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Article Principe Ancien N°

388-1-1 Incapacité du mineur : L'administrateur légal représente le mineur dans


tous les actes de la vie civile, sauf les cas dans lesquels la loi ou l'usage
autorise les mineurs à agir eux-mêmes.
414-1 Pour faire un acte valable, il faut être sain d'esprit. C'est à ceux qui
agissent en nullité pour cette cause de prouver l'existence d'un trouble
mental au moment de l'acte.
414-2 De son vivant, l’action en nullité n’appartient qu’à l’intéressé.
S’il meurt, les actes faits par lui, sauf la donation entre vifs et le
testament, peuvent être attaqués par ses héritiers, pour insanité
d'esprit selon des conditions particulières voir article entier.
440
464 Période suspecte d’un majeur protégé : conditions pour réduction ou
annulation des actes passés.
889 Lésion pour le copartageant dans une succession de plus de ¼ de sa
part.
907 Conditions pour la capacité d’effectuer des libéralités pour un mineur et
pour une ancienne personne protégée par testament.
909 Interdiction à un mourant de donner des biens au personnel médical et
à son confesseur.
1100 Définition de l’acte juridique
1101 Définition du contrat 1101
1102 Liberté contractuelle
1103 Force obligatoire
1104 L’obligation de bonne foi
1105 Contrats nommés ou innommés soumis aux règles générales sauf si la 1107
loi en dispose autrement.
1106 Contrat unilatéral — Contrat synallagmatique 1102 à 1103
1107 Contrat à titre gratuit — Contrat onéreux 1105 à 1106
1108 Contrat commutatif — Contrat aléatoire 1104
1109 Définitions : Contrat consensuel — solennel — réel
1110 Définition : Contrat de gré à gré — Contrat d’adhésion
1111 Définition : Contrat cadre.
1112 Initiative, déroulement, rupture des négociations sont libres tant
qu’on respecte la bonne foi. Si manque au respect bonne foi 🡪 faute
extracontractuelle (1240).
1112-1 Devoir précontractuel d’information
1112-2 La partie qui divulgue d’une information déterminante obtenue dans
cadre négociation 🡪 engagement responsabilité en droit commun.
1113 Le contrat = offre + acceptation par lesquelles parties manifestent
volonté de s’engager.
1114 Définition de l’offre — Les critères de l’offre valable : ferme (intention
vente irrévocable) + précise + objet déterminé
1115 L’offre peut être retirée tant qu’elle n’est pas parvenue à son
destinataire
1116 L’offre ne peut être rétractée avant expiration délai fixé.
La violation de ce principe empêche de contracter mais engage la
responsabilité extracontractuelle de la partie qui viole dans les
conditions du droit commun, mais ne l’oblige pas à compenser les
pertes des avantages attendus du contrat.
1117 L'offre est caduque à l'expiration du délai fixé par son auteur ou, à
défaut, à l'issue d'un délai raisonnable.
1118 Définition de l’acceptation —
— Tant qu’elle n’est pas parvenue à l’offrant, elle peut être librement
rétractée si le retrait arrive à l’offrant avant l’acceptation.
1119 Seul ce qui a été réellement porté à la connaissance de l’acceptant
est contractuel.
1120 Le silence ne vaut pas acceptation, sauf si la loi, les usages ou les
circonstances particulières le disent.

1123 Définition pacte de préférence — une partie s'engage à proposer


prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec lui pour le cas où elle
déciderait de contracter.
Quand contrat conclu avec un tiers en violation d’un PDP le
bénéficiaire du PDP peut obtenir réparation du préjudice subi. Il peut
forcer la vente si le tiers avait connaissance de l’existence de PDP et de
l’intention de s’en prévaloir.
D’autres conditions sont fixées audit article.
26 Mai 2006 — Mixte
1124 Définition de la PUV —
- La révocation de la PUV pendant le délai laissé au bénéficiaire pour
lever option n'empêche pas la formation du contrat mais il faut lever
l’option.
- Le contrat conclu en violation de la promesse unilatérale avec un
tiers qui en connaissait l'existence est nul.
1129 Conformément à l'article 414-1, il faut être sain d'esprit pour consentir
valablement à un contrat.

1130 L’erreur, le dol et de la violence vicient le consentement dans la


mesure où sans eux, l’une des parties aurait contracté à des conditions
différentes ou n’aurait pas contracté.
1132 L’erreur, sauf si elle est inexcusable, est cause de nullité si elle porte
sur les qualités essentielles du cocontractant (intuitu personae) ou
celles de la prestation.
1133 Définition qualités essentielles de la prestation :
- celles qui ont été expressément ou tacitement convenues et en
considération desquelles les parties ont contracté
- erreur est une cause de nullité qu'elle porte sur la prestation de l'une
ou de l'autre partie (Poussin)
- acceptation d'un aléa sur une qualité de la prestation exclut l'erreur
relative à cette qualité : aléa chasse l’erreur.
1134 Erreur sur qualité du cocontractant valable seulement pour contrats
intuitu personae.
1135 L’erreur sur le motif, étranger aux qualités substantielles, n’est pas une
cause de nullité sauf si parties on en fait un élément déterminant.
1136 L’erreur sur la valeur n’est pas une cause de nullité.
1137 Définition du dol
1138 Les auteurs du dol sont les cocontractants + représentant, gérant
d'affaires, préposé ou porte-fort du contractant.
1139 L'erreur qui résulte d'un dol est toujours excusable même pour les
exceptions de l’erreur.
1140 Définition de la violence
1141 La menace d'une voie de droit n’est pas une violence sauf quand
détournée de son but ou est invoquée pour obtenir un avantage
manifestement excessif.
1142 Les auteurs de la violence : c’est une cause de nullité qu'elle ait été
exercée par une partie ou par un tiers.
1143 Il y a aussi violence quand on abuse de l'état de dépendance de son
cocontractant et obtient un engagement qu'il n'aurait pas souscrit
sans et en tire un avantage manifestement excessif.
1149 L’annulation des actes passés par le mineur :
- pour simple lésion 🡪 sauf si lésion résulte événement imprévisible.
- pour déclaration de majorité 🡪 pas obstacle à annulation de l’acte.
1162 Un contrat doit respecter l’ordre public et bonnes mœurs.
1163 Les conditions relatives à l’objet du contrat :
L’objet du contrat doit porter sur une prestation présente ou future.
L’objet du contrat doit être déterminé ou déterminable.
Elle est déterminable lorsqu’elle peut être déduite du contrat, des
usages, des relations antérieures des parties, sans besoin d’un
nouveau contrat.
1164 Dans contrats cadre (article 1111), prix peut être fixé unilatéralement
par l'une des parties à l’avenir, à elle la charge d'en motiver le montant
si contestation.
Si abus, le juge peut être saisi d'une demande de réparation et de
résolution du contrat.
1165 Dans contrats de prestation de service, à défaut d'accord des parties
avant leur exécution, le prix peut être fixé par le créancier, à lui la
charge d'en motiver le montant si contestation.
1167 Quand prix ou autre élément doit être déterminé par réf. à un indice qui
a cessé d’exister, on prend celui qui s’en rapproche le +.
1168 Dans les contrats synallagmatiques, le défaut d'équivalence des
prestations n'est pas une cause de nullité du contrat, à moins que la loi
n'en dispose autrement.
1169 Un contrat à titre onéreux est nul si la contrepartie convenue au
moment de sa formation au profit de celui qui s'engage est illusoire ou
dérisoire.
1170 Toute clause privant de sa substance l'obligation essentielle du débiteur
est réputée non écrite.
1171 Dans un contrat d'adhésion, toute clause non négociable, déterminée à
l'avance par l'une des parties, qui crée un déséquilibre significatif entre
les droits et obligations des parties au contrat est réputée non écrite.
L'appréciation du déséquilibre significatif ne porte ni sur l'objet principal
du contrat ni sur l'adéquation du prix à la prestation.
1172 Par principe les contrats sont consensuels. Par exception, la validité des
contrats solennels est subordonnée au respect des formes déterminées
par la loi sinon le contrat est nul, sauf possible régularisation.
1173 Les formes exigées aux fins de preuve ou d'opposabilité sont sans effet
sur la validité des contrats.
1174 Quand écrit est nécessaire pour validité du contrat, possibilité de faire
un écrit électronique selon conditions définies, et idem pour acte
authentique.
1175 Impossibilité d’écrits électroniques dans 2 cas : actes sous signature
privée relatifs au droit de la famille et des successions ; actes sous
signature privée relatifs à des sûretés personnelles ou réelles, de nature
civile ou commerciale, sauf s'ils sont passés par une personne pour les
besoins de sa profession.
1178 LES CONDITIONS DE LA NULLITÉ : Un contrat qui ne remplit pas les
conditions requises pour sa validité est nul. La nullité doit être
prononcée par le juge, à moins que les parties ne la constatent d'un
commun accord.
1179 Définition nullité absolue : lorsque la règle violée a pour objet la
sauvegarde de l'intérêt général.
Définition nullité relative : la règle violée a pour seul objet la sauvegarde
d'un intérêt privé.
1180 La nullité absolue peut être demandée par toute personne justifiant
d'un intérêt, ainsi que par le ministère public.
Elle ne peut être couverte par la confirmation du contrat.
1183 L’action interrogatoire en nullité : Une partie peut demander par écrit à
celle qui pourrait se prévaloir de la nullité soit de confirmer le contrat
soit d'agir en nullité dans un délai de six mois à peine de forclusion. La
cause de la nullité doit avoir cessé.
1184 Lorsque la cause de nullité affecte une ou plusieurs clauses du contrat,
elle n'emporte nullité de l'acte tout entier que si cette ou ces clauses
ont constitué un élément déterminant de l'engagement des parties ou
de l'une d'elles.
Le contrat est maintenu lorsque la loi répute la clause non écrite, ou
lorsque les fins de la règle méconnue exigent son maintien.
1199 L’effet relatif du contrat : obligations qu’entre les parties.
1231-1 Responsabilité contractuelle
1240 Responsabilité extracontractuelle
1359 - L'acte juridique portant sur une somme/valeur excédant 1.500€ doit
être prouvé par écrit sous signature privée ou authentique.

- Il ne peut être prouvé outre ou contre un écrit établissant un acte


juridique, même si la somme ou la valeur n'excède pas ce montant,
que par un autre écrit sous signature privée ou authentique.
1366 L'écrit électronique a la même force probante que l'écrit sur support
papier, sous réserve que puisse être dûment identifiée la personne
dont il émane et qu'il soit établi et conservé dans des conditions de
nature à en garantir l'intégrité.
1369 Définition de l’acte authentique.
Condition pour dresser acte authentique en électronique.
Quand reçu par notaire, dispensé de toute mention manuscrite exigée
par la loi.
1589 La promesse de vente
1590 Si la promesse vente a été faite avec des arrhes chacun des contractants
est maître de s'en départir,
Celui qui les a données, en les perdant,
Et celui qui les a reçues, en restituant le double.
1674 Si le vendeur a été lésé de plus de sept douzièmes dans le prix d'un
immeuble, il a le droit de demander la rescision de la vente, quand
même il aurait expressément renoncé dans le contrat à la faculté de
demander cette rescision, et qu'il aurait déclaré donner la plus-value.
1844-1 Interdiction des clauses léonines : l’attribution de la totalité des profits
et l’exonération de la totalité des pertes à un associé.
1958 Ce qui est dans le commerce peut être vendu, sauf si prohibé par la loi.
31 mai 1991
2224 Prescription pour l’action en nullité : Durée de la prescription 5 ans, à
compter du jour où le titulaire d'un droit a connu ou aurait dû connaître
les faits lui permettant de l'exercer.
2276 En fait de meubles, la possession vaut titre.

Définitions techniques :

- Lésion : Elle désigne le préjudice subi par l'un des contractants au profit de l'autre, en
raison du déséquilibre dans la valeur des prestations respectives. L'un des contractants
fournira une prestation disproportionnée par rapport à la prestation fournie par l'autre
contractant.

- Rescision de la vente : Un contrat est annulé par jugement en raison du fait que l'une des
parties était en situation d'incapacité au moment de sa conclusion. La rescision peut
également être appliquée dans les contrats frappés de lésion. Cette disposition concerne les
vendeurs d'immeubles qui estiment être lésés de plus de sept douzièmes sur la valeur du
bien immobilier.

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