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• Stratégie inter-industries
• Définition : elle vise à internaliser des transactions qui étaient auparavant réalisées en dehors de l’entreprise,
cad entre elle et des fournisseurs ou clients
• La firme choisit alors de produire elle-même ce qu’elle achetait à des fournisseurs (intégration en amont)
• ou de vendre elle-même ce qu’elle faisait vendre par les clients (intégration en aval)
• L’intégration verticale consiste donc à absorber des entreprises situées vers l’amont ou vers l’aval de la chaîne
de production
• Cette chaîne désigne l’ensemble des activités industrielles allant des matières premières jusqu'au produit fini
consommé par le consommateur final.
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• Visuel (Tarondeau, p177) Mat. Produits
1ères consommés
• Ligne 2 : intégration « aval » : l’entreprise intègre les activités situées plus près du consommateur final, auparavant assurées par des entreprises
clientes de la firme (ex : une entreprise de béton qui étend son activité à la production de ciment prêt à l’emploi).
• Ligne 3: intégration « amont » : on intègre les activités auparavant assurées par les fournisseurs (ex : un fabricant de cartes électroniques qui
prend en charge désormais la production des circuits imprimés).
• Ligne 4 : intégration totale : par exemple les entreprises pétrolières qui assurent la recherche et l’extraction du pétrole mais aussi toutes les
activités intermédiaires (transformation, etc.) jusqu’à la distribution au consommateur.
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Section 1 – les avantages de l’intégration
Donc coûts de transaction (temps, négociation, rédaction de contrats, marge de chacun, coût pour faire respecter les contrats, etc.)
L’intégration permet d’« internaliser » ces échanges (donc bcp moins coûteux
• sur l’aval : certitude d’avoir des débouchés (l’intégration crée des marchés captifs), bonne information sur le niveau de la demande par les clients
finaux ;
• Exemples : Apple et ses propres magasins; Lacoste; les agriculteurs et les magasins de producteurs, etc.
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• 4/ contourner la réglementation
• L’Etat impose parfois un prix maximum pour un bien (contrôle des prix)
• Mais l’une des csqces de cela = baisse de la production donc rareté du bien
• La simple menace d’intégration verticale permet de limiter les pressions sur l’entreprise susceptible d’intégrer (elle gagne le rapport de forces)
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Section 2 – les inconvénients de l’intégration
exige des ressources financières importantes (pour acheter les fournisseurs, etc.) ; l’intégration verticale est donc plus
courante dans les grandes entreprises, qui disposent de ces moyens
hausse des coûts d’organisation (Coase), qui croissent avec la taille de l’entreprise et baisse de l’efficacité possible :
hausse des pb de bureaucratie interne (réunions, etc.),
allongement de la longueur des circuits d’information et donc hausse du risque d’égarement de l’information
coûts juridiques
• L’intégration verticale vers l’aval permet de contrôler un marché et est plus fréquente que l’intégration en amont,
qui permet de son côté de contrôler l’approvisionnement.
• L’intégration verticale est intéressante dans les industries naissantes puisque les volumes de production ne sont pas
suffisamment importants pour des firmes spécialisées dans chacun des stades de la production puissent survivre.
• L’expansion du marché s’accompagne alors d’une « désintégration verticale », d’une prise d’autonomie et
d’indépendance de chaque firme.
• En fin de cycle, lorsque l’industrie décline et que la taille du marché décroît, le phénomène de concentration se produit
à nouveau. Ainsi, le degré d’intégration est plus ou moins corrélé avec la taille du marché (Stigler, 1951)
• Finalement, le choix entre les deux modes de coordination (intégration ou marché) dépendra de la comparaison entre
les coûts de transaction (liés au marché) et les couts d’organisation interne (liés à l’intégration verticale)
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Section 3 – Les restrictions verticales
• Rappels :
• L’intégration verticale est une solution pour réduire les difficultés liées aux transactions de marché
• Mais elle entraîne des coûts importants
• Pour concilier les 2 : solution intermédiaire = restrictions verticales
• Permet de profiter des avantages de l’intégration mais sans aller jusqu’à la mettre en oeuvre
• Def : les restr verticales sont des contrats de LT (qui restreignent donc le champ d’action futur) qui lient des
entreprises situées à des stades différents du processus de production
• = on reste dans une situation de marché (pas d’intégr verticale) mais on limite quand même les inconvénients du
marché en instaurant des règles, des restrictions
• Ex : une entr qui passe par un distributeur pour écouler sa production prend le risque que le
distributeur soit peu efficace et que les ventes restent faibles
• Et elle passe par un « agent », le distributeur, qui travaille en principe dans son intérêt
• Mais elle ne peut pas contrôler l’action de l’agent, sa bonne exécution du travail prévu
• Solution ici : imposer des restrictions verticales en imposant par exemple un volume
minimum de ventes (ex des concessions automobiles)
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• B) Le pb de la double marge
• Plus il y a d’étapes et d’intermédiaires entre la production du bien et sa vente au consommateur final, plus
l’écart entre le prix de vente final et le coût de production sera élevé, puisque chacun prend sa marge
• Or, si le prix final est trop élevé, les ventes baissent; le consommateur se tourne vers un produit substitut…
et la fabricant fait faillite
• Ex : prix du lait contre coût de production du lait… et agriculteurs qui ne rentrent plus dans leurs frais
• Autre solution : fixer un quota de ventes minimum (le distributeur doit limiter sa marge pour vendre le
quota prévu)
• L’entreprise fait payer au distributeur un droit pour pouvoir distribuer son produit et fait
payer également l’achat des produits à distribuer (= le stock) mais sans marge
• Le fabricant renonce donc à sa marge, ce qui permet un prix de vente final plus modéré,
et récupère le manque à gagner par le biais du droit de franchise (mais qui n’impacte pas
le prix pour le consommateur)
• Le distributeur applique sa marge mais il n’y a donc au total qu’une marge et non deux
• Fin du chapitre
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