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I. INTRODUCTION
Pour rappel, la comptabilité financière ou générale est le système d’organisation de
l’information financière qui permet de:
- saisir, classer, enregistrer l’ensemble des opérations de l’entreprise
- fournir après traitement approprié un ensemble d’informations conformes aux
besoins des divers utilisateurs.
Fondamentalement, elle a deux objectifs majeurs : la mesure du résultat et l’évaluation du
patrimoine et de la situation financière de l’entreprise. Pour assurer la qualité, la fiabilité vis-
à-vis des tiers, il est apparu nécessaire de se fonder sur des règles codifiées sous forme de
référentiel applicable. De plus la comptabilité générale reste fortement encadrer par la règle
de droit (droit des affaires en général mais aussi le droit fiscal). Elle constitue l’outil privilégié
pour informer les acteurs extérieurs à l’entreprise (actionnaire, investisseurs, banquier et état).
Toutefois, elle ne répond pas à des problèmes majeurs que se posent les managers de
l’entreprise : Par exemple quel est la contribution des produits au bénéfice ou perte de
l’organisation ? Quelles activités supportent la performance de l’entreprise ? Les gestionnaires
ont besoin d’être informés de la qualité de leur gestion, du degré de maîtrise de leurs coûts
pour mieux asseoir leurs décisions ; c’est cette intendance qu’assure la comptabilité de
gestion. C’est dire que la comptabilité de gestion est l’autre facette du système d’information
financière de l’organisation orientée vers la prise en charge des préoccupations économiques
des acteurs internes. Elle participe d’une volonté de maitrise de la gestion par la direction et
de conquête de l’efficacité du management. A ses origines, cette discipline s’attachait à
analyser le résultat (comptabilité analytique) mais elle est devenue aujourd’hui un véritable
instrument qui aide à maîtriser les coûts, à orienter les acteurs pour organiser et piloter la
performance de toute l’entreprise.
En effet, la performance est définie comme l’association de l’efficacité et de l’efficience.
Mieux, le cadre actuel de la gestion est celui de la recherche d’un avantage concurrentiel
forte. C’est dire qu’au-delà de la performance, les organisations doivent aujourd’hui maitriser
la valeur de leurs produits et activités. La valeur d’un produit n’est plus simplement la
différence entre le prix de vente et un coût ‘achat mais l’appréciation subjective et fluctuante
par la demande de l’utilité apportée par les fonctions d’un produit.
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Avant d’approfondir la question, nous commencerons ce cours d’abord par les grandes phases
de développement historique de cette discipline, nous fixerons quelques définitions de base,
ensuite nous terminerons sur les éléments à prendre en compte (typologie des charges)
II. EVOLUTION DE LA DISCIPLINE
La comptabilité s’est toujours adaptée aux courants pensés en gestion qui ont traversé
l’histoire. Centrée initialement sur l'analyse des coûts, a considérablement évolué depuis ses
origines au XIXe siècle jusqu'à nos jours. Son objet s'est élargi, sa problématique s'est
modifiée sous l'emprise des changements stratégiques et technologiques : les préoccupations
de gestion des organisations ont évoluées dans le temps.
Dans le système de production traditionnel avant la révolution industrielle, l’entrepreneur était
un homme d’affaire intermédiaire et non un producteur. Ses activités consistaient
essentiellement à apporter le travail et les matières premières chez l’artisan qui possédait ses
outils puis revient chercher le produit fini. Dans ce système, l’entrepreneur ne cherchait pas à
connaître le coût d’un produit, puisque l’information de la valeur ajoutée lui est donnée par le
« prix de revient » qu’il compare au prix d’achat des matières.
Avec l'industrialisation, le monde allait connaitre au XIXème siècle, la plus importante
période de développement économique de toute l'histoire de l'humanité. Cette grande poussée
industrielle bouleverse les techniques de fabrication (nouvelles sources d’énergies, révolution
technologique,…) et pousse ainsi à une organisation concentrée de la production : les
machines sont regroupées dans des usines dans lesquelles les ouvriers viennent travailler.
C’est dans ce contexte qu’est d’abord apparue la comptabilité industrielle qui s’élabore et se
diffuse avec le développement industriel occidental durant tout le XIXe siècle (même si des
formalisations n’apparaissent, en France, dans des traités de comptabilité industrielle qu’à
partir de 1870). Elle consiste à mesurer les coûts des flux internes à l’organisation, c’est-à-
dire les coûts de transformation des matières premières sur les machines de l’usine avec des
ouvriers. La comptabilité de gestion est donc née de la comptabilité industrielle développée
à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, par des ingénieurs en quête d'efficience dans les
grandes entreprises industrielles pour lesquelles ils devaient organiser le travail et optimiser
les méthodes de production. Il s’agissait de mesurer les coûts afférents aux processus de
production des produits fabriqués, et d’aider à la fixation des prix face à la concurrence des
autres industriels. Au-delà du domaine réservé des ingénieurs, la comptabilité industrielle,
comptabilité d'usine au départ, va devenir par la suite l'affaire des comptables.
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Vers 1915, avec l’OST (Organisation scientifique du travail) proposée par F. Taylor, la
comptabilité s’affine, segmente les activités, élabore des normes (coûts standards, coûts
préétablis), calcule des écarts par rapport aux normes et contrôle les résultats, les
responsabilités. La comptabilité devient analytique d’exploitation afin de prévoir et de
vérifier les réalisations de toutes les organisations, et pas seulement industrielles. En France,
dès le plan comptable 1947, elle prit la dénomination de « comptabilité analytique
d'exploitation » aux côtés de la « comptabilité générale ». C'est d'ailleurs cette même
appellation qu'on retenue les plans comptables successifs de 1957 et 1982.
C'est surtout à partir du début des années 1990 que l'on commencera à employer le terme de
«comptabilité de gestion». Ce pour bien signifier un élargissement du champ de la
comptabilité qui désormais du ressort des gestionnaires permet d’intégrer toutes les
démarches et les techniques qui aident à piloter l’organisation par la maitrise des coûts et au-
delà à réguler les comportements des acteurs.
En définitive, la comptabilité de gestion s’intéresse aux flux internes de l’entreprise afin :
– de calculer et d’expliquer des coûts, des marges et des résultats par produit, par service, par
activité ;
– de prévoir les coûts afin, par comparaison aux réalisations, d’analyser et de réguler la
performance de l’exploitation.
La comptabilité de gestion, qui n’est soumise à aucune contrainte de forme, retraite les
charges de la comptabilité financière.
Coût : Le plan comptable français définit un coût comme la somme de charge au sein d’un
réseau comptable. C’est la somme de charges, c'est-à-dire des consommations de ressources
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effectuées pour réaliser un objet, une activité. La signification d'un coût est fonction, à la fois,
du moment de son calcul, du champ d'application du calcul et de son contenu.
D'après son champ d'application, le coût pourrait être calculé pour un produit, une
activité, une fonction, une commande.
D'après le moment de calcul, les coûts a priori (prévisionnels) et les coûts a posteriori
(historiques) sont utiles à l'analyse des écarts.
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La comptabilité générale est fortement influencée par des considérations juridiques et fiscales.
La comptabilité de gestion doit se libérer de ces influences et privilégier une approche
économique des problèmes étudiés afin de répondre aux impératifs qui lui sont fixées. C’est
pourquoi les charges de la comptabilité générale subissent des retraitements avant leurs
incorporations aux coûts en comptabilité de gestion. Il s’agit principalement :
d’éliminer certaines charges (charges non incorporables)
d’en substituer d’autres (charges recalculées)
d’en créer certaines (charges supplétives)
3. Charges recalculées :
Ce sont des charges incorporées aux coûts pour un montant différent de celui pour lequel elles
figurent en comptabilité financière. Leurs montants recalculés selon les besoins de l’analyse
sont au nombre de trois :
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a) Charges d’usage
Ce sont des charges incorporables qui se substituent aux dotations aux amortissements de la
comptabilité générale. Les charges d’usage différent sur trois points essentiel des dotations
aux amortissements :
La base amortissable est la valeur actuelle fondée sur le prix de marché ou le coût de
remplacement et non sa valeur historique
La durée d’utilisation doit être une durée probable d’utilisation qui peut être différente
de la durée admise
La charge d’usage reste incorporée au coût tant que l’immobilisation reste en service
même si elle est complètement amortie
b) La charge étalée
La charge étalée remplace la dotation aux provisions. Mais la comptabilité de gestion ne
retient que les provisions pour risque et charge (à enlever les provisions réglementées à
caractères fiscales)
c) Les charges abonnées
L’abonnement des charges permet d’intégrer aux coûts des charges incorporables de la
comptabilité financière selon une période différente de leur période d’apparition. Par exemple
facture bimensuelle à mensualiser
Synthèse : Détermination des charges prises en compte dans les calculs en comptabilité
de gestion
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Nous allons d’abord revenir sur la nature des charges en considération et poser les bases sur
lesquelles, elles seront rattachées aux objets de coûts (coût des produits ou de commandes,...)
Une charge est dite directe lorsqu’on l’on peut affecter sans ambiguïté et sans calcul
préalable au coût d’un objet de coût (produit ou service) : ce sont des charges dont la
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destination est connue. Par exemple, les coûts des matières premières utilisées dans la
fabrication d’un bien constituent un coût direct pour ce bien. Mais, il ne suffit pas qu’une
charge soit liée un produit ou une commande pour qu’elle soit considérée comme directe par à
ce produit ou commande. En encore faut-il qu’un outil d’information comptable permette de
repérer ce lien et de le mesurer. La conception d’un système d’information nécessite souvent
des arbitrages du rapport coûts - avantages ou pertinences. Ainsi à titre d’exemple, très
souvent les vis ou boulons qui constituent des consommations directes pour certains produits
seront considérés souvent comme des charges indirectes ; la faiblesse de leurs montants et la
lourdeur des investissements nécessaires pour retrouver leur traçabilité poussent à les
considérer comme des charges indirectes.
Notons que l’affectation des charges directes aux objets de coûts ne pose aucun problème.
Ces charges directes pourront être facilement incorporées aux objets de coûts.
Mais il existe aussi des charges qui se rapportent à priori à plusieurs objets de coûts dont il
n’est d’emblée pas facile d’identifier leur dégrée de participation à la réalisation de tel ou tel
autre objet de coût : ce sont des charges indirectes. Dans école de gestion par exemple, pour
les charges de direction générale qui travaille pour l’ensemble des classes et programmes, il
ne sera pas aisé d’attribuer la part se rapportant à chacune d’elle. Il nécessite souvent des
calculs intermédiaires avant leur imputation aux objets de coûts. Cette imputation des charges
est souvent problématique. En effet des questions se posent sur comment répartir
objectivement ces charges sur les objets de coût ?
L’imputation des charges indirectes : les charges indirectes subissent un traitement permettant
de les allouer aux coûts des produits ou des services :
elles sont dans un premier temps affectées ou réparties entre les centres d’analyse ;
elles sont dans un second temps imputées aux coûts des produits ou des services en
fonction du nombre d’unités d’œuvre consommées ou d’une assiette de frais.
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En résumé, les charges indirectes seront regroupées d’abord dans des centres d’analyse. Elles
seront ensuite imputer aux objets de coûts suivant une procédure analytique de répartition
primaire et secondaire.
RESUME GRAPHIQUE DE LA METHODE DU COÛT COMPLET
S’appuyant sur le critère de destination (voire chapitre 1), la méthode va déverser les charges
suivant qu’elles soient directes ou indirectes par rapport à un objet de coût, avant que ces
dernières soient ventiler dans des centres d’analyse. Un objet de coût nous l’avons dit, se
définit comme un élément significatif de l’entreprise pour lequel une mesure de coût est jugé
utile. Il peut être un produit, une commande, un client, un service, un département,…
Un centre d’analyse est une subdivision comptable de l’entreprise où sont analysés et
regrouper les éléments de charges indirectes préalablement à leur imputations. Le PCF 82
insiste sur le fait que ces centres doivent correspondre à des fonctions ou service de
l’entreprise. A titre d’exemple, il envisage les fonctions suivantes : administration,
financement, gestion du personnel, gestion des bâtiments, gestion du matériel,
approvisionnement, étude, production distribution, etc. Rimailho préconisait pour que
l’imputation des charges indirectes soit correcte, de veiller à des regroupements d’activités
homogènes. Un centre d’analyse sera homogène lorsque les activités qui la composent
consomment les différentes ressources dans les mêmes proportions pour tous les travaux.
(C’est en ce sens que la méthode s’appelle aussi la méthode des sections homogènes).
1. Classification des centres d’analyse
Le plan comptable français de 1982 fait la distinction entre :
Les centres opérationnels, dont l’activité peut être mesurée par une grandeur
physique par exemple l’heure main d’œuvre, l’heure machine, la tonne produite,…
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permet de calculer les montants totaux de répartition primaire qui indiquent les frais engagés
dans chaque centre.
Dans un second temps, les totaux primaires des centres auxiliaires sont transférés aux centres
principaux : c’est la répartition secondaire. Rappelons que les centres secondaires constituent
travaillent pour les centres principaux, c’est pourquoi leurs coûts sont reversés à ces derniers.
Lors de cette répartition secondaire, il est fréquent qu’il y ait des prestations réciproques ou
croisées entre centres auxiliaires (voir TD). Sur la base de la totale répartition secondaire et
du nombre d’unité d’œuvre par centre le coût des unités sera calculé. Ce permettra d’imputer
les coûts du centre aux objets de coûts.
Notons toutefois que les centres auxiliaires peuvent s’offrir entre aux des prestations
réciproques. D’une manière générale, si nous avons N centres en interaction retrouver les
coûts totaux de répartition secondaire, le recours au calcul matriciel peut s’avérer nécessaire.
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En effet, le PCG stipule que « le système de comptabilité analytique d’une entreprise doit être
adapté exactement à sa structure organique et aux activités d’exploitation particulières
qu’elle exerce. » La validité de l’architecture des coûts ainsi construite doit être confortée par
une analyse à précise des éléments à intégrer aux coûts.
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La société SANILUX est spécialisée dans la fabrication et la vente de cabines de douches destinées à
l’équipement des salles de bains des particuliers. Ces cabines s’adaptent facilement sur tous les modèles de bacs
placés en angles. SANILUX commercialise deux modèles dénommés « modèle standard » et « modèle luxe ».
Le modèle luxe est de dimensions plus grandes et présente des cotés réglables en largeur. La structure des
cabines est en profilés d’aluminium anodisé. Les panneaux sont constitués par du vitrage acrylique demi –
transparent avec face extérieur granitée. Les portes coulissent sur des galets nylon.
Les profilés d’aluminium et le vitrage acrylique font l’objet d’un stockage de sécurité relativement important.
Par contre on négligera les stocks de galets et fournitures diverses (visseries), dont les consommations sont
considérées comme des charges.
A- Organisation de la société
L’organisation comptable repose sur la définition de sept centres d’activité :
- Centre Administration
- Centre Bureau Achat
- Centre Atelier de découpe des profilés
- Centre Atelier de découpe des vitrages
- Centre Atelier montage
- Centre Atelier conditionnement
- Centre Service commercial
Les deux ateliers de découpe ont pour unité d’œuvre l’heure machine, alors que les ateliers de montage et
conditionnement qui utilisent la main d’œuvre directe (MOD) retiennent comme clé d’imputation l’heure MOD.
Le bureau d’achat impute ses charges en proportion des achats et on prend pour le service commercial 100 KF de
vente comme unité d’œuvre. Les frais administratifs sont sous répartis après études statistiques par huitième sur
les autres centres de la manière suivante :
- Bureau achat et service commercial : 2/8
- Ateliers : 1/8
L’entreprise utilise la méthode des coûts complets.
B- Analyse des comptes de gestion : Tous les montants sont exprimés tous en kilos francs.
Pour la période N, la balance des comptes fournit les renseignements suivants :
a) Achats
20 000 m de profilés à 3,4 KF le mètre
5 000 m2 de vitrage acrylique à 8,8 KF
9 302 KF fournitures diverse (galets,…) dont 3 849 pour la fabrication du modèle standard et reste pour
le modèle luxe.
b) Stocks initiaux
5 200 m de profilés à pour 18 720 KF
1 400 m2 de vitrage acrylique pour 12 600 KF
20 modèles S pour 4 360 KF
140 modèle L pour 39 200 KF
c) Frais de personnel
Main d’œuvre directe : 8 400 KF
Charges indirectes : 28 658 KF
Commission aux représentants : 36 800 KF
Total 73 858 KF
Les charges de personnel indirectes sont à répartir comme suit entre les centres d’activité :
- Administration 5 000 KF
- Bureau Achat 2 400 KF
- Atelier de découpe des profilés 3 100 KF
- Atelier de découpe des vitrages 3 600 KF
- Atelier montage 4 120 KF
- Atelier conditionnement 3 238 KF
- Le reste est pour le Service commercial.
Les commissions aux représentants représentent 10 % des ventes, prix hors taxes.
d) Compte 62 – charges externes
Frais de publicité 6 400 KF
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3. Le dépouillement des comptes rendus journaliers des contremaîtres donne les renseignements
suivants :
4. L’heure de main d’œuvre en atelier entraine un coût direct (salaire + charges sociales) est de 8
KF. TRAVAIL A FAIRE
- Tableau de répartition des charges indirectes
- Tableau de calcul des coûts d’achat
- Tenue des comptes de stock des matières premières
- Tableau de calcul des coûts de production
- Tenue des comptes de stock des produits finis
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2. LE COÛT D’ACHAT
Le plan comptable français de 1982 définit un calcul de coût à chaque stade du processus de
fabrication.
Approvisionnement ⟾ Production ⟾ Distribution
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Entrée Sortie
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Total 82 080 51 400 133 480
Volume acheté 20 000 5 000,00
Coût unitaire 4,104 10,28
La tenue des stocks est réalisée avec la méthode du coût unitaire moyen pondéré CUMP
PROFILES COMPTE DE STOCK
Désignation Volume Coût Valeur Désignation Volume coût Valeur
unitaire unitaire
Achats 20 000 4,104 82 080 Sortie 22 300 4,00 89 200
Stock initial 5 200 3,60 18720 Stock Final 2 900 4,00 11 600
Total 25 200 4,00 100 800 Total 25 200 4,00 100 800
Coût unitaire 4,00 ΔStock
pondéré
3. LE COÛT DE PRODUCTION
Le coût de production est le coût qui intègre outre les consommations matières l’ensemble
des charges de production relatives à un produit. On détermine un coût de production pour
chaque produit de l’entreprise (fini ou intermédiaire). Nous reviendrons sur ces notions de
produits finis ou intermédiaires à la prochaine section. Toutefois, notons que de même que les
matières approvisionnées, les produits font souvent l’objet de stockage après la fabrication et
avant la vente. C’est pourquoi, il y a lieu de neutraliser encore les stocks de produits finis,
intermédiaires.
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La méthode du coût complet sépare les charges en différents postes qui correspondent à
l’ordre d’incorporation des charges dans la production. Ce coût de production sera
également composé de charges directes (matière consommée par les produits, emballage et
main d’œuvre direct) et de charges indirectes essentiellement les coûts des centres d’analyse
de production (par exemple ici découpe, montage conditionnement)
Nous noterons que les matières entrent finalement à la fabrication (Atelier Découpe) au coût
de 4.00 Kf pour les profilés et 10.00 Kf pour les vitrages. Ces matières premières parcourent
tout le cycle de fabrications, ramassant à chaque étape les coûts mobilisés pour leurs
transformations en produits. L’atelier Découpe est automatisé et ses charges indirectes pour
les produits Luxe et Standard sont imputées au prorata des consommations en heures
machine. Le même processus est valable avec les ateliers montages et conditionnement.
Toutefois, ces deux derniers mobilisent en plus des frais de main d’œuvre directe.
Comptes de stock des produits finis
Il faut maintenant tenir compte des mouvements de stocks de produits finis en passant leurs
écritures
COMPTE DE STOCK MODELE S
Production 580 224 129 920 Sortie 560 223,8 125 328
Stock initial 20 218 4 360 Stock 40 223,8 8 952
final
Total 600 223,80 134 280 Total 560 134 280
Coût Moyen Unitaire 223,80 Δ stock
Pondéré
En définitive, les produits vont être transmis à la distribution au CUMP de 223.8 KF pour le
modèle S et 282.6 KF pour le modèle L.
4. LE COÛT DE REVIENT
L’élaboration d’un coût de production est plus ou moins complexe selon l’existence au sein
de la phase de fabrication d’encours ou de produits secondaires. Le coût de revient est l’étape
ultime du calcul des coûts : coût complet. Il comprend le coût de production telle que présenté
précédemment et le coût hors production comprenant :
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les processus de production comme matière première il faut retrancher du coût de production
de la période la valeur de ces matières déchets. De toute évidence, nous devons retenir
l’égalité suivante :
Un processus peut générer aussi plusieurs produits conjointement. Un cout joint est un cout
engendré par un unique processus de production qui donne naissance simultanément à
plusieurs produits : on parle de produits liés. Les produits liés ont tous une valeur marchande
relativement élevée, mais ne peuvent être distingués tant que l’on n’a pas atteint le point de
séparation. Par exemple dans l’industrie minière, l’exploitation du pétrole donne
simultanément le pétrole raffiné, le gaz brut liquéfié de pétrole. De l’exploitation du gaz brut
liquéfié produit le butane, l’éthane et le propane. . Un processus de fabrication peut générer
un nombre d’élément excédent le nombre de produits. Par exemple, le traitement du minerai
qui donne de l’or et de l’argent produit aussi la boue qui est rendue à la terre. Ces éléments
excédentaires ne sont pas enregistrés en comptabilité. L’instant du processus de production où
un ou plusieurs produits deviennent distincts est appelé point de séparation .Les charges
propres sont les charges intervenues après le point de séparation et qui peuvent être affectées
directement aux produits individuellement. Quand on a dépassé le point de séparation on peut
souvent vendre à l’état ou décider de poursuivre les étapes du processus de fabrication pour
chacun des produits, indépendamment des autres.
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Notre allons voir comment répartir ces couts joints aux différents produits ? Il existe plusieurs
méthodes pour la répartition de ces couts dont on peut citer:
Répartition se référant au quantité ou volume des produits
La méthode de la valeur marchande au point de séparation
La méthode de la valeur probable de réalisation nette
La méthode du taux de marge constant
Nous étudierons ces méthodes avec le cas du GIE TAKKOU LIGUEY qui est un groupement
féminin qui œuvre dans la production et la vente de viande de poulet. Les poulets sont élevés
dans leur ferme du DIAMNIADIO. Elles disposent d’un abattoir respectant des normes
sévères de sécurité. D’ailleurs c’est ce qui lui a permis de gagner le contrat
d’approvisionnement avec un supermarché qui achète toute la production en pièces de blanc,
aile et cuisse de poulet. Les déchets sont vendus à l’état aux agriculteurs de la région pour
servir de fertilisant.
Toutes les charges de la période concernant l’élevage et l’abattage sont de 250 000 FCFA.
Les charges de conditionnement et transport s’élèvent de 25000 F pour les blancs, 20 000 F
pour les ailes et cuisses chacune et 15 000 F pour les déchets. Les données de la production
sont reprises dans les tableaux suivants :
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La méthode des quantités physiques répartit les couts joints au point de séparation,
proportionnellement aux quantités mesurées par une unité physique qui soit commune à tous
les produits
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I. INTRODUCTION
Les mutations qui touchent les techniques et l’organisation de la production dans le monde
d’aujourd’hui bouleversent les systèmes d’informations sur lesquels s’appuient les outils
classiques de gestion. En effet, de l’économie de production, nous sommes passés à une
économie de marché : on dit aujourd’hui que le client est roi. L’environnement marqué par la
centralité de l’offre très diversifiée et concurrentielle des entreprises impose flexibilité. La
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demande hétérogène et instable requiert une technologie flexible mais surtout des produits
diversifiés et de courte durée de vie. La flexibilité des systèmes de production sera réalisé au
gré d’une production série, d’une organisation en flux tendu (pilotage par l’aval et Just A
Time) et de l’élimination des couts des stocks. Toutes ces évolutions ont rendus bien
évidemment inadaptés la méthode traditionnelle des couts complets. D’ailleurs P. LORINO
fait remarquer que le renversement de la pyramide des couts remet en cause la méthode des
centres d’analyse:
Dans l’économie de production, les couts directs représentant 90 % du total des
charges ; ce qui autorisait à négliger les biais qui résultaient de l’imputation des 10 %
des charges indirectes. Mais aujourd’hui ces couts indirects représentent 70 % des
couts totaux ; et donc recourir à des moyennes générales (calculs des unités d’œuvre
dans les centres d’analyse) pour répartir les charges uniformément entre les objets de
couts induiraient infailliblement à des erreurs. Surtout que les produits ou clients
consomment les ressources de manière inégales. C’est dire que l’utilisation des
moyennes conduiraient souvent à sous (sur) estimés les couts. Et donc les couts
apparents de la comptabilité seront relativement faibles pour des produits qui
consomment d’avantages de ressources : on parle de phénomène subvention croisé.
Par ailleurs, traditionnellement la comptabilité de gestion se focaliser sur le calcul des
couts dans la phase de production. Mais actuellement 70 à 90 % des charges sont
relatives aux couts hors production (en amont les couts de conception et en aval la
maintenance, le service après-vente et la logistique aussi).
Il est apparu nécessaire d’adapter la comptabilité aux nouvelles approches de gestion. C’est
ainsi que la volonté de retrouver une traçabilité satisfaisante des flux internes ainsi que le
désir de réintroduire les liens de causalités dans les calculs des objets de couts ont conduit à
une méthode dite de la comptabilité par activité.
II. COMPTABILITE PAR ACTIVITE
Un groupement international d’entreprises et de consultants fait des recherches en coopération
sur la productique et ses conséquences depuis 1986 : Consortium Advanced Management
International = CAM-I (Arlington, Texas). Le programme de recherche s’appelle CMS :
Cost Management System. Les premiers chercheurs américains à y participer sont Kaplan,
Cooper, Porter, Miller, mais aussi des français travaillent efficacement sur le sujet, Mevellec,
Midler, Lorino, Lebas.
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1. Méthode de l’ingénierie industrielle qui détermine les lois de variation des charges en
analysant les relations entre les quantités physiques de ressources consommées et de
produits obtenus.
2. Méthode de l’enquête d’opinion estime les lois de variation de charges en se fondant
sur les avis des différents services d’une organisation (approvisionnement, bureau des
méthodes, production,..) ou expert.
3. Méthode de l’analyse comptable qui estime les lois de variation des charges en
classant les comptes du grand livre en comptes de charges variables, fixes ou semi-
variables en fonction des inducteurs de couts identifiés
4. Méthodes numériques des données observées est la branche des mathématiques qui
cherche les solutions exactes ou approchées de problèmes impliquant des valeurs
numériques.
La phase suivante consiste alors à rechercher pour chaque activité, le facteur explicatif
essentiel, de la variation de consommation de ressources.
3. INDUCTEUR DES ACTIVITES
Le choix des inducteurs est primordial, il doit mettre en évidence un comportement de cout
cohérent qui évolue proportionnellement au volume de l’inducteur. Ces deux conditions
seront particulièrement rechercher :
- Il doit exister une relation de corrélation satisfaisante entre les charges du centre et le
volume de l’inducteur. C'est-à-dire que les charges et le volume doivent être évolués
ensemble.
- Il doit exister une relation de causalité entre l’inducteur et les couts. L’inducteur doit être
l’élément qui provoque l’activité. La comptabilité par activité à répertorier quatre types de
charges pour définir les unités d’œuvre qui sont les meilleurs inducteurs de couts :
o Charges liées au volume fabriqué représentent des charges affectées à des taches
exécutées sur chaque unité de produit. On privilégie des inducteurs dits volumiques
telles que l’heure machine, l’heure MOD, les quantités achetées ou produites. Ces
inducteurs varient proportionnellement à leurs charges.
o Charges liées au lots ou changement de série représentent des ressources dont la
consommation dépend du nombre de lots de produits. Seront retenus des inducteurs
comme le nombre de fabrication ou nombre de série
o Charges liées aux activités de soutien d’un objet de cout résultent de la création et
de la gestion d’un type de produits et de ses composants. Les inducteurs sont le
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TRAVAIL A FAIRE
a. Calculer le cout unitaire de production en 2010 des cakes aux raisins et cakes aux cerises
avec l’ancien système
b. Calculer le cout unitaire de production en 2010 des cakes aux raisins et cakes aux cerises
avec la méthode ABC
c. Expliquer les différences entre les couts calculés par les deux approches précédentes ?
Comment la SA NOBINE pourrait exploiter ces informations.
2. EXERCICE : COUT DES PRODUCTIONS A LA COMMANDE, BASE SUR
LES ACTIVITES. COMPARAISON
La société AIRCOM dispose d’une usine pour la fabrication de composant pour
l’aéronautique. L’ancien système de détermination des couts comprenait deux postes de
charges directes (matières premières et heures main d’œuvre directe de production) et un seul
poste de centre d’analyse (frais d’atelier avec les heures de main d’œuvre directes comme
unité d’œuvre). Le cout d’unité d’œuvre avait été de 115 $ par heure MOD. Un groupe de
travail constitué des représentants des services études, de la production et de la comptabilité a
récemment étudié l’amélioration du système de cout. Le groupe a proposé de remplacer le
centre frais d’atelier en cinq centres d’analyse. Chacun de ces centres correspond à une
activité de l’usine. Les renseignements utiles sont donnés ci après :
Deux commandes représentatives qui ont été récemment exécutées avec la nouvelle
procédure, présentent les caractéristiques suivantes :
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TRAVAIL A FAIRE
1) Calculer le cout des deux commandes avec l’ancien système de cout.
2) Calculer le cout des deux commandes avec le nouveau système de cout.
3) Comparer les couts obtenus avec les deux systèmes de couts et expliquer leurs différences.
1. INTRODUCTION
Les reproches adressés à la méthode du cout complet sur le caractère arbitraire de certaines
clefs de répartition ont poussé certains comptables à renoncer à imputer aux produits
l’intégralité des charges : ces dernières non imputées seront alors directement mais déduites
sur le résultat. C’est dans cette perspective que les méthodes des couts partiels ne retiennent
dans son analyse qu’une partie des charges incorporables et conduit à calculer des résultats
partiels appelés marges. Il existe plusieurs systèmes de couts partiels qui reposent toutes sur
une même volonté de n’intégrer aux coûts la partie jugée pertinente des charges de
l’entreprise : la performance de chaque produit est alors analysée par la marge qu’il dégage et
qui contribue à la couverture des charges non réparties.
Dans ce chapitre nous commencerons par définir dans la section 1 les différentes approches
de coûts partiels : le cout direct, cout variable ou direct costing mais aussi cout variable
évolué ou direct costing évolué. Nous insisterons dans la section 2 sur la méthode du cout
variable en raison de son utilité pour la gestion prévisionnelle à court terme des
organisations. Nous aborderons ensuite dans la section 3 le cout marginal qui dérive de la
théorie économique. Nous terminerons dans la section 4 enfin par l’imputation rationnelle
des charges qui est une démarche qui s’assigne de recouvrer pertinence et logique dans
l’imputation des charges indirectes sur les objets de couts.
2. SECTION 1: APPROCHES DES COUTS PARTIELS
L’ensemble des charges incorporables peut être représenté par le schéma suivant :
Variables Fixes
1 3
Directes
Indirectes 2 4
2 4
La méthode des couts variables ne retient que les charges variables, qu’elles soient directes
ou indirectes, dans les objets de couts. Cette approche est adaptée pour des entreprises dont
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1 3
Charges directes
2 4
La méthode des couts directs n’intègre dans les couts uniquement les charges affectables
sans ambiguïté aux produits qu’il s’agisse de charges variables ou de charges fixes (1 et 3).
Les charges sont majoritairement directes, le choix de l’entreprise se portera sur la méthode
des couts directs. Cette approche aboutit à la présentation du compte de résultat de l’entreprise
appelé compte de résultat fonctionnel à partir de la marge sur cout de production.
1 3
2 4
La méthode des couts spécifique prolonge la démarche de celle des couts variables. Elle
impute, à chaque produit, les charges directes fixes qui lui sont propres. Elle permet de
dégager une marge sur cout spécifique (du produit) qui doit permettre la couverture des
charges indirectes réputés charges communes à l’entreprise. En tout état de cause, c’est au
responsable analytique de l’entreprise de juger de quelle approche adoptée et degré d’analyse,
il doit atteindre pour que son travail soit significatif. Ce choix résulte toujours d’un arbitrage
entre le gain apporté par plus de précision dans les calculs et les couts d’obtention de cette
même précision. On pourrait imaginer un système de cout d’une entreprise de BTP :
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(+ / -) Différences de traitements
comptables
La charge variable est celle dont le montant varie dans le même sens que l’activité mesurée
soit par la production, soit par le temps d’activité. Par simplification, on considère ces charges
sont proportionnelle à l’activité ⟾ charges opérationnelles.
2. Charges fixes
La charge variable est celle dont le montant varie dans le même sens que l’activité mesurée
soit par la production, soit par le temps d’activité. Par simplification, on considère ces charges
sont proportionnelle à l’activité ⟾ charges opérationnelles.
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En réalité, la fonction de cout total n’est pas linéaire, elle est proche de la courbe S caractérisé
par 3 zones de rendement.
L’utilisation des charges variables permet de mettre en œuvre en évidence des résultats
intermédiaires par le calcul des couts partiels et de marges. Le résultat est la différence entre
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le prix de vente et le cout de revient. Alors qu’une marge est la différence entre prix de vente
et cout un partiel.
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1- Pour la période N, la société a fabriqué et vendu 12 000 rouleaux de CLIMAFLEX. Les frais variables
nécessaires à la fabrication d’un rouleau ont été les suivants :
- Consommation de mousse latex 130
- Consommation de tissu de polypropylène 90
- Autres frais variables de fabrication 40
Les frais fixes ont été les suivants
- Frais fixes de fabrication 1 584 000
- Frais fixes de commercialisation 583 000
- Frais fixes d’administration 484 000
a) Calculez la marge sur couts variables unitaire et la marge sur couts variables globales.
b) Etablissez la relation « volume – cout - profits », sous la forme R = f (N), avec R = résultat et N =
nombre de rouleaux vendus.
c) Etablissez le compte de résultat de la période
d) Vérifiez que la relation volume-couts-profit permet bien de calculez le résultat de la période à partir du
nombre de rouleaux vendus
e) Calculez le seuil de rentabilité S exprimé en nombre de rouleaux.
2- Le Directeur Technique propose d’intégrer en amont la fabrication de la mousse de latex. Il présente un
dossier prévoyant un investissement de 400 000, amortissable en 5 ans. Le cout variable de la
production de la mousse nécessaire pour la fabrication d’un rouleau serait de 110.
a) Calculez l’impact sur le résultat et portez votre jugement
b) A partir de combien de rouleau fabriqués le projet est – il rentable ?
c) Si on met en œuvre cette fabrication intégrée, à quelle valeur se fixera le seuil de rentabilité de la
société ?
d) Calculez dans ces conditions la marge de sécurité absolue ainsi que la marge de sécurité relative ?
e) Etablissez dans ces conditions le compte de résultat.
3- On suppose maintenant que le projet de production intégrée étudiée dans la question précédente sera
mis en œuvre en n+ 1
Une étude de marché indique qu’en consacrant un budget supplémentaire de publicité 100 000, il serait
possible d’augmenter les ventes de 20%.
a) Quel serait dans ces conditions l’impact sur le résultat ? Que pensez-vous de ce projet ?
b) Quelle devrait être l’augmentation minimale des ventes en pourcentage pour que cette campagne
de publicité améliore le résultat ?
c) Indépendamment de tout problème de rentabilité à court terme, la direction technique a décidé une
politique d’expansion afin de gagner des parts de marché et mettra en œuvre le projet publicitaire
en N+1.
On s’attend d’autre part à une baisse du cout du tissu de 5% et à une hausse des frais administratifs
de 10 %.
Etablissez dans ces conditions le compte de résultat prévisionnel pour N+1
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Dans l’hypothèse de structure inchangée (Charges fixes constantes CF n+1 =CFn) et de charges
fixes variables strictement proportionnes aux quantités, le cout marginal devient égal aux
charges variables unitaires.
Par extension, le cout total CT(Q) est une fonction des quantités. Par, définition le cout
marginal est ainsi la dérivée du cout total. :
CT (Q)
Et si nous posons le cout moyen Cmo =
Q
Lorsque sa fonction du cout moyen atteint son minimum qui permet une production au
moindre cout lorsque sa dérivée première s’annule.
CT (Q ) ’ x Q−1 x CT ( Q ) CT ( Q )
(Cmo)’ = =0 ⟾CT ( Q )' =
Q 2
Q
Le cout marginal est alors égal au minimum du cout moyen. ll représente la quantité de
produit pour laquelle la combinaison productive est la plus économique : c’est l’optimum
technique.
Selon un raisonnement similaire, nous pouvons monter que le profit est maximal quand la
recette marginale est égale au cout marginal.
RT(Q) est fonction de la recette totale - la recette marginale est Rm= RT(Q)’ et la recette
moyenne est égale à Rmo = RT(Q) / Q
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Le profit se définit comme la différence entre la recette totale et le cout total. Il atteint son
maximum quand sa dérivée totale est nulle et sa dérivée seconde est négative.
Ce point représente l’optimum économique qui est la quantité maximale pour laquelle
l’efficience économique est optimale. Elle est liée à la notion de profit alors l’optimum
technique ne considère que les éléments de couts.
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