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Etude du projet
de mise en place d’une
Ferme Agropastoral de Production et de
Transformation Laitière
(Keur Socé - Kaolack)
Juillet 2020
1
Etude de projet
Unité industrielle de production et de transformation laitière
Sommaire
Fiche synoptique.......................................................................................................................................5
1.4.3. La concurrence................................................................................................................................9
1.4.7. Le prix............................................................................................................................................10
2.2. L’exploitation.....................................................................................................................................12
2.3.1. Le lait.............................................................................................................................................12
Conclusion.........................................................................................................................................................25
Annexe – 4 : Notification d'éligibilité du Bureau de Mise à Niveau (BMN) : POLE AGROPASTORAL DU SALOUM
.......................................................................................................................................................................... 55
Fiche synoptique
1. Schéma de financement
Besoin en Financement : 174 677 284
Apport Personnel (10%) : 17 467 728
Besoin en Emprunt : 157 209 556
Taux d’intérêt : 10%
Durée de l’emprunt : 07 ans
1. Présentation du promoteur
L’entreprise Pôle Agropastoral du Saloum, crée en 2016 est le fruit d’une volonté de mettre en place
un dispositif de production et de participation à l’effort de construction et de densification du tissu
économique national en général et de la région de Kaolack en particulier.
Le promoteur, technicien aéronautique de formation, est le promoteur qui a capitalisé diverses
expériences dans des domaines très variés et complémentaires.
Après un bref passage à la faculté des sciences section physique et chimie, Le promoteurintègre en
1985 l’Armée de l’Air Sénégalais en faveur d’un appel extérieur de cadres. Devenu sous officier en
1988 en France, il se spécialise en électronique, section études et réparation des équipements de radio
navigation et de radio communication au Royaume Chérifien du Maroc. Plus de 17 ans de bons et
loyaux services è l’Armée lui ont permis de servir tour à tour l’escadron hélicoptère, le transport et
l’escadron de patrouille maritime.
En 2002 Le promoteur quitte l’Armée en Italie. Il y procède au recyclage de ses aptitudes
professionnelles à l’Université Polytechnique de TURIN. Il crée en 2007 la DIEYTE EXPORT (le
numéro de partita IVA est 02075940466, inscription sur la liste des PME Italiennes du protocole
CEW 2923 2007 CLU 0086 à Lucca). Ce qui lui permet de se doter d’importants moyens. Il achète
une usine complète de fabrication de pneu. Malheureusement les difficultés et les contingences
constitueront un frein à l’exploitation et à la pérennité de cette usine.
En 2010 après cette expérience, Le promoteurs’active dans le jardinage, le maraichage et
l’agriculture en général. Et c’est de cette expérience que lui l’amour du maraichage et de l’élevage.
A son retour au Sénégal fin 2013, il continu le travail de la terre et obtient en 2015 une parcelle de
5 000 m2 à Keur Socé (région de Kaolack) qu’il exploite (maraîchage, aviculture et élevage) jusqu’en
2019.
En 2020, il donne en échange son périmètre aménagé et équipé de 5 000 m2 contre 08 hectares
toujours dans la même localité. Dans le souci de disposer de plus de terre pour étendre ses activités et
regrouper dans le même endroit l’ensemble de ses activités.
2. Enoncé du projet
3. Emplacement du projet
L’exploitation sera implantée au niveau du village de Keur Souléye à Keur Socé qui fait partie de
l’arrondissement de Ndiedieng du département et de la région de Kaolack, sur une superficie de
deux (08) hectares.
4. Le marché et la commercialisation
1. Contexte et justification
Le lait et ses produits dérivés font partis des denrées les plus consommées au Sénégal. Mais
malgré la forte demande, le secteur laitier sénégalais souffre de son incapacité à s’imposer sur
le marché local, laissant la porte ouverte à l’importation excessive de produits laitiers. La filière
lait est un sous-secteur à fort potentiel. Mais au vu de l’environnement réglementaire peu
favorable, du manque de formation des acteurs, de l’importance de la quantité de lait importé,
force est de reconnaitre que le potentiel n’est pas entièrement exploité.
La production de lait cru a fait un bond important (en passant de 185 millions de litres en 2011
à 232 millions en 2016) avec une tendance d’augmentation de 3 % par an. Ce qui situe la
production nationale qui revêt un caractère saisonnier très marqué au alentour de 256 millions
couvrant à peine 40 % de la consommation nationale, et générant un chiffre d’affaire de plus 25
milliards.
Kaolack est historiquement une région de production agricole, dominée par les cultures
hivernales de l’arachide, du mil, du maïs, etc. Kaolack est également une zone d’élevage et une
région accueillant du bétail en transhumance.
L’offre (notamment dans la zone centre de notre pays) en produits transformés selon les
normes en vigueur est insuffisante pour ne pas dire inexistante, mal organisé en ce sens que le
travail artisanal de transformation demande et nécessite beaucoup de temps, de ressources et
est de plus ou moins de mauvaise qualité. Cette situation fait que la demande s’oriente toujours
dans leur grande majorité vers des produits importés et dans une moindre mesure de PME/I
locales implantés à Dakar.
Partant de ce constat, le projet envisagé permet de contribuer à la sécurité et à la souveraineté
alimentaire de ces populations tout en renforçant l’entrepreneuriat local de proximité. La filière
présente des potentiels de croissance certains avec un cheptel important, un secteur de la
transformation dynamique et des débouchés en forte augmentation du fait de la croissance
démographique et de l’urbanisation.
C’est pourquoi, il est économiquement viables et intéressant en terme de business d’investir
dans ce secteur. D’autant plus que les volontés politiques globales se basent sur la valorisation
des produits locaux par la modernisation des techniques de transformation pour améliorer la
productivité et les retombées économiques.
Et c’est justement dans ce cadre que s’inscrit ce projet qui milite aussi et surtout à la promotion
et la valorisation de notre élevage.
2. L’offre et la demande
La filière est caractérisée par une plus faible diversification de l’offre dans les régions. En raison
du cloisonnement des marchés, la production locale et les produits transformés sont
partiellement protégés de la concurrence des importations. Cependant, l’offre n’a pas pu suivre
au niveau des grandes zones de production laitière que sont le Nord (Ferlo et vallée du fleuve),
le sud (Kolda, Ziguinchor et Tambacounda), pour ce qui nous concerne le centre (bassin
arachidier).
La demande de lait et de produits laitiers est très forte au Sénégal notamment en lait en poudre
qui est beaucoup plus utilisé comme intrant dans la production de produits dérivés du lait.
Dans le marché cible de ce projet, la demande est supérieure à l’offre. La clientèle est variée et
importante hormis les cérémonies (baptêmes, fêtes religieuse et autres) les sénégalais sont de
grands consommateurs de produits du projet. Concernant le projet, plus précisément, sa
proximité avec des marchés intérieurs comme Kaolack permet de répondre pour partie à
l’explosion de la demande urbaine, périurbaine et rurale. Et c’est ce qui fait que ce marché est
intéressant en termes de business et de débouchés.
3. La concurrence
La part de marché du projet correspond à sa capacité de production qui est, en elle-même, liés
aux performances de l’organisation de la chaîne de travail, en ce sens que, la demande est loin
d’être satisfaite et la concurrence mal organisée.
La capacité maximale de production étant de 27375 LITRES nous prévoyons de fonctionner
trois cent (300) jours dans l’année à soixante cinq (65) % de notre capacité la 1ère année avec
une augmentation de 10 % par an durant la période de référence.
6. Le plan marketing
A ce niveau la démarche sera originale et spontanée. Elle va reposer sur une recherche
perpétuelle de la satisfaction client qui sera au cœur du processus de commercialisation.
L’objectif sera de :
1. Assurer la rentabilité économique et financière de l’exploitation.
2. Capter une partie importante de notre marché potentiel.
3. Créer un label qualité.
4. Une grande accessibilité et une disponibilité quasi permanente des produits dans le
réseau de distribution (vente directe aux clients in situ, vente en gros à des revendeurs,
vente directe sur les marchés urbains ou sur les Loumas).
5. Une communication ciblée orientée en premier lieu vers le réseau de ventes.
6. La mise en place d’une force de vente s’appuyant sur un schéma de distribution court et
efficace qui limite les dépenses promotionnelles et assure du coup la rentabilité du
projet
7. Des kits de produits laitiers à distribuer chez les clients à domicile (lait, beurre, yaourt)
chez les fonctionnaires de la classe moyenne.
1. Le prix
La stratégie qui sera adoptée à ce niveau reposera plus ou moins sur les prix pratiqués par la
concurrence. Le principe est de prendre rapidement la plus grande part possible du marché,
pour ce faire, il convient d’abaisser suivant les exigences de rentabilité le prix demandé au
client recherchant du coup une part de marché de plus en plus important, par l’augmentation
du volume de vente qui entraine des coû ts réduits et donc des profits importants. Cette
évaluation est faite sur la base de l’unité à commercialiser et dans le cadre de ce présent, nous
prévoyons de marger la production brute des produits offerts à 75 %. Le tableau ci – dessous,
résume les prix qui seront appliqués :
2. Les cibles
Deuxième partie :
Deuxième partie : Etude
technique
2. La culture fourragère
La surface devant abriter l’usine ne dépassant pas deux (02) hectares, le reste de l’exploitation
(au minimum six (06) hectares) sera consacrée à la culture fourragère pour les besoins
d’alimentation des vaches.
1. Le matériel d’exploitation
Rubrique Nbr
Ligne de production multifonction / Mini laiterie 01
Matériel de conditionnement : embouteilleuse, ensacheuse 01
Matériels et équipements de traite 01
Petits matériels (balance électronique, thermomètre, etc.) 01
2. Le mobilier de bureau
Rubrique Nbr.
Bureau de travail 03
Armoire de rangement 03
Chaises / visiteur 10
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Etude de projet
Unité industrielle de production et de transformation laitière
1. La demande de financement
1.Equipements d’exploitation
Rubrique Qt. PU Montant
Ligne de production multifonction / Mini laiterie 1 95 000 000 95 000 000
Matériel de conditionnement (embouteilleuse, ensacheuse…), 1 1 750 000 1 750 000
Matériels et équipements de traite 1 1 000 000 1 000 000
Petits matériels (balance électronique, thermomètre, etc.) 1 500 000 500 000
Matériel de distribution et broyage 1 1 500 000 1 500 000
Matériels et équipements pour cultures fourragères 1 1 000 000 1 000 000
Total 100 750 000
3.Matériels informatiques
Rubrique Qt. PU Montant
Ordinateur de bureau 2 200 000 400 000
Imprimante / photocopieur Canon 1 350 000 350 000
Petit matériels de bureau 1 150 000 150 000
Total 900 000
4.Mobilier de bureau
Rubrique Qt. PU Montant
Bureau de travail 2 85 000 170 000
Armoire de rangement 2 65 000 130 000
Chaises / visiteur 10 7 000 70 000
Total 370 000
6.Matériels de transports
Rubrique Qt. PU Montant
Tricycle / collecte du lait 2 1 350 000 2 700 000
Véhicule utilitaire / fourgon frigorifique 1 7 000 000 7 000 000
Total 9 700 000
L’essentiel des matières premières (lait) essentielles du projet proviennent de la ferme. Seulement, pour les besoins de transformation du lait
d’autres matières premières additives (sucre, arome, ferment, etc.) qui correspondent à 2 % du CA seront nécessaires. Pour les besoins de la
culture fourragère, nous auront également besoin de semences et d’intrants agricoles, qui correspondent à 2 % du coû t d’acquisition des
vaches. Soit les indicateurs suivants relatifs à l’évolution du coû t de cette consommation :
Rubrique AN-1 AN-2 AN-3 AN-4 AN-5 AN-6 AN-7
Matières premières additives / lait 1 894 452 2 083 898 2 292 287 2 521 516 2 773 668 3 051 034 3 356 138
Semences et intrants agricoles / cultures fourragères 600 000 660 000 726 000 798 600 878 460 966 306 1 062 937
Total 2 494 452 2 743 898 3 018 287 3 320 116 3 652 128 4 017 340 4 419 074
Etude de projet
Unité industrielle de production et de transformation laitière
Pour ce poste de charge, nous le provisionnerons en indexant un pourcentage de trois (03) % sur le chiffre d’affaire. Soit le tableau ci –
dessous :
Rubrique AN-1 AN-2 AN-3 AN-4 AN-5 AN-6 AN-7
Conditionnement, emballage et packaging 2 841 678 3 125 846 3 438 431 3 782 274 4 160 501 4 576 552 5 034 207
Total 2 841 678 3 125 846 3 438 431 3 782 274 4 160 501 4 576 552 5 034 207
7. Les entretiens
Ce poste est provisionné à hauteur de 1 % des investissements en équipements et matériels nécessaires. Soit le tableau ci-dessous :
Rubrique AN-1 AN-2 AN-3 AN-4 AN-5 AN-6 AN-7
Budget entretien 1 854 045 2 039 449 2 243 394 2 467 733 2 714 507 2 985 957 3 284 553
Total 1 854 045 2 039 449 2 243 394 2 467 733 2 714 507 2 985 957 3 284 553
2 _ Responsable technique
ITS – Juillet 2020
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Etude de projet
Ferme Agropastorale de Production et de Transformation de Laitière
4. Le schéma de financement
Besoin en Financement 174 677 284
Apport Personnel (10%) 17 467 728
Besoin en Emprunt 157 209 556
Taux d’intérêt 10%
Durée de l’emprunt 07 ans
Etude de projet
Ferme Agropastorale de Production et de Transformation de Laitière
Conclusion
Au terme de la présente étude, il parait que le projet bénéficie d’une bonne rentabilité
économique et financière, d’un cash flow consistant et d’une valeur ajouté intéressante pour
l’économie nationale.
Le consultant recommande et encourage l’accompagnement et le financement de ce projet.
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Etude de projet
Unité industrielle de production et de transformation laitière