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Université cheikh Anta Diop

Ecole supérieure polytechnique

Département de gestion

Diplôme d’études supérieure de commerce d’administration et finance

Finance – comptabilité

Module : Comportement du consommateur et décision d’achat

Les conditions de fonds de la liquidation des biens et du


redressement judiciaire

EXPOSANTS :
PROFESSEUR :
 Mme Diama SOW
Mme ZOUGA
 Mme Ndeye Mareme Soda DIOP
 Mme Raby DIAHAME
 Mme Maguette Fara FALL

Année Universitaire : 2022 – 2023


PLAN

Introduction

I. Qu’est ce que la liquidation des biens ?

II. Qu’est ce que le redressement judiciaire ?

III. Quelles sont les conditions de fonds de la liquidation des

biens et du redressement judiciaire ?

Conclusion

p. 1
INTRODUCTION

Les entreprises sont des structures commerciales, des individus du monde des affaires qui,
comme tout être humain, naissent, vivent et meurent. Dynamiques, elles s’épanouissent sans
grand encombre. Fébriles, elles sont souvent victimes de pathologies internes et externes dont
le traitement, à titre préventif ou curatif, de tout temps appelé l’intervention constante du
législateur. Les entreprises constituent le poumon du développement aussi bien économique
que social de tout pays. En effet, tous les pays que l’on désigne aujourd’hui sous le nom de
pays développés doivent leur puissance au dynamisme du secteur privé. 

 En vue de la satisfaction des intérêts propres, une certaine rivalité (inégalité, injustice, etc)
naît au sein des créanciers de l’entreprise dans le cadre du recouvrement de leurs différentes
créances. A terme, cela ruinerait toute perspective de recouvrement et précipiterait plus
rapidement et gravement l’entreprise dans le gouffre. On a alors pensé à mieux organiser
le traitement de l’entreprise en difficulté et à dégager des règles propres appelées à le
conduire. 

 Les procédures collectives constituent donc le traitement prescrit aux entreprises en


difficulté. Ce sont l’ensemble des mécanismes juridiques permettant de réunir les créanciers
en vue de régler les difficultés financières et économiques de leur débiteur. Ces procédures
sont dites collectives en ce qu’elles conduisent à réunir les créanciers en une masse d’une part
et en ce qu’elles visent à satisfaire collectivement les intérêts mis en péril par les difficultés de
l’entreprise débitrice d’autre part. Au terme de la législation en vigueur, il existe trois types de
procédures collectives (art. 1er alinéa 1er de l’AU PC) : le règlement préventif, le
redressement judiciaire et la liquidation des biens.

Quels sont les conditions de fond de L'ouverture de la procédure de liquidation des biens et du
redressement judiciaire ?

Les intérêts de ce sujet nous concernent directement en tant que futurs professionnels ou
entrepreneurs car nous sommes tenus de savoir si jamais nous sommes confrontées à une
situation de liquidation ou de redressement judiciaire toutes les conditions nécessaires au bon
déroulement des procédures pour éviter toute sanction ou désavantage relatif à ces derniers.
Mais aussi à nous préparer mentalement à devoir potentiellement faire face à ce genre de
situations en entreprise.
p. 2
Pour répondre à cette question nous allons d'abord définir la liquidation des biens ensuite le
redressement judiciaire et enfin étudier les conditions de fond de l'ouverture de la procédure
de liquidation dès bien et du redressement judiciaire.

p. 3
I. Qu’est-ce que la liquidations des biens ?

La liquidation est un processus juridique au terme duquel une société cesse définitivement


d’exister. Elle se caractérise par une succession d’étapes et de travaux qui aboutissent à la
liquidation du patrimoine et à la répartition des capitaux restants 1. Les biens sont vendus, les
créances recouvrées et les dettes remboursées. A la fin, la société s’apparente à une « coquille
vide ». Elle peut alors être fermée définitivement.

Il existe deux formes de liquidation :

 La liquidation judiciaire 
 La liquidation amiable.

La seconde résulte d’une décision volontaire des associés. La première, quant à elle, est
décidée par les tribunaux dans le cadre d’une procédure collective, uniquement lorsque la
société se trouve en état de cessation des paiements et seulement si son redressement semble
impossible.

Pour liquider une société, il faut préalablement la dissoudre. En effet, la dissolution précède


obligatoirement une liquidation. Une fois dissoute, la société entre, sur décision des associés,
dans une période de liquidation. Ces derniers nomment également un liquidateur qui va
remplacer les organes de direction (cas de la procédure amiable – c’est le juge qui s’en occupe
en cas de liquidation judiciaire).

1. Fonctionnement de la liquidation

La liquidation comprend deux phases importantes : la période de liquidation et la clôture


définitive des opérations.

 La période de liquidation : Le liquidateur (amiable ou judiciaire) réalise un certain


nombre de travaux. Il se charge notamment de vendre les actifs, c’est-à-dire les
immobilisations (machines, matériels, outils…) et les stocks (matières, fournitures,
marchandises…). Il recouvre les créances et, avec les fonds récoltés, rembourse les

1
JOHNSON Franck K. A.. « Comment sauvegarder vos intérêts lorsque une procédure collective est
ouverte contre votre débiteur », Flash n° 1 de la Revue des experts associés, n° 4.

p. 4
dettes de l’entreprise. Le liquidateur amiable peut exercer ses fonctions gratuitement
ou non. Le liquidateur judiciaire, en revanche, est rémunéré pour son travail, en
l’application de barèmes fixés par décrets.
 La clôture définitive des opérations : Le liquidateur doit convoquer une dernière fois
les associés. Ils doivent alors statuer sur plusieurs résolutions et prendre des décisions
en conséquence. Il s’agit notamment de donner quitus au liquidateur de sa gestion, de
le décharger de son mandat, d’approuver les comptes définitifs, de valider la
répartition du résultat et de statuer sur la clôture définitive des opérations de
liquidation.

2. Achèvement de la liquidation

Lorsque les associés ont approuvé les comptes de liquidation et voté la clôture définitive de la
procédure, le liquidateur doit impérativement2 :

 Publier un avis de clôture des opérations de liquidation,


 Déposer une demande de radiation du registre du commerce et des sociétés,
 Partager les derniers actifs entre les associés participant au capital social.

III. L’annonce légale de liquidation

La société doit avertir toute personne potentiellement intéressée de sa prochaine disparition.


C’est pour cette raison que la Loi impose aux sociétés liquidées de diffuser une annonce
légale de liquidation. Attention, l’avis doit être publié dans le même journal d’annonces
légales que celui qui a assuré la publicité de la dissolution.

Un avis de clôture des opérations de liquidation doit contenir de nombreuses mentions. Il doit


notamment indiquer l’identité de la société (dénomination, capital, siège, forme juridique,
numéro SIREN) et préciser les décisions prises par les associés (approbation des comptes,
quitus et clôture de la liquidation).

2
 B. DIALLO, « La cessation des paiements du débiteur en OHADA », Note sous Cour d'Appel de
OUAGADOUGOU, Arrêt n° 52 du 16/04/2004 Ch civ et com, (BATEC-SARL ET Ent DAR-ES-SALAM c/
SOSACO) Jurifis Info, n° Décembre 2010, p. 12. Voir www.ohada.com,  Ohadata J-08-20.

p. 5
IV. La demande de radiation du R.C.S

Une société continue d’exister pendant la période de liquidation. Sa disparition n’intervient


qu’à l’issue de la clôture des opérations de liquidation, c’est-à-dire lors de la publication de la
clôture par les juges (liquidation judiciaire) ou par les associés (liquidation amiable). En
général, une société cesse d’exister à l’égard des tiers à compter de la date de publication au
bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (BODACC) diligentée par le greffe du
tribunal de commerce.

Pour cela, la société doit déposer une demande de radiation du registre du commerce et des
sociétés. La demande prend la forme d’un dépôt de dossier au centre de formalités des
entreprises. Il comprend de nombreux justificatifs et notamment :

 L’attestation de parution de l’annonce légale de liquidation,


 Le procès-verbal de clôture de la liquidation enregistré (en cas de boni),
 Un formulaire de demande de radiation complété et signé (M4),
 Un exemple des comptes définitifs de liquidation.
 Dès lors, le greffe du tribunal de commerce procède à la radiation de la société du
RCS. Il lui remet alors un extrait Kbis de radiation.

V. Le partage des capitaux propres

Les associés d’une société liquidée peuvent, en premier lieu, récupérer tout ou partie


des apports qu’ils ont initialement effectués. Il est possible de récupérer l’argent apporté
(apports en numéraire) et, sous certaines conditions, les biens (apports en nature). S’il existe
un reliquat après la reprise des apports, on parle de boni de liquidation. C’est lui qui va être
réparti3.

La répartition de l’actif et, plus particulièrement, le partage du boni de liquidation génère une


imposition fiscale. Un droit proportionnel au taux de 2,5% s’applique alors sur le montant
3
P-G. POUGOUE, OHADA, L’organisation des procédures collectives d’apurement du passif OHADA, PUA
1999, n°43. ; Cass. Com, 17 octobre 2000, Act. proc. Coll. 2000-19, n°238.

p. 6
brut distribué. Ce droit de partage n’existe pas en cas de liquidation de société unipersonnelle
(EURL/SASU) ou lorsque les associés sont des personnes morales (sociétés). Ensuite, les
associés personnes physiques s’acquittent personnellement d’un impôt sur le revenu, à raison
des sommes reçues assimilées à une distribution de dividendes (revenus de capitaux
mobiliers).

II. Qu’est-ce que le redressement judiciaire ?

La procédure de redressement judiciaire est mise en place dès lors qu'une entreprise ne
peut plus payer ses dettes et tombe en état de cessation des paiements4. Dès lors une
procédure de redressement judiciaire peut être demandée volontairement (45 jours après la
cessation de paiements) ou être imposé au dirigeant (à la demande d’un créancier ou par ordre
du procureur de la République). Pendant les 6 premiers mois l’entreprise sera en observation
pour établir un bilan économique et social, puis un plan de redressement limité à 10 ans si
l’entreprise est viable ou lancement d’une procédure de liquidation judiciaire si la situation de
l’entreprise ne s’améliore pas.

1. Les acteurs de la procédure de redressement judiciaire

 Le tribunal compétent : il s’agit du tribunal de commerce pour les entités ayant une


activité commerciale et le tribunal de grande instance pour les entités ayant une
activité civile.
 Le juge commissaire 5: nommé par le tribunal, il est chargé de veiller au bon
déroulement de la procédure de redressement judiciaire et à la protection des intérêts
en présence.
 Le mandataire judiciaire : désigné par le tribunal, il est le représentant des
créanciers et peut conseiller le dirigeant dans ses décisions. C’est lui qui invite les
différents créanciers à déclarer leurs créances. Il établit un rapport à l’attention du

4
V. AVENA-ROBARDET, « Situation irrémédiablement compromise et cessation des paiements : Deux
notions à ne pas confondre » Note sous Cass. Com, 31 mars 2004, D. 2004, jp. P. 1231.
5
 F. THERA, La réforme de l’OHADA et les procédures collectives d’apurement du passif, L’Harmattan,
Paris, 2012, p. 141 et suivantes.

p. 7
tribunal sur les propositions de plan de redressement suite à la concertation avec les
divers créanciers.
 L’administrateur judiciaire : intervient dans des procédures de sauvegarde et de
redressement judiciaire où il est chargé d'assister le dirigeant de l'entreprise visée. Il
l'aide à régler les difficultés et à poursuivre l'exploitation.

1. Les spécificités de la procédure de redressement judiciaire

 Une période d’observation, d’une durée de 6 à 18 mois est ouverte, sous l’égide du


tribunal compétent.
 L’entreprise est à vendre dès l’ouverture du redressement judiciaire.
 Les cautions des personnes physiques sont suspendues uniquement pendant la phase
d’observation.
 La rémunération du dirigeant est soumise à autorisation du juge-commissaire.
 Risque de nullité des actes en période suspecte (18 mois maximum avant la date
d’ouverture de la procédure).

2. Que prévoit le plan de redressement judiciaire ?

Le plan de redressement est arrêté par décision de justice. Il prévoit soit6:

 Une cession-redressement : l'entité poursuit son activité en remboursant tout ou


partie de son passif, avec les mêmes actionnaires et dirigeants ou bien en changeant.
 Une cession-liquidation : l'activité économique de l'entité est cédée à un tiers et
l'activité se poursuit dans une autre entité. Avec le fruit de la cession et la réalisation
des actifs non repris (par exemple les créances et la trésorerie), le passif est remboursé
selon l'ordre de priorité légal).
 Une liquidation judiciaire : si l'activité n'est pas viable, au cours de laquelle l'objectif
est de réaliser l'ensemble des actifs de l'entreprise (biens, etc.), et de payer les créances
dans l'ordre défini par la loi. Bien que cette procédure soit subsidiaire, elle est de loin
la plus fréquente (environ 3/4 de liquidations).

6
G. BLANC, « Prévenir et traiter les difficultés », www.ohada.com, Ohadata D-10-18.

p. 8
VI. Les conditions de fonds de la liquidation et du redressement
judiciaires

 Le débiteur doit, en même temps que le dépôt de la déclaration ou, au plus tard, dans les
quinze jours qui suivent celle-ci, déposer une offre de concordat précisant les mesures et
conditions envisagées pour le redressement de l'entreprise7. 

Dans cette offre de concordat, le débiteur doit notamment reprendre les éléments suivants :

 Les modalités de continuation de l'entreprise telles que la demande ou l'octroi


de délais et de remises ; la cession partielle d'actif avec indication précise des
biens à céder ; la cession ou la location-gérance d'une branche d'activité
formant un fonds de commerce ; la cession ou la location-gérance de la totalité
de l'entreprise, sans que ces modalités soient limitatives et exclusives les unes
des autres ;
 Les personnes tenues d'exécuter le concordat et l'ensemble des engagements
souscrits par elles et nécessaires au redressement de l'entreprise ; les modalités
du maintien et du financement de l'entreprise, du règlement du passif né
antérieurement à la décision d'ouverture ainsi que, s'il y a lieu, les garanties
fournies pour en assurer l'exécution ; ces engagements et garanties peuvent
consister, notamment, en la souscription d'une augmentation du capital social
par les anciens associés ou par de nouveaux, l'ouverture de crédits par des
établissements bancaires ou financiers, la poursuite de l'exécution de contrats
conclus antérieurement à la décision d'ouverture8 , la fourniture de cautions ;
 Les licenciements pour motif économique qui doivent intervenir dans les
conditions prévues par les articles 110 et 111 du présent Acte uniforme ;
 Le remplacement de dirigeants.

Le législateur OHADA a précisé que la procédure collective peut être ouverte sur la demande
d'un créancier, quelle que soit la nature de sa créance, pourvue qu'elle soit certaine, liquide et

7
 Article 27 de l’Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif.
8
A. S. ALGADI et L.  ELKOUBI, « La résolution de plein droit des contrats en droit OHADA des procédures
collectives », Revue congolaise de droit et des affaires, n° 8, 2012, p. 25.

p. 9
exigible. Cette assignation doit préciser la nature et le montant de sa créance et viser le titre
sur lequel elle se fonde. 9

Dans cette hypothèse, le débiteur a la possibilité de faire la déclaration et la proposition de


concordat dans le délai d'un mois suivant l'assignation10. 

Il faut noter que l'ouverture d'une procédure collective de redressement judiciaire ou de


liquidation des biens ne peut résulter que d'une décision de la juridiction compétente.

Avant la décision d'ouverture d'une procédure collective, le Président de la juridiction


compétente peut désigner un juge du siège ou toute personne qu'il estime qualifiée, à charge
de dresser et lui remettre un rapport dans un délai qu'il détermine, pour recueillir tous
renseignements sur la situation et les agissements du débiteur et la proposition de concordat
faite par lui.

En tout état de cause, la juridiction compétente statue à la première audience utile et, elle ne
peut rendre sa décision avant l'expiration d'un délai de trente jours à compter de sa saisine,
quel que soit le mode de saisine. 11

La juridiction compétente, si elle constate la cessation des paiements, doit prononcer le


redressement judiciaire ou la liquidation des biens12. 

Il est important de préciser que la juridiction compétente prononce le redressement


judiciaire s'il lui apparaît que le débiteur a proposé un concordat sérieux. Dans le cas
contraire, elle prononce la liquidation des biens.

La décision qui constate la cessation des paiements d'une personne morale produit ses effets à
l'égard de tous les membres indéfiniment et solidairement responsables du passif de celle-ci et
prononce, contre chacun d'eux, soit le redressement judiciaire, soit la liquidation des biens13. 

9
 Ph. ROUSSEL GALLE et L.C  HENRY, « Chronique de droit des entreprises en
difficulté. » www.ohada.com, Ohadata D-14-12.

10
Article 28 de l’Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif ; Cour
d'Appel de Lomé,  Arrêt du 20/10/2009, ARRÊT N° 150/2009, SIEUR JEAN SAMVI K. DE SOUZA C/ LA
COMPAGNIE GTA-C2A IARDT, www.ohada.com, Ohadata J-10-222.
11
J. ISSA-SAYEGH, « Présentation des dispositions sur les procédures collectives d'apurement du passif »,
www.ohada.com, Ohadata D-06-07 ;  Article 32 de l’Acte uniforme portant organisation des procédures
collectives d’apurement du passif.
12
Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, Jugement du 24/01/2001, JUGEMENT N° 100 BIS,
REQUÊTE DES ETABLISSEMENTS KORGO ET FRÈRES AUX FINS DE REDRESSEMENT
JUDICIAIRE, www.ohada.com, Ohadata J-04-182.
13
J. ISSA-SAYEGH, « Présentation des dispositions sur les procédures collectives d'apurement du passif »,
www.ohada.com, Ohadata D-06-07.

p. 10
Cette décision d'ouverture désigne un Juge-commissaire parmi les juges de la juridiction, à
l'exclusion de son Président sauf en cas de juge unique. Il désigne le ou les syndics sans que le
nombre de ceux-ci puisse excéder trois14. 

Le greffier adresse immédiatement un extrait de la décision au représentant du Ministère


Public. Cet extrait mentionne les principales dispositions de la décision.

CONCLUSION

14
 Article 35 de l’Acte uniforme portant organisation des procédures collectives d’apurement du passif.

p. 11
p. 12
BIBLIOGRAPHIE

B. DIALLO. (2010, Decembre 16/04/2004). La cessation des paiements du débiteur en


OHADA. Note sous Cour d'Appel de OUAGADOUGOU,(Arrêt n° 52), p. p. 12.
ELKOUBI, A. S. (2012). La résolution de plein droit des contrats en droit OHADA des
procédures collectives. Revue congolaise de droit et des affaires(8), p. p. 25.
HENRY., P. R. (s.d.). Chronique de droit des entreprises en difficulté. Récupéré sur
www.ohada.com
ISSA-SAYEGH, J. (s.d.). Présentation des dispositions sur les procédures collectives
d'apurement du passif. Récupéré sur www.ohada.com
J. ISSA-SAYEGH. (s.d.). Présentation des dispositions sur les procédures collectives
d'apurement du passif. Récupéré sur www.ohada.com
JUDICIAIRE., R. D. (24/01/2001). JUGEMENT N° 100 BIS, Tribunal de Grande Instance de
Ouagadougou. Consulté le Fevrier 20, 2023, sur www.ohada.com
P-G. POUGOUE, .. (1999). L’organisation des procédures collectives d’apurement du passif.
OHADA.
Ph. ROUSSEL GALLE et L.C HENRY. (s.d.). Chronique de droit des entreprises en
difficulté. Consulté le fevrier 22, 2023, sur www.ohada.com

p. 13
WEBOGRAPHIE

 http://www.actualitesdroitohada.com/procedures-collectives/redressement-judiciaire-
et-liquidation-des-biens/le-redressement-judiciaire-et-la-liquidation-des-biens/les-
effets-de-la-decision-d-ouverture-de-redressement-judiciaire-et-liquidation-des-biens-
a-l-egard-du-debiteur(Accéder le 20 février 2023)
 https://www.entreprises-et-droit.fr/fermeture-societe/regles-generales-cessation-
societe/ (Accéder le 20 février 2023)
 https://www.entreprises-et-droit.fr/qu-est-ce-qu-une-liquidation/#:~:text=Définition
%20de%20la%20liquidation&text=Les%20biens%20sont%20vendus%2C
%20les,judiciaire%20et%20la%20liquidation%20amiable. (Accéder le 20 février
2023)
 https://www.legalstart.fr/fiches-pratiques/entreprises-en-difficulte/redressement-
judiciaire-definition/#ancre1 (Accéder le 20 février 2023)
 https://www.l-expert-comptable.com/a/529677-qu-est-ce-que-le-redressement-
judiciaire.html (Accéder le 20 février 2023)
 https://www.l-expert-comptable.com/a/532262-les-differences-entre-le-redressement-
judiciaire-et-la-liquidation-judiciaire.html#:~:text=Si%20la%20procédure%20de
%20redressement,activité%20dans%20les%20meilleures%20conditions (Accéder le
20 février 2023)
 https://www.l-expert-comptable.com/a/533846-liquidation-judiciaire-definition-
objectifs-conditions-deroulement-effets.html#:~:text=La%20première%20condition
%20à%20remplir,seules%20ressources%20dont%20il%20dispose. (Accéder le 20
février 2023)

p. 14
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION......................................................................................................................2

I. Qu’est-ce que la liquidations des biens ?............................................................................4

1. Fonctionnement de la liquidation.....................................................................................4

2. Achèvement de la liquidation..........................................................................................5

a. L’annonce légale de liquidation...................................................................................5

b. La demande de radiation du R.C.S...........................................................................6

c. Le partage des capitaux propres...................................................................................6

II. Qu’est-ce que le redressement judiciaire ?.........................................................................7

1. Les acteurs de la procédure de redressement judiciaire...................................................7

2. Les spécificités de la procédure de redressement judiciaire............................................8

3. Que prévoit le plan de redressement judiciaire ?.............................................................8

III. Les conditions de fonds de la liquidation et du redressement judiciaires........................9

CONCLUSION.........................................................................................................................12

BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................13

WEBOGRAPHIE.....................................................................................................................14

p. 15

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