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Rapport de Stage AUDIT
Rapport de Stage AUDIT
Rapport de sta
La Démarche de l’A
des Immobilisations Co
Professeur encadrant :
Réalisé p
ENCG-Casablanca La Démarche de l’Audit des Immobilisations corporelles
Sommaire
Remerciements
Introduction
A. Présentation du cabinet
b. La supervision
c.L’audit
e.Le juridique
a.Les comptables
b. Les juristes
B. Tâches effectuées
A. GENERALITES
Conclusion
Annexes
Bibliographie
Remerciements
Je tiens tout d’abord à présenter mes sincères remerciements à mes parents qui
me soutiennent tout au long de mon cursus académique, à mes frères et ma sœur
pour leur patience et soutien ;
Introduction
Ainsi, nous avons souhaité nous interroger sur les risques et les erreurs que
confronte une entreprise en inscrivant des immobilisations dans son patrimoine
(mauvaise évaluation, faux classement, taux de dépréciation inapproprié…) Plus
précisément, nous avons voulu déterminer comment un auditeur peut contrôler les
immobilisations corporelles inscrites dans le patrimoine de l’entreprise et ce par rapport
au cadre réglementaire marocain ou international.
A travers ce rapport de stage, nous essaierons de relater l'aspect particulier de
l'audit de la section immobilisations corporelles en mettant l'accent sur leurs spécificités
en tant qu'élément d'actif et sur les objectifs et les principes du contrôle interne et du
contrôle des comptes qui leurs sont relatifs.
PARTIE 1 : CADRE
GENERAL
Le cabinet d’expertise est organisé de sorte à ce que tous les moyens soient mis en place
pour satisfaire le client au niveau de la qualité, de délai, et de prix.
a. Tenue de la comptabilité
En matière de comptabilité :
L’expert comptable propose à ses clients d’effectuer toutes les obligations d’ordre comptable, à
savoir :
- L’enregistrement comptable des opérations de vente, d’achat, de
banque, de caisse etc… dans le journal
- L’établissement du grand livre
- L’établissement de la balance
- Etablissement des états de synthèse
- Etablissement des déclarations TVA
- Etablissement des déclarations de revenus
- Etablissement des déclarations CNSS
- Etablissement d’impôts sur les sociétés
- Etc…
Le cabinet se charge d’établir aux clients un certain nombre de documents concernant la gestion
financière de l’entreprise :
- Etablissement du rapport de gestion
- Etudes financière pour obtention de crédits
- Etudes prévisionnelles
- Evaluations d’entreprises
- Etc…
En matière de droit des sociétés :
L’établissement des différents documents nécessaires relatifs aux opérations juridiques des
sociétés :
- Constitution (statut)
- Procès verbaux des assemblées générales ordinaires et
extraordinaires.
- Dépôts au greffe du tribunal de commerce.
- Publicités légales
- Etc…
En matière de droit fiscal
- Demande de rectification des erreurs commises par
l’administration fiscale sur le calcul des impôts.
- Réponse aux notifications en cas de contrôle social.
- Etc…
En matière de droit social :
Le cabinet assure le suivi du contentieux social et rédige les réponses à adresser aux différentes
administrations (CNSS, Inspection du travail…)
b. La supervision
Les grandes entreprises structurées, traitant des volumes d’opérations assez importants,
généralement disposent d’un service comptable qui se charge de la tenue de la comptabilité
ainsi que l’établissement des différents états de synthèse et les déclarations d’ordre fiscal, social
et comptable.
c. L’audit :
Une mission d’audit des états de synthèse a pour objectif de permettre à l’auditeur
d’exprimer une opinion selon laquelle les états de synthèse ont été établis, et ce conformément à
une norme identifiée et applicable. L’opinion de l’auditeur renforce la crédibilité des états de
synthèse de l’entreprise.
Le commissariat est une mission d’audit légal, dans la mesure où elle est imposée par la
loi. Le commissaire aux comptes est nommé par l’assemblée des actionnaires ou des associés. Il
a pour mission de contrôler les comptes de la société, et exprime son opinion quant à la sincérité
des comptes de la société, et à leur représentation fidèle de la situation de l’entreprise.
Puisque cette mission est imposée par la loi, elle a donc spécifié les entités qui en sont
concernées, leurs conditions d’exercice, ainsi que les différents organismes concernés par le
rapport du commissaire aux comptes et auxquels ils doivent être communiqués.
Le cabinet comme toute autre entreprise, est chargée de gérer les ressources qui lui
permettent de fonctionner et d’assurer la continuité de sa production. L’expert comptable gère
donc les RH, l’argent, le matériel et l’information au sein de son cabinet afin de présenter au
client un produit de bonne qualité, respectant les délais, et à un bon prix.
Le cabinet est organisé de telle sorte à ce que toutes les tâches soient réparties d’une
manière bien définie et clair afin d’éviter toute ambigüité qui pourrait engendrer un conflit.
On distinguera donc trois types de tâches, chacune attribuée à une catégorie de
collaborateurs :
B- Tâches effectuées :
Tenue de la comptabilité
Durant la période de mon stage, j’ai saisi les écritures comptables quotidiennes et mensuelles sur
le logiciel EYE- Compta.
L’établissement des rapports de gestion :
L'approbation des comptes d'une société doit intervenir en assemblée générale au plus tard dans
les six mois de la clôture de l'exercice. Quand l'exercice coïncide avec l'année civile, les associés
ou les actionnaires doivent donc se réunir le 30 juin suivant, au plus tard. Par exemple, pour une
clôture des comptes le 31 décembre 2010, l'assemblée générale doit se tenir avant le 30 juin
2011.
Le rapport de gestion doit exposer la situation de la société durant l'exercice écoulé, son
évolution prévisible, les événements importants (financiers, notamment) survenus entre la date
de clôture de l'exercice et la date à laquelle il est établi, toutes les informations utiles sur les
activités en matière de recherche et de développement. Il doit mentionner également les
modifications intervenues dans la présentation des comptes annuels comme dans les méthodes
d'évaluation retenues. Pour les sociétés soumises à l'impôt sur les sociétés (IS), le rapport doit
indiquer aussi le montant des dividendes versés au cours des trois derniers exercices.
Les SA et les SARL de taille importante doivent, en outre, faire état de certaines informations
complémentaires : analyse objective et exhaustive des affaires et de l'endettement de la société ;
informations sur les principaux risques auxquels la société est confrontée ; données sur les
instruments financiers utilisés par l'entreprise ; indications sur les délais de paiement des
fournisseurs. Le rapport doit comprendre notamment les principaux ratios d'endettement :
endettement/capitaux propres, endettement/chiffre d'affaires et coût moyen d'endettement. (Ci-
annexé : rapport de gestion de l’entreprise ABC exercice 2012).
Les tâches que j’ai effectué dans le cadre des travaux du commissariat aux comptes sont :
l’analyse des charges, l’analyse des ventes et l’analyse préalable à la rédaction du rapport
général.
L’analyse des charges et des ventes consiste à distinguer les montants les plus importants dans
chaque compte du grand livre. Ces montants font l’objet de vérification (facture, moyen de
paiement, date …) pour s’assurer de leur exactitude par des éléments probants et justificatifs.
L’analyse préalable à la rédaction du rapport consiste à revoir le détail de chaque poste du bilan
et du compte des produits et des charges et l’expliquer par les opérations présentes sur le grand
livre
PARTIE 2: La
Démarche de
l’audit des
immobilisations
corporelles
A- GENERALITES
1. Définition des différents types d’immobilisations
Les immobilisations sont définis comme étant les éléments de l'actif appartenant à
l'entreprise et destinés à être conservés durablement (durée > à 12 mois) par celle-ci (hors
éléments d'exploitation).
A ce niveau là, on distingue quatre catégories d'immobilisations :
Les immobilisations en non valeurs
Ce sont les immobilisations regroupant, à la clôture de l'exercice, des charges qui ont
concouru à l'établissement ou au développement de l'entreprise et qui doivent profiter
normalement aux exercices futures mais qui n'ont en principe aucune valeur de revente à des
tiers en tant que telles.
futurs et susceptible d'avoir une valeur de revente à des tiers en tant que tel.
Ce sont les immobilisations constituées par les sommes employées par l'entreprise en
achat de titres (durablement conservés) et en créances et prêts (nés à plus d'un an d'échéance
et non liés à l'exploitation).
Les immobilisations sorties de l'actif, soit par cession, soit par disparition ou
destruction, cessent de figurer aux comptes d'immobilisations. Les comptes d'amortissements
La valeur d'entrée est égale à la valeur actuelle, 'valeur estimée' à la date de l'entrée en
fonction du marché et de l'utilité économique du bien pour l'entreprise.
Paiement à terme
La valeur d'entrée des biens, fondée sur le prix convenu, est indépendante des modalités
futures de règlement en cas de paiement différé.
En cas de règlement différé avec indexation de la dette, les variations de l'indice retenu
restent sans influence sur la valeur d'entrée.
Ces biens n'entrant pas dans le patrimoine de l'entreprise ne peuvent figurer à l'actif de
son bilan aussi longtemps que n'est pas levée 'l'option d'achat'.
En cas de levée de cette option, le bien est inscrit en immobilisations pour le prix
résiduel fixé dans le contrat.
Ensembles immobiliers
La valeur d'entrée de ces immobilisations est déterminée à partir de leur coût global
d'achat ou de production, proportionnellement à la valeur relative qui peut être attachée à
chacune de ces immobilisations dès qu'elles peuvent être individualisées.
Immobilisations amortissables
Plan d'amortissement
successifs, leur cumul à la fin de chaque exercice ainsi que la 'valeur nette d'amortissements'
en résultant.
Dans le cas particulier où ce tableau ne peut être préétabli, du fait que l'amortissement
annuel est calculé en fonction d'un paramètre physique ou économique (exemple nombre
d'heures d'utilisation, nombre d'unités physiques fabriquées, nombre de kilomètres
parcourus...), la règle retenue doit être clairement mentionnée dans le tableau d'amortissement
(mention du nombre d'unités préétabli correspondant au montant amortissable.).
Le mode de répartition de l'amortissement sur les différents exercices doit être choisi sur
la base de considérations essentiellement économiques : il peut conduire à des amortissements
annuels constants (méthode de l'amortissement linéaire), dégressifs ou plus
exceptionnellement progressifs.
Amortissements « dérogatoires »
Lors des cessions ou des retraits, la valeur d'entrée des éléments sortis et les
amortissements correspondants sont retirés des comptes où ils sont inscrits. Le montant net
en résultant est porté au débit du compte 6513 'Valeurs nettes d'amortissements des
immobilisations corporelles cédées'.
Simultanément, le compte 7513 « Produits des cessions des immobilisations
corporelles» est crédité par le débit du compte 3481 « Créances sur cessions
d'immobilisations » ou d'un compte de trésorerie.
a. Les Terrains
Les comptes de terrains 231 enregistrent le montant des terrains dont l'entreprise est
propriétaire. Suivant leur nature, les terrains sont enregistrés
- au compte 2311 « Terrains nus » :s'il s'agit de terrains nus sans constructions ;
- au compte 2313 « Terrains bâtis » s'il s'agit de terrains bâtis supportant une ou
plusieurs constructions ;
- au compte 2314 « Terrains de gisement » s'il s'agit de terrains de gisement tels que les
carrières. Cette catégorie de terrains est amortissable dans les conditions définies au
compte 2831 ;
b. Les Constructions
d. Matériel de transport
Le matériel de transport comprend tous les véhicules et appareils servant au transport par terre
par fer, par eau ou par air, du personnel, des marchandises, matières et produits.
− Le mobilier de bureau (compte 2351) comprend les meubles et objets tels que tables,
chaises, classeurs et bureaux utilisés dans l'entreprise ;
− Le compte 2352 enregistre le matériel de bureau qui comprend les machines et
instruments tels que machines à écrire, machine à calculer, utilisés par les différents
services ;
− Le compte 2355 est réservé au matériel informatique tel qu'ordinateurs, terminaux
etc.
− Le compte 2356 est utilisé lorsque l'entreprise n'est pas propriétaire des agencements,
installations et aménagements effectués, c'est à dire quant ils sont incorporés dans les
immobilisations dont elle n'est pas propriétaire ou sur lesquelles elle ne dispose
d'aucun droit réel (cas des immobilisations en location ou en crédit-bail).
Ce compte est utilisé lorsque les spécificités des immobilisations corporelles ne permettent
pas leur inscription dans les autres comptes d'immobilisations (Exemple cheptel...).
A partir des descriptions de flux recueillies au cours de la phase préliminaire, l’on doit
documenter les procédures et les contrôles mis en place sur le cycle, à savoir :
− Identifier tous les flux de transaction significatifs, de la source à la balance générale, en
identifiant dans chaque cycle les fonctions clés ;
− Identifier les contrôles portant sur les applications y compris les contrôles manuels et
informatiques (procédures programmées, ...) ;
− Identifier les indicateurs clés à collecter (ou identifier les principaux indicateurs que
recueille la société), portant sur les données accumulées et les données permanentes.
Cette documentation une fois obtenue, peut être schématisée dans des diagrammes de
circulation. En effet, ces diagrammes sont le meilleur moyen pour décrire les procédures de
manière synthétique et concise.
Les contrôles relevés devront être rattachés aux objectifs de contrôle suivants :
− Exhaustivité de la saisie : En effet, il faudrait s’assurer qu’il existe bien une procédure
fiable permettant d’enregistrer les écritures relatifs à tous les mouvements des
immobilisations à savoir : acquisition, cession, mise au rebut, transfert ;
− Exactitude de la saisie : Cette étape pourra notamment être vérifiée au niveau du contrôle
des comptes. A partir des pièces probantes on peut vérifier l’exactitude de
l’enregistrement;
− Autorisation: tout mouvement d’immobilisation doit être soumis à un visa de la part de la
personne habilité à cela.
− Sécurité d’accès aux actifs et aux enregistrements : L’existence physique des biens doit
être réelle, c’est pourquoi, il est nécessaire de sécuriser leurs accès et les enregistrements
qui leur sont relatifs ainsi que de vérifier la fiabilité des procédures surtout celles de
cessions et de mises au rebut.
Les amortissements sont correctement calculés en accord avec la loi comptable (s’assurer
que les taux d’amortissement des véhicules de tourisme sont conformes avec la loi fiscale)
La revue analytique détaillée sur les immobilisations corporelles est nécessaire afin
d’obtenir un degré d’assurance satisfaisant, elle constitue une étape importante pour définir
les risques accrus et élaborer son plan d’audit. Le degré d’assurance obtenu dépend des
limitations inhérentes aux procédures analytiques et de la rigueur avec laquelle les tests sont
effectués. Il convient de noter que l’objectif principal de la revue analytique est avant tout
d’identifier les variations imprévues ou l’absence de variations prévues susceptibles de révéler
l’existence d’un risque d’inexactitude.
Les procédures de revue analytique comprennent les travaux suivants :
¾ Prendre en considération l’activité du client et son environnement en tenant compte
des systèmes d’information et des procédures de contrôle interne. Apprécier les éléments
comptables en fonction de notre anticipation, notamment:
− Analyser les variations des soldes par catégorie pour la nécessité d’obtenir un détail
par filiale, par ligne de produit, par division, etc. ;
− Détailler le solde par catégorie d’immobilisations et examiner chaque catégorie pour
détecter d’éventuelles anomalies ;
− Analyser les variations importantes des immobilisations corporelles par rapport au
budget d’investissement. S’assurer de la concordance entre les variations des
immobilisations corporelles et les différents postes liés à celles-ci (impôts fonciers, le
niveau de production de l’exercice, les consommations d’énergie) ;
− Analyser les variations des comptes d’entretien et de réparation.
¾ Préparer une analyse mettant en relation les variations d’une année sur l’autre des trois
éléments suivants:
En effet, les travaux suivants sont effectués par l’auditeur afin de valider les principes et
méthodes comptables utilisés pour la comptabilisation des immobilisations corporelles:
− Mettre à jour ses connaissances des méthodes comptables en vigueur dans la société, en
particulier la durée de vie des immobilisations, les critères d’immobilisation et les
méthodes d’amortissement ;
− S’assurer de la pertinence de ces méthodes comptables (durée de vie des immobilisations,
critères d’immobilisation,...) au regard du secteur d’activité, de l’historique, etc. ;
− S’assurer que les méthodes comptables de la société sont conformes aux principes
comptables généralement admis et que la permanence des méthodes est assurée ;
− S’assurer que les méthodes comptables décrites dans cette étape sont respectées.
Passer en revue le fichier des immobilisations et rechercher les éléments qui pourraient avoir
une nature de charges d’entretien et de réparation, les immobilisations qui ne sont plus
utilisées, etc.
Lorsque le client procède à un inventaire physique des immobilisations, effectuer les travaux
suivants :
− Décrire et évaluer les procédures de l’inventaire physique ;
− Assister à l’inventaire physique: i1 s’agit de s’assurer du correct déroulement de
l’inventaire; de procéder, sur la base de tests, à des recomptages ; de rapprocher les
données issues des comptages du client et de nos comptages du fichier des
immobilisations et de valider les écarts d’inventaire.
Cette étape consiste à revoir les variations des comptes d’entretien et de réparation. Pour
s’assurer que les objectifs d’audit sont atteints avec un degré d’assurance satisfaisant,
sélectionner des montants significatifs avec un scope correspondant au niveau de confiance
accordé aux contrôles, les pointer aux pièces justificatives (factures des fournisseurs,...)
vérifier que ces montants n’auraient pas dû être immobilisés (critères fiscaux,...).
En effet, il faut :
− S’assurer que les informations à mentionner dans l’annexe concernant les comptes
d’immobilisations corporelles ont été obtenues, y compris les informations concernant les
locations par crédit-bail.
− Vérifier l’exactitude des informations par rapport aux travaux d’audit réalisés et auditer
les éléments non encore revus (adapter les programmes d’audit pour indiquer les travaux
complémentaires à effectuer).
Pour s’assurer que les objectifs d’audit sont atteints avec un degré d’assurance satisfaisant, il
faut tout d’abord sélectionner les principales acquisitions afin d’obtenir un scope qui
correspond au niveau de confiance accordé aux contrôles. Puis, il faudra effectuer les
procédures suivantes sur l’échantillon retenu:
− Examiner les pièces justificatives (facture, contrat d’achat, titre de propriété, contrat de
construction,...); (existence et séparation des exercices.)
− Vérifier que les acquisitions sont comptabilisées pour leur valeur exacte (exactitude).
− S’assurer que les acquisitions sont autorisées et approuvées (existence).
Vérifier, dans la limite de la matérialité retenue et des risques inhérents relevés, que
les objectifs d’existence et de droits et obligations des immobilisations sont atteints en
examinant les titres de propriété, les documents d’enregistrement, etc..
Si des documents sont détenus par des tiers (institution financière), effectuer une
circularisation afin de s’assurer que les immobilisations sont bien la propriété du client et
qu’elles ne sont pas données en sûreté pour le compte de tiers ou pour garantir des dettes du
client.
Pour s’assurer que l’objectif d’exactitude est atteint, effectuer les travaux suivants en
obtenant un scope qui correspond au niveau de confiance accordé aux contrôles
− S’assurer que les durées d’amortissement appliquées sont
raisonnables ;
− Valider les dotations aux amortissements de l’exercice soit en appliquant un taux
estimé sur les principales catégories d’immobilisations soit en vérifiant par sondage le
calcul de la dotation d’amortissement d’immobilisations prises individuellement ;
− Comparer les résultats obtenus aux dotations enregistrées et justifier les écarts
importants.
On peut également valider les amortissements par test de cohérence, lorsque le niveau
de confiance accordé est élevé, en examinant les résultats de la revue analytique et des
tests sur les procédures de contrôle. Lorsque ces résultats ne sont pas concluants, il faut
valider la vraisemblance de la dotation aux amortissements de l’exercice soit en
appliquant un taux estimé sur les principales catégories d’immobilisations soit en vérifiant
par sondage le calcul de la dotation aux amortissements de certaines immobilisations
prises individuellement. Et enfin il faut justifier les écarts importants.
Il faut ainsi déterminer s’il est nécessaire d’ajuster la valeur nette comptable de
certaines immobilisations afin de tenir compte de la valeur de remplacement inférieure à la
valeur nette comptable, des changements dans l’activité économique du client, de la
Pour s’assurer que les objectifs d’audit sont atteints avec un degré d’assurance
satisfaisant, sélectionner les productions d’immobilisations avec un scope correspondant
au niveau de confiance accordé aux contrôles
− Examiner les contrats de production d’immobilisations et, si nécessaire,
vérifier l’existence physique du site de production
− Apprécier la validité des coûts capitalisés et plus particulièrement les charges de
structure et autres coûts indirects.
− Justifier les principales productions d’immobilisation.
− S’assurer que les intérêts sont correctement capitalisés.
− Tester les dotations aux amortissements pratiqués pour les projets achevés
durant l’exercice.
Il faut effectuer les travaux suivants afin de valider les subventions d’investissements
reçues ou à recevoir en:
− Les pointant avec des documents justificatifs et plus précisément aux avis de paiement.
− S’assurant que la comptabilisation des subventions d’investissements ainsi que
leurs amortissements est en accord avec les principes comptables.
− S’assurant que les informations à mentionner dans les états financiers sont collectées.
Cette étape de travail doit être réalisée en liaison avec la section relative aux capitaux
propres.
• Revoir les documents de gestion dont disposent les dirigeants, documents qui
peuvent indiquer que les objectifs d’exhaustivité, d’exactitude, d’existence ont été
atteints durant la période
• Effectuer une revue analytique de ces documents, si cela est utile,
• Rapprocher cette étape de travail avec l’étape de la revue analytique détaillée.