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Amortissement

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Amortissement
Un amortissement correspond à une constatation de perte de
valeur d’un bien, du fait de son usage (usure physique), de
l’évolution technique (obsolescence de l’actif) ou bien tout
simplement du temps dont les effets sont définitifs .

La comptabilisation d’amortissement est obligatoire à la


clôture de chaque exercice comptable, même si le résultat
comptable d’un exercice se traduit par une perte.

Le but de l’amortissement est de renouveler l’appareil


productif de la société (autofinancement), d’étaler le coût
d’une immobilisation sur la durée d’utilisation, et de prélever
sur le résultat les charges constatées de l’amortissement d’où
une réduction des impôts.
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Les immobilisations amortissables
En principe, toutes les immobilisations corporelles sont amortissables, à l’exception des terrains et des
œuvres d’art.
Sont donc amortissables :
• les constructions, installations générales, agencements,
• les matériels et outillages industriels,
• les matériels de transport, matériels de bureau et informatique,
• le mobilier.

Certaines immobilisations incorporelles sont amortissables. C’est notamment le cas pour :


• les brevets d’inventions, les licences,
• les logiciels et coûts de développement,
• les Sites Internet (sous conditions)
En revanche, certaines immobilisations incorporelles ne sont pas amortissables (le fonds de commerce
par exemple).

Les immobilisations financières ne sont pas amortissables. Elles peuvent toutefois faire l’objet d’une
dépréciation.

Les immobilisations en non valeur

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Le coût d’acquisition
+ Prix d’achat
+ Charges d’installation
+ Charges directes accessoires liées à l’achat
(transport, assurance sur transport, frais de
transit, frais de déchargement …)
+ Charges liées au prix d’achat (droits de
douanes et taxes non récupérable)
= coût d’acquisition
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La durée d’amortissement
La durée d’amortissement d’une immobilisation doit correspondre à la
durée réelle d’utilisation du bien.

En comptabilité, l’amortissement d’une immobilisation débute à


compter de la mise en service du bien (date à laquelle l’immobilisation
est en état de fonctionner selon l’utilisation prévue).

Remarque : fiscalement, les règles sont les mêmes si l’amortissement


linéaire est utilisé. En revanche, si l’entreprise a recours au mode
dégressif fiscal, la date de début d’amortissement est le premier jour
du mois d’acquisition du bien.

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Les méthodes d’amortissement
comptables
• L’amortissement linéaire : cette méthode consiste à répartir de
manière égale la perte de valeur des immobilisations de
manière constante sur la durée de vie de ce dernier.

• L’amortissement dégressif: ce mode est une forme d’avantage


fiscal accordé aux entreprises. Il consiste à appliquer un
coefficient fiscal au taux linéaire.

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Terminologie au tour de l’amortissement

• Taux d’amortissement : C’est le taux par lequel en multiplie la valeur d’entrée de


l’élément amortissable pour déterminer l’annuité.

Taux d’amortissement(T) = (1/n)*100


Avec n = durée de l’amortissement du bien

• Annuité d’amortissement : c’est le montant de l’amortissement calculer pour une


période donnée (ne dépassant pas un an).

Annuité = VO*T*J/360 ou VO*T*M/12


VO= Valeur d'origine (HT) : la valeur de l’acquisition du bien hors TVA
T= Taux d'amortissement linéaire
J= Nombre de jours concernés par l'amortissement
M=nombre de mois concernés par l'amortissement

Valeurs Nettes d’amortissements (VNA) des immobilisations cédées: C’est la différence


entre la valeur d’origine HT et le cumul des amortissements effectués.
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Ecriture comptable de l’amortissement

619 Dotations d’exploitation x


aux amortissements

28 Amortissements des
immobilisations x

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