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Rapport de Stage Duroc Tomate Cerise PDF
Rapport de Stage Duroc Tomate Cerise PDF
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MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA PECHE MARITIME
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DIRECTION DE L’ENSEIGNEMENT ET DE LA RECHERCHE
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DIRECTION REGIONALE DE L’AGRICULTURE DERAA-TAFILALET
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INSTITUT DES TECHNICIENS SPECIALISES EN AGRICULTURE D’ERRACHIDIA
STAGE EN MARAÎCHAGE
Classe : 2e année
Promotion : 2015-2017
Réalisé par : Abdel-ilah AZIZ
Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
REMERCIMENTS…………………………………………………………………………………5
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………………………………………………………….6
A. INTRODUCTION :....................................................................................................................... 26
B. Données biologiques de la tomate cerise : ....................................................................................... 26
1- Taxonomie .................................................................................................................................... 26
2 Description botanique : ................................................................................................................ 27
3. Exigences édapho-climatiques: .................................................................................................... 27
4 Caractéristiques de conduite.......................................................................................................... 28
3. Substrats utilisés........................................................................................................................ 30
a. Arrachage de la culture précédente : ......................................................................................... 32
b. Désinfection de la serre............................................................................................................. 32
c. Préparation du sol ..................................................................................................................... 32
d. L’installation des collectes de l’eau du drainage : ..................................................................... 33
e. La Pré-irrigation-fertilisante de substrat ................................................................................... 33
f. Paillage du sol ............................................................................................................................ 34
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
I- INTRODUCTION ............................................................................................................................. 84
II- PRESENTATION DU GROUPE DELASSUS ........................................................................... 84
Fiche technique du groupe DELASSUS ..................................................................................... 84
2- Principes de la démarche : .............................................................................................................. 86
Description de station DELASSUS : ............................................................................................ 86
III - Système de manutention et de conditionnement d’une culture destinée à l’export :
............................................................................................................................................................... 90
a- introduction : ................................................................................................................................ 90
b- Transport vers la station de conditionnement : .................................................................. 90
c- Différentes opérations du conditionnement : ...................................................................... 90
1-Réception ........................................................................................................................................ 90
2-Versement : .................................................................................................................................... 91
3 - lavage : ......................................................................................................................................... 91
4 - Séchage : ..................................................................................................................................... 91
5-Pré triage sur table : ..................................................................................................................... 91
6- Brossage :...................................................................................................................................... 91
7-Triage : ............................................................................................................................................. 91
8-Calibrage : ....................................................................................................................................... 92
9- Emballage : .................................................................................................................................... 92
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Annexes……………………………………………………………………………………………………………………………………..108
Cahier journale…………………………………………………………………………………………………………………………..111
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Remerciement
J e tiens à remercier dans un premier temps, toute l’équipe pédagogique et les
intervenants professionnels responsables de la formation de l’INSTITUT DES TECHNICIENS
SPECIALISES EN AGRICULTURE D’ERRACHIDIA Pour avoir assuré la partie
théorique de celle-ci.
Monsieur Lahcen MHAIDRAT, Chef de Domaine DUROC 14, pour son accueil et la
confiance qu’il m’a accordé dès mon arrivée à l’entreprise, et les informations précieux qui m’a
donné au cours de mon stage, aussi que les missions qui m'ont été confiées m'ont permis de
consolider mes connaissances notamment.
Je souhaite également le remercier, par intermédiaire, tous ces collaborations qui m'ont
encadré et soutenu durant ces deux mois. Grâce à son expérience professionnelle et son
expertise, j'ai pu découvrir la diversité du métier et d’initier au monde de productions
maraichères.
Ainsi que l’ensemble du personnel de DUROC pour leur accueil sympathique et leur
coopération professionnelle tout au long de ce mois.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Introduction
Dans le cadre de la formation des techniciens spécialisés en
Technico-commerciale en productions horticoles, l’Institut des
techniciens spécialisés en agriculture d’ERRACHIDIA organise au profit
de ses étudiants de la deuxième année, un stage de 7 semaines en
productions maraîchères.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Première
partie :
DECOUVETE DE
L’ENTREPRISE
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La province de Chtouka Ait Baha, créée le 25 janvier 1994, occupe une place
privilégiée dans l’espace régional de Souss Massa Daraa. Elle se trouve au sud de la
ville d’Agadir. Cette province se situe dans la région de Sousse Massa qui est
délimitée par le haut Atlas au nord et par l’Anti-Atlas au sud. Cette région se présente
sous forme de cuvette ouverte sur l’océan atlantique.
Le périmètre de massa s’étale sur une superficie de 18000ha avec un climat
semi-aride caractérisé par des précipitations irrégulières et insuffisantes.
Densité : 84,37h/km2
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– il est dominée par une agriculture intensive irriguée basée essentiellement sur les
primeurs destinées à l’exportation avoisinant les 70% des exportations ;
Production végétale:
B. Situation géographique :
L’exploitation se trouve sur le territoire de la province de
CHTOUKA AIT BAHA, cercle de BELFAA à 32 Km au Sud Est de la ville d’Agadir. Elle se
situe au cœur du périmètre de MASSA, connu par son climat favorable pour les
cultures de hors-saison.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
La région de Belfaa est située dans la pleine de Massa, qui s’étend sur une
superficie de 35.940 Ha, à une altitude de 30° Nord. Elle est limitée par le Haut Atlas
au Nord, l’Anti-Atlas au sud-est et par l’Océan Atlantique à l’Ouest.
2) Données climatiques :
Le climat de la région est semi-aride caractérisé par des étés chauds et des
hivers doux (influence océanique).
Température :
La moyenne des températures minimales des mois les plus froids est de 8°C, les
mois les plus froids étant Décembre et Janvier. La moyenne des températures
maximales des mois les plus chauds est de 26°C, les mois les plus chauds étant Juillet
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
et Août. Quant aux gelées, elles sont rares, observées pendant les nuits de Novembre
et Janvier.
Pluviométrie :
La pluviométrie annuelle varie de 150 à 200 mm Elle est irrégulière dans l’espace
et dans le temps.
Hygrométrie :
Le degré d’hygrométrie pendant la période du chergui ne dépasse pas 15%,
tandis qu’aux mois de Novembre à Mars, il est supérieur à 80%.
Vents :
Les vents dominants soufflent du secteur Nord-Ouest en hiver et Sud-Est en été.
Durée d’insolation :
La durée d’insolation pendant les dernières années est toujours supérieure à 8h par jour.
3) Données hydriques :
Les ressources en eau dans la région sont très limitées; Néanmoins, l’eau utilisée
pour l'irrigation provient soit des barrages soit de la nappe phréatique. Sa qualité est
fortement affectée par l'ensablement ainsi que par la salinité, mais elle reste toujours
favorable à l’irrigation. Source : CMV 807, Toussoos 2012
4) Constatation :
Via à ses conditions pédoclimatiques favorables pour la production
maraîchère aussi que arboricole, la région de Souss Massa accueille la grande portion des
investissements agricoles au Maroc. Sous forme individuelle ou associée, les investisseurs
dans le domaine s’intéressent souvent aux cultures sous abri serre vis-à-vis de la qualité et
la précocité des produits désignés à l’export. Le périmètre de BELFAA à un climat de type
semi-aride, caractérisé par les paramètres suivants :
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Mon stage s’est déroulé à Domaine agricole DUROC 14. C’est une exploitation qui se
situe dans la route HAD BELFAA près de douar TOUSSOUSS, Elle s’étend sur une superficie
de 40 ha.
a) FICHE SIGNALITIQUE
Tableau 2 : fiche signalétique du Domaine Duroc 14
Superficie 40ha
b) Historique :
Duroc 14 est une exploitation agricole appartenant à la société DUROC spécialisé dans le
secteur maraîchère. Celle-ci se localise dans la province de Chtouka Ait Baha au sud du Maroc. Et
crée en 2016.
DUROC est une société créée en 1988 par M. DURAN (Groupe espagnol) et M. BENANI
SMIRES (Groupe Delassus). La société a démarré avec une superficie de 10ha dont 5ha réservés au maïs doux
et 5ha de la culture de courgette. Depuis 1989, cette société a connu un développement considérable et la
superficie est passée de 10ha à 33ha. Depuis l’installation du système hors-sol sur sable de rivière en 2005 les
tomates cerise (variété Katalina) sont désormais, devenues la culture principale.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
La société a entamé des procédures de certification de qualité au niveau des fermes (Global Gap). Et de la
station de conditionnement (Nature’s choice, BRC, ISO 9001 :2000, AFNOR…), ce défi a été gagné durant la
campagne précédente. (Direction Delassus 2013)
c) Situation de l’exploitation
Distante d’une quarantaine de km de BIOUGRA ; la ferme se situe à Douar
Toussouss sur la route d’Oukhrib, à environ 5 Km au nord de Caida de Belfaa
Comme à l’accoutumé, DUROC 14 est une ferme à vocation maraîchère avec comme
culture, la tomate cerise hors sol.
Sur sa superficie totale, qui est de l’ordre de 40ha, La production dans cette
ferme se fait sur une surface agricole utilisable de 34ha, sous abri serre.
Figue 2 : Plan parcellaire de l’exploitation.
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Les couvertures sont en Polyéthylène avec une épaisseur de 220 microns, ayant une durée de vie qui peut
atteindre 3 à 4 campagnes. Les côtés et les ouvrants zénithaux sont aménagés par un filet insecte-proof
(20/10) pour éviter l’entrée des ravageurs de la culture tel : la mouche blanche, le thrips, Tuta absoluta
…etc.
Elles sont aussi identifiées et équipées en trois portes de forme SAS et des pédiluves pour des mesures de la
protection.
Bâtiments:
-Tableau 4 : bâtiments du domaine.
Désignation Nombre Fonction
Bureaux
4 -Stockage de pesticides
Magasin
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-Préparation de la bouille.
Secteurs
quai
-
- Source : Administration Domaine Duroc 14 ; 2016
- Commentaire : vue que l’exploitation est nouvelle (c’est ça première année) toutes
ces bâtiments sont en très bonne état.
Matériels :
Il existe deux types de matériels : fixe et mobile
Matériel fixe :
Le réseau d’irrigation :
Figure 5 : station de fértigation vue de l’intérieur
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Commentaire : le domaine profite d’un système de fértigation ultrasophistiqué dans lequel toutes est info-
automatisé dès le protocole de régularisation d’irrigation vers les électrovannes.
L’exploitation est équipée d’un réseau d’irrigation assurant la distribution de l’eau à partir du bassin
jusqu’aux différents secteurs et constituant par des vannes, des électrovannes, des rampes et des goûteurs.
La station de tête :
La station joue un rôle d’une importance capitale dans l’amélioration de la qualité physique et biochimique
de l’eau, et la gestion des quantités d’eau apportées aux plantes.
Elle dispose de 7 bacs réservoirs de capacité égale à 3000L où on prépare la solution mère et fille. Ils
fonctionnent par alternance. 2 bacs de traitement de capacité égale à 8000L avec un agitateur, un
programmateur, et un filtre qui est autonettoyant de diamètre égal à 8 pouces, subdivisé en trois chambres :
Chambre de pré filtration, chambre de filtration, chambre de moteur.
Canalisations : Elles sont constituées de :
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Electrovannes hydrauliques.
Figure 8 : électrovanne
Elles ont pour rôle le déclenchement et l'arrêt des irrigations par le biais d'un processus
électrohydrauliques. En effet, le suppresseur refoule dans l’électrovanne hydraulique, à travers
des tubings, une eau avec une surpression provoquant la descente d’un clapet entraînant ainsi
la fermeture de la vanne. Le retrait de cette eau engendre l'ouverture de cette même vanne.
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Autres équipements :
Tableau 6: Désignations
Magasins outillages
1
Magasins produits-
1
phytosanitaires
BATIMENTS Bureau chef et comptable
1
Citerne gasoil
1
Château d’eau
32
Habitat ouvrier
Tableau 7: Désignations
DESIGNATION
QUANTITE UTILISATION
Chariots 2 Transport des caisses et débris
Sapes 27 Désherbage, confection des billons
Râteaux 17 Nettoyage
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Pelles 9 Divers
Fourches 9 Nettoyage
Secateurs 20 Effeuillage
Pesage des engrais et produits
Grande balance 1
phytosanitaires
Pesage des engrais et produits
Petite balance 1
phytosanitaires
Brouette 20 Récolte, ramassage caisses plastiques
Scie 2 Coupe
Contacts avec la station de
Radio 1
conditionnement
Thermometer 3 Measurer la temperatures
Ramassage des débris végétaux
Tractor MF 230 2
Et distribution des caisses plastiques
Camion 1 Transport des Ouvriers
- Source (tableau 5/6/7) : Administration Domaine Duroc 14 ; 2016
Constatation : on rappelle que des que l’exploitation est neuf tous ces
matériaux sont en bonne état et aussi on constat qu’il est parfaitement
équipé presqu’il est en processus d’obtention de certificats de qualité
internationaux (Afnor ; TESCO ; global GAP…)
b) Ressources humains :
Les ouvriers de l’exploitation ne sont pas tous logés dans la ferme, et ils sont repartis en
deux catégories essentielles :
Occasionnels : Leur nombre varie selon les mois et selon les techniques effectuées,
la répartition des travaux pendant toute la durée de la compagne n’est pas la même.
Tableau:
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
TOTAL 85
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Organigramme de l’exploitation :
Figure 10 : organigramme de l’exploitation :
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Deuxième
partie :
ANALYSE
TECHNIQUE
DE
L’ENTREPRISE
AGRICOLE
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Règne Végétal.
Embranchement Angiospermes.
Classe Dicotylédone.
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S/classe Gamopétales.
Solanacées.
Famille
Genre Lycopersicon.
2 Description botanique :
- C’est une plante annuelle, à croissance déterminée ou indéterminée.
- Son système racinaire est fasciculé et peut atteindre 1 m de profondeur avec des
racines latérales de 40 à 70 cm de longueur.
- La tige est herbacée au stade jeune et lignifiant à la base.
- Les feuilles sont composées et alternes velues et odorantes (solanine)
- L’inflorescence : Les fleurs sont hermaphrodites et régulières, elles se présentent en
grappe, en bouquet.
- Le fruit est une baie charnue, riche en vitamine B, K et C, dont les graines sont de
couleurs blanchâtres.
3. Exigences édapho-climatiques:
Le gel et les vents chauds (chergui) compromettent la production de la tomate ; la
température est très exigée pour une meilleure croissance de la plante.
Les températures :
Humidité relative :
La lumière :
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Le sol :
Doit être meuble, profond, aéré et bien drainé. La tomate est une plante
légèrement acidophile la valeur du pH doit être comprise entre 5.5 et 5.8
La salinité :
Dépend du stade de la culture ; toutefois, elle doit être maintenue entre 1.5 et 3
mmhos/cm
pH
Le rendement peut varier avec la variation du pH, cependant sur des sols à pH
basique, certains micro-éléments restent peu disponibles à la plante (Fe, Mn, Zn, Cu).
Source : www.vulgarisation.net
4 Caractéristiques de conduite
DUROC 14 a consacré plusieurs hectares (34 ha) pour la culture de tomate en hors-sol, vu
les avantages importants que présente cette technique.
- Les variétés cultivées sont : GENIO, ANGEL, CODE 1972, et MINISTAR greffées sur
SUPERPRO, EMPERADOR, et ARAZI.
- Les plantes sont conduites sur deux bras vu la vigueur de la variété (cela permet d'améliorer
les rendements tout en maintenant le calibre souhaité)
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var : ANGEL
Tomate-cerise de couleur rouge de 2,5 cm de
diamètre. Grande productivité et précocité. de
grappes de 6/8 fruits. Belle saveur. Croissance
déterminée. Maturité: 62 jours
2. porte greffe :
Le porte greffe SUPERPRO est un hybride interspécifique, hétérogène très
vigoureux. Cette porte greffe est dotée d’un système racinaire puissant, peu exigeant
en température et efficace dans les sols limoneux argileux, sa structure est plus au
moins compacte. Ce porte greffe résiste au Verticiliose et aux Fusarioses en général,
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
aux maladies ligneuses des racines mais il n’est pas tolérant au nématode . Ce Porte-
greffe est génératif de dernière génération, pour tomate et aubergines.
Doté d'un système racinaire puissant, il procure une vigueur soutenue et constante
tout au long de la culture, avec une bonne précocité... (Ce porte greffe est utilisé avec
la variété GENIO)
Le Porte-greffe ARAZI ayant un très bon comportement au froid, une très bonne
résistance aux maladies, un taux de germination élevé et une levée homogène. Sa
vigueur est adaptée aux cycles longs. (Ce porte greffe est utilisé avec la variété
MINISTAR)
Le porte greffe EMPERADOR, de son côté, est connu comme ayant une forte
vigueur tout en étant plus équilibré au niveau de la mise à fruit. Emperador est
relativement récent sur le marché. (Ce porte greffe est utilisé avec la variété ANGEL)
Résistance
Fusarium Fusarium Virus de
Verticiliose oxysporum oxysporum Nématodes mosaïque de
race 1 race 2 tabac
Superpro Oui Oui Non oui Oui
EMBRADOR Oui Oui Oui - Oui
ARAZI Oui Oui Oui - Oui
Conseil d’utilisation :
Ces variétés convient pour la production sous abri à partir du mois de novembre en
vue d’exporter la production.
Nous conseillons des semis à partir de la fin du mois juillet pour une plantation à
partir du début du mois de septembre.
3. Substrats utilisés
Il constitue le milieu dans lequel les racines s’installent. Il assure le maintien de la plante et ;
par l’intermédiaire de la solution nutritive qu’il contient son alimentation hydrique et minérale ; et la
respiration du système racinaire. (Ctifl)
Le substrat idéal devait cumuler de nombreuses propriétés intéressantes dont les principales sont :
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Dans notre exploitation, le type de substrat utilisé est : le Fibres de noix de coco.
Il est d’origine de Sri-lankais utilisée dans toutes les 34 ha c’est un substrat de type organique
naturel. Le tableau suivante site ses caractéristiques chimique et biologiques de ce type de substrat.
Ph 5.5
EC (mS/cm) 0.8
C/ N 220
Porosité Elevé
Rétention Moyenne
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D. INSTALLATION DE LA CULTURE
TRAVAUX PREPARATIFS DU SOL
Ces travaux s’insèrent dans le cadre de préparation d’un lit de plantation pour
recevoir les jeunes plants. Ceci consiste à mettre à la disposition du végétal un milieu
aussi parfait que possible du point de vue physique, chimique et biologique.
On fait la désinfection avant l’installation de système hors sol, pour éviter la pollution du substrat
par le produit.
c. Préparation du sol
Un sol bien préparé permet un drainage efficace pour le substrat et une bonne évacuation du
drainage. Et également pour facilite les déplacements des ouvrier, surtout les échasses, lors des
différentes opérations culturales.
Labour profond :
Il consiste à retourner le sol sur une profondeur de 40 cm, il est fait par une charrue à disque.
Nivellement :
Un sol bien nivelé est jugé indispensable, il est effectué à l'aide d’une niveleuse.
Consiste à former des billons d’une hauteur de 20cm et d’une largeur de 40 cm, la distance
séparant deux billons est de 1.2m.
Après la confection des billons on les couvre par un paillage plastique double paroi.
On pose la canalita sur le billon qu’on a confectionné en lui donnant une forme d’un canal (forme U)
avec une hauteur et une largeur de 30cm chacun ; et enfin on la remplit par : la fibre de noix coco
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
A côté de chaque bac on place un goutteur pour la suivi du volume apporte : la quantité d’eau, EC et
le pH d’apport.
e. La Pré-irrigation-fertilisante de substrat
Avant la plantation, on fait un apport de solution nutritive à une EC = 2,5 à 2,7 ; et un pH = 6 à 6,5
pour saturer le substrat et éliminer tous les éléments d’accumulation tels que le Na+ et le Cl- qui sont
toxiques pour la Plante. On préparer une solution nutritive constituée par :
- 12 Kg de nitrate de chaux
- 21 Kg de nitrate potasse
- 4,5 Sulfate de MgO 16 %
- 300 cc d’acide phosphorique
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f. Paillage du sol
La totalité de la serre a été paillé avec un film opaque blanc ; d’une épaisseur de 40
µm. Pour éviter les contaminations par les champignons du sol et le développement des
mauvaises herbes. Ce type de paillage est
intéressant ; surtout en hiver ; car il réfléchit
la lumière sur la plante.
h. Autre travaux :
Une fois que toutes ces taches sont terminées, on commence les travaux de
finition de la structure: grattage et nivellement du sol.
Entretien de filets et plastique ; entretien du palissage et goutteur et calles.
Refaire le SASS et mettre en place des pédiluves et seau de désinfection des
mains.
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i. Transplantation :
La plantation a été effectuée a partir de 26/08/16 lorsque les plants ont atteint 3 à 4 feuilles,
soit 7 à 8 semaines après semis.
Avant la plantation, un trempage des plants a été fait dans une solution qui contient « Confidor »
dont la matière active est l’ Imidaclopride à la dose de 50 cc/hl comme étant un traitement préventif
contre toutes attaques des insectes, et le produit « Previcur N » dont la matière active est
Propanocarbe à dose 200cc/hl comme étant un moyen préventif contre les maladies de la fonte de
semis. Au moment de la plantation, il ne faut pas endommager les plants ou de couvrir leur partie
greffée afin de limiter les risques de pourriture de collet. Par la suite une irrigation est nécessaire
pour assurer une bonne levée de ces plantules.
La plantation a été faite en lignes simples, dont la conduite est en deux bras, avec une densité de
plantation qui varie d’une serre à l’autre selon la superficie des serres.
Densité de plantation
La présence d’une porte greffe à système racinaire très vigoureux, permet une conduite de la
plante sur deux bras. Et pour maîtriser la vigueur du plant et le calibre souhaité des fruits, la densité
de plantation était :
- 1m linéaire : 4 plants.
- 1 m² : 1.4 plants.
Densité à l’hectare : 13500/20000 plants
à avoir une distance de 40cm entre deux trous successifs et cela selon la densité.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
E- ENTRETIEN DE LA CULTURE
1- PALISSAGE :
b. Palissage :
Une fois que la plante atteint une hauteur de 20 à 30 cm, en enroule la ficelle
autour et le long de la tige du bas en haut en passant par toutes les entrenœuds
suivant le sens des aiguilles de la montre en maintenant la plante verticalement.
Le palissage doit s’effectuer en périodes
chaudes pour éviter les cassures, l’enroulement
de ficelle ne doit pas se faire sur les bouquets et
les feuilles et aussi sur la partie apicale de plant.
2- EBOURGEONNAGE :
Technique réalisée manuellement en éliminant
tous les bourgeons axillaires qui poussent à
l’aisselle de chaque feuille durant tous les stades
végétatifs, en évitant de laisser les chicots qui
peuvent engendrer une source des divers
pathogènes.
Elle permet de :
Garder l’axe principal vigoureux.
Figure n° 17:exécution du palissage et
améliore le calibre des fruits. de l’ébourgeonnage
Obtenir un rendement précoce.
3-COUCHAGE :
Quand que la plante atteint la longueur de la hauteur du palissage, on se trouve
dans l’obligation de procéder à un couchage. Il s’agit de rabaisser la plante par une
suite de débobinage tout en prêtant attention à ce qu’il n’y ait pas de contact entre
les fruits et le sol.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
4- EFFEUILLAGE :
Le premier effeuillage doit être pratiqué après le
grossissement des fruits de premier bouquet (50 à 60
jours dès plantation).
6- DESHERBAGE ET NETTOYAGE :
Le désherbage est effectué manuellement en arrachant les mauvaises herbes qui
poussent autour des pieds de la tomate. Les adventices qui poussent dans les
passages et à l’extérieur des serres sont éliminés à la sape.
Le nettoyage permet d’évacuer les débris végétaux issues de diverses
opérations culturales telles que l’effeuillage, ébourgeonnage, les fruits pourris ; il se
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
fait à l’aide des râteaux ou manuellement par les ouvriers, l’ensemble des déchets
sont rejetés dans la poubelle de la ferme (sorte de compostière).
Il faut noter que les déchets ne doivent pas rester à l’intérieur de l’abri, surtout
pendant les périodes froides et humides car ils constituent une véritable source
d’inoculum des champignons et les ravageurs.
7-ECIMAGE :
Cette technique consiste à arrêter la plante à un niveau de croissance et limiter
le nombre de bouquets en pinçant la tige principale au niveau de 2 à 3 feuilles après
le dernier bouquet désiré.
8- POLLINISATION :
Une technique de la reproduction végétale, consiste à établir un contact entre
des gamètes mâles et femelles ; en transportant le pollen de l’anthère vers un
stigmate réceptif, ceci pour assurer la fécondation et afin d’obtenir une production
ayant un bon calibre.
Dans notre ferme, trois techniques sont adoptées pour pratiquer cette
opération.
a-Pollinisation physique :
Vibreur
Il consiste à secouer le pédoncule du bouquet à l’aide d’un vibreur pendant
quelques secondes.
Souffleur
Il permet la dissémination totale des grains de pollen grâce à la poussée de l’air
du moteur.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Secouage
C’est une technique qui consiste à frapper les fils de fer supportant la culture par
des bâtons pour faire sortir les grains de pollen.
N.B : la période d’application de ces techniques se situe entre 10h à 15h quand
la température est de l’ordre 20 à 25 OC et l’hygrométrie et de 60 à 70 %.
Les bourdons (Bombus terrestris) sont des insectes déposés dans des ruches à
l’intérieure de la serre à raison de 5 ruches par hectare. Les bourdons secouant la
fleur et ainsi ils libèrent le pollen, les bourdons sont actifs à de température faible
(5°C) à assez élevée (35°C).
Les ruches utilisées sont sous forme de boites de carton de marque « Biobest» et
« Agrobio » la boite est divisée en deux compartiments, un pour le couvain qui est en
connexion avec le compartiment pour la nourriture, un réservoir extra-ruche peut
avoir lie à la place du compartiment de nourriture se trouvant à l’intérieur, ce
réservoir contient un distributeur avec flotteur assurant l’alimentation continue en
« Beehappy » (solution nutritive sucrée d’origine) qui est une réserve qui peut
assurer l’autonomie en nourriture. Il y a aussi un orifice pour régler l’ouverture ou la
fermeture des ruches.
Les ruches de bourdons restant actives pendant 2à3mois au maximum.
Avantage
- Ils assurent une bonne pollinisation.
- Economie considérable de la main d’œuvre.
-Ne sont pas agressifs pour l’homme.
-Ne transmettent pas les maladies.
-Un rendement élevé.
-En cas de pulvérisation il est indispensable de couvrir les ruches avec une poche de
plastique ou les faire sortir de la serre au cas des traitements non sélectifs
présentant un danger pour les bourdons.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Figure n° 22 : Ruches des bourdons Figure n° 23: fleur visitée par bourdon
9-AERATION
La pratique de l’aération joue un rôle essentiel dans la gestion du climat à
l’intérieur des abris serres, elle a pour but d’atténuer les amplitudes thermiques et
d’éliminer l’excès de chaleur et de l’humidité accumulée à l’intérieur des serres.
Une mauvaise aération peut engendrer des complications de nouaison, le
développement des maladies et une qualité médiocre (mauvaise coloration, faible
charge, fruit creux…)
L’ouverture et fermeture des serres varient selon les conditions climatiques.
10. Brumisation :
C’est un système qui permet de diminuer la
température à l’intérieur de la serre en
pulvérisant, surtout ses côtés, avec de l’eau.
(Voir la photo n°5).
En cas des vagues excessives de chaleur,
on procède à l’ouverture. Ce qui pourra
prévenir contre la brûlure des plants et à la
fermeture pendant la saison hivernale pour
éviter l’attaque fongique.
Figure n° 24: Système de brumisation.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
11. -RECOLTE :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
F. NUTRITION HYDROMINIRALE DE LA
CULTURE :
pH 7.3
Extrait sec g/l 0.52
Conductivité 0.81
électrique
mmhos/cm
Rapport d’analyse microbiologique :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
b) Bassin :
Le bassin d’accumulations
est situé au voisinage de la station ayant une
capacité de 7000m3, il est couvert par du
filet noir, présente plusieurs avantages :
a) Les besoins :
Les besoins en eau sont déterminés en fonction des rayonnements globaux et
des stades phrénologiques suivant la relation suivante :
ETM= KC *ETP
ETM : Evapotranspiration Maximal (mm)
Kc : Coefficient cultural tenant compte des stades végétatifs de la culture. Le
coefficient cultural est un variable dépendant aussi des conditions climatiques.
Il varie de 0,4 jusqu’à 0,9.Autrement dit, il ne doit pas être maintenu à une
valeur fixe tout le long du cycle.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
b) Fréquences :
Les quantités d’eau sont généralement fractionnées en deux apports par jour, la
durée de chaque apport étant de 8mn. Mais dans des cas particuliers, on peut jouer
sur le nombre de tours /jour, et à la fois sur la durée de ces tours, par exemple dans
des conditions de froid, cette fréquence est d’un seul tour d’une durée qui varie de 7
à 10mn.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Octobre – Novembre 1
Des ouvriers sont chargés de purger les goutteurs bouchés, rétablir ceux
déplacés et changer les T-tapes cassés, et veiller à l’homogénéisation du débit les
goutteurs.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
3. NUTRITION MINERALE :
1) Introduction :
Remarque : Il est à signaler que c’est la direction qui se charge de calculer les
apports d’engrais et les quantités d’eau à irriguer.
La texture du sol.
Le stade phénologique de la plante.
La richesse de l’eau et du sol en éléments nutritifs
Les variations climatiques.
a) Station de tête :
La station de tête a pour but de préparer la solution nutritive de la filtrer et de
l’injecter dans le réseau de distribution.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
La station de Fértigation est répartie en deux selon les deux blocs, la solution
mère de chaque secteur est fabriquée dans 8 bacs de 4000L, elle est ensuite
injectée dans l’eau d’irrigation à l’aide d’une motopompe d’injection électrique
L’injection est réglée par le stationnaire selon la conductivité électrique de la
solution nutritive, cette conductivité est mesurée par un conductimètre portable.
La filtration :
C’est l’un des éléments essentiels de tout le réseau d’irrigation localisée, le bon
fonctionnement de celui –ci dépendra uniquement de la qualité de l’eau et de
l’adaptation de l’installation de filtration. Elle sera choisie en fonction de la nature de
l’eau à filtrer et de son volume. L’eau doit être déchargée d’un maximum d’impuretés
avant d’être propre à l’irrigation, ces impuretés sont de trois ordres :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Les engrais utilisés doivent être compatibles entre eux. Ils sont ajoutés lentement
dans le bac rempli par de l'eau tout en agitant pour éviter la sédimentation des
engrais au fond du bac, puis on complète le remplissage des bacs par l'ajout d'eau
nécessaire.
Dans le cas où il arrive qu’ils restent quelque résidu solide au fond des cuves, on
vide entièrement le bac, puis récupérer l’engrais. Cet engrais sera épandus ensuite
sur les végétations présente ans la ferme (cotes des bassins, fleurs et plantes
ornementales, arbres, etc.)
Pour démarrer la fértigation, on ouvre les vannes avant de faire marcher la pompe
doseuse. En fin, on vérifie l'EC juste à la sortie de la solution fille dans la station de
tête, elle dépend des stades végétatifs et la variété. La conductivité électrique de la
solution d’apport à l’exploitation varie entre 2,5 et 3,5 mmhos/cm vue que la tomate
est relativement tolérante à la salinité. Et pour déterminé la somme de la CE fait le
calcul suivant : EC (solution fille)= EC de l’eau d’irrigation + Q/0.85.
Q : est la concentration des engrais dans la solution mère en (g/l) pour une période
donnée.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Sulfate Sulfate
Nitrate de Nitrate de Solubilité à
Ammonitrate MAP de de
potasse chaux 20 CE
potasse magnésie
Sulfate de
Oui Oui Oui Oui Oui Non 11,4
potasse
Sulfate de
Oui Oui Oui Oui Oui Non 71
magnésie
Nitrate de
Oui Oui Oui Oui Oui Oui 31,6
potasse
Nitrate de
Oui Non Non Non Oui Oui X
chaux
c) Type d’engrais:
Pour répondre aux besoins de la culture, plusieurs Types d'engrais sont utilisés. Le
choix de ces engrais est fait en fonction de
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Ce tableau résume les éléments essentiels pour la plante et leur rôle ainsi le risque
qu'ils disposent en cas d'excès ou de manque
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
d) Programme de fértigation :
Les éléments fertilisants doivent être apportés dans des proportions ou équilibres
différents selon les stades végétatifs de la plante selon la variété.
-Calcium : pour aider les racines à absorber les éléments nutritifs apportés.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Le quatrième stade : F7 à R3
Durant ce stade, la plante est en pleine production ; donc, on doit établir un certain
équilibre entre la végétation et la charge en fruits. Pour se faire, les teneurs en
calcium et en potassium, et on diminue les quantités de phosphore pour éviter
l’antagonisme entre les éléments. Delà on fait regroupée les quantités de calcium
une fois par semaines et on augmente les quantités de fer de 500gr/ha/j.
Là CE est fortement liée aux conditions climatiques ambiantes. Lors des périodes
froides (les mois 11 et 12), elle doit être élevée car les besoins en éléments nutritifs
sont importants et la consommation en eau est réduite .Hors ces périodes, elle doit
être rectifiée en fonction de la CE de la solution du sol. La CE de la solution d’apport
doit être maintenue (2,8-3mmhos/cm) par contre pour les oligo-éléments elle reste
au même dose prescrit le stade d’avant.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
- Oligo-val :200gr/ha
- Migal boro 17: 100gr/ha
- Fer chelate : 200gr/ha
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Conclusion :
En général l’irrigation et la fértigation sont parmi les techniques les plus
importantes pour le développement de la culture alors il faut employer des solutions
nutritives bien adapté, ainsi que leur contrôle régulier, une erreur en ce domaine
peut provoquer des problèmes qui vont adhérer sur la qualité de la culture (carences
et autres) et alors le rendement.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
La figure ci-dessus nous montre le schéma général du système fermé qui se base
essentiellement sur l’application des étapes suivantes :
D’abord, il faut mélanger les engrais avec l’eau d’irrigation pour obtenir la solution
fille qui va servir à l’alimentation des plantes. Puis, on injecte cette solution dans le
réseau d’irrigation pour la transporter vers les racines des plantes. Ensuite, et après que
la plante ait ces besoins de nutrition, le reste de la solution se draine vers le bassin de
drainage et en le désinfecte pour éviter toute contamination par les agents
phytopathogènes. Enfin, on fait pomper ce drainage vers le bassin de solution pour le
réutiliser en lui ajoutant une autre solution d’engrais et d’acides pour obtenir le pH et la
conductivité électrique convenable.
Dans le domaine Duroc2 ce principe est plus ou moins respecté. La figure ci-dessous
montre l’application du schéma du système fermé au sein de l’exploitation du stage.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
bon contrôle de la consommation des plantes pour obtenir un fruit d’une meilleure
qualité.
L’économie de l’eau et des éléments fertilisants car les apports en
eau sont rationalisés selon les besoins de la culture.
Ça c’est l’avantage principal de la culture en hors sol à cycle fermé, et
ça parce qu’on calcule les quantités à apporter à notre plante, et après que
cette dernière prenne ces besoins, le reste de la solution va être drainé et
repompé vers le bassin de drainage puis le bassin de solution pour le
réutiliser dans la prochaine irrigation.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Conclusion :
D’après le rendement obtenu au sein du domaine, et le taux de rentabilité qui est
d’environ 68%, on peut remarquer l’intérêt du système fermé dans l’économie de l’eau,
des éléments minéraux et même des produits phytosanitaires. Mais le problème majeur
c’est que l’application et la maitrise de ce système demande une grande technicité,
bonnes connaissances et beaucoup d’investissement, choses qui ne sont pas à la porter
de tout producteurs.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
G. Protection Phytosanitaire :
A.Introduction :
Les conditions de température et d’humidité au sein de la serre favorisent le
développement des maladies bactériennes, cryptogamiques et celles engendrées par
de nombreux ravageurs; en outre la sensibilité de la culture de tomate, ainsi que son
exposé aux anomalies physiologiques liées aux troubles nutritionnelles, représentent
le stricte problème s’imposant aux estimations des producteurs de cette spéculation.
Lutte chimique, biologique ou culturale, sont des différentes modes d’intervention
disponibles pour l’agriculteur visant à gagner ce défi. Et plus récemment, la lutte
intégrée qui combine les méthodes précédentes.
Malgré les traitements phytosanitaires et les techniques culturales, le degré des
dégâts de ces agents pathogènes reste variable selon le stade phrénologique, la
partie attaquée, et l’efficacité du mode d’intervention.
Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Jan. Fév. Mars Avril Mai Juin
Noctuelles
Cladosporiose
Mildiou
Oïdium
Botrytis
Acariens
Aleurodes
Mineuses
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
1) Le seuil d’intervention :
Aleurodes Noctuelles Mineuses Thrips Acariens Bactériose Mildiou Oïdium Pourriture Clodosporiose
grise
Manipulation
L’acidification des bouillies de traitement permet une plus grande stabilité de la
matière active, et donc une plus grande efficacité :
Les essaies effectués ont donnés très probant :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
3) Equipement du traitement :
Remarque :
Si malgré les calculs de bouillie et les précautions prises lors de l’application,
une partie de cuve reste sans utilisation ; il existe deux solutions :
Compléter la cuve avec le même produit et de l’eau, pour une application sur
d’autres plants (dans le cas où ce traitement avait déjà été envisagé). Il faut
alors reprendre entièrement la procédure de calcul des doses.
Diluer la bouillie restante en doublant la quantité d’eau sans rajouter de
produit, puis faire pulvériser sur les routes et les chemins entre les serres. Ne
pas pulvériser sur les végétations. Se tenir éloigné des points d’eau et des
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Le botrytis est une maladie cryptogamique, il peut rester viable pendant une
longue durée. Les tissus infectés se recouvrent d’une moisissure grise (mycélium), qui
peut attaquer toutes les parties aériennes de la plante hôte.
Les symptômes de cette maladie diffèrent en fonction du site attaqué :
Conditions du développement :
Le développement de ce champignon est favorisé par certaines conditions :
- Une humidité relative élevée (supérieure a 80%)
- Température variant entre 17°C et 23°C
- Blessures engendrée par la taille.
- Facteurs favorisant les excès d’humidité (forte densité, manque
d’aération.)
Méthodes de lutte :
Une bonne aération des abris pour éviter l’excès d’humidité.
Ne pas laisser sur les plantes des organes pouvant constituer le
point de démarrage de champignon.
Un effeuillage des parties âgées permettra d’aérer les bases des
plantes.
Dès l’apparition des premiers symptômes, on procède à un
badigeonnage effectué comme suit : Pulvérisation manuelle du
produit liquide sur et autour du chancre, a l’aide d’un couteau, on
gratte sur le chancre, les spores du botrytis qu’on ramasse dans
des sachets en plastique.
Enfin on badigeonne avec une patte du produit curatif et le support.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Remarque :
Ce qui concerne ce Domaine, on utilise des bombes aérosols (Nectec)
Description et symptômes :
En attaquant toutes les parties de la plante (tige, feuilles, fruits…), le mildiou se
présente sous forme des plages huileuses à la surface supérieure des feuilles pouvant
se nécroser ultérieurement. Et sur la face inférieure de la feuille, il a l’aspect d’un
duvet blanchâtre, et celui des brûlures ou des taches brunes sur la tige et les
ramifications, en plus des bosselures brunes sur les fruits mildiousés.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Les symptômes :
Un champignon obligatoire qui provoque les symptômes suivants :
Taches jaunes vifs parfois angulaire, et qui se nécrosent au centre.
l’apparition d’un duvet blanchâtre sur la face inférieure des
feuilles.
Conditions de développement :
Méthodes de lutte :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Conditions de développement :
Méthodes de lutte
2. MALADIES VIRALES:
a) TYLCV :……………………….( tomato yellow leaf curl virus)
symptômes :
Virus des feuilles jaunes de la tomate a des symptômes qui sont :
le jaunissement des feuilles
l'enroulement des feuilles sous
Forme de cuillère
Nanisme de la plante
L'arrêt de croissance
Méthodes de lutte :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
3. RAVAGEURS :
a) Les Noctuelles :………......(Heliothis armigera)
Se sont des lépidoptères qui sont à leur stade chenille qui se nourrissent
dés leur éclosion sur les feuilles, provoquent ainsi des perforations dans les
folioles et la tige. La chenille peut attaque le fruit qui perd alors sa qualité.
Méthodes de lutte :
Eliminer les mauvaises herbes qui peuvent être des refuges aux
noctuelles.
Eliminer les restes des plantes après les différentes opérations
culturales.
Effectuer un traitement chimique avec un insecticide.
b) Acariose bronzé : ……………… (Aculops lycopersici)
Cet acarien attaque la face inférieure des feuilles qui prennent une couleur
bronzée, s’enroulent, se dessèchent, et chutent. Sur tige apparaissent des
plages luisantes. Les fruits attaqués deviennent liégeux et craquelés.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Classification
- Ordre : Homoptère.
- Famille : Aleurodidae.
- Nom scientifique : Bemisia tabaci –T. voporariorum
Description
Localisation
Dégâts
L’espèce la plus dangereuse dans la région est Bemisia tabaci.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Symptômes :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
5. ACCIDENTS PHYSIOLOGIQUES :
a) Nécrose apical:
Elle se manifeste à la partie inférieure du fruit par une ou plusieurs tâches
d’aspect légèrement livide virant au brun noir. La zone atteint se dessécher et
forme souvent une tâche noire concave nettement délimitée.
Cause :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Moyens de lutte :
Apport d’engrais azoté à base de calcium, irrigation régulière.
Traitement chimique avec les nitrates de chaux.
a) Fruits creux :
Le fruit, prend une forme triangulaire ou cordiforme. Les loges sont vides,
présentant parfois peu de graines. La chaire est moins épaisse.
Moyens de lutte :
b) Eclatement :
Au cours du grossissement du fruit on observe des gerçures au niveau du collet
qui peuvent évoluer, si les conditions
deviennent favorables, en éclatement
circulaire ou radial.
Moyens de lutte :
Irrigation irrégulière, aération des abris,
fertilisation rationnelle, utilisations des
variétés tolérantes.
c) Blotchy Ripening :
Les fruits présentent des plages verdâtres, qui persistent même à maturité
complète. Une coupe longitudinale du fruit, montre un brunissement du péricarpe
avec des vaisseaux liquéfiés.
Moyens de lutte :
Eviter l’excès d’azote évité l’excès d’eau.
Pratiquer un bon effeuillage et ébourgeonnage, surtout pour les variétés a forte
densité de feuillage,
Aération régulière des abris serres, éviter l’effet d’ombrage causé par des brises
vents ou des tunnels très rapprochés.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
C.CARENCES NUTRITIONNELLES :
Les troubles de la nutrition sont des phénomènes complexes. Ils peuvent résulter
de l’absence effective d’un ou de plusieurs éléments dans le sol. Mais une carence est
souvent due à l’action antagoniste d’autres éléments nutritifs dont la présence en
abondance bloque le premier dans le sol où empêche son absorption par les racines.
En fonction des symptômes observés et des organes de la plante affectés, les
principales carences peuvent être reconnues, sauf que le diagnostic final devra
cependant tenir compte de l’environnement de la culture. Les principales carences de
la culture de la tomate sont indiquées dans le tableau suivant :
Tableau n°27: les carences
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H. CONDITIONNEMENT :
I- INTRODUCTION
Raison sociale : SO
Siège social : 51 Bd la Grande Casablanca
Forme juridique : société anonyme (S.A.)
Date de création : 26-01-2000
Registre de commerce : N° 99401
Téléphone : 05 28 81 84 84/86
Fax : 05 28 81 85 67
E-mail : DELASSUS@menara.ma
Site Web : www.delassus.com
Province : Chtouka ait Baha- cercle : biougra-caidat : khmis ait amira
Commune rural : biogra.
Dénomination : station DUROC 1.
Superficies : superficie total= 33040 m /superficie couverte en bâtiments = 14520 m.
Lieu implantation : BOUAALAGA.
Adresse : route khmiss ait amira –biougra a 2 km du centre ait amira
Voie accès : route goudronnée.
Composition : plusieurs bâtiments lies aux activistes de conditionnement.
Propriétaire : M. Bnnani smires et M, doran
Exploitant : lui-même.
Gérant : lui-même.
Contrat : oui.
Durée exploitation : permanente.
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Consistance station : bâtiments et plafonds en dur (ciment armé) +panneaux pour les
chambres frigorifiques + plafonds en tôles etc.……
Nature matériels existants : différentes machines de conditionnement (calibreuses,
machines a filets, machines a cellophanes….), machines pour montage emballages,
frigos, élévateurs Clark, transpalettes, balances, camions de transport…………
Nature production : Tomates cerises et agrumes
Nature articles d’emballage : Caisses cartonnées, caisses en plastiques, filets,
barquettes, cagettes en bois …………
Employés permanents : 25. / Employés occasionnels : 200 a 1000 selon la saison.
Gardiens permanents : 7
Activités station : conditionnements et exportation des primeurs et arboricultures.
Dénomination et identité des principaux fournisseurs : fermes groupes DUROC
situés dans les régions du Souss, et Dakhla.
Destination des produits exportés : pays de l’union européenne et hors union
européenne.
Principaux marchés : -La France
-l’Allemagne
-L’Autriche
-La Belgique
-L’Espagne
-L’Italie
-Le Royaume-Uni
-L’Europe de l’Est et du Nord
Moyens de transport : camions non frigorifiques pour produits bruts et camions avec
remorque frigorifiques pour produits fini (export).
Certification :
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Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
2- Principes de la démarche :
La mise en œuvre d’une démarche HACCP repose sur sept principes de base :
Identification des dangers associés à l’élaboration d’un produit et l’identification des
mesures préventives pour leur maîtrise.
Identification des points critiques pour ces dangers.
Etablissement de limites critiques pour chaque point critique.
C’est à dire : valeurs limites ou tolérances pour maîtriser ces points critiques.
Etablissement d’un système de surveillance permettant de s’assurer de la maîtrise
affective des dangers aux points critiques.
Etablissement des actions correctives à prendre lorsqu’un point critique n’est pas
maîtrisé.
Etablissement d’un système de vérification pour confirmer que le plan HACCP
fonctionne convenablement.
Etablissement d’un système documentaire « Manuel » d’enregistrement des méthodes
et résultats de contrôle, mesures préventives et correctives.
2-BRC : Global standard Food 2000, Higher level pour les produits
suivants :
* produits frais :
+Les fruits
+ Les légumes
3- EUREP GAP (système de maîtrise de la qualité et la
salubrité en agriculture) :
SOPROFEL et ROSAFLOR sont aussi certifiés EUREP GAP (Général Régulations
FRESH fruit And Vegetables (version 2001) pour la courgette, les haricots, la tomate
et le melon.
86
Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
Des mesures très strictes sont pris au sein de la station c’est pourquoi des
plans de désinfection et de nettoyages sont établies.
Des conditions d’hygiène du personnel sont aussi primordiales, pour cela on a
installé des panneaux de sensibilisation traitant les points suivants :
87
Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
88
Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA Directeur 2016/2017
Général et Administrateur
Groupe SOPROFEL
Secteur de Diction
Responsable Tomate
Responsable qualités
Station Station Personnel
SOPROFEL ROSAFLOR
Production
Responsable
Station
Encadrement
Responsable
Pépinière
contrôle de gestion
Groupe et Matériel Groupe
~ 90 ~
Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
2-Versement :
C’est une opération qui consiste à verser la production dans un bac d’eau ou la
chaîne d’emballage selon la nature du produit, le taux de versement est en fonction
de la capacité de la chaîne.
3 - lavage :
Cette opération sert à éliminer les impuretés tels que la poussière, la boue, des
résidus chimiques collés à la surface des fruits (Photo n°).
4 - Séchage :
Le séchage est effectué sous tunnels chauffés ou sous une batterie de ventilateur
6- Brossage :
Cette opération est manuelle, elle consiste à nettoyer les fruits par un simple
brossage. Ceci a pour but d’enlever les impuretés et les résidus des pesticides
apportés du champ, ainsi que la réduction des micro-organismes déposés à la surface
du produit.
7-Triage :
En même temps que le calibrage manuel ou l’emballage, les femmes trieuses
éliminent tous les fruits ne répondant pas aux normes des qualités demandées. Ces
fruits jugés non exportables sont : les fruits hors calibre, ceux présentant des
anomalies physiologiques et des maladies, les fruits déformés, et aussi des taches.
Ces fruits écartés sont placés dans des caisses et sont destinés au marché local.
~ 91 ~
Rapport de stage en maraîchage ITSA ERRACHIDIA 2016/2017
8-Calibrage :
L’objectif de cette opération consiste à repartir le produit selon les calibres demandés
par la commande des clients et les normes des exportations en vigueur. Ce stade se
fait à l’aide des machines électroniques qui font le calibrage selon le poids et le
diamètre soit manuellement selon la nature du produit conditionnés. Sachant que
chez la tomate il existe 5 calibres qui différent selon le diamètre.
» Calibre 1 = 82 à 102 mm
» Calibre 2 = 67 à 82 mm
» Calibre 3 = 57 à 67 mm
» Calibre 4 = 47 à 57 mm
» Calibre 5 = 40 à 47 mm
9- Emballage :
Les fruits destinés à l’exportation sont emballés dans des caisses en carton ou en
plastique, pour les protéger contre les chocs, les écrasements, les blessures, les
poussières, les coups de soleil et aussi pour une meilleure présentation pour attirer le
consommateur. C’est une opération qui consiste à mettre manuellement les fruits en
colis, les matériaux utilisés sont le carton et le plastique. Le choix de l’emballage est
lié au calibre du fruit, ces derniers sont déposés dans des alvéoles.
Les caisses d’emballage présentent généralement des trous sur les côtés, à la
base et aux coins, permettant une circulation d’air pour avoir une température
homogène. Ainsi, chaque caisse est marquée par une étiquette “METO” et une autre
appelée papillon, sur laquelle est inscrit :
La dénomination du produit (tomate), la date d’emballage.
Le calibre, le poids de la caisse, l’origine de la caisse et le nom de l’expéditeur.
10- Palettisation :
Pour faciliter les opérations de chargement et de déchargement des caisses de
tomate, on les rassemble palettes, avec 320 colis par palette
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12- Expédition :
C’est la dernière étape de la chaîne de conditionnement, au cours de cette
étape, il s’agit de préparer les documents en attente de les expédier.
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Photo n° 68 : Expédition
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Troisième
partie :
ANALYSE
ECONOMIQUE DE
L’ENTREPRISE
AGRICOLE
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Introduction :
L’objectif principal de chaque producteur est de produire le maximum avec un
minimum de charges.
Les charges de production sont infiniment multiples et nécessitent des
enregistrements quotidiens pour déterminer à la fin le résultat de l’exploitation.
Les chiffres que j’avance sont tirés des registres comptables de l’exploitation.
Cependant certains renseignements sont approximatifs par le fait que l’exploitant
les juge confidentiels.
Le but de cette étude est d’évaluer les charges et les recettes par hectare afin de
dégager un résultat.
L’étude économique permet de faire une étude prévisionnelle des charges du produit, des marges de
la rentabilité et de la renumérotation du capital et du travail. Ainsi, notre étude concernera une parcelle
de 1 ha de tomate cerise sous serres variété « GENIO » tenant compte de tous les facteurs de
production.
Charges fixes.
Charges opérationnelles.
I. Charges fixes
1. Coût de location du terrain
Le terrain est loué à une somme de 3500 DH /ha/ an.
2. Coût d’installation d’une serre canarienne
Tableau 29 : Coût d’installation d’une serre canarienne (1ha)
Désignation Quantité /hectare Prix unitaire (dhs)
Durée de vie (an) Montant total (dhs)
Armature - - 10 47368,42
Total - - - 54338,42
Charges annuelles en
durée de Dh/ha/an
désignation quantité prix unitaire en dh prix total vie (an)
sape 21 70 1470 3 15,31
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Salaire
unitaire Salaire annuel Salaire
Personnel Nombre DH /mois en DH (DH/ha/an)
Directeur technique 1 15000 180000 5625
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Total 100
93316,6
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Total 70522.05
Total 25100
TOTAL 21200
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TOTAL 64494,82
Total 955000
Remarque : le rendement total est 120T/ha, la quantité exportée est 100 T les écarts de triage représentent
16.67% du rendement soit 20 T.
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Commentaire : ce sont les charges opérationnelles qui participent en grande partie dans le total des charges.
I. Recette globale :
Tableau 43: Récolte destinée à l’exportation.
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IV. Conclusion
Ce taux de rentabilité est considéré raisonnable suite à l’importance consacrée à la culture de tomate dans
l’exploitation d’où un fort tonnage, et le prix moyen de vente à l’export qui reste relativement bon.
Et d’après les responsables ces bénéfices issus de cette culture peuvent être plus grands mais la
demande des marchés extérieurs est faible et soumise à des quotas mensuels.
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Durant ce stage à l’exploitation DUROC 14, j’étais confronter à la réalité des pratiques
horticoles par la connaissance des facteurs monographiques qui demeurent
déterminant dans le choix du site d’une culture de tomate et les périodes adéquates
pour sa mise en place.
Aussi par la connaissance des ennemis et ravageurs de la culture du point de vue
symptômes, conditions favorables de développement et les méthodes de lutte.
Le stage nous a aussi permis de mieux connaître les besoins hydriques et minéraux
de la culture de tomate ainsi que les différentes techniques de la production, ainsi
que les différentes étapes suivies depuis la production jusqu’à la récolte.
Néanmoins, ceci ne veut pas dire qu’elle n’a pas connue quelques problèmes
concernant la culture de la tomate :
1-Conduite de la culture :
Effeuillage et nettoyage des serres ne se font pas à l’heure, ce qui peut favoriser
le développement des maladies surtout les cryptogamiques
Pour le palissage : certains ouvriers ne réalisent pas correctement cette technique,
car ils enroulent la ficelle dans un sens puis dans l’autre, et cela pose des problèmes
lors de l’effeuillage ou cet enroulement sa nulle quand on enlève les feuilles, et par
conséquent la séparation de la ficelle avec la plante et aussi on observe des cassures
de plantes ou même l’arrachage complets du sol.
2-Conduite de la fértigation :
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4-Récolte de la tomate
Lors de la récolte, en tirant le fruit, le bouquet tout entier pouvait se détacher
du plant. Soutenir les bouquets est la solution idéale.
Quelques, ouvriers ne respectent pas les consignes de cueillette (couleur,
calibre…)
Lors de la récolte, la production n’est pas protégée du soleil ce qui perturbe la
qualité du produits.
En fin je reste persuadé, qu’une bonne gestion de la main d’œuvres s’avère
nécessaire pour une meilleure organisation des tâches et reste le point fort pour la
réussite de n’importe quelle culture et aussi pour la réalisation d’un bon rendement.
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Cahier
journal
Date Tache réalisée Observation
.
Prélèvement des feuilles et folioles attaquées par TUTA ABSOLUTA.
03/10/2016 Weekend
-Culture: Tomate cerise -Il y a une forte existence de
-Parcelle : 17 TUTA ABSOLUTA qui peut atteindre
-Travail réalisé par l’étudiant : 25 individus par piège.
Surveillance des maladies Totale : 242+207+171+140=760
Acariose bactériose
04/10/2016 Arrachage des plantes attaquées par la bactériose et
l’acariose.
Traitement des plantes attaquées par l’acariose par le soufre.
05/10/2016 -Culture: Tomate cerise -Un nombre élevé à cause des ouvertures
-Parcelle : 17 et des déchirures.
-Travail réalisé par l’étudiant : -Le CHAMPION est appliqué d’une dose
Surveillance des maladies de 500g/hl.
Acariose bactériose -Traitement localisé.
13/10/2016 Weekend
Culture: Tomate cerise -Un nombre assez important d
-tous le Domaine e TUTA ABSOLUTA.
-Travail réalisé par l’étudiant : (surtout dans le secteur 2)
Surveillance des maladies -Présence assez importante
14/10/2016 Contrôle d’irrigation du bactériose.
/
15/10/2016 Jour férié
19/10/16 -Traitement par OXOS contre la bactériose Ils ont fait la 1ére récolte des secteurs : 1, 2, 3.
-Traitement par VERTIMEC 1,8% EC contre
les acariens et la mineuse
-Prélèvement des feuilles attaquées par Tuta absoluta