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Mémoire de fin d’étude

Pour l’obtention du diplôme de la Licence Fondamentale


« Science Economiques et Gestion »

Sous le thème :

Le développement durable des


entreprisesau Maroc enjeux et
réalité

Réalisé par : Sous l’encadrement de :

Ali SAGAOUI Pr Mohammed Amine FOUAD

Année Universitaire : 2021-2022


Remerciements :
Je tiens à remercier Monsieur Mohammed Amine FOUAD, mon
encadrant de PFE au sein de faculté polydisciplinaire de’Errachidia qui
m’accompagné et orienté dans la bonne direction afin de réaliser un
travail de qualité en adéquation avec mon expérience et mon cursus
suivi au sein de ma prestigieuse faculté , de même , mon remerciement
s’adresse à toute l’équipe pédagogique de l’université ,ainsi je tiens au
passage à témoigner toute ma reconnaissance à cette dernière pour
l’esprit d’analyse qu’elle m’a fait développer et qui présente la clé de
réussite de ce travail .

Mes remerciements s’adressent encore à mes parents qui m’ont


toujours encouragé dans la poursuite de mes études, ainsi que pour leur
aide, leur compréhension et leur soutien.

Enfin, je voudrais remercier le tout-Puissant Allah de


m’avoir donné la force et la connaissance nécessaires pour
faire de ce rapport une possibilité.
Sommaire :

Introduction générale : ................................................................................... 1


Chapitre 1 : le développement durable des entreprises :.......................... 2
1 Section 1 : Définition et objectifs du développement durable : ............. 2
1.1 Le développement durable : ............................................................... 2
1.2 Les fondements du développement durable : ..................................... 3
1.3 Les objectifs de développement durable : .......................................... 4
2 Section 2 : Intégration du développement durable au sein des
entreprises : ................................................................................................... 7
2.1 Structuration de la démarche : ........................................................... 7
Comment procéder ? ................................................................................... 8
2.2 Facteurs de succès : ............................................................................ 8
2.3 Les caractéristiques des parties prenantes : ........................................ 9
Comment procéder ?................................................................................... 9
2.4 Facteurs de succès : ...........................................................................10
2.5 Portrait et diagnostic : .......................................................................11
2.6 Facteurs de succès : ...........................................................................12
2.6.1 vision stratégique : ......................................................................13
2.7 Facteurs de succès : ...........................................................................13
2.7.1 Plan d’action :..............................................................................14
2.8 Facteurs de succès : ...........................................................................16
2.8.1 Suivi, évaluation et reddition de compte :....................................16
2.9 Facteurs de succès : ...........................................................................17
Chapitre 2 : le développement durable des entreprises au Maroc : ............19
3 Section 1 : pratique du développement durable chez les entreprises
Marocain : .....................................................................................................20
3.1 1- Mesurez et analysez vos émissions de gaz à effet de serre : ...........20
3.2 2- Réduire votre consommation d’énergie : .......................................20
3.3 3- Réduisez vos déchets : ...................................................................21
3.4 4- Valorisez les transports en commun auprès de vos employés : .....21
3.5 5- Investissez dans des infrastructures et équipements plus
écologiques : ..............................................................................................21
3.6 6- Choisissez vos partenaires commerciaux :.....................................22
3.7 7- Parlez-en à vos salariés et clients : .................................................22
3.8 8- Valorisez le mode de travail écologique : .......................................22
4 Section 2 : les enjeux du développement durable des entreprises au Maroc
: Consultation entre le respect de l’environnement el la compétitivité des
entreprises : ..................................................................................................23
Conclusion ....................................................................................................28
4.1 Webographie : ...................................................................................30
Introduction générale :

La maison L'expression sustainable development , traduite par développement


durable, apparaît dans la littérature scientifique au début des années 1980 (voir par
exemple, les articles par Vinogradov ou Clausen de 1981), et pour la première fois
dans une publication destinée au grand public en 1987 dans le rapport intitulé Our
Common Future (Notre avenir àtous) de la Commission mondiale pour le
développement et l'environnement de l'Organisationdes Nations unies rédigé par la
Norvégienne Gro Harlem Brundtland.

Une controverse sémantique portant sur la question de savoir s'il fallait parler de
développement durable ou soutenable a existé depuis la deuxième traduction en
français où l'éditeur canadien a traduit sustainable par le mot français soutenable.

Les tenants du terme « durable » plutôt que du mot « soutenable » insistent sur la
notion de durabilité définie comme cohérence entre les besoins et les ressources
globales de la Terre à long terme, plutôt que sur l'idée d'une recherche de la limite
jusqu'à laquelle la Terre sera capable de nourrir l'humanité. Cependant, la traduction
du terme par soutenable, plutôt que durable, peut s'expliquer aussi par de vieilles
traces du mot en langue française. En effet, on trouve le mot soutenir employé dans
une optique environnementale dès 1346, dans l'ordonnance de Brunoy, prise par
Philippe VI de Valois, sur l'administration des forêts, recommandant de les « soutenir
en bon état »[8]. Ainsi, en matière forestière, la notion de forêt cultivée soumise à une
exigence de soutenabilité, un renouvellement perpétuel de la ressource, capable
d'approvisionner une flotte navale existe en France depuis plus de sixsiècles.

1
Chapitre 1 : le développement durable des
entreprises :

1 Section 1 : Définition et objectifs du développement durable :

1.1 Le développement durable :

Le développement durable est le concept qui définit la transformation et


le changement requis par nous et ses habitants pour vivre dans un monde
plus sain tout en respectant l’environnement.

Le développement durable vient de la combinaison de deux mots, qui


ensemble définissent un modèle d’organisation sociale.

Le développement fait référence à l’amélioration des


performances de la société (économique, sociale, etc.).

Le terme durable caractérise une chose qui tient dans la durée, qui stable et
résistant.
La combinaison de ces deux mots donne la définition du
développement durable : améliorer la performance de l’entreprise pour
qu’elle reste stable dans le temps. Le développement durable est un moyen
d’organiser la société pour répondre le plus efficacement possible aux
besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures à
répondre à leurs besoins.
Aujourd’hui, la transition vers un modèle plus durable est nécessaire
pour vivre dans un monde plus juste et protéger notre planète et ses
ressources naturelles.

Le modèle d’une société durable s’appuie sur des piliers et des principes
fondamentaux.

2
1.2 Les fondements du développement durable :

Le développement durable suppose un mode d’organisation basé sur 3 piliers


essentiels :

La qualité environnementale : activités humaines pour limiter


l’impact environnemental, protection à long terme des écosystèmes et
des ressources naturelles.

L’équité sociale : Veiller à ce que tous les membres de la société aient


accès aux ressources et services de base (éducation ,soins de santé ,
nourriture , logement , etc.) Pour répondre aux besoins humains, réduire
les inégalités et maintenir la cohésion sociale.

L’efficacité économique : L’efficacité économique est obtenue en


réduisant l’extrême pauvreté et en garantissant un maximum d’emplois

3
dans les activités économiques rémunérées. Une économie durable est la
gestion rationnelle des activités humaines sans nuire aux humains ou à
l’environnement.

Ces 3 piliers composent les enjeux du développement durable pour


instaurer une société plus durable, ces piliers sont accompagnés de
principes fondamentaux.

Les principes fondamentaux du développement durable :

La solidarité entre les pays, entre les peuples, entre les générations et
entre les membres d'une société. Par exemple: économiser les matières
premières pour que le plus de personnes possible puisse en profiter.

Précaution dans les décisions afin de ne pas provoquer de catastrophes


quand on sait qu'il y a des risques pour la santé ou l'environnement. Par
exemple: limiter les émissions de CO2 pour freiner le changement
climatique.

Responsabilité de chacun , citoyen , industriel ou agriculture. Laisser


quiconque endommager, dégrader ou polluer, réparer. Par exemple,
obliger les industries à payer des taxes qui causent beaucoup de
pollution

Participation De chacun, quel que soit son métier ou son statut social,
pour assurer la réussite de projets durable. Par exemple, mettre en place
les conseils des enfants auprès des jeunes.

1.3 Les objectifs de développement durable :

Les objectifs de développement durable identifient 17 priorités pour


un développement socialement juste, dans la plupart des cas. Vision
4
environnementale, prospère, inclusive et prévisible d’ici 2030.

Ils ont été adoptés par les Nations Unies en septembre 2015 dans le
cadre du Programme 2030.

Ils poursuivent les objectifs du Millénaire pour le développement, huit


objectifs couvrant les principales questions humanitaires destinées aux
pays en développement pour la période 2000-2015.

Ce programme de développement a permis de réduire la pauvreté, mais


il existe des limites à la réduction des inégalités et de l’absence de
transition.
Les ODD visent à surmonter ces écueils en s’attaquant aux défis
mondiaux dans leur ensemble.

Voici la liste des 17 objectifs de développement durable :

1. De la pauvreté

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2. La lutte contre la faim

3. La santé et le bien-être des populations et des travailleurs

4. L’accès à une éducation de qualité

5. L’égalité entre les sexes

6. L’accès à l’eau salubre et l’assainissement

7. L’accès à une énergie propre et d’un coût abordable

8. Le travail décent et la croissance économique

9. La promotion de l’innovation et des infrastructures durables

10. La réduction des inégalités

11. Création de villes et de communautés durables

12. La production et la consommation responsable

13. La lutte contre le changement climatique

14. Protection de la faune et de la flore aquatiques

15. La protection de la faune et de la flore terrestres

16. La paix, la justice et des institutions efficaces

17. Renforcement des partenariats pour les objectifs mondiaux

Chacun des 17 ODD est détaillé en termes d’objectifs qui définissent la


priorité des différents buts et actions à entreprendre.

Par exemple, pour l’ODD n ° 5 sur l’égalité des sexes, les objectifs
prioritaires sont de garantir aux femmes l’accès à toutes les fonctions de
direction, à tous les niveaux de prise de décision dans la vie politique et
économique et au public.

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Parmi les moyens offerts pour y parvenir, il y a de donner les mêmes
droits politiques et économiques aux femmes aux hommes ou de
promouvoir leur accès aux nouvelles technologies et à celles-ci.

2 Section 2 : Intégration du développement durable au sein des


entreprises :

En termes de développement durable, chaque organisation a son propre


contexte, ses besoins et ses objectifs.

La démarche de développement durable de l’agence de la ville


devra être adaptée à ces caractéristiques.

Cependant, la démarche de développement durable peut être


divisée en six étapes générales, dont chacune répond à des objectifs
spécifiques :

2.1 Structuration de la démarche :

La première étape d’une approche intégrée du développement durable


consiste à réfléchir aux défis et aux objectifs de la communauté, puis à
planifier et structurer les progrès.

De plusieurs façons, un plan de travail décrit les principales


orientations, l’approche, les principales étapes, les ressources requises,
les délais préliminaires et les responsabilités.

De cette manière, une coopération efficace entre les parties prenantes


est encouragée, car chaque partie à une compréhension commune et
travaille dans la même direction.

De plus, une structure claire et bien établie facilite la communication


et le suivi, même si l’approche est modifiée au cours de la mise en
7
œuvre.

Comment procéder ?

Pour structurer le processus il faut :


 Les enjeux et facteurs motivant l’adoption d’une approche de
développement durable, car ils influenceront la vision, les objectifs,
les outils utilisés, les délais,…
 Les objectifs à atteindre en matière de développement durable,
d’amélioration de la vie démocratique, d’amélioration de la
qualité de vie, pour un certain nombre de problèmes socio-
économiques, etc…
 Modèle d’approche ou cadre de référence pour mettre en œuvre une
approche intégrée du développement durable, tels l’Agenda 21
local.
 Les ressources humaines et la disponibilité et les ressources nécessaires ;

Etapes clés et progrès de la mise en œuvre, y compris les indicateurs de suivi ;

 Les personnes responsables du processus, telles que les


responsables et les responsables de la mise en œuvre et
la nature de leurs rôles.

2.2 Facteurs de succès :

Pour effectuer cette étape, il est nécessaire de prêter :

 Le choix d’approches, d’outils et de procédures adaptés aux


motivations, aux besoins et aux objectifs de l’organisation en
matière de développement durable ;
 Les ressources humaines et financières mobilisées par l’organisation ;

8
 Participation des parties prenantes impliquées dans le
développement de la structure des processus et pour la rédaction
des plans de travail ;
 Si nécessaire, obtenez le soutien d’un expert externe.

2.3 Les caractéristiques des parties prenantes :

La caractérisation des parties prenantes comprend Cela comprend


l’identification des parties prenantes du territoire, pour explorer leurs
intérêts et intérêts dans la démarche de développement durable comme
ainsi que des mécanismes pour permettre la mobilisation et la
participation à la mise en œuvre.

Ces parties prenantes peuvent être des élus municipaux, des responsables
administratifs, des citoyens, des groupes et associations, des entreprises,
des commerçants, etc.

Examiner et impliquer des acteurs de différents horizons dans le


processus permet de partager les visions, les préoccupations et les
initiatives de chacun vers un objectif.

La démarche bénéficie ainsi d’une influence significative dans la


communauté et d’une meilleure acceptabilité sociale en plus de créer un
sentiment d’appartenance au projet.

Comment procéder ?

La caractérisation des agents potentiels peut se faire en respectant les étapes


suivantes :

 Identifier toutes les parties prenantes pertinentes ainsi que leur potentiel ;

 Identifier les objectifs et les intérêts des parties prenantes dans


9
le processus pour évaluer leur motivation à participer ;

 Déterminer l’influence des parties prenantes sur et sur les actions


possibles à partir de celles-ci ;

 Imaginez les actions et les impacts potentiels des parties dans le cadre du
processus ;

 Évaluer la perception de chaque partie prenante de


l’approche de l’agence municipale ;

 Évaluer la nature des liens et des relations entre et chaque partie prenante.

2.4 Facteurs de succès :

Parmi les factures qui contribuent au succès de cette étape :

 Comprendre parfaitement le territoire et les acteurs afin de prendre


en compte tous les groupes et acteurs importants ;
 Prendre en compte les parties prenantes à toutes les
étapes du processus de développement durable et se
consulter en amont dans la prise de décision ;
 Comme ils participent souvent volontairement, il y a les personnes les
plus actives ;

 Il existe une bonne compréhension et une synergie entre les participants


au processus ;

 Il existe des mécanismes et des outils pour identifier et gérer


la personnalité, le pouvoir et les conflits d’intérêts ;

 En tenant compte des intérêts et des opinions des parties


prenantes dans le processus décisionnel ;

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 Le développement des compétences individuelles et
collectives des acteurs dans le domaine du développement
Durable.

2.5 Portrait et diagnostic :

Portrait, également appelé bilan ou inventaire, synthèse des


caractéristiques, enjeux et richesses d'une communauté et d'un territoire,
liés aux enjeux de développement durable enregistrés dans l'utilisation
de l'indicateur.

Le diagnostic est une analyse pour pouvoir identifier, avec un portrait,


les forces et les faiblesses du lieu de travail sur le territoire, les limites à
l’action comme les points de vue peuvent saisir l’autorité des villes dans
une démarche de développement durable.

Comment procéder ?

La réalisation du portrait peut être confiée à un de projet, au comité de


développement durable ou à une ressource externe. Pour ce faire, il est
recommandé de suivre les suivantes :

 Identifier les principaux problèmes de développement durable ci-dessus.

La portée de ces enjeux doit inclure trois aspects du développement


durable. L’identification et la documentation des problèmes de structure
du problème peuvent se faire de différentes manières, par brainstorming,
consultation, etc.

 Déterminer les paramètres à considérer pour chaque problème ;

11
 Déterminez les métriques à mesurer pour chaque paramètre.
L’élaboration d'indicateurs est un exercice important mais difficile.
Cela nécessite une connaissance des sources de données, car il est
préférable pour l’organisation d’utiliser des mesures ou des données
déjà en place. Il existe de nombreuses sources d’informations :
recensements statistiques, études par des ministères ou des
organisations de haut niveau, données d’organisations rapportant
annuellement, enquêtes auprès des citoyens, etc. Ces indicateurs
peuvent être réévalués au stade du suivi et du reporting ;

 Collecter et agréger des données, sous forme de rapports ou de


tableaux de bord ;

 Confirmer l’identité des parties par le biais de consultations ou


d’autres activités participatives

2.6 Facteurs de succès :

Pour mener à bien cette étape, il importe de :

 Tenir compte de la taille de l’équipe, du budget, du temps de


disponibilité des données dans la planification de l’exercice
effectuant le portrait et les diagnostics ;
 Définir un cadre ou un système d’indicateurs existant, au niveau
territorial pertinent, pour économiser du temps et des ressources ;
 Utiliser à une méthode scientifique rigoureuse pour la collecte de
données et diffuser celles-ci au sein d’un document vulgarisé, et
synthétique ;

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2.6.1 vision stratégique :

La vision stratégique présente une image de la croissance et de


l’avenir souhaités d’une communauté pour un horizon de planification à
long terme, c’est-à-dire 15 à 20 ans ou plus. Cette vision est commune et
partagée et elle informe les intentions de la communauté de ce qu’elle
entend réaliser grâce à son approche de développement durable.

Comment procéder ?

La définition de la vision fait partie du processus stratégique. Cela fait


partie d’une approche prospective plus complète qui vous aide à répondre
aux questions suivantes :

 Que peut-il advenir ? Cette question fait référence à


l’élaboration de scénarios, généralement l’avenir possible de la
communauté. La discussion de ces scénarios amène les acteurs
à la position des scénarios préférés ;

 Où voulons-nous aller ?cette question porte directement sur la


vision stratégique, qui sera développée sur la base du portrait et
du réalisme en plus des enjeux et enjeux identifiés ;

 Comment y parvenir ? La vision stratégique est un engagement


à l’action de la communauté, elle doit permettre de définir des
orientations et des objectifs spécifiques en matière de
développement durable.

2.7 Facteurs de succès :

L’élaboration de l’énoncé de vision devrait prévoir :

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 La participation citoyenne, qui permet de construire une vision
ancrée dans le contexte local, tout en permettant aux participants de
contribuer activement à la réalisation des actions qui en découlent ;

 L’inclusion de partenaires territoriaux clés de divers horizons,


afin de prendre en compte tous les aspects de la durabilité ;

 La création d’une atmosphère d’ouverture et de respect,


expression sincère des intérêts, des ambitions et des intérêts de
chacun ;

 L’utilisation initiale de méthodes participatives permet aux


gens de s’exprimer, y compris ceux qui ne sont pas habitués à
parler en public.

2.7.1 Plan d’action :

Le Plan d’action de développement durable est un outil pour exprimer


les engagements, la vision, les orientations et les objectifs des étapes
précédentes du processus. Ce document permet de planifier toutes les
actions à mener dans le cadre de la démarche développement durable.

L’élaboration du plan d’action est un processus qui permet les actions


prioritaires et fixe un échéancier stratégique pour mettre en œuvre, en
fonction des ressources humaines, techniques financières disponibles.

Comment procéder ?

Une première étape de réalisation consiste à identifier plusieurs


mesures ou politiques possibles qui atteignent les objectifs en matière
de développement durable. Ces actions peuvent être proposées par les
membres du développement durable, inspirées d’expériences d’autres
municipalités ou de bonnes pratiques ou issues de séances de

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consultations d’identifiant.

Les agences municipales, soutenues par les parties prenantes, devraient


prendre des mesures et évaluer leur faisabilité par rapport aux ressources
disponibles, avant de les inclure dans le plan d’action.

Ils peuvent être classés selon différents niveaux de priorité :

 Essentielles : actions qui représentent un niveau élevé de


préoccupation, une action et un degré d'innovation significatif pour
l'organisation;

 Importantes : Important: les actions qui représentent un haut


niveau d'intérêt, qui peuvent être incluses après que les actions
sont jugées nécessaires ;
 Souhaitables : actions qui montrent un certain intérêt, mais
qui peuvent être effectuées si les possibilités apparaissent.

Le plan d’action doit être structuré en créant des actions livrées en


fonction des problèmes ciblés, les axes orientés intervention (par
exemple, une réparation par enjeux : gouvernance, économie locale,

Cohésion sociale, transport, etc.).

Il est ensuite pertinent d’identifier, pour chaque action , le plan de


mise en œuvre prévu et préciser les éléments suivants :

 Personne ou direction responsable de chaque action et exécutant chaque


action ;

 Les gestes à poser pour mettre en ouvre

 Les coûts estimés ;

 Les moyens mis à disposition pour y parvenir (ressources matérielles,

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financières, humaines, technologiques ) ;

 Les indicateurs de performance et les cibles à atteindre. À ce sujet ,


consultez la section Suivi, évaluation et redditions de compte ;

 Un échéancier mentionnant les dates de début et de fin des activités, de


même que les dates prévues pour l’évaluation et le suivi ;

 Les différents organismes et partenaires qui collaborent à la réalisation de


l’action.

2.8 Facteurs de succès :

Afin de rédiger un plan d’action de qualité, il faut s’assurer de :

 La participation des parties prenantes jugées pertinentes à l’élaboration du


plan d’action ;
 La réalisation en simultané du plan d’action et de la mise en œuvre, ce qui
permet d’assurer la cohérence entre les deux documents ;
 La validation du plan d’action à la fois par les partis et par les élus ;
 L’engagement des parties prenantes dans ce processus, y compris les
interventions ou actions qui ne relèvent pas uniquement de la
responsabilité de l’agence municipale, mais de l’engagement des autres et
des citoyens ;

2.8.1 Suivi, évaluation et reddition de compte :

Le suivi comprend la mesure de l’efficacité des mesures prises, à l’aide


d’indicateurs adoptés par l’organisation, pour vérifier que les objectifs ont
été atteints.

L’évaluation examine l’approche globale, la nature des projets ou


politiques proposés, la réalisation des objectifs d’origine, ainsi que

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l’approche globale et l’impact en termes de durabilité.

Reddition de compte est le processus d’information des parties prenantes


et des citoyens sur l’état d’avancement de la mise en œuvre de sa
démarche de développement durable.

Comment procéder ?

Un organisme municipal devrait d’abord se doter d’un système


d’indicateurs dès la conception du plan d’action, en se basant sur les
variables mesurées lors de la réalisation du portrait. Pour élaborer un
système d’indicateurs, les étapes ci-dessous
 Déterminer comment organiser les indicateurs : selon les
orientations, les aspects du développement durable, les actions, les
impacts recherchés dans la communauté ou pour la municipalité ;
 Evaluer le nombre d’indicateurs nécessaires et le temps qu’il faut
pour les évaluer ;
 Définit les critères qui permettront de sélectionner les métriques
les plus appropriées.
 Identification de différents indicateurs possibles en consultant la
littérature sur le sujet ou en s’inspirant de l’expérience d’autres
communes ;
 Identifier des cibles de manière à pouvoir en mesure l’atteinte.

2.9 Facteurs de succès :

Les éléments suivants devraient être considérés pour s’assurer de


l’implantation de mécanismes adéquats :
 Les éléments suivants devraient être considérés pour s’assurer de
l’implantation de mécanismes adéquats :
 Identification d'une ou plusieurs personnes chargées du suivi du
17
processus et de la performance
 La sélection des variables à suivre et des indicateurs du plan
d’action ;
 Le recours à des données déjà mises à jour et colligées plusieurs
organismes ;

18
Chapitre 2 : le développement durable des entreprises
au Maroc :

Les entreprises durables sont des entreprises résilientes, qui créent de la


valeur économique, des écosystèmes en bonne santé et des communautés
solides. Ces entreprises survivent aux crises externes car elles sont
intimement liées à des systèmes économiques, sociaux et
environnementaux sains.

Dans un environnement de plus en plus instable et incertain, les


entreprises en général, n’ont d’autres choix que de rechercher la
performance globale et durable qui seule pourrait constituer un facteur de
pérennité et un avantage concurrentiel majeur.

La performance globale des entreprises agit sur toutes les dimensions du


cycle de vie du produit/service : de la conception, à la livraison au
consommateur, réduction des coûts pour être en mesure d’offrir le meilleur
prix au Client. Cette logistique d’optimisation de bout à bout de la chaîne
est devenue, une nécessité vitale pour assurer la pérennité de l’entreprise.

Aujourd’hui, les entreprises en général, et les prestataires logistiques en


particuliers, sont confrontés à la prise de conscience que la modélisation de
leur chaîne logistique doit être revue de façon plus performante et surtout
que les impacts de leur activité doivent être pris en compte intégrer les
contraintes environnementales dans la gestion de leurs activités
d’approvisionnement, de distribution, de transport, … et en dégager des
voies de progrès économique, social et environnemental, va être l’enjeu
stratégique de la prochaine décennie.

D’où, la nécessité d’adoption d’un management spécifique ayant pour


objectif de concilier entre les pratiques classiques d’aboutissement à la

19
performance globale, et des pratiques novatrices et spécifiques qui prônent
le développement durable.

3 Section 1 : pratique du développement durable chez les


entreprises Marocain :

Il n’est pas toujours aisé de savoir par où commencer. Les entreprises


aujourd’hui cherchent toujours des voies par où commencer, et par ou
passer pour un meilleur développement.

3.1 1- Mesurez et analysez vos émissions de gaz à effet de serre :


Pour commencer, mesurez l’impact de votre entreprise sur le climat.
Vous pouvez faire appel à des agences privées certifiées Bilan Carbone
pour vous aider dans les mesures. La démarche coûte entre 5 000 et 12 000
euros pour les entreprises de plus de 250 salariés, mais reste aidée à 70%
par l’ADEME pour les PME. Après la mesure, l’analyse va permettre de
repérer les activités de l’entreprise qui polluent le plus : elles sont souvent
celles où vous perdez le plus d’argent et les plus faciles à optimiser. A
défaut, demandez-vous ce qui coûte le plus à l’environnement dans votre
activité. Il s’agit le plus souvent de ce qui coûté le plus à votre entreprise.
Vous pouvez ensuite réfléchir aux solutions alternatives qui permettraient
une réduction des émissions et des coûts.

3.2 2- Réduire votre consommation d’énergie :

Geste simple pour débuter. Pensez à faire éteindre toutes vos lampes le
soir en partant, baissez le chauffage ou encore éteindre les prises non
utilisées… autant de petites actions simples qui peuvent permettre de
réduire votre consommation d’énergie, votre impact sur le climat et vos

20
coûts en termes d’électricité.

3.3 3- Réduisez vos déchets :

Vous produisez des déchets alors que certaines denrées demeurent


utilisables à nouveau. Réutiliser, par exemple, le papier comme brouillon
quand vous n’avez utilisé qu’une face vous fera économiser de l’argent.
De la même manière, faire attention à la bonne utilisation du matériel
pour qu’il ne se dégrade pas trop vite et soit opérationnel plus longtemps
possible, ne vous coûtera rien mais pourra vous faire économiser
beaucoup. Pensez également à mettre en place le tri sélectif : des salariés
sensibilisés auront tendance à faire attention à leur production de déchets.
Vous aurez peut-être moins souvent à racheter des gobelets s’ils ne sont
pas jetés à chaque utilisation.

3.4 4- Valorisez les transports en commun auprès de vos employés :

Le transport demeure un des secteurs les plus polluants. Faites la


promotion des transports en commun et du covoiturage auprès de vos
salariés. Cela réduira considérablement les émissions de CO2 indirectes
de votre entreprise et vous créerez du lien entre eux. Il est plus difficile
d’être en retard quand on met quelqu’un d’autre en retard

3.5 5- Investissez dans des infrastructures et équipements plus écologiques :

Pour répondre à ce critère, vous pouvez penser à investir dans des


véhicules hybrides, acheter des fournitures qui répondent aux critères
environnementaux ou encore rénover les bâtiments avec les normes

21
écologiques. N’oubliez pas qu’un investissement sur le court terme
s’avère souvent rentable sur le long terme.

3.6 6- Choisissez vos partenaires commerciaux :


Le choix des partenaires demeure de votre responsabilité. Vous pouvez
choisir des partenaires qui ont de bonnes pratiques environnementales.
Vous adapter à ce mode de fonctionnement vous ouvrira les portes
d’entreprises qui ne choisissent elles-mêmes que de travailler avec des
entreprises qui sont dans cette logique. Alors commencez par choisir des
partenaires « verts »

3.7 7- Parlez-en à vos salariés et clients :

Sensibiliser votre entourage de travail demeure de votre responsabilité.


N’hésitez pas à faire des campagnes, par exemple, pour sensibiliser vos
salariés, fournisseurs ou clients. Les personnes que vous aurez touchées
transmettront la même chose à leur entourage et ainsi de suite.

3.8 8- Valorisez le mode de travail écologique :


Les modes de travail écologique entraînent bien souvent un
accroissement de la productivité de l’entreprise. Le choix de la vidéo-
conférence, par exemple, évite de perdre du temps à se déplacer quand
cela n’est pas nécessaire. Il est, aujourd’hui, reconnu que le télétravail
permet souvent d’accroître la productivité. Alors, pourquoi ne pas vous y
mettre ?

22
4 Section 2 : les enjeux du développement durable des entreprises
au Maroc : Consultation entre le respect de l’environnement el la
compétitivité des entreprises :

Le développement durable est atteint lorsque le développement industriel


souscrit aux trois principes de l’efficience économique, de l’équité sociale
et de la responsabilité environnementale. Ces trois enjeux peuvent être
désignés par les termes : profits, personnes et planète.

Au niveau de l’entreprise, le développement durable est souvent défini


comme l’atteinte d’un triple bilan équilibré – une façon de gérer à la fois
les risques, les obligations et les opportunités dans les domaines financier,
social et environnemental.

Aujourd’hui protéger la planète et son environnement n’est plus


l’apanage de seulement les écologistes. Le développement durable est
devenu une priorité car les folies du climat avec les inondations, les
incendies, les sécheresses inquiètent tout un chacun. Il suffit de constater
que le sujet fait la une des journaux quotidiennement. Les collaborateurs
sont conscients que travailler dans une entreprise qui met dans son
organisation un point d’honneur à l’intégrer est une valeur ajoutée. Cette
image, ambassadeurs de votre société, ils la communiqueront à l’extérieur
de l’entreprise.

Peu importe l’activité que vous exercez ou le secteur d’activité dans


lequel vous évoluez, la question du développement durable se pose. Il
demeure encore aujourd’hui considéré à tort comme un moyen de se
donner une bonne image et d’éviter d’éventuelles sanctions. Au-delà des
aides que vous pouvez éventuellement solliciter, économiser les

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ressources naturelles devrait mécaniquement entraîner des économies
tout court.
Aujourd’hui, partout dans le monde, les sociétés sont face à un défi de
taille : repenser leur modèle afin de construire les bases d’un avenir plus
durable, plus positif, plus juste. Le développement durable est au cœur des
réflexions, dans tous les domaines. On essaie de produire des énergies
plus propres, plus respectueuses de l’environnement, de penser des
moyens de se déplacer plus efficients mais qui détruisent moins la planète
et soient plus accessibles à tous. On tente de définir de nouveaux modèles
économiques, avec une répartition plus juste des richesses, de prévenir et
de lutter contre l’exclusion, la pauvreté, le mal-être. On innove, on
invente, des technologies ou des façons de vivre ensemble qui remettent
en cause nos conceptions habituelles du quotidien, du travail des loisirs.
Bref, les sociétés sont en train de se réinventer, ou en tout cas, elles sont
contraintes de le faire face aux menaces que représentent la crise
écologique, le changement climatique ou encore les transformations des
aspirations citoyennes et démocratiques.
Tous ces défis font partie de ce que l’on pourrait appeler les enjeux du
développement durable. Les comprendre, les analyser, les étudier, c’est se
donner les moyens de trouver des solutions et des aménagements pour construire
un monde plus durable, plus juste, plus sain. Quels sont ces enjeux ? Quels en
sont les tenants et les aboutissants ? Comment comprendre leur complexité, les
phénomènes qu’ils recouvrent ? Décryptage.

Les trois enjeux du développement durable : économie, environnement, société


Traditionnellement, les enjeux du développement durable sont répartis en trois
catégories, conformément à la définition du développement durable, élaborée en
1987 dans le Rapport Bruntland. Il y a l’économie, l’environnement, et la
société. On dit alors qu’un développement durable est une manière de vivre qui

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nous permette de concilier à la fois des objectifs de performance économique,
des ambitions de protection et de préservation de l’environnement et un
développement social commun positif.
Si cette vision a permis pendant de nombreuses années de penser
l’évolution de nos sociétés de façon un peu plus durable, il semble qu’elle
ne permette plus aujourd’hui de rendre compte de façon précise et
pertinente des enjeux de développement durable auxquels font face les
sociétés modernes. Au fur et à mesure que nos connaissances du monde se
développent, nous avons pris conscience que ces trois dimensions
(économiques, sociales et environnementales) étaient en fait imbriquées
en permanence, toujours en interrelation complexe. Ainsi, on sait
aujourd’hui que la protection de la planète n’est pas distincte de notre
équilibre économique : la performance de nos entreprises et leur capacité à
assurer nos besoins dépend directement de notre capacité à préserver les
ressources et les écosystèmes. De la même façon, notre environnement
influence des aspects sociaux de nos vies, comme la santé, les inégalités
ou l’exclusion.
« Les enjeux du développement durable » se retrouvent en fait dans
tous les aspects de nos vies : la façon dont nous consommons, donc nous
agissons au quotidien pour préserver notre santé, les ressources que nous
utilisons au quotidien nous nous chauffer, nous éclairer, nous nourrir. Ils
sont aussi au cœur de la façon dont nous concevons notre vie en
communauté : nos institutions et la façon dont nous participons à la vie
politique et démocratique, les choix politiques, culturels et sociaux que
nous nous imposons collectivement. Mais aussi notre modèle de
répartition des richesses, de fiscalité, notre système juridique. En bref,
les enjeux du développement durable sont partout à la fois. Impossible de
les synthétiser et de les résumer d’une façon parfaitement exhaustive, et
pourtant, pour les comprendre, il est nécessaire de savoir identifier les
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grands enjeux qui sont au cœur de cette complexité.
Une approche pourrait être de regrouper ces enjeux par thématiques : le
réchauffement climatique, la démocratie, la préservation de la
biodiversité, la transition énergétique, les transformations agricoles. Ainsi,
on pourrait aboutir à une liste d’enjeux plus simples à comprendre et
proposer pour chacun de ces enjeux des actions, des changements, des
modèles nouveaux, afin de peut-être trouver des solutions.

Une liste des enjeux du développement durable, parmi ces enjeux,


voici sans doute les plus importants :

 Changements climatiques et atmosphériques.


 Biodiversité et écosystèmes.
 Transition agricole et alimentaire.
 Transition énergétique.
 Mobilité durable.
 Innovations durables et responsables.
 Préservation de la santé.
 Bien-être et qualité de vie.
 Égalité et droits humains.
 Lutte contre la pauvreté et l’exclusion.
 Répartition des richesses.
 Transparence et démocratie.
 Consommation responsable.
 Réduction des déchets et des gaspillages.
 Modèles économiques alternatifs.

L’entreprise, dans sa stratégie de développement, doit donc tenir compte de ces


éléments.

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De plus, s’engager dans la voie d’une politique développement durable
présente de nombreux avantages pour une entreprise :

Pour ses employés :

Ceux-ci sont d’autant plus motivés à travailler dans une entreprise qui
tient compte de leurs conditions de travail.

L’entreprise peut aussi mettre en place un système de management


environnemental qui respecte les valeurs sociales et implique son
personnel dans la démarche entreprise.

Pour ses clients :

Les clients voient leurs besoins pris en compte et apprécient l’entreprise pour
son engagement écologique.
Pour son image de marque :

C’est un excellent moyen pour l’entreprise de valoriser son image de marque.

En s’engageant dans une démarche de développement durable, elle montre


qu’elle est capable de s’adapter au nouveau contexte économique, social et
environnemental et accroît ainsi sa notoriété auprès du public.

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Conclusion

Aujourd’hui, le bilan du concept de développement durable après trente


années d’existence reste mitigé. C’est principalement le résultat de
l’ambigüité du concept et de sa constitution en plusieurs objets en
contradiction. Ceci engendre des conflits d’interprétation et ne permet pas
au concept de développement durable de se hisser au niveau d’un principe
organisateur de l’action.
Les sciences humaines et sociales s’intéressent de plus en plus au
concept du développement durable, il nous est parait judicieux de le traiter
d’abord selon une approche historique avant d’étudier d’autres aspects à
caractère psychosociales et communicationnels. L’idéologie du
développement qui a régné tout au long de l’après-guerre et qui le réduit à
ses dimensions économiques tout en négligeant fortement le côté humain
et environnemental a été fortement Critiquée et discréditée pour donner
naissance au projet stratégique du développement durable.
Cependant, ce dernier pour se mettre en pratique nécessite un changement au
niveau de la pensée mais aussi au niveau des comportements individuels. Les
compagnes de communication et de sensibilisation en rapport avec le
développement durable, ne doivent pas utiliser la terreur et la peur ni les
injonctions pour espérer modifier les comportements et encourager les pratiques
écologique, les études ont montré qu’une personne ne modifiera pas forcément
son comportement même si elle détient suffisamment d’information pour
modifier son geste. Autrement dit, l’information ne suffit pas pour motiver
l’individu à pratiquer un nouveau comportement pro-environnemental. Par
conséquent, la sensibilisation doit d’abord passer par l’éducation et
l’engagement au développement durable, et ce, tout en prenant en considération

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le contexte socioculturel et normatif marocain en rapport avec l’environnement
pour pouvoir mettre en place un modèle de communication et d’éducation
adapté aux valeurs et à la culture marocaine.

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4.1 Webographie :

1 https://www.mtaterre.fr/dossiers/le-developpement-durable/cest-quoi-le-developpement-
durable

2 https://www.novethic.fr/entreprises-responsables/les-objectifs-de-developpement-durable-
odd.html

3 https://www.mamh.gouv.qc.ca/municipalite-durable/entreprendre-une-demarche/etapes-
dune- demarche/

4 https://youmatter.world/fr/enjeux-developpement-durable/

5 https://revues.imist.ma/index.php/REGS/article/view/10714

6 https://www.jstor.org/stable/44190229?seq=1

7 https://www.cairn.info/revue-francaise-de-gestion-2010-5-page-141.htm

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