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Mouvement1:
→ Remise en question du rôle de l’homme
Mouvement 3: l 10 à 15
→ O. de G., pour finir, reprend son réquisitoire contre les
hommes en parlant plus précisément des révolutionnaires pour montrer qu’ils sont en
contradiction avec leurs propres idéaux.
Désormais l’autrice ne s’exprime plus à la deuxième personne du singulier mais à la
troisième, cela marque le fait qu’on passe du conseil au constat.
Tout d’abord, Olympe de Gouges utilise l’adjectif “seul” (l-13) ainsi que “exception”
afin de montrer que dans la nature, seul l’homme se marginalise. L’utilisation de la
métaphore “se fagoter” a un but péjoratif puisque l’homme s’est créé l’idée tout seul qu’il
était supérieur. il s’agit ici de montrer que l’homme refuse d’admettre l’égalité entre les
hommes et les femmes selon les lois de la nature
Ensuite, l’autrice met en place une critique plus virulente encore, en blâmant les hommes à
travers un registre épidictique
Ce blâme est marqué par l'utilisation d' une gradation avec les termes “bizarre” qui
souligne la monstruosité de l’homme, “aveugle”, qui fait référence à l'obscurantisme,
“boursouflé de sciences”. qui montre que son orgueil l’empêche de voir et enfin “dégénéré”
qui renvoie à sa déshumanisation. On passe donc de bizarre à inhumain.
Par la suite, Olympe de Gouges réalise une antithèse en opposant “dans ce siècle de
lumière” (l-14) qui fait référence aux nouvelles connaissances à “l’ignorance la plus
crasse” mis en avant par le superlatif “la plus” qui représente l’ignorance de l’homme.
Olympe de Gouges met en avant la mauvaises fois des révolutionnaires qui pronent l’égalité
entre individus.
Elle nous dit que l’homme veut commander avec autorité sur la femme. Pour le
montrer, elle utilise la périphrase “un sexe qui a reçu toutes les facultés intellectuelles” (l-16)
qui nous montre que la femme a en réalité les mêmes capacité que l’homme. Elle marque
le paradoxe entre l’attitude tyrannique des hommes avec les termes “commander en
despote”et leur prétentions à profiter des avantages de la Révolution. En effet, cela montre
qu’en réalité l’homme s’oppose aux principes de la révolution, puisque dans un siècle de
Lumières où il veut amplifier son savoir, il ne remarque pas que la moitié de la population est
tout autant capable que lui. Il y a une forte différence entre le discours et les actes, c’est une
forme d’hypocrisie et d’égoïsme.
A l’inverse, Olympe de Gouges fait rapidement l’éloge des femmes à l’aide d’une
subordonnée relative qui contre les énumération qui précède. Elle s’appuie pour cela sur le
champ de la Raison avec “facultés intellectuelles”
Olympe de Gouges cherche dans ce mouvement à mettre l’homme face à ses
contradictions. En effet, celui qui est censé être éclairé par la raison ne remarque pas cette
égalité naturelle qui est pourtant évidente.
Mouvement 2 (lignes 6 à 10) : Olympe de Gouges développe son argumentation de façon
efficace, en s’appuyant sur une démarche scientifique ; de cette façon, elle exhorte les
hommes à reconnaître l’égalité parfaite présente dans la nature et elle met les
révolutionnaires qui se sont inspirés de la philosophie des Lumières face à leurs propres
contradictions.
● une position affirmée :
- impératifs sous la forme d’énumération
- position de pédagogue qui guide, conseille. “quand JE t’en offre les moyens” :
montre l’étendue de son savoir, de sa connaissance
Mouvement 3 (lignes 10 à 15) : O. de G., pour finir, reprend son réquisitoire contre les
hommes en parlant plus précisément des révolutionnaires pour montrer qu’ils sont en
contradiction avec leurs propres idéaux.
● Passage de la 2ème pers. à la 3ème pers. du sing (il s’agit tjs d’un singulier collectif)
qui sert à la fois de conclusion et de précision par rapport au contexte de son époque
puisqu’elle utilise le déictique “ce siècle de lumières”.
● Dévalorisation de l’homme : son caractère unique : “seul” “exception” est déprécié
par le verbe “se fagoter (métaphore péjorative) : il s’agit de montrer que l’homme
refuse d’admettre l’égalité entre les hommes et les femmes selon les lois de la
nature, comme vient de le démontrer l’autrice.
● Critique plus virulente encore / crescendo : blâme des hommes à travers un registre
épidictique marqué par :
- énumération de termes dépréciatifs qui font référence à l’hybris, l’orgueil
(“boursouflé”), à l'aveuglement, à la monstruosité de l’homme (“bizarre”,
“dégénéré” au sens étymologique souligne la déshumanisation de l’homme).
- antithèse entre l’ignorance “la plus crasse” (mise en valeur par le superlatif) et
le siècle des Lumières qui souligne encore plus l’inconséquence et la
mauvaise foi des hommes (notamment les révolutionnaires qui prônent
● A l’inverse, O. de G. fait un éloge des femmes, court mais efficace (une seule
subordonnée relative contre les énumérations qui précèdent) - inutile d’en dire plus,
puisqu’elle en a fait elle-même la démonstration. Elle s’appuie pour cela sur le
champ de la Raison (“facultés intellectuelles”). Simple constat qui renforce l’injustice
faite aux femmes par des hommes qui ont trahi leurs propres idéaux.
● Fin brutale du discours = aposiopèse : hypothèses : émotion, tant l’injustice est
flagrante ? Vanité de la parole ? seuls les actes vont compter
AIDE/ https://voix.larousse.fr/telechargement/Explication_de_texte.pdf