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performance sociale
Conclusion
Malgré les nombreux avantages découlant d’une bonne gestion des actifs
immatériels par le biais des mesures non financières, peu d’entreprises
parviennent à rendre opérationnels ces avantages. Selon Ittner et Larcker
(2003), la principale erreur est que le s entreprises n’arrivent pas à identifier,
analyser et appliquer les bonnes mesures non financières. Comme pour le
reporting financier, les informations relatives aux actifs incorporels doivent
être dérivées des mesures appropriées, elles doivent être comp arables. Elles
doivent être vérifiables et comprises par les parties prenantes.
Les entreprises sont affrontées à des grands défis dans la mesure où l es
indicateurs ne sont pas régis par de s principes comptables, aussi il y a absence
des mesures standardi sées et manque de comparabilité entre les entreprises. Il
est également avancé que l'absence d’une normalisation et d’une gouvernance
se traduisent par des mesures non financières susceptibles d’être manipulées
par la comptabilité financière. Ainsi, les en treprises courent le risque de
définir des mesures erronées pour les actifs non financiers, qui peut alimenter
un comportement erroné de la part des employés, conduisant finalement à la
divergence des mesures financières et non financières.
Par conséquent, il existe un besoin inhérent à des structures et des
processus organisationnels, qui sont capables de capturer et de traiter cette
information souvent complexe et multiforme. Afin d’assurer un succès durable
sur une longue période, les entrepri ses doivent employer des mesures non
financières. Elles doivent suivre non seulement les performances financières,
mais aussi autres variables, telles que la qualité, l’innovation, la satisfaction
du client, la flexibilité et l’efficacité des processus.
Bibliographie