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Texte bac 2

Intro
Le passage que nous allons étudiée constitue le texte liminaire qui précède la
déclaration. Dans ce texte Olympe s’adresse directement aux hommes.

Lecture
Problématique : en quoi cette adresse directe à l’homme redéfinit -elle la notion
d’égalité révolutionnaire ?

Le texte s’articule autour de 3 mouvements :


 Premier paragraphe : olympe opère une remise en question rhétorique
 Deuxième paragraphe : Olympe évoque une égalité naturelle
 Troisième paragraphe : elle condamne le despotisme de l’homme
Ce passage revêt un registre polémique et se présente donc comme un réquisitoire

Analyse
1er mouvement
Linge 1 : le texte député par une adresse direct à l’homme, l’apostrophe et le tutoiement
dans « Homme, es-tu capable » instaure d’emblée un rapport d’égalité. La première
interrogative « es-tu capable d’être juste ? » sous-entend que pour l’instant l’homme ne
les pas. L’emphase mis en relief par le présentatif « c’est une femme qui t’en fait la
question » met en avant son courage sans audace.
L’article indéfini « une » s’oppose au terme « homme » qui a une valeur collective. Dès
le début nous retrouvons l’idée d’un duel, d’une femme seule qui va se battre contre les
hommes qui pour l’instant on tous les pouvoirs. Elle adopte donc une position d’autorité.
Le futur a valeur impérative à la forme négative « tu ne lui ôteras pas (ligne 2) » associé
au terme « ce droit » montre qu’Olympe exprime une défense et réclame justice. De
plus par l’interrogative injonctive (ligne 3) « dis-moi » olympes demande des comptes.
L’expression « souverain empire » et à la fois ironique et hyperbolique dans la mesure
où elle sous-entend que l’homme agit comme le roi de façon abusive et tyrannique. Les
deux interrogative nominale et antipathique « Ta force ? T’es talents ? (Ligne 4) » sont
également ironique car l’homme n’a pas de force et de talent particulier. Il y a en effet
une reprise distanciait d’éléments dans ce prévale les hommes. Les impératifs
« observent, parcours, donne-moi » souligne qu’elle est amenée à guide l’homme. Elle
se place encore une fois en position de supériorité en fessant apparaître l’homme
comme étant un simple exécutant. Olympe s’appuie sur la raison en utilisant une
périphrase « le créateur » pour désigner Dieu fessant figure d’argument d’autorité. Le
modalisateur semble dans la relative « dont tu sembles vouloir te rapprocher (ligne 6) »
exprime que pour l’instant l’homme n’a pas observé scrupuleusement la nature. La
tournure hypothétique « si tu l’ose (ligne 7) (circonstanciel de conditions) » suggère que
l’homme manque de courage et qu’Olympe le met aux défis. L’expression « cet empire
tyrannique (ligne 8) » instaure une distance par le démonstratif. Cette expression est
éphorique avec la dernière interrogative verbale « souverain, empire (ligne 3) » mais
cette fois ci et elle définit l’empire par l’adjectif tyrannique qui renvoie à l’absence de
liberté, d’égalité et qui renvoie également au despotisme combattu par les lumières.
2eme mouvements
Dans le deuxième mouvement, Olympe va démonter sur la nature de caractérise par une
organisation égalitaire entre les sexes. L’énumération d’impératifs associés au champs
lexical de l’expérience scientifique : « remonté, consulte, étudie, cherche » suggère l’idée
d’une observation précise de la nature. L’adverbe « enfin » induit l’idée d’une expérience
chronologiquement ordonnée, par l’impératif « rend toi à l’évidence » elle invite à une
conclusion. En effet elle invite l’homme a opère un raisonnement inductif afin de tirer de
l’observation de la nature une loi générale. On retrouve une nouvelle accumulation
d’impératif sur un rythme ternaire « cherche, fouille et distingue » qui insiste toujours sur
l’idée d’expérimentation mais elle ajoute ici l’objet de l’expérience « les sexes dans
l’administration de la nature (ligne 13) ». La nouvelle tournure hypothétique « si tu le
peux (ligne 13) (circonstanciel condition) » met au défis l’homme de réalisé cette
observation expérimentale. Le terme administration souligne une nature organisée par
des lois. L’adverbe anaphorique « partout » structure un parallélisme de construction
entre deux propositions : la première proposition reposant sur un futur de certitude
« partout tu les trouvera » et lie à une deuxième proposition dont le verbe cette fois et au
présent de vérité générale « il coopère » tout cela montre sa volonté de convaincre car
ça démonstration et fondé sur un raisonnement logique. Dans ce parallélisme nous
retrouvons le champ lexical de l’entente qui définit la nature « confondu, coopère,
harmonieux » le préfixe « Co (ça veut dire avec) » que l’on retrouve insisté sur la
complémentarité entre les deux sexes. La périphrase hyperbolique qui termine le
mouvement « chef-d’œuvre immortel montre qu’Olympe fait un éloge du système
naturel. Par cette démarche scientifique elle veut faire comprendre que la supériorité
masculine n’est pas naturelle mais artificielle car elle est revendiquée et instaurée par
l’homme
Transissons
On observe une antithèse entre le deuxième et troisième avec un changement de
totalité. En effet on passe d’une tonalité neutre et scientifiquement qui se termine sur un
éloge de la nature et le champ lexical de la paix alors que le troisième mouvement rêvait
une tonalité plus agressive avec un registre polémique et la présence du champ lexical
de l’oppression

3eme mouvement
Nous passons du tutoiement « homme est tu capable » à la troisième personne
« l’homme seul » ce qui généralise son propos. Le terme fagoté est péjoratif dans la
mesure où pris au sens figuré il ridiculise l’homme. Nous voyons par l’adjectif « seul »
renvoyant au terme exception « que les hommes sont échappés à la loi générale
représenté par le terme « principe ». C’est à dire que la généralité repose sur une
exception exclusivement masculine ce qui est totalement paradoxale. Olympe insiste sur
le fait que l’homme n’a aucune légitimité a occupé une position de supériorité.
L’énumération péjorative « bizarre, aveugle, boursouflé. » reposant sur le champ lexical
de la difformité ainsi que le superlatif de supériorité « ignorance la plus crasse » son en
antithèse avec « ce siècle de lumière et de sagacité (lignes 19) ». L’homme est donc
encore dans l’obscurantisme et n’est pas en adéquation avec son siècle. Le verbe « il
veut » associer au lexique de l’autorité politique « commander, despote » suggère
qu’Olympe dénonce la tyrannie de l’homme et établit une comparaison entre les pouvoirs
politique et les pouvoirs de l’homme. Comme le roi la domination masculine peut-être
remise en question. La par sygnecdog « sur un sexe » associé à la périphrase dans la
relative qui désigne toutes les qualités des femmes « toute les facultés intellectuelles »
elle souligne ainsi que celle-ci son les égales des hommes donc ces revendications sont
légitimes. Le verbe « il prétend » suggère que l’homme ne respecte pas les valeurs
révolutionnaires dans la mesure où il établit un rapport de domination sans légitimité. Par
l’aposiopèse à la forme négative « pour ne rien dire de plus » elle termine son discours
par une interruption brute qui lui permet d’avoir le dernier mot. Mais nous pouvons aussi
une prétérition car ce texte n’est que le texte liminaire, Olympe est amené à faire çà
déclaration par la suite.

Conclusion
À travers ce texte Olympe montre que l’infériorité des femmes n’est pas naturelle mais
seulement le fait des hommes il convient donc qu’elle récupère leur droit et leur juste
place dans la société.

Ouverture pour les deux texte bac


1ere : Comme Olympe Condorcet philosophe des lumières défendra les droits des
femmes notamment dans l’accès à l’éducation pour qu’elle soit les égales des hommes
2eme : Comme Olympe Simone de Beauvoir dans son essai « le deuxième le sexe »
analysera les inégalités entre les hommes et les femmes et affirmera que ces dernières
doivent prendre le destin en main car « on ne naît pas femme on le devient »

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