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I- Introduction
La dissection aortique est une urgence médico chirurgicale, rare par rapport au syndrome coronarien
aigu avec un rapport de 1/20, sa prévalence est de 0,5 à 2,95 / 100 000 / an.
II- Définition
Fissuration longitudinale de la paroi aortique à partir d’une brèche intimale (porte d'entrée) siégeant
à un niveau variable sur l'aorte. Il se crée alors un faux chenal (néolumière aortique située dans la
média) circulant ou thrombosé, séparé du vrai chenal (lumière aortique normale) par un flap intimal
(paroi interne décollée de l'aorte comprenant l’intima et le tiers interne de la média) et
communiquant avec lui par la porte d’entrée et d’éventuelles portes de réentrée. La dissection peut
se propager sur l'aorte de façon antérograde ou rétrograde, le plus souvent en spirale, peut
s’étendre aux branches de l’aorte, d’où la souffrance des organes touchés par la dissection.
IV- Classifications
Dans les deux classifications, une subdivision (a et b) peut être ajoutée selon l’extension ou non à
l’aorte abdominale.
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C- Diagnostic positif
A- Clinique
- Douleur thoracique imminente, continue très évocatrice si son siège d'intensité maximale est
migrateur vers le dos
- Asymétrie tensionnelle, asymétrie ou abolition d’un pouls périphérique
- Symptômes liés à une ischémie dans un territoire systémique (accident vasculaire cérébrale)
très évocateur si transitoire ou surtout intermittent ou à bascule
- Apparition d’un souffle d’insuffisance aortique et éventuel œdème aigu du poumon
- Signes de tamponnade
- Terrain évocateur : antécédents personnels ou familial, syndrome de Marfan, HTA...
- ECG normal élimine un infarctus du myocarde (IDM) qui peut cependant être associé :
dissection d’une artère coronaire.
C- Radiographie du thorax
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D- Diagnostic différentiel
E- Complications
- Rupture
- Tamponnade
- Syndrome coronarien aigu dans le territoire inférieur
- Ischémie aigue des différents organes
- Insuffisance rénale
- Décès Mortalité très élevée (20% des patients meurent avant d’arriver à l’hôpital et 50 %
sont décédés à 48 h (1% par heure)
- C'est une grande urgence aucun retard notamment pour "confirmer le diagnostic" ne doit
être pris pour transférer le patient en chirurgie cardiaque.
- Transport : Médicalisé. Contrôle tensionnel par anxiolytique, sédation.
- Inhibiteurs calciques (Loxen IV) et β-bloquants (surtout labétalol IV) afin de maintenir une
tension artérielle systolique inférieure à 100 mm Hg.
- Remplissage adéquat en cas de collapsus (hémorragie ou tamponnade)
- En association, si nécessaire, le nitroprussiate sera ajouté en débutant avec 0,25 μg / kg /
min).
- Le traitement chirurgical s’impose en urgence en de type A