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INTRODUCTION

A LA GESTION

…entre pratiques et théories

Responsable du cours: Stéphane Onnée


OBJECTIFS DU COURS
 Comprendre le fonctionnement d’une
entreprise

 Identifier les métiers de la gestion et faciliter le


choix des parcours de licence et de masters

 Initier les étudiants aux Sciences de Gestion


PLAN DU COURS (1)
Introduction : Qu’est-ce que la gestion ?

Partie 1 : L’entreprise
 Chap. 1 : Présentation générale
 Section 1 - Définitions, diversité, principes
 Section 2 - L’entreprise et son environnement
 Section 3 - L’entreprise : un ensemble de fonctions

 Chap. 2 : L’entreprise - une organisation


structurée
 Section 1 - Les critères d’organisation
 Section 2 - Les différentes structures possibles
 Section 3 - Prise de décision et styles de direction
PLAN DU COURS (2)
 Chap. 3 : L’entreprise, un projet stratégique
 Section 1 - L’analyse stratégique
 Section 2 - Les orientations stratégiques

 Chap. 4 : L’entreprise – des courants théoriques


 Section 1 - L’école classique des organisations
 Section 2 - L’école des relations humaines
 Section 3 - Les écoles contemporaines
PLAN DU COURS (3)
Partie 2 – Analyse des grandes fonctions
 La finance d’entreprise : se procurer des ressources, choisir ses
investissements

 Le marketing (Sophie Renault, MCF – 4h) : répondre à la


demande, se positionner, se développer

 Les ressources humaines (Eline Nicolas, MCF – 4h) :


 Définition et facteurs d’influence
 Les principales fonctions RH : le recrutement, la
rémunération, la gestion des relations professionnelles, la
communication « dans » l’entreprise, la formation

 Le contrôle de gestion (Dominique Bessire, Pr – 2h)

 Les systèmes d’information (Philippe Paquet, Pr – 2h)


Déroulement et contrôle

 Déroulement
Cours magistral avec utilisation de
transparents

 Contrôle des connaissances


Contrôle terminal, 100% - ensemble du
cours
Bibliographie
Ouvrages
 CALME I. et alii, 2003, Introduction à la gestion, Dunod
 POTTIER P, 2001, Introduction à la gestion, Foucher.
 PLANE J-M, 2003, Management des organisations, Dunod
 DAYAN A, 1999, Manuel de gestion, Ellipses.

Revues
 Cahiers français :
-n°287 : Management et organisation des entreprises
-n°321 : Comprendre le management
-n°323 : Croissance et innovation
-n°325 : Mondialisation et commerce international
-n°333 : gestion des ressources humaines
 Expansion Management Review : revue destinée tant aux managers
qu’aux analystes présentant des articles en français quelle que soit la
langue de l’auteur.
 Les Echos, La tribune : Quotidiens français focalisés sur l’actualité
économique et financière
INTRODUCTION
Qu’est-ce que la gestion ?
 Gestion vient du latin gestio ce qui veut dire
action de gérer.
 Gestion = administration = management =
direction.
 La gestion renvoie à la conduite des
organisations : action ou manière de gérer,
d’administrer, d’organiser quelque chose
 Ensemble des connaissances permettant de
conduire une entreprise
Introduction
Gestion = management de l’action collective

 Action collective et organisation


 Besoin de répartir les tâches, besoin de
coordonner les individus
 Gérer la contrainte temps, gérer les ressources
(humaines, matérielles, financières)
 L’organisation : groupe d’individus, qui structure,
ordonne, pilote des ressources afin d’atteindre un
objectif commun
Introduction
La gestion = un panorama de métiers

 Marketing, commercial
 Finance, comptabilité
 Gestion des ressources humaines

…fiches métiers du site APEC


Introduction
La gestion : des diplômes, de la licence au master

 Licence MEA : parcours marketing, comptabilité et gestion, grh


 Licence EG : parcours Sciences de gestion

 Masters
 Spécialité Système d’information et management de l’entreprise
 Parcours Stratégie, veille d’entreprise et TIC
 Parcours Système d’information et pilotage de l’entreprise

 Spécialité Marketing du produit et management de l’évènementiel


 Parcours Marketing produit
 Parcours Management des organisations, des services et de
l’évènement sportifs
Introduction
 Masters
 Spécialité Finance Contrôle de gestion
 Spécialité Comptabilité, Contrôle, Audit

 Spécialité Droit social et grh

 Spécialité Banque, Finance, assurance

...faîtes votre choix


L’entreprise, présentation
Partie 1, Chap 1 -

générale
Section 1 - Définitions, diversité, principes

« L’entreprise est une unité économique, juridiquement


autonome, organisée pour produire et commercialiser
des biens ou services pour d’autres acteurs dans le but
de réaliser des bénéfices »

« Toute unité légale, personne physique ou morale qui


jouissent d’une autonomie de décision produit des biens
et services marchands »
P.1, Ch.1, S.1 Définitions

 Elle est le groupement organisé de moyens


(capitaux, hommes, matériel technique, …)
pour produire des biens et services destinés
à un marché solvable. Elle est liée au
principe de réalité et doit créer plus de
richesses qu’elle n’en consomme et les
distribuer (Etat, fournisseurs, salariés, elle-
même).
P.1, Ch.1, S.1 - Une diversité d’entreprises

 Formes juridiques différentes


 Type de propriété (publique, privée, coopératif)
 Personnalité juridique (personne morale, physique)

 Dimensions économiques variées


 Effectif salarié
 PME : micro (1 à 9) , petites (10 à 49) et moyennes (50 à 249)
 Grandes entreprises
P.1, Ch.1, S.1 Une diversité d’entreprises
 Domaine d’activité différents
 La classification en secteurs : secteur primaire
(agriculture), secondaire (industrie) et tertiaire
(services).
 Sur base de ce classement, on divise les
entreprises en six catégories :
• Exploitation agricole - Entreprise industrielle
• Entreprise commerciale - Prestataire de services
• Établissement de crédits - Compagnie d’assurance
 Code NAF (Nomenclature d’activités françaises)
 Logique filière
P.1, Ch.1, S.1 - Principes
 Au-delà de la diversité, des traits communs :

 Unité productive rationnelle : OST


 Groupe humain : équipe, motivation
 Organisation hiérarchisée : logique administrative
 Lieu de décision : rationnalité

« Système ouvert, organisé et finalisé »


P.1, Ch.1, S.2 . L’entreprise et son
environnement

 Quel environnement ?
• Macro : Ensemble des tendances de la société
dans sa globalité
• Méso : Ensemble des acteurs qui par leur
décision sont en mesure d’influences
spécifiquement les relations économiques
dans un secteur, une branche ou une filière
(ex: ONU, CEE,,…)
• Microenvironnement : en contact direct avec
l’entreprise (ex: fournisseurs, clients, …les
parties prenantes)
P.1, Ch.1, S.2 . L’entreprise et son
environnement
 Quel environnement ?
 Économique : soit structurel, soit conjoncturel
 Démographique : l’on peut lire l’évolution de la structure
de la population
 Politique et juridique: l’attitude de l’Etat, législation
 Social : attente des consommateurs, le mode de vie de la
population modifie le comportement des consommateurs
 Culturel : véhicule des valeurs morales, styles de vie
(télétravail), commerce équitable (d’où viennent les
produits?)
 International : ouverture des frontières, implémentations
internationales
 Technique: suivre les technologies nouvelles
 Écologie: respect de la nature
 Géographique : conditions naturelles et climatiques
forment la vie industrielle (ex. phénomène El Niño)
P.1, Ch.1, S.2 . L’entreprise et son
environnement

 L’environnement
 Turbulence, instabilité
 Complexité : connaissance, savoir faire
 Hostilité : concurrence

…..illustrations
P.1, Ch.1, S.2 . L’entreprise et son
environnement
 L’aptitude d’une entreprise à transformer des
menaces en opportunités est une condition
fondamentale pour le succès de l’entreprise.
 L’entreprise doit s’adapter…
 L’entreprise a une influence…une
responsabilité : trois piliers interdépendants
 Économique : créer de la richesse
 Sociale : conditions de travail
 Sociétale : création emplois, respect
environnement
P.1, Ch.1, S.2 . L’entreprise et son
environnement
Définition de Novethic

« une entreprise ayant une politique de RSE tient


compte de l’ensemble de ses partenaires
économiques et sociaux. Les salariés, clients,
fournisseurs ont un intérêt +/- direct dans la vie de
l’entreprise dont ils constituent les parties prenantes
(stakeholders). Les actionnaires sont des SH
particuliers puisqu’ils sont directement intéressés
par les résultats économiques de l’entreprise »
P.1, Ch.1, S.2 . L’entreprise et son
environnement

 Global Compact (ONU) : un pacte mondial


 Soutenir et respecter la protection des droits de
l’homme
 Veiller à l’élimination de toute forme de travail
forcé, discrimination,travail des enfants
 Respecter la liberté d’association
 Prévenir les risques environnementaux
 Lutter contre la corruption
 Encourager le développement des TIC
P.1, Ch.1, S.3 . L’entreprise : un
ensemble de fonctions
 L’entreprise est vue comme une chaîne de
valeur (Porter,1986), ie un ensemble
d’activités permettant de générer de la valeur
pour le client (prix vente / prix d’opportunité)

 La chaîne repose sur :


 Des activités principales : directement liée à
l’activité de l’entreprise
 Des activités support (ou de soutien) : elles
augmentent l’efficacité et l’efficience des activités
principales
P.1, Ch.1, S.3 . L’entreprise : un
ensemble de fonctions
 Chaque activité génère des coûts et créent de la
valeur
 Pour être viable, la chaîne doit créer de la valeur
au-delà des coûts supportés : marge

 Les sources d’avantage concurrentiel


 Maîtrise des coûts pour une offre standard : prix plus
bas (ex : low cost)
 Création d’une offre différente, unique, vendue plus
chère
P.1, Ch.1, S.3 . L’entreprise : un
ensemble de fonctions
Activités principales : Logistique, Production,
Marketing

 Logistique : acheminement 1) des matières vers


les sites de production (amont), 2) des produits
jusqu’aux points de vente (aval)
 Délai, quantité, qualité
 Facteur de différenciation et/ou de maîtrise des coûts
 Internalisation / externalisation
P.1, Ch.1, S.3 . L’entreprise : un
ensemble de fonctions
 Production : processus de transformation des MP en
produits finis

 Flexibilité : fabriquer des quantités variables


 Productivité : fabriquer à des coûts faibles
 Réactivité : fabriquer dans des délais rapides
 Qualité

 Méthode push : pousser le produit jusqu’au client


 Prévision des ventes – ajustement de la production

 Méthode pull : la vente tire le produit – Juste à temps (Ex :


Dell, Smart) – Total Quality Management (0 défaut, 0 délai, 0
stock, 0 papier, 0 retour)
P.1, Ch.1, S.3 . L’entreprise : un
ensemble de fonctions
 Activités de soutien : finances, RH,
technologie, achats

 Technologie : de l’invention à l’innovation (de la


recherche fondamentale à la recherche appliquée)
 Lourds investissements
 Internalisation / acquisition licence ou brevets / alliance
 Innovation produit / procédé
 Innovation incrémentale / radicale
 Diffusion de l’innovation : les leaders d’opinions
P.1, Ch.1, S.3 . L’entreprise : un
ensemble de fonctions
Achats

 Typologie d’achats
 Routiniers / exceptionnels
 A forte valeur client / à faible valeur client

 La relation fournisseur(s) :
 Sélection, fidélisation
 Coopération / mise en concurrence
P1, Ch 2, S1 . Le choix d’une structure
 On essaie de répondre aux questions : qui
fait quoi ? qui détient le pouvoir? et qui
commande ?
 L’organigramme
 Structure formelle et informelle
 La structure évolue lentement, elle
conditionne l’adaptation de l’entreprise aux
nouvelles données de l’environnement
P1, Ch 2, S1 Les caractéristiques de
la structure (1)
La spécialisation
 Elle définit la manière dont est opéré le découpage
des activités : sur quel(s) critère(s) ? jusqu’où ?
 Spécialisation intense : avantage de l’expertise
 La spécialisation horizontale : fragmentation des
tâches (par produits, marchés, clients..)
 Spécialisation verticale : séparation entre
conception des tâches et leur réalisation
P1, Ch 2, S1 Les caractéristiques de
la structure (2)
Coordination : liaisons communicationnelles
Les mécanismes de coordination
 L’ajustement mutuel : coordination informelle – individuel / collectif
 La supervision directe : coordination par la hiérarchie – risque de
saturation
 La standardisation du travail, des procédés, des tâches
 La standardisation des résultats : respect d’un cahier des charges
 La standardisation des qualifications (profil des postes)
 La standardisation des normes (chacun fonde son action sur le respect de
certaines valeurs)

Les coordonnateurs : agents intégrateurs


 Personnes avec une autorité particulière sur la ligne
hiérarchique contrairement aux fonctionnels purs
P1, Ch 2, S1 Les caractéristiques de
la structure (3)
La formalisation

 Elle consiste à spécifier «chaque rôle est-il


défini de façon strict et détaillé ou non ?», «
laisse-t-on une marge? »
 Abondance ou non de règles fonction de
l’activité (répétitives, à risque / créatives )
 Contrôle / autonomie
P1, Ch 2, S1 Les caractéristiques de la
structure (4)
Décentralisation

Une organisation est dite centralisée si tous les


pouvoirs de décision sont regroupés entre une
personne ou un groupe de personnes

 Décentralisation verticale
Le pouvoir formel est dispersé vers le bas de la hiérarchie.
La décentralisation verticale peut être sélective ou globale.

 Décentralisation horizontale
Le pouvoir tient à des positions de fait par des cadres
fonctionnels (staff)
P1, Ch 2, S1 Les caractéristiques de
la structure (5)
 Selon Mintzberg, il existe 5 niveaux différents :
1. La décentralisation nulle (centralisation complète)
2. La décentralisation horizontale limitée sélective (les cadres ont du
pouvoir)
3. La décentralisation verticale limitée (le sommet conserve le choix
des grandes décisions stratégiques,mais délègue le régulier)
4. La décentralisation horizontale et verticale sélective
5. La décentralisation globale (le pouvoir repose sur des spécialistes
et non plus sur le sommet)

 Décentralisation : rapproche le pouvoir de décision des détenteurs de


connaissances ce qui accroît l’efficacité de la prise de décision :
colocalisation du savoir et de la décision
P1, Ch 2, S2 Les 3 grands types de
structure (1)
 Structure fonctionnelle

Découpage de l’entreprise par grandes fonctions


opérationnelles (Production, Commercial, Finance, RH)
sous l’autorité de la Direction Générale

 les + : fonctionnement simple à comprendre,


expertise des fonctions, concentration des
ressources
 les - : centralisation excessive, coordination entre
les fonctions, inertie
P1, Ch 2, S2 Les 3 grands types de
structure
 La structure divisionnelle
Découpage en unités autonomes spécialisées en
fonction des domaines d’activités stratégiques (produits,
régions, marques, type de clients) – les fonctions
apparaissent à l’intérieur de chaque division

 Les + : structure adaptable, coordination


interfonctionnelle facilitée décentralisation des
responsabilités, visibilité des résultats et culture de la
performance
 Les - : coûteuse, coordination entre divisions,
concurrence interne
P1, Ch 2, S2 Les 3 grands types de
structure
 La structure matricielle

Fonction Fonction Fonction Fonction


RH Finance Marketing logistique

Europe
Asie
Amérique
P1, Ch 2, S2 Les 3 grands types de
structure
Structure matricielle : Superposition du fonctionnel et du
divisionnel

 Découpage selon un double critère Fonctions – Division (Région A ou


produit 1 ou type client 1)
 Les fonctions gèrent les ressources humaines, techniques et
financières de l’ensemble des divisions
 Coordination horizontale ; par le responsable de la division
 Coordination verticale : par le responsable de la fonction

 Les + : grande flexibilité, source d’innovation, responsabilisation


 Les – : complexité

Dans la réalité, les entreprises ne sont jamais conformes à un seul


modèle mais combinent plusieurs caractéristiques
P1, Ch 2, S2 Les configurations
organisationnelles
 Lorsque l’organisation grandit
 elle a besoin de plus de managers et de managers qui les
supervisent : la ligne hiérarchique s’étend.
 un nouveau groupe de spécialistes apparaît : les analystes qui
conçoivent les procédés : la technostructure.

 Chaque organisation est divisée en 6 composantes


 Le sommet : direction, cadres dirigeants
• Ligne hiérarchique : chefs d’ateliers, responsables produits
(lient entre le sommet et le centre d’opérations)
• Centre d’opérations : production directe
• Techno structure :
• Fonctions de support (ex : service accueil, de courrier,
imprimerie, …)
• Culture d’entreprise
P1, Ch 2, S2 Les configurations
organisationnelles

 Organisation entrepreneuriale :
 s’applique aux entreprises jeunes et petites, de
structure simple
 supervision directe, absence de technostructure,
de ligne hiérarchique

 L’organisation mécaniste :
 pour les grandes entreprises ou bureaucraties
industrielles.
 La techno structure exerce une force en faveur
de la rationalisation des procédés de travail
P1, Ch 2, S2 Les configurations
organisationnelles
 L’organisation divisionnalisée :
 Elle est constituée de business units
 Standardisation par les résultats
 Pouvoir décentralisé car relative autonomie des
divisions
 Le sommet contrôle la performance

 L’organisation professionnelle :
 Le centre opérationnel, l’expertise prime
 Standardisation des qualifications
 Structure décentralisée
P1, Ch 2, S2 Les configurations
organisationnelles
 L’organisation innovatrice :

 Les fonctions de support logistiques exercent une


fonction en faveur de la collaboration
 Prédominance de la culture projet
 Coordination par l’ajustement mutuel
P1-Ch 2 – S3Prise de décision et style de
direction
 Différents types de décisions :
• Les décisions opérationnelles (sous l’exploitation courante)
• Les décisions techniques (ou administratives)
• Les décisions stratégiques (qui confrontent l’entreprise avec
son milieu)

 Horizon temporel de la décision : long terme, moyen


ou court terme.

 Décision et rationalité
 Rationalité limitée
 Biais cognitifs et émotionnels
Prise de décision et style de
P1-Ch 2 – S3

direction
 L’exercice du pouvoir : entre autorité formelle et
influence

 Le manager et le leader : des qualités à réunir


 Le manager : prévoit, planifie, évalue, formalise, contrôle
 Le leader : établit une vision, inspire les acteur, donne un
souffle, pousse à l’autocontrôle – donne du sens à l’action

 2 approches
 Orientée vers l’organisation et le travail technique
 Orientée vers la personne, le facteur humain
Prise de décision et style de
P1-Ch 2 – S3

direction
Rôles principaux du manager regroupés en 3
catégories:
• l’interpersonnel : le manager est un symbole, un
agent de liaison
• l’information : le manager est un porte parole, un
diffuseur
• la décision : le manager est un décideur, répartiteur
des ressources, entrepreneur, régulateur,
négociateur
Prise de décision et style de
P1-Ch 2 – S3

direction
 Les 3 formes de leadership selon Lewin
• commandement autoritaire
• commandement démocratique
• commandement du laisser-faire

 Les 4 styles de direction selon Likert


 Style autoritaire-exploiteur
 Style autoritaire – paternaliste
 Style consultatif
 Style participatif

Vers un management situationnel, adaptatif


Chap. 3 : L’entreprise, un projet
stratégique
 Stratégie : «ensemble des décisions et des actions
relatives aux choix des moyens et à l’articulation
des ressources en vue d’atteindre un objectif »

 Management stratégique : « ensemble des tâches


relevant de la direction générale, qui ont pour
objectifs de fixer à l’entreprise les voies de
développement futur, tout en lui donnant les moyens
organisationnels d’y parvenir »
P1-Ch3-S1 - L’analyse stratégique
Diagnostic interne : déterminer les capacités stratégiques au sein
de la chaîne de valeur (Forces / Faiblesses)

 Ressources : immatérielles, humaines, financières, physiques

Une ressources est stratégique si :


 Différenciation par rapport à la concurrence
 Rare, peu imitable ou substituable

 Compétences : savoirs, les systèmes techniques, les systèmes


de management, les valeurs et les normes

Une compétence est stratégique si :


 Adaptable, durable, rare
 Crée de la valeur pour le client
P1-Ch3-S1 - L’analyse stratégique
Diagnostic interne

 Analyse du portefeuille produits/ activités


 Cycle de vie : lancement, croissance, maturité,
déclin
 Raccourcir ou rallonger une phase ; ralentir le
déclin
 Diversification / substitution
P1-Ch3-S1 - L’analyse stratégique
Diagnostic externe : mieux connaître son
environnement (Opportunités/Menaces)

 Etude de la demande actuelle et à venir

 Etude de l’offre
 Surcapacité / incapacité à répondre à la demande
 Barrière à l’entrée , à la sortie
 Degré de concentration
 Degré d’intégration verticale
P1-Ch3-S1 - L’analyse stratégique
Diagnostic externe
 Analyse de la rivalité interne : quelle intensité
concurrentielle ?
 Découper un secteur d’activité en groupes
stratégiques et positionner une entreprise dans un
ou plusieurs groupes
 Facteurs clés de succès :
 Analyse du positionnement concurrentiel de l’entreprise
(quel poids ?)
 Analyse de la structure de coûts
 Image et implantation commerciale
 Compétences techniques
 Rentabilité financière
P1-Ch3-S1 - L’analyse stratégique
 Matrices stratégiques : outils indispensables

Exemple : matrice Boston Consulting Group (BCG)

+
Dilemmes Vedettes
Taux de croissance

Poids morts Vaches à lait

- +
Part de marché
P1-Ch3-S2 – Les choix stratégiques
Choix sur le portefeuille d’activités

1. Spécialisation :

 Avantage : stimule les effets d’expérience,


simplifie la gestion, donne une image claire

 Inconvénients : réduit l’innovation, limite la


flexibilité, risque de déclin
P1-Ch3-S2 – Les choix stratégiques
Choix sur le portefeuille d’activités

2- Diversification

 Avantages : réduction du risque, synergies,


développement de compétences, grande
flexibilité

 Inconvénients : ampleur des investissements,


dispersion des ressources, coordination difficile
P1-Ch3-S2 – Les choix stratégiques
Choix sur une activité donnée

1- Domination par les coûts

2- Différenciation par le haut / par le bas : se


démarquer
 Stratégie de niche
P1-Ch3-S2 – Les choix stratégiques
Choix par rapport à la filière économique
1- Externalisation : se restreindre sur des activités clés
à forte valeur ajoutée, réduire les coûts, être plus
flexible
 Soustraitance

2- Internalisation : amont /aval


 Appropriation des marges, baisse des coûts
 Accroissement de la taille
 Moindre dépendance
LA FINANCE : des métiers
Finance d’entreprise

 Entreprise :
 trésorier d’entreprise
 direction financière

 Banque :
 conseillers clientèle particulier, professionnels
 analystes risque crédit
 conseiller en gestion de patrimoine
LA FINANCE : des métiers
 Finance de marché

 Front office : trader, gérant de portefeuille

 Middle office : suivi d’activités, pilotage

 Back office : gestion administrative et comptable


LA FINANCE : des formations
 Licence EG – parcours Finance
 Master Mention Finance
 Spécialité Ingénierie Financière
 Spécialité Banque – Finance – Assurance

 Licence EG – sciences de Gestion


 Master Finance-Contrôle de gestion
 Master Finance
La finance : un circuit financier
 Illustration : une association d’étudiants organise
un évènement d’envergure prévu dans un an

 Investissement : 20 000 euros financés pour 50% par


des actionnaires et pour 50% par des banquiers
 Frais administratifs : 10 000 euros
 Salaires, prospection : 60 000 euros
 Recettes publicitaires prévues : 95 000 euros

Est-ce viable ?
La finance : un circuit financier
 Un cycle de financement
 Le banquier apporte 10 000 euros et exige 10%
de retour : il faudra lui rembourser 11 000 euros
dans un an
 Les actionnaires apportent 10 000 euros et
souhaite un retour de 20 % au minimum : il faudra
leur restituer au minimum 12 000 euros

 Répartition des risques : notion de créanciers


résiduels
La finance : un circuit financier
 Cycle d’investissement
 Avec les 20 000 euros, des investissements
(acquisition d’actifs) incorporels, corporels sont
réalisés

 Cycle d’exploitation
 Encaissements : 95 000 euros
 Décaissements : 70 000 euros
La finance : un circuit financier
 Viabilité : les apporteurs de capitaux
(actionnaires, créanciers) sont-ils satisfaits ?

 Le cycle d’exploitation génère un flux net de


25 000 euros (EBE) : suffisants ?
 11 000 euros sont versés à la banque
 14 000 restant sont versés aux actionnaires (pour
10 000 d’apport) :
 rentabilité obtenue (14 000 – 10 000)/ 10 000 = 40%
supérieure à la rentabilité exigée (20%)
La finance : un circuit financier
 Concept de création de valeur

 Vision actionnariale dominante

 La course à la rentabilité ?

 D’autres visions possibles : logique partenariale de


la valeur créée – redistribution équitable

 Lien répartition – création valeur


Cycle d’investissement
 Formes d’investissements
 Industriels
 pour accroître la production
 pour réduire les coûts de production

 Commerciaux
 pour développer ses ventes, renforcer sa position

 Financiers
 Prise de contrôle
 Placements pour plus-value
Cycle d’investissement
Choisir les investissements rentables

 Détermination des flux économiques à venir


 Les investissements nécéssaires
 Les ventes induites
 Les charges induites

 Application de critères de choix

 Sélection des meilleurs projets


Cycle d’exploitation
 Dépend de l’activité
 Production
 Négoce
 Prestation de service

 Génère des besoins de financement :


 Décalage entre les flux réels (réception des
achats, livraison des ventes) et les flux
monétaires (décaissement, encaissement) :
désynchronisation
 Délai de stockage, délai paiement client, délai
paiement fournisseur
Cycle de financement
 Couvre les opérations d’investissement

 Permet de faire face aux besoins générés par


les opérations d’exploitation

 Différentes décisions
 Lever des capitaux : banques, investisseurs
 Réinvestir ou distribuer le résultat
 Bâtir un prévisionnel
Cycle de financement
Rôle des directions financières

 Fixer les objectifs de rentabilité


 Etudier la rentabilité des projets proposés par
les autres services
 Elaborer les plans de financement
 Fournir les financements en temps voulus
 Vérifier que les objectifs sont atteints
Relation banque - entreprise
 Entre conseil et commerce

 Qualité du conseiller
 Analyse, conseil
 Ecoute, relationnel

Vos questions …

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