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Le TD vous est proposé en anglais, une occasion rare de vous entrainer à travailler en anglais.
TD en anglais assuré depuis des années avec succès par Jacques Jaussaud.
18/01/21 CM1 3
25/01/21 CM2 1,5
01/02/21 CM3 3 EF1 TD1 1,5 1,5
08/02/21 CM4 1,5 TD2 1,5
22/02/21 CM5 3 TD3 1,5
01/03/21 CM6 1,5 EF2 TD4 1,5 1,5
08/03/21 CM7 3 TD5 1,5
15/03/21 CM8 1,5 TD6 1,5
22/03/21 CM9 3 EF3 TD7 1,5 1,5
29/03/21 TD8 1,5
05/04/21 TD9 1,5
12/04/21 TD10 1,5
26/04/21 ET 1,5
CM 21 TD 15 EF 6
Diagnostic stratégique
- Identification des menaces et opportunités de l’environnement : PESTEL, Porter
- Diagnostic des forces et faiblesses de l’entreprise au niveaux : RH, marketing,
finance…
- Formalisation de la matrice SWOT
Elaboration de la stratégie.
- Identification des facteurs clés de succès
- Définition des scénarios : spécialisation, diversification, croissance interne et externe
- Recherche « Blue Océan »
- Choix de la stratégie
Déploiement de la stratégie
- Partage de la vision stratégique avec les équipes
- Structuration et suivi du plan de déploiement
- Accompagnement des changements
Environnement
II – L’environnement
IV – Diagnostic interne
V Le diagnostic externe
A – Macro environnement.
B – Micro environnement.
Focus – Notion de groupes stratégiques.
Synthèse Diagnostic Interne / Externe
VI - Le type de stratégie
Déploiement de la stratégie
XI – Le déploiement stratégique
A – Le business plan
B – Les 4 phases du déploiement stratégique
Focus – Impact des nouvelles technologies de l’information et de la communication sur
le management.
Trois piliers se trouvent à la base de toute planification et influenceront le futur d'une entreprise
ainsi que les décisions qui seront prises :
•la mission;
•la vision;
•les valeurs.
La mission d’une entreprise se définit comme une ambition de long terme, souvent exprimée
de manière enthousiasmante. Elle recouvre des aspirations, des valeurs et des objectifs et devrait
donner du sens à l’ensemble des salariés, à leur action quotidienne.
Nombreuses sont les entreprises qui définissent ainsi leurs valeurs fondamentales autour du
développement durable, de la communauté, de la famille, ou des intérêts intergénérationnels.
La mission d’une entreprise est ce qui fait que l’on peut l’aimer, se battre pour elle, s’identifier à
elle.
Elle devrait aussi susciter le sentiment d’appartenance des membres d’une organisation. C’est ce
qui fait la cohérence et la stabilité d’une entreprise quelles que soient les turbulences de
l’environnement et les mutations que celles-ci entraînent pour l’entreprise elle-même.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 17
Source strategor 7eme ed
Ainsi, l’entreprise produit du sens et elle est sensible aux idées et aux convictions ambiantes
(contribution à l’avenir de la planète, participation à l’amélioration du bien-être des individus,
effort pour réduire la faim dans le monde, etc.).
L’entreprise va s’en servir pour communiquer en direction de ses clients, de ses actionnaires, des
pouvoirs publics et des groupes d’opinion.
Sa culture interne va aussi s’en trouver imprégnée : elle cherchera à partager ces valeurs et
ces principes à la fois avec ses salariés, ses clients et ses fournisseurs. Parfois, les entreprises
formalisent la mission qu’elles se donnent dans des chartes qui ressemblent à des professions de
foi.
Les entreprises ne communiquent plus leur mission et leur éthique de la même manière qu’il y a
quelques années. Si la décennie 1990 privilégiait la création de valeur pour les actionnaires, il
est désormais clair qu’au début du XXIe siècle, les préoccupations écologiques et sociétales
dominent.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 18
Source strategor 7eme ed
La Mission :
On y précise les produits ou services offerts; les segments de marché visés; le caractère distinctif
de l'entreprise.
La vision est un « filtre pour l'action », un guide pour prendre des décisions stratégiques.
Quels sont les plans à moyen terme? Quels objectifs ont été établis pour les trois prochaines
années? Ici, c'est la vision de l'entreprise qui pourrait inspirer et guider l'équipe de direction. Si la
vision contient des éléments liés à l'augmentation de la productivité et à l'amélioration de la
rentabilité, la décision ne sera sûrement pas la même que si elle priorise plutôt la diversification
des marchés et l'augmentation des ventes.
La vision est une image nette du futur. Elle définit où l'entreprise veut aller et les objectifs qu'elle
veut atteindre. Elle mobilise : les employés; la direction; les partenaires; les investisseurs.
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La vision n'est pas statique. Elle doit être revue régulièrement afin de permettre à l'organisation de
s'ajuster aux changements internes et aux fluctuations de l'environnement externe.
Une fois définies par l'équipe dirigeante, les valeurs de l'entreprise doivent être présentées et
discutées avec tous les employés sans exception. Elles devraient même être abordées lors de
l'entrevue d'embauche!
Si, par exemple, vous avez choisi la satisfaction des clients comme valeur et que vous avez défini
ce que cela comprend concrètement, ces principes doivent immanquablement être intégrés dans le
travail de chaque personne dans l'entreprise.
Les valeurs sont un ensemble de croyances collectivement partagées qui décrivent les
comportements essentiels à la réalisation de la mission et de la vision de l'entreprise.
Alors que la mission représente la raison d'être de l'entreprise et la vision sa raison d'agir, les
valeurs constituent les façons d'être. L'énoncé des valeurs doit :
-mentionner les convictions et les principes de l'entreprise;
-être défini par la haute direction, souvent par les propriétaires;
-orienter les attitudes et les comportements, tant
UPPA - Stratégie ceux
- Ludovic des
PICART employés que ceux des dirigeants.
– 2021 22
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Mission, vision et valeurs…
Ces énoncés demandent de la réflexion, des échanges, des discussions… et de l'écoute. Il faut
également y consacrer du temps.
La direction de l'entreprise est responsable de cet exercice, mais les employés pourront également
être consultés. Il en résulte bien souvent – en plus des énoncés validés, bonifiés et à jour – une
meilleure cohésion de l'équipe ainsi qu'une mobilisation accrue.
À noter que les séances de remue-méninges vont favoriser la créativité et permettre d'élargir la
réflexion.
La mission, la vision et les valeurs constituent les piliers de toute planification stratégique. Les
études sur le sujet tendent à démontrer que les entreprises qui consacrent du temps à ce « trio
indispensable » réussissent mieux.
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Chez PepsiCo, nous sommes convaincus que nous avons une responsabilité importante envers
la société et nos collaborateurs. Seul un esprit d’entreprise durable tenant compte de
l’environnement, de la société dans laquelle nous évoluons, de la santé et du développement
personnel de nos collaborateurs nous permettra de maintenir tant notre position sur le marché
que notre popularité.
Notre mission
Nous voulons faire de PepsiCo le 1er fabricant de produits alimentaires spécialisé dans les
boissons gazeuses, les jus de fruits, les biscuits salés et les céréales. Notre objectif est
d'assurer une valorisation saine de l'avoir de nos actionnaires tout en offrant de solides
perspectives de croissance et d'enrichissement à nos collaborateurs, à nos partenaires
commerciaux et aux communautés au sein desquelles nous exerçons nos activités. Nous nous
efforçons d'agir avec honnêteté, équité et intégrité dans tout ce que nous faisons.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 24
Exemple: PEPSICO
Notre vision
Donner un sens à la performance. Nous voulons faire de PepsiCo une entreprise véritablement
durable. Ce souhait s’exprime dans la vision stratégique du groupe «Performance with
Purpose» (performance avec but). Nous sommes particulièrement attentifs à la protection de
l’environnement et des richesses naturelles de la planète. Nous investissons activement en
recherche et développement pour créer de meilleurs produits, bâtir une société et des
communautés plus solides et nous soutenons par ailleurs tous nos collaborateurs dans leur
développement. Les investisseurs de PepsiCo ont ainsi la garantie de soutenir une entreprise
qui agit de manière durable.
Nos valeurs
Nos valeurs et notre philosophie reflètent l’entreprise responsable que nous aspirons à devenir
tant sur le plan social qu'environnemental. Ces principes sont au cœur de chacune de nos
décisions. Ainsi, chez PepsiCo, nous nous considérons, en tant qu’individus et en tant
qu’entreprise, responsables de tout ce que nous entreprenons. Nous pensons devoir continuer à
mériter la confiance reçue. UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 http://www.pepsico.fr
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Exemple: PEPSICO
Dans tout ce que nous faisons, nous recherchons l’honnêteté, la sincérité, l’équité et
l’intégrité et respectons ainsi six principes fondamentaux :
1 La recherche de solutions optimales pour notre entreprise, nos clients, nos consommateurs
et le monde dans lequel nous vivons et évoluons.
Alors que la mission recourt à un spectre assez large de valeurs et de considérations générales,
les objectifs de l’entreprise sont en général mesurables.
Autour d’axes comme l’innovation (le conglomérat international 3M), la rémunération des
actionnaires (le fonds d’investissement Berkshire Hathaway), ou bien la sécurité et
l’environnement (le groupe européen de construction Eiffage et l’entreprise pétrolière Total),
les entreprises affichent ainsi une hiérarchie de leurs préoccupations et des objectifs qu’elles
poursuivent, tels que la performance économique, les parts de marché ou le développement
international.
La mission est donc plutôt stable dans le temps et sa définition n’est pas ce qui accapare le plus
le dirigeant. Le management stratégique, qui consiste à gérer l’interaction entre stratégie,
structure, processus de prise de décision et identité, prend beaucoup plus de temps.
Source strategor 7eme ed
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 27
La stratégie comme moyen pour atteindre les objectifs
Stratégie, business strategy et corporate strategy…
La littérature spécifique sur la stratégie d’entreprise a émergé à la fin des années 1950 et au
début des années 1960. Ces travaux ont positionné la stratégie comme discipline à part entière
aux côtés de la finance ou du marketing. À partir de là, plusieurs écoles de pensée se sont
développées, chacune définissant la stratégie à sa manière.
La plupart des auteurs s’accordent toutefois sur l’idée que les trois piliers fondamentaux de la
stratégie sont :
La création de valeur ;
L’affrontement concurrentiel ;
Art de combiner l'action de forces militaires en vue d'atteindre un but de guerre déterminé par
le pouvoir politique.
Art de coordonner l'action de forces militaires, politiques, économiques et morales impliquées
dans la conduite d'une guerre ou la préparation de la défense d'une nation ou d'une coalition.
Art de coordonner des actions, de manœuvrer habilement pour atteindre un but.
Pour Strategor :
Pour une entreprise, la stratégie consiste à choisir ses activités et à allouer ses
ressources de manière à atteindre un niveau de performance durablement supérieur à celui
de ses concurrents dans ces activités, dans le but de créer de la valeur pour ses
actionnaires.
• La stratégie correspond à une vision long terme. Elle permet de fixer des objectifs et de
mettre en place une organisation pour les atteindre. Chandler (1962) définit la stratégie ainsi :
« La stratégie consiste en la détermination des buts et objectifs de long terme d’une
entreprise, l’adoption de moyens d’action, et l’allocation des ressources nécessaires pour
atteindre les objectifs fixés ».
Igor Ansoff souligne aussi que la stratégie se trouve à tous niveaux de la hiérarchie, et qu’il
faut veiller à l’opérationnel et au stratégique « à tous les niveaux de la hiérarchie, chacun
s’occupe d’une multitude de problèmes opérationnels, s’efforce d’améliorer le rendement,
d’abaisser les coûts de revient, de vendre d’avantage ».
Le risque est que l'apparition de difficultés croissantes soit perçue comme l'aggravation de
problèmes opérationnels, auxquels on apportera des solutions opérationnelles (réduction
d'effectifs, compression des dépenses administratives, etc.) alors que le problème est peut-
être celui d'une moins bonne adaptation de la stratégie (choix des produits, des marchés, etc.)
aux évolutions de l'environnement (Ansoff, 1989).
Décisions administratives
Organisation de l’entreprise
- Définition/Adaptation de la structure
- Répartition des ressources (moyens
- Organisation du SI (Système d’information)
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 36
La stratégie est au cœur du métier de dirigeant. Pour Porter, « le métier de stratège consiste
à comprendre et surmonter son environnement concurrentiel ». Cette approche demande une
analyse complète de l’environnement direct de l’entreprise. De nos jours, il convient de tenir
compte des parties prenantes directement ou indirectement impliquées dans la création de
valeur de l’entreprise ainsi que l’intérêt du périmètre d’activité de l’entreprise.
Dans le cadre d’une définition plus large, on peut définir la stratégie ainsi : Un ensemble
d’orientations cohérentes définissant les relations souhaitées de l’entreprise avec son
environnement, en termes d’activités, de marchés, de technologies et de modalités de
croissance. La stratégie précise en outre les moyens mis en œuvre.
Nous retiendrons :
La stratégie est une vision sur le long terme.
Elaborer une stratégie, c’est d’abord faire un bon diagnostic.
Valider une bonne stratégie c’est atteindre les objectifs fixés.
• On parle de stratégie dans tous les domaines de l’entreprise, qu’elle soit commerciale,
financière ou de gestion des ressources humaines par exemple.
Une stratégie repose sur des forces et faiblesses. Il faut consolider certaines forces, c’est-à-dire
des compétences, compenser certaines faiblesses, donc acquérir des compétences que l’on n’a
pas. Il convient de raisonner au niveau de l’ensemble des produits affectés par telle ou telle
compétence.
La notion de DAS a été introduite par General Electric, aux USA, à la fin des années 60, pour
mieux gérer ses activités et produits si divers. On parle en anglais de Strategic Business Unit
(SBU).
Segmentation marketing:
- Concerne chaque produit de l’entreprise
- Vise à diviser les acheteurs en groupes à besoins homogènes (habitudes, comportements
d’achat homogènes)
- Permet d’adapter le produit au consommateur (marketing mix : produit, prix, promotion, place)
Segmentation stratégique
- Concerne les activités de l’entreprise prises dans leur ensemble.
- Répartit les produits de l’entreprise en groupes homogènes du point de vue des compétences
requises (technologie, production, conception, type de clients servis, réseaux de distribution,
mêmes concurrents…)
- Permet de révéler des opportunités de création ou d’acquisition de nouvelles activités ou des
nécessités de développement ou d’abandon d’activités actuelles.
Comme le soulignent Bonenfant et Lacroix (2016), « Tous les individus d’une société
participent à la vie de l’économie : ce sont les agents économiques. Ces agents prennent des
décisions et réalisent des opérations économiques les mettant en relation les uns avec les
autres. Ils exercent une activité, perçoivent des revenus, dépensent, accumulent du capital,
prêtent, empruntent … Les agents ont plusieurs fonctions dans la vie économique : un même
agent peut à la fois produire et consommer. Mais, pour simplifier, on peut associer à chaque
agent une fonction économique principale :
On regroupe ces agents économiques en tenant compte de leur activité principale pour les
classer en cinq principaux secteurs, appelés secteurs institutionnels : Les entreprises; les
ménages; les administrations; les institutions de crédit; le reste du monde ».
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 2
Les entreprises :
On distingue 4 secteurs :
- Primaire : Agriculture, pêche, etc…
- Secondaire : Industries.
- Tertiaire Commerce, artisanat.
- Quaternaire : Nouveau secteur (nouvelle économie, économie solidaire par exemple, venant
compenser l’économie de marché à but lucratif).
- Ils travaillent
- Ils consomment
- Les administrations publiques : (l'État, les Collectivités locales, la Sécurité Sociale, qui
produisent des services non marchands destinés à la collectivité ou redistribuent des revenus,
et dont le financement est assuré par la collectivité).
- Les administrations privées : (l'Eglise, les syndicats, les associations, les partis politiques, qui
produisent des services destinés à leurs membres, sans but lucratif, et dont le financement est
effectué par l'intermédiaire des cotisations versées par les membres et de subventions)
Il s’agit d’institutions et d’organisations qui fournissent des services sans en rechercher de profit.
Elles agissent sur la répartition des richesses.
- Banques
- Etablissements de crédit
Ces institutions assurent l’émission de moyens de paiement, de placement et de financement.
Elles assurent aussi la collecte de l’épargne. Ce sont ces institutions qui assurent le financement
de l’économie. UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 4
Le reste du monde :
Le reste du monde est une expression issue de l’économie qui sert à designer l’« extérieur » au
sens large. C’est-à-dire l’ensemble des acteurs étrangers qui effectuent des échanges avec les
acteurs nationaux. Cet acteur est fictif et sert à mettre en évidence l’existence d’échanges avec
l’extérieur.
Il s’agit de savoir lire, comprendre et interpréter les chiffres et la logique ainsi que de pouvoir
mesurer les conséquences éventuelles et de savoir dans quelle phase économique on se trouve.
L’idée principale de ces lectures économiques est de pouvoir mieux anticiper ses prises de
décisions.
Laberge (2018) identifie 3 intervenants principaux dans le contexte économique. Pour chacun,
des indicateurs spécifiques sont à étudier :
- Le consommateur.
- Le chef d’entreprise.
- Le gouvernement. http://www.leconomiste.eu/decryptage-economie/392-circuit-et-agents-economiques
Source www.lefrancaisdesaffaires.fr
Des interactions avec l’environnement naitrons des opportunités ou des menaces. Afin
d’anticiper les changements l’organisation devra mettre en place une veille afin de pouvoir
s’adapter.
De nombreuses interactions ont lieu entre l’organisation et son environnement proche. Les
acteurs peuvent avoir une influence sur l’organisation, tout comme cette dernière peut avoir
une influence sur les acteurs.
Ce modèle permet d’étudier les influences des concurrents, des clients, les fournisseurs et des
pouvoirs publics, auxquelles s’ajoutent l’étude de potentiels entrants ou de produits ou
services de substitution.
Dans le cadre de son développement, une entreprise ne doit pas seulement prendre en compte
les attentes des actionnaires dans le but de maximiser leur profit.
Elle doit prendre en compte l’intérêt des parties prenantes (Freeman, 1984). Freeman définit
une partie prenante comme tout groupe ou individu pouvant être affecté ou pouvant lui-même
affecter la réalisation des buts d’une organisation.
- Aux actionnaires
- Aux clients
- Aux salariés
- Aux fournisseurs
- Aux autres parties prenantes.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 14
Dans le cadre de cette théorie, les parties prenantes cherchent à tirer une contrepartie de ce
qu’elles apportent à l’organisation.
Cependant, chaque partie cherchera à satisfaire ses attentes. Les intérêts de chaque partie
peuvent être convergent ou divergents de ceux de l’organisation.
Chaque partie tentera d’influencer les décisions prises en sa faveur et cette situation pourra
faire émerger un contre pouvoir. Charge au management de concilier au mieux l’ensemble des
attentes des différentes parties en jouant un rôle d’arbitre.
Source : https://www.cairn.info/revue-gestion-2006-2-p-75.htm
La loi « NRE » de 2001 impose l’établissement d’un rapport RSE pour toutes les sociétés
françaises cotées. Depuis 2010, les entreprises de plus de 500 salariés sont elles aussi
concernées (Loi Grenelle 2). Cependant, la démarche reste une démarche non contraignante,
et en dehors de l’établissement obligatoire d’un rapport, les règles de « bonne conduite » sont
à la discrétion de l’organisation.
Un autre avantage sera celui de créer une bonne image de l’entreprise ou d’améliorer celle-ci,
de mobiliser les salariés et d’attirer éventuellement de jeunes talents sensibles sur les sujets
concernés. Le coût d’une telle démarche reste élevé et les contrôles difficiles.
http://www.tropheesrseaquitaine.com/
Source DCG7
La première étape est l’analyse du macroenvironnement que nous étudierons avec le modèle
PESTEL.
Une fois ce premier diagnostic effectué, nous aborderons la business strategy, c’est-à-dire
l’analyse de chaque domaine d’activité de l’entreprise.
Les étapes 3 à 7 de la démarche doivent être suivies pour chaque DAS identifié à l’étape 2.
Si l’analyse s’avère incohérente ou trop difficile à mener, il ne faut pas hésiter à revenir à la
deuxième étape pour revoir la segmentation stratégique.
• Source – Strategor 7éme édition
– Quels sont les avantages relatifs de l’entreprise par rapport à ses principaux concurrents ?
– L’entreprise a-t-elle un avantage concurrentiel absolu, c’est-à-dire un niveau de performance
durablement supérieur à la moyenne de l’industrie ?
– Quelles sont les sources de ces avantages (ressources stratégiques : savoir-faire, marque,
réputation, brevets, etc.) ?
– Ces avantages concurrentiels sont-ils faciles à imiter ou à surmonter par des concurrents ?
Il convient ensuite (sixième étape) d’essayer d’anticiper les comportements possibles des
concurrents qui pourraient contrecarrer la stratégie de l’entreprise, réduire son avantage ou
l’empêcher d’en créer un :
– Quelles sont les contre-stratégies possibles pour les concurrents ?
– Si nous pouvons le faire, pourquoi pas eux ?
– L’industrie est-elle ou risque-t-elle d’être dominée par un standard technique ?
On peut synthétiser les étapes 3 à 6 en utilisant le modèle SWOT • Source – Strategor 7éme édition
Une fois que l’on a émis des recommandations par business, on peut remonter au niveau
Corporate et analyser le portefeuille d’activités dans son ensemble.
À la huitième étape, on doit synthétiser les analyses menées dans chaque métier pour effectuer
un diagnostic du potentiel de création de valeur du portefeuille d’activités de l’entreprise :
– Le portefeuille d’activités est-il équilibré et cohérent ?
– Quelle est la valeur des synergies ?
– L’entreprise a-t-elle des ressources stratégiques transversales, ou potentiellement transversales,
à ses métiers ?
– Comment ont été faits les récents choix d’allocation de ressources ?
– Comment les marchés financiers et les actionnaires ont-ils réagi aux mouvements stratégiques
récents (acquisitions, alliances, nouveaux projets) ? • Source – Strategor 7éme édition
La stratégie vise à adapter l'entreprise à son environnement, à lui permettre de saisir les
opportunités qu'offre l'environnement, et se protéger de ses menaces.
Toute démarche en stratégie commence donc par la réalisation d’un diagnostic dit « diagnostic
stratégique ». Il s’agit de réaliser un diagnostic interne et externe et de confronter les éléments.
3ème étape : définition de stratégies alternatives ; chacune de ces stratégies visera à saisir
certaines opportunités de l'environnement et se protéger des principales menaces, en s'appuyant
sur les principales forces de l'entreprise et en ne s'exposant pas sur ses principales faiblesses, ou
en les corrigeant ;
4ème étape : sélection de la stratégie à mettre en œuvre, et des adaptations retenues selon
l'évolution constatée de l’environnement.
La démarche générale SWOT permet de lister de façon simple et claire les éléments internes à
l’entreprise d’une part et les éléments externe à l’entreprise (environnement) d’autre part.
S : Strenghts (Forces) / W : Weaknesses (Faiblesses) / O : Opportunities (Opportunités) / T :
Thereats (Menaces)
Comme nous l’avons abordé plus haut dans le cadre de la stratégie globale, les choix
stratégiques issus de ces réflexions et des diagnostics permettront la prise de décision selon
quatre grands axes :
Pour réaliser le diagnostic, on pourra utiliser plusieurs outils d’analyse. Ces outils sont
complémentaires.
Pour ce type d’approche par processus on cherchera à décomposer l’enchainement des activités
de l’entreprise. Il s’agira de partir de l’aval vers l’amont, du besoin client à l’achat fournisseur. Il
faudra s’attacher à bien comprendre l’enchainement des activités. C’est alors qu’apparaitra tout
dysfonctionnement lié aux relations entre les fonctions. Chacun pourra faire l’objet de recherche
de solutions.
L’idée est de réaliser une véritable démarche d’audit, préalable et nécessaires à une analyse
complète.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 13
B - La chaîne de valeur de Porter (permet de procéder à l’analyse de la valeur)
La chaîne de valeur de Porter : Porter décortique grâce à la chaine de valeur la façon dont
l’entreprise crée de la valeur dans son activité principale et dans ses activités support. Si
l’articulation des activités principales et supports et bonne, alors l’entreprise maximise la
création de valeur. Cette chaîne de valeur pourra elle aussi être réalisée au niveau de chaque
DAS ou au niveau global de l’entreprise.
In f r a s t r u c t u r e d e la f ir m e
G e s t io n d e s r e s s o u rc e s h u m a in e s
D é v e lo p p e m e n t t e c h n o lo g iq u e
A p p ro v is io n n e m e n ts
C o m m e r c ia -
L o g is t iq u e L o g is t iq u e
P ro d u c tio n l is a t io n S e r v ic e s
in te rn e e x te rn e
e t v e n te s
S c h é m a 9 : la c h a în e d e v a le u r t y p e , d ’a p r è s M ic h a e l P O R T E R
L’approche par les ressources et compétences est en plein essor. Il s’agit d’une approche de
« stratégie construite ». Dans le cadre de cette approche, on part du principe que l’entreprise
crée un avantage concurrentiel par un processus de création de ressources spécifiques
difficilement imitables ou substituables. Ce processus s’appuie sur un ensemble de
compétences fondamentales.
Une ressource est stratégique si elle permet de créer de la valeur sur le marché, qu’elle est
rare et qu’elle est difficilement imitable ou peu substituable. La ressource stratégique permet
de générer un avantage concurrentiel, à la condition que l’entreprise détienne les
compétences afin de les mobiliser.
Les ressources tangibles, celles qui apparaissent clairement dans le bilan de l’entreprise,
sont les plus aisées à identifier et à évaluer. Elles regroupent l’ensemble des moyens qui
peuvent être physiquement observables (bâtiments, usines, terrains, machines, réseaux de
distribution…), ainsi bien entendu que les ressources financières.
Les ressources intangibles, dont il est rarement fait mention dans le bilan, constituent
pourtant, dans un grand nombre de cas, l’essentiel de la richesse « potentielle » de
l’entreprise. Elles sont a priori plus difficiles à identifier et l’on a souvent l’habitude de
distinguer parmi ces ressources intangibles les ressources technologiques, la réputation,
c’est-à-dire le nom ou la marque, et les ressources liées au personnel comme l’expérience,
les qualifications, la formation, la flexibilité, la culture d’entreprise, l’engagement, la
loyauté, etc.
Les compétences sont les savoir-faire de l’organisation. Ces compétences sont inscrites dans
les processus organisationnels et proviennent de compétences individuelles et collectives.
Une compétence est fondamentale à partir du moment où elle est source de création de valeur,
qu’elle est rare et qu’elle est difficilement imitable. On appelle aussi ces compétences
fondamentales, compétences distinctives.
Ressources, compétences…
Les ressources −> les actifs qu’une organisation détient ou qu’elle est capable de mobiliser
(partenaires /fournisseurs) : « ce que nous avons ».
Les compétences −> les savoir-faire et activités au travers desquelles une organisation utilise
ou déploie ses ressources: « ce que nous faisons bien » .
Remarque: la valeur des ressources est en partie déterminée par la capacité à les exploiter
(compétences).
En tant que système social, toute entreprise est influencée par son environnement
Macro-économique, politique et social.
La rentabilité des entreprises d’un secteur dépend selon ce modèle de 5+1 forces
principales… En particulier, selon leurs caractéristiques, les entreprises du secteur sont plus
ou moins en mesure de faire face à ces 5+1 forces. Il s’agit donc d’évaluer l’intensité des 5+1
forces, et de les hiérarchiser.
Lorsque la menace de nouveaux entrants est forte, cela réduit la rentabilité dans le secteur.
Elle dépend des barrières à l’entrée, en particulier:
- des économies d’échelle accumulées par les entreprises déjà en place,
- des barrières réglementaires,
- des brevets déposés par certains concurrents,
- etc
Le premier obstacle à l’entrée dans une activité est le niveau des investissements requis. Si
le « ticket d’entrée » est particulièrement onéreux, il élève une barrière majeure à l’entrée
pour les acteurs à faible capacité financière.
Exemple, lorsque Microsoft s’est lancé dans le domaine des consoles de jeux vidéo, Sony et
Nintendo, forts de leurs parts de marché et de leurs économies d’échelle, ont baissé les
prix. Pour obtenir des volumes suffisants et imposer sa Xbox sur le marché, Microsoft a dû
la vendre à perte pendant plusieursUPPA
années.
- Stratégie - Ludovic PICART – 2021 11
Le pouvoir de négociation des clients :
S’il est fort, les clients imposeront des baisses de prix ou exigeront une prestation plus
complète à prix donné.
Il dépend des tailles respectives des clients et des entreprises du secteur.
Il dépend des degrés de concentration respectifs des clients et des entreprises du secteur,
mesurés par différents indicateurs.
Degré de concentration des clients par Indice de Herfindhal :
H = Somme des carrés des parts de marché de l’ensemble des entreprises clientes (si une seule entreprise,
H=1, sinon H < 1)). Si H=proche de 0, faible degré de concentration.
Il dépend des « coûts de transfert » pour un client, lorsqu’il veut changer de fournisseur,
c’est-à-dire l’ensemble des coûts que provoque pour le client ce changement de fournisseur.
Au total, un client a un pouvoir de négociation d’autant plus fort à l’égard d’un fournisseur
qu’il représente une part importante du chiffre d’affaires de ce fournisseur, et subit un coût
de transfert faible (il peut la quitter pour changer de fournisseur)
S’analyse avec les mêmes concepts que le pouvoir de négociation des clients : tailles
respectives, degrés de concentration respectifs, coûts de transfert pour les entreprises du
secteur quand elles veulent changer de fournisseur.
Degré de concentration des fournisseurs par Indice de Herfindhal :
H = Somme des carrés des parts de marché de l’ensemble des fournisseurs (si une seule entreprise, H=1,
sinon H < 1)). Si H=proche de 0, faible degré de concentration.
La substitution consiste à remplacer un produit ou un service existant par un autre, qui remplit
la même fonction d’usage pour un niveau de performance égal ou supérieur et à un prix
compétitif. Il peut aussi remplir une fonction plus large, procurant ainsi à l’utilisateur une
utilité plus grande. Le produit de substitution ne doit donc pas être confondu avec un nouvel
entrant. Tout en remplissant les mêmes fonctions, il est différent et offre des performances
supérieures. La pression des substituts force les entreprises en place à baisser leurs prix.
(exemple transport tgv/avion ou téléphonie fixe payante/téléphonie internet gratuite)
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 13
La concurrence interne au secteur (intensité concurrentielle)
La concentration.
Plus la concentration est forte, c’est-à-dire moins il y a de concurrents, plus leurs parts de
marché sont élevées, moins la concurrence est intense, donc plus l’industrie est rentable. Les
entreprises appartenant à des industries concentrées jouissent d’un pouvoir de marché plus
important et fixent leurs prix avec une plus grande liberté.
Degré de concentration des entreprises du secteur par Indice de Herfindhal :
H = Somme des carrés des parts de marché de l’ensemble des entreprises (si une seule entreprise, H=1,
sinon H < 1). Si H=proche de 0, faible degré de concentration donc concurrence parfaite car multiples
acteurs.
Croissance marché
Un marché en forte croissance permet aux entreprises de croître sans recourir à des baisses de
prix, alors qu’un marché en récession crée de très fortes tensions, en particulier en termes de
prix et de marge UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 14
La diversité
Les concurrents présents dans l’industrie peuvent être très semblables ou, au contraire, très
différents, de par leur technologie, leur image de marque, leur taille ou leur implantation
géographique. Plus les concurrents se ressemblent, plus les comportements collusifs ont
tendance à se développer, afin de préserver la rentabilité du secteur. Ou alors, quand les
concurrents se ressemblent mais optent pour l’affrontement, ce sont les écarts de prix qui font la
différence.
En cas de surcapacité, les concurrents se retrouvent donc piégés dans le secteur et préfèrent
brader leurs produits tant que les pertes ou le manque à gagner restent inférieurs au coût de
sortie. Chaque concurrent compare en effet le coût d’opportunité d’une sortie avec celui d’une
riposte concurrentielle adéquate (réduction des marges, guerre des prix, rachat de concurrents,
etc.)
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 16
Les pouvoirs publics
Le pouvoir de régulation (impôts et des taxes ; droit du travail ; normes ; contrôle des prix ; les
quotas et tarif douanier ).
Le protectionnisme.
Pouvoir de client dominant (armement) ou fournisseur quasi monopole (courrier).
Rôle de prescripteur et rassembleur autour de grands projets (Airbus).
Rôle de financeur (subventions, crédits d’impôts, exemptions de taxes).
L’utilisation du modèle permet en outre de hiérarchiser les forces afin d’identifier quels sont
les facteurs clés de succès (FCS), c’est-à-dire les compétences qu’il convient de maîtriser
pour obtenir un avantage concurrentiel. L’identification des FCS est finalement la
conclusion logique d’une analyse des 5+1 forces.
En effet, si la menace des nouveaux entrants éventuels est faible (notamment du fait de
l’importance des barrières à l’entrée), en revanche, la rivalité intra-sectorielle est très forte et
va en s’accentuant du fait du ralentissement de la croissance de ce marché.
Actions stratégiques
Apres s’être posé la question de l’avantage concurrentiel que l’organisation peut proposer
(l’avantage concurrentiel est déterminé par le fait qu’une entreprise peut créer plus de valeur
que ces concurrents dans un domaine d’activité), l’organisation cherchera a mettre en place la
stratégie permettant d’atteindre le but. Nous allons étudier désormais :
A diagram of Michael Porter's Three Generic Strategies based on an image from Porter M. E., Competitive Strategy:
Techniques for Analyzing Industries and Competitors (New York: Free Press, 1980), page 39.
L'effet d'expérience est un postulat qui se définit par : " Le coût unitaire total d'un
produit (hors inflation) décroît d'un pourcentage constant chaque fois que la production
cumulée de ce produit par l'entreprise est multipliée par 2. " Exemple : ce pourcentage
s'élève à environ 5 % pour l'agroalimentaire, 8 % pour le textile, 10 % pour l'automobile
et 40 % pour les microprocesseurs.
• Source – Strategor 7éme édition
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 6
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 7
Focus - L’effet d’expérience
Notons qu’il s’agit de la production cumulée, c’est-à-dire du nombre total d’unités produites
depuis que la fabrication du produit a commencé, et non pas du volume de production à un
moment donné. Par conséquent, l’effet d’expérience permet – du moins en théorie – de réduire
les coûts même si la cadence de production reste constante.
L’idée est donc que la production de chaque nouvel exemplaire du produit améliore la capacité
de l’entreprise à faire des économies, au-delà du simple étalement des coûts fixes sur des
volumes supérieurs.
Produire en grande quantité permet donc de jouer sur un effet de volumes et ainsi de réaliser
des économies d’échelle. S’appuyer sur l’effet d’expérience (coût unitaire baissant d’un
pourcentage constant lorsque la production cumulé double), s’explique par le fait que
l’entreprise maitrise parfaitement ses process
Lorsque, pour une activité donnée, on constate un effet d’expérience important, la stratégie
naturelle des entreprises en concurrence consiste à acquérir l’expérience la plus forte, afin de
bénéficier des coûts les plus faibles.
Pour cela, les entreprises chercheront à avoir la production la plus grande et donc la part de
marché la plus importante. C’est pourquoi ces stratégies de coût sont également qualifiées de
stratégies de volume.
Parmi les moyens de réduire les coûts ne reposant pas sur l’effet de volume, on peut citer une
politique d’intégration ou de sous-traitance, une localisation des activités plus avantageuse ou
des facteurs institutionnels divers. Une réorganisation originale de la chaîne de valeur peut aussi
être source de diminution de coûts.
Rationnaliser son organisation interne se fait par la recherche de baisse des coûts dans toutes les
étapes de la chaine de valeur (Porter). Pour ce faire, des contrôles et audits importants doivent
être effectués.
La conséquence d’une telle situation est une dégradation globale de la rentabilité du domaine
d’activité, sans que l’un des concurrents réussisse réellement à acquérir une position
dominante. L’un des principaux dangers des stratégies de coût est ainsi de dégénérer en guerre
des prix, qui ne profite en fin de compte à aucun des concurrents.
La différenciation vers le haut part du principe d’offrir une valeur perçue du produit ou du
service plus importante que l’offre standard, justifiant un prix de vente plus important. On parle
aussi de stratégie de sophistication.
Cette sophistication peut s’obtenir grâce à l’innovation. En effet, l’innovation apparait comme
source d’impact sur le secteur d’activité. La bonne coordination des activités recherche et
développement, le fait de laisser place à la créativité ou encore l’animation RH valorisant les
initiatives sont autant d’éléments de cette démarche. En outre des innovations peuvent être
recherchée sur toute la chaine de valeur…
La différenciation vers le bas va au contraire épurer l’offre et permettre de proposer un prix
réduit pour une offre inferieure à l’offre standard. Le client aura moins d’éléments que dans une
offre standard, mais adhère car il ne souhaite pas d’éléments superflus. On parle aussi de
stratégie d’épuration ou low cost.
En 1980, Porter a avancé l’idée selon laquelle les positionnements les plus favorables dans un
secteur d’activité quel qu’il soit étaient soit la domination par les coûts, qui, du fait des effets
de volume, implique presque inévitablement une part de marché élevée, soit une différenciation
marquée, qui, du fait des prix plus élevés qu’elle permet, implique au contraire une part de
marché faible.
En effet, les compagnies aériennes qui ont tenté de lancer une activité low cost en leur sein,
comme KLM avec Buzz, Delta avec Song ou Continental Airlines avec CAL-Lite ont presque
toutes échoué ; ces activités aériennes low cost avaient des niveaux de coût trop élevés, une
qualité de service déplorable et finissaient même par contaminer l’activité principale.
Fort d’un tel constat, Toyota n’a lancé son offre haut de gamme, concurrente de Mercedes,
BMW et autres Audi, qu’en créant une marque nouvelle, Lexus, et en isolant en grande partie la
nouvelle gamme de l’activité historique de l’entreprise, notamment en confiant la responsabilité
à des centres de R&D et de design ou à des unités de production spécifiques.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 17
C – La Focalisation
La focalisation
L’offre spécialisée est donc conçue pour répondre à un besoin spécifique du segment de
marché considéré, besoin mal satisfait par l’offre de référence. Les offres adaptées à une
catégorie particulière d’utilisateurs (gauchers, handicapés, personnes de très grande ou de très
petite taille, très corpulentes, etc.) sont caractéristiques des offres spécialisées.
Exemples
La stratégie de focalisation la plus courante est géographique. Pour ne citer qu’un seul exemple,
le cas des restaurateurs qui livrent à domicile est parlant. Chaque restaurateur délimite une zone
de livraison dans laquelle il lui est rentable de livrer sans surcoût pour le client, généralement
entre 15 et 30 km en zone rurale.
Un autre type de focalisation se fait sur les prix, soit en visant le haut de gamme soit le bas
gamme. Une marque comme Hermès se focalise sur le très haut de gamme en vendant des
foulards à 170 euros pour les moins chers par exemple. Hermès vise ainsi une clientèle fortunée
et délaisse tout ce qui n’est pas son cœur de cible commerciale. Toute sa stratégie d’entreprise
est mue par cette cible.
https://www.leblogdudirigeant.com/strategie-de-focalisation-interet-et-mise-en-oeuvre
Exemples
À l’inverse, une chaîne d’hypermarché comme Aldi se focalise sur les clients les plus
désargentés et construit tout son modèle économique au service de cette clientèle particulière
sans se soucier d’attirer des classes plus aisées. Dans les deux cas, il s’agit d’une stratégie de
focalisation par les prix.
https://www.leblogdudirigeant.com/strategie-de-focalisation-interet-et-mise-en-oeuvre
Netflix est le leader de la vidéo à la demande par abonnement (SVoD : Subscription Video on
Demand), avec près de 65 millions d’abonnés en 2015. Il se heurte cependant à la concurrence
de sites de VOD.
Pour se différencier, Netflix ne s’est pas appuyé sur son catalogue, certes très large mais ne
disposant pas toujours des dernières nouveautés. Sa différenciation s’appuie plutôt sur
l’algorithme « CineMatch » développé par Netflix lui-même, qui permet de définir de façon très
précise des recommandations pour les abonnés et donc de personnaliser l’offre.
Cet algorithme, qui repose sur une énorme base de données, permet de suivre la consommation
des abonnés (temps et période d’utilisation), d’analyser finement leurs goûts (pour les genres
cinématographiques ou les types d’intrigue), afin de leur suggérer des films ou des séries
correspondant à leurs attentes.
Source strategor 7eme ed
La différenciation par le service est très difficile à imiter par les concurrents puisqu’elle repose
sur des éléments intangibles, dont la nature exacte n’est pas facile à identifier et à observer et qui
surtout ne peuvent être répliqués à court ou moyen terme.
Cette difficulté à imiter explique pourquoi beaucoup d’entreprises, bien que n’étant pas des
entreprises dites de services, tentent de se différencier par les services associés à la vente de
leurs produits.
Ainsi des services considérés tout d’abord comme annexes peuvent devenir des vecteurs de
différenciation. Et lorsqu’une entreprise fait évoluer son offre de services de manière à résoudre
les problèmes de ses clients dans leur globalité, elle devient un partenaire de long terme, peu
susceptible d’être mis en concurrence de manière récurrente.
• Depuis les années 2000 certaines organisations deviennent leader et se développent grâce a
un avantage concurrentiel hybride, s’appuyant sur le mix domination par les coûts et
différenciation, allant ainsi ans le sens contraire des stratégies génériques de Porter.
• Le risque d’un tel mix serait de se retrouver sans avantage concurrentiel avec des coûts
supérieurs à ceux des concurrents et sans que le produit soit perçu comme différent…
Plutôt que de limiter l’analyse à une offre de référence classique et évidente, ce qui reviendrait
à « jouer » dans les limites du marché habituel, il est impératif de discerner un vide qui
pourrait exister entre deux offres existantes, qu’elles soient monétisées ou non.
Kim et Mauborgne (2010) proposent le concept d’espace stratégique, nommé « océan bleu ».
L’espace stratégique est une opportunité d’affaires non exploitée par les concurrents qui permet
a l’organisation de se lancer dans une activité vierge de toute concurrence. L'océan bleu est le
contraire de l'océan rouge (secteur dans lequel la concurrence est sanglante).
L’océan bleu peut donc s’avérer vierge de toute offre comparable sur une longue durée, à
l’instar d’entreprises qui sont restées près de dix ans à l’abri d’imitateurs.
L’exemple du Cirque du Soleil illustre que même dans les industries peu rentables, fortement
concurrentielles et à faibles barrières à l’entrée, comme le spectacle vivant, il est possible de
créer ces nouveaux espaces de croissance rentable.
Exemples :
le Cirque du Soleil : entre le cirque traditionnel et le théâtre ;
NetJets (compagnie aérienne américaine qui propose du temps partagé d’avions privés pour
hommes d’affaires) : entre la première classe des compagnies aériennes et le jet d’entreprise ;
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 30
Blablacar (site de covoiturage) : entre prendre le train et l’avion et avoir sa propre voiture.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 31
Le Cirque du soleil
Si l’entreprise réalise elle-même ses activités, elle est alors dans le cas d’une stratégie
d’intégration. En revanche, si elle fait faire des activités par d’autres, elle se trouve en
stratégie d’externalisation.
L’entreprise doit se poser la question de la pertinence d’une telle démarche par rapport à
l’avantage concurrentiel.
A – Intégration.
Intégrer signifie internaliser ses activités au niveau des étapes de la production. L’intégration
amont fournisseurs propose de réaliser soi même des activités sous traitées auparavant.
L’intégration aval clients consiste à réaliser des opérations précédemment réalisées par les
clients (exemple service livraison à domicile).
Lorsqu’une organisation réalise l’ensemble des opérations de l’amont à l’aval on parle de
stratégie de filière.
Deux objectifs de l’intégration : contrôler la filière et récupérer les marges réalisées par
l’activité auparavant sous traitée.
Deux risques : l’intégration, sorte de diversification de l’entreprise, demande de nouvelles
ressources et compétences et modifie la structure des coûts (coûts fixes plus importants dans
le cas d’une intégration amont et coûts variables plus importants dans le cas d’une intégration
aval).
Ceci permet de réduire la concurrence d’une part et donc le coût de chaque unité produite et
vendue d’autre part. (Exemple : Une entreprise achète concurrent pour atteindre un statut de
majorité voire de monopole sur une activité).
La stratégie de Lactalis se caractérise par une forte intégration tout au long de la filière du
lait. Gérer les relations avec de très nombreux fournisseurs est complexe et contrôler les prix
du lait est essentiel, puisque la matière première représente jusqu’à 80 % du prix de revient
d’un fromage et qu’il faut 8 litres de lait pour produire 1 kg de camembert. Lactalis assure
donc elle-même la collecte du lait. L’entreprise fabrique aussi ses produits avec ses propres
machines afin d’améliorer sa productivité et préserver ses savoir-faire.
Grace à la notoriété acquise en tant que fabricant de cartes mères pour les leaders de
l’informatique, Asus a lancé sa propre marque de PC portables. Alors que les marges sur les
cartes mères se réduisent, celles générées par la fabrication d’ordinateurs sur le segment
premium visé par Asus permettent de réduire les coûts de transaction grâce à l’utilisation de
cartes mères Asus dans les ordinateurs de la marque.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 7
B – Externalisation
Externaliser signifie ne pas réaliser en interne toutes ses opérations et confier a d’autres tout
ou partie des activités de sa chaîne de valeur. On appelle aussi cette stratégie « impartition »
(partage). Une entreprise peut externaliser une activité principale (exemple production) ou
une activité de soutien (exemple GRH) de sa chaine de valeur.
L’objectif financier de l’entreprise est d’obtenir un coût plus faible qu’en réalisant soi même.
L’objectif d’« enjeu » et de pouvoir bénéficier de ressources et compétences qu’elle n’a pas.
L’avantage pour l’entreprise est d’avoir moins de charges fixes et d’être plus réactive aux
aléas de l’environnement. L’inconvénient est de ne pas maitriser sa chaîne de valeur et de
pouvoir y perdre un avantage concurrentiel. Il faudra donc étudier les coûts générés par les
transactions ainsi que les coûts de contrôles éventuels.
L’entreprise doit se poser la question de la pertinence d’une telle démarche par rapport à
l’avantage concurrentiel.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 8
Avantages de l’externalisation
Même si toutes les activités ne sont pas forcément externalisables, les entreprises ont de plus en
en plus recours à cette technique car elle est souvent utile. Les principaux avantages de
l’externalisation sont au nombre de quatre :
Si l’externalisation présente de nombreux avantages, il ne faut pas oublier qu’elle a également des
inconvénients. Comme les avantages, les principaux inconvénients de l’externalisation sont au
nombre de quatre :
4 Le risque social
L’externalisation s’accompagne fréquemment d’un transfert de personnel vers le fournisseur ou le
prestataire. Elle peut alors susciter un phénomène de rejet de la part des salariés.
Comme l’externalisation présente à la fois des avantages et des inconvénients, il n’est pas
étonnant que les entreprises oscillent parfois entre externalisation et intégration.
Entre une stratégie de filière et une stratégie d’externalisation totale, l’entreprise pourra, donc
comme cela est le cas dans ses choix de stratégiques de domination par les coûts ou de
différenciation, opter pour un Mix.
L’entreprise devra toujours chercher a réduire les coûts tout en conservant le savoir faire de sa
création de valeur.
Les deux grandes alternatives sont la spécialisation sur un domaine et la diversification sur
plusieurs domaines. Se renforcer là où l’on est (spécialisation) ou s’engager là où l’on est
pas encore (diversification). Ansoff propose une matrice explicative étudiant un axe
« marché » et un axe « produit ».
Enfin, on peut considérer qu’une entreprise qui a plusieurs DAS sur un seul métier est
spécialisée (exemple de Bonduelle, spécialisé sur le métier du légume sous toutes ses formes,
sous toutes ses marques dans tous les circuits de distribution et dans toutes les technologies à
travers le monde). Ainsi son domaine d’activité est le « légume ».
Outre le fait de délimiter plusieurs grands types de stratégies de diversification (totale, partielle,
etc), on déterminera plusieurs typologies de diversification :
Le fait de s’appuyer sur des pivots de diversification est donc essentiel à la bonne marche et aux
bons choix stratégiques de l’organisation. Dans le cadre de la diversification, lors du découpage
des DAS, il est important de s’assurer que ceux-ci s’appuient sur les mêmes ressources
fondamentales et/ou compétences stratégiques de l’organisation.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 23
FOCUS et exemple - Le recentrage stratégique
Par ailleurs, certaines entreprises possédant plusieurs DAS auront au cours de leur vie la
possibilité de se séparer de certains d’entre eux afin de se recentrer et de renforcer leur DAS
spécialisé. Ceci dans une logique de « recentrage stratégique ».
Le recentrage corrige les excès de la diversification. Il consiste pour une entreprise à élaguer
son portefeuille d’activités au travers de cessions à des entreprises qui pourront être de «
meilleurs parents ». Il ne doit cependant pas être identifié à la spécialisation même s’il peut
y conduire. Il vise d’abord à accroître le degré de cohérence des activités d’un groupe.
L’entreprise sélectionne mieux ses investissements en fonction des synergies entre les
activités, l’autre critère guidant la logique de cession étant de garder dans le portefeuille les
activités où l’entreprise a une position de leader fort. Nous aborderons par la suite la notion
de portefeuille d’activités.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 24
Philips s’est progressivement séparé de ses activités dans l’électronique grand public
(télévision, chaînes hi-fi, lecteurs DVD…), activités historiques qui avaient contribué à la
renommée de la marque et lui avaient permis d’atteindre une réputation mondiale, mais qui
connaissaient de grandes difficultés. Face à la concurrence des deux groupes sud-coréens
Samsung Electronics et LG Electronics, la position de Philips dans les téléviseurs s’était en effet
rapidement détériorée, avec des parts de marché qui étaient passées de plus de 10 % à près de 5
% en quelques années. Les téléviseurs qui représentaient encore 25 % du chiffre d’affaires
total du groupe en 2005 ne pesaient plus que 13 % seulement en 2010. Philips a donc cédé les
téléviseurs au chinois TP Vision, au sein d’une co-entreprise dont Philips détient encore 30 %.
Après la vente de la branche téléviseurs, le PDG de Philips déclarait que le groupe avait un
bon portefeuille d’activités, bien équilibré, avec 40 % du chiffre d’affaires réalisés dans la
division santé, 35 % dans l’éclairage et 25 % dans la branche Consumer Lifestyle (appareils
électroménagers, audio et hi-fi…). Cette division était censée être bien intégrée dans l’axe
stratégique du groupe et les produits comme les stations d’accueil pour iPod et iPhone
connaissaient un fort développement tout en affichant de belles marges.
Quelques mois plus tard, en 2012, en raison de l’intensité concurrentielle et de la dégradation
des marges, Philips a vendu pour 150 millions d’euros les chaînes hi-fi et les lecteurs de DVD
au groupe chinois Funai.
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 25
IX – Le portefeuille d’activités
Pour chaque activité, se demander si elle est rentable, et à bon potentiel (de croissance, de
rentabilité).
Se demander s’il y a des synergies entre les différentes activités.
On dit qu’il y a synergie entre deux activités A et B si elles sont exploitées de manière plus
efficiente ensemble que séparées. (Efficience = efficacité (i.e. atteinte d’objectifs) avec
économie des moyens) Deux activités sont en synergie si elles partagent des moyens, donc
des coûts, ou elles s’apportent des débouchés l’une à l’autre.
Activités « poids mort » (dogs en anglais) : génèrent peu de liquidités, mais en requièrent
peu ; faibles perspectives de croissance : si possible se désengager en vendant à un
concurrent.
Activités « dilemmes » (question mark ) : gros besoins de liquidités, alors que l’activité en
génère peu : accroître si possible la part de marché relative, sinon se désengager.
Activités « vedettes » (stars) : Gros besoins de liquidités, mais l’activité en génère beaucoup
; fort potentiel de croissance : maintenir ou renforcer ses positions.
Activités « vache à lait » (cash cow) : Génèrent beaucoup de liquidités alors qu’elles en
requièrent peu : rationaliser pour obtenir encore plus de liquidités. Réinvestir ces liquidités
dans les activités vedettes, voire les dilemmes.
Source : http://www.creer-mon-business-plan.fr
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 30
Matrice BCG
Il s’agira de définir les caractéristiques stratégiques à prendre en compte pour établir la carte
des groupes du secteur. Enfin, l’identification des segments de marchés (groupes de clients)
viendra compléter l’analyse et aider à la prise de décision.
Les groupes stratégiques sont généralement représentés sur un schéma à deux dimensions
essentielles dans le jeu concurrentiel considéré :
L'axe horizontal mesurant un critère lié au périmètre d'activité (par exemple l'étendue de la
gamme, ou l’internationalisation).
L'axe vertical mesurant un critère lié à l'allocation de ressources (par exemple l'effort
marketing, ou degré de sophistication des produits).
On pourra choisir les critères en identifiant les différences entre les concurrents les plus
performants et ceux les moins performants. Les caractéristiques stratégiques à prendre en
compte sont propres à chaque secteur d’activité.
-Cela aide à identifier qui sont les concurrents directs, c’est-à-dire: les organisations
qui proposent des produits ou services semblables aux mêmes clients.
-Cela permet également d’identifier des opportunités (repérer des espaces stratégiques
encore vierges).
-Cela permet enfin d’identifier des menaces venant d’entreprises de groupes stratégiques
différents.
La croissance d’une organisation est mesurable. (Chiffre d’affaires, Parts de marché etc). Il
existe 3 modes de croissance. La croissance interne, la croissance externe et la croissance par
alliances et partenariats.
La croissance interne est une croissance dite « organique ». L’organisation intervient en interne
pour se développer.
Elle développe sa capacité stratégique (compétences fondamentales et ressources stratégiques).
Dans le cadre d’une croissance externe, c’est le rachat d’autres entreprises ou une prise de
participation qui a lieu. Ce mode de croissance présente l’avantage d’être rapide et le fait de
modifier le périmètre de l’activité.
Tout comme la croissance interne, ce mode de croissance peut présenter des inconvénients. Au
niveau financier, un endettement trop important par exemple. Aussi, une nécessité de se
réorganiser en optimisant les ressources
UPPA -et compétences
Stratégie au sein d’une nouvelle structure. 38
- Ludovic PICART – 2021
C - Les alliances et partenariats
Dans le principe de la croissance par alliance ou partenariat, l’engagement n’est pas définitif.
En effet, la période de « croissance collaborative » ou « croissance conjointe » est plus ou
moins longue.
- Alliance complémentaire :
Chaque organisation apporte des ressources et compétences tout en bénéficiant des ressources et
compétences de l’autre. Il y a combinaison des chaînes de valeur des organisations :
complémentarité. (exemple Danone et Starbucks – Danone apporte le savoir faire industriel et
Starbucks le réseau de distribution)
- Alliance additive :
Les contribution des organisations alliées sont de nature similaire. Il s’agit de créer un effet de
taille par concentration et d’augmenter la position compétitive des entreprises. Ce type
d’alliance doit obtenir l’accord de l’autorité de la concurrence. (exemple amende Orange-sfr-
Bouygues pour entente illicite sur le tarif des sms).
UPPA - Stratégie - Ludovic PICART – 2021 40
En ce qui concerne le partenariat, les organisations ne sont en revanche pas directement
concurrentes. On distingue 2 grands types de partenariats :