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TD 5: Externalité négative et taxation pigouvienne

Corrections proposées par Sylvain Hours (Mars 2023)


1. Rappelons que 𝑝 mesure le prix du bien 2 (celui étant produit par la firme), 𝑦1 mesure la quantité
totale de bien 1 utilisée par la firme dans son processus de production, et 𝑦2 mesure la quantité
totale de bien 2 produite par la firme. La firme a pour objectif la maximisation de son profit. Elle est
contrainte par sa fonction de production, c’est-à-dire par la relation technologique qui existe entre la
quantité de facteurs de production mobilisée et le niveau de production maximal qui peut être
atteint. Dans le cas présent, pour une quantité de bien 1 égale à 𝑦1 , la quantité maximale de bien 2
qui peut être produite (lorsque le processus de production est efficient) est égale à 𝑦2 = √𝑦1 . En
revanche, si le processus de production est inefficient (gaspillage de ressources productives) alors
𝑦2 < √𝑦1 . Le profit de l’entreprise est égal à la différence entre sa recette totale (𝑝𝑦2 ), et son coût
total (𝑝1 𝑦1 = 𝑦1 puisque le prix du bien 1 est normalisé à 1).

Le problème de la firme peut être s’écrit donc sous la forme suivante:

max π(𝑦1 , 𝑦2 ) = 𝑝𝑦2 − 𝑦1


𝑦1 ,𝑦2

𝑡. 𝑞. 𝑦2 ≤ √𝑦1

La fonction de Lagrange associée à ce problème est donc telle que:

𝐿(𝑦1 , 𝑦2 , 𝜆) = 𝑝𝑦2 − 𝑦1 + 𝜆(√𝑦1 − 𝑦2 )

Avec 𝜆 ≥ 0. En supposant l’existence d’une solution intérieure, les conditions premier ordre sont les
suivantes:

𝜕𝐿 ∗ ∗ ∗
(𝑦 , 𝑦 , 𝜆 ) = 0 𝜆∗
𝜕𝑦1 1 2 −1 + = 0 (1)
𝜕𝐿 ∗ ∗ ∗ 2√𝑦1∗
(𝑦 , 𝑦 , 𝜆 ) = 0 ⇔
𝜕𝑦2 1 2 𝑝 − 𝜆∗ = 0 (2)

𝜕𝐿 ∗ ∗ ∗ ∗ ∗ ∗
{𝜆 (√𝑦1 − 𝑦2 ) = 0 (3)
𝜆 (𝑦1 , 𝑦2 , 𝜆 ) = 0
{ 𝜕𝜆

L’équation (2) indique que 𝜆∗ = 𝑝 > 0. Cela signifie que la contrainte technologique sera saturée (le
processus de production est efficient, pas de gaspillage de ressources productives). Autrement dit:

√𝑦1∗ = 𝑦2∗

L’équation (1) nous permet d’obtenir la demande en bien 1 par la firme:

𝑝 𝒑𝟐
−1 + = 0 ⇔ 𝒚∗𝟏 (𝒑) =
2√𝑦1∗ 𝟒

Enfin, l’équation (3) nous permet d’obtenir l’offre de bien 2 par la firme:
𝑝2 𝒑
𝒚∗𝟐 (𝒑) = √ =
4 𝟐

On observe que 𝑦2∗ (𝑝), la fonction d’offre en bien 2 par la firme, croit avec son prix (la Loi de l’offre
est satisfaite). C’est ce qui explique que 𝑦1∗ (𝑝), la fonction de demande en bien 1 par la firme, croit
également le prix du bien 2. En effet, plus le prix du bien 2 est élevé, et plus la firme produira, ce qui
implique que sa demande en bien 1 (en ressources productives) augmentera également.

Nous pouvons désormais déterminer la valeur du profit optimal de la firme:

𝑝 𝑝2 𝒑𝟐
𝛑∗ (𝒑) = 𝑝𝑦2∗ (𝑝) − 𝑦1∗ (𝑝) = 𝑝 ( ) − =
2 4 𝟒

2. La contrainte budgétaire de chacun des 𝑁 agents indique que leurs dépenses de consommation ne
doivent pas excéder leur revenu complet. Celui-ci correspond à la valeur marchande de leur dotation
initiale en bien 1, à laquelle s’ajoute la part de profit de la firme qui leur revient. Ainsi, pour tout 𝑛 =
1, … , 𝑁 :

1 ∗ 1 𝑝2
𝑅̅ 𝑛 = 𝑝1 𝑤1 + π (𝑝) = 𝑤1 +
𝑁 4𝑁

Les dépenses de consommation de l’agent 𝑛 sont de deux types : l’achat de bien 2 (auprès de la
firme) au prix unitaire 𝑝, et le coût d’opportunité engendré par la consommation de bien 1 (le
manque à gagner subi en renonçant à la vente de bien 1 à la firme). La contrainte budgétaire de
l’agent 𝑖 est donc telle que:

1 𝑝2
𝑅̅ 𝑛 = 𝑤1 + ≥ 𝑥1𝑛 + 𝑝𝑥2𝑛
4𝑁

Les fonctions de demande Marshalliennes de l’agent 𝑛 correspondent aux arguments maximaux du


problème suivant:

max 𝑢( 𝑥1𝑛 , 𝑥2𝑛 ) = 𝑥1𝑛 + ln 𝑥2𝑛


𝑥1𝑛 , 𝑥2𝑛
{ 1 𝑝2
𝑡. 𝑞. 𝑅̅ 𝑛 = 𝑤1 + ≥ 𝑥1𝑛 + 𝑝𝑥2𝑛
4𝑁

Puisque les préférences de l’agent 𝑎 sont monotones (les utilités marginales sont strictement
positives), il dépensera la totalité de son revenu complet. Autrement dit, le panier optimal se
trouvera nécessairement sur la droite de budget:

1 𝑝2
𝑅̅ 𝑛 = 𝑤1 + = 𝑥1𝑛 + 𝑝𝑥2𝑛
4𝑁

Nous savons également que le consommateur rationnel souhaitant maximiser son utilité totale sous
contrainte budgétaire doit choisir un panier de consommation satisfaisant la loi d’égalisation des
utilités marginales pondérées. Cela revient à dire que le panier optimal se situe sur le sentier
d’expansion, l’ensemble des paniers de consommation tels que le TMS est égal au rapport des prix.
𝜕𝑢 𝑛∗ 𝑛∗
(𝑥 , 𝑥 )
1 𝜕𝑥1𝑛 1 2 1 1 1 𝟏
𝑛
𝑇𝑀𝑆1,2 = ⇔ = ⇔ 𝑛∗ = ⇔ 𝒙𝒏∗
𝟐 (𝒑) =
𝑝 𝜕𝑢 𝑛∗ 𝑛∗ 𝑝 1/𝑥 𝑝 𝒑
(𝑥 , 𝑥 ) 2
𝜕𝑥2𝑛 1 2

On remarque que la fonction de demande Marshallienne en bien 2 de l’agent 𝑛 décroit avec son
propre prix (la Loi de la demande est satisfaite. On observe également que cette demande ne dépend
pas de son revenu complet. Cela est dû au fait que les préférences de l’agent 𝑛 sont quasi-linéaires
par rapport au bien 1.

Nous pouvons désormais utiliser l’équation de la droite de budget de l’agent 𝑛 pour caractériser sa
demande Marshallienne en bien 1.

1 𝑝2 1 𝟏 𝒑𝟐
𝑅̅ 𝑛 = 𝑤1 + = 𝑥1𝑛∗ + 𝑝 ⇔ 𝒙𝒏∗
𝟏 (𝒑) = 𝒘 𝟏 + −𝟏
4𝑁 𝑝 𝟒𝑵

On observe que la demande Marshallienne en bien 1 de l’agent 𝑛 croit avec son revenu complet (le
bien 1 est un bien normal).

3. Le marché d’un bien est en équilibre lorsque la quantité offerte est égale à la quantité demandée.

Concentrons-nous dans un premier temps sur le marché du bien 1. L’offre de bien 1 provient
exclusivement des dotations initiales, en l’occurrence 𝑁𝑤1 unités. La demande, quant à elle, provient
des 𝑁 consommateurs (𝑁𝑥1𝑛∗ ) et de la firme (𝑦1∗ ).

Ainsi, l’égalité entre l’offre et la demande sur le marché du bien 1 s’écrit:

𝑁𝑤1 = 𝑁𝑥1𝑛∗ + 𝑦1∗

Soit encore:

1 (𝑝∗ )2 (𝑝∗ )2
𝑁𝑤1 = 𝑁 (𝑤1 + − 1) + ⇔ 𝒑∗ = √𝟐𝑵
4 𝑁 4

D’après la loi de Walras, le marché du bien 2 sera également à l’équilibre lorsque 𝑝∗ = √2𝑁.

En effet, sur le marché du bien 2, l’égalité entre l’offre et la demande s’écrit:

𝑦2∗ = 𝑁𝑥2𝑛∗

Soit encore:

𝑝∗ 1
= 𝑁 ∗ ⇔ 𝒑∗ = √𝟐𝑵
2 𝑝

Afin de déterminer l’allocation des ressources à l’Equilibre Général Concurrentiel (EGC), il nous suffit
de remplacer 𝑝 par 𝑝∗ = √2𝑁 dans les fonctions de demande Marshalliennes des consommateurs,
ainsi que dans la fonction de demande en bien 1 et d’offre en bien 2 de la firme.
𝟏 𝟏 𝑵 𝑵
𝒙∗ = (𝒙𝒏∗ 𝒏∗ ∗ ∗
𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒚𝟏 , 𝒚𝟐 ) = (𝒘𝟏 − , , ,√ )
𝟐 √𝟐𝑵 𝟐 𝟐

D’après le premier théorème de l’économie du bien-être, l’allocation des ressources à l’EGC est
optimale au sens de Pareto.

4.

(a) Une externalité (ou effet externe) est une situation dans laquelle la production ou
consommation d’un bien par un agent économique est à l’origine d’un effet secondaire qui affecte
positivement ou négativement le bien-être d’un autre agent (un tiers), sans aucune contrepartie
monétaire.

Le tableau ci-dessous présente quelques exemples d’externalités:

Cette nouvelle fonction d’utilité indique que chacun des 𝑵 consommateurs est victime d’une
externalité négative de production. Autrement dit, plus la firme produit du bien 2 et moins le
niveau d’utilité de chacun des 𝑵 des consommateurs sera élevé.

Notons que pour chacun des 𝑁 consommateurs, le coût marginal externe est égal à

𝜕𝑢 𝑛 𝑛 11
| (𝑥1 , 𝑥2 )| =
𝜕𝑦2 2 𝑦2

(b) Par définition, une externalité échappe aux mécanismes de marché. Autrement dit,
l’introduction d’un effet externe ne modifie ni le comportement de la firme, ni celui des 𝑁
consommateurs. De ce fait, les fonctions d’offre et demande sur chacun des marchés demeurent
inchangées, ce qui implique que l’allocation des ressources à l’EGC est la même que celle déterminée
précédemment. Ainsi:

𝟏 𝟏 𝑵 𝑵
𝒙∗ = (𝒙𝒏∗ 𝒏∗ ∗ ∗
𝟏 , 𝒙𝟐 , 𝒚𝟏 , 𝒚𝟐 ) = (𝒘𝟏 − , , ,√ )
𝟐 √𝟐𝑵 𝟐 𝟐
(c) Rappelons qu’une allocation des ressources est optimale au sens de Pareto s’il est impossible
d’augmenter l’utilité d’un consommateur sans réduire celle d’au moins un autre. De plus, un
optimum de Pareto égalitaire est une allocation des ressources optimale au sens de Pareto et telle
que chacun des 𝑁 consommateurs consomme la même quantité de chaque bien. Autrement dit,
pour tout 𝑖 = 1, … , 𝑛 : 𝑥1𝑛 = 𝑥1 et 𝑥2𝑛 = 𝑥2 . Il n’existe évidemment qu’un seul optimum de Pareto
égalitaire.

Puisque tous les consommateurs ont les mêmes préférences, une allocation égalitaire implique qu’ils
auront le même niveau d’utilité totale. Afin de caractériser une telle allocation des ressources, il nous
suffit donc de maximiser l’utilité d’un agent 𝑛 (ce qui revient à maximiser l’utilité collective, la
sommes des utilités individuelles) en introduisant les contraintes suivantes:

- L’offre doit être au moins égale à la demande sur le marché du bien 1


- L’offre doit être au moins égale à la demande sur le marché du bien 2
- L’offre en bien 2 doit être au plus égale au potentiel productif de la firme

L’allocation des ressources obtenue à la solution du problème est réalisable (contraintes 1 et 2), elle
respecte la contrainte technologique de la firme (contrainte 3), et elle est nécessairement un
optimum de Pareto (égalitaire) puisqu’il est impossible d’augmenter le niveau d’utilité totale atteint
par les consommateurs.

L’optimum de Pareto égalitaire peut ainsi être déterminé en résolvant le problème suivant:

max 𝑢(𝑥1𝑛 , 𝑥2𝑛 )


𝑥1𝑛 , 𝑥2𝑛
𝑡𝑞 𝑁𝑤1 ≥ 𝑁𝑥1𝑛 + 𝑦1
𝑡𝑞 𝑦2 ≥ 𝑁𝑥2𝑛
𝑡𝑞 √𝑦1 ≥ 𝑦2

La fonction de Lagrange associée à ce problème d’optimisation est la suivante. Soit 𝒙 =


(𝑥1𝑛 , 𝑥2𝑛 , 𝑦1 , 𝑦2 ) et 𝝀 = (𝜆1 , 𝜆2 , 𝜆3 ) avec 𝜆𝑖 ≥ 0 pour tout 𝑖 = 1, 2, 3.

𝐿(𝒙, 𝝀) = 𝑢(𝑥1𝑛 , 𝑥2𝑛 ) + 𝜆1 (𝑤1 − 𝑁𝑥1𝑛 − 𝑦1 ) + 𝜆2 (𝑦2 − 𝑁𝑥2𝑛 ) + 𝜆3 (√𝑦1 − 𝑦2 )

Dans le cas présent:

1
𝐿(𝒙, 𝝀) = 𝑥1𝑛 + ln(𝑥2𝑛 ) − ln(𝑦2 ) + 𝜆1 (𝑁𝑤1 − 𝑁𝑥1𝑛 − 𝑦1 ) + 𝜆2 (𝑦2 − 𝑁𝑥2𝑛 ) + 𝜆3 (√𝑦1 − 𝑦2 )
2
Les conditions de premier ordre (pour une solution intérieure) sont les suivantes :

𝜕𝐿
̂, 𝝀̂) = 0
(𝒙
𝜕𝑥1𝑛
𝜕𝐿 1 − 𝑁𝜆̂1 = 0 (1)
̂, 𝝀̂) = 0
(𝒙 1
𝜕𝑥2𝑛 − 𝑁𝜆̂2 = 0 (2)
𝜕𝐿 𝑥̂2𝑛
̂, 𝝀̂) = 0
(𝒙 𝜆̂3
𝜕𝑦1 −𝜆̂1 + = 0 (3)
𝜕𝐿 2√𝑦̂1
̂, 𝝀̂) = 0 ⇔
(𝒙
𝜕𝑦2 11
− + 𝜆̂2 − 𝜆̂3 = 0 (4)
𝜕𝐿 2 𝑦̂2
𝜆̂1 ̂, 𝝀̂) = 0
(𝒙
𝜕𝜆1 𝜆̂1 (𝑁𝑤1 − 𝑁𝑥̂1𝑛 − 𝑦̂1 ) = 0 (5)
𝜕𝐿 𝜆̂2 (𝑦̂2 − 𝑁𝑥̂2𝑛 ) = 0 (6)
𝜆̂2 ̂, 𝝀̂) = 0
(𝒙
𝜕𝜆2 𝜆̂3 (√𝑦̂1 − 𝑦̂2 ) = 0 (7)
{
𝜕𝐿
𝜆̂ ̂, 𝝀̂) = 0
(𝒙
{ 3 𝜕𝜆3

D’après l’équation (1):

1
𝜆̂1 = >0
𝑁

La stricte positivité de 𝜆̂1 indique que la contrainte 𝑁𝜔1 ≥ 𝑁𝑥1𝑛 + 𝑦1 est saturée à la solution du
problème. Autrement dit, l’offre sera égale à la demande sur le marché du bien 1 (pas de gaspillage
de bien 1, marché à l’équilibre). La cinquième équation peut donc être réécrite sous la forme
suivante:

𝑁𝜔1 = 𝑁𝑥̂1𝑛 + 𝑦̂1

D’après l’équation (2):

1 1
𝜆̂2 = >0
𝑁 𝑥̂2𝑛

La stricte positivité de 𝜆̂2 indique que la contrainte 𝑦2 ≥ 𝑁𝑥2𝑛 est saturée à la solution du problème.
Autrement dit, l’offre sera égale à la demande sur le marché du bien 2 (pas de gaspillage de bien 1,
marché à l’équilibre). La sixième équation peut donc être réécrite sous la forme suivante:

𝑦̂2 = 𝑁𝑥̂2𝑛

D’après L’équation (3):

1 𝜆̂3 2√𝑦̂1
− + = 0 ⇔ 𝜆̂3 = >0
𝑁 2√𝑦̂1 𝑁

La stricte positivité de 𝜆̂3 indique que la contrainte technologique √𝑦1 ≥ 𝑦2 est saturée à la solution
du problème. Autrement dit, le processus de production est efficient (pas de gaspillage de
ressources productives). La septième équation peut donc être réécrite sous la forme suivante:
√𝑦̂1 = 𝑦̂2

A l’optimum de Pareto égalitaire, les trois contraintes que nous avons introduites seront donc toutes
trois saturées.

D’après l’équation (4):

11 1 1 2√𝑦̂1 11 1 1 2𝑦̂2
− + 𝑛− =0⇔− + − =0
2 𝑦̂2 𝑁 𝑥̂2 𝑁 2 𝑦̂2 𝑁 𝑥̂2𝑛 𝑁
11 1 2𝑦̂2 √𝑵
⇔− + − ̂𝟐 =
=0⇔𝒚
2 𝑦̂2 𝑦̂2 𝑁 𝟐

D’après la fonction de production:

𝑵
̂𝟏 = 𝑦̂22 =
𝒚
𝟒

D’après la condition d’équilibre entre offre et demande sur le marché du bien 1:

𝑁 𝟏
𝑁𝜔1 = 𝑁𝑥̂1𝑛 + ̂𝒏𝟏 = 𝒘𝟏 −
⇔𝒙
4 𝟒

D’après la condition d’équilibre entre offre et demande sur le marché du bien 2:

√𝑁 𝟏
̂𝒏𝟐 =
= 𝑁𝑥̂2𝑛 ⇔ 𝒙
2 𝟐√𝑵

Ainsi, l’optimum de Pareto égalitaire est tel que:

𝟏 𝟏 𝑵 √𝑵
𝒙 ̂𝒏𝟏 , 𝒙
̂ = (𝒙 ̂𝒏𝟐 , 𝒚 ̂𝟐 ) = (𝒘𝟏 − ,
̂𝟏 , 𝒚 , , )
𝟒 𝟐√𝑵 𝟒 𝟐

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