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Pour introduire l'explication on peut dire qu’olympe de gouges est une 

femme de lettres française,
devenue femme politique. Elle est considérée comme une des pionnières françaises du féminisme et
est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes. Ici nous
sommes au postambule des Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne qui se trouve juste
après les 17 articles. Ce texte fait partie du registre polémique car il suscite l’indignation et ce texte
lui donne une force rhétorique car il sert de conclusion. Je vais procéder à la lecture du texte :

La problématique peut se nouer autour de cette question : Comment Olympe de Gouges amène-t-
elle les femmes à se révolter ? Le texte peut se découper en 3 parties la première partie donc de la
ligne 1 jusqu'à la ligne 5 qui est le premier appel aux femmes donc elle leurs demande de se réveiller,
la 2e partie de la ligne 5 jusqu'à la ligne 13 où nous avons le deuxième appel aux femmes et qui leurs
demande de réfléchir et enfin la 3e partie le dernier appel aux femmes ou Olympe de Gouges
demande aux femmes de passer à l’action. De ce fait nous pouvons voir qu’Olympe demande a
toutes les femmes de se battre contre l’inégalité homme/femme.

La première partie c’est le 1er appel aux femmes et ainsi nous pouvons voir Olympe dire « femme »
afin d’interpeller toutes les femmes. Les termes qui suivent donc « réveille-toi / reconnais » sont des
impératif et injonction qui permettent montrer l’urgence d’un réveil pour les femmes, pour
accentuer cette idée et l’illustrer Olympe utilise une métaphore et une hyperbole avec la phrase « le
tocsin de la raison se fait entendre ». Sur la ligne 2 nous pouvons lire « le puissant empire de la
nature n’est plus environné » donc avec cette négation nous pouvons voir une rupture historique qui
est la révolution française. Olympe de Gouges s’inspire énormément des lumières et nous pouvons le
constater notamment avec ces métaphores « tocsin de la raison ; puissant empire de la nature ou
encore flambeau de la vérité ». « Préjugé, fanatisme, superposition, mensonge, sottise et
usurpation » font partis du champ lexical de la tromperie et de l’obscurantisme et permettent de
montrer qu’Olympe de gouges est une femme éclairée et ne se laisse pas faire face aux hommes. Le
champ lexical de l’esclavage est omniprésent dans le texte nous sommes en mesure de le vérifier
grâce à ces extraits de phrases « l’homme esclave, briser ses fers, devenu libre ainsi que devenu
injuste » ; ils permettent de dénoncer l’égoïsme des hommes ainsi que son inhumanité. Pour finir on
peut dire qu’Olympe essaie de produire un choc ainsi que susciter l’indignation chez les femmes. Cela
permettrait une prise de conscience chez les femmes et de donner place à une potentiel révolte pour
l’égalité.

La 2eme partie que l’on pourrait considérer de la ligne 5 à la ligne 13 est le deuxième appel aux
femmes et commence par « O femmes ! femmes » ou nous pouvons distinguer une apostrophe et un
pluriel qui permet une seconde fois de susciter un appel a toutes les femmes et cela permet de
rappeler cette fraternité et cette force du collectif entre celles-ci. L’interpellation est tout de suite
accompagnée de ces questions rhétoriques « quand cesserez-vous d’être aveugles ; quels sont les
avantages que vous avez recueillis de la révolution ; que vous reste-t-il donc ; qu’auriez-vous à
redouter d’un si elle entreprise ; qu’y a-t-il de commun entre vous et nous ?  […] répondre (tout lire
l.6-13) » avec toutes ces questions Olympe rend les femmes responsables de leurs conditions car elle
estime qu’elles ne se sont pas assez battues pour leurs droits et elle souhaite les faires réfléchir afin
qu’elles aient l’envie de se battre pour leurs libertés. Marie Gouze autrement dit Olympe de gouges
cherche a montré que les femmes n’ont plus rien avec ces antithèses « avantages ; mépris ; dédains »
ainsi elle marque les esprits en grossissant le fait que les femmes n’ont rien gagné lors de la
révolution. « Régné sur la faiblesse ; empire détruit ; que vous reste-t-il donc ? » sont les mots
employés par Olympe pour encore une fois montrer qu’elles ont tout perdues et leurs faire prendre
conscience qu’il ne leur reste plus rien une fois de plus nous pouvons voir une question rhétorique
ainsi que le champ lexical du pouvoir. Cette fois marie gouze ne défend pas les femmes mais attaque
les hommes avec « les bons mots du législateur des noces de cana » en effet elle effectue une
périphrase et une antiphrase car celle-ci utilise dieux pour dénoncer la misogynie de tous les
hommes ainsi que l’infantilisation des femmes. Cette offense est suivie d’une métaphore « cette
morale longtemps accroché aux branches de la politique » une fois encore elle dénonce la morale
des hommes ainsi que celle biblique. « Femmes, qu’y a-t-il de commun entre vous et nous ? Tout
auriez-vous à répondre » sont les derniers mots de cette deuxième partie et permettent de montrer
avec cette hyperbole l’importante mise à l‘écart de la femme dans la vie politique. Enfin on peut en
conclure qu’Olympe essaie maintenant de dénoncer et montrer ces inégalités qui étaient seulement
évoqués lors de la première partie.

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