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Mini-Projet
Gestion d’entreprises
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Depuis des décennies, les projets sont gérés avec une approche classique, le
plus fréquemment « en cascade » ou son adaptation « en V », basée sur des
activités séquentielles: on recueille les besoins, on définit le produit, on le
développe puis on le teste avant de le livrer au client.
Ces méthodologies se caractérisent par un attachement farouche à tout planifier, «
tout doit être prévisible », en tout début de projet. Voilà pourquoi on les qualifie
d’approches « prédictives ». Un plan de management du projet décrit comment et
quand le travail sera réalisé, les modalités de planification, d’exécution, de suivi et
de clôture du projet.
Cette volonté persistante de vouloir piloter le projet par les plans a conduit les
acteurs d’un projet à redouter, voire à s’opposer systématiquement à tout
changement : changement dans le contenu ou le périmètre du projet, dans le
processus de développement, au sein de l’équipe, bref à toute modification des
plans initiaux, auxquels on doit rester conforme.
Fort du constat que les plans initiaux sont finalement toujours modifiés et que
les besoins évoluent en permanence pour répondre aux changements du marché,
ces approches prédictives se sont révélées trop « rigides » parfois, exposant les
organisations à trop peu de réactivité dans le contexte de nouveaux projets
stratégiques. Sont alors apparues, dans les années 1990, des méthodes moins
prédictives, plus souples face aux besoins d’adaptation, facilitant ainsi l’agilité des
organisations face aux contraintes du marché. Ce sont les méthodes dites
«agiles».
final aux attentes des clients. Ils sont placés au cœur même du projet, ce qui favorise une
Dès que quelque chose ne va pas, des mesures correctives sont prises. Si les clients estiment
que des modifications pourraient améliorer le produit, celles-ci sont testées. Ce qui n’est pas
cascade…
Dans le cadre de ces méthodes de projet traditionnel les clients ne sont consultés qu’au terme
du projet pour valider le produit livré. Il est ainsi tout à fait possible que ce dernier ne
corresponde pas au résultat escompté. Et étant donné que les phases du projet sont traitées de
Les remises en question et les mésententes se multiplient lorsque les besoins des clients
évoluent. La démarche n’est pas suffisamment flexible, ce qui rend la gestion plus ou moins
difficile.
Le processus Agile peut être divisé en six étapes clés :
Exigences
Les équipes déterminent le projet et déterminent leurs priorités en fonction des objectifs
de l’entreprise et des besoins du client.
Planification
Les chefs de projet créent les équipes, prévoient le financement et déterminent les
exigences initiales du projet (lesquelles seront certainement amenées à évoluer au fil du
projet).
Design
Les équipes commencent à développer le produit. En tenant compte des commentaires
continus et des exigences établies, ces équipes utilisent plusieurs itérations et une
communication fiable pour faire avancer le projet jusqu’à son achèvement.
Développement
Au cours de la phase de développement, des tests de QA, des formations et le
développement d’une documentation sont mis en production.
Mise en production
Au moment de la mise en production, les équipes de développement continuent d’affiner
et de prendre en charge le produit par le biais d’itérations en cours.
Surveillance
Les équipes fournissent le produit au client. Les équipes continuent à prendre en compte
les migrations et les notifications des clients, ainsi que toutes les tâ ches en fin de vie.