /un C.C = mise en valeur + EFFET D’ATTENTE
Chiasme v8 = met en valeur 2 éléments qui sont fascinant pr C.B = tendresse/charme = ‘douceur’ +
séduct° dangereuse porteuse de mort exercé sur l’homme ‘plaisir qui tue’
v7 = séduct° exercée /regard poète de la femme mis en valeur → par la synecdoque ‘son œil’ pr son
visage OU /métonymie ‘son œil’ = regard.
‘ciel livide où germe l’ouragan’ = apparit° ds son œil où ‘ciel livide’ = couleur bleu/gris iris
→ livide = mort/tend vers la mort + ‘ouragan’ = regard prometteur de tempête = Violence +
bouleversement = en lien avec ‘plaisir qui tue’ = beauté fatale
→ + enjambements = s’étalent = dangereux + assonance [ou] = renvoie à la douceur (tjrs cette
opposit° douceur ≠ porte la mort)

III – 2 derniers tercets

v9 = carctR éphémère apparaît ds le 1er hémistiche ‘Un éclair… puis la mort !’ = pss rencontre →
formulat° brève = renvoie coup de foudre = ‘ciel livide où germe la tempête’
→ 3 points de suspens° = traduit disparit° femme/annonce aussi avant qu’elle ne soit formulée par
la suite la ‘nuit’
=> renvoie solitude poète/détresse ds laquelle il se trouve = impsst à cette situat° = il a tout parti
lors de sa disparit°. Fugitive beauté = mis en valeur /contre-rejet => poète apostrophe femme
→ elle a le pvr de le fR renaître ‘dont le regard m’a fait soudainement renaître’ PSR => pss femme
+ de son regard → ‘soudainement’ renvoie à ‘l’éclair’ = rapidité de l’évènement
v11 = poète formule 1 ? Rhétorique → forme interro négative = apparaît aussi que union des 2 êtres
= impossible mais qu’elle pourrait se réaliser de façon idéale ds l’au-delà mystique (voire idéal
auquel poète aspire)
=> traduit souffrance poète + regrets apparaissent
dès V12 = gradat° ds termes + exclamat° → success° d’exclamat°
→ adv ‘jamais’ montre bien qu’il n’y a plus aucun espoir = séparat° définitive mise en valeur
/chiasme v13 : 2 destins séparés croisés mais aussitôt ‘j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais’
+ retour au présent = retour à la réalité
T des verbes = souligne ce retour douloureux à la réalité/spleen → double exclamat° mis en valeur /
le // construc ‘O toi que j’eusse aimé, ô toi qui savais’ + anaphore ‘ô toi’ accentué par rime
intérieure = traduit ultime invocat° à la femme ‘A une passante’ => il lui dédit se poème = regard
douloureux
‘ô’ lyrique + exclamative + regret =’aimée’ = lyrisme = amertume poète qui ne peut accéder à 7
idéal → retour au SPLEEN

CONCLUSION :
Sonnet resserré /la forme + son contenu émotionnel = se rattache au thème rencontre
amoureuse + rappelle 1 idéal féminin romantique <=> femme idéale + inaccessible. Poète exprime
avec lyrisme bouleversement qui le saisit à sa vue + amertume face au caractère insaisissable de cet
amour.
Poème lyrique = renouvelle thème de la rencontre amoureuse en l’inscrivant ds 1 cadre
urbain, au hasard ds les Gdes villes, ce que nous retrouverons au Xxème siècle souus la plume de
poètes surréalistes ou recueil Apollinaire <=> ‘Chanson du Mal-Aimée’

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